Me voici à Kawa no Kuni, précisément à l’est du pays. Réputé pour ses quatre rivières qui séparent le territoire, on m’a envoyé en mission pour exterminer une guilde de voleur. Comme l’Est de ce pays est réputé pour ses champs et prairies à perte de vue, loin de la ville, c’est le meilleur endroit pour se cacher loin de la civilisation. Le meilleur endroit ? Au nord, plus de la moitié du relief est composé de montagnes et on ose me dire que l’Est est le plus bel endroit pour se cacher ? M’enfin, je me suis rendu comme demandé à leur repaire et je les ai tous assommés. Ensuite, j’ai demandé aux habitants d’un petit village de les garder dans leurs prisons. Malgré que l’ordre fût d’ « exterminer », mon grand cœur a pris le dessus et j’ai neutralisé les cibles. Par contre, ce serais mentir que me battre contre de simples voleurs serait ennuyant. Les pauvres voulaient tester leur petit couteau contre mon kunai chargé de chakra. Ce n’est pas tout ! Quand il y en a un qui veut savoir ce qui est plus résistant entre sa caboche ou la fenêtre pour s’enfuir, tu te pisses dessus en voyant le résultat. Mission accompli, les ennemis emprisonnés, il est maintenant l’heure de quitter ce pays pour retourner au village caché des nuages.
Bien sûr, le chemin est long, surtout si on prend son temps (tout comme moi, d’ailleurs). La nuit tombais tranquillement. Sur le chemin, j’aperçus une auberge. C’est quand même impressionnant qu’une auberge tient le coup ici. Loin des deux prochains villages sur la route, elle est la cible parfaite pour un cambriolage. Plus je m’approchais, plus je haussais un sourcil. Cette fois, c’est le nom qui me laisse perplexe. « L’Auberge du Curry de la Vie ». Pour une certaine raison, au fond de moi, je ne fais pas confiance à cette taverne. Le goût de me percher à l’extérieur était plus aimable que le nom de ce trou. Après une minute d’hésitation, je poussai la porte d’entrée dans un soupir. À ma grande surprise, je vis ce que je n’imaginais même pas. L’endroit était éclairer de façon d’être plus serein à l’intérieur, un doux parfum de fleur me chatouillais le nez et deux canapés se situaient à côté d’une grande bibliothèque et d’un feu pour réchauffer la place. Mes yeux étaient légèrement écarquillés, je suis très surpris de voir un tel endroit existé sur une route quasi déserte. Je n’ai vu qu’un passant dans toute la journée.
Revenant à la réalité, je suis allé voir personnellement la gérante et demanda une chambre pour la nuit. Malgré tout le confort qu’il y a ici, le prix fus très bas. Avec mon salaire de Genin, j’aurais pu me payer au moins un mois complet ici. Maintenant que j’y pense, il y a un grand écart entre le salaire d’un Genin et celui d’un Chûnin. Je me demande si c’est le même cas entre celui d’un Jônin et Chûnin. Enfin, nous verrons bien un jour. J’allais porter mes affaires de voyage dans ma chambre, prit une bonne douche chaude pendant une bonne vingtaine de minutes et descendit de nouveau dans la salle principale avec des vêtements propres. Je jetai un coup d’œil à l’horloge, histoire de voir à quelle heure je vais partir demain. Présentement, il est huit heures et demi… Je vais lever les voiles à midi, je crois. Je me dirigeais vers la bibliothèque et me planta devant la grande diversité de choix qui pourrait satisfaire mon goût de connaissance dans un quelconque domaine. Quelque chose qui ne m’intéresse pas, en gros. Qui sera utile un jour dans ma carrière de ninja, mais qui m’est complètement dénué d’intérêt.
Finalement, après un long moment d’hésitation sous mon air songeur, je pris un documentaire écrit sur la végétation de notre continent, toutes les espèces connues jusqu’à présent. M’enfin, la publication de ce livre date d’il y a trois ans. C’est assez récent et le sujet m’a bien piquer ma curiosité, rien à voir à ce que je cherchais plutôt. Je pris le gros bouquin et prit place sur le canapé. À l’aise, j’ouvris la page couverture et souffla un peu dessus. Ce livre était couvert de poussière, je doute que quelqu’un l’est prit avant moi. Commençant à lire la première page, soit une page rempli d’info sur une plante médicinale se situant dans le fin fond de la mer proche de Yuki no Kuni, mon pays d’origine, je vis du coin de l’œil un mec aux cheveux verts assis sur le canapé opposé au mien. Je ne vis pas exactement ce qu’il faisait, mon champ de vision était à sa limite et je ne vis qu’une crinière verdâtre. Ne portant plus attention à cette personne, je continuais ma lecture grandement intéressé.
