La seule nuit [Pv Fuji Sayoko]

**Nara Kōsaku** Informations **Messages** : 20

S'était une nuit fraîche, le vent au gré de ses envies laissait ses bourrasques de tempêtes prendre le large s’immisçant à travers arbres et fourrés. La lune haute dans le ciel brillait de mille feu, étincelante et imposante par sa sphéricité et la lumière si pure soit elle qu'elle dégageait me rendait le chemin plus simple à arpenter. Je me situais dans la région de Ta no Kuni, un endroit n'appartenant à aucune faction, que se soit Suna, Kumo, Kiri, ou Konoha. La guerre avait durant tant d'années ravagés notre pays, ces conflits shinobis qui n'avaient jamais cessés durant tellement d'années. Nous en voyons aujourd'hui la fin, et pourtant bien que âgé d'à peine 17 ans, j'étais marqué à vie, par les combats, le sang, la mort, les victimes, les innocents. Voila ce que promettait la guerre, et celle ci ne nous avait jamais mentis sur ces intentions aussi cruelles et dévastatrices soient elles.
Je devais rejoindre l'escouade de shinobis éclaireur, n'étant encore qu'un jeune adolescent au sein des ninjas du village nous avions reçu l'ordre d'apprendre sur le terrain les enjeux de ces conflits, mais tout ce ci ne me laissait jusqu'à présent qu'un gout amer.
Je me retrouvais isolé à arpenter arbres et rochers, malgré l'audition amoindris par les fortes bourrasques de vent qui déferlaient de part et d'autre dans cette région étant proche de l’océan je restais vigilent à une quelconque attaque.

La raison de ma venu en ces contrées perdu et encore inconnu pour un apprenti shinobi tel que moi était la suivante: Nous avions reçu l'ordre d'aider les civils, les plus démunis, les isolés, notre bonne volonté et notre rayon d'action en cette région constituait seulement pour le village un moyen de montrer la volonté de Konoha à instaurer un climat de paix et de sécurité au sein du pays et au delà de ses frontières. Moi, je n'avais que pour simple but de suivre les ordres de mes supérieurs, mais cette mission aussi simple soit elle me tenait à cœur. Je me sentais animé par une volonté positive qui me faisait oublier mes malheurs passés, mon enfance perturbé par les combats et les rues jonchés de cadavres. Oui aujourd'hui j'avais seulement le but de protéger des vies en ce bas monde.
J’appartenais au clan Nara, une branche prestigieuse de shinobis ayant des capacités intellectuelles et stratégiques impressionnantes. Je n'en étais que trop fier, mais la fierté était une bien vilaine chose quand c'est l'orgueil qui prend le dessus, c'est pourquoi nous nous efforçons à devenir l'exemple d'un clan prompte à l'entraide et la sécurité au sein de Konoha. Autrement je ne pourrais cacher le fait que ces capacités ont été plus bénéfiques aux massacres de nos ennemis qu'autre chose.

Soudain, un bruissement m'interpela, celui ci provenait des forêt avoisinante que je longeais depuis quelques heures maintenant, Le vent semblait se calmer j'en profitais pour m'aventurer à travers les arbres. Souple et rapide, comme des ombres soyons...
J'entendais peu à peu le bruissement de l'eau, surement une rivière dont la source ne se trouvait pas loin, et en effet les chutes d'eau d'une cascade plutôt minime se dressait dans mon champ de vision. Avais je eut l'impression d'entendre des mouvements de pas d'un individu quelconque ? Ou bien avais je seulement entendu le pas souple d'un animal en quête d'un refuge pour s'abriter ? A vrai dire je ne pouvais croire en mes capacités et je présentais que j'avais du rêver. Je sautais d'arbres en arbre furtivement essayent de percevoir un quelconque indice. Je sautais du haut de l'arbre ou je m'étais alors posé retombant dans un bruit sourd sur le sol de terre humidifié. Je ne rêvais pas, j'entendais belle et bien des pas, aussi furtives que les miens cependant ils se mêlaient à la nature avec une grasse silencieuse déconcertante... Je ne prenais pas garde à ce qui s'apprêtait de venir à moi, essayant en vain de repérer la direction vers laquelle se dirigeait cette personne.

Courir, Courir, encore et encore. Fuir, fuir, encore et toujours. Ce précipité comme un animal mais dans le silence de la nuit. En quête de repos, fuyant une bataille gagné, mais perdu aussi. Ecorché, le visage en sang, la belle princesse serpent du Pays de l’eau s’élançait à la poursuite de se qu’elle croyait être un poursuivant. Il fallait assassinait tous les hommes de cette foret. Tous les hommes de se petite village qui en voulait à la populace du coin et qui gêner Kiri dans son développement monétaire.
La belle courait, perdant quelques goutes de sang parfois. Laissant son sang fleurir sur les arbres de la nuit.

Mais, la nuit lui avait apportait l’odeur d’une créature humaine. Ses sens en éveils, elle fit disparaitre les maux de son esprit pour se concentré totalement sur sa cible. Le vil serpent poursuivait donc la chaleur, belle source, se confondant naturellement avec les arbres.
Pourtant, la jeune femme n’était pas encore capable d’effacer totalement sa présence vis-à-vis d’un ninja aussi ‘expérimenté’ qu’elle.
Alors, quand le jeune homme se rendit comme qu’elle le suivait, la fille ne fit que ralentir le pas, laisser plus de distance tout en l’observant toujours de chaque coté. Accélérant parfois pour s’arrêter net et le voir passer.
Elle l’observait et pourtant elle n’arrivait nullement à savoir de qui il s’agissait, la nuit clair était bien trop sombre pour cela et bien que sa vision nocturne était excellente, elle ne capter par les motifs d’un quel quonque village.
Elle devait donc le tuer. Dans le doute!

Lorsqu’il tomba sur le sol, elle suivit le mouvement, avec plus de douceur, glissant sur un tronc grâce à son chakra et apparaissant, comme soudainement, devant lui.
Kunai en main, elle plaqua le jeune homme contre l’arbre. Ses yeux bleus azur pénétrant profondément dans la rétine de son interlocuteur.
Elle l’observa, puis, lentement, baissa son regard sur l’effigie de son village.
Très doucement, sans doute trop alors que son propre village était bien en évidence à son cou. Contre le flanc de sa gorge la belle déglutie.
- « Mm Konoha! Vous ne faites donc pas partie de mes cibles. Murmura-t-elle.
Evidement, elle était sur de les avoir toutes tués dans le cabanon au milieu du bosquet de fleur orangé. Alors pourquoi en avoir un là ? Si loin du lieu dit. Elle recula, ne rangeant tous de même pas son Kunai et murmura encore.
- Excusez-moi.
Observant autours d’elle, la jeune femme observait de tous coté, comme si elle cherchait un moyen de fuite.
Mais son visage a l’arcade sanglante, sa lèvre inferieur déchiré ainsi que ses vêtements en lambeau ne laissaient rien présager de bon. Vêtu simplement d’un équipement réglementaire : Tenue moulante et noir; on voyait donc parfaitement les coups qu’elle avait prit.
Une longue ligne de sang coulait de son flanc droit et, sa main posée dessus semblait vouloir compresser la plaie.
- Mm …
Fit-elle alors, gêner de quelque chose. Elle reposa les yeux sur le jeune homme, semblant rougir au clair de lune.
- Es ce que… Heu …
Elle qui n’avait pas l’habitude de demandé des choses, elle allait pourtant bien devoir le faire. Ses plaids étaient un peut trop saignante, et bien qu’elle y survivrait, elles allaient bien trop la ralentir et Sayoko n’avait pas le temps. Enfin, elle n’avait pas 3 jours et Kriss allait encore se moqué d’elle si elle rentrait dans cette état.
Faisant taire sa fierté, elle demanda alors:
- Es ce que vous auriez quelques bandes?
Avec douceur, ses mots semblaient hésitants. Mais à présent, elle n’avait absolument plus rien de menaçant. La fille aux cheveux plus noirs que la nuit joignit ses mains, jouant avec ses doigts d’un air de plus en plus gêner.

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Dans un bruissement brusque et rapide face à moi j’aperçus la dite personne, aussi soudain que cette évènement eut lieu face à moi, j'eus à peine le temps de me redresser pour faire face à une offensive qu'elle venait me propulser dans une violence sans nom. Puis rien, un silence, la mort était belle et bien proche, m'attendant au tournant j'allais donc mourir face à ce regard bleuâtre sans pouvoir prononcer le moindre mot, la moindre prière, la moindre honte d'avoir été un shinobi aussi puérile et si faible face à l'ennemi. Le réflexe voulait que j'ai joignit mes deux mains ensemble mais ceux ci s'étaient arrêter sur un dernier signe pour compléter la technique du Kagemane.* Merde... J'ai même pas pu riposter... *
J'avais honte, j'allais mourir dans le déshonneur et la disgrâce, le mépris de mes ancêtres n'en était que trop grand mais quitte à être tuer je l’emmènerai avec moi. Seulement son regard emplie de haine et d'un sérieux digne des ninjas se ravisa, la vu de mon bandeau que je gardais autour du cou la rendu perplexe voir même dépourvu de sens dans ce qu'elle allait précédemment accomplir.
Je la fixais, l'épiais de part et d'autre de son visage si fin et ovale soit il il me paraissait à la doux par ses traits féminin et pourtant si dangereux par ce regard sévère qu'elle m'avait affligé auparavant. Sa voix me conforta, l'arme blanche apposé sous ma gorge se retira et elle s'en excusa peu de temps ensuite.
Je ne bougeais pas pour autant, la principale qualité qu'avait un Nara était de se relever de ses échecs par l'observation des faits passés. Hors ici ce qui venait de ce passé se déclarait être que mes capacités de shinobi furent à la hauteur de mon adversaire, s’était moi qui n'avais su tenir mon esprit en rigueur.

J'observais donc mon interlocutrice, le piteuse état de ses vêtements, ses blessures bien que partielles par le premier coup d’œil devaient être traitées avec soins mais rien de méchant vu sa condition physique de shinobi elle s'en remettrait bien assez vite.
Néanmoins je n'en oubliais pas le plus important, son insigne. Kiri, après tout pourquoi pas ? Il y avait autant de raison que Kiri se trouve sur le terrain que nous n'en avions nous les shinobis de Konoha. Je ne lui en tenais donc pas rigueur sur le moment me décollant lentement de l'arbre contre lequel j'avais été plaqué. Je faisais craquer mon cou, sentant une certaine douleur sur mon épaule gauche que je faisais gesticuler pour chauffer les muscles et faire oublier à mon corps ce qu'il venait de subir.
La regardant attentivement de mes yeux perçants, je la vis alors sous un autre angle, un peu plus simple et plus adoucis que la première réaction de notre rencontre. Sa vois se fit plus douce et plus enclin à la discutions et il était en mon devoir de shinobi de Konoha de lui venir en aide, il y avait bien eut assez de querelle comme ça entre nos villages.

Je dois avoir ça, attrapes !

Je lui lançais les deux rouleaux de bandelettes blanches que j'avais pris soins de prendre au point de ravitaillement au cas ou je tomberais sur quelques civils blessés. Dans tout les cas j'avais fait ce qui me semblait le plus juste, aider une personne dans le besoin bien qu'elle ne soit pas une simple civil. Je reprenais confiance en moi regardant autour de nous, pas le moindre signe de vie à l'horizon nous n'étions que deux.

Je m'appel Kösaku...Nara Kösaku....

Voulant paraître plus amicale part nos premiers échanges qui étaient des plus tendus, je me présentais sans attendre réellement une réponse de sa part car après tout une fois soignée elle partirait tout aussi vite qu'elle ne m'avait croiser. Je me posais contre l'arbre la lueur de la lune éclairant mon visage, je lui demandais.

Comment tu tes fais de tels blessures ?

Le jeune homme n’avait pas été trop blessé et, de toute façon, cela n’avait pas été le but de la fille. Elle l’observa et lui aussi s’adoucissait au fur et à mesure que les secondes s’écoulaient. Plus de peur et de mal comme dirait son grand ami de Kiri. La jeune femme attrapa les bandes de son bras droits, bouchant ainsi la plaie se qui lui provoqua une vive douleur eu flan. Son visage aurait pu paraitre comique à la lueur du jour. Mais heureusement, la nuit avait adoucit les lumières qui se portait sur son visage.
La jeune femme s’installa donc sur le sol, contre un arbre et déchira se qui lui servait de T-shirt. Oui oui, vous avez bien lu! Elle déchira son haut se retrouvant dans un mini top en bandeau au niveau de la poitrine. Un haut déchiré ne lui servait a rien et il fallait de toute façon bander les plaies sur les plaies!
Le Ninja de Konoha lui parla. L’écoutant, elle imprima les mots : Nara Kosaku. Un Nara ? Un Nara du Clan Nara ?

- « Nara ? Du Clan des Ombres!

Un petit rire vicieux s’échappa de la gorge de la jeune femme, un petit rire non contrôlé, taquin et amusé. Elle lui dit avec désinvolture et humour.

- Ca ne doit pas être évidant d’attraper une ombre la nuit … S’amusa-t-elle. Je suis Fuji Sayoko, de Kiri.

Elle leva les yeux sur lui et l’observa. Il avait donc envie d’entamé une conversation? Se n’était pas plus mal. Elle n’avait de toute façon pas envie de bouger avant un moment. Et puis, si elle pouvait en apprendre plus sur la venue de Konoha ici! Puisque sa propre mission n’était pas secrète, elle pouvait bien la révélé pour avoir un peu de se que savait le Nara!
Elle répondit donc à sa dernière question, déclarant, tout en déchirant un morceau de bandage et en maintenant se derniers entre ses dents pour entourant son bras gauche.

- Che chuis là parcheque …

Elle s’arrêta crachant le morceau de tissus d’entre ses dents pour continuer.

- Parce que on a demandé a Kiri d’envoyer une équipe pour se charger des brigands qui de cette foret. On nous a dit que quelques choses devant passer par là et que la foret devait être propres.

Attrapant à nouveau le bandage, elle enroula plus convenablement se derniers autours de son bras. Puis, elle se mit à genoux, se dévalant un peu de l’arbre ou son dos était posé. Difficilement, elle entoura son abdomen. Mais bouger la faisait souffrir et il n’était pas évident de poser la chose correctement.
Le regard presque suppliant, elle demanda au ninja de Konoha

- Serais se trop en demandé d’avoir un coup de main?

Un sourire faussement enjôleur elle lui tendit le morceau de bande qu’elle n’arrivait pas a entourait autours d’elle et continua sur la mission qu’elle entreprenait.

- Donc, je suis là pour ça, mais on ne nous a pas dit que Konoha devait passer cette nuit. On aurait fait plus vite sinon… et toi, qu’es ce que tu fais dans cette magnifique foret ? » Demanda-t-elle

Un grand sourire sur son visage, elle resta a genoux par terre à attendre que se compagnon de fortune qui n’appartenait même pas a son village veille bien l’aider. Mais après tous, Konoha et Kiri n’était nullement au mauvais terme, alors pourquoi deux ninjas adultes ne pouvaient ils pas s’entraider ?

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La jeune femme de Kiri ne perdit pas son temps en batifolant avec ma personne et s'occupa des plaies les plus importantes, ou du moins c'est ce que je pouvais penser et comprendre à la vu de son visage se crispant face à l'appuie des bandelettes sur certaines de ses plaies qui semblait plus critique que je n'avais cru l'imaginer. Elle finit par s'asseoir déchirant le haut qui était en piteuse état déjà. Je pensais bien que s'était la une meilleur façon, ou du moins la plus facile pour continuer à traiter ces plaies dont le sang pourpre suintais avant d'être recouvert par les bandelettes blanches que je lui avais filer.
Elle se mit alors à rire, étais se par ce qu'elle perdait trop de sang ? Es ce qu'elle perdait la tête ou divaguait ? Non en faite notre jeune demoiselle de Kiri aimait l'humour, et il est vrai que sur le moment je me serais inquiéter de son état et de son bon rétablissement bien que ninja d'un village tout autre que Konoha.
Ces paroles fluides me firent comprendre bien vite ou elle voulait en venir, je n'étais pas pudique à la vu du corps encore bien cacher qu'elle me dévoilait de mon regard froid et grisâtre empreint d'une certaine inquiétude pour la mission que je devais accomplir en ces lieux, ma priorité était de venir en l'aide des plus démunis. JE répondais en marchant les mains dans les poches vers la rivière non loin de nous tout en regardant l'eau, mon visage se reflétant j'y croisais un regard morne, comme celui d'une personne blaser ou qui avait simplement assez de voir tant d'atrocités dans ce monde.
J'eus un sourire à ses paroles sur mon clan, celle ci était bien informée cela dit. je relevais mon regard sur la lune, esquissant un sourire léger au coin de mes lèvres et répondit.

Ce n'est pas le plus facile mais la lune par la lumière qu'elle dégage reste une allié précieuse et je peux discerner certaines ombres même en ces lieux.

Elle se nommait Fuji Sayoko, peu banale pour une shinobi de Kiri, cela lui allait comme un gant mais je me gardais bien de le lui dire. Contrairement à elle, moi je ne connaissais en rien de son clan ce qui me faisait comprendre d'avantage du poids lourdement prestigieux que je portais sur mes épaules. Mon nom à lui seul était un fardeau, les Naras depuis quelques années s'étaient longtemps portés garants de la mort de leur compagnons. Dans chaque groupe de shinobi on pouvait si l'effectif le permettait implanté un membre du clan Nara. Bien que rassurant, cette position de protecteur avait un double tranchant. Si l'un d'entre eux venaient à périr en mission, la stratégie était mauvaise, et l'on pouvait admirer un Nara comme le détester et le haïr pour avoir échouer ou réussis une mission périlleuse.
J'écoutais attentif à ses paroles, je restais là à contempler la vaste forêt plongé dans mes pensées. Sa mission avait donc été d'éliminer les quelques vandales du coin. On voit déjà la prédestination de chaque village, l'aide par la mobilisation de shinobi éclaireurs, d'autres la mise en place de groupe d'assassins pour nettoyer de la vermine. Ces dernières paroles alors que je reposais mon regard vers as personne avait légèrement bouger de sa position initiale me demandant de l'aide pour la bander.
J'étais quelques peu confus, je n'avais pas eut l'habitude de soigner des shinobis du sexe opposé mais je pouvais lui dire non. C'est en ayant l'air embarrassé, le rouge me montant au joues que je me mit derrière elle à demi agenouiller avant de prendre les deux bout de bandelettes qu'elle me tendait.

Cette position me rendait des plus confus et je me focalisais plutôt sur ce qu'elle me disait qu'autre chose, je ne voulais passé pour le ninja de Konoha qui profite d'une blessée et je voulais encore moins que cela nuise à notre conversation. Je passais non sans rugosité et un certains malaise les bandes pour qu'il lui maintienne bien son buste. J’accomplissais mes actes avec le plus de tact et de douceur possible bien que cela puisse la faire souffrir sur les endroits ou je devais maintenir fermement les bandes je ne prêtais plus réellement attention à sa condition féminine passant ma main droite sur son thorax à la limite de sa poitrine puis ma main gauche sur ses côtes. Je fignolais ces premiers soins par un nœud des plus solide retirant au plus vite mes mains pour qu'elle ne se sente pas offusquer. Me relevant peu à peu je déclarais à mon tour les intentions que j'avais en tant que shinobi sur un terrain qui n’appartenait pas au pays du feu.

Je suis en mission de reconnaissance, les ninjas de Konoha ont été appelés dans cette région pour aider les civils qui part ce temps auraient été isolés et auraient besoin d'aide...

Je rassemblait quelques morceaux de bois par si par là, je n'allais pas la laisser là à demi vêtis pour la regarder et la laisser attraper mal. Ainsi fait, je me présentais face à elle posant les morceaux de bois en une sorte de pyramide de fortune. Je sortais le briquet en acier que je gardais précieusement je lui insufflait mon chakra puis enflammait les fagots et en faire un bon feu de camp.
J'enlevais mon Khiton et allait doucement lui poser ses épaules. La nuit était fraîche, le feu crépitant je m'assis à ses côtés.

Tu dois te sentir bien seul loin de ton village ici... Ta no kuni n'est pas la porte à côté pour Kiri.

Fuji Sayoko a écrit:: Ces doigts n'avaient pas la dextérité d'un medic-nin, évidement. Un Nara medic-nin aurait pu être très dangereux dans une guerre! En plus de soigner, il pouvait assurer la défense et l'attaque en même temps!
Et Sayoko n'avait nullement les connaissances pour se soigner à l’aide de son chakra. Pensive, la jeune femme se laissait faire, pensant qu’il serait sans doute judicieux d’apprendre à chaque Shinobi un minimum de jutsu medic, pour au moins pouvoir soigner les blessures mineures.
D’abord hésitant, la jeune femme s’amusa de l’assurance que prenait le Nara au fur et a mesure de ses gestes. Ne se gênant plus pour mettre ses doigts a des endroits qu’une femme (non Kinoishi) l’aurai sans doute giflé pour cela.
Mais, Sayoko était une Kinoishi, et les femmes ne font pas le même travaille que les hommes. Sayoko le savait, bientôt, lorsqu’elle serait en âge, si elle ne quitter pas le rang Shinobi on lui donnerait sans doute des missions ou elle devrait jouer de son corps pour réussir à avoir se qu’elle voulait.
Atteindre une cible ou autre.
Les femmes sont après tous, plus discrète dans la société que les hommes. Qui se méfierait d’une femme au potentiel si élégant de Sayo? Peut importe. Sayo n’était pas prude, et lorsque le temps serai venu, elle franchirait le pas pour jouer de son corps. Evidement, elle se permit à se promettre de ne jamais donner jusqu’à son cœur et son âme pour une mission mais … Le temps le lui dirait.

Le jeune homme lui parla encore. Sa mission était assez simple, bien plus propre que la sienne en fait. Mais Sayoko savait à présent faire la différence entre les morts. Lorsqu’elle tuait pour une missions cela ne la touché que peux face a la mort de ses proches. Et, elle savait compartimenter. Tuer des brigands qui auraient pu assassiner des enfants de pauvres civils en paix était sa mission. C’était pour cela qu’elle était là. Et cette mission valait la peine. Tuer dans le vent ne l’intéresser nullement, il fallait que son but soit claire.

La fille soupira lorsque le jeune homme eut fini. Tâtant de se bandage, vérifier insouciamment que ses saignement ne se prolonger pas. Elle avait ainsi gagné du temps. Un temps non négociable qu’elle pouvait a présent utilisé a juste mesure.

Le jeune homme se leva et, étonné, la jeune femme l’observa prendre du bois mort sur le sol. Le ramené vers elle et formé une pyramide. Il alluma un feu devant eux et il lui prêta même son espèce de grade cape qu’elle trouvait étrange pour la mettre sur ses épaules.

- « Les Ninjas de Konoha sont-ils tous aussi mignon ?

Un léger rire taquin et elle se blottit dans la cape dont l’odeur sucré lui rappeler vaguement celle d’un ami. Elle gouta à cette odeur et, comme bon nombre de Shinobi, il y résidé une trace de sang. Une trace de sang qu’il fallait supporter mais qui finissait par s’effacer. Sayoko comprenait pourquoi il était rare de voir un Shinobi fondé une famille avec un civil. Un pure civil qui n’avait absolument rien avoir avec le monde ninja.
C’était sans aucun doute à cause du sang. De cette odeur de sang qui régné, de cette mort que les Ninjas emmenaient partout avec eux! Même au lit.

La jeune femme releva les yeux vers le jeune homme de Konoha, se demandant si il s’agissait là e folie ou de bon cœur. Allumé un feu aurait pu attirer des ennemies si il en resté encore. Mais Sayoko était presque sur qu’il n’en reste aucun. Elle parla donc.

- C’est amusant, fit-elle, nous sommes tous deux Shinobi, lancé sur un même territoire et nos missions sont radicalement différentes. Pour la même cause pourtant.

Elle redressa les genoux, posant sa tête sur ses derniers tous en observant toujours le Nara.

- Croyez vous que Kiri est d’une nature plus sanglante que Konoha ? Et non. Kiri ne me manque pas, pas encore je dirais. Cela ne fait pas temps de temps que ça que j’en suis partie. Et Vous ? Konoha vous manque ?

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Au fur et à mesure que le temps passait, Kösaku apprenait un peu plus sur Sayoko, petit à petit elle dévoilait son caractère, ses mimiques, sa nature outre le fait qu'elle soit shinobi. Je n'en disais rien je l'écoutais l'oreille attentive, s'était un trait de caractère studieux que les Naras gardaient bien pour eux. Néanmoins malgré tous ses efforts, le jeune homme ne pouvait contenir sa gêne face à des paroles aussi flatteuses et brutes que celle de Sayoko, elle ne mâchait pas ses mots mais Kösaku avait tendance et bien trop souvent d'ailleurs à s'auto dénigrer, à pensé qu'il y a un but, un point fixe auquel il aspirait et qu'il n’atteindrait peut être jamais. Lui ? Mignon ? A vrai dire il n'était pas quelqu'un qui à longueur de temps se jetais des fleurs sur son physique et son charisme. Non il restait en réalité très sobre, humble sur ses capacités bien qu'il n'est jamais réfléchis sur la question de savoir si un jour il plairait à de jeunes femmes, une quelconque shinobi en ce bas monde. Et puis ? Que se passerait il après ? Une famille ? Des enfants ? La guerre... Ce climat de tension pouvant par une simple étincelle mettre le feu à la poudrière n'envisageait rien pour l'instant à Kösaku, et à vrai dire il s'en sentait peut être capable dans un sens, mais serait il apte à reproduire les faits, les actes que sont père avait accomplit pour lui jusqu'à expirer son dernier souffle ? Seul le temps le lui dirait.

Je ne sais pas...* légèrement confus il détournait ses yeux de ceux de Sayako furtivement les plongeant dans les flammes du feu de camp * A vrai dire... Je pourrais vous retourner la question, c'est la première fois que je rencontre une jeune femme shinobi de Kiri... Mais un jour peut être passerez vous à Konoha pour affirmer vos dires

Je me mis à rire, s'était un rire léger mais au moins je riais et j'avais un sourire aux lèvres, ce qui était rares ces derniers temps.
Je n'avais pas coutume de me mêler aux gens, je n'avais pas la trempe d'un shinobi au charisme surprenant épié de tous et de toutes, je ne pouvais ressentir que l'apaisement des personnes du village en me voyant arpenter les rues de Konoha, comme l'impression de se sentir protégé et en sécurité et cela malgré mon comportement discret je le ressentais, s'était ce qui animait mes motivations à devenir ninja, que les gens puissent avoir confiance en moi.
Les paroles de la jeune fille de Kiri étaient censés, et je m'apprêtais à lui répondre méditant encore sur la question quelques instant.

En effet c'est assez curieux... Nous agissons dans un but commun en cette région... Même si il faut bien répartir les rôles après tout.

La question qui suivit ses paroles me laissa perplexe, à vrai dire l'image que nous nous faisons de Kiri à Konoha reflétait un pays de fier guerrier qui n'avait nullement peur de la mort et qui sans doute dans leur éducation ou leur façon de vivre étaient nées pour tuer. Je restais sur mes gardes, il ne faut pas mettre une étiquette sur chaque personne selon leur bandeau, leur village. J'épiais les flammes danser et virevoltants dans un mouvement indescriptible et unique.

Non, je ne pense pas réellement, après tout Kiri ou Konoha peu importe le village, nous avons tous le sang de nos ennemis sur les mains et nous devons vivre avec quoi que l'on dise ou que l'on pense, mon opinion reste sur le fait que chacun d'entre nous doit savoir gérer le fait de tuer un autre individu de la manière qu'il pense être la plus juste.

En effet, la mort de l'ennemi ne me laissait pas sans crainte qu'un jour je sois pris par les remords, que ce fardeau soit trop lourd à porter. Non moi j'expiais ce pêcher en faisant abstraction de mes sentiments, car nous ne sommes que des pions sur un plateau de shögi et chacun doit accomplir le pourquoi de sa venu au monde. Le fait est, qu'avant toute chose, seul le but pour lequel nous avons été choisis compte le reste passait après, même si cela impliquait la mort de compagnons d'armes, de proches avec qui cous avez passez votre enfance. Il ne restera pour ses personnes que le souvenir de ceux qui vivront pour eux et les honoreront en allant se recueillir sur leur tombe.

Il n'y a rien qui m'attend à Konoha...Plus maintenant en tout cas... Néanmoins j'aspire toujours avec une certaines envie de rentré chez moi, y voir les enfants, les passants me saluer, voir leur sourire, leur insouciance et le sentiment que nous représentons quelque chose d'important à leur yeux.

C'est d'un air maussade que j'expiais cette pseudo confession, la nostalgie de savoir que beaucoup de mon clan seraient prêt à m'accueillir serte, mais il me manquerait ce lien du sang, celui qui m'a élevé et inculqué le respect shinobi, mon père, la mère que je n'aurais que trop peu connu, et ou la chance d'avoir un frère ou une sœur.

Oubliez ce que je viens de dire, je vous fais partager des pensées bien futiles c'est d'un ennuis... Sa na pas d'importance après tout.

Je me cachais le visage riant légèrement, ayant presque honte de ce que j'avais pu lui dévoiler chez moi. Es ce que quelqu'un comprendrait ce que je ressent ? Au fond de moi même je pensais que personne ici me comprendrait un jour véritablement.

- « Tous a de l'importance Nara-san! Absolument tous. Moi aussi, j'aime voir les regards des civils de Konoha quand je passe dans les rues. J'ai encore plus l'impression que mon travail apporte au gens un réconfort que rien d'autre ne peux leurs donner. Bien que, se soit un peu prétentieux!

La belle eut un soupire conquis. Un soupire de ravissement et d’allégresse tendre. Encore heureuse de vivre malgré tous les crimes qu'elle avait commis au nom de son village. Village de la brume. Village du sang. Mais Konoha n'était il pas un village du sang aussi ? De la feuille Pourpre. Cela lui aurait été à ravir à lui aussi.
La demoiselle se redressa un peu, cherchant dans sa besace, le long de ses fesses une espèce de petite boite d'une dizaine de centimètre de long sur à peu près la même épaisseur et largeur.
Délivrant le secret du coffre de fer, la belle fit découvrir à son ami de splendide grain de riz blanc. Froid pour le moment.

- Il y a encore du poisson caché en dessous !

Murmura t elle comme pour ne pas briser le sortilège de nourriture qu'elle venait de lancé. Elle posa la boite sur le feu puis revint proche de son nouvelle ami. Elle lui dit encore dans le même murmure :

- Et croyez le, il y en a assez pour deux!

Un sourire amusé sur ses lèvres, elle tourna les yeux vers sa boite de fers chauffant lentement le contenu succulente de celle ci. Du riz préparé avec un soin étrange : celui d'une maman. Elle avait préparé son riz comme ça mère lui faisait autrefois, comme elle le ferrait encore si cette dernière vivant avec elle.
Mais se n'est pas le cas, et cela, c'est une autre histoire.

La belle bougea, s’approchant du Konoha-jin en lui tendant un pan de sa propre cape. Pouvait il se glissait dessous ? Tous proches d’elle.

- Là, aussi il n’y en a assez pour deux non? Et puis il parait que la chaleur corporelle réchauffe bien plus que tous autre

Un clin d’œil coquin, la jeune femme sourit et retint un rire taquin. Elle continua, sur un ton d’excuse quoi que, un air amusé resté encore scotché a son visage tendre. Le visage d’une femme qui ne semblait nullement être ninja a se moment là.

- Excusez-moi, je suis un peu taquine!

Elle s’approcha donc du jeune homme forçant plus ou moins se derniers a entrant sous la cape a plusieurs voile avec elle. Tous proche, elle aurait presque pu entendre le cœur de se derniers. Battait-il vite ? Aussi vite que le sien qui, malgré tous, battait fort au cœur de la nuit comme si cette dernière aller prendre un virage dont la Demoiselle n’était nullement sur d’apprécier la courbe?

- Il n’y a rien à des kilomètres à la ronde, sauf des grottes pleines d’ours.

Dit-elle, comme pour parler et pour ne pas sombré dans un sommeil réparateur. Elle leva la tête vers lui.

- Hmm … Vous avez de très beaux yeux vous savez ! »

Encore pleine de taquinerie, mais aussi de vérité car Sayoko ne mentait jamais en dehors de ses missions, la jeune femme eut un sourire qui se voulais taquin.

Spoiler:

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