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 Ce n'était pas une anguille... [Kuchiyose]

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Message(#) Sujet: Ce n'était pas une anguille... [Kuchiyose] Ce n'était pas une anguille... [Kuchiyose] EmptyJeu 19 Avr 2012 - 3:36

Kuchiyose
"Le Lézard Perlé"


Citation :
L'histoire de ce pacte peut commencer ici, mais pour plus de clarté vous pouvez lire ce prologue "Anguille" sous... Roche ?

Cela faisait maintenant quelques temps que je me trouvais dans ce pays, kaze no kuni ; venue par ici pour une simple mission, j'y avais séjourné bien plus longtemps que prévu. Ce fut la seconde fois que je me retrouvais dans ce désert ; la première fut avec un jeune homme qui avait percé sans le vouloir mon armure. Cette fois ci je devais retrouver une pierre précieuse, enfin, pas tout à fait, il s'agissait plus de ma vie qu'autre chose, effectivement, pour la cupidité d'un homme ou peut être une cause plus louable dont je n'avais aucune idée, je m'étais retrouvé allongée dans un lit, sous une tente avec dans mon sang un terrible mal conduisant son œuvre dans un but ultime : ma mort.

Salvateur, j'avais rencontré un homme nommé Ezio ; un fils du clan que j'étais venu voler, Ironique n'est ce pas ? Cette rencontre de fortune et même inespérée tournait en ma faveur, en effet grâce à lui j'allais peut être pouvoir m'en sortir et pourquoi mettre la main sur ce la fameuse obsidienne, enfin, je n'y tenais pas vraiment, ce serait un bonus. Mon clone était parti depuis quelques minutes maintenant, il lui faudrait deux jours pour parvenir jusque Kusa, j'espérais qu'il ne ferai pas de mauvaise rencontre ; le message qu'elle portait était vraiment important.

J'observais, silencieuse, l'extérieur au travers d'un carré dans le tissu depuis mon lit. Un ciel étoilé, sans un nuage, et le froid emplissant la tente, heureusement pour moi, un chauffage d’appoint dégageait suffisamment de chaleur pour contrebalancer la température ; je ne voulais pas user de mon pouvoir, je ne me sentais pas assez forte pour le faire, j'avais essayé mais à chaque tentative j'étais prise de haut le cœur. Enfin, je me retournais dans le lit, pensant aux jours qui s'annonçaient, je toussai, certainement un effet de cet empoisonnement, puis finalement, bien une demie heure après, je fermais les yeux et m'enfonçais dans la torpeur. Cette nuit ne fut pas de tout repos, je me réveillai plusieurs fois en sueur suite à des rêves, non des cauchemars mettant en scène des créatures que je croyais fantastiques, elles parlaient, et je ne comprenais pas.

Finalement la lumière matinale éclaira mon visage. J'eus le temps de me lever, et débarbouiller rapidement et alors que je finissais de rhabiller mon nouvel ami entra dans la tente sans crier gare. Je me retournai subitement et vit son teint virer au cramoisie, il s'excusa tout aussi rapidement et sorti, je l'entendais parler depuis dehors, me disant qu'il m'attendait. Je ne pris qu'une ou deux minutes, je n'avais vraiment pas le temps d'en faire plus, j'enfilais ma veste et dissimulai mon sabre son un pan de kimono, le long de ma jambe. J'observais mon reflet dans une glace suspendue à un fil ; j'étais pâle, presque blanche, les yeux cernés ; je n'étais vraiment pas dans mon assiette ; malade, fatiguée, je quittai ma chambre provisoire pour rejoindre l'Ecko.

Il m'observa quelques instants, passant sa main sur mon front, il jaugeait ma température, j'avais compris depuis la veille qu'il était médecin. Grâce à lui je pouvais me tenir debout, c'était même certainement de lui que viendrait ma guérison, il était la clef de mon problème. Il fit une espèce de mimique, et se frotta la main qui venait de me toucher. Je savais ce qu'il allait dire, j'étais brûlante, à chaque fois que je tombais malade je dégageais une chaleur anormale, théoriquement insupportable pour une personne n'ayant mes prédispositions génétiques, quelque part j'avais de la chance, mes capacité me permettaient de ne pas rester clouée à mon lit, je pouvais rejoindre les ruines du temple et retrouver l'animal auteur de mon malheur. D'ailleurs je trouvais un peu étonnant, je pouvais me tenir debout, utiliser mon chakra de manière limitée je supposais ; mais étais je vraiment en état de faire tout ça ? Il était le descendant d'un clan de guerrier, ne pouvait il pas y arriver seul ?

Je devais admettre que je ne me sentais pas en état.. À moins qu'il ne soit pas bon dans ce domaine, le combat ; après tout il avait l'air bien plus veillant et sage que les autres que j'avais pu voir ! Bref, nous marchions dans le sable, j'observais toujours, tout autour de moi, un grand, très grand campement établi au tour de qui semblait être un oasis, il me rappelait vaguement l'endroit où m'avait emmené Hayato.. L'endroit était tout bonnement paradisiaque, c'était presque magique, de l'eau, des arbres au milieu du désert ? Quelques nomades m'observaient, ils ne semblaient pas me considérer comme... je ne sais pas, un intrus ? Je les trouvais très tolérant. On arriva devant une tente aux couleurs du désert, c'était l'extrémité de leur petit village. Un nous attendait apparemment, il parla avec Ezio, j'écoutais en premier lieux.



    « Bonjour mon frère » Entama Ezio.
    « Salut Ezio, alors comme ça tu vas l'aider.. Tu es trop gentil. »
    « Et bien, peut être que oui. Les gens biens méritent un tel traitement. »
    « Haha, elle est belle, mais de là à dire qu'elle est ''bien''.. Non, tu devrais la laisser dans le désert »

Oui, je les écoutais, et à entendre celui qui se disait être son frère, et visiblement le plus âgé, je n'existais ou du moins il faisait comme si je n'étais pas là. Je n'aimais pas être considérée comme ''rien'', et encore moins qu'on parle de moi sans me connaître, jusqu'au dernière nouvelle, je n'étais pas ''le mal''. Bref, je décidai d'intervenir et de rabattre son caquet à ce rustre.


    « Oué, alors, ''elle'' est juste là. Alors merci d'y penser ! »
    « Oh.. La femme parle.. Vexée ? Haha, je ne dis pas ça contre vous, mais vous avez été mordu par monstre de Gila, vous ne risquez pas de vous en sortir ! Enfin, bonne chance à vous deux, et surtout à toi gamine. »

Puis il termina sur ces mots, regagnant sa tente, suivi d'Ezio. Je me demandais quel était son problème à celui ci, dégageais je une aura si malfaisante que ça ou c'était juste ma tête qui ne lui revenait pas ? Me laisser mourir. Je soupirai en attendant qu'il revienne, qui ne prit que quelques secondes. Il ne faisait pas encore trop chaud, et le médecin m'avait confié qu'on serai aux ruine avant qu'il fasse vraiment chaud, c'était une bonne chose, car ma fièvre incendiaire plus la chaleur du désert, je ne pensais pas pouvoir y réchapper, j'étais robuste, mais pas à ce point, d'autant plus que plus le temps passait plus le poison progressai, je sentais l'engourdissement étreindre mes jambes par intervalles réguliers. Puis il ressorti de la tente avec une carte à la main et ce qui ressemblait de loin à une boussole. Une carte du désert.. Ah oué.. Pourquoi n'avais je pas pensé à m'en procurer une.. pff. Puis nous quittâmes le camp. La route si je puis dire vers ces ruines allait être l'occasion pour moi d'en apprendre plus sur lui et sur son clan, il y avait quelques petites choses que je ne comprenais pas. Avant que je lui parle, il s'excusa pour l'attitude de son frère et m'expliqua deux ou trois choses qui vinrent éclaircir mes interrogations.


    « Excuse mon frère, il a le sang chaud et n'aime pas vraiment les étrangers, qu'ils soient hommes, femmes ou enfants. Il n'a aucune pitié, c'est le sang qui coule dans nos veines qui veut ça. Mais il n'est pas méchant dans le fond, faut juste le canaliser. »
    « Ah oui, je m'en suis aperçue.. Mais toi, tu as l'air différent, je me trompe non ? »
    « Aucune erreur ! Tu sais on dit qu'il y a toujours un canard boiteux dans les grandes familles, je suis ce canard » Dit il en s'esclaffant.
    « Boiteux .. Parce que tu éprouves de la compassion, que tu es gentil ? »
    « Si ce n'était que pour ça ! Non, notre clan est composé de guerrier exclusivement, je suis le seul qui n'est aucune disposition pour me battre.. Cependant j'ai développé ce don à aider les autres, les soigner. »
    « Je vois.. Ce qui veux dire que si tu n'avais pas été un canard boiteux, je serai enseveli sous le sable, et morte certainement.. »
    « Uhm, oui, on peut dire ça comme ça ; mais tu n'es pas plus hors de danger aujourd'hui, je ne veux pas.. te faire peur, mais le poison de cet animal progresse très lentement dans ton sang uniquement grâce à ton impressionnante capacité à résister à la chaleur.. Si tu veux, ton sang est tellement chaud qu'il ralenti le venin ; une personne normale n'aurait passé trois nuits comme toi. Paradoxalement la fièvre qui aurait du te tuer, te protège, mais ce ne serai pas indéfini. »
    « Réjouissant.. Trois nuits tu dis ? Je n'ai le souvenir que de deux, et encore... »
    « Oui, en fait on t'a trouvé dans le désert, inconsciente ; tu as dormi pendant quarante heures à peu prés. Je pensais que ne passerais pas la première nuit.. Mais après les quelques analyses que j'ai fait de ton sang ; je comprends mieux. »

On continua notre progression, parlant de temps en temps, j'avais appris comment ils s'étaient retrouvés dans la guerre, comment ils y avaient survécu, depuis quand ils existaient, enfin pas mal de choses, je lui donnai plusieurs informations en échange. Je savais qu'il me surveillait tout en marchant, il m'avait posé beaucoup de question quant à mon pouvoir, ça l'intriguait. Je sentais en lui l'âme du scientifique, puis je compris au fil de ce qu'il disait, toutes ces informations serviraient à l'élaboration de l'antidote, c'est ce qu'on appelait ''ne pas parler pour rien dire''. On avançait toujours, mes pieds s'enfonçaient dans le sable froid, il soulageait mon engourdissement, il était apaisant. Puis je senti la température monter, le soleil était plus haut ; l'ayant aussi senti, Ezio me confirma tout en regardant sa carte que nous n'étions plus très loin.

Effectivement. On surmonta une dune, elle dévoila des pylônes à moitié recouvert de sable, en fait il n'y avait que les extrémités qui dépassaient, entre les colonnes on pouvait distinguer un trou, d'ici ce n'était pas très engageant, d'ailleurs mon guide m'avoua que c'était la première fois qu'il venait ici. On descendit notre dune, le sable se souleva sous nos pas telle une fine poussière. On se trouvait entres les poteaux rongés par le temps, couverts d'une fine croûte sablonneuse. Là on pouvait très nettement distinguer le trou qui était en fait une entrée, ni plus ni moins, en s'approchant, arrivant juste au bord de cette entrée en forme de trappe, on devinait des escaliers, je ne pouvais décrire que les dix premières marches, le reste était plongé dans une obscurité sans défaut. C'était donc là que résidaient les fameux monstres de Gila. Avant de nous y aventurer, je posais une question me paraissant vitale.



    « Le monstre de Gila.. C'est quoi ? »
    « Je te l'ai dit quand tu t'es réveillée, et que je t'ai.. Arf, ok.. Tu as déjà vu des lézards ? Bah ça y ressemble en plus gros, plus moche et plus dangereux. Quand on en verra un, tu le reconnaîtras tout de suite. »
    « Attends.. Ce ne sont pas des bêtes noir tachetées de différentes couleurs ? »
    « Si.. Comment le sais tu ? »
    « .. Je crois que je les ai vu dans un rêve. »
    « Intéressant.. Il y a une autre légende sur ces ruines, l'olivine serait protégée par un esprit, il est décrit comme étant une ombre noires couverte de tâches jaunes.. Enfin, ce n'est toujours qu'une légende. Parcontre je me demande.. uhm.. »
    « Quoi ? »
    « Non rien, allons y, il fait bien plus frais la dessous. »

Je le regardais d'un œil suspicieux me doutant qu'il me cachait quelque chose, enfin, pour le moment, on descendait dans cette cave ; il y avait des torches suspendues aux murs, j'en pris une et l'allumai à l'aide de ma chaleur ; la bois noué d'un tissus sombre et de brindilles sèches flamboyait d'une lumière écarlate et au combien éclairante. Ezio la prit, et prit aussi les devants il semblait vouloir me protéger. Bientôt la lumière de la surface disparut ne nous laissant pour unique source de clarté la torche. La flamme dansante ne brûlait pas le combustible aussi rapidement qu'un feu basique. L'Ecko me le fit remarquer, il semblait assez subjugué par ce que que je pouvais, cela me paraissait tellement dérisoire.. On arriva finalement au bas de cet escalier qui commençait à se faire long. Nous nous retrouvâmes devant un couloir tout aussi sombre que le reste de la pièce où nous avions échoués. Le nomade propagea ma flamme sur l'ensemble des torches qui éclaircirent les murs révélant des gravures, peintures et statuts ; tous représentaient des lézards, de différentes tailles. Quelles imaginations débordantes me dis je. Après une courte observation on traversa le couloir dans le plus grand des silences, hors mis le crissement de nos pas sur le sable répandu devant nous ; on entendait rien, tant mieux, au moins on pourrait percevoir le moindre mouvement.

Je perçais le silence, ma voix résonna, se répercutant sur les parois ; pourtant, je n'avais pas crié ; je n'y prêtais plus attention.



    « Cet endroit.. Il n'est pas piégé au moins ? Ce serait bête de se faire empaler... »
    « Ben, justement.. Il l'est, ce temple a été conçu pour tuer quiconque y pénètre, ce n'est pas pour rien qu'on entend plus parler de l'olivine ; tous ceux qui sont venus pour la retrouver ne sont pas revenus, pour ça que personne ne s'aventure plus ici.. »
Citation :


Dernière édition par Shinku Zanshi le Jeu 19 Avr 2012 - 4:50, édité 2 fois
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Message(#) Sujet: Re: Ce n'était pas une anguille... [Kuchiyose] Ce n'était pas une anguille... [Kuchiyose] EmptyJeu 19 Avr 2012 - 3:49

C'était aussi réjouissant, donc je risquais de mourir empoisonnée, non seulement, mais aussi mitraillée, tranchée, empalée et bien d'autres morts atroces, et bien, je comprenais pourquoi mon ex commanditaire n'était pas venu par ici, il devait très bien savoir tout ça.. Et c'est à ce moment précis que j'entendis un déclic sonore, on s'arrêta pour deviner d'où cela venait puis soudaine je réalisai, un piége ?! Je vis de part et d'autre du mur des fentes s'ouvrirent dans un, non, une centaine de grincement, en plein milieu du couloir nous n'avions aucunes chances, nous ne pouvions reculer ni avancer, nous n'avions pas le temps, c'est alors que je levai les mains, bravant ma fatigue et le poison qui attaquait mes bras ; je fis une suite de signes, et au même instant je vis des pieux en bois jaillir des orifices muraux ; nous fûmes encerclés par les flammes, je du me concentrer sur chacun des piques pour les faire brûler en prenant garde ne pas brûler l'homme qui m'accompagnait.

Mon jutsu illumina tout le couloir nous dévoilant la sale suivante, mais pas que. En effet, le feu que je dégageais décela d'autres formes, des corps, enfin, ce qu'il en restait, des squelettes criblés de tiges en bois. Je relâchai mon jutsu, et m'appuyai sur l'épaule d'Ezio, je toussais, et senti quelques choses de visqueux et chaud couler dans ma main, je devinais ce que c'était. On marcha donc jusqu'à la fameuse salle. Je le lâchai et allai m'asseoir contre un mur. Je me sentis faiblir d'un coup, une nouvelle fois, il éclaira la pièce ; il s'approcha de moi et vit ma main ensanglantée. Utiliser mes jutsu alors que j'étais malade, et qu'un de mes clones se baladaient en ce moment n'étais pas évident, et même, me faisait souffrir. Le docteur essuya ma main, et sorti un flacon ; il déversa deux gélules et me les mis dans la bouche en y versant de un peu d'eau.



    « Tu es un ninja alors.. ces pilules coaguleront les saignements.. Mais ne force pas trop.. »
    « T'es drôle, sans ce jutsu nous serions morts. D'habitude je ne suis hs après une seule attaque.. mais là.. C'est comme si je me prenais des coups de poignards. »
    « Ta douleur s'atténuera aussi. Uhm.. j'ai observé les peintures et gravures de l'autre pièce et ce celle ci, les pièges sont annoncés, mais dans un dialecte uniquement comprit de ma famille, cela faisait un moment que je n'en avais pas lu, je n'ai pas fait attention.. Chacun de ces couloirs sont piégés, le premier disait ''La pluie ne vient pas que d'en haut.''. Le sol est à pression.. J'aurai du y penser.. »
    « hein ? Bakka... Et que dit le suivant ? »
    « vous passerez par le purgatoire.. euh.. »
    « Le feu, c'est le feu purgatoire. Ça j'en fait mon affaire aussi, garde bien la torche prés de toi. »

J'aurai aussi pu créer des clones pour tester chaque couloirs, mais je doutais qu'en faisant ça je parvienne à tenir sur mes deux jambes encore très longtemps, d'autant plus qu'on devait encore capturer un lézard qui au vu de la morsure sur mon flanc, devait être de bonne taille, ôh la bestiole.. Je me relevai lourdement, la tête tournante, je pris une profonde respiration ; et rejoignis mon comparse. Les médicaments qu'il m'avait donné semblait faire effet, je me sentais plus légère, l'engourdissement qui s'était emparé des mes jambes et bras avait disparut. Et effectivement quand on arriva à mis chemin, un nouveau clic résonna, des parois déjà entaillées s'échappa un gaz qui s'enflamma au contact de la torche, le feu gagna tout le couloir, prenant progressivement une teinte écarlate, ne brûlant pas. Je me concentrai encore un instant, et on senti des vibrations faisant tomber des morceaux du plafond, négligeables.

En fait, j'avais fait remonter mon feu dans les conduites, et avait fait exploser les endroits où était conservé ce gaz. Il n'y avait aucun cadavres, et la présence de ce gaz me fit deviner que personne n'avait jamais réussi à passer le premier tunnel. Cette fois ci, je ne ressenti aucun effet secondaire, enfin, un peu mal à la tête, mais rien de plus ; ce n'était pas moi qui était à l'origine de ces flammes, elles ne m'avaient donc demandé que peu de chakra ; j'avais géré ! Bref, on parvint à une troisième pièce. Je me demandais combien de salle allait on devoir traverser avant d'arriver à la fin, et surtout avant de trouver un de ces foutus reptiles! Ezio renouvela le manège des torches, éclairant la nouvelle chambre... Je n'eus pas besoin de demander ce que racontait les glyphes, les dessins étaient suffisamment parlant comme ça. Une masse noir dévorant un homme, OK !

Je regardai face à nous alors que le guerrier raté me parlait. J'observais le couloir, au bout luisait quelque chose, je ne percevait pas quoi, je ne pouvais voir qu'une faible lueur.



    « Kiridomitoueï, seigneur de Gila et gardien de.. la pierre.. Mes ancêtres avaient vraiment un grain. »

Il se tue et écouta tout comme moi, un sifflement se faisait entendre au bout du chemin ; j'eus même l'impression d'entendre quelqu'un parler ; et effectivement, quelqu'un d'autre que nous deux était en train de parler. J'avais un peu de mal à distinguer les mots, mais ils se rapprochaient de plus en plus, et forcément, je finis par les comprendre.


    « Cela faisait depuis lonnnnnngtemmmmmpssssssss » résonna un chuchotement plus qu'une voix.
    « Qui est là ?! » réagit mon ami.
    « Oh un Ecksssssssssssso. »

Lui n'était pas ninja, il ne savait à quoi il avait à faire, mais moi, je commençais à deviner, enfin, en partie.. Je savais que certains animaux étaient ''ninja'', doués de paroles et sachant canaliser leur chakra pour s'en servir, j'en avais rencontré un une fois à Yuki, suppaï s'appelait la petite bête, une salamandre. Je me demandais si je ne me trouvais pas en présence d'une de ces créatures. Si c'était la même créature représentée sur les fresques et les statuts, et bien nous étions dans la.. mouise. Cependant, j'étais un sceptique parce que le couloir était bien moins haut que les statuts, et je ne voyais dans le tunnel aucune silhouette. Je pris alors à mon tour la parole.


    « Avançons nous verrons bien. »

Dis je en sortant mon katana par précaution, ma main tremblait peinant à soulever l'arme pourtant légère. La voix continuait à discuter toute seule, nous menaçant de mort si on approchait, et bien d'autres répliques. On avançait prudemment dans le tunnel, et jamais deux sans trois, un nouveau bruit de mécanisme percuta les murs, on senti des vibrations, et un son comme si déplaçait une lourde pierre, on continua d'avancer, le couloir semblait de plus en plus étroit, bizarrement, puis je me rendis compte, c'était pas trop tôt, que les murs se rapprochaient l'un de l'autre, on se mit alors à courir, je fis un signe de la main, mon katana s'enflamma, devenant d'or, je le plantais dans un mur et continuai ; et le mur se bloqua, enfin, ralenti, grâce à Seï'Ruseï. Puis le mur se referma complètement derrière nous dans un claquement sonore ; je l'observais un instant, et me retournai sous la pression qu’exerçait Ezio sur la manche de mon kimono roussi et à moitié déchiré. Nous étions dans un coffre, ni plus ni moins, et au centre d'une multitude de richesse, trônait sur un piédestal une orbe verdoyante, luminescente ; c'était magnifique, jamais je n'avais vu pareille splendeur. On s'approcha de la fameuse qui n'avait connu le contacte avec un être humain depuis... Longtemps. Mais notre découverte fut interrompue par un bruit, le tintement des pièces, une couronne roula sur la pierre, on tournait la tête, il y avait quelque chose ici qui courrait, qui se cachait, l'origine de l’inquiétante voix? J'en avais marre, je sentais la fièvre me regagner, la fatigue m'envahir ; je ne voulais pas me battre, alors je lançais les mots suivants :


    « Je ne sais pas qui vous êtes, mais si je suis là, ce n'est pas pour... me battre, ni pour vous voler quoi que ce soit.. » soufflais je.
    « Oué, oué oué.. On me la fait pas à moissssssss »
    « Montrez vous au moins. On ne vous fera pas de.. mal. »
    « Uuhmmssss »

Je fixais un tas de pièces derrière la colonnes supportant l'obsidienne, il remuait, et après quelques secondes je vis une têtes non humaines apparaître, recouverte d'écailles noir ponctuée de jaune et de vert, de sa bouche dépassait une longue langue fourchue, la bête nous présentait des crocs assez évocateurs, je ne pouvais dire si cette créature était à l'origine de mon mal, mais je comptais bien le découvrir, et maintenant.


    « C'est donc.. toi »

Oui ça taille finalement plutôt ridicule me permit de le tutoyer, il ne m'inspirait pas une grande crainte..


    « Quoi c'est donc... moisssss ? Ma tête te revient passsss ? Ah non c'est parce que je suissssss petit... tsssss »

C'était vraiment étrange. Je me retrouvais à parler à une chose, une tête dépassant d'un tas d'or, une tête visiblement vexée par les trois pauvres mots que j'avais prononcé, il était donc susceptible ? J'aurai tout vu.. Enfin, puisque ''ça'' parlait, j'allais lui poser la question directement. Le nomade restait sans voix, il m'écoutait, il nous écoutait converser, il devait trouver tout ceci surréaliste.


    « Excuse moi.. Est ce que tu aurais mordu quelqu'un récemment ?.. »
    « Tssssss esssssst ce que j'ai une tête à manger n'importe quoisssss ? Avec tout cet or, je peux acheter bien meilleurssssss qu'un misérable humainsssss »

Il était sorti de la pile de pièces, la renversant au passage, se tenant sur ses deux pattes arrières, c'était un genre de lézard, il était aussi haut qu'un tabouret pour petite personne, malgré la douleur qui m'envahissait je ne pu m'empêcher d'esquisser un sourire, oui, malgré sa sale face au premier abord, bien il était trop mignon. Pour obtenir mes réponses, je devais le ménager, inutile de faire remarquer qu'il était un lézard et qu'il aurait du coup du mal acheter quoi que ce soit...


    « Non, bien sur, tu es riche »
    « Oui, richesssssss »
    « Tu es un monstre de Gila ? »
    « Raaaaahsssss, c'est toi le monsssssstre. Moi je suis Kiridomitoueï, seigneur de Gila et protecteur de ces terresssssss, enfin, de ce trésor ! »

Le sifflement qui émanait à chacune de ses tirades était effroyable, comment pouvait il s'écouter ? Enfin, j'endurais, j'avais besoin de lui.


    « Oui, évidemment, où ais je la tête.. »
    « Tu es une femellessssssss, c'est normal... » dit il avec une voix de crécelle, non, ça en devenait risible là, d'ailleurs mon coéquipier commençait à se marrer, et il ne put s'empêcher de parler.
    « En fait, personne n'ai jamais venu jusqu'ici, jusqu'aujourd'hui tu n'as pas protégé grand chose. »
    « Eziosssss.. Eckosssss.. uhm, silence. Les pièges sont là pour çassssss »
    « Haha. Ça explique pourquoi nous sommes devant toi alors.. »
    « uhm.. Vousssss êtes en effet ici.. Ce qui signifie que... »

Je ne pouvais le laisser parler, j'avais un problème plus urgent à régler, je senti mon cœur battre de plus en plus fort, je du agripper l'épaule de mon ami pour ne pas tomber.


    « Tu.. tu as d'autres amis ici.. Qui auraient pu mordre quelqu'un ? L'empoisonner ? .. Je suis empoisonnée.. » soufflais je d'une voix tremblante.
    « Oui, c'est vrai, si nous sommes là, c'est pour retrouver un de tes congénères. Il a mordu cette jeune femme ici, et l'a empoisonné. »

Il souleva ma veste et écarta mon kimono, dévoilant la trace de morsure, la blessure était violacée, les veines passant par là étaient gonflées, la peau au de là d'une blancheur morbide. Le simple contacte de l'aire avec la plaie suffisait à raviver la douleur jusque là endormie, mon souffle était tremblant, irrégulier, je frissonnais. En voyant cela le petit lézard accourut à pleine vitesse, posa un coffre devant nous, grimpa dessus, et senti la blessure, il siffla longuement, et un autre lézard arriva à son tour d'on ne sut où. Il sifflait, ne parlait pas, lui était normal visiblement. Puis il reparti.
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Message(#) Sujet: Re: Ce n'était pas une anguille... [Kuchiyose] Ce n'était pas une anguille... [Kuchiyose] EmptyJeu 19 Avr 2012 - 4:07



    « Ah, il me dit qu'il n'a pas fait expréssss, il vous a confondu avec un insecte... Je l'ai bien enguelésss »
    « D'accord, mais... Comment fait on, je ne peux pas récupérer son venin... »
    « Ah.. Non. Vous ne pouvez passss, maissss, j'ai une solutionssss. Normalement, tous ceux qui parviennent jusqu'ici sont dignes des Varanssssss de Gila.. Vous devez toucher l'obsidienne, maissssss une seule personne peut rejoindre Gila.. Vous devez choisir. »
    « C'est ton héritage Ezio.. »
    « Haha, non ; enfin si, mais je crois que tu es plus importante qu'un héritage.. Enfin, ta guérison est plus importante hein. Vas y Zanshi.. »
    « La femelle s'appelle donc Zanshissssss, ce n'est pas une Ecko ! Seuls les Eckossssss peuvent prétendre rejoindre Gila »
    « Je suis un Ecko, et c'est elle qui doit y aller.. Arrête de nous faire perdre du temps. »
    « uhm... Le docteur a parlé. Viens femelle ! »

Le lézard, qui était en fait un varan miniature courut jusqu'au piédestal et grimpa à côté de l'orbe ; Ezio me soutenait, m'aidait à marcher, il prit ma main et la posa sur l'obsidienne géante, je disparu sous ses yeux dans nuage de fumée blanchâtre.


    « Elle est partie.. Elle reviendra danssssss.. Un moment, cela ne sert à rien d'attendre ici. Si tu veux revenir, je vaissssss te dévoiler un passage plus rapide pour arriver jusqu'ici. Tu vois l'oasisssss où vous êtes établie ? Tu plonge dedanssssss, il y a une grotte elle mène derrière cette salle, il y a une porte au fond, tu peux remonter par là aussi, mais ne dévoile ce secret à personne, où je me chargerais de toi, en pleine nuit. »
    « Ne t'inquiète pas.. »
    « Bien, je vaisssss à Gila aussi. Ne touche pas l'orbe, de toute façon, il ne se passerassss rien tant que la femellesssss vivra. »

Le lézard disparut à son tour, et Ezio regagna son campement sans moi.

C'était un transfert, je me souvenais de cette mission à Yuki, un kirijin nommé Shinichi avait fait apparaître sa salamandre comme par enchantement, et bien moi, j'avais été invoquée là bas. J’apparus dans un nuage de fumée semblable à celui d'une transformation ou ce genre de techniques. J'étais dans la peine ombre, les pieds dans l'eau, il faisait assez frais, je regardais autour de moi, au loin une lumière perçait l'épais voile qui m'entourait, mais je ne savais pas où j'étais, alors je ne bougeais, attendant ; je ne savais ce quoi je pouvais tomber. Quelques secondes après j'entendis un bruit et une voix ''familière'' résonna.


    « Ah tu es là femellesssss uhm, suis moi. »
    « Je ne te vois pas... »
    « Raaahsssss sales humains, incapablesssss »

Une voix plus grave s'éleva ;


    « Kiridomi ! Laisse cette pauvre enfant je te prie. »

Je vis une masse plus imposante traverser la lumière au loin, je senti des vaguelettes frapper mes tibia, et quelque chose m'attrapa, enroulée au tour de moi, et je fus rapidement sorti de la grotte où je me trouvais, un soleil radieux m’éblouissait, je passais de plusieurs heures dans l'obscurité, la peine ombre, à l'éclat du jour. Mes yeux mirent un certain à s'habituer, au bout de quelques minutes j'arrivais à voir autour de moi, un pays que je n'avais jamais vu ; de haut pic, une vaste plage, une mer azurée à perte de vue.. J'observais ce qui me tenait, c'était un lézard géant, arborant des couleurs différentes de celles du plus petit, il était plus effrayant mais semblait en même temps plus sage, il me tenait avec sa longue queue d'une vert presque noir, sans trop me serrer, j'en déduisis qu'il ne cherchait pas à me nuire, une chance pour moi encore. On pénétra dans une autre grotte cette fois ci correctement éclairée, il me déposa sur ce qui ressemblait à un lit et resta à côté de moi, bien qu'il était massif, il restait très agile, et surtout avec queue, il arrivait à manier des ustensiles vraiment petit avec précision et rapidité, jusqu'à déposer un morceau de tissu humide sur mon front. J'allais de plus en plus mal, je ne sentais plus mes jambes et vision commençait à se troubler, j'avais terriblement froid.


    « Le poison de notre espèce n'est pas une plaisanterie, tu as de la chance d'avoir été mordue par un simple animal. Nous avons tous les antidotes possibles et imaginables, c'est celui qu'il te faut. »

Il avait attrapé sur une longue étagère un flacon contenant un liquide transparent ; il l'ouvrit et en déversa le contenu dans ma bouche ; c'était infecte, une amertume que je n'avais jamais goûté auparavant, mais j'avalais le produit sans rechigner, je faisais confiance à cette créature. Les premiers effets se faisaient déjà ressentir, la douleur qui écrasait mon crâne, qui attaquait mon cerveau s'atténua. Ma vision redevint claire ; je tournais la tête pour observer le varan.


    « Merci.. »
    « Ne me remercie pas, tu remercieras Ezio ; maintenant tu vas dormir pendant un moment, c'est un effet de ce remède, le temps que ton corps se régénère »

Et en effet quelques minutes après l'état de somnolence me gagna, une nouvelle fois ; après autant d'heures de sommeil, j'allais être infernale, cela ne faisait aucun doutes, je plaignais ceux qui devraient m'endurer, soient ils humains ou reptiles. J'aurai tout un tas d'histoires à raconter à mes enfants plus tard, ils ne me croiraient pas, quelle utopie que cette douce pensée, un avenir paisible. Je fini par m'endormir. Mon sommeil fut lourd et profond, réparateur même. Je me réveillais finalement me sentant bien mieux, plus aucunes douleurs où que ce soit ; je passais ma main sur le côté de mon ventre, je devinais le relief de la morsures, encore un peu sensible, en tout cas elle avait reprit son volume initial. Je me redressai alors en baillant et en m'étirant. Je défis les draps me couvrant et observais tout autour de moi avant de me lever, je n'avais mes premiers vêtements, je portais des vêtements d'hommes pas vraiment à ma taille, au moins je n'étais pas nue. Je me laissais guider dans cette petite grotte par la lumière qui émanait de ce qui devait être l'entrée. Et j'arrivai à l'air libre, le soleil toujours haut dans le ciel, je scrutais encore ; c'est là qu'apparut à côté de moi un de ces lézards, en fait, ce fut celui qui m'avait administré l'antidote, il me parla ; je remarquai que lui n'avait pas de problème de sifflement.


  • « Tu excuseras Kiridomitoueï, il s'est un peu monté le bourrichon à cause du temple construit en son honneur... Il est encore jeune et un peu fou. »
    « Jeune ? Le temple à plus de cent ans, facilement... »
    « Il doit avoir dans les cent cinquante ans.. Mais passons, je suis Murasaki. »
    « Euh... ok.. Moi c'est Zanshi. Où suis je ? »
    « Tu es à Gila, le royaume des lézards perlés.. Nous te présentons encore nos excuses pour la morsure et le poison, normalement nos congénères, même si moins évolués, n'attaquent les êtres humains. Je vais t'expliquer le fonctionnement de l'olivine. Une seule personne à la fois peut venir ici, et être liée à notre ''monde'', jusqu'à sa mort. Étant donné que tu as pris la place d'Ecko Ezio, et bien.. Tu liée. Je vais t'expliquer ça plus en détail, mais as tu des questions avant ? »
    « Aucunes, je comprends tout... »
    « Bien, comme tu connais cet endroit, tu dois signer un pacte avec.. Nous. Un pacte de sang qui aura a plusieurs buts, le premier : -si l'invocateur dévoile l'existence de ce monde, en dévoile les secrets, il mourra. Le second : -Celui qui est lié à notre monde peut en appeler les différents habitants.. Comprends tu ? »
    « Oui.. invocateur ?.. Vous êtes donc des invocations, comme les salamandres. »
    « mahahaa, nous sommes plus que des invocations, nous sommes des êtres vivants comme toi ; et les salamandres.. Pas vraiment, nous ne sommes pas comme ces têtards ! Tu auras le pouvoir de me m'appeler.. Si biensur tu en as la force, invoquer n'est pas à la portée de tout le monde.. Si tu échouais, cela m'embêterai un peu vois tu, qu'une personne monopolise l'orbe verte et ne puisse pas nous appeler... »
    « Je vois, je vois... Que dois je faire ? »
    « Rien enfin, tu vas me suivre déjà, comme tu es un peu lente, faudrait que tu montes sur mon dos ; agrippe toi à mes écailles ! Je vais bien plus vite que toi.. »

J'acceptais sans répliquer, j'étais quand même encore un peu faiblarde, mon esprit de contradiction n'était pas très contradictoire ; effectivement il se déplaçait très vite, il me portait jusqu'au sommet de la falaise, dans une autre grotte illuminée par des lanternes, drapées ; luxueuses presques, et tout au font dépassait une tête immense, surmontée d'un espèce de chapeau, un turban, ce lézard était blanc et bien plus gros que Murasaqui, je descendis devant celui ci, et le lézard vert m'indiqua de m'agenouiller. Le nouveau reptile ouvrit ses grands yeux et me fixa.



    « C'est une jeune femelle chétive.. D'habitude nous n'accordons des pactes qu'aux hommes du clan Ecko. Pourquoi devrais je placèrent en toi notre confiance alors qu'il serait plus aisé de te tuer... ? »
    « C'est une femme certes, mais elle a sut déjouer les pièges, elle peut utiliser le chakra et elle a résisté au poison... Et c'est une amie du clan. »
    « Elle a surtout essayé de voler l'orbe. »
    « Elle y a renoncé avant d'entrer dans le temple. »
    « Bien, bien, tu seras en charge d'elle alors. »

Il se tut, et apporta un gros rouleau à l'aide de sa queue, il déposa le parchemin qui se déroula tout seul devant moi. Plusieurs noms y figuraient, tous des Ecko... Dans la foulée, le grand lézard blanc lâcha une dague. Puis Murasaki m'expliqua ce que je devais faire, m'entailler, et inscrire mon nom et prénom avec mon sang, je le fis avec une certaine hésitation, je n'étais pas férue de l'auto mutilation. Finalement le sang coula sur la lame du couteau, et j'inscrivis mon nom et prénom ; enfin, je tentais de le faire.



    « Jeune enfant, ton nom n'est pas ''Shinku''. Tu dois donner ton nom et ton prénom. »
    « … Habashi Zanshi.. »

Et j’inscrivis ces deux mots sur le papier, des lettres pourpres, voir écarlates. Je plaçai mes deux mains sur le parchemin, comme indiqué, un impulsion de chakra se dégagea de moi, et puis plus rien.. Je relevai la tête, un peu surprise, observant les deux lézards, en fait, je venais juste de réaliser tout ce qui m'était arrivé..


    « C'est tout ? »
    « Ben, c'est déjà bien. Maintenant, tu dois apprendre à canaliser ton chakra pour pouvoir nous appeler... Enfin, il faut déjà que tu réussisses à appeler Kiridomitoueï, il va te falloir de l’entraînement, beaucoup d’entraînement »Termina Murasaqui.

Je ne pus dire combien de temps je passai dans leur monde à m’entraîner, je pouvais invoquer de très gros Lézards perlés, tous avaient leurs avantages, et leurs incovénients, leurs caractères. Quand le chef le chef, le sage même, estima que j'étais prête, il me permit de quitter ce lieu, je demandais par quel moyen.. Et la réponse me fut rapidement dévoilée, le ''seigneur de gila'' restant toujours dans le temple pouvait m'appeler, m'invoquer.. Leur système était vraiment bien pensé. Le soir même je fus renvoyé dans la salle du trésor, accueillie par le petit lézard. Nous échangeâmes quelques civilités, et il m'indiqua la sortie ; je connaissais déjà ce passage secret ; Ezio l'avait emprunté avant moi..


    « Et surtoutssss Zanshissss, fais attention à toisssss, ce serai vraiment dommage si tu mourrais, on devrait recommencer la formation complète d'un autre invocateur ! »
    « Ha.. Merci, j'en prend bonne note. »

Puis je le laissai patauger dans les pièces d'or, et rejoignis la porte dérobée, lourde, en pierre ; je la poussai ; elle donnait sur un grand lac souterrain, je me souvenais ; plonger et remonter derrière la paroi. J'entrai dans l'eau, elle était fraîche ; je nageais et arrivé devant le mur naturel, je plongeais ; le rouleau accroché dans mon dos, j'espérais qu'il résistait à l'eau ! Je remontais le long d'un conduit je voyais déjà la lumière filtrer dans l'eau, et finalement j'atteignis la surface, j'étais trempé jusqu'aux os, mais la chaleur ambiante allait vite faire son œuvre. Un homme assis au bord de l'oasis se redressa, surpris de me voir certainement. Je regagnais la rive, et sorti de l'eau. Je fis quelques pas et je reconnu à quelques mètres le visage d'Ezio, le médecin de leur clan. Il me dévisagea un instant, et fit quelques pas vers moi, juste à quelques centimètres, et me prit dans ses bras.. Uhm, pourquoi ? J’espérai qu'il ne s'était pas mépris..


    « Je me demandais si tu étais toujours en vie.. »
    « Bah oui, comme tu vois ! Combien de temps ai je été absente ? »
    « Presque deux mois.. »
    « D'accord, je n'ai pas vu le temps passer là bas ! Enfin.. Je te remercie pour tout ce que tu as fait pour moi.. »
    « De rien.. Je suppose que tu vas repartir maintenant.. »
    « Oui.. ma mission est terminée.. »
    « Bien, peut être qu'on se reverra un jour alors »
    « Je l’espère » lui répondis en souriant, en lui déposant un baiser sur la joue.

Il m'accompagne jusqu'à l'entrée du campement et me laissa partir, m'indiquant préalablement la direction à suivre pour regagner kawa. Je retraversai le désert plus facilement, plus rapidement . Il me fallut quelques heures pour rejoindre Kawa. Atteindre ma destination, Kusa ; me prit au final une journée et demie, et mon premier arrêt fut pour la taverne où j'avais prit le contrat. Le patron me vit entrer, il me sourit ; je lui rendis, et j'allais m'installer à une table.


    « Alors Zanshi ? Et ce contrat ? »
    « Mon clone est arrivé, le commanditaire l'a vu et a dit qu'il repasserait chaque jours jusqu'à ce qu'il me voit. Il n'est pas là ? »
    « Ben si ma grande, regarde au fond. »
    « Oh.. J'l'avais pas vu... »

Je me levais allai m'installer à la table de l'homme. À peine arrivais je qu'il m'adressa la parole ; sa voix m'était familière, je levais les yeux pour le regarder et le reconnu..


    « Ah, ma petite Zanshi, un moins et six jours que je t'attends, alors cette pierre précieuse ? »
    « Mon oncle.. Sentô.. Vous n'avez pas entendu mon clone ? »
    « Oui je l'ai vu, pas de pierre, mais je sais qu'elle existe.. Enfin, ce n'est pas pour ça que je t'ai envoyé là bas ! »
    « Uhm.. Pourquoi alors ? »
    « Le parchemin... Je connais beaucoup d'histoires, de légendes et autres, et tout est vrai. Bref, c'est encore un cadeau je dirai.. »
    « Probablement... J'ai failli y rester ! »
    « Oui, mais on a pas rien sans rien, bon, je voulais juste te voir ; alors je repars ! »
    « Oué, à plus.. »

Avant de partir il posa une bourse dont le tintement me fit dire qu'elle était rempli de pièces, cette fois ci il me payait donc la somme convenue à la base, c'était au moins ça. Il quitta l'auberge, saluant le tavernier, et me lançant un dernier regard amusé il disparut dans la pénombre. Maintenant je devais retourner au temple, rejoindre les miens, ils ne m'avaient pas vu depuis deux mois et.. six jours donc.



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