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 Crotliquide a parlé.

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Message(#) Sujet: Crotliquide a parlé. Crotliquide a parlé.  EmptyVen 13 Avr 2012 - 2:55

    Chronique d’une limace dans le désert. Heure : Une heure trente deux minutes. Lieu : L’étagère de ma chambre.

    Récit conté par la limace :

    « Je suis originaire du pays ancestral de la morve, modeste père de famille, petit fils de Crotliquide : chef de tribut depuis trois siècles, et dont la renommée s’étend sur cinq jardins. Une prophétie, à l’origine de mon voyage, m’a été transmise il y a peu de cela par mon grand père. « Au pays du sable, dans une demeure à la forte odeur d’alcool – ou de sueur, la flagrante ressemblance ne permettant pas même à un sage comme moi de distinguer- tu trouveras ta coquille, au sommet de ce qui semble être une énorme montagne de bois. » a-t-il dit. J’ai donc pendant deux décennies parcouru les jardins du monde, à la recherche du pays du sable. Et je l’ai trouvé ! Mon moment de joie fût presque éphémère, puisqu’après avoir traversé le long et sombre couloir menant au village du sable, je fis une déplaisante découverte : Toutes les demeures là-bas puent la sueur. Sauf les bars, qui sentent la sueur, AINSI que l’alcool. Et, y avait une random maison là, qui faisait l’exception. Elle sentait la sueur ET l’alcool ET la lavande. La lavande, dans la culture morvienne, est synonyme de pureté et mysticisme. Comprenez donc par là que mon attrait particulier pour cette place au dépit des autres est parfaitement justifié. Et en même temps, parfaitement erroné. Il s’agissait là, de mes dernières pensées, générées pendant que je rampais sur une surface de bois justement. Depuis, j’ai senti mes couilles danser dans le vide pendant qu’on me soulevait. J’ai été mis dans un bocal, puis balancer du haut d’une falaise. Maintenant, le corps de mon agresseur est devant moi, étalé par terre. Le mien aussi d’ailleurs. Nous avons tous les deux été martelés par les sabots d’une troupe de sangliers géants sauvages qui passait par là, et qui avaient le feu aux fesses. Finalement, cette prophétie ne pourra se concrétiser.
    Ce connard de Crotliquide, il disait que de la marde, je le savais. Va savoir ce que j’ai fumé pour avoir pris au sérieux c’vieil homme sénile. MAUDIT SOIT-IL. »


    Récit conté par Law :

    « Des reggae-adeptes ont rejoints le pays du sable lors de sa création, et semblaient extrêmement motivés. Des gars ‘vec des T-shirt jaune, des pantalons évasés vert, une rasta par tête, et du Bob marley chanté à voix criarde, ‘vec des sifflements par ci par là. Du papier roulé délicatement sous la pénombre des maisons, puis brûlé aussitôt. Don’t worry, be happy, m’avait-il dit l’un d’eux, me tendant un de leurs joints. Une invitation silencieuse, un ticket pour visiter un monde lointain. Et surtout, haut, très haut même. Mais ça, c’n’est qu’un détail. Et les détails comptent pas. C’pour ça que j’avais rejoins leur p’tite fête, qu’a d’ailleurs duré jusqu’au petit matin. L’aiguille pointait six heures, il faisait déjà jour, et je venais à peine de rentrer. En déposant mon paquet d’clope sur l’étagère, ma main toucha quelque chose, qui tomba de suite par terre. Une limace, parait-il, qui s’retourna aussitôt, et continua d’ramper. Qu’une limace arrive jusqu’ici, c’était incroyable. Que la même limace, fasse une aussi grande chute, et ne crève pas, c’était incroyable aussi. C’qu’une petite bête après tout. Si j’établis une échelle correcte, je dirais que théoriquement, si j’fais pas une chute d’au moins vingt mètres en restant indemne, je s’rai selon la loi d’la nature inférieur à cette limace. Insultant, hein ? C’pour ça que j’ai vidé mon paquet d’clope, mis la limace dedans, et sorti à la recherche d’une falaise d’où sauter.

    La loi d’la nature allait toucher deux trois mots d’ma part.

    L’aiguille pointait huit heures. Quelque part dans l’pays des rivières, j’avais trouvé de quoi faire l’affaire. Une falaise, qui donnait sur une terre plate, ferme. J’avais sauté. Puis, la seconde, qui suivait, j’étais étalé par terre, immobile. Mes yeux fixaient ma canine, qu’avait roulée hors ma bouche. Ca, ça d’vait être parce que j’me brossais pas les dents fréquemment. Et au moment où j’rassemble assez d’force pour me lever, j’reçois plusieurs coups, un peu partout. Comment, pourquoi ? La seule réponse que je pu avoir, c’des culs d’sangliers en feu qui se sont agités un peu partout jusqu’à disparaître loin devant. Et comme j’étais pas mal à l’aise, et le sol assez chaud, j’ai fini par me convaincre que c’était le moment ET le lieu idéal pour dormir. J’ai donc dormi.

    -Premier réveil :

    J’me réveille tant bien que mal. Premier constat, qui d’ailleurs saute aux yeux : Je ne suis plus là où j’étais. A la place, j’suis dans une sorte de dépôt. Y a aussi une dame ‘vec un soudeur, et un tourne vises, qu’est entrain d’bizarrement utiliser l’soudeur sur moi. Autre point bizarre : Je n’ai plus de pieds, rien, nada. Des orteils aux cuisses. Juste mon zboub là, qu’est entrain d’se faire souder.


    « -QU’EST-CE TU… »

    Réaction normale, je panique, je cris. La dame, quand elle a remarqué que j’étais plus endormi, elle s’est précipité d’me planter une seringue dans le front. Je me suis rendormi aussitôt.

    -Deuxième réveil :

    J’me réveille tant bien que mal, pour la deuxième fois. Cette fois, la dame est entrain d’m’enlever mes intestins avec une pince. Bien sûr, inutile de vous dire que je ne peux rien faire. Ni ressentir la douleur d’ailleurs. Tout ce que je pouvais faire, c’crié.


    « -FOUS ESPECE DE… »

    Une autre seringue dans le front. Je me suis re rendormi.

    -Troisième réveil :

    J’me réveille tant bien que mal, pour la troisième fois. J’m’étais dit que cette fois, j’allais pas crier, pour pas me faire repérer, et avoir l’temps d’analyser illico-presto la merde dans laquelle j’étais. Sauf que quand j’ai ouvert les yeux, la dame, elle me fixait déjà, ‘vec une tronçonneuse. Et hop, elle commença à me scier ce crâne qu’elle avait troué à coup de seringues. Cette fois, je me suis re re rendormi naturellement. C’était juste pas croyable.

    Quatrième réveil :

    J’me réveille tant bien que mal, pour la quatrième fois. Je ne suis plus ligoté, j’peux même bouger librement. Mes membres sont un peu lourds c’pendant. J’avais des pieds, un ventre intacte, et un crâne complet. Les délires d’avant étaient donc l’fruit d’mon imagination ?


    « -Non. »


    La dame tueuse d’avant était sortie d’nulle part.

    « -T’étais en sale état. J’t’ai retapé complètement. T’es à quatre vingt dix pour cent métallique là. Des pieds jusqu’au crâne. Un peu comme Iron man, s’tu connais. Ou Franky, d’One piece. Plutôt cool, nan ? »

    Pas croyable sur le coup. En tapant ma main sur l’autre, le son qui en ressortait n’était pas du type clap mais bien du type BOING, comme si deux plaques métalliques s’rencontraient. Elle mentait pas. C’était fou comme truc, mais pas si mal que ça. Remarquez, maintenant que j’suis métallique, c’tout benef’. Ca veut juste dire que j’suis plus résistant, que mes poings seront plus durs, que je serai plus parfait.

    -La dame. C’kule ce que tu m’as fait. Mais i’reste un p’tit problème là. Mon zboub, il fonctionne à la traditionnelle, t’as pas dû le refaire, hein ?

    -Je la sentais venir celle là.


    Et elle me fît comprendre qu’il était toujours fonctionnel. Heureusement. J’étais donc le premier prototype humain de l’histoire Saibogu : le PX-1.»
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