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 Si ce n'est toi, c'est donc ton père.

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Konoha
Nara Natsuki
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Message(#) Sujet: Si ce n'est toi, c'est donc ton père. Si ce n'est toi, c'est donc ton père. EmptyLun 19 Mar 2018 - 17:10

Face à la porte de la chambre d'Akio, Natsuki frappa du dos du poing dessus à deux reprises pour se signaler, puis patienta. Cela ne faisait qu'une heure qu'ils s'étaient tous installés dans leur logis respectif, aussi personne ne devait encore dormir, même en ayant son cycle jour/nuit quelque peu altéré. Surtout pas un individu qui s'était rendu coupable de sa bêtise et qui attendait son jugement. Natsuki lui avait dit qu'ils n'en reparleront que au matin, mais il préférait régler cette affaire maintenant, qui avait eu un déclenchement bien trop étrange pour qu'il puisse se permettre de laisser traîner les choses. Surtout quand cela impliquait de près ou de loin Yami : il ne la connaissait ni pour sa bonté, ni pour sa tolérance.

Finalement, la porte de la chambre s'ouvrit, et révéla son occupant borgne. Aucun mot ne s'échangea, si ce n'est un regard neutre de la part de Natsuki.

Akio était loin d'être bête, aussi Natsuki n’eut pas à attendre qu'il s'écarte pour entrer. D'un léger mouvement de la tête sans animosité qui tenait toutefois de l'ordre, Akio se retrouva à s'assoir à table tandis que lui promena silencieusement son regard dans la chambre qui avait effectivement tout à envier à la sienne.

Et très vite, alors que Natsuki se déplaçait d'un pas lent sans prêter grande attention à son hôte, ce silence devint pesant. Il savait très bien l'entretenir, le rendre progressivement envahissant jusqu'à emplir pleinement une pièce et la rendre étouffante. Lorsqu'il s'installa finalement à son tour, il n'y avait pour ainsi dire plus que cela à entendre : le silence insondable du Nara tatoué dont l'expression et l'attitude n'affichaient ni colère, ni compassion. Puis à mesure que les secondes s'égrainaient, le silence commença à couler, et prendre forme, comme dirigé vers un objectif bien précis. Un silence qui visait très clairement Akio. Le genre de silence qui rendait nerveux, et donnait envie d'être meublé.

Et comme Akio savait très bien pourquoi Natsuki était là, ce dernier attendit simplement les coudes sur la table, les mains formant un triangle parfait devant son menton, et un regard planté droit devant lui.

Un regard qui ne se posait même pas sur Akio.

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Konoha
Naïto Akio
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Message(#) Sujet: Re: Si ce n'est toi, c'est donc ton père. Si ce n'est toi, c'est donc ton père. EmptyMar 20 Mar 2018 - 15:22

Les minutes défilaient alors que je faisais les cent pas dans ma chambre, cherchant la meilleure solution pour expliquer la situation à Natsuki et au bout du compte je n'en voyais qu'une seule...

« Non, tu ne vas pas faire ça !!! Si, c'est ce que je vais faire. Nara Natsuki doit être l'une des seules personnes à Konoha capable de comprendre la situation sans me juger... Il est hors de question qu'un Shinobi soit au courant de notre passé ! Je m'y refuse. Sauf que cette décision ne t'appartient pas. Il y a trop longtemps que tu me hantes et j'en suis épuisé. Attention Akio, si tu en viens à un tel extrême, je le deviendrai aussi. Tu ne prendras pas le dessus cette fois. Tu crois ça ! Tu commences déjà à stresser à cette idée. Réfléchis bien à ce que tu vas révéler à ce Shinobi ! »

Malheureusement, je ne peux reconnaître qu'il a raison. La simple évocation qu'il pouvait prendre le dessus et s'en prendre à Natsuki me glace le sang. Je me gratte le menton, réétudiant chaque possibilité. Et plus je réfléchissait, plus le doute et le stress me gagnait. Chaque minute écoulait me rapprocher de l'échéance et je devais prendre une décision...

On toque à la porte. J'inspire et expire profondément. J'allais devoir m'expliquer tout en combattant contre Lui, surtout selon ce que j'allais déclarer à Natsuki. J'ouvre la porte et sans un mot, je laisse passé mon supérieur hiérarchique. D'un simple geste de la tête, il me montre la table. j'obéis donc docilement, ce qui a le don de L'agiter. Je m'assois tout en luttant pour garder mon calme. Natsuki jette un coup d’œil rapide à chambre avant de venir s'asseoir à son tour, juste en face de moi. Sans même me jeter le moindre regard, je comprends qu'il attend mon explication, et que celle-ci a plutôt intérêt à être convaincante.


« Monsieur Nara, avant toute chose, même si je sais que cela n'effacera en rien l'affront que... que... que j'ai fait à notre arrivée, je tiens à nouveau à vous présenter mes plus sincères excuses. Je n'ai pas la prétention de dire que je me rends compte de la position inconfortable dans laquelle je vous ai mise, mais je vous assure qu'elle n'était pas souhaitée.... Fais très attention Akio.... »

Cette mise en garde résonne dans ma tête comme un marteau frappant une enclume. Mon rythme cardiaque s'accélère et la nervosité me gagne. A tout moment, je sens qu'il peut intervenir, alors je continue de lutter inlassablement...

« Nara Senseï, la seule explication à mon acte provient de ma pathologie... »

Un frisson me parcourt tout le corps, je suis prêt à exploser mais si cela doit arriver, je veux que Natsuki sache la vérité.

« Pour que vous compreniez de quoi il en retourne, je dois vous parler de mon passé... Non Akio !!! Je te l'interdis !!! La ferme !! A mon arrivée à Konoha, je me suis efforcé de cacher mon identité. Et même si un rapide passage à la bibliothèque m'a permis de constater que le nom "Naïto" n'était que rarement évoqué dans l'histoire, je me rends bien compte qu'on ne laisse pas entrer n'importe qui dans un village caché et que vous devez connaître plus ou moins l'histoire de mon aïeul... »

Ma respiration s'accélère et mes tempes résonnent comme des tambours de guerre. Je Le sens fulminer au plus profond de moi mais qu'importe, ce que je devais dire allait sortir...

« Je peux vous confirmer Nara Senseï aujourd'hui que je suis bien le fils du Guerrier du Croissant de Lune, Naïto Jubeï, le Samouraï tant redouté au service de feu l'Empereur Kakeshuou. Comment as-tu osé Akio !!! Non pas maintenant.... Je t'avais prévenu !!! Pas.... maintenant.... Ton petit Shinobi va connaître mon courroux !!!! PAS MAINTENANT !!!!..... »

J'halète et tente de me contrôler tant bien que mal.

« Pour faire court, j'ai vu ma famille tout entière, mes deux frères, mes quatre sœurs, ma mère et mon père, se faire sauvagement assassiner par un groupe de Shinobis. Je suis le seul rescapé de ce massacre. Mais je suppose que j'en garde un grave traumatisme..... Tu es fou Akio, tu racontes n'importe quoi !!! Je ne comprenais pas bien au départ ce qui m'arrivait. Tout ce que je peux affirmer, c'est que je ne dois la vie qu'à l'intervention d'un autre Shinobi qui s'est chargé de mon éducation martiale par la suite, Kaï Sensei... C'est pour cette raison j'imagine que je ne mets pas tout le monde dans le même panier. Arrête Akio !!! Je te l'ordonne !!! Je n'ai pas d'ordre à recevoir de toi !!! Plus maintenant !!! Kaï Sensei m'a expliqué que mon père continuait de vivre à travers moi. Je suppose qu'à l'époque de cette révélation, c'est la manière la plus subtile qui lui est passée par la tête pour m'annoncer cela... Pour me dire que j'étais devenu schizophrène.... Au début, Il intervenait à travers moi sans que je m'en rende compte, puis ce sont maintenant des discussions que nous avons et je ne sais pas encore trop bien comment mais lorsque je le stress est intense, il a tendance à intervenir..... comme devant les portes de Suna..... »

Je me rends bien compte que cette explication peut paraître encore moins convaincante que mes essais théâtraux ou mon apprentissage de l'humour mais c'était la vérité. Natsuki allait-il l'accepter, difficile à dire. D'autant que l'Autre est sur le point de m'engloutir...

« Je vous assure Nara Sensei que mon intention n'est nullement de nuire à Konoha, bien au contraire, si j'ai choisi cette voie, malgré toutes les critiques qui fusent dans ma tête, c'est que je crois en elle. Si je me suis proposé pour cette mission, c'est que j'ai toujours privilégier l'étude littéraire à l'apprentissage martial. C'est ce qui m'a valu le plus grand mépris de feu mon père. J'étais le vilain petit canard à côté de mes frères promis à devenir de grands Samouraïs comme mon père. Si je pouvais régler un litige sans avoir recours à la manière forte, alors pour moi j'avais remporté la victoire de la meilleure des façons. J'étais sûr d'être à la hauteur mais je me rends bien compte aujourd'hui qu'avec une perte de contrôle, je peux représenter un danger pour le village tout entier. C'est pourquoi je m'en remets à votre jugement Nara Sensei... Parce... parc... par.... Non..... NOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNN  !!!! »

Mon regard s'assombrit et je fais face maintenant à mon supérieur qui n'en est plus un à Ses yeux. Non, Il ne voit que l'ennemi, Il ne voit que l'assassin !!

« Alors petit Shinobi, que vas-tu faire maintenant ? »

Il sort le Wakizashi de son fourreau et le tient en garde, prêt à en découdre...

« Es-tu prêt à combattre ? Tout en sachant une chose cependant : si tu me tues, tu le tues aussi ! »

Il lâche alors le Wakizashi au sol et se prend la tête à deux mains car je tente de m'imposer, de l'empêcher d'aller plus loin. Je tombe alors à quatre pattes, à bout de souffle...

« Je... je ne sais plus.... je ne sais plus quoi faire Nara Sensei... »
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Si ce n'est toi, c'est donc ton père. Si ce n'est toi, c'est donc ton père. EmptyVen 23 Mar 2018 - 15:53

Initialement, Natsuki était venu pour entendre des explications de la part d'Akio, et non des excuses. Toutefois, la situation se révéla bien plus complexe que tout ce à quoi il s'était attendu. Surtout quand elle dégénéra. Akio, alors en pleine crise, lui faisait part du lourd fardeau qu'il avait à porter, et des répercussions que cela avait sur son quotidien : il était un traumatisé de guerre, dont le psyché fragilisé tentait de plus ou moins bien garder les morceaux ensemble par un mécanisme de défense pathologique.

Natsuki était en peine de voir Akio effondré devant lui. Car à travers ce jeune homme instable, il se retrouvait lui tel qu'il l'était quelques années plus tôt. Une histoire différente mais similaire sur ses conséquences.

Sans un mot, Natsuki se pencha et ramassa l'arme tombée au sol sans même vraiment la regarder. La lame fut parcouru d'un éclat curieusement sombre sitôt qu'elle entra en contact avec sa main, et alors qu'il prit place assise devant Akio, il tint la verticalement posée sur le sol, pointe la première. Pincée au niveau de son ombre, la victime se retrouva privée de ses mouvements.


« Commencez par respirer. »
lui demanda Natsuki d'une voix apaisante. « Inspirez par le nez, bloquez une seconde puis soufflez doucement par la bouche. Il faut d'abord que vous vous calmiez. »

L'on avait beau prendre les exercices respiratoires pour moins que ce qu'ils étaient, leur efficacité était pourtant véritable. Ils avaient leurs limites, certes, mais elles étaient beaucoup plus loin que ce que l'on voulait bien imaginer.


« Videz vos poumons comme vous videz votre tête. Débarrassez-vous de toutes pensées parasites, et concentrez-vous uniquement sur votre respiration. Tant que vous ne serez pas calmé, nous n'arriverons pas à avoir une discussion convenable. »


Natsuki passa une main sur son propre visage, comme pour en chasser une fatigue soudaine, avant que son menton finisse dans le creux de sa paume, une joue à moitié prise, et le regard égaré sur Akio sans trop savoir quoi lui dire.


« C'est bien que vous m'ayez parlé de cela. C'est un peu tard – j'espère pas trop tard -, mais c'est bien de m'en avoir parlé. »


Il soupira. Puis une fois qu'il fut assuré qu'Akio avait retrouvé ses moyens, il leva la pointe du wakizashi et le rendit à son propriétaire. Ils se retrouvèrent ainsi tous deux, assit à même le sol.


« Visiblement, cela fait des années que vous endurez cela. Je ne vais pas dire que c'est un exploit d'être resté relativement sain mentalement jusqu'à présent en l'état, mais j'imagine que cela aurait pu être pire. »


Ce qui risquait de l'être par contre, c'était leur situation si cela s'ébruitait à Suna.


« C'est tout à votre honneur d'avoir voulu porter tout cela vous-même jusqu'à présent, mais est-ce que vous réalisez au moins que vous avez besoin d'aide ? »


Probablement, sinon Akio se serait contenter de lui mentir plutôt que de lui raconter tout cela.


« Comment croyez-vous que j'ai fait, dans mon cas ? »


Lors de l'incident survenu au temple Kyubi durant l'été de la quatrième année après la fin de l'Empire, Natsuki était revenu au Village de Konoha dans un état de folie meurtrière, le corps porteur de nombreux stigmates monstrueux. Il avait été arrêté aux Grandes Portes par la Hokage de l'époque, mais une bonne partie de l'effectif militaire de Konoha avait pu observer de loin le résultat de sa métamorphose. Comme Shigo avait été le témoin direct de la transformation de Natsuki près du temple, il avait été décidé qu'il communique à l'ensemble des shinobi de Konoha que le Nara tatoué était devenu la prison vivante d'un entité démoniaque. Et parmi les risques que cela comportait, il y avait perdre le contrôle de lui comme ce fut le cas aux Grands Remparts. La rumeur s'était étendue sur quelques altérations du comportement, mais Natsuki n'avait jamais eu en désir d'évoquer le sujet depuis.

Et même si tout n'était pas avoué, l'on savait à Konoha qu'il était suivit médicalement et psychologiquement de près. Pas seulement pour son bien, mais aussi parce que c'était la seule solution pour que l'idée d'avoir un chef de Village dans sa situation puisse être tolérée.


« Malheureusement, l'endroit est très mal choisi pour parler de tout cela. Et ce n'est pas ici non plus que nous pourrons trouver l'aide dont vous avez besoin. »


En un sens, si, ils pouvaient, mais pas dans un contexte aussi épineux. Qu'il l'ignorait ou pas ne changeait rien : si Yami apprenait que Natsuki avait amené un pétard à Suna, elle risquait de lui faire payer très cher. Et ce serait très déplacé de sa part, compte tenu de leur passif commun.


« Dans l'idéal, je devrais vous renvoyer par bateau à Konoha, mais je ne veux pas vous lâcher en pleine mer pendant une à deux semaines sans surveillance. Ici, même si ce n'est pas en permanence, je pourrai garder un œil sur vous. »


Ce qui était moins certain, c'était qu'il puisse réellement faire quelque chose en cas de nouvel incident.


« Votre secret en restera un, Akio, si vous me montrez que vous cela vaut le coup de prendre le risque pour vous. Et cela commence par ne plus faire la moindre vague tant que nous serons ici. Autrement, cela ne m'étonnerait même pas que Yami me demande de lui ramener moi-même votre tête. Et je préfèrerai éviter. »


Natsuki était étrangement compréhensif et tolérant de la situation, ce que à peu près n'importe qui conviendrait compte tenu de tous les facteurs de celle-ci. Mais comment ne pas l'être, alors que d'autres l'avaient tant été avec lui, qui partageait une histoire de vie relativement similaire à celle d'Akio ? Natsuki aussi avait fait prendre beaucoup de risques à tout le monde par le passé. Beaucoup trop pour qu'il puisse se permettre de tourner le dos à Akio, encore moins le punir.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Si ce n'est toi, c'est donc ton père. Si ce n'est toi, c'est donc ton père. EmptyJeu 29 Mar 2018 - 16:04

Je luttais pour L'empêcher d'agir de nouveau. Cela faisait longtemps qu'Il n'avait été aussi omniprésent. Pourtant, j'ai eu affaire à bien des étrangetés ces derniers temps, lors de mes dernières missions, peut-être même des situations bien plus stressantes...

Je ne savais plus trop en fait. J'agissais à ces moments de manière plutôt instinctives mais là, au vu de l'importance capitale de la mission, n'y avait-il une pression bien plus pesante.

Je me rends subitement compte que je suis incapable de faire le moindre mouvement. Je vois Natsuki se plaçait devant moi et il me demande très calmement de respirer...

Oui... la respiration... Kaï avait utilisé jadis une technique similaire pour m'apaiser. Mais malheureusement, je savais aussi qu'elle avait ses limites. Cependant, je me laissais aller au rythme des paroles de mon supérieur.


« Maudit Ninja !! Tu n'auras pas le dessus... »

Je serrais les dents pour lutter et recommencer l'opération. Je devais parvenir à me calmer, à garder ma place, le contrôle de mes émotions et de mon corps.

« Arrête Akio. Tu as besoin de moi pour le moment. Ce Shinobi veut t'imposer sa loi. C'est faux... Lai... sse... moi.... »

Je me concentrais sur la voix du Nara tatoué. Puis, suivant ses conseils, sur ma respiration. Mon corps agité par Sa lutte ne laissait apparaître plus que de légers tremblement. Petit à petit, Sa présence s'estompait et je reprenais le pas. Ma respiration se stabilise et j'ouvre mon œil sur le sol avant de le lever timidement vers le Nara.

« Merci... merci Nara Sensei... »

Je craignais sa réaction. Mes révélations n'étaient pas à prendre à la légère, j'en avais conscience et je plaçais une lourde responsabilité sur les épaules de l'assistant de l'Hokage. Mon stress retombe encore un peu lorsqu'il m'annonce qu'il apprécie ma démarche et effectivement, j'espérais aussi qu'il n'était pas trop tard et je n'avais en rien entaché la mission diplomatique que l'on nous avait confié.

J'étais revenu à un état normal... du moins j'étais moi-même et l'Autre semblait bouder pour le moment, tant mieux. Natsuki me rend ma liberté et me rend Dokugãnryu. Nous nous retrouvons assis l'un en face de l'autre, en tout simplicité.

Je baisse la tête en entendant les déclarations de mon supérieur. En effet, tout cela n'avait que trop duré mais je n'en voyais aucune issue non plus. Je faisais mon possible pour continuer d'avancer. Oui, bien entendu, j'avais besoin d'aide... plus que jamais.


« Nara Sensei, je m'en rends bien compte. J'ai toujours réussi grâce à de maigres subterfuges à faire passer outre Ses interventions. Vous savez, parfois je me dis que je devrais reposer au côté de ma famille. Mais d'un autre côté, si le destin a voulu que je vives, alors je devais faire amende honorable et remercier la vie de continuer à m'habiter. Ses valeurs là, je ne les retrouvais qu'à Konoha... Je ne sais pas trop qui pourra m'aider... »

Les paroles de Natsuki me frappe en plein visage... Se pourrait-il que mon supérieur ait vécu la même chose que moi. Je ne le connais que de réputation mais j'ignore tout de son passé. Mon oeil s'arrondit de curiosité mais il serait mal avisé et impoli de le questionner sur cette situation, surtout qu'à la base, il était ici pour me sermonner et qu'à présent, il tentait de m'aider.

« Je comprends tout à fait votre point de vue Nara Sensei et j'imagine que l'idéal serait que je reste ici, dans ma chambre jusqu'à ce que les affaires qui amènent ici soit achevé. »

Déçu mais compréhensif, je ne pouvais faire autrement. Natsuki faisait preuve de clémence à mon égard bien plus qu'il ne le devrait au vu de l'incident et je voulais l'aider à ma façon. Le Nara tatoué achève alors de gagner toute mon estime avec ses dernières déclarations. J'avais fait le bon choix en lui disant la vérité et il respectait cela. Je pouvais compter sur son soutien et je m'en retrouvais rassuré et ragaillardi.

« Nara Sensei, je suis votre débiteur. Si je peux faire quoi que ce soit pour vous venir en aide et vous prouver ma modeste valeur, je le ferai de mon mieux. Je vous remercie de votre sollicitude et de votre compréhension. Aussi futile que cela puisse paraître, vous avez tout mon respect. Je vais lutter contre Lui pour éviter tout nouvel incident, vous pouvez me faire confiance. »

Je m'incline respectueusement devant notre leader, épris d'une nouvelle motivation. Natsuki me laissait la chance d'avoir une place au sein du village caché de Konoha, j'étais bien décidé à la saisir.
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Message(#) Sujet: Re: Si ce n'est toi, c'est donc ton père. Si ce n'est toi, c'est donc ton père. EmptyMer 4 Avr 2018 - 15:27

« Tout le monde fait appel à de maigres subterfuges pour cacher ses faiblesses. Sauf que la plupart du temps, cela ne se termine que de deux façons. Soit l'on réalise que l'on ne s'en sortira jamais seul – et cela peut prendre des années pour le comprendre -, soit l'on se fait engloutir par elles, et au mieux, l'on en décède. La question est donc de savoir vers quelle issue vous voulez vous orienter. »

De l'aide, l'on ne pouvait la trouver que en cherchant, et le soutien ne pouvait fonctionner que si l'on en voulait vraiment. Repousser les autres pour les protéger ne marchaient pas, car en définitif, c'était là que l'on leur faisait le plus de mal. Sauf que dans la réalité, l'on coupait souvent les ponts non pas pour préserver les autres, mais pour se protéger soi-même. Rien n'était plus effrayant que le regard d'autrui, et surtout de ceux à qui l'on tient.


« Pour le moment Akio, vous ne me devez rien. Vous n'êtes pas encore sortie d'affaire, et nous non plus. »


'' Nous '' incluant toute la délégation Konohajin présente à Suna.


« Maintenant, il est sûr que je suis face à un dilemme. La logique voudrait que oui, vous restiez en chambre jusqu'à notre départ du Pays du Vent. Cependant, je crains que cela n'attire des soupçons sur le pourquoi de votre comportement, et entre nous, je préfèrerai éviter. »


C'était une manière comme une autre de ne pas briser le quatrième mur tout en justifiant qu'il serait dommage pour un joueur de ne pas profiter d'une occasion ponctuelle d’interagir avec des personnages d'autres nations qu'il ne fréquentera pas souvent autrement.


« Alors nous allons faire un compromis. »


Natsuki n'en n'était pas à sa première confrontation avec un être ayant deux entités en lui. Sauf que jusqu'à présent, ce n'était pas des maladies, mais quelque de bien concret. Pour ce que lui en décrivait Akio, cela relevait davantage de la pathologie psychiatrique. Et clairement, ce n'était pas un domaine dans lequel Natsuki excellait. Tout ce qu'il en savait, c'était que résonner logiquement avec la personne n'était pas possible. Et il se refusait à entrer dans la réalité déformée des autres pour leur donner substance.


« Ne bougez pas. »


Natsuki posa sa main sur l'ombre d'Akio, qui s'enfonça sur plusieurs centimètres avant qu'il n'en retire quelque chose, une matière sombre et visqueuse toujours reliée au sol. De l'autre main, il commença à la modeler grossièrement selon une tête humaine, bien que les traits s'affinaient presque d'eux même. Un torse se forma sous le reste, jusqu'à ce que les bras s'animent pour lui offrir l'appuie nécessaire à son maintien dans la réalité. La créature humanoïde ainsi formée par les ombres pivota sur elle-même, et tourna les deux orbites jaune pâle qui lui servaient d’yeux vers Akio. Ce dernier pu alors observer qu'elle avait des traits similaires à Natsuki, du moins pour les contours : le corps n'était que volutes ténébreuses. La création dévisagea Akio pendant quelques secondes, puis s'enfonça dans l'ombre du jeune homme.


« Elle va rester auprès de vous pendant le temps de notre séjour à Suna, et vous garder à l'oeil quand je ne serai pas en mesure de le faire. Évitez de vous attirer des d’ennuis, car elle ne saura pas faire la différence : si vous dégagez des pulsions violentes, qu'importe la raison, elle vous immobilisera. »


Comme en réponse à son explication, deux yeux pâles apparurent dans l'ombre d'Akio, à l'image d'un reflet passant sous la surface de l'eau avant de s'enfoncer dans les abysses.


« Clairement, je ne veux pas vous voir auprès de Yami, à moins qu'elle vous fasse mander spécifiquement. Et je veux que ce soit en ma présence. Évitez aussi la Kaguya tatouée qui nous a accueillit, je préfèrerai. Pour le reste, contentez-vous simplement de ne pas attirer l'attention sur vous. Et attendez la fin d'après-midi de demain pour sortir, histoire de donner l'impression que notre discussion a servit à quelque chose. »


Ce qui était plus ou moins la conclusion pour Natsuki. Aussi, si Akio n'avait rien de plus à ajouter ou à demander, il était temps pour le Nara tatoué de regagner sa suite, et de finir de se préparer pour son entretien avec la Daimyo.
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