Moesashi est un jeune garçon aux cheveux bruns et aux regard pair. Ses yeux sont normalement d'un vert si pâle qu'ils semblent tirer sur le gris, mais ils leurs arrivent de devenir plus foncés, allant même jusqu'à un vert proche de la couleur des épines de sapins lorsque le temps est pluvieux, ou lorsque son humeur est triste. C'est un jeune homme de taille moyenne, à la musculature fine, mais tout de même légèrement saillante vu ses entraînements quotidiens. Si son corps n'est pas encore totalement construit pour le combat, rien n'est à douté que cela viendra assez rapidement. Sa profession, forgeron, mélangé à sa future vie de Shinobi et de pratiquant du Taijutsu en fera probablement un véritable athlète...mais pour l'heure il garde une silhouette mince et jeune, comme presque tous les gamins de son âge.

Il n'est pas rare de voir notre jeune forgeron arborer son tablier de cuir un peu n'importe quand, puisque souvent à la course entre deux tâches. Souvent, il le porte même durant ses cours, sachant qu'il devra se rendre rapidement dans une forge où il sera assistant pour une journée, empochant quelques ryos.  Enfin, notre petit Asshu national arbore presque constamment un sourire, ne laissant rien affecter son moral d'acier.

Les mots qui décriraient le mieux le jeune homme qu'est Moesashi sont probablement vaillants, serviable, amicale et souriant. Ce jeune homme est un véritable bout-en-train à l'âme généreuse et chaleureuse. C'est un ami loyal et fidèle, qui ne posent généralement pas plus de questions qu'il n'en faut réellement. Il est néanmoins très discret sur sa vie personnel et, lorsque confronté à des questions liées à celle-ci, il tentera souvent de minimiser les épreuves qu'il vit depuis deux ans. Un brin naïf, il est souvent très crédule et ce, même face à des histoires pourtant très invraisemblable et est donc facilement impressionnable. Cependant, il ne faut pas penser que cela fait de lui un cancre, car s'il est vrai qu'il n'est pas nécessairement le crayon le plus aiguisé du coffre, il reste un jeune homme extrêmement astucieux, voir même surprenant. Notre petit Asshu n'est peut-être pas stupide, mais il est souvent un peu lent à la détente lorsque confronté à des problèmes mathématique ou qui demandent à se creuser les méninges, mais trouvera toujours un moyen d'arriver à ses fins en utilisant la débrouillardise et la ruse.

Réputation : Au sein du village même, Moesashi est réputé pour être orphelin depuis la mort de son père d'une maladie incurable. Tous savent qu'il vit seul et subvient à ses propres besoins en proposant ses services d'apprentie forgeron dans les forges de la ville, ou en fabriquant des clous et en les vendant à titre de cloutier. On sait de lui que c'est un garçon amiable et serviable.







Il y a bien longtemps, dans un temps où l'ère des Shinobis n'en était encore qu'à son aube, un grand héro châtia de cette terre un monstre impur, au coeur des steppes enneigés du pays connu aujourd'hui sous le nom de Yuki No Kuni. Arrachant les griffes de cette créature maudite, le nouveau souverain du Nord les ramenèrent avec lui. L'on dit alors qu'il en fit une arme terrible, aux pouvoirs incroyables. Une fable toujours raconté avec autant d'admiration à notre époque. Le reste, tel que nous le connaissons aujourd'hui, mènera au règne des sabreurs sur cette île, grâce à cet homme et son épée légendaire. Mais, dans l'ombre de celui-ci, le monde entier avait oublié l’artisan qui, de ses mains et de son savoir runique, avait taillé l'arme du héro et lui avait insufflé la "vie". Simple forgeron aux yeux du monde, tous l'oublièrent sous l'admiration qu'ils portaient plutôt à celui qui avait tué la bête. Et intérieurement, il jalousa son frère devenu roi. Eux qui avaient jusqu'ici tout partagés, avaient toujours été sur un pied d'égalité...ne l'étaient plus. Alors un soir, le héro découvrit la forge de son frère vide de vie. Le feu brûlait encore...mais son enclume était froide et son marteau rangé sur le mur. Plus jamais il ne le revit.

Certains érudits de notre temps pensent alors que le maître des forges aurait quitté Yuki en navire...qui aurait été prit dans une terrible tempête. Forcé à changer de cap sous la pression des vents violents, l'embarcation se serait échoué sur une île verdoyante. Mal en point et rare survivant de ce naufrage, le forgeron aurait alors rampé sur les berges avant de perdre conscience. Ce qui ressemblait pourtant à une fin fut pour lui le début de quelque chose de plus grand. Car sur cette île, connu aujourd'hui comme le pays des cendres, l'être humain y vivait depuis longtemps déjà.

Recueillit par les indigènes locaux, ceux-ci le soignèrent. À cette époque, ils n'avaient jamais vu le fer et donc, ne connaissaient pas encore la forge de ce matériel. Ainsi, en voyant l'immense lame qu'il traînait avec lui, ils furent tout simplement fasciné par cet instrument qui leur était si étrange. Désireux d'en savoir plus, ils épargnèrent à cet envoyé du destin une mort lente et atroce sur leurs berges, et pansèrent ses blessures. En échange, l'homme leur enseigna les principes de la forge, et comment extraire le fer des montagnes, mais aussi les différents minéraux et pierres précieuses que l'on pouvait y trouver. Le peuple de Hai commença alors à se réunir autour de leur nouveau héro et la première civilisation du pays vit le jour. À sa manière, le maître forgeron avait lui aussi conquit son propre royaume et était devenu roi. Non pas pour ses exploits de guerre, mais par son savoir, sa connaissance et son expertise. Bien sur, ce roi mena plusieurs guerres au sein même de l'île afin de réunir toutes les tribus en un seul peuple, mais tous virent rapidement qu'il était plus avantageux de vivre en société, où les talents des uns profitaient aux besoins des autres et vice-versa.

Aussi, le peuple fut-il rapidement étonné de voir que plus les années passaient, plus le temps ne semblaient avoir aucun effet ou que très peu sur le corps de leur souverain car, après tout, là était une partie du pouvoir que lui conférait son immense sabre qui portait le nom de "Eien no Ha" ou "La lame éternelle". En infusant un fragment de son âme dans l'épée qu'il avait forgé à même le fer le plus pur qu'il eut trouvé dans les monts de Yuki no kuni, il avait renforcé la solidité de celle-ci au point de la rendre éternelle et en échange, l'homme lui-même semblait être à l'abris de l'usure du temps. Aussi, pouvait-il contrôler son sabre comme bon lui semblait, sa lame répondant à la moindre de ses volontés. C'est d'ailleurs ceci qui amena les indigènes de Hai à croire qu'il était bien plus qu'un roi, mais un véritable envoyé céleste...et comme pour toute divinité...il lui fallait un temple. Une forteresse qui l'élèverait au dessus de tout. Et c'est l'offrande qu'ils lui firent.


Durant des décennies, le peuple unifié de Hai construisit un palace de fer sur l'un des plateau de la plus haute montagne de l'île. Pour se faire, ils creusèrent sous cette même montagne encore et encore, de plus en plus profondément, extractant tous les filons de fer qu'ils pouvaient trouver dans le simple but de bâtir cet immense royaume de fer sur lequel gouvernerait leur roi éternel, mais...nul ne pouvait connaître le mal élémentaire qui y sommeillait depuis l'aube des temps. Sous la terre, loin dans les profondeurs, là où les pierres devenaient noires et brûlante et où l'eau des cavernes se transformait en magma brûlant, vivaient les Sekitans...êtres de charbons et de houes, de braises et de flammes...enfants du chaos et destructeurs de tour ce qui vies. Et ils furent libérés de leur prison de pierre et de fer.



Libérant la fureur de ces Akuma primordiaux en ouvrant une brèche dans leur cage des profondeurs, des nuages de cendres furent d'abord libérés, étouffant toutes vies qu'ils engloutissaient dans leurs ténèbres ardentes.

Ensuite vint le tour des flammes incandescente, d'un orangé si clair qu'il perçait la noirceur occasionné par la cendre. Elles brûlèrent tous les mineurs, des profondeurs jusqu'à la surface, faisant jaillirent des langues de feu qui léchèrent les cieux par dessus la magnifique cité d'acier dont les murs réflétaient les lueures apocalyptiques des enfers qui venait d'être libérés.


Et enfin, la terre craqua et un immense trou béant se forma autour de la cité qui sombra dans le néant, emportée dans les profondeur, donnant naissance au grand volcan de Ra'Oni dont la bouche cracha les premiers et plus grands nuages de cendres jamais connus sur la surface de Hai, plongeant toutes ses terres dans une obscurité la plus totale car tel était l'annonciation de l'arrivée de la puissance des Sekitans sur le monde. La grande noirceur brûlante qui annonçait la destruction par les flammes.

Hurlants de fureurs, les démons sous la montagne firent s'élever d'autres volcans dans la régions qui crachèrent la lave ardente des profondeurs du monde, plongeant la population de Hai dans un décors apocalyptique, les poussant à comprendre l'erreur qu'ils avaient commits. Dont le roi lui-même qui, dans son palace en pleine chute libre, aggripa son sabre et usa de son pouvoir afin de se protéger jusqu'à ce que sa forterresse n'atteigne le coeur du volcan. La base de la cité fondit dans la lave, mais se solidifia en une énorme masse de fer chaud sur laquelle la forteresse du roi se dressait...tout juste devant la grande prison des Sekitans.


Voyant, face à face, le mal que ses ambitions et la servitude de son peuple avaient libérés, il comprit que de telles créatures n'avaient pas leur place à la surface du monde connu, et entreprit de refermer la brèche.

Bravant les tempêtes de feu que soufflaient les Akuma de cendre de par leurs simples cris au travers la mince ouverture de leur prison, le roi de fer usa de son sabre tel un bouclier qui lui permit de se rendre à proximité de la cage, mais la puissance des Sekitans en craqua la lame sur toute sa surface...cette lame que l'on croyait pourtant indestructible. Là, grâce à son immense pouvoir runique, il scinda son âme en deux, comme il l'avait jadis fait en créant son épée légendaire. D'une main, il frappa au centre de la brèche en libérant toute l'énergie qu'il pouvait et en usant les âmes de ses serviteurs toujours à l'article de la mort dans son palais de fer. De l'autre, il grava un tout dernier symbole sur le pommeau de son épée . Un symbole d'espoir...希望 "Kibō" qui allait renfermé ce qui deviendrait à la fois un grand pouvoirs, mais une grande responsabilité.

Et le roi, vidé de toute énergie vitale s'écroula devant la cage, renfermant le mal qu'il avait libéré...ne laissant derrière lui qu'une île couverte de cendres et en proie aux derniers vestiges de la colère des Sekitans: le volcans.

...et un sabre perdu nommé "Kibō".

Aujourd'hui...sur la surface du monde et bien que cette histoire fut pratiquement oublié...nous appelons les survivants de ce cataclysme "Asshu".




Si les années passaient au rythme du temps et des heures en surface du monde, le temps dans les profondeurs ne prenait plus aucuns sens. Tout n'était que chaleur accablante, ombres dansantes, lueures de feu et grondement terrestre et pourtant...tout cela semblait si vide. Vide de vie...

En plein coeur de sa grande forteresse de fer le roi, qui n'était plus que l'ombre de ce qu'il était, avait rampé. La peau sur son ventre avait fondue en grande partie au contacte de l'acier chauffée, ne laissant plus que les muscles et les nerfs à vif, ne laissant derrière lui que le sang qu'il perdait en une grande traîné écarlate...mais il ne ressentait déjà plus la douleur. Ni la douleur, ni aucune sensation d'ailleurs.



Son regard, vide, se posa sur son trône qui, au fond, ne lui apportait plus aucune fierté. Seul un semblant de honte, pratiquement imperceptible, traversa ce qui restait de son esprit alors qu'il s'y hissait...seul parmis les dizaines de corps inertes qui avaient vu leurs âmes leur être arrachée dans une tentative de sauver ceux qui étaient restés en surface. Et, parcourant une dernière fois les vestiges de son peuple qui gisait à ses pieds, le roi de fer devenu roi solitaire, roi sous la montagne, souffla son dernier soupire. Laissant les flammes de l'enfer être sa seule chaleur...et il ferma les yeux.

Sa conscience était morte, à tout jamais, mais son âme continuerait de briller de milles-feux de par sa lueure argentée, contrastant avec les flammes oranges la cage de pierre. Et elle continuerait de briller jusqu'à ce que son dernier éclat ne s'évapore dans les ténèbres des profondeurs. Et alors, l'héritier viendrait prendre sa place.





Lorsque la brèche s'ouvrit, son oeil avait enfin pu voir de quoi était fait le monde. De par sa toute puissance, traversant le monde grâce à son esprit volatile, il vit la lueure jaune du soleil éclatant, le bleu azuré des océans, la verdoyance des arbres et la vie qui parcourait les veines des hommes. Tant de choses issus de "la création".

Furieux, son corps de charbon s'enflamma comme jamais auparavant et, en un hurlement, il envoya les cendres se répandre sur le monde et aveugler ce "faux roi" qui se dressait contre les flammes et la puissance des siens, mais il ne suffisait pas. Cet homme n'était donc pas qu'un simple homme. En lui brillait l'esprit de "la création", et de ce pouvoir, il avait forgé une arme capable de résister à "la destruction". Et, guidé par un instinct divin, il continuait d'avancer jusqu'à la brèche qu'il avait ouvert par inadvertance.

C'est alors que l'autre créature, dont le corps était aussi noir que la dévastation que laissait son pouvoir sur le monde, plongea de tout son être en une véritable vague de magma, en dehors de la brèche. Son cri était si puissant, son désir de détruire l'homme si intense, qu'à la surface du monde, le magma qu'il avait délivrer en plongeant dans la brèche explosa en dehors de la pierre, coulant le long des montagnes pour ensuite embraser les zones forestières de Hai no kuni, dont le nom prenait maintenant forme.

Et au moment où l'être de braise sortait enfin de sa cage, la main du roi de fer plongea dans la brèche, fendant le crâne de la créature qui s'évapora en une vague de poussière noire. Le nuage noire flotta un moment autour du roi déchu qui s'écroula par la suite, épuisé, mais sourtout vidé. Vidé de son âme. Et pendant qu'il rampait, tentant de retourner à son trône tel un mort-vivant sans aucune volonté...les cendres infiltrèrent son corps sans que celui-ci ne le remarque jamais et au fond de ses yeux noirs et sans humanité...les braises d'un feu mourrant s'illuminèrent.

Le roi est mort...
...longue vie au roi...




Et se furent des siècles qui s'écoulèrent. L'âge des cendres s'était éteint et, en surface, l'histoire d'un peuple commençait à voir le jour. Survivants des jours sombres de Hai, certains hommes avaient appris à vivre sur l'îles malgré les vestiges maléfiques de la cendre des Sekitans qui flottaient encore dans les airs à certains endroits. Les volcans, désormais éteints grâce au sacrifice du roi de fer, faisaient néanmois partis intégrale du décors de l'île, rappelant à ses habitants que sous-terre, le feu grondait toujours. Mais, si la plupart des hommes commençaient à oublier la véritables histoires et avaient remplacés les actions des protagonistes de celle-ci par de simple catastrophes naturelles, d'autres plus érudits devenaient les gardiens d'une terrible vérité, un sombre secret sur le passé des Haijins. L'un d'eux d'ailleurs, ne pu se résoudre à simplement connaître l'histoire et se contenter de ce savoir. Curieux, intrépide, mais surtout naif et désireux de trésors oubliés, il décida de s'aventurer sur le Ra'Oni et d'entreprendre une descente aux enfers.

Ce fut aussi vers ces années que l'on comprit que certains des survivants au grand cataclysme de Hai avaient développés une étrange résistance à la chaleur des cendres, mais aussi la faculté de respirer à  travers celle-ci. Les premiers Asshu étaient nés, bien qu'inconscient encore de ce qu'ils étaient réellement. Et cet homme, en était un. Arrivé à la bouche du volcan, il descendit dans le trou béant en fixant le lointain, très très lointain point noir qui se trouvait au fin fond de l'orifice.




Ce point, méconnaissable puisque trop profond dans les entrailles du monde, n'était rien d'autre que l'ancien palais de fer où le Roi sous la montagne avait poussé son dernier soupir, et il le découvrit lorsqu'il fut enfin arrivé au plus profond du Ra'Oni. Cette histoire ne fait pas grand cas des détails entourant sa descente, mais ce qu'il faut surtout retenir c'est que la chance et la stupidité de cet homme sont probablement les seuls facteurs ayant joués en sa faveur pour lui permettre de se rendre aussi loin dans les entrailles de la terre. Comme si, malgré tout ses défauts mais aussi malgré tous les dangers auquel il dû faire face, le destin lui-même avait décidé qu'il lui FALLAIT atteindre son but.

Et une fois arrivé devant le palais, l'intru se sentit aussitôt attiré vers la salle du trône, interpellé par des murmures incompréhensibles, mais qui lui sommait de continuer la route. Chose qu'il fit sans se poser plus de questions. Le roi était-il vivant depuis tout ce temps? Avait-il survécu? Attendait-il son arrivé? Des questions qui aurait pu naître dans n'importe quel esprit...sauf le sien. Non...car à cet instant son esprit était déjà en proie à ce qui se cachait réellement dans les vestiges de ce royaume perdu.

Arrivé à la salle du trône, ce qu'il vit le scidéra.

Sur celui-ci gisait le corps blanc et vieux d'un homme presque nu, accablé par le poids des âge et sans plus aucune force. Son regard, vide, ne suivait pas même les mouvements de l'intrus qui entrait dans sa salle sacré. Au sol, ses serviteurs étaient tout aussi dénués de forces, mais leurs bouches entre-ouvertes lançaient encore les plaintes d'une souffrance aujourd'hui pourtant si lointaine. Tout, dans cette pièce, n'était que douleur et agonie...un spectacle quasi-irréel.

L'homme porta alors son regard sur la source des murmures qui avaient trouvés le chemin jusqu'à ses oreilles. À la base du trône, l'immense lame du roi de Jadis traînait sur le sol, appelant son nouveau porteur à se saisir de son pommeau. Avançant parmi les corps inertes des serviteur, l'homme croisa le regard du vieillard dont la tête était toujours orné d'une couronne de fer, mais n'eut aucune réaction en retour...alors il se laissa tenter et tendit la main vers le sabre...

...puis lorsqu'il en toucha enfin le pommeau, il y apporta la deuxième afin de le soulever, mais une solide poigne se posa sur son poignet et une lamentation semblable à une inspiration saccadée s'en suivit.

Sous le choc, tétanisé par la peur, il redirigea son regard vers le roi qui était maintenant tourné vers lui. Une larme coula sur sa joue de porcelaine alors que la braise ardente au fond de son regard s'accentuait. Les mains du souverain déchu commençèrent à devenir si brûlante que la peau du pauvre homme se noircit au contacte...mais le vieux roi repoussa aussitôt le bras de l'intrus et une voix stricte et autoritaire s'échappa de la lame dont la garde représentait un crâne d'acier.


Et alors le trône d'acier prit feu, tant la chaleur autour du vieux roi devint intense. Les yeux de celui-ci brillèrent d'une lueure incandescente avant de retourner au noir de jais, vide de toute émotion. Puis il regarda sa dernière possession, son dernier fragment d'âme encore intacte, le quitter pour de bon. Son arme, qu'il avait jusqu'ici toujours gardé avec lui, quittait désormais les profondeurs et avec elle...l'espoir qu'il avait mis en son sein.

Ce qui advint ensuite de l'homme...l'histoire ne le dit pas. Mais chose certaine, ce qu'il avait vu dans les profondeur de la terre resta secret, ne fut jamais divulgué. Plus jamais il n'y retourna...plus jamais l'on entendu parler de lui ni de la lame légendaire du roi sous la montagne.




Pourquoi vous raconter cette histoire? Car elle est intimement lié au destin de celui qui portera le sabre. Le sabre est la clé entre ce qui liera le sombre passé d'un roi déchu, la soif de destruction d'un être banni des terres mortelles et du héro qui devra se retrouver déchirer entre les événements passés et futurs entourant la possession d'une lame de pouvoir qui traîne avec elle un lours fardeau.

Bien que la lame et son pouvoir ne sont pas à la source de toute cette histoire, elle y reste a jamais lié et influencera très certainement le destin de tous ceux ayant le malheur de la détenir et d'en devenir le nouveau porteur. Cette lame ne peut mener à une fin heureuse car à jamais, elle trainera la terrible malediction qu'est le sacrifice du roi qui la manipulait autrefois...un sacrifice qui devra éventuellement être répété...

Et le temps est venu, après toutes ces années à être perdue, pour la lame de trouver un nouveau porteur...un nouveau sacrifice qui perpétuera la malédiction du roi sous la montagne.

L'histoire, à tout jamais, est donc vouée à se répéter et aujourd'hui...elle prendra lieu au pays du feu. Simple hasard? Ou signe du destin?








Hehe...ça c'est moi! Moesashi! Asshu Moesashi en fait. Désolé de la pause mais, je viens juste de me réveiller.

Que fais un Asshu à Konoha vous m'direz? Et à ça, honnêtement, je ne saurais pas trop quoi vous répondre hahaha! D'ailleurs, excusez le bordel dans ma chambre...mais c'est que ces temps-ci, je suis complètement débordé avec les examens de l'académie Shinobi de Konoha et j'ai simplement pas eus le temps de m'occuper de menu-travaux comme le ménage...ou...




Du coup, ce sera du pain et du beurre de cacahuette ce matin. La flemme de laver les trucs...un couteau à tartiner ça se lave facilement et c'est tout ce dont j'aurai de besoin. Non? Un verre? Pour boire? Non mais tu me prends pour qui? Directe au robinet! Hahahaha.

Bon allez, un peu de sérieux!

Aujourd'hui c'est le grand jour! Ouaip, car je vais obtenir mon diplôme et enfin devenir genin! Ouais j'vous jure! J'ai passé tous les test. Bon, mon clone avait l'air un peu malade mais c'était pas si mal, de toute façon le ninjutsu n'est pas ma spécialité et ils le comprennent bien. Disons que j'excelle ailleurs.

Hm? Quoi? Dans quoi? Bha...

Dans le Taijutsu pardis! Vous avez pas vu le truc balèze sur le mur de ma chambre? Non? Bha...on y retourne alors? Non? Ok comme vous voulez. Pourtant il est pas siiiii mal le bordel. Non? Ah et puis c'est un sabre tout simplement! Un ééénoooooorme sabre que mon père m'a donné avant de rendre l'âme. Selon lui, il l'aurait trouvé dans une grotte sur notre île natal à Hai No Kuni, au pied de Ra'Oni car, voyez-vous, dans la famille nous sommes forgerons de père en fils et ça, du plus loin que l'on puisse se souvenir! Père...grand-père...son père avant lui et même le grand-père du père de mon grand-père...tous forgerons! Donc voilà, pendant qu'il minait sur l'un des flanc de la montagne encore inexploité, il aurait trouvé ce mastodonte en fer dans une crevace. Y'avait le squelette d'un gars aussi, mais lui il est resté là-bas...il était un peu tard pour lui venir en aide j'crois. Hehehe.

Ensuite, bha de fil en aiguille on pensait que les affaires iraient mieux en dehors de Hai qui possède déjà beaucoup trop de forgerons pour le bien du peuple. L'argent trop difficile à gagner dans le domaine à cause de la compétition, ça nous a donc menés à prendre un navire et quitter l'île. En route pour le pays du feu! Là où l'avenir est beaucoup plus certain qu'à Hai où les chances de se faire assassiner frôle un peu trop le 30% de chances si je me fie à ce que mon père me disait avant que le cancer ne l'emporte il y a...deux ans déjà.

Ma mère? Je ne l'ai jamais vraiment connu, mais je sais qu'elle est restée à Hai. Papa me disait souvent qu'elle était la plus belle femme du monde, mais que rester avec elle était impossible. Sa famille à elle versait dans des trucs pas net et à ma naissance, elle a demandé à mon père de me prendre en charge. Elle m'a laissée une lettre qui dit qu'elle m'aimera toujours, mais qu'elle ne voulait pas que je grandisse comme beaucoup trop de membres du clan Asshu. Que le monde avait mieux à offrir pour moi que la vie au sein d'organisation douteuse. Du coup, même si je suis triste de ne pas la connaître, je lui suis quand même reconnaissant et c'est surtout de la pitié que je ressens pour elle. Je me dis que sa vie doit être beaucoup plus compliquée et dangereuse que la mienne et que, dans cette histoire, je suis probablement celui qui s'en est le mieux sortis.

Bref, je vis donc seul depuis mes quinze ans. Si vous faites le calcule rapido-presto et si vous avez bien suivis ça me fais dix-sept ans! C'est pas si mal pour vivre seul en appartement! Et puis, même si je pouvais être forgeron, j'ai plutôt choisis d'être cloutier pour le village de Konoha. Je produis des clous pour eux, en échange d'un logement et d'une paie qui me sert à payer ma nourriture. Pour le reste, j'ai décidé de devenir Shinobi à la mort de Papa. Il aurait pas aimé, mais ce que je veux vraiment, c'est découvrire le monde et apprendre à manier ce gros machin trop lourd dans ma chambre hahaha!

Donc voilà...aujourd'hui...je deviens Genin de Konoha! La classe!