Tandis qu'autour de lui la poussière encore soulevée par la chute des différents lambeaux de terre continue d'irriter sa gorge, il constate progressivement une silhouette floue devant celui qui, le reconnaissant de dos, doit être Len. Ainsi donc, son chef d'équipe semble occupé à un face à face direct avec une cible potentielle. Pour être bien assuré de ne pas faire erreur sur la personne, il attend un petit moment afin que la poussière se dissipe et cesse d'obstruer son champs de vision. Le bruit des roches qui roulent vers les tréfonds du tunnel continue de gronder dans un écho redistribué par les parois caverneuses, tandis que progressivement, un rayon de lumière commence à poindre derrière la barrière visuelle, s'enfonçant dans les particules qui volètent toujours et qui finissent par forcer Ryö à les dégager par un toux sèche et gutturale. Se concentrant, il entend tout à coup une voix féminine. Dans son esprit, il n'y a plus aucun doute.

Il avait promis quelque chose à son ancien camarade, celui qui était devenu son chef quelques temps plus tard. S'il devait mourir, son corps dormirait avec ceux des deux jumelles. Malgré toutes les fautes qu'il avait pu commettre, Ryö était un brave, au sens littérale du terme : il ne craignait de devoir recourir au sacrifice ultime pour faire la fierté d'une patrie qui représentait tout à ses yeux. L'avenir. La famille. La force. L'honneur. Et enfin, non moindre des choses : la camaraderie. C'est en songeant à tout cela qu'il partît comme une flèche. La meurtrière Bakushô aurait-elle le temps de le voir venir ? Après avoir dépassé l'écran de poussière, il serait sur cette dernière en une fraction de seconde. L'attaquant ignorait tout de ce qu'elle venait d'échanger avec Len, et n'avait que peu d'intérêt pour les affaires du clan Bakushô, si tenté qu'elles ne s'immiscent pas sur sa route. Pourtant, il ne tarda pas à se rendre compte que la conversation que les deux manipulateurs d'argile avaient commencé profiterait à l'effet de surprise : après avoir boosté tous ses muscles, il accéléra encore et jeta sa main contre le torse de la colombe de la mort. Il entrerait en elle, et il la soumettrait par la force.

Derrière cet assaut improvisé, le binôme Yuichirô/Hei prenait la mesure de cette toute nouvelle association qui probablement devait déranger le Jisetsu d'une quelconque manière : même si l'intrusion dans son organisme était plus ou moins consentie, il n'en demeurait pas moins qu'elle pouvait être légèrement douloureuse, voire causer quelques désordres physiologiques et nerveux. Le Jisetsu obtempérerait-il ? Son organisme devrait s'habituer à cette présence autant que faire se peut. Après avoir échappé aux roches mortelles qui lui avaient fondu dessus, le binôme se découvrait une nouvelle peau, sans pour autant que Hei ne dévoile sa tête : il resta camouflé à l'intérieur de Yuichirô pour être sûr que les jumelles ne découvrent pas le subterfuge. Le canular prendrait-il en sachant qu'une des deux jumelles meurtrières était une senseuse ? Nul doute que, de toute manière, cela ne change pas vraiment le cours des choses. Par des paroles internes, Hei fit comprendre à son nouveau cohabitant la nature de ses intentions.

"Tu peux y aller, Yuichirô. Je te couvre."

Aussitôt dit, aussitôt fait : une armure de roche vint renforcer les bras de Yuichirô. Cela ne le ralentirait pas beaucoup et surtout, s'il était attaqué, il n'avait qu'à se couvrir... aussi pouvait-il librement passer à l'acte. Cela profiterait-il à Ryö ?

Spoiler:

Regardant à nouveau la jeune femme qui me fait face, je suis plutôt étonné de voir que finalement, elle n’a rien de l’apparence de ceux de notre clan, son Kimono, bien qu’abîmer, reste à priori loin d’être bon marché, il faut dire qu’elle faisait partie d’une famille aisée de notre clan, dont je suis le seul ici, à me soucier. La désertrice en face de moi, n’a rien de bien impressionnant physiquement. Suivant son regard vers le ce puits de lumière, je compris que l’option que sa sœur se trouve là-haut soit probable, bien qu’encore incertaine. Nous étions venus à penser que l’une des deux pouvait être, dans le même registre que le mien, la sensorialité. Elle pourrait de ce fait rester camoufler quelque par dans l’arène, ou bien encore à l’extérieur de celle-ci. Je ne sais guère. Regardant à nouveau la jeune femme qui me fait face, je suis plutôt étonné de voir que finalement, elle n’a rien de l’apparence de ceux de notre clan, son Kimono, bien qu’abîmer, reste à priori loin d’être bon marché, il faut dire qu’elle faisait partie d’une famille aisée de notre clan, dont je suis le seul ici, à me soucier.

Len » Le clan Bakushô n’a aucunement pris la peine de m’envoyer vous chercher. Il faut ce montré plus violent pour les faire bouger. C’est Iwa qui m’a envoyé à votre poursuite et ce serait te mentir que dire que tout ceci me met en joie. Vous aviez tout pour devenir des figures importante pour les nôtres, mais vous avez préféré vous la jouer gamines et fuir vos responsabilités.

Elle mentionne alors une idée courante dans notre communauté, assimilant le talent des Bakushô à une beauté éphémère, l’explosion serait un art pour bon nombre des nôtres. J’accueille cette remarque avec un léger ricanement, montrant à quel point je trouve cette idée aberrante.

Len » Comparer nos capacités à de l’art, bien qu’éphémère … Bon nombre de fois, j’ai pu entendre les anciens dire de pareilles conneries. [Je lève alors ma main gauche, laissant couler de l’argile de celle-ci. Argile s’écroulant sur le sol formant rapidement une flaque.] Est-ce cela le fameux « Art » Bakushô ? Hériter de ces bouches immondes sur nos paumes ? Désoler chérie, mais ont à absolument rien d’exceptionnelle et exploser quelque chose n’a rien de beau. Pour finir, tu récites ton texte à la perfection, bien que d’une façon un poil trop rapide pour que ce soit crédible …

Dis-je toujours avec calme face à ma congénère. Je pense qu’elle n’est rien d’autre qu’un sous-fifre de sa propre sœur, sa façon de parler, me laisse penser qu’elle ne récite que les dires de l'autre jumelle, toujours tapie dans l'ombre. Je sens brièvement quelqu’un passer à une vitesse hallucinante à mes côtés. « Sûrement, Ryo » pensais-je, sans pour autant dire un mot. Je sais qu’il sera faire le bon choix, est combattre est sans doute l’un de ses passe-temps favoris. Après une série de trois mundra, la flaque d’argile toujours à ma gauche, commence à se remuer, avant de finalement prendre la forme d’un bélier d’argile, d’une taille asses conséquente.

Toujours sous la protection de l’armure offerte par Yuichirô, je ne risque pas grand-chose de l’immédiat et je le sais, s’ensuis alors une seconde technique, toujours en faisant une série de trois mundras, l’argile composant le bélier se durcit fortement, lui octroyant une seconde peau pour faire simple. La créature s’apprête alors à charger prenant de la vitesse en courant sur les côtes de l’arène, il chargera à l’opposer de l’attaque du flamboyant vieux briscard.

Spoiler:

Elle s’était excitée. Elle avait parlé. La rougeur sur ses joues étaient des émotions sincères. Le simple fait de parler de ses obsessions ramenaient dans sa mémoire les souvenir des flammes, celles de la chaleur qui semble flétrir ses doigts pâles, celle du feu qui consomme le bois en laissant un parfum envoûtant et lourd dans l’air. Le souvenir du tremblement brusque qui s’étire quelques instants et résonne jusque dans son corps en éveillant ses sens, jusqu’à ceux de l’érotisme. Elle se souvenait de l’odeur des cheveux, parfois les leurs, qui cramaient en collant. Elle se souvenait de l’odeur de la chaire brûlée, une telle fascination qu’elle n’entendait plus les cris des victimes. Ce « frère » lui parlait, mais était à côté de la plaque, aveuglé par les discours des autres. Ce n’était pas de l’art… C’était dans la chaire, même la plus secrètes, des véritables Bakushô.

Son excitation la poussait à vouloir continuer cette discussion, mais les imbéciles venaient de lancer l’assaut. D’abord un fou furieux, ensuite le sculpteur d’argile et finalement le moins sûr de lui approcha. Elle tourna d’un mouvement la tête pour englober des yeux ses assaillants. Soudainement, le fou furieux chargea avec une vitesse étonnante. Elle eut à peine le temps de bondir, la chèvre d’argile la chargeant dans son dos. Ces deux porcs allaient arrivés sur elle en même temps, la prenant en tenaille. Avant qu’elle n’ait pu poser un pied au sol, une chaîne entoura ses pieds au sol. Le furieux pouvait presque la toucher du bout des doigts. Malgré la violence de l’attaque, une excitation lui monta aux joues, donnant à ses allures angéliques une rougeur presque honteuse.

C’était ça son dernier sentiment, un mélange d’excitation et de honte qui rendait encore plus délicieux son corps qui se distendait. Une espèce de craquement, rappelant celui d’une allumette, mais en « mouillé » se fit entendre. La première couche d’argile qui formait un masque de peau et de tissu se distendit. Une explosion fut la seule réponse, alors que chacun de ses adversaires s’étaient jeté sur elle pour la toucher. La vaine tentative d’éviter du clone n’était que pour toucher un maximum de gens. Un feu gonfla avant de projeter l’argile brûlant qui explosa en son tour, à quelques centimètres de la première explosion. Le feu risquait de toucher la chèvre et le fou furieux qui était venu au contact du clone.

Pendant ce temps, du plafond, de petits insectes d’argiles, des espèces d’araignée sortait du puit pour ramper. Maintenant, il se laissait tomber en produisant de petite explosion un peu partout au niveau du sol. Quels imbéciles, se jeter dans une zone inconnue, sans avoir pu observer un adversaire, surtout elle. Ils avaient été envoyés ici à cause de ses capacités à prévoir des attentats et les voilà qu’ils se jetaient dans la gueule du loup sans penser à une sortie. Immédiatement après le déclenchement, sa sœur qui avait fait le clone se laissa tomber dans le puit, se jetant sur celui qui utilisait une chaîne, la gueule dans sa main déjà prête à frapper avec force.

Le deuxième sort, moins excité envoya une deuxième vague de petites mouches, produisant un léger bruissement dans l’air. Elle n’était pas véritablement chargée pour exploser, mais la quantité de chakra qu’elle contenait rendait plus difficile la détection des adversaires. Même si ses capacité était moins affectés, elle devrait faire attention pour ne pas se laisser surprendre par ce propre parasitage de la détection.

Ryö fonçait toujours vers la silhouette inconnue, vaillant, ignorant tout du subterfuge dans lequel il s'empêtrait bon gré. Armé d'une bravoure qu'il avait cultivé durant des années, il ne craignait pas d'être exposé à une contre-attaque : au plus avait-il quelques doutes sur son action. Rien ne semblait pouvoir endiguer ce flot de violence qui circulait en lui, aussitôt qu'il avait juré de mettre sa vie en péril pour faire prospérer son groupe et sa nation, avec la possibilité évidente de devenir le compagnon des jumelles sur leur propre lit de mort.

Pour autant, lorsqu'il vît le masque d'argile en train de se déformer, des cicatrices blanches apparaissant tandis que son corps gonflait, gonflait, gonflait, il songea qu'il était trop tard. Lui et le bélier fonçaient dans un piège à une vitesse qu'ils ne pourraient désormais plus retenir, et qui les condamnaient à subir de plein fouet la prochaine attaque... lorsque soudain, cette bombe humaine prit son envol, comme animée par un vent puissant dont Ryö ignora la provenance. Etait-ce une chance ? Nul ne pouvait le savoir, mais cela ne l'empêcha pas de continuer sa course, déviant de sa trajectoire initiale pour ne pas heurter le terrible bélier que Len pilotait derrière lui. Puis l'explosion le souffla.

Ce n'était pas grand chose. Du moins, ce n'était presque rien par rapport à ce qu'il aurait pu encaisser s'il avait pris ce piège de plein fouet. Il remercia le destin. Après quelques roulés-boulés, il observait qu'il n'avait quasiment pas de traces, sinon quelques petites brulures au niveau de la tête, et un corps qui lui semblait bouillant, mélange d'adrénaline et de résidus d'argile. Il se releva tout de go. Il n'y avait plus aucune trace de la jumelle. Mais avant même d'avoir le temps de dire ouf, il vit une colonie d'araignées d'argile descendre du toit... Décidément, les jumelles avaient bien prévu leur coup, car si par bonheur il avait résisté à l'explosion, Ryö n'aurait certainement pas essuyer ces deux assauts consécutifs. Il décida de se forger, comme son frère l'avait fait avec Yuichirô, une armure de pierre, principalement sur les bras, de sorte qu'il puisse se protéger avec ces derniers. Il observa alors le talent de Len qui s'évertuait à protéger son équipe des dégâts liés à l'action des jumelles, attendant patiemment que son heure vienne...

Quant à Hei, qui dormait encore bien sagement dans le corps de Yuichirô et qui, contrairement à son frère, n'avait pas été exposé à toute cette sauvagerie, il fallût un petit moment avant qu'il ne soit embarqué à son tour dans la rixe. Tombant du toit comme un ange déchu, la première jumelle à se montrer sous son véritable jour fendît l'air pour asséner un coup de poing explosif au Jisetsu. Si ce dernier pouvait largement se protéger de cette attaque grâce à l'armure de pierre que Hei lui avait offerte précédemment, il n'en demeurait pas moins que cela aurait gâché une protection trop intéressante pour être négligée : aussi le Jinmenju décida-t-il d'écarter lui-même la menace. S'ôtant presque à moitié du corps de Yuichirô, il fit une parade du bras gauche qui dévia le poing de la jumelle ; il en profita pour lui asséner le même type de coup du bras droit au niveau du plexus, comme pour lui couper la respiration, avant de se rétracter sagement dans le corps de son hôte, tel un lion qui range ses griffes.

Probablement que, ce faisant, il pourrait soit fragiliser l'armure, soit la toucher. Dans tous les cas, l'avantage de la contre attaque lui offrait plus de chances de toucher que s'il avait été à l'initiative de l'assaut.

Spoiler:

Je compris, bien trop tardivement à mon goût, que celle avec qui je parlais quelques secondes plus tôt, n’étais au final qu’un vulgaire clone. Sur le moment, je m’en voulus, cela ne fait aucun doute. Alors que j’entrepris ma course afin de m’approcher du clone qui allait vraisemblablement créer un joyeux feu d’artifice. Courant de tout mon être, je peux déjà apercevoir le teint virant au blanchâtre de l’argile. Quelques mundras en aspirant un maximum d’air dans mes poumons, j’arrive alors in-extrémiste à porter d’attaque. Soufflant l’air accumuler dans mes poumons, air lui-même insufflé de mon affinité Futon, créer une véritable bourrasque destinée au clone explosif face à moi, ce qui envoya valser à plusieurs mètres de mon coéquipier, ainsi que de mon bélier, le clone qui à présent allait exploser seul.

Malheureusement, elles ne comptaient pas me laisser tranquilles, ne serait-ce qu’une seconde. La deuxième salve arrivait, elle sera plus difficile à gérer que celle précédente, je le savais au moment même où cette armée d’araignées tombait du plafond, pour nous exploser dessus une fois un contact survenu. « Va falloir faire mieux que ça, pour m’impressionner », grommelais-je, dans un élan d’orgueil non dissimulé. Je repris donc ma course afin d’être au plus proche de celui avec qui je fais équipe depuis presque une année. Toujours dans mon registre élémentaire, j’attendis le dernier moment pour créer un mur de vent juste au-dessus de la tête de mon coéquipier. Ainsi les araignées d’argiles arrivant au-dessus, détonna, mais n’infligerons pas de dégât majeur au Jinmenju. Quant à moi, c’est une autre histoire, je n’ai pas réellement réussi à arriver sous le mur au dernier moment, les araignées étant passées juste à côté du mur, me mirent alors quelques dégâts à l’armure Fuinjutsu.

Pour en revenir à mon bélier et bien malgré les dégâts encaisser, il tient encore debout, du moins asses pour offrir une nouvelle attaque, après l’échec cuisant de la première. Dans le même laps de temps, un étrange brouillard commence à arriver sur notre aire de jeu, en y regardant de plus prêt, ceci est des sortes de mouche faite d’argile. Étrange me dis-je pour commencer, avant de comprendre, qu’à présent, je ressens du chakra venant de toute part et de manière infime, j’ai comme l’impression quand un instant elle vient de réduire mes capacités de détection, presque à néant. Dans l'espoir que cela puisse m’aider à prendre l’avantage, je me lance alors dans une dernière série de mundras dans le but de me camoufler de manière visuelle. J’ose espérer qu’elle-même verra ses sens perturber par ce nuage d’insectes.

Je me dirige alors sur ce coup de poker vers la sensorielle et ce en compagnie du bélier, bien plus rapide que moi, il devrait l’atteindre d’ici peu.

Spoiler:

Les araignées avaient explosé. Les plus attentifs pouvaient voir le teint des sœurs, rosé par l’excitation face à tous ce boucan et ce feu dévorant. Une odeur lourde et âcre emplissait la grotte, témoignage des explosions du fameux Clan d’Iwa. Il avait été sauvé par la prudence de Len et son souffle de vent puissant, ce souffle avait projeté le clone déjà en suspension, assez loin pour les protéger du gros de la puissance de l’explosion. La grotte tremblait légèrement, quelques petits cailloux tombant du plafond, mais rien qui annonçait un éboulement majeur pour le moment… Pourvu que ça dure. Les deux sœurs Bakushô étaient passées à l’assaut avec une force surprenante, comme on pouvait s’attendre d’utilisateur d’explosions : rapide et brutale, mais éphémère.

Dès que l’explosion des araignées se termina, semblant avoir fait son petit effet pour distraire et permettre une approche rapide, la deuxième soeur s’approcha rapidement de Yûichirô. Son poing couvert d’argile fonça directement vers le nerveux Shinobi. C’est avec surprise qu’elle constanta l’apparition d’un autre corps, déviant son coup et profitant de la situation pour contre-attaquer. En comprenant à qui elle avait à faire, la Bakushô saisie immédiatement le danger que représentait son adversaire, mais trop tard pour éviter. La respiration manqua durant quelques secondes à la Bakushô, malgré son épaisse armure d’argile qui avait absorbé la majorité du choc. Il y eu une demi-seconde de flottement, pendant lesquels presque tout semblait paisible à ses yeux. Un silence qui, après toutes ces excitations explosives, était une insulte à ses sens. Elle porta alors la bouche de sa main gauche sur son torse, vomissant un flot d’argile qui la recouvrait lentement, sa précédente armure brisée par les techniques de son adversaire. Elle pointa son bras, dévié auparavant, mais toujours porteur de cette argile explosive. Elle sembla soudainement gonfler en faisant un amas de bulles en mouvement. Elle le pointa directement son bras vers son adversaire.

- « Voyons voir si tu pourras dévier une telle attaque cette fois ! »

Brusquement, l’argile devenue presque liquide fut projetée et explosa avec une force étonnante. L’explosion était si concentrée et violente, qu’avant de sentir la flamme, tes tympans produisirent un son qui rappelait un souffle, suivi d’une douleur aiguë. À peine l’explosion avait-elle arrêté son expansion dévorante, qu’une autre attaque vint. Celle-là, elle visait le bélier, une simple boule qui explosa près de lui pour l’achever. Alors que la fumée se dispersait dans l’air, elle se tenait, parfaitement droite, comme si de rien n’était, son armure d’argile nouvellement formée perdant son mouvement pour retrouver un calme apparent. Pourtant, les mouvements de sa poitrine laissaient entrevoir un souffle court.

La sœur restée en retrait avait lâché ses insectes. Si la pluie explosive avait été impressionnante, les membres de l’équipe d’Iwa avaient réussi à s’en protéger. Malheureusement, le temps d’observer sa cible, ce fou furieux qui avait chargé, un de ses adversaires se camoufla. Elle renifla de mépris, retenant l’envie de se mesurer à cette imbécile qui jouait à cache-cache. Pas sur son terrain. Finalement, elle préféra se concentrer sur le furieux, faisant fi de son orgueil. Sa sœur était une forcenée, elle manquait de … patience pour savourer. Si le fou avait été imprudent et ne devait sa survie qu’à ses compagnons, il parvenait à les protéger en retour. Les techniques de recouvrement du corps par la pierre étaient similaires entre elles. Son adversaire et celui de sa sœur partageait beaucoup trop. Si elle parvenait à éliminer son furieux, la protection faiblirait certainement. Elle ferma une seconde les yeux, profitant du chakra des insectes qui voltigeaient pour se concentrer. Soudainement, elle joignit les mains ensemble, puis les écarta brusquement, l’argile restant en suspension dans les airs quelques secondes, une paume derrière elle, l’autre vers son adversaire.

Rapidement, une main à l’opposé de Ryöhei, l’argile de cette dernière s’amassa, formant un grand mur d’argile blanc. Malgré son apparence épaisse, l’argile était visqueuse et semblait couler. Refermant brusquement son autre poing, puis l’ouvrant en le pointant dans la direction de Ryöhei, puisant dans son chakra comme elle le faisait toujours : pour jeter toutes ses forces dans la bataille. Un combat rapide était un combat bien mené, même s’il le conduisait parfois à ses extrémités. Une petite bulle se forma avant de se… « vider » dans une forme longue se précipitant rapidement et directement dans la direction de l’adversaire. Une fois sa cible à proximité, une sphère se forme à l’extrémité de cette tige pour enfermer Ryöhei, mais les bulles sur sa surface témoignaient de l’explosion puissante, mais concentrée qui allait en découler. Comme sa sœur, la Bakushô s’était lancée avec fureur dans la bataille et sur son visage, la poussière collée était sillonnée par les gouttes de sueurs qui coulaient abondamment alors qu’elle reprenait son souffle.

Citation :

Sœur en face de Yûichirô :
Tes deux attaquent brisent son armure rang A. Et elle subit des dégâts des attaques.
- Rang A : Jette une boule d’argile à haute vitesse qui va produire une explosion sur 1 m (donc monocible) très puissante.
- Rang B : Refait une armure, mais cette dernière sert à se protéger contre ses propres explosions seulement.
- Rang C : Lance une petite boule explosive sur le chemin du bélier.

Sœur en face de Ryöhei
Fait un mur derrière pour se protéger et vise directement Ryöhei. Elle sembla très essoufflée.
- Rang A : Mur d’argile pour la protéger de son attaquant invisible. Une des faces libère une explosion lorsqu’on approche.
- Rang A : Lance une espèce de tige qui tente d’emprisonner sa cible dans une sphère pour la faire exploser (monocible).

Le brave Ryö se tenait toujours debout malgré l'assaut flamboyant de la Bakushô. Les attaques d'argile étaient aussi dévastatrices qu'expéditives et il ne faisait aucun doute que le Jinmenju n'avait droit à aucun moment d'inattention, au risque d'être aussitôt déchiqueté par le souffle mortel des techniques explosives. L'affrontement était à son plus haut niveau d'intensité et il se voulait épique. Cette mission tenait ses promesses. Ryö n'aurait jamais cru être sujet à une telle angoisse : même l'ère du Kamui et les différentes persécutions que son clan avait subi n'avaient pas généré chez lui une telle forme de crainte. La mort semblait omniprésente dans cette grotte, et son odeur se mélangeait à celle du souffre. Les détonations s'enchaînaient les unes les autres et toute la poussière et les dégâts soulevés par cette rixe laissaient entrevoir l'heure du jugement. Le verdict tomberait bientôt. Aussi dur et impitoyable que le voulait cette bataille héroïque, que les jumelles devaient également considérer comme crucial. Aucun autre combat n'avait été aussi intensif dans la vie des Jinmenju.

Et pourtant il était toujours prêt à délivrer le coup de grâce. Ses yeux flamboyaient dans l'obscurité de cette grotte saccagée. Fixes. Sauvages. Sanguinaires. Le vieux lion avait plus d'expérience que ses compatriotes mais il s'exposait autant qu'eux.

Après un échange vif, la jumelle responsable de la pluie d'araignées se dévoila. Son teint rosé montrait manifestement qu'elle avait dépensé beaucoup d'énergie. Et c'était aussi le cas de l'homme à la crinière de feu. Ce face à face inattendu était un peu comme le clou du spectacle. Le dernier acte.

"Tu te montres enfin, sale peste. Il est temps d'en finir. Une bonne fois pour toutes."

La jumelle se mit aussitôt de profil et généra un immense mur d'argile pour cloisonner les deux combattants. C'était parfait pour Ryö. Il était un combattant au corps-à-corps et savait ô combien les milieux confinés pouvaient être un désavantage pour les Bakushô. Sans s'en rendre compte, la nukenin venait de faire une grave erreur. D'autant que le Jinmenju connaissait ce clan par coeur : il fréquentait Len depuis si longtemps qu'il avait presque l'impression d'être lui-même un héritier des artificiers.

Avant qu'elle n'aie le temps de reprendre l'assaut, il déclara avec vaillance :

"C'est donc entre toi et moi. Tant mieux. Je n'aime pas être dérangé dans ce genre de moments."

Les deux soeurs ensembles pouvaient le refroidir, mais une seule d'entre elle avait peu de chances, selon lui, à faire front. Et pourtant, elle lança une tige qui vint très rapidement faire une bulle autour de lui. De grandes cloques d'argiles commencèrent à apparaître, signe évident que tout ce petit manège n'allait pas tarder à devenir une bombe : c'est pourquoi il effectua en vitesse les mudras nécessaires à l'élaboration d'un dôme de pierre. Particularité notoire de cette technique, elle prenait la forme d'une tortue machiavélique qui souriait à son adversaire, comme pour la provoquer. Mettant ses bras en croix au-dessus de lui et s'accroupissant, il laissa l'ensemble du dispositif s'auto-détruire.

L'explosion déchira son dôme et son armure d'un seul souffle, mais il tînt bon. Les lambeaux de pierres furent expédiés tout azimut, mais il resta au milieu du chaos, puissant et tenace. Pourtant, de grandes cloques perlaient sur tout son corps, et ses vêtements calcinés laissaient entrevoir des muscles saillants, crispés dans une contraction guerrière. Lorsqu'il se redressa, toute sa silhouette semblait fumer, comme s'il venait de braver l'incendie. Comme un démon sortant des ténèbres. C'est à ce corps forgé dans l'acier qu'il devait sa survie, sans l'ombre d'un doute. Fort de ce squelette invincible, il s'avança lentement vers la jouvencelle. Son visage était aussi brûlé que le reste de son corps. Tout chez lui était en lambeaux. Son corps, ses vêtements, son âme, sa fierté. Il avait à coeur d'en finir. Après ces péripéties dans les décombres du monde, il en avait plus qu'assez. Il continua d'avancer vers elle. Elle était en partie responsable de toute cette sauvagerie. Des blessures, des crimes. Il lui en voulait. Il lui voulait de l'avoir traîné jusqu'ici et de le confronter directement à cette mort palpable qu'il craignait plus que tout. Elle le confrontait à la pire de ses faiblesses, et il devait maintenant sa vie aux réflexes salutaires de Len. Encore une chose qu'il détestait. Tout cela à cause de cette meurtrière, et de sa soeur. Il était en colère. Son corps contracté, fumant et brûlant, n'était que le reflet d'une humeur massacrante. Il finît par bondir. Un bond épique et décisif.

Les poings serrés, il lança une première frappe vers la visage de l'artificière. Il aurait pu expédier ses quatre phalanges contre son crâne, si cela avait été son intention : mais au lieu d'une attaque directe, il préféra ouvrir sa main et laisser s'échapper la poussière qu'il avait ramassé dans le siège précédent. Il en avait cueilli toute une poignée alors même qu'il était la cible d'un assaut dévastateur, profitant de son dôme et de l'explosion pour agir en toute discrétion, ce qui témoignait non seulement de sa virtuosité, mais aussi de toute l'espièglerie qui faisait la bonne réputation des Jinmenju. Cette technique, il l'avait utilisé plus d'une fois : elle était propédeutique au véritable assaut. Il arma son deuxième poing, qu'il envoya au niveau du plexus : mais au lieu de faire une tentative de frappe, il lança une tentative d'assimilation. Une assimilation qui lui permettait de devenir plus intime avec elle. Malgré la fatigue et la douleur, il trouva en lui les dernières forces pour adresser à la meurtrière un dernier message d'amour :

"Mange-ça, salope !"

Fit-il dans cette ultime tentative de clore le combat.

De l'autre côté du mur, le duo organique formé par Hei et Yuichirô s'apprêtait à faire face à une violence inouïe. A deux, ils étaient parvenus à acculer la guerrière, et était évident que cette dernière ne laisserait pas passer un tel affrontement. Une goutte d'espoir animait le binôme. Hei accusa cependant quelques brûlures sur ses bras. Les flammes de Yûichirô avaient carbonisé ces derniers alors même qu'il venait de frapper la meurtrière, mais c'était un sacrifice nécessaire pour mener à bien la mission : aussi n'en voulût-il pas à son camarade. Au contraire, il l'encouragea à poursuivre avec la même intention, se rétractant cependant : ses bras brûlés, il lui fallait un petit instant pour récupérer et alimenter une dernière attaque.

Une dernière attaque. Les actions de son frère avaient puisé dans leur réserve commune, aussi ne tarda-t-il pas à comprendre que s'ils ne terrassaient pas bientôt les jumelles...

... ils ne les terrasseraient jamais, pour sûr.

Spoiler:

Alors que le combat fait rage, j’eus la mauvaise surprise d’être totalement ignoré par mon adversaire direct. En effet, comme totalement décourager par le fais que je me sois camouflé, celle-ci ne pris même pas la peine de me retrouver, elles détruisirent mon bélier et attaquèrent directement mes deux coéquipiers, bien plus aptes que moi-même pour le combat à courte distance. Bien que tout cela soit une bonne nouvelle pour la suite du combat, mon ego en prit un coup à ce moment précis, mon utilité fut pour l’heure plus défensive, qu’offensive, mais j’ai à cet instant, cœur de changer la donne et leur faire comprendre à quel point me laisser seul fut une erreur.

Pas besoins d’être sensoriel pour se rendre compte que tout cela touche à sa fin, Ryohei semble épuiser et ne pourra plus tenir ce rythme infernal indéfiniment, Yuichirô quant à lui à dû encaisser pas mal de coups depuis le début du combat et bien que je le connaisse que depuis peu, je serais prêt à parier qu’il doit être à bout de souffle, bien qu’il serait logique de penser qu’il dispose encore de pas mal de chakra en réserve au vu du peu de technique dont il a fais preuve. Quant à moi, que dire à part que je n’ai rien physiquement, mon style de combat me permettant d’être à l’abri des blessures bête et méchante, mais mes réserves restent fortement amoindris, je connais mes limites, et dans ce cas précis, j’y suis proche, bien trop à mon goût. Le mur battit entre les combattantes fut à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle, bien qu’à présent, je peux attaquer sans prendre le risque de blesser mes deux coéquipiers, je n’ai plus Ryö  et Yuichi' dans mon champ de vision, et cela est un problème, aucune chance que je puisse à nouveau les protéger dans cette situation.

Partant du principe qu’elle ne sait pas où je suis, ma première action, fut d’à nouveau faire travailler mon organisme, afin de créer de l’argile, en peu de temps, c’est une scolopendre, celle-ci se glissant alors à grande vitesse sur la Jumelle qui se pensait alors protéger derrière son solide mur d’argile, sans même imaginé que je suis le seul n’y étant pas gêné. Prenant en compte le fait que mes deux compères sont solidement protégés derrière ce solide mur d’argile, j’en profitai pour glisser quelques mots à celle qui ne devrait pas tarder à être ligotée par cet immense insecte blanchâtre.

Len » Ce combat, commence réellement à me gonfler. Je te laisse une dernière chance de te rendre…

La suite des événements dépendra plus que d’elle, soit elle décide que tout ceci à asses durée et laisse tomber cet affrontement absurde. Soit elle choisit d’essayer de continuer malgré sa fatigue apparente et Len n’aura d’autres choix, que faire détonner sa scolopendre et ainsi prendre le risque de la tuée. Les mains jointent Len attends sa réponse.

Récap':

La bulle d’argile entoura rapidement l’adversaire. Ryöhei, du moins, du point de vue de la Bakushô, semblait en bien mauvaise posture. Elle avait mis des années pour comprendre comment contrôler efficacement l’argile. Pour les imbéciles extérieurs aux Bakushô, on pouvait comparer leur pouvoir à une vulgaire maîtrise du Doton. C’était bien plus. L’argile était plus qu’une simple substance explosive, c’était un vecteur, un vecteur de la fureur de ce monde. Elle conduisait l’argile et la transformait en un élément unique : une explosion. Elle était un esclave, l’esclave de cette élément unique, la voix d’un pouvoir inconnu pour tous les experts de Ninjutsu. Un élément qui allait broyer son adversaire.

La rougeur de ses joues n’étaient pas uniquement dut à la fatigue de son corps. C’était le reflet de son excitation, un sentiment qui la consumait comme il l’avait toujours fait. Aucune de ses conquêtes, aucune de ses peurs, aucun de ses émois charniers, femme ou homme, n’était parvenu à exciter ses sens. Elle se glissait dans l’explosion, son corps hurlant en unisson avec le souffle des explosions. La chaleur était une simple extension de ce qui réchauffait les parties les plus secrètes de son corps. Quand le visage moqueur de pierre apparu, elle se contenta de sourire : elle le déchirerait, comme les flammes avaient déchirer les certitudes d’amour de sa famille.

Soudainement, dans un souffle, ses certitudes s’envolèrent à son tour. Son adversaire fumait, sa peau était gravement blessée, mais pas sa détermination. Il avança vers elle. Elle se prépara au choc, consciente que ce n’était pas son fort. Une fureur la fit trembler, avalant son corps. Il ne résisterait pas. Elle serra les poings et se prépara au choc, mais ce fut un nuage de poussière qui l’accueillit. Les gravats fouettant ses yeux. Elle entendit sa sœur, un instant. Rapidement, elle fit pivoter ses pieds pour faire face à l’adversaire, durcissant chacun de ses muscles pour se préparer à l’impact, mais la main du Lion la perça, s’enfonça dans son corps. Elle se contenta de tenir le choc avec une grimace douloureuse, mais maintenant son corps tremblait.

- « Tu vas payer… »

Le début de la phrase claqua, mais soudainement ses jambes se ramollir, elle sembla glisser durant une fraction de seconde. L’attaque avait porté ses fruits on dirait. Elle se contenta de serrer les dents. Comme à son habitude, tout cela allait être explosif. Soudainement, une grande scolopendre l’entoura, finissant par la mettre hors de combat. Elle se débattue faiblement, mais ses deux adversaires étaient venus à bout de ses forces. Son visage tendu par l’excitation se détendu, elle poussa un grand soupir et soudainement le mur coula sur lui-même. Il semble que l’une des jumelles venaient d’être vaincue.

L’autre sœur avait balancé son explosion sur son adversaire. La vitesse et la force de l’explosion avait balayé son adversaire. Une explosion de cette force, prise de face aussi directement allait être mortelle. Malheureusement pour elle, la protection du lion intervint pour protéger une nouvelle fois le plus jeune compagnon. Les bras croisés, surgissant du corps de son compagnon, il prit l’explosion de plein fouet. L’armure de pierre le protégeant, son adversaire fut projeté sur plusieurs mètres avant de heurter durement la caverne. Un sourire de joie se dessina sur son visage et elle avança lentement vers celui qui l’avait attaqué avec une chaîne. Soudainement, d’un geste, elle s’arrêta, se tournant avec une expression de surprise vers sa sœur, apercevant sa situation.

Soudainement, elle cria, ses deux mains se mettant à vomir un liquide blanchâtre. Elle porta les mains à sa véritablement bouche, couvrant partiellement ses yeux. Ses bras semblaient expulser leur fluide qu’elle avalait tant bien que mal, une partie collant à ses vêtements et sa peau. On aurait presque pu croire à une fillette cachant ses yeux pour éviter de voir un monstre. Si ce n’était les bruits de déglutis et de haut-le-cœur qui la secouaient. Après quelques secondes de ce spectacle écœurant, elle retira les mains de son visage.

- « Et bien, ma sœur ?! »

Une dernière nausée la secoua, la forçant à cracher une partie de l’argile. Sa forme presque angélique qui avait marquée était maintenant bien loin. La poussière avait collé à son corps, ses vêtements aussi à cause de la sueur et du sang. On pouvait deviner une jeune femme séduisante, malgré les masses inconnues qui semblaient se déplacer sous sa peau, semblant elle-même animée par d’étrange tremblement. Des tremblements sur des tremblements sur des tremblements qui ne présageaient rien de bon.

Citation :

Grosso modo, la première sœur est sous contrôle. La deuxième prépare un truc qui va se déclencher lors du prochain tour et, vu la nature de leur pouvoir, y’a de fortes raisons de croire que ce ne sera pas … calme. Len, vu ta connaissance du Bakusho, il semble qu'elle va s'atuodétruire.

Première cible, verrouiller, me dis-je, voyant que celle-ci n’avait plus comme projet de continuer ce combat, que ce soit par fatigue, ou bien lassitude, elle ne se débat plus, et à l’heure actuelle m’en voilà soulager, alors que je suis seul face à une dernière adversaire et consœur du clan Bakushô, je fatigue, et ce n’est que peu dire. Je ne m’imaginais pas être le dernier debout, dans ce groupe Iwajin, Ryohei se trouvais cacher dans les corps qu’ils soient allie ou ennemie, et Yuichiro, hé bien, il a pris pour son grade, cela est certains, je dois même admettre, que j'osais m’attendre à mieux de la part d’un membre du clan Jisetsu. Que ce soit par peur ou autre chose, sa prestation ne fut pas convaincante en ce jour, si nous revenons en vie, il me faudra sans doute, en faire part à mes supérieurs hiérarchiques.

Ce dernier se faisait d’ailleurs passer à tabac, avant que son agresseuse se coupe dans son élan, lâchant un violent cri de rage en voyant sa sœur prise dans nos filets, dans ses yeux, nous pouvions alors imaginer que son objectif, changea du tout au tout. Il n’est plus question de battre son opposant pour l’heure, mais bien de nous exterminer, quitte à en crever. De mon seul œil valide, je pus la voir, manger sa propre argile, son comportement se trouve étrange, comme, dans un excès de démence, je ne compris pas de suite, où cela nous menait. Mais afin d'être au mieux préparer, je créer alors un Clone d'argile, comme pour la dissuader d'aller plus loin.

Ses mains se retirent de devant son visage, mon regard reste cloîtrer sur elle. Puis je compris, pour l’heure, mon objectif devenant tout autre, je relâche l’entrave, la scolopendre, déglutie alors sur elle-même avant de disparaître comme elle fut venu. Celle qui se trouvait dedans, est dans tous les cas à bout de forces, me dis-je simplement, surtout qu’elle reste toujours sous l’emprise de Ryo, toujours planqué dans ce corps. M’avançant, je me place entre les deux sœurs, bien que plus proche de celle, se trouvant à présent être ma prisonnière, voulant faire preuve d'un peu de compassion, je fis comprendre à ma prisonnière que je sais ce qu'il va se passer. Mon clone quant à lui longe les parois, afin de s'approcher de la Kamikaze.

Len » Elle entame sa dernière œuvre… Si tu souhaites, lui dire quelque chose, c’est maintenant, ou jamais.

Me tournant ensuite vers celle ayant pour but d’emporter le plus de monde possible dans sa tombe. J’attendis que sa sœur jumelle, lui adresse ses quelques mots, en admettant qu’elle souhaite lui en dire. Puis je pris à mon tour la parole.

Len » Je suppose qu’il t’est impossible de faire marche arrière … Il est fort dommage, que ton existence prenne fin d’une telle façon, mais soit, tu fus une fière combattante …

Pendant cet adieu, non dissimuler, le clone fini par arrivée jusqu’à la jeune femme, sautant simplement sûr elle afin de l’agripper autant qu’il le peut. Ceci n’étant en rien une technique, il est bien entendu facile de s’en défaire, mais le but n’était à celui-ci. Le clone sort alors de ses paumes des serpents, grossissant à une vitesse folle. En quelques secondes, ils entoureront le clone ainsi que la Kamikaze. Le but étant simple, étouffer l’explosion avec les moyens du bord.

Len » Tu comprendras que je ne peux pas te laisser me tuer sans rien faire.

Le serpent fini par entourer complètement la suicidaire, et d’ici peu nous devrions entendre et voir l’explosion, par les fissures qu’elle créera sur l’argile des serpents l’entourant. Dépiter, j’observe la scène et bien que ne voulant pas le faire paraître, mes réserves de chakra son à présent vide.

Spoiler:

Il fallut un certain temps pour que l’Iwajin comprenne la situation. Il faut dire qu’il avait à faire avec la sœur capturée, son allié blessé et celle qui promettait un joyeux feu d’artifice. Le clone la longea, alors que la sœur encore libre était définitivement décidée à faire tout sauter. Le chef d’équipe des Iwajins, du moins, encore accepté par les leurs, fit apparaître son clone et tenta de contourner la Bakushô encore libre. Concentrant ses forces pour tenter de préparer cette technique qui mettrait fin à leur problème. La sœur capturée avait définitivement compris ce qui se passait et s’agitait, malheureusement, la prise de Ryôhei suffisait à la contenir. Elle jetait un regard implorant vers sa sœur.

La femme releva la tête aux mots de Len. Elle le regarda un instant, les dents serrés de rage, croyant y déceler de la moquerie. Son visage se recroquevilla, comme si elle prenait une énergie pour lui cracher ou hurler quelques mots furieux, mais avant d’aboutir, elle croisa sa sœur du regard. Celle qui avait avalé l’argile avait les yeux brillants de joie et d’excitation, le teint rougeâtre de plaisir, les lèvres empourprées. Si sa jumelle avait été à sa place, elle aurait sans nul doute détecté la présence du clone, mais pas cette forcenée plus directe. La sœur capturée se contenta de murmurer.

- « Pas sans moi… »

Ce fut à ce moment que les serpents de Len formèrent un dôme pour les protéger tous. La sœur ne le remarqua même pas, les yeux dans les airs, la poitrine gonflée, les bras écartés. Les serpents resserraient leur étreinte autour d’elle alors que ses pores expulsaient une huile épaisse et blanchâtre. Seul le son de l’allumage, comme une mèche mouillée se fit entendre. Le sol trembla, semblant s’écraser autour du dôme et une longue vibration se fit sentir à vox pieds, comme un long murmure. Quelques gravats tombèrent du toit, puis le silence. La seconde sœur, encore vivante, sous l’emprise de Ryöhei semblait être tombé dans une étrange apathie.

Le retour pris plus de temps que prévu, le temps que Yûichirô se remettent sur pied. Il resta inconscient quelques heures, mais n’avait pas de blessures permanente. Le retour au village fut plus calme, malgré la surveillance accrue sur la sœur vivante. Jamais elle ne sembla sortir de son apathie, même si à plusieurs moments, elle semblait guetter autour d’elle, à l’affût, mais discrète. Arrivé au village, ce fut un jônin qui vous accueillit, prenant le temps de vous examiner, accompagné d’un membre du Clan Bakushô. L’un d’eux décrivit des Sceaux et amena votre prisonnière.

- « Alors… J’imagine que Kaminari doit vous remercier. Vous allez pouvoir rejoindre votre compagnon et raccompagner les sœurs. Nous avons des … préoccupations de sécurité à mettre au point. Soyez toutefois assuré que la rencontre avec Shimo répondra aux exigences d’Iwa. »

Il hocha la tête en tendant la main pour vous la serrer. Malgré son ton neutre et officiel, l’homme attarda sa poignée de main, visiblement reconnaissant. Quelques autres hommes avec des chariots se dirigèrent dans la direction de laquelle vous veniez, transportant de grandes boîtes, visiblement des cercueils pour nettoyer les victimes des Bakushô.

Ce ne fut pas sans mal, mais l’explosion fut étouffé et la catastrophe éviter. Cela laissa un goût amer dans la bouche du rouquin, comme-ci le travaille ne fut pas accomplis parfaitement et dans les faits, ce fut le cas, en effet bien que les deux criminels sont à présent hors d'état de nuire, l'une des deux et aussi à présent hors de ce monde. Une bien triste nouvelle dans l'idée, que ce soit en tant que Shinobi espérant faire ses preuves, quand tant que membres du clan dont elle étais issus. Lui, qui espérait jusqu'à lors ramener les deux, sauve, jusqu'à Iwa où elles auraient été jugées pour leurs divers crimes et pourquoi pas réhabiliter par la suite en tant que Shinobi de la roche, comme ce fut le cas pour Hiko. Malheureusement, même dans le cas de la seconde cette hypothèse semble à présent inimaginable, dans son état actuel elle devras sûrement être surveillé jusqu'à sa mort, tant l'idée qu'elle souhaite un jour se venger est présente.

Bien que la fatigue est présente, Len prit alors le temps de remettre sur pied Yuichirô, non pas par pure compassion, mais bien afin que ce dernier puisse assigner un sceau d’entrave à la Bakushô restante, qui bien que pour l’heure inoffensive, le voyage sera long jusqu’à Iwa et vos mieux être prudent. Pour ce qui est du corps sans vie et bien que ne ressemblant plus vraiment à grand-chose, le rouquin demanda à nouveau l’aide du Jisetsu afin de transporter les restes jusqu’au clan Bakushô, le rouleau enfermant le corps fut ensuite remis à Len afin qu’il le donne à Masaru le moment venu. Une fois, que le Jinmenju repris une forme consistante et que chaque Iwajin aient pris ses dispositions pour la suite, ils reprirent la route du camp de marchands par là d’où ils venaient.

Une fois arrivé dans le campement de fortune, un Shinobi local pris en charge la jumelle encore en vie et s’ensuivit alors une discussion avec l’autorité locale. Deux des trois Shinobi de la roche furent alors pris en charge afin de jouir des soins dont il a besoin, Len n’ayant subis aucun dégât important, s’en vois donc dispenser prenant alors le temps de discuter avec l’homme ayant demandé cette traque à Iwa. Pas avar en compliment, il est était alors facile à voir à quel point tout ceci soulageait le marchand et bien que leur première rencontre ait frôlé le désastre, c’est avec diplomatie que se passâmes cette seconde entrevue. Le rouquin pris tout de même la peine d’annoncer les différents cadavres croisés sur le chemin et où ils furent trouvés, afin que chacun puisse avoir la chance de faire son deuil.

Len » J’espère que vous comprendriez, que mon clan n’était, en aucun cas, partisan des actions de ces Jumelles et bien qu’une seule des deux fut capturée en vie, elle sera jugée pour la totalité de ses actes. N’hésitez pas à contacté à nouveau la citadelle en cas de nouveaux soucis.

Finir sur une bonne note, c’est l’idée, après les derniers usages Len et ses compagnons reprirent la route d'Iwa, escortant la jumelle jusqu’à la citadelle. Lors de la totalité du trajet, aucune trace de rébellions fut repérée, elle se trouvait en état de choc, pas étonnant me diriez-vous. Du fait que deux nouveaux Shinobi les aient rejoins pour le retour dont l’un d’eux, étant un Bakushô, c’est par les aires que le trajet retour se fit, cela leur firent gagner un temps précieux, et surtout, ils remmenèrent la Bakushô dans un temps record. Remis alors aux Sentinelles, la fin de cette chasse s’annonça. C’est presque sur une note parfaite que Len finit sa première mission importante en tant que capitaine d’équipe. Chacun parti alors de son côté, le borgne lui pris la direction des quartiers Bakushô afin de faire son rapport à son chef clanique.

Spoiler: