Un petit sourire amusé se dessina sur les lèvres de l’Aizawa qui courait sur les toits en direction du centre de formation. Aujourd’hui était un grand jour ! En effet, Shizu avait laissé entendre que son sensei allait enfin lui apprendre son art de la médecine. Un sujet qui avait toujours intéressé Izumi. Mais travaillant déjà à l’Académie, elle n’avait pu s’enrôler pour aider à l’hôpital et apprendre cet art sous un docteur expérimenté.

Donc évidemment, aussitôt que la nouvelle lui était parvenue, elle avait (presque) harcelé le mari rouquin de sa sensei. Heureusement, elle n’avait pas non plus été trop loin comme tager les murs de sa maison, faire des farces à Asahi ou autre. Le couple et Shizu étaient les seules personnes adultes qu’elle respectait. Elle n’allait pas briser la confiance qu’ils entretenaient entre eux juste pour que Kihran accepte de l’accepter en même temps que Shizu durant son apprentissage.

Elle arriva un peu en avance sur l’heure du rendez vous, contrairement à son habitude de retardataire. Yell serait tellement fière en entendant ça. Ou jalouse vu que l’Aizawa avait la fâcheuse tendance à tout le temps arriver en retard aux entraînements d’équipe.

Ricanant toute seule à cette pensée, la jeune fille finit par commencer à tourner en rond, puis faire des roues, des sauts, s’amuser à jongler avec des boules de feu. Le tout afin de contenir son énergie débordante. Qu’est-ce que les deux autres faisaient pour qu’elle attende ainsi ?!

Elle semblait ignorer qu’elle était arrivée une heure en avance, et qu’elle était donc partie pour une très longue absence. Mais bon, comme ça, elle subirait ce qu’elle faisait subir à son équipe sans forcément le savoir.

Les civils levaient toujours les yeux sur un shinobi se baladant de toits en toits. C’était amusant de voir leur regard envieux de nos déplacements rapides, s’ils savaient que ce n’était pas si compliqué à apprendre. Je fis un coucou à un petit groupe de trois enfants qui nous regardait, mes loups et moi, la bouche ouverte. Moi aussi à leur âge je trouvais cela impressionnant lorsque mes parents me portaient sur leur dos dans la forêt. Aujourd’hui c’était une chose bien banale !

« Nee-chaaan, on peut monter ! Dis oui ! »

Raah non ne me faites pas ces bouilles-là... ! Posées sur le sommet d’un toit, je fis une moue pensive.

« Vos parents vont vous chercher partout après ! »

« Mais ils sont même pas là ! Alleeeer ! »

Le petit brun rétorqua avec entrain et je su tout de suite que de toute manière je ne résisterais pas. Nous descendions de notre perchoir et j’installais deux des enfants sur Yoi et Shira, leur ordonnant de bien tenir leurs poils. Ils avaient au moins six ans donc je ne m’inquiétais pas pour eux, le troisième monta sur mon dos. Nous sautions ensuite sur le toit d’une épicerie et je nous guidai vers le centre de formation. Kihran-sensei devait m’apprendre la médecine offensive. Pourquoi j’avais choisi cela... Eh bien parce que je trouvais qu’il se mariait très bien avec mes capacités ! J’avais travaillé à la petite clinique vétérinaire du village et avait été impressionnée par leur technique, même les dites, basiques, mais je savais que ma place n’était pas en tant que médecin.

Je savais qu’un long apprentissage m’attendait, mais j’étais plus que motivée, et Izumi aussi d’ailleurs. Je n’avais pas cessé de me moquer d’elle en la voyant harceler le roux pour qu’il lui apprenne également. Connaissant son tempérament, il ne savait pas trop si cet art plairait à la jeune genin, mais le Directeur avait fini par accepter.

Mon attention se reporta à mes petits passagers qui s’amusaient comme des fous entre chaque saut. Seulement le manège devait prendre fin car nous arrivions devant le centre. Déçus, ils descendirent de leur monture avant de me faire de grands sourires en me remerciant. J’en fis de même et nous pénétrions dans l’établissement. J’avais plusieurs fois eu l’occasion de venir y voir l’Hayashi et connaissait bien l’endroit. Parcourant les allées, je voyais au loin une pile électrique faire des sauts partout en jonglant avec des boules de feu, celle-là je vous jure... Discrètement, je me rapprochais d’elle continuant à faire des roues à la jonction des couloirs du centre de formation.

Un sourire moqueur couplé à une pointe de sadisme, j’attendais que sa roue se termine et qu’elle en commence une autre, pour lui faire un croche-pied comme il se devait. Je croisais les bras et la regardait s’étaler parterre, un ricanement traversant mes lèvres.

« C’est un centre de formation ici, pas un cirque tu sais ? T’as pensé à postuler à celui de Konoha ? »

Vêtu d'une chemise blanche, son épaule appuyée contre le mur, les bras croisés, l'Hayashi observait très silencieusement ses deux élèves du jour. Bien sûr, elles ne lui étaient pas inconnues, au contraire. Tandis que l'une était sa propre ancienne élève, l'autre faisait partie de l'équipe de sa femme. Et toutes les deux étaient de jeunes femmes très dynamiques, comme il pouvait encore le constater à l'heure actuelle. Cela faisait déjà un petit moment que les deux avaient demandé son enseignement et ce n'était que maintenant qu'il avait réussi à se libérer, mais...

Un soupir s'échappa de ses lèvres. Cela allait demander du temps. mh.

Ce furent les loups de Shizu qui le repéra en premier en venant à le saluer. Il leur adressa un sourire tendre avant de relever ses yeux vers les deux shinobis. Oui, il avait tout vu. Non, il n'allait pas faire de remarque, pas pour cette fois. Le silence en disait long après tout.

«J’espère que vous allez bien ? Et surtout que vous êtes prêtes ? »

Oui, ce genre d'entrée se passait des formalités d'usage non ? Et puis, ils n'étaient plus à cela près. L'Hayashi se retourna avant de leur faire signe de le suivre. Il avait fait préparer une salle pour eux. Une salle qu'il avait déjà pris l'initiative de réserver sur une plus ou moins longue durée. La première étape de la formation allait être la plus difficile, surtout pour la petite pile électrique. La porte qu'ils franchirent amena sur une petite pièce de laboratoire.

«Asseyez-vous. Avant qu'on commence, j'aimerai savoir votre niveau actuel. Quelle connaissance avez-vous dans le domaine de la médecine, mh ? Et que souhaitez-vous faire une fois ces connaissances acquises ?»

Deux questions essentielles pour qu’ils se fassent une idée de travail à venir. Cependant, la première phase restait la même, quelle que soit la réponse. C’est pourquoi, tout en écoutant leur réponse d’une oreille, il commença à fouiller dans les étagères. Et lorsque toutes les deux finirent d’expliquer leur situation, il déposa une montagne de bouquins face à elle.


« Bien. D’abord, mémorisez-moi tout ça. »

Un énorme sourire s’était dessiné sur son visage alors qu’il savait pertinemment que les deux jeunes femmes rêvaient de pouvoir commencer la pratique immédiatement. Malheureusement, la médecine était un art compliqué et cela ne servait à rien d’expliquer comment soigner une blessure si on ne comprenait pas l’anatomie, chakra ou non.

Les séances de galipettes de l’Aizawa furent bientôt interrompues par sa soeur en tout sauf sang, et pas de la meilleure manière possible.

- AAAAHHH -

Le cri fut interrompu par un bruit de chute alors que la Genin s’étalait par terre, victime du sadisme de son aînée. Faussement remontée, et une bosse commençant à se former sur son visage, Izumi fusilla Shizu du regard, une main sur la hanche alors qu’elle pointait l’autre du doigt avec sa main libre.

- Non mais ça va pas ?! J’aurais pu me blesser ! C’est pas sympa Shizu !

Se frottant le front et grommelant contre les stupides filles qui s’amusaient à faire tomber leurs amies, l’adolescente se retourna une nouvelle fois sur son interlocutrice au commentaire de celle-ci.

- Hey oh ! Ça suffit maintenant ! C’est de vot’ faute à pas vous pointer à l’heure aussi ! Ca doit bien faire une heure que j’attends !

Ce fut ce moment là que choisit Kihran pour faire son apparition, arrachant un “c’est pas trop tôt” de la bouche de son élève enflammée du jour. Depuis le temps qu’elle attendait ! Et il se pointait comme une fleur (sans mauvais jeu de mots), comme si de rien était !

- Oui, oui, ça va ! Ça fait juste une heure que je vous attends ! Je croyais que les adultes étaient responsables ?

Ces plaintes (totalement injustifiées puisqu’elle était en avance) faites, le trio commença à se diriger plus loin dans le centre, vers une salle inoccupée. Une fois dedans, l’Hayashi ne perdit pas de temps pour se lancer dans le vif de sujet, et Izumi se résigna à parler un peu plus de ce qu’elle avait pu faire par le passé. Bien que ce n’était pas grand chose, elle détestait en parler. Elle adopta donc une attitude qui se voulait désinvolte en répondant avec un haussement d’épaules.

- Il m’est arrivé d’apporter les premiers soins à des soldats durant la guerre. Quel que soit leur camp. Et bah, mon objectif a pas beaucoup changé depuis, je veux juste pouvoir aider les gens qui souffrent sans distinction.

Shizu donna sa propre réponse alors que le rouquin trifouillait dans les étagères, intriguant de plus en plus la Gogyou. Et en voyant la pile de bouquins s'amonceler dans ses bras, la jeune fille eut un très mauvais pressentiment, commençant à pâlir. Elle n’avait rien contre les études en soi mais… Là c’était carrément un autre niveau si ce qu’elle pensait que Kihran prévoyait était vrai.

Son visage perdit toute couleur quand son sensei du jour confirma sa pensée. Ce n’était pas possible ! Il était pas sérieux, hein ? Izumi n’arriverait jamais à se concentrer assez pour retenir tout ça !

- C’est une blague, hein ? T’es pas sérieux ! Y a aucun moyen que je réussisse à mémoriser tout ça, Kihran ! Et enlève-moi ce sourire ! C’est pas drôle ! Tu veux nous tuer d’ennui ou quoi ?

Malgré ces protestations, après quelques secondes d’incertitudes, la Genin finit par se calmer et prendre un bouquin au hasard. Autant s’y mettre au plus tôt. Mais si elle mourrait d’ennui à cause de ça, elle hanterait le rouquin pour le restant de sa vie !

J’affichais un grand sourire en voyant l’acrobate s’étaler sur le carrelage blanc. Son front avait l’air d’avoir apprécier la rencontre, à en juger par la bosse qui y prenait place. Un ricanement m’échappa en l’entendant se plaindre, je ne me lassais jamais de ces petites chamailleries. Je lui rétorquais que nous n’étions pas dans un cirque et sa réaction ne se fit pas prier non plus ! Izumi était trop facile à énerver.

J’allais lui répondre lorsque je sentis une odeur très familière, celle d’un certain Hayashi. Mes loups allèrent à sa rencontre, alors qu’il regardait Izumi au sol sans dire un mot. De quoi lui faire encore plus honte, je me retenais de glousser. Encore une fois, la Gogyou fit littéralement exploser son ressentit, elle ne voyait même pas que nous étions à l’heure et elle en avance.

« Oui ça va sensei ! Et Izumi, TU es arrivée en avance, regarde l’heure flammèche ! »

Un surnom que je lui avais donné dès le jour de notre rencontre et il était resté depuis. Je lui prenais le menton entre deux doigts pour lui tourner la tête sur l’horloge murale, affichant l’heure du rendez-vous. Kihran-sensei nous invita ensuite à le suivre dans une salle de laboratoire, on allait passer aux choses sérieuses. Je savais qu’une partie théorique nous attendait, connaissant sommairement ce qu’avait dû apprendre le chef de clan. Je retins un soupire, la partie barbante... Nous asseyons puis le père de famille nous demanda ce qui nous motivait. Ma réponse allait un peu ressembler à celle de ma sœur de cœur.

« Moi aussi j’ai eu le même rôle qu’Izumi pendant la guerre, j’ai des bonnes bases je dirais, même si je suis plus calée en médecine vétérinaire, forcément. J’aimerais élargir mes possibilités, maintenant que j’ai une équipe, je me rends compte que c’est important d’avoir des connaissances en soin, même si je veux aussi pouvoir m’en servir en combat. »

Le Directeur farfouillait dans ses étagères, je le voyais empiler des livres dans ses bras et mon visage afficha une mine blasée, nous y voilà... Et il souriait en plus ! Sadique ! La châtaine ne perdit pas de temps pour s’écrier. Honnêtement, j’avais du mal à l’imaginer la tête dans des bouquins pendant des heures. Même moi je sentais que ça allait être difficile.

« Je suis sûre que t’as une technique pour retenir tout ça Kihran-sensei, c’est impossible... »

Je mettais ma tête dans mes bras, une moue boudeuse sur le visage, puis tendais le bras pour attraper un premier livre. Il était intitulé « Les bases de l’anatomie », génial... ! Aller, puisqu’on n’a pas le choix ! Dans un soupir j’attaquais le premier chapitre, d’abord le corps humain dans sa globalité, bon ici ça devrait aller.

« Aller Izumi, arrête de pleurnicher, quand on aura fini on pourra s’entraîner sur lui pour se venger... »

Un rictus sadique et malicieux déforma mes lèvres alors que je jetai un regard à notre professeur du jour.

Les réactions furent telles qu’il l’avait imaginé. La partie théorique n’était pas ce qui était de plus passionnant, il en était conscient. Mais hélas, il n’y avait pas moyen d’y échapper, pas lorsque matière est aussi complexe. II sourit un peu plus à la question de Shizu.

« Deux mots : motivation et détermination. On parle de corps humain, de maladie, de soin… de vie et de mort. Imaginez les dégâts que vous pourriez causer par simple maladresse, juste parce que vous n’avez pas eu l’énergie à apprendre l’élémentaire. »

Il tapota alors la pile pour bien leur faire comprendre qu’elles n’avaient pas le choix et alla s’asseoir alors plus loin à un bureau. Il était présent en cas de question, mais sinon, il prévoyait de continuer ses propres paperasses ayant un emploi du temps plutôt chargé.

Les heures, des jours et même des semaines passèrent avant que Kihran décide de passer à la pratique. Les leçons avaient été toutes théoriques, avec des tests pour être certains que les deux filles aient retenu la leçon. Mais soyez rassurée, il avait pris la peine de temps à autre d’amener des animaux morts à disséquer pour qu’elles puissent mieux se rendre compte de l’intérieur. Cela avait sans doute été peut-être plus ennuyant pour la vétérinaire que la seconde, mais bon.

« Bien… Maintenant que vous savez plus ou moins comment le corps est constitué. Il est tant de voir vos compétences pratiques. »

Il marqua une pause pour laisser les deux piles crier de joie et leur amena alors leur première victime : des poissons. Ils étaient totalement immobiles.

« Comme vous pouvez le voir, ces poissons ne sont pas au meilleur de leur forme. Je suppose que vous pourrez facilement comprendre la raison. A vous donc de leur donner de l’énergie. Votre charka est le plus puissant des remèdes… Il vous faudra le maîtriser parfaitement pour le moduler et le transformer en ce dont ils ont besoin. »

Il ne les aiderait pas plus pour le moment. C’était la première approche, c’était à elle d’essayer, de tester. Cela pouvait paraître bien cruel pour le pauvre petit animal qui n’avait rien de demander, mais ils n’avaient pas le choix.

« Bien sûr, si vous ne vous dépêchez pas, ils mourront. »

Un léger rougissement des oreilles avait été le seul témoignage de la gêne d’Izumi face aux propos de Shizu. Ce n’était pas de sa faute si elle avait été excitée à l’idée de cet apprentissage ! Elle décida de ne pas répondre à cette vérité. Le jour où elle admettra ses fautes sera le jour où les poules auront des dents.

Ce fut ensuite que le rouquin leur posa son entraînement sadique faisant protester ses deux élèves du jour. Celles-ci acceptèrent à contre-coeur, mais la dernière remarque de l’Inuzuka fit naître un sourire identique au sien sur les lèvres de l’adolescente. Oh oui. Kihran paierait pour cette torture. Les propos de Kihran lui firent cependant reprendre son sérieux et elle s’attela à la tâche.

Pendant ce qui lui sembla être une éternité, qui en réalité n’était sans doute pas plus que quelques semaines, la châtaine étudia avec détermination, mangeant, dormant, vivant la médecine. Si par moments elle avait été découragée devant la quantité de travail, elle ne faisait que se rappeler le but final de ces études: être capable de protéger et aider ceux qui lui étaient chers. Elle serait bien contente d’avoir ces connaissances si un jour Shizu, Yell, Kihran ou Asahi avait besoin d’assistance médicale et qu’elle était la seule à pouvoir la prodiguer.

Et enfin, enfin ! Arriva le jour où le rouquin sadique leur indiqua qu’il était temps de passer à la pratique. La Gogyou dut retenir des larmes de joie avant de sauter dans les airs, le poing levé avec un grand sourire.

- YEAH ! ENFIN ! On va passer aux choses sérieuses ! C’est pas trop tôt !

Izumi se reconcentra cependant bien vite sur son sensei, écoutant avec attention ses propos. Bien que son sourire de joie restait sur son visage, ses yeux, eux, étaient parfaitement concentrés alors qu’elle intégrait les informations. Se tapant le menton du doigt, elle observa l’un des poissons qu’elle devait sauver. Elle n’avait pas vraiment de problème avec son contrôle du chakra. Ca faisait maintenant plusieurs années qu’elle avait appris à le maîtriser, en même temps que ses émotions (à peu près). C’était quelque chose qui était presque requis quand elle avait déjà perdu plusieurs fois le contrôle sur ses pouvoirs.

Non le problème résidait ici sur la quantité à insuffler dans la petite créature. Alors qu’elle réfléchissait à comment elle allait s’y prendre, l’adolescente sursauta en entendant a voix de Kihran qui les pressait à prendre action. Jetant ses doutes au feu, l’Aizawa tendit ses mains au-dessus du poisson qu’elle avait choisi. Se mordant la joue, elle commença par insuffler un tout petite peu de chakra, le rendant défensif et soigneur au lieu d’offensif et vicieux, dans l’être immobile, avant de progressivement augmenter la dose. Une goutte de sueur coula sur son front, preuve de sa concentration, alors qu’elle s’arrêta à un flux peu puissant mais efficace. Au bout de quelques secondes sans réaction, la jeune fille commença à désespérer, avant que, finalement, la queue du poisson ne se mette à remuer légèrement. Un grand sourire éclata sur son visage, et elle continua son opération plus sereine, avant de tout stopper quand le poisson se mit à sauter partout, le retenant d’une main sur la table.

- Je crois que j’ai réussi !