Enfin, la fête de l’été avait commencé ! Depuis mon arrivée –bon gré, mal gré – au village, c’était bien l’événement que j’attendais avec impatiences. Assurément, cela mettrait un peu d’animation dans le quotidien plutôt morne du Village caché des Feuilles ! Et je comptais bien en profiter. Mais par où commencer ? Il semblait soudain y avoir tant d’activités proposées aux habitants de Konoha, tant de choses à faire, toutes plus intéressantes les unes que les autres ! Le choix semblait plutôt difficile. Je décidai finalement de flâner un peu dans le village, afin de me décider quant à la première activité que je ferais : je voulais que, de toute, ce soit celle qui me plaise le plus !

Un sourire ravi sur les lèvres, j’arpentai donc les ruelles de Konoha, m’arrêtant sur les grands centres d’animations. Qu’était-ce ici, sur cette estrade ? On aurait dit un spectacle de marionnettes, mettant en scène de petits shinobis décidés à servir fièrement leur village jusque dans la mort. Cela m’arracha un soupir. Le but de cet événement n’était quand même pas de se livrer à une stupide propagande ? Un brin en colère, mais toujours souriant, je m’éloignai précipitamment de la foule de badauds pour m’intéresser à un autre stand.

Autour de celui-ci s’affairaient nombre d’Akimichi ventripotents, étant vraisemblablement en train de préparer de multiples plats aux odeurs toutes plus attrayantes les unes que les autres. En quoi pouvait bien consister cette animation ? Bien résolu à trouver une réponse, j’interpellai l’un des gros shinobis qui se trouvaient là :

- Hé ! Pourriez-vous me dire ce qui va se passer ici ?

L’Akimichi se tourna vers moi, visiblement peu enchanté d’être interrompu dans son travail. M’indiquant une petite pancarte que je n’avais pas remarquée, il me hurla presque dessus ?

- Tu sais pas lire, ou quoi ? Concours de bouffe ! A celui qui réussira à avaler le plus possible en un temps limité !

Estomaqué, je lui lançai un bref « merci » avant de m’éloigner. Rien de bien intéressant ici non plus… La nourriture préparée par les Akimichi était d’une telle qualité que l’avaler goulûment dans un tel concours était un véritable blasphème à mes yeux.

Puis mes pas me guidèrent jusqu’aux Colisée, où il était indiqué qu’une sorte d’épreuve de résistance mentale était organisée par les Yamanaka. « Affrontez vos peurs ! », clamait l’affiche. Cela avait l’air intéressant ! Sans y réfléchir plus avant, je m’engouffrai dans le Colisée, et, ressortant bientôt pour me retrouver sur le sol sableux de l’immense structure, je me dirigeai vers une table où se trouvaient attablés plusieurs shinobi – des Yamanaka, très probablement, au vu de la teinte blonde de leurs cheveux.

- Bonjour ! J’aimerais participer à votre épreuve, si cela est possible…

- Bien sûr ! Il faut simplement nous indiquer quelle est votre plus grande peur.

Ma plus grande peur, hein ? Il ne me fallut pas plus de quelques instants pour trouver de quoi il s’agissait. Ce que j’avais choisi de fuir alors qu’elle faisait rage dans le Pays du Feu. Cela pouvait sembler étrange pour un shinobi, mais pas plus grande peur était…

- Heu, la guerre, je crois...

Le Yamanaka leva un sourcil en entendant cela, mais s’abstint de tout commentaire.

- Très bien ! Je vais vous demander d’attendre quelques instants, le temps que nous vous trouvions un binôme. Pour des raisons de sécurité, l’épreuve doit se faire à deux, vous comprenez…

Je ne comprenais absolument pas, mais je fis comme c’était le cas, acquiesçant avant ce m’éloigner pour aller me mettre à l’ombre, appuyé contre la paroi du colisée et patientant sagement.

Et voila c'était la fête de l'été! Tout Konoha bouillonnait d'activité, dans chaque quartier on pouvait voir maintes activités, échoppes, concours et tout sortes de jeux. Et comme chaque habitants du village, Tosh y participait, non pas au concours du plus bel oiseau (rien à faire de ce truc!) organisé par son clan, non en fait il cherchait une activité originale en groupe, ainsi ,en plus de s'amuser il pourrait faire connaissance avec une nouvelle personne. Il vagabonda de quartier en quartier, les restaurants du centre-ville lui donnèrent faim et il se demanda si Issun était dans le coin, ne le voyant pas, il continua vers le Colisée, peut-être y aurais t'il des combats amicaux d'organisé. Tosh fut étonné par cette fête, toute le village était animé, pas une rue n'était oublié, les pétards, la musique retentissait dans tout Konoha ! Et cette animation continuait jusqu'au Colisée. Quand il arriva à destination il put lire la banderole au dessus de l'entrée "Affrontez vos peur!". Tosh trouva cette attraction très originale et entra. Le colisée était une étendue de terre délimitée par des gradins de béton, c'était ici que les shinobis s'affrontaient dans des combats époustouflant, certes amicaux. Une seule personne se trouvait dans la salle d'attente, c'était un jeune homme sans doute aussi âgé que Tosh, il avait des cheveux noir, mais il n'avait aucune caractéristique qui permettait au Hyuga de déterminer son appartenance à un Clan.

Il se présenta devant les organisateurs qui le saluèrent, il salua en retour:

-Bonjour, qu'est-ce que vous voulait dire par "affronter vos peurs!"?

La jeune femme blonde le regarda, puis répondit avec un grand sourire:

-En fait, vous allez nous dire qu'elle est votre plus grande peur et ainsi on pourra la "recréer" grâce à un genjutsu, ainsi vous l'affronterez .

*Pfeuu! J'ai peur de rien moi!* pensa Tosh

Après mûr réflexion, après avoir cherché pendant une dizaine de minutes, Tosh s'adressa de nouveau à son interlocutrice:

-Ok, je participe. Je crois que ma plus grande peur est la perte de tout les gens que j'apprécie

Il pensa à Issun, son Oncle et aussi à son équipe: Makura, Yaeko-senseï, et Misory. Toutes ces personnes était plus ou moins ses amis et il ne voulait pas les perdre, il ne voulait pas qu'ils meurent, pas comme ses parents.

la jeune femme le regarda et répondit avec gravité:

-Vous êtes sur de vouloir affronter cette peur?

Un silence tomba entre les deux interlocuteurs, puis Tosh répondit avec un sourire:

-Oui...

-Bien veuillez rejoindre la personne assise et nous pourrons commencer.

Ils allaient bientôt affronter leurs peurs....

C'est avec un sourire amusé que je constatai l’arrivée d’un jeune homme dans le Colisée, un Hyûga, comme semblaient l’indiquer ses deux yeux d’une blancheur sans commune mesure, et qui allait assurément participer, tout comme moi, à l’épreuve des Yamanaka. Un peu stupidement, tandis qu’il s’inscrivait suivant le protocole comme je venais de le faire avant lui, je me pris à m’interroger sur ses peurs. Quelles pouvaient-elles bien être ? Avait-il peu d’un quelconque animal, d’un objet ? C’étaient souvent des peurs idiotes, mais pourtant assez répandues… ou bien craignait-il, tout comme moi, quelque chose qui relevait plutôt du concept ?

De toute évidence, je ne le saurais jamais : après tout, il était indiqué sur les affichettes expliquant les modalités de l’épreuve que la confidentialité de chaque concurrent serait respectée – et c’était compréhensible. Je ne connaissais personne qui était fier de ses peurs au point de s’amuser à les raconter à qui voulait bien les entendre.

Un sourire amusé me prit lorsque je constatai que l’inscription du Hyûga traînait en longueur. Et pourtant, ni lui ni son interlocuteur ne parlait. Que pouvait-il bien se passer là-bas ? Il ne fallut pas longtemps à mon esprit affûté pour trouver la réponse à cette interrogation : le jeune homme était probablement en train de chercher ses peurs. Ou peut-être se demandait-il si il en avait ? En tous les cas, la situation était plutôt comique.

Quand le jeune homme daigna finalement répondre et finaliser son inscription à l’épreuve, il fut invité à me rejoindre. Ayant suivi son avancée, je le saluai dès qu’il arriva près de moi.

- Salut, moi, c’est Haruki. Content de te rencontrer !

J’étais sincère. Après tout, quel mal pouvait-il y avoir à faire de nouvelles rencontres ? N’y tenant plus, je me livrai déjà à un jeu de mots des plus douteux. Mon interlocuteur apprécierait-il ?

- Ça va, pas trop effrayé ?

Je souriais largement à présent, très fier de ma petite blague, lorsqu’un Yamanaka vint nous chercher.

- Suivez-moi, je vous prie ! Vous êtes deux, nous pouvons donc commencer – en toute sécurité ! Je vous forcerai à faire face à vos peurs par l’intermédiaire d’un Genjutsu ; naturellement, si cela se révèle trop dur à encaisser pour vous, vous pourrez vous en sortir via un simple Kaï. Nous ne sommes pas ici pour vous abîmer après tout !

L’homme semblait aussi fier de sa petite blague que je l’avais été de la mienne quelques temps plus tôt. Nous indiquant deux petits sièges, il nous signifia de nous asseoir, et lorsque cela fut fait…

- Vous êtes prêts ? Trois… Deux… Un… C’est parti !

Le monde s’effaça progressivement autour de moi tandis que je tombais dans l’illusion du Yamanaka et qu’un nouveau décor apparaissait.


Le jeune Hyûga Tosh se trouvait sur les gradins d’un immense cirque, qui s’était installé pour quelques jours sur la Grand-Place de Konoha. Les numéros s’étaient allègrement enchaînés, tous plus impressionnants les uns que les autres, et le public était comblé. A présent allait venir ce qui faisait la fierté de ce cirque : son numéro de funambulisme très… particulier ! Le Monsieur Loyal du cirque s’exprima soudain, de sa voix forte et apte à subjuguer les foules :

- Et maintenant, mesdames et messieurs, celui que vous attendez tous ! Il Marche littéralement sur les cieux ! Il travaille sans filet ! Le plus impressionnant de nos acrobates, le dieu des funambules… voici venir le grand… Akimichi… Issuuuuuuuuuuuuun !

La foule était en liesse. Et pourtant… la situation devait paraître inexplicable, grotesque même, aux yeux du Hyûga. Comment seulement envisager une seule seconde que son ami, grand et lourd, puisse être un funambule digne de ce nom ? Assurément, il verrait que quelque chose ne collait pas, et tenterait quelque chose pour sauver son ami. Car si il ne le faisait pas… la minuscule corde allait céder dès que le membre du clan Akimichi aurait posé son pied dessus. C’était inéluctable.

Mais Tosh saurait-il agir de la bonne façon pour sauver son ami, ou bien le conduirait-il tout droit à sa perte ?

C'est avec une certaine appréhension que Tosh s'assit à côté de l'inconnu. Ce dernier avait l'air très courtois et polit, il se présenta dès que Tosh fut assis sur la chaise. Il s'appelait Haruki, un gars plutôt sympa à première vue.

-Moi c'est Tosh, enchanté de te rencontrer Haruki.

Haruki brisa la glace en premier:

-Ça va, pas trop effrayé ?

Il y avait un air amusé dans ses yeux quand il prononça cette phrase. Tosh pensa à une blague, mais quelle genre de blague? Il n'en compris que le sens premier, aussi ne put-il que répondre à sa question:

-J'appréhende un peu...

Tosh était stressé, qu'est-ce qu'ils allaient lui montrer? Mais il ne devait pas paniquer, surtout pas, c'était contre son Nindo! Il avait fait serment de ne jamais être pris de panique. Un Yamanaka s'approcha d'eux, ça y est c'était l'heure, l'homme leur expliqua ce qui allait se passer: ils allaient affronter leurs peurs par l'intermédiaire d'un Genjutsu. Tosh se senti plus soulagé quand le Yamanaka leur dit qu'ils pourront sortir du jutsu grâce à un Kaï. Il fini par une phrase encourageante cependant pour le Hyuga ça sonnait comme: "on veut pas vous abîmer-ou pas....". Bref, c'est en prenant son courage à deux main et en se disant qu'il passerait pour une fillette pour le restant de ses jours si il ne le faisait pas, qu'il suivit le Yamanaka, accompagné d'Haruki vers un endroit plus espacé ou l'on pouvait voir deux chaises tout à fait banale. Le Yamanaka se tourna vers eux et leur indiqua d'un geste de s'asseoir:

- Vous êtes prêts ? Trois… Deux… Un… C’est parti !

Le noir total l'entoura quand un décor se matérialisa devant Tosh: Il était assis dans les gradins, pas d'un colisée, mais d'un cirque! Tout le monde applaudissait les numéros d'acrobatie et de magie fait par les différents artistes. Tosh trouva en faite ce Genjutsu passionnant jusqu'à que le présentateur donne le numéro suivant:

-Et maintenant, mesdames et messieurs, celui que vous attendez tous ! Il Marche littéralement sur les cieux ! Il travaille sans filet ! Le plus impressionnant de nos acrobates, le dieu des funambules… voici venir le grand… Akimichi… Issuuuuuuuuuuuuun !

Il vit son ami Issun sur une terrasse en bois monté sur l'un des pilier du chapiteau. L'Akimichi s'apprêtait à marcher sur cette minuscule corde! Il savait ici que c'était un Genjutsu ce qui le rassura, ben oui Issun ne ferais jamais funambule il est bien trop lourd! Il ne devait pas le laisser marcher sur cette corde. Il se leva provoquant la colère des spectateurs devant lesquelles Tosh passait afin de sortir des gradins. Il descendit et arriva sur la scène et s'adressa au présentateur:

-Annule ce numéro mec. Passe au tour suivant où tu vas morfler!

Il marqua cette agressivité en attrapant le col du présentateur.


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Haruki se trouve dans un cimetière composé de deux parties. A droite on peut voir de longue rangée de tombes blanches avec le symbole de Konoha et à gauche des tombes en marbre noir sans aucun symbole. Au milieu des deux "camps" se trouve une étendue de terre morte assez grande qui sépare les tombes d'environ soixante dix mètres.

Au milieu de cette étendue, Haruki voit un homme encapuchonné dans un long manteaux sinistre. Soudain cet homme lèvent ses deux bras vers le ciel, des deux côtés de l'étendue, des "zombies" sortent de leurs tombes. Ce sont des cadavres de shinobis réanimé par cette mystérieuse personne. Mais ils ne les envoient pas sur vous, il les fait combattre entre eux: zombies de Konoha contre Zombie aux tombes inconnu. Bientôt l'étendue au milieux des deux camps devient le champ de bataille. L'homme lui n'est pas attaqué, seuls les zombies s'entretuent, seulement, eux non plus ne peuvent pas mourir. Pour stopper ce massacre il va falloir que vous stoppiez l'Encapuchonné...

Le Genjutsu ne tarda pas à prendre forme, me révélant ce qui serait – peut-être – le lieu de mon épreuve. Tout apparut progressivement, tant et si bien qu’il me fallut presque une minute ou deux pour réaliser dans quel genre d’endroit je me trouvais. C’était sombre, parsema de dalles, blanches d’un côté et noires de l’autre… une minute ! Ces dalles blanches portaient le symbole de Konoha, et j’en avais déjà vu de ce genre, au cimetière du village. Oui, cela ne faisait pas le moindre doute : je me trouvais dans un cimetière. Les tombes étaient nombreuses, mais que pouvaient bien êtres ces tombes sombres, ne possédant pas la moindre inscription ?

Je n’eus pas le temps de m’interroger davantage à ce sujet, car un nouvel élément fit son apparition : à quelques mètres de moi, un homme encapuchonné sembla surgir des ténèbres, et se mit aussitôt à psalmodier d’étranges prières tandis que ses bras s’élevaient au ciel. Et je fus alors pris d’une indicible horreur. Et pour cause : Au niveau des tombes, la terre commençait à bouger, signe qu’on la remuait de l’intérieur. Bientôt, les premiers morts-vivants sortaient de ce qui aurait dû être leur dernière demeure… et se mettaient à se battre. Tous, sans exception.

Un frisson glacé parcourut mon échine. Ce spectacle était répugnant. Comment pouvait-on se permettre d’arracher des hommes à la terre, pour les faire combattre à nouveau, quand ils l’avaient probablement déjà fait de leur vivant – et que c’était très certainement cela qui les avait menés à leur perte ? Une guerre était déjà un événement terrible en soi, mais cette reconstitution de guerre, utilisant les cadavres de soldats shinobis tombés au combat, était la pire chose qu’il m’ait été donné de voir jusqu’alors. Je ne pouvais pas en supporter davantage. Conscient que c’était très certainement l’étrange individu encapuchonné qui tirait les ficelles, je me résolus à essayer de l’attaquer – à mes risques et périls. Traversant non sans peine la masse grouillante de cadavres animés en train de se battre les uns avec les autres, je me frayai un chemin jusqu’à arriver à une distance raisonnable de l’homme. Là, je saisis deux kunaïs que je lançai habilement en direction de sa capuche. Cet assaut était probablement dérisoire, mais me servirait à jauger la force et les réflexes de cet immonde nécromancien…

Tosh avait fait le choix de foncer sur le Monsieur Loyal, au grand dam des spectateurs, mais surtout pour le plus grand malheur d’Issun ! Car tandis que l’homme se faisait secouer comme un prunier par le Hyûga, ne semblant pas vraiment comprendre ce qui lui arrivait, l’Akimichi, qui avait entendu son numéro annoncé, posait déjà son premier pied sur la corde.

L’assemblée retint son souffle alors que son deuxième pied prenait place sur le minuscule fil. Fil qui sembla tenir bon… mais cela ne dura pas longtemps. Au mouvement suivant du blond, la corde se rompit, incapable de supporter plus longtemps le grand poids du jeune homme. Celui-ci tomba alors, pour s’écraser dans un craquement sonore sur le sol du cirque…

Le décor se brouilla alors quelques secondes autour de Tosh, avant de se reformer. Le jeune homme se trouvait désormais quelque part, sur le flanc d’une haute montagne. Il était couché au sol, peut-être blessé, mais il y avait plus grave : la bras tendu, il empêchait sa chère camarade Misory, inconsciente, de tomber dans le vide pour succomber à une chute fatale… Mais sa main, rendue humide par la pluie qui tombait à verse, glissait lentement et inéluctablement. S’il ne réagissait pas rapidement, il allait bientôt perdre la jeune femme comme il avait perdu Issun…

Et ce n’était pas tout : dans son dos, sa chère Senseï Yamanaka était aux prises avec un autre shinobi, un ennemi maîtrisant une mystérieuse pupille lui accordant un contrôle relatif sur l’espace et le temps. Et de toute évidence, la Yamanaka était en fâcheuse posture. L’aide de son élève serait assurément la bienvenue, car son ennemi ne ferait preuve d’aucune pitié et ne tarderait probablement plus à l’exécuter si le duel se poursuivait.

Tosh serait-il capable de sauver son amie et sa Senseï ?

A ces paroles le présentateur fit un gros sourire et regarda dans la direction d'Issun. Tosh lui aurait donné une correction cependant il ne put s'empêcher de regardant dans la même direction que l'homme qui lui souriait au nez. Ce qu'il redoutait était arrivé: Issun commença sa traversée, Tosh lâcha sa proie et courut afin de receptionner son ami qui allait vers une mort certaine. La corde céda, Issun commença à tomber, il n'en réchapperais pas... Tosh vit son ami s'écraser sur le sol rugueux du Cirque alors qu'il n'était qu'à quelques mètres de le sauver. La dernière chose qu'il vit fut le corps sans vie de son ami, totalement disloqué...

Des larmes coulèrent de ses yeux albâtre, il se répéta sans cesse que c'était un Genjutsu, un sort. Issun, le vrai, devait s'amuser comme un fou dans Konoha. Il espéra que cet évènement ne se produirait jamais. Le décor s'obscurcit comme ci un écran de fumée voilait la scène. Tosh poussa un soupir heureux de voir cette scène horrible disparaître, il n'eut le temps que sécher ses larmes et un nouveau décor se forma, il vit une main devant lui qui se dessinait, d'instinct il l'a saisi. Le décor parut devenir plus net: Il était sur le flanc d'une montagne de très haute altitude, il faisait froid, il pleuvait et le vent soufflait fort à cette hauteur. La main qu'il avait saisi était celle Misory, une Kunoichi du clan Hyo et aussi son équipière. Elle était suspendu sur du vide, la poigne de Tosh était la seule chose qui l'empêchait de tomber. Cependant, sa main était glissante à cause de l'averse et si Tosh n'y mettait pas un peu de volonté, Misory rejoindrait bientôt Issun. Il entendit des bruits de lutte dans son dos, il vit Yaeko-Senseï aux prises avec un Shinobi inconnu. Le combat était clairement en défaveur de la Jonin. Tosh devait faire très vite: il agrippa le poignet de Misory, ne pensa qu'à sa poigne et au poignet de Misory. Il força, força à tel point qu'il devint rouge, la sueur se mêlait aux gouttes de pluie, les veines se dessinait clairement sur son bras endolori, il cru que ses tempes allaient exploser. Néanmoins il réussit à faire monter Misory petit à petit, et puis au fur et à mesure il réussit à compenser le poids et se fut bien plus facile. Enfin, le corps inconscient de Misory était sur le flanc de la Montagne. Tosh était exténué il expirait et inspirait très bruyamment. Mais il ne devait pas traîner, sa Senseï était toujours en combat, il devait la sortir de là! Il essaya de réveiller Misory en la secouant, évidemment c'était un Genjutsu il ne pouvait pas la réveiller... Il se leva avec difficulté, activa ses Byakugans, et fonça vers son adversaire. Dans sa course, il sorti cinq shurikens et les lança dans la direction de son adversaire. Ils allaient faire mouche...

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Haruki attaqua l'Encapuchonné en lui envoyant deux Kunais. Action totalement inutile, étant donné que les kunais le traversèrent comme-ci cette "chose" n'était pas présente. L'Encapuchonné regarda dans sa direction et se dirigea vers Haruki. Quand il se trouva devant lui il rigole aux éclats:

-Tu ne peux pas me tuer, comme tu ne peux pas les tuer...

Il montre d'un geste l'ensemble du champ de bataille, sa main est une main de squelette ce qui laisse deviner ce qu'il est:

-Regardes, tu as la preuve que les hommes sont nés pour combattre. La Paix n'est qu'une illusion, une illusion que, vous, Etre de chair espérais faire durer. Vous avez l'espoir, mais dans votre monde l'Espoir n'existe pas. Non, votre monde ne sera à jamais qu'un immense Champ de bataille fait de sang, cri et de pleurs. Et dans peu de temps tu auras le même Destin que tes frères d'armes.

Cette "Chose" n'est en fait que La grande Faucheuse, et vous fait assister à ce massacre. Que vous le vouliez ou non, vous ne pouvez pas la tuer. Après un long silence, la Mort repris la parole:

-Tu peux arrêter ça mais pour ce faire tu devras attraper l'orbe lumineuse qui se trouve dans le cimetière aux pierres de marbre noire.

Au moment où la Faucheuse dit le mot "orbe", une petite sphère apparut dans le camp au pierre tombale inconnu. Il allait falloir que Haruki traverse le Champ de bataille afin de pouvoir prendre la boule lumineuse et arrêter cette bataille...

Mes projectiles ne touchèrent pas leur cible, ce qui, en soit, n’était guère surprenant. Après tout, même un académicien ninja était à peu près capable d’éviter des kunaïs lancés comme je venais de le faire, et ce mystérieux individu encapuchonné semblait autrement plus fort qu’un simple aspirant shinobi !

Ce qui était plus surprenant, en revanche, c’était le fait que mes projectiles avaient littéralement traversé le mystérieux personnage, comme s’il n’avait jamais été là. Et pourtant, il se tenait toujours là, non loin de moi, impassible. Qu’est-ce qui pouvait bien expliquer ce prodige ? En tous les cas, cela n’annonçait rien de très bon pour moi, ça ne faisait pas l’ombre d’un doute.

Lorsque sa voix s’éleva finalement, un frisson glacé traversa mon échine. Et pour cause, sa voix, d’outre-tombe, était particulièrement dérangeante à entendre. Tout comme la main squelettique qui dépassait de sa manche sombre était désagréable à voir…

Je tâchai malgré tout de faire bonne figure et, me reprenant comme je le pouvais, je lançai à l’attention de celle qui était peut-être la Mort :

- Non… ceci n’est en rien une preuve. Ne crois pas pouvoir m’embobiner aussi facilement !

Et, suivant malgré tout les « conseils » prodigués par cette détestable présence, je tâchai de me frayer un chemin jusqu’à l’orbe lumineuse qui se trouvait loin, et sur la route de laquelle se trouvaient de nombreux zombies issus des tombes sombres… J’étais presque parvenu à mi-chemin sans trop d’encombres lorsque je sentis des membres décharnés se refermer sur mes poignets et mes chevilles, m’immobilisant presque complétement sans que je n’y puisse rien. J’avais le sentiment que je n’étais pas au bout de mes peines…

Tosh avait su permettre à Misory d’échapper in extremis à une chute mortelle, et l’avait mis hors de danger – pour l’instant. D’une manière surprenante, l’opposant de sa senseï fut surpris par son assaut, si basique fusse-t-il, et les cinq shuriken percèrent douloureusement la peau de son bras, ce qui l’interrompit un instant. Il jeta alors un regard mauvais au Hyûga avant d’agir soudain à une vitesse remarquable. Les sceaux formés par ses mains s’enchaînèrent, et une immense boule de feu jaillit de sa bouche pour aller percuter de plein fouet la Yamanaka qui, à bout de forces, n’avait su l’éviter. A terre, elle paraissait complétement neutralisée. Mais ce n’était pas le pire. Usant de sa pupille lui permettant une maîtrise du temps et de l’espace, l’adversaire des shinobis de la feuille disparut pour réapparaître aux côtés de Misory. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, il tenait les cheveux paille de la jeune femme dans sa main, tandis que la lame d’un Kunaï menaçait d’ouvrir sa gorge.

- Alors gamin, encore envie de faire le malin ?

Tosh avait touché son adversaire au bras, cependant ce dernier ne fut pas ébranlé. En fait la seule chose que Tosh réussit à faire fut d'attirer l'attention sur lui. L'homme aux pupilles mystérieuse lui lança un regard haineux, il effectua à une vitesse hallucinante des mudras. Tosh était près à esquiver mais au dernier moment, le ninja se tourna vers sa Senseï et lui cracha une énorme boule de feu. Yaeko-Senseï, à bout de force, ne put esquiver et prit l'attaque Katon de plein fouet. La Yamanaka fut projeté quelques mètres plus loin et s'écrasa au sol. Le corps était inerte, et Tosh du se rendre à l'évidence que Yaeko était morte. Son adversaire était le pire couard qu'il est jamais rencontré, la preuve était qu'il se téléporta à côté de Misory, lui attrapa les cheveux violemment et s'apprêta à lui trancher la gorge.

- Alors Gamin, encore envie de faire le malin?

Tosh était acculé, il n'avait pas put empêcher la mort de sa Senseï, et Misory, que Tosh avait sauvé de sa chute allait sans doute mourir... le Hyuga ne put se retenir plus longtemps:

-Espèce de lâche! Tu es la pire personne que je connaisses et ça même si tu es un Genjutsu!

Il fonça tête baissé vers son adversaire. Une réaction comme celle-ci était totalement inconsciente, mais Tosh sous l'emprise de la colère ne fit pas attention à sa propre sécurité. Ce qui importait c'était de sauver Misory, le pire étant que cet acte était tout aussi dangereux pour elle aussi. Cependant Tosh avait tout prévu, il empêcherait sa mort.

D'un geste il dégaina trois shurikens et les lança vers la main armé qui menaçait la vie de sa camarade. Cette attaque lui permettrais de gagner les secondes nécessaire afin qu'il arrive au corps à corps. Il arriveras à sauver un proche cette fois!

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Haruki était arrivé à mi-chemin, cependant des mains d'outre-tombe émergèrent de la terre et lui saisirent les jambes. Mais ce n'était pas tout, les zombies se rendirent compte de sa présence et ils choisirent ainsi une nouvelle cible: Haruki. Cependant, les zombies de Konoha se battent toujours contre les zombies inconnus mais ils ne vous attaquent pas comme-ci ils étaient dans votre camp. le Nara ne se trouve plus très loin de de l'orbe mais la résistance est de plus en plus forte à vous de ruser!