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 Au sommet du monde

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Message(#) Sujet: Au sommet du monde Au sommet du monde EmptyJeu 15 Juin 2017 - 0:05

Dans quelques heures, les cinq Ombres du Yuukan seront regroupées dans cette salle. Depuis plusieurs jours, les servants du palais du Daimyô et les membres du clan Jôki s’affairaient à sécuriser les lieux, à préparer les environs, à préparer les différentes chambres des différentes personnes qui séjourneront au palais durant ces trois jours et ces deux nuits. Dans les bureaux, les tours de garde étaient décidés : rien n’était laissé au hasard, tant ce sommet pouvait déterminer l’avenir du monde ; chaos et destruction ou paix et harmonie. Renpa Yoshiyo supervisait le tout. L’organisation lui était incombée, la gérance du sommet étant confiée à la cheffe du clan Jôki.

Plus que quelques minutes. Les différents rapports qu’elle recevait lui indiquaient bel et bien l’entrée de plusieurs centaines de shinobis sur ses terres, en provenance du sud, du nord, de l’est et de l’ouest. Tous convergeaient vers le lieu de rendez-vous. Pour l’occasion, tous les Jôki étaient habillés de la même façon : une simple tunique noire, au dos de laquelle deux katanas se croisaient. Ils étaient tous masqués et cagoulés.

Le sommet ne se déroulait pas le premier jour, et toutes les Ombres arrivaient entre le début de la soirée et le début de la nuit. A chacune, la princesse eut le même discours.

Au sommet du monde 546924PNJSeigneurdeYu2
_____________________

Renpa Yoshiko
Princesse de Yu no Kuni

- C’est un immense plaisir de vous recevoir en ces temps troubles, Kage-Sama. J’espère que notre humble invitation et notre humble palais sauront se conformer à vos envies, et que ce Gokage sera une réussite pour l’avenir de notre monde. Si vous voulez bien suivre mes hommes dans vos appartements.

Chaque délégation avait deux serviteurs – un homme et une femme – attitrés, qui répondraient à leurs attentes à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. Ils étaient affublés de l’emblème du village qu’ils servaient pendant ces trois jours. Les appartements alloués à chacune des délégations étaient somptueux, confortables, et ne manquaient de rien. Une grande salle commune avec divans, canapés, tables, différents mets et boissons et trois chambres distinctes qui étaient mitoyennes pour assurer la sécurité de tous. La nuit serait calme et paisible, laissant à chacun des villages de préparer sa réunion du lendemain.

Au sommet du monde Joki10
_____________________

Jôki Himitsu
Cheffe du clan Joki

11H, le lendemain. Chacune des Ombres, affublée de ses deux gardes, se retrouvèrent dans la salle où allait se tenir le Gokage. Les placements avaient été savamment choisis : la table était ronde. Dans l’ordre se trouvait la cheffe du clan Jôki, le Tsuchikage, l’Hokage, le Mizukage, la Kazekage et le Raikage. Derrière chacun d’entre eux se trouvaient, debout, leurs deux gardes. La Joki était arrivée première et quelque chose marqua toutes les personnes présentes ici : à peine dissimulée, la cheffe du clan Joki était sous henge.

- Messieurs-dames, bienvenue. Merci d’avoir répondu à l’invitation de Yu no Kuni quant à la tenue de ce Gokage. Comme convenu, je serais médiatrice et veillerais au bon déroulement de la réunion. De nombreux sujets sont à l’ordre du jour, sur demande de chacun d’entre vous. Le premier sujet abordé concernera la menace qui pèse sur nous et qui repose actuellement à Taiyô no Kuni…
Spoiler:
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Iwa
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Message(#) Sujet: Re: Au sommet du monde Au sommet du monde EmptyJeu 15 Juin 2017 - 10:30


Au sommet du monde Asuka_10

Spoiler:

Après s'être assurée de la bonne continuation des travaux et avoir « accusé réception » de plusieurs rapports concernant les dernières missions en date, Asuka entama son long voyage vers le Pays des Sources chaudes. D'abord seule, elle fit un détour par le Forum Makenki, où elle retrouva Brenin. Lui expliquant la situation non sans une certaine lassitude dans la voix, elle le convia naturellement à l'accompagner. D'abord interloqué par la requête, le grand gaillard à la musculature fine et puissante finit par accepter tout en menant sa propre réflexion sur ce qui pouvait pousser la Jisetsu, cette guerrière aguerrie et rompue à toute sorte d'exercice et d'épreuve, à demander d'être accompagnée pour un événement tel qu'un Gokage. Les raisons, en vérité, étaient plutôt simples : il était d'une part toujours plus prudent, même pour un ou une Vétéran, d'avoir quelqu'un pour surveiller ses arrières. Les occasions comme celle-ci pouvaient en effet représenter des opportunités immanquables pour certains individus, qui sautaient dessus pour assouvir leurs desseins de l'ombre, et aussi prête qu'elle pouvait l'être à beaucoup de niveaux, Asuka demeurait humaine, mortelle, et surtout, elle pouvait être dupée.

La seconde raison, moins évidente, relevait d'une vision plus générale, plus superficielle : si la valkyrie arrivait seule au Sommet, il pourrait en coûter au Pays de la Terre une forme de crédibilité, une image intangible qui portait une importance parfois vitale dans les rapports de force entre les grandes nations. Elle n'en doutait pas, les autres Ombres qui allaient assister à ce Gokage s'entoureraient certainement d'une garde rapprochée bien plus garnie, mais Iwa ne pouvait pas se permettre, à l'heure actuelle, de dépenser ses effectifs dans de tels jeux d'apparences. A deux, rompant la solitude et la monotonie du voyage par quelques conversations de haute tenue concernant la meilleure façon de faire mordre la poussière au Tsuchikage dans toute la bonne humeur possible, Brenin et Asuka entamèrent le long trajet à travers le Pays du Feu. Fort heureusement, aucune tension particulière n'était à déplorer entre cette nation et la leur : aussi, lorsque la valkyrie aux cheveux roses et le guerrier de Kusa se faisaient « surprendre » par une patrouille, ce qui arriva bien plus d'une fois, ils leur suffit de présenter la convocation au Gokage pour s'assurer de pouvoir continuer leur périple. Fidèles à eux-mêmes, il campèrent en pleine nature par deux fois, d'abord dans les montagnes qui entouraient le Mont Mori, puis au nord de la forêt de Heion.

Puis, à la fin du troisième jour, le duo arriva enfin à l'orée du grand événement qui se préparait. Aux alentours de la capitale de Yu no Kuni, Doketsu, l'effervescence était totale. Ce pays, dont l'économie reposait en grande partie sur les ventes de services et qui agissait également comme une plaque tournante pour le commerce international, regorgeait de richesses en tout genre et certainement aussi de gens intelligents. Toutefois, la vue de cette cité toute entière dédiée aux spéculations et aux loisirs où seules semblaient compter les apparences donna un brin de nausée à Asuka, qui échangea un regard entendu avec Brenin. Mieux valait éviter de faire venir Yanosa tout de suite, songèrent-ils tout les deux. Ils traversèrent donc la capitale et continuèrent vers les larges thermes qui avaient valu sa réputation à Yu no Kuni, et où trônait également le Palais du Daimiyô. Bien avant de l'apercevoir, Asuka et Brenin purent contempler l'étendue du déploiement militaire autours de ce point particulièrement chaud. Des dizaines de shinobis croisaient sur les terres, patrouillant, scrutant, certainement à l'affût de la moindre chose ou personne suspecte qui pourrait aller semer le trouble dans leur campement respectif, dans les hauteurs au delà du Palais. La Jisetsu et son acolyte les jaugèrent rapidement en passant, feignant de les ignorer. Lorsqu'ils furent suffisamment près du Palais, il s'isolèrent un instant dans un renfoncement.

« Bon, j'espère qu'il a fini ce qu'il avait à faire.

- J'aime pas ça... le faire venir juste pour les apparences... ça va sûrement le mettre de mauvais poil.

- C'est pas comme si on avait un vrai choix devant nous Brenin. Oué, il va perdre une journée de son temps. Mais on en a bien perdu trois pour se pointer ici, il peut bien faire cet effort.

- Oué, oué, j'imagine... mais faudrait pas qu'il nous pète un câble demain quoi. »

Asuka avala difficilement sa salive. Des raisons pour que ce Sommet dérape, il y en avait moult, et Yanosa n'aurait que l'embarras du choix pour déclencher un conflit généralisé si il n'entendait pas ce qu'il voulait. Un peu stressée, la Jisetsu empoigna son parchemin de communication et envoya un message à son mentor. Quelques instants plus tard, celui-ci apparaissait à leur côté dans un léger déploiement de poussière.

« Hmmr... Salut, Brenin...

- Ca va, le Rouge... ?

- Parfaitement bien.... Allons-y. »

Alors qu'il venait de rejoindre le Pays des Sources chaudes, le Tsuchikage déploya immédiatement aux alentours tous ses sens pour capter et amplifier la moindre des sensations qui lui parvenaient. Prenant la tête du trio, il se repéra en un instant dans l'espace et se dirigea d'un pas pressé vers le Palais, où lui et son « escorte » furent accueillis par la Princesse.

« Un plaisir ? Oui, j'imagine que ça doit être palpitant de voir son palais encerclé par des centaines de belligérants... Mais, je suis certain que toute votre humilité suffira à nous « contenter ». »

Sur quoi, le trio suivit les hommes de la Princesse Yoshiko jusque dans les riches quartiers qui leur avaient été réservés. Là, sans un mot, Yanosa passa chaque pièce au crible pour déceler la moindre trace de piège ou de dispositif quelconque, sous les yeux attentifs de Brenin et Asuka qui prenait également possession des lieux. Lorsque l'Ombre eut finit, il s'affala négligemment dans un riche canapé d'angle au fond du salon et se servit un verre d'eau. Un verre d'eau ? Il ne buvait pas à la carafe ? Sous le regard légèrement perplexe de ses deux acolytes, qui connaissaient décidément bien ses habitudes, Yanosa sourit en levant son verre.

Spoiler:

« Du vin. »

Il goba le contenu du verre d'une traite, le reposant bruyamment sur la table basse.

« Et du bon. Évidemment. Dommage que les gens d'ici s'en servent certainement plus pour se saouler qu'autre chose. Bon allez, faites un peu de bruit pour moi en mon absence, j'ai encore des choses à régler.

- Qu- Quoi ?? Vous allez nous laisser tout seuls ici ? Nan attendez sensei c'est pas- »

Il disparut en un éclair, non sans avoir affiché au préalable un sourire en coin bien visible.

« ...juste. Putain, l'enfoiré. Je vais l'buter un jour. »

~¤~

Yanosa revint bien sûr le lendemain matin, en temps et en heure, afin de pouvoir assister comme il se devait au Sommet. Se laissant faussement guider par les gardes du Palais, flanqué par Asuka et Brenin, il fit mine de ne pas être capable de se repérer sans leur aide tout en cartographiant mentalement les lieux avec une précision chirurgicale. Puis, il entra dans la salle. Tous s'installèrent autours d'une large table ronde, et il imita ses « homologues » en s'asseyant négligemment sur la chaise qui lui était attitrée, les bras simplement posés sur les cuisses, Asuka et Brenin postés en retrait derrière lui Tour à tour, il dévisagea chacun des membres de l'assistance. Face à lui, une inconnue et un homme bien connu. La Kazekage, en tout vraisemblance, à côté de laquelle se trouvait Michiki, le nécromant, qui semblait avoir aussi bonne mine que les cadavres qu'il employait d'ordinaire. Sa présence même était une surprise en soit, son teint s'expliquait donc aisément. Sur la droite, le Raikage. L'homme qui avait contribué à la défaite de Kakeshuou. Yanosa renifla ostensiblement à sa vue mais continua son tour visuel pour tomber sur la médiatrice, juste à côté de lui. Il perçut sans mal l'illusion qui l'entourait, une précaution utile même entourée de senseurs qu'elle était. L'Oterashi termina finalement en portant son regard sur l'Hokage, Mizuki du clan Aburame. Une fort belle jeune femme, tout comme son homologue du Sable, qui partageait la même couleur de cheveux rougeoyante que lui.

C'était elle, qui détenait les informations dont ils avaient besoin. Et il n'y aurait pas d'exclusivité à négocier en ces lieux. La Cheffe Jôki prit la parole sans tarder pour poser les bases des débats à venir. Silencieux, le guerrier rouge fixa de nouveau l'Hokage avec intensité.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Au sommet du monde Au sommet du monde EmptyLun 19 Juin 2017 - 13:25

Sur cinquante possibles, j’en avais pris uniquement une trentaine. Non pas que j’avais une confiance absolue aux cinq autres villages qui façonneraient ce sommet, mais il fallait rester pragmatique et efficace. En prendre cinquante, c’est envoyer deux messages : celui qu’on a les moyens humains de prendre cinquante soldats expérimentés et les laisser attendre sous des tentes pendant trois jours, mais aussi celui qui dit que nos hommes nécessitent d’être nombreux pour pouvoir se défendre. A contrario, en prendre une poignée inverse les deux observations. Après des journées entières d’étude de terrain, d’étude de statistiques, d’étude de marché, on s’était arrêté sur une trentaine de shinobis de tous rangs pour m’accompagner à Yu.

Deuxième point important : l’heure du départ. Là encore, tout avait été calculé pour que nous arrivions à la capitale du pays des sources chaudes à la tombée de la nuit, le premier jour dudit sommet. Depuis quelques heures, les rapports affluaient sur la présence de shinobis étrangers sur nos terres. La question qu’on leur posait était simple, et ils avaient l’autorisation de traverser Hi s’ils se rendaient au Gokage. Jusqu’ici, aucun incident n’avait eu lieu, envers aucune des équipes de patrouille. Une petite preuve de la bonne foi de ceux qui constitueraient l’élite dans quelques jours, à mes côtés, mais aussi aux côtés des deux gardes avec moi : Senritsu Gao et Hyûga Bankichi. Deux Jônins de grand talent qui sauront intervenir avec parcimonie si le besoin devait se faire ressentir. Assise dans mon bureau alors que les premières lueurs du jour commençaient à poindre à l’horizon, je lançai un regard vers le tiroir qui contenait Natsuki, une pointe de déception dans le regard. J’aurais aimé qu’il soit là pour ce sommet, mais visiblement, Miko en avait décidé autrement. Puis, Inuzuka Takeo pénétra dans mon bureau (aucune métaphore ici) en cette heure très matinale, après avoir été convoqué. Je le laissai s’assoir après les quelques salutations d’usage, et lui tendis un dossier. Natsuki était parti. Gao venait avec moi. Kihran et Yusei étaient à Umi. Satochi parti pour Amashi… Il était le suivant dans ma grande liste (on se marre bien) de confiance pour gérer le village en mon absence.

    - Tu trouveras tout ce que tu as besoin de savoir en tant que régent dans ce dossier. La nouvelle de ta régence sera répandue dès le réveil du village ; l’administration est au courant. Je ne pense pas que j’ai quoique ce soit à t’apprendre de plus que ce qui est dans ce dossier, à part une chose. A la moindre hésitation, au moindre semblant de problème, au moindre soupçon de danger : sonne l’alerte. Nous reviendrons au plus vite.

Attendant son aval, je le laissai dans le bureau qui serait le sien pendant une dizaine de jours, puis sortis dans la fraîche matinée d’été. Le ciel avait perdu toute sa noirceur nocturne et se présentait sous les meilleurs hospices pour un voyage… Du soleil et de la chaleur. Alors à l’écrit ça sonne moins bien, mais j’ai dit ça avec un air consterné, un ton un peu embourgeoisé et j’ai même fait quelques gestes exagérés : bref, j’aurais préféré du froid et de la pluie, ayant horreur de cette saison surcotée qu’on appelle l’été. J’y reviendrais plus tard, mais sincèrement : comment on peut d’une part préférer une saison chaude alors qu’il est plus facile de se réchauffer avec des couches de vêtements supplémentaires que de se rafraîchir en enlevant… sa peau ; et d’autre part aimer une saison qui fait transpirer le premier quidam dans la rue lui donnant l’odeur d’un phoque mort et où la chaleur t’empêche de dormir paisiblement et confortablement dans ton lit orné de draps molletonnés ? Déprimant.

J’arrivai la dernière aux portes du village, habillée d’un pantacourt noir et d’un débardeur noir sous ma veste d’Hokage. J’ai pas mis le chapeau, je le trouve guindé et ridicule. Mes cheveux étaient détachés, et ne volaient pas au vent qu’il n’y avait pas PARCE QU’ON EST EN ETE ET QUE L’ETE C’EST NUL. Bref, après un rapide tour des effectifs, des rationnements, un rappel de l’itinéraire et des consignes de sécurité, nous partîmes en direction du pays des sources chaudes (encore un truc chaud, on pouvait pas faire le sommet au pays de la neige ou du givre hein, non, non). Le voyage se fit en trois jours et se déroula sans accroc. On arriva à l’endroit où notre camp avancé devait se tenir. La nuit tomberait dans environ trois heures, le temps pour moi de donner mes dernières consignes au chef ici. Puis, emmenant Gao et Bankichi, nous nous dirigeâmes vers le palais du Daimyô qui accueillait le sommet.

Nous fûmes rapidement pris en charge à notre arrivée à la capitale, par des hommes en noir qui me fit arquer un sourcil. Mais soit : les Jôki voulaient visiblement ne pas être reconnus, et ils préféraient visiblement s’afficher comme un bloc défensif que comme une somme d’individualité. Malin. Nous fûmes introduits à la princesse – on n’était pas assez importants pour le Daimyô, bouhou – qui nous accueillit avec des mots qu’elle avait sans doute dû répéter pendant plusieurs jours pour ne froisser personne. Lui affichant un large sourire chaleureux, je lui répondis :

    - Ne vous en faites pas, Renpa-Dono, nous nous contentons de peu et vous sommes déjà reconnaissants d’organiser ce sommet.

Nous suivîmes ensuite les deux serviteurs qui nous étaient assignés – grosse humilité – dans des appartements privatifs. Une pièce riche et équipée dans tout ce qu’on aurait besoin pour vivre dans le confort le plus total. Je demandai à mes deux accompagnateurs de bien vérifier qu’il n’y avait aucun piège, aucun sceau, aucun système pouvant mettre en péril notre sécurité et, après qu’ils m’aient confirmé que tout était en ordre, je m’assis dans un fauteuil, sortant les dossiers que j’avais amenés avec moi, les relisant une dernière fois. Et après avoir discuté un peu avec les deux garçons, j’allai me coucher dans une chambre que je préférai presque à la mienne vu, encore une fois, la richesse du lieu…

Je m’étais réveillée tôt le lendemain, prenant mon temps dans la douche et prenant le temps de me préparer à vivre une longue journée de discussion qui, je l’espère, sera constructive – d’autant que j’allais être l’attraction première vu toutes les informations dont je disposais. Quelques minutes avant, j’empoignai mes dossiers et je me dirigeai vers la salle de réunion avec Gao et Bankichi. Nous fûmes accueillis par la cheffe du clan Jôki, elle aussi désireuse de faire « bloc » avec son armada défensive, cachant jusqu’à son identité. Soit, si ça les amuse, hein. Pendant que la manieuse de la vapeur parla, je regardai autour de moi les autres Ombres. Kadoria Manzo, qui m’avait toujours pas ramené mon Inuzuka. Oterashi Yanosa, nouvellement promu, et dont le nom sonnait à mes oreilles comme « exploitation de ressources de Hi ». Shinda Michiki, dont j’avais pas grand-chose à dire si ce n’est que j’ai une de ses Mamoru bien rangée dans un de mes placards, attendant qu’elle termine les négocations entre nos deux villages. Ketsueki Yami, la nouvelle Kazekage, qui en imposait un peu plus qu’Ogami et qui serait, par la force des choses depuis toutes ces années, mon interlocutrice privilégiée. Allez savoir pourquoi Suna et Konoha sont toujours soit copains comme cochons soit les plus grands ennemis du monde.

Premier sujet : Taiyô no Kuni. Les regards se tournèrent naturellement vers moi puisque j’étais celle qui avait les informations. J’étais, et de très loin, la plus jeune ici. J’affichai un sourire enfantin et innocent lorsqu’ils me regardèrent. Etrangement, je n’étais pas anxieuse ni stressée. J’étais sereine. Après tout, Miko m’avait formé pour ce genre de moment. Toutes ces années à souffrir portaient leurs fruits aujourd’hui vu l’aise avec laquelle je me présentai face à mes homologues.

    - Avant tout, je vous remercie à tous d’être venus. Ce n’était pas si évident, au fond, sait-on jamais. Après tout, vous avez tous ici présents préférer jouer à la guerre quand d’autres se tuaient face à un démon qui menaçait le monde entier. Peut-être aviez-vous quelque chose de prévu de plus important comme… je sais pas, repeindre vos buissons.

Je perdis un peu mon sourire en leur laissant un regard noir. Leurs sens de la priorité lors de ces derniers mois a été plus que contestable, et j’entendais bien commencer ce sommet en leur faisant remarquer que s’ils étaient encore en vie aujourd’hui, c’était grâce à Konoha et à Suna – bien que la nouvelle Kazekage s’amusait, elle, aussi au nord avec les autres. Ne leur laissant pas le temps de répondre, je distribuai des feuilles tout en parlant. Même si j’avais bien envie de continuer à les blâmer sur leur rôle inexistant face à Rokubi, le but était tout autre, et le regard que la Jôki me lança après mon introduction ne me donna pas vraiment envie de continuer.

    - Je vous fais un rapide résumé, vous trouverez les détails dans la feuille que je vous fais passer. Le jour de l’attaque de Rokubi, alors que la majorité de nos troupes se dirigeaient vers Kawa, une information est parvenue à la capitale où se trouvait le Sunajin Matsuno Kibo, informant d’un danger immense au pays du soleil, à savoir une libération imminente de Kyûbi sous l’égide de Jiseyama, que tout le monde connaît ici. Rakuzan Satochi a trouvé le moyen de s’y rendre rapidement, tout comme Kibo, confirmant l’information obtenue. Sur place, ils retrouvèrent Seki Aosawa de Kumo et Akita Haru du Shukai, visiblement en mission. Je vous passe les détails superflus, sachez juste qu’un combat s’est engagé entre ces troupes et les troupes de Jiseyama, comportant un porteur de gêne, le Daimyô visiblement influencé de Taiyô no Kuni et… Kawaguchi Tsukiko, ancienne Daimyô de Kaze.

Je fis une petite pause, laissant à chacun d’encaisser ces nouvelles informations.

    - Rapidement, nos troupes furent rejoints par l’armée du pays du soleil et par un autre Sunajin, Kawaguchi Kira Le combat semblait bien engagé, mais la trahison de Kira défit nos troupes et entraîna la libération de Kyûbi. Je suis certaine que vous êtes des gens intelligents et que vous vous dites : « mais enfin, pourtant le démon n’est pas en liberté » : c’est vrai, car le peuple de Taiyô nous a permis d’avoir un sursis en se sacrifiant dans son ensemble pour enfermer le démon. Un sursis d’un an. Il nous reste donc environ neuf mois pour nous organiser, car dès que la barrière qui retient le démon se dissipera, il sera libre de semer chaos et destruction dans le monde. Et je refuse que Konoha soit de nouveau seul ou presque en première ligne.

La balle était dans leurs camps désormais.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Au sommet du monde Au sommet du monde EmptyLun 19 Juin 2017 - 17:39


Je donnais un cours de taijutsu quand une missive m'est arrivée. Je la dévore des yeux. Je suis extrêmement honoré d'avoir été choisit pour cette mission. J'accompagne Mizuki à la réunion au sommet. Accessoirement, Gao est aussi présent. Lui, je l'aime un peu moins depuis le savon qu'il m'a passé. Il est compétent, et j'essaie de faire abstraction de cette ancienne altercation entre nous. Pas toujours facile.

La chaleur est très agréable. Oh été, ma saison préférée. Le trajet dure trois jours. Je ne relâche pas ma vigilance constante ou très peu.

Une fois arrivé au campement, je vérifie avec Gao qu'il est bien sécurisé. Je cherche des sceaux, des dispositifs explosifs ou ingénieux de Saibogu, des éventuelles portes secrètes, des espions camouflés ou des traces résiduelle de chakra. Rien ne semble louche. Nous faisons notre rapport et nous discutons un peu. Mizuki se retire assez rapidement dans ses quartiers. Une fois que je me laisse un peu plus aller, je me rends compte que l'endroit est plutôt sympa. Nettement plus que le taudis dans lequel je vis actuellement. J'essaie de faire un peu de conversation avec Gao, pour effacer ma rancoeur passée. Je lui demande d'où il est vient, ce qu'il pense de cette réunion au sommet avant d'aller finalement dormir, exténué par les efforts constant de la journée et du voyage. Je passe une excellente nuit.

Je me lève très tôt assez machinalement et j'enfile mon plus beau kimono Hyûga qui ne cache en rien mon appartenance au clan. Je commence par balayer les environs une nouvelle fois avec mon doujutsu avant de prendre mon petit déjeuner, satisfait de la sécurité inchangée. Je désactive une nouvelle fois mes yeux, et je profite du peu de répit que j'ai. Ne croyez pas qu'être garde du corps, c'est de tout repos. Etre tendu en permanence taxe autant le corps que l'esprit et demande beaucoup d'énergie. Donc du café. Nous partons pour la réunion. Tandis que nous nous rapprochons du palais je lève ma main droite et j'articule clairement.

"Byakugan."

Ma vision s'étend. Je vois les alentours, les différents shinobis qui se rendent au même endroit. La concentration de chakra devient impressionnante, nous sommes au coeur du monde shinobi en ce moment. Du beau gratin. Si j'utilise mon doujutsu, c'est avant tout par souci de protection. Jiseyama, ou une autre menace, pourrait frapper à ce sommet. Beaucoup d'oeuf dans le même panier, c'est très tentant. Si j'étais contre l'Ordre établi, c'est comme ça que je procédrais. Rassembler toutes les instances dirigeantes des villages et faire sauter des explosifs en-dessous. Du coup, je scrute. J'observe. Je vérifie ce que je peux de la sécurité. Chaque seconde où je peux lever l'alarme plus tôt qu'un autre est une seconde de gagnée pour se défendre et s'organiser. Je ne cache à personne mes yeux.

Mon doujutsu est particulièrement alerte et aperçoit sans problème le henge qui dissimule la chef du clan Jôki. Je prends note de la situation et je me promets de la garder à l'oeil. Après tout, il est possible que ce ne soit pas elle qui est là, mais quelqu'un usurpant son identité. La paranoïa est une qualité quand on vit dans un milieux de psychopathes. Je ne peux pas trop formuler mes doutes et mes suspicions à voix hautes, car je risque de me discréditer si je me trompe. Et dans ces réunions politiques, il faut être dûr de ce qu'on avance. Une accusation en l'air, sans bonne raison, et c'est moi qu'on fout en taule. Enfin, j'avoue être un peu sous stress. Un coup d'oeil à Mizuki me rassure sur le fait qu'elle supporte mieux que moins la tension du moment, de l'atmosphère. Ou du moins, elle cache mieux son anxiété.

Tout le monde est bien arrivé. Les différents kage avec leurs accompagnants, flanqués derrière eux exactement comme Gao et moi-même le sommes avec Mizuki. Kiri, Kumo, Suna, Konoha sont là, bien entendu, ainsi qu'un nouvel acteur, roux lui aussi. C'est presque une convention de rouquins, cette réunion au sommet.

Iwa héritier du shukai - dont le nouveau Kage aux cheveux flamboyant regarde fixement Mizuki. Rien de bien méchant, je pense. Disons qu'elle a certainement la plupart des cartes en main et qu'elle est attendue. Un comportement peut-être un peu rustre, un poil trop direct à mon goût. Moi au moins quand je matte mon Hokage j'utilise ma vision périphérique du Byakugan. Encore mieux que des lunettes de soleil, pas vu, pas pris fu fu fu.

Je dois me retenir de ne pas sortir un petit rire quand Mizuki parle de repeindre un buisson. C'est tellement inattendu dans une réunion aussi sérieuse et protocolaire que cela m'a prit de court. J'arrive à me maitriser en faisant un hybride entre le sourire et la grimace. Après deux trois secondes je me resaissis. Je n'aurais pas cru que mon Hokage soit de ce style-là. Elle a beau être une Aburame, elle a indéniablement de la classe. Passé cette phase amusante, je retrouve mon sérieux et je continue de veiller aux alentours tout en écoutant ce que ma kage à a dire. La situation est dangereuse, oui. Mes mains grattent un peu, quand elle parle des bijuus. Stigmates de mon combat contre Rokubi. Et un sentiment me prend aux trippes. L'envie de rendre coup sur coup. De passer à l'offensive. J'espère que Mizuki arrivera a fédérer les différents chefs.

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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Au sommet du monde Au sommet du monde EmptyVen 23 Juin 2017 - 23:33

Cela ne faisait que peu de temps que j'arborais le statut de Kyudaime Kazekage et pourtant en l'espace duquel je n'étais pas restée à lambiner.
Il y avait beaucoup à faire au village caché du Sable, tant en remaniement des protocoles qu'en développement pour nous renforcer et nous prémunir. C'est pourquoi bon nombres de mes soldats restèrent au village pendant la période de ce stupide sommet. Quelle autre ombre serait-elle assez niaise et idiote pour y aller avec entrain ? Pour ce que j'en savais nous avions tous au moins un ennemi parmi les invités : ancien comme actuel.

Autant dire que cette sauterie ne m'emballait aucunement. Plusieurs jours où la première arme de tout à chacun serait l'hypocrisie teintée de défiance ou d'amertume. En principe j'adorais cela, mais ma priorité était ailleurs actuellement.
S'il était vrai que nous devions discutailler de la menace Bijuu, je n'avais en revanche aucunement confiance en l'un d'entre eux au point de me reposer sur leur seul soutien pouvant basculer en trahison à la moindre opportunité.

Le voyage jusqu'à Yu avec mes effectifs se passèrent sans encombre. Les seuls qui pourraient siéger à mes côtés lors du sommet étant Kibo et Kazushi, le chef des Ketsueki étant restés au village, ceux préférant s'insérer dans la société en se fondant dans la masse tout en taisant leur nature : des mauviettes velléitaires.
Les mauvaises herbes se s'étendraient pas. Le Ketsueki apprendrait à laisser parler sa soif et sa convoitise marquées à même notre sang.

Le campement des troupes Sunajins établi, mon escorte et moi-même fûmes accueillis par ce que j'imaginais être les Jôki, masqués et cagoulés, assurant la sécurité et le bon déroulement du Gokage sur leur terre, avant d'être conduis à la princesse qui formulait un dialogue sans doute mainte fois répété en cette journée.

« Nous vous remercions pour votre hospitalité sur vos terres, Princesse, ainsi que pour permettre à ce sommet d'avoir lieu... »

Si le début de mon discours était sincère, mon ton chutant sur le reste ne pouvait pas en dire autant. S'il n'en restait pas moins que cette entrevue était primordiale pour nous organiser, je n'appréciais en revanche guère me retrouver dans une fosse remplie d'autres serpents. Non pas que j'éprouvais une quelconque crainte ou appréhension, simplement que leur présence était couronnée d'ennuis et cela dans tous les sens du terme.

Finalement conduis dans nos appartements pour le moins luxueux, ne dénaturant pas avec le confort intérieur du Manoir bien que dans un style bien différent, j'envoyai mes kuchiyoses sonder la suite dans ses moindres recoins pour déceler la présence éventuelle du moindre piège ou mouchard. Kazushi et Kibo aussi furent assignés à la tâche tandis que je repassais après eux pour en être réellement certaine. Une fois les doutes levés, nous ne tardions pas à nous coucher bien que le sommeil était une denrée à laquelle je n'arrivais plus à me laisser aller complètement.

Les heures sans sommeil m'avaient au moins permises de songer au déroulement des choses ainsi qu'aux possibilités qui s'offraient à nous. C'est donc l'esprit vif que je me rendis à la salle où se tiendrait le sommet en compagnie de mon escorte.
Nous y fûmes accueillis par une nouvelle prétendue Jôki masquée et plus encore : henge. Une double précaution qui attisa bien ma méfiance : pourquoi ? Pourquoi dissimuler un visage qui ne lui appartenait même pas ? Qui était-elle au juste ? Je voyais déjà le rideau tomber au beau milieu du Gokage...

La suspicion ne me quitta pas mais je m'installais tout de même à la tablée, impassible.
A mes côtés, le Raikage. Celui que je « connaissais » probablement le plus pour avoir œuvré en la faveur de sa nation dans le cadre de son alliance avec le Kyomu.
Quoique j'avais davantage côtoyé le Mizukage, Shinda Michiki. Celui, entre autre, que j'avais combattu à Yuki no kuni avant l'obtention de son titre et qui m'avait fait prisonnière de l'Empire.
Les deux autres, en revanche, je ne les connaissais que de nom, ainsi que de vue pour la Hokage qui était l'Aburame ayant participé à la mise en place de l'examen Chunin international de Suna avec Kibo, justement : ce dernier ayant fait des séjours répétés au sein du village caché de la Feuille ces derniers temps.

La Jôki sonna l'ouverture du sommet en énonçant le premier thème de l'ordre du jour : la menace enfermée à Taiyô. Mon regard convergea alors vers la Hokage qui était celle disposant du plus d'informations à ce sujet, tout en lui prêtant une oreille attentive. Une oreille que je n'aurais sans doute pas dû tendre au vue du discours piquant qu'elle nous adressa. Pour autant, cela ne m’atteignit pas outre mesure. Je n'étais garante d'aucun village à ce moment là. Seule ma propre survie m'incombait, laissant la sécurité et la gestion des nations à ceux qui en étaient responsables. D'autant plus que je n'avais fait que défendre Shimo en cette fameuse journée contre l'Empire et non ouvert les hostilités : pour une fois !

Un document nous fut en suite distribué, me laissant le parcourir du regard. J'étais déjà au courant de la plupart des faits s'étant passés à Taiyô, Kibo m'en ayant informé lors de son rapport sur la situation mais cela faisait toujours aussi bizarre d'entendre que Tsukiko s'était rangée du côté de Jiseyama. Cette même femme s’apparentant à un semblant d'amie il y avait plusieurs années de cela, élève de Kioshi devenue Daimyo de Kaze et désormais ennemie... ? J'étais à vrai dire curieuse de connaître ses motivations...
Puis finalement, un autre Kawaguchi fut mis à l'honneur : Kira... Cette petite crevure qui avait missionné ma mort auprès d'Oniri pour la faire chanter sur la mort de Zanshi. Un être détestable dont je ne regrettais pas le sort, à une exception près, mais j'allais y revenir.

Ainsi donc, Kyûbi était enfermé à Taiyô pour une durée d'un an. Aussi peu de temps durant lequel nous allions devoir nous préparer. J'espérais seulement que chaque parti était conscient que la défense n'était pas la meilleure des attaques face à un Démon à Queues.

Le discours de la Hokage fini, je pris la parole à mon tour, toisant la concernée avant de balayer la salle du regard.

« Nous devons mettre au point des armes anti-Bijuu. La technologie de mes Saibogu pourrait s'y atteler avec le renforcement d'autres propriétés claniques. Toutefois, il nous faudrait en apprendre davantage sur ces Démons afin de cerner leurs faiblesses, si seulement ils en disposent.
Vous évoquiez également Kyûbi, Hokage, mais qu'en est-il des autres ? Rokubi était libre d'agir sans nous offrir un pareil sursis. La menace est déjà en place. Et à ce propos... »


Mon regard devint plus intense, annonçant parfaitement la gravité de mes paroles.

« Il semblerait qu'un groupuscule agissant dans l'ombre cherche à s'emparer des Bijuus à des fins inconnues. En effet, Kawaguchi Kira que vous mentionniez plus tôt... a été retrouvé mort, dépossédé d'Ichibi dont il était le Jinchuriki. »

Ces informations en laisseraient probablement plus d'un pantois. Sans doute la même réaction que j'avais moi même arboré récemment en ayant connaissance de la présence du Démon à une queue scellé dans l'imbuvable Kawaguchi. Toutefois, cette information n'était pas la plus notable, cela n'avait même plus d'importance : le vrai problème résidait dans cette faction encore inconnue qui œuvraient pour des desseins tout aussi flous, n'hésitant pas à extraire la vie pour s'octroyer la puissance des Bijuus.
Nous devions également régler cette menace.
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Message(#) Sujet: Re: Au sommet du monde Au sommet du monde EmptyDim 2 Juil 2017 - 16:07

Un profond soupir d’exaspération aurait été très mal vu lors d’un tel évènement. Pourtant il était tentant pour le Shinda de le pousser. Mais l’importance de cette réunion empêchait les simples réactions d’égo de s’exprimer. Beaucoup de tenue et de diplomatie étaient exigées. Ainsi Michiki réprima son avis sur tout ce qui se déroulait à l’heure actuelle.

A peine sorti des geôles de Kumo qu’il se retrouvait en plein conseil international important. Même pas le temps de retrouver sa patrie ou de se reposer. Ce dernier point ne le dérangeant pas des masses, le premier par contre était plus qu’handicapant pour lui dans les discussions à venir. Il n’était pas aux faits de toutes les conséquences de la guerre mais il avait ouï dire que les Bijuus, créatures ancestrales et redoutées, avaient refait surface pour dévaster une partie de Hi et Kaze. Tous les regards se portant maintenant sur le pays du Soleil qui abritait le plus terrible des démons pour une durée relativement courte.

Les visages rassemblés ici n’étaient pas entièrement inconnus au Shinda. Le Raïkage évidemment à côté duquel il n’avait pas été placé par souci de pérennité, sait-on jamais. Celui maintenant connu sous le titre de Tsuchikage, Yanosa. Mais le plus étonnant restait tout de même la nouvelle Kazekage que le Fossoyeur avait croisé lors d’une rixe à Yuki no kuni du temps où Kiri n’était pas entièrement reconstruite. Les dirigeants de Kaze avaient-ils absolument tous péris lors de l’attaque des Bijuus pour qu’une criminelle telle que Ketsueki Yami devienne Kage ? Ou bien n’y avait-il plus personne à Suna ?! Mais ça ne semblait poser de problème à personne. Pas même Yanosa qui avait parfaitement connaissance du séjour de la Ketsueki dans les prisons du Shûkai. Un nouveau soupir aurait été de rigueur, instinctivement ravalé comme le premier.

Fort heureusement pour Michiki, l’Hokage avait préparé son sujet en rédigeant un mémo et présentant la situation à l’ensemble des participants à ce sommet. D’une oreille très attentive, il ne perdit pas une miette de son discours, notamment toute la partie risible visant à provoquer à peine subtilement les protagonistes en présence. Très habile sa manière de formuler les choses. Assez subtil pour être presque anodin mais savamment menée pour pouvoir répliquer à la moindre réplique de la part d’un des participants. Qui répondrait à cette provocation sachant qu’il lui serait alors reproché d’être parfaitement futile de penser à sa petite personne ? Michiki ne s’abaisserait pas à cela. Si l’Aburame souhaitait se livrer à ce genre de jeux, grand bien lui fasse. Il était pour sa part plus obnubilé par l’avenir et sa patrie.

Ce fut ensuite au tour de la Kazekage d’apporter éclaircissements et avis à ce qui venait d’être dit. Là aussi le Shinda écouta attentivement sans pour autant s’empêcher de sourire intérieurement. Ses grands airs politiques siéraient sans doute à la kunoichi s’il ne l’avait pas connu sur un champ de bataille. Au moins possédait-il maintenant plusieurs informations et renseignements sur la situation actuelle. Il en avait loupé des choses depuis sa cellule. Une absence qui l’avait plongé dans un profond silence sur la scène politique internationale et qu’il s’apprêtait à rompre enfin.

- Veuillez excuser d’avance si certains éléments m’échappent mais mon dernier lieu de villégiature n’assurait pas la livraison quotidienne du journal. Aussi je m’exprimerais peut-être assez maladroitement sur certains sujets. Mais quand est-il des habitants de Taiyô justement ? Cela n’est pas nouveau après tout. Une enquête avait été mené il y a de cela quelques temps et il était connu qu’une menace inquiétante nous guettait dans les sous-sols de ce pays. Pourquoi ne pas prendre les devants dès maintenant en nous rendant au pays du Soleil ? Éradiquer le problème à la racine, même si d’autres Bijuus parcourent actuellement la surface du globe.

Il n’avait pas accordé de regard à Mairu, debout à ses côtés, lorsqu’il avait énoncé la fameuse enquête. La jeune femme avait passé un long moment au pays du Soleil et elle l’avait informé de beaucoup de rumeurs courant au sein même de cette nation. Un rapport également partagé avec un tiers de ce qu’elle lui avait raconté. Kiri n’avait pas eu l'occasion de réellement investiguer sur la question étant donné que l’emprise impériale avait limité bon nombre d’actions pour le moment. Maintenant que l’Empire n’était plus, la Brume se retrouvait libérée mais vulnérable. Un élément que le Rokudaime ne comptait pas oublier lors de ce conseil.
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Message(#) Sujet: Re: Au sommet du monde Au sommet du monde EmptyDim 2 Juil 2017 - 22:57

Dépêchés de sorte à arriver en avance sur le lieu de rassemblement pour l'Hokage afin d’intercepter l’arrivée de la troupe kumojine parmi laquelle se trouverait leur kage - qui avait été capturé durant la récente guerre qui avait opposé l’Empire et Kaminari - Jisetsu Shinichi et Natsumi Mairu étaient présents à Yu bien avant que le premier groupe des shinobi ne débarqua. Les deux kirijin purent aller donc à la rencontre du groupe kumojin à peine ce dernier foula l'endroit où ils étaient supposés séjourner durant les trois jours du Sommet.

Ravie et soulagée de constater que l'homme qu'elle aimait semblait être en bon état alors qu'elle s'attendait à le revoir bien amoché, Mairu ne put cependant étaler son ravissement. Consciente de l'importance de l'image qu'ils devaient entretenir, elle et le Shinda, durant ce Gokage, la samouraï endossa alors le rôle du parfait "petit soldat". Elle suivait les directives du Rokudaime Mizukage dans le silence, ne parlant que lorsque la situation l'exigeait, et pourtant, ce n'était pas des confidences à lui faire qui manquait à la jeune femme aux yeux rubis.

Les deux soldats de la Brume ne manquèrent pas à leur devoir de remettre au nécromancien, le soir même et à l'abri des regards, l’enveloppe verte que le régent actuel de Kiri les avait confié. Lettre dont ils n'avaient pas connaissance du contenu.

***

Le grand jour arriva et la Natsumi et son camarade Jisetsu se tinrent chacun de chaque côté du Rokudaime Mizukage.

Troquant sa combinaison rouge bien trop voyante contre une semblable mais de couleur bleue bien plus discrète, la samouraï endossait en silence son rôle de tapisserie comme tous les autres gardes présents. Non dénuée de curiosité, alors que le débat n'était pas encore ouvert, la jeune femme balaya en toute discrétion du regard toutes les personnes présentes, Ombres et subordonnés, afin de graver les visages qu'elle ne connaissaient pas alors jusque-là dans sa mémoire. Son regard s'attarda un peu plus sur le Guerrier rouge qu'elle connaissait déjà pourtant. La Natsumi avait du mal à croire que celui-ci était devenu kage. Non pas parce qu'il n'avait pas l'étoffe pour, bien au contraire, mais elle le voyait plus en homme de terrain qu'en une personne qui passerait la majorité de son temps cloitrer dans un bureau à s'occuper de la paperasse. Il avait sans doute accepté son nouveau rôle par nécessité absolue. Du moins, Mairu le pensait.

La Natsumi n'avait pas terminé d'identifier toutes les personnes présentes que le débat fut ouvert par le Hokage. Lorsque celle-ci prit la parole, Mairu ne lui accorda aucune attention, ses discours ne lui étant pas destinés. La samouraï continua donc de balayer l'assemblée du regard tout en gardant cependant l'ouïe attentif aux paroles qui se révélèrent d'entrée accusatrices et provocatrices de l'Ombre du Pays du Feu. Cette dernière s'avérait être une personnalité qui manquait de tact et teintée d'une certaine suffisance. Satisfaction personnelle qui la poussait pourtant à demander de l'aide aux autres. Chose que la jeune femme à la tête du Village de la Feuille n'aurait sans doute pas entreprise si son armée seule pourrait venir à bout de la menace qu'elle exposait. Ce qui démontrait qu'elle n'était pas totalement aveuglée par son arrogance malgré l'air. Du moins, du point de vue de la Natsumi qui restait muette sans pour autant cesser de penser.

Le danger que représentait Taiyô no kuni n'était pas méconnu de la Natsumi qui avait été envoyé par un certain Ichinisan - être dont elle n'avait jamais cherché à connaitre la provenance - en mission d'espionnage dans ce pays qui avait alors la particularité de priver tout shinobi de leur chakra. Elle avait eu pour rôle de découvrir l'origine de cette absence de chakra. Mystère qu'elle avait découvert sous la capitale du pays. La Natsumi avait cependant découvert que le mécanisme qui privait tout être de leur chakra dès lors que celui-ci franchissait la muraille qui isolait le Pays du Soleil du reste du monde. Forcée de fuir après la découverte de ce secret qui avait failli lui couter la vie, Mairu n'avait pas eu le temps de trouver la finalité de cette "récolte" de la source de pouvoir des shinobi. Elle n'était donc pas au courant de la présence de Kyûbi à Taiyô no kuni.

Les informations qu'elle avait réussi à récolter, elle les avait confiées à Ichinisan qui avait guetté sa sortie du Pays du Soleil. Données qu'elle avait ensuite partagées plus tard à Shinda Michiki qui ne manqua pas d'ailleurs de faire savoir à l'assemblée sa connaissance du danger caché sous les sous-sols de Taiyô. Après cette confidence que lui avait faite la samouraï, si Kiri avait été libre d'agir à sa guise, Michiki aurait certainement entrepris quelque chose afin de tenter d'étouffer le danger dans l'œuf mais malheureusement à cette époque, il était sous le joug de l'ancien Empereur et ne jouissait donc pas d'une totale liberté d'action. Et puis, le Hokage avait beau les accuser de "jouer à la guerre" au lieu d'essayer de sauver le monde mais il était plus que certain qu'aucun de ceux qu'elle accablait d'un tel manque de responsabilité n'était au courant du danger que représentait Kyûbi jusqu'à aujourd'hui, pourtant, aucun des accusés ne semblait prendre mal les choses ....
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Message(#) Sujet: Re: Au sommet du monde Au sommet du monde EmptyLun 3 Juil 2017 - 13:32


J'avais été choisi par la Ketsueki pour l'accompagner au Sommet réunissant toutes les Ombres du continent. La nouvelle me ravissait, j'allais pouvoir garder un œil sur elle et pour se faire, je pouvais compter sur Kazushi, Chef du Kakumeigun. J'espérais que son lien de sang avec la Kyûdaime ne lui fasse pas perdre la raison et commettre des actions stupides dictées par Yami.

Notre voyage se déroula dans le plus grand calme. J'avais confié à la Comtesse Sanguinaire une de mes billes munies du sceau de téléportation. Je ne savais pas si elle la garderait toujours sur elle ou si elle la jetterait, mon but était de pouvoir me retrouver à ses côtés au plus vite, nous n'étions jamais à l'abri dans quelconque danger et nous connaissions tous le lien qui unissait tous les Gokage, l'intervention soudaine d'un inconnu malintentionné.

Une fois sur place, nous fûmes agréablement accueilli, même si notre hôte avait pris la peine de masquer son apparence. Je restais donc méfiant face à cette manœuvre des maîtres des lieux. Je fouillais la chambre comme ma supérieure me l'avait demandé, mais rien d'anormal me sauta aux yeux et il en était de même pour les deux Ketsueki. Nous pûmes donc nous reposer et faire le plein d'énergie pour le Sommet. Cependant, je ne pouvais pas me permettre ce luxe. L'Ombre du Vent était assez forte pour se défendre seule, mais en tant que garde, je me devais de surveiller les alentours durant son sommeil. Nous nous étions mis d'accord avec Kazushi pour les tours de garde, nous avions effectué un lancer de dés et "malheureusement", j'avais perdu. Je montais donc la garde dans la tranche d'heure qu'il souhaitait...

    — Évite de picoler cette fois.

Déclarais-je avant de quitter mon coéquipier le sourire aux lèvres pour cette pique lancée.

****

Nous étions là, aux côtés de Dame Yami pour intervenir en cas de mauvaise surprise. Nous n'avions pas le droit à la parole et c'était tant mieux, sinon ce Sommet ne finirai pas et il ressemblerait plus à un poulailler qu'autre chose. J'avais eu un rôle important dans l'histoire concernant Kyûbi, mais j'avais tout transmis à l'ancienne déserteuse pour qu'elle puisse faire valoir certaines informations.

Je connaissais plus ou moins l'intégralité de l'assemblée, seul les membres de Kiri m'étaient totalement inconnus. J'espérais que cette réunion puisse aboutir sur quelque chose de concret, comme par exemple une alliance, mais pour que cet espoir ne devienne réalité, il fallait que chaque camp fasse des sacrifices et ferme un œil - voir plus - sur d'anciennes histoires ayant créé des tensions entre nous tous. Cependant, c'était sans compter sur la forte personnalité de Mizuki qui ne se priva pas d'en mettre plein la tronche à la majorité de l'assemblée. Ca, c'était fait. Heureusement, les autres ignorèrent - pour le moment - la réplique de la rouquine et firent avancer la discussion. Yami proposa tout de suite notre aide par le biais de nos Saibogu, tant dis que le Mizukage demanda pourquoi nous ne profitions pas de la situation actuelle de Kyûbi pour l'éliminer.

Si lors de leur sacrifice, les habitants du Pays du Soleil avaient réactivé le sceau, alors aucun Chakra ne pouvait circuler à l'intérieur des murs. Je ne voyais pas comment nous pouvions éliminer cette bête sans notre énergie, à moins de détruire tout le pays depuis l'extérieur, mais étions-nous sûr que cela puisse tuer Kyûbi au risque de le libérer tout simplement ? Je restais en "retrait" face à la discussion, j'écoutais et forgeais mes propres idées que je partagerais avec ma supérieure plus tard. Attentif sur le moindre geste des membres de ce comité, je me montrais aussi utile que ce drapeau, floqué du symbole de Suna, flottant au dessus de ma tête.
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Message(#) Sujet: Re: Au sommet du monde Au sommet du monde EmptyVen 7 Juil 2017 - 11:17

Après l'introduction de la Cheffe Jôki, ce fut naturellement à l'Hokage que regardait fixement Yanosa de s'exprimer. Le guerrier rouge n'avait encore jamais eu le plaisir de rencontrer la dénommée Mizuki, que ce soit en circonstances de combat ou non, mais put rapidement se faire une idée de son tempérament. Cynique à l'excès, elle n'hésita pas à faire de l'humour, sarcastique jusqu'au bout de ses ongles, ignorant sciemment l'entremêlement inextricable dans lequel avaient été plongées plusieurs nations pendant plusieurs semaines au cœur du conflit qui avait opposé le feu Empire au Pays de la Foudre. Sans doute y avait-il de l'amertume en elle : Yanosa ne disposait d'aucun détail, pour l'instant du moins, mais il savait qu'affronter et repousser une créature de chakra n'allait pas sans sacrifices. Il comprit donc aisément d'où l'Hokage tirait la source de ce cynisme et se contenta dans un premier temps d'écouter. Derrière lui, il sentit Asuka se raidir, elle qui était jusque là demeurée plutôt détendue : à plus d'un titre, elle avait un tempérament bien plus chauvin que le sien, et voir les efforts qu'elle avait consenti pendant des jours sur le front pour mener les batailles les plus propres possibles être tournés en dérision de la sorte devait avoir fait grimper d'un cran son baromètre.

Un document fut distribué, auquel l'ancien Seigneur ne prêta d'abord aucune attention. Il se concentra plutôt sur ce qu'avait à dire Mizuki, et surtout sur comment elle le disait. Fronçant les sourcils, il capta et digéra rapidement chacune des informations fournies par l'Ombre de la Feuille. Un croisement impromptu et rapproché dans le temps d'individus « importants », tel l'ancien Kazekage qui était d'ailleurs aujourd'hui présent en la simple qualité d'escorte et de Jiseyama, l'instigateur de plans internationaux visant à ébranler toutes les puissances en place. Kyuubi. A priori la plus puissante des créatures de chakra, retenue un an dans sa prison grâce au sacrifice d'une nation entière. Pour la première fois depuis plusieurs minutes, Yanosa décrocha son regard de l'Hokage et s'enfonça davantage dans son fauteuil en portant sa main sur son menton en se masquant la bouche. Le temps n'était pas vraiment à la réflexion, et pourtant il lui fallait mener rapidement plusieurs raisonnements rapidement, au cœur du débat qui s'ouvrait devant lui, s'il ne voulait pas s'engager, lui personnellement ainsi que les armées et peuples qui le suivaient, sur une voie hors de tout contrôle. Il savait, peut-être mieux que quiconque, le degrés d'importance que revêtaient les Bijuu pour le monde. Objets de peurs, de culte, de convoitises, ces créatures disposaient d'un niveau de puissance inégalé. En fait, non, songea-t-il... Une puissance, une seule, avait émergé un jour capable d'égaler voire d'allégrement surpasser celle d'une bête de chakra.

Tout en réfléchissant, le guerrier rouge capta les informations et suggestions formulées par la toute nouvelle Kazekage. La neuvième de leur « lignée », si l'on pouvait encore appeler cela une lignée. Ce Kira, mentionné plus tôt, était donc lui-même un Jinchuuriki ? Peu étonnant alors qu'il ait voulu oeuvrer pour la libération du Kyuubi. Étant donné le sort qui avait été le sien, il était facile de déduire que son emprise sur le démon avait été presque nulle au moins pendant ses derniers jours, et le fait que d'autres fous se soient emparés d'Ichibi pour tenter d'en faire leur animal armé personnel n'était pas surprenant. Les conséquences d'une telle « initiative » ne tarderaient certainement pas à ressurgir tôt ou tard. Le Raikage resta silencieux, à l'image de Yanosa, qui pivota légèrement la tête pour avoir Michiki en visuel lorsque ce dernier prit la parole. Le guerrier rouge était on ne peut plus curieux de voir ce qu'aurait à dire l'Ombre de la Foudre à propos de tout ce bourbier militaire et politique, lui qui avait fait preuve d'autant de bellicisme que son ennemi juré d'Empereur en son temps en s'emparant des Cascades. Toutefois, garder le silence trop longtemps en pareil contexte devenait pour lui une tâche plus compliqué qu'il n'y paraissait.

« Éradiquer un démon... ? Tu saurais donc comment faire, Michiki ? Si c'est le cas je t'en prie, gratifie cette « jolie assemblée » de ton savoir. Supprimer un Bijuu définitivement est impossible, tout comme il est impossible d'éradiquer la stupidité. Se défendre... c'est la priorité de tous ici, n'est-ce pas ? Cela devrait l'être, en tout cas. Tous ici, vous les premières, dit-il en pointant négligemment du doigt tour à tour Yami et Mizuki, avez tout intérêt à mettre au point vos... armes anti-bijuu. Mais quel genre de puissance pourrait permettre de créer un avantage décisif contre l'une de ces bêtes.. hm ? Une puissance, certainement... capable de raser des villes entières ? Difficile d'imaginer cela autrement. Quand je vois ici... dit-il en se penchant et en feuilletant rapidement le document devant lui, le nombre astronomique de combattants qu'il a fallu pour simplement mettre Rokubi en échec... Vous aurez j'en suis sûr fait les mêmes calculs que moi.

Aucun d'entre nous ici n'a vraiment le choix, s'il veut assurer la sécurité des siens face à cette menace. Aucun d'entre nous ne laissera l'autre développer une arme de « défense » qui pourrait ravager son propre pays. Pas à l'heure, en tout cas, où des conflits sont encore actifs et où des prisonniers de guerre sont toujours... « assignés à résidence ». 
»

Le guerrier rouge se renfonça une fois encore dans le luxueux fauteuil en balayant l'assemblée du regard, fixant chacun de ses protagonistes un petit instant. Son accoutrement jurait indéniablement avec le décor, mais cela l'amusait plus qu'autre chose.

« La confiance. Elle va être dure à obtenir, n'est-ce pas ? Et pourtant... aucun de nous n'a vraiment le choix... Le monde des Ombres n'existe déjà plus, Jiseyama se débat contre ses propres démons. Il fut un temps... pas si lointain... où existaient des alliances. Des « sécurités », plutôt illusoires, négociées derrière porte close et qui n'ont pu mené à ma connaissance qu'à davantage de trahisons et de manipulations. Oubliez la paix, telle que vous l'entendez. Et concentrez-vous sur l'idée... d'une coalition scientifique, qui aura pour but de mettre au point les armes dont nous parlons. Des armes défensives... immobiles.

Mais... plus importante encore que les armes... c'est la connaissance qui fait encore défaut. Le savoir, concernant les bêtes. Si l'un de vous a déjà chassé le gibier, il ou elle doit certainement savoir que sans cela rien de ce que nous pourrons faire n'aura de sens. Mizuki... Vous n'êtes pas la seule qui êtes « en première ligne ». Nous le sommes tous. La moindre des choses... sera donc de commencer par partager vos informations. Toutes, vos informations. 
»
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Message(#) Sujet: Re: Au sommet du monde Au sommet du monde EmptyMar 11 Juil 2017 - 8:28

Au sommet du monde Joki10
_____________________

Jôki Himitsu
Cheffe du clan Joki

-Il serait bon que vous n’oubliiez pas les termes de cette rencontre et gardiez pour vous toute pique ou remarque inutiles. Si votre but est de perpétrer les conflits existants, veuillez le faire une fois ce conseil et ce sommet terminés.

Fit calmement la cheffe du clan Jôki, regardant tour à tour l’Hokage et le Tsuchikage.

-Il est cependant bien heureux de voir que vous vous accordez tous sur le fait que ces nouveaux adversaires représentent une menace internationale comme le furent les Furyous et leurs engeances. Cependant. Tout comme le seigneur Tsuchikage, je ne peux m’empêcher d’éprouver un certain doute quant à la teneur de l’arrangement qui commence à se formuler en la question de Kyûbi. Hokage-sama, je suis en effet d’avis que vous partagiez toutes vos informations concernant les différents démons pour lutter contre ceux-ci, et c’en était notamment l’objet de votre demande de réunion. Cependant si je ne m’abuse, les autres Ombres de ce sommet auront sûrement chacune des informations complémentaires à nous faire part… Comme Ichibi et la création d’une arme d’un nouveau genre par Suna. Ou la double-attaque de Mizu no Kuni par Sanbi au cours des deux dernières décennies, et surtout sa soudaine disparition lors de sa dernière attaque, de quoi se demander si tout comme Ichibi, son pouvoir n’a pas été détourné …Enfin, Tsuchikage-sama vous semblez bien vindicatif quant à l’impossibilité de détruire un Bijuu…

Croisant ses jambes alors qu’elle se redressait, la Joki leva ses deux mains devant elle afin de retarder toute possible protestation quant à ses accusations concernant les différents secrets que chacun semblait protéger.

-Comprenez-moi bien, en tant que représentante d’une patrie non-affiliée à l’un de vos villages, je suis heureuse de vous voir collaborer. Cependant j’avoue être inquiète que vous ne respectiez pas tous vos engagements ou cherchiez à tirer votre épingle du jeu. La création d’une arme de destruction massive est extrêmement risquée, surtout si elle résulte d’un partenariat commun sous-entendant que chacun de vous finirait par obtenir un tel savoir-faire … Et quand bien même le procédé ne serait pas reproductible, il se trouverait sur le sol du Pays du Feu. Et que celui-ci en souffre ou se l’approprie, aucune des deux solutions n’est à mes yeux de bon augure. Quant à la question d’un effort global contre Kyûbi … Qu’en est-il des autres Bijuus ? Une participation commune sous-tendrait deux issues : soit chacun des participants serait également récompensé … soit personne ne le serait, auquel cas nous nous retrouverions avec le même problème de partage de butin qu’ont connu Kumo et le Shukai avant la guerre…

Petit mention au gène du Patriarche qui avait attisé un peu plus les rancœurs des uns envers les autres.


-Et quand je parle de butin, il s’agit présentement de l’appropriation de la puissance des Bijuus tout comme Suna a canalisé Ichibi pour en faire une arme qui au final leur aura fait défaut et dont les conséquences nous impactent tous. Mettons donc que votre force commune mette en échec Kyûbi. Je vous le demande : qu’adviendra-t-il de lui ? Il serait naïf de penser qu’ici aucun d’entre vous ne voudrait se l’approprier, ou que vous laisseriez les autres Ombres se diviser le magot en leur faisant tout simplement confiance pour qu’ils n’utilisent jamais les Bijuus comme des armes. Tout comme l’a soulevé Tsuchikage-sama, la confiance est de nos jours une denrée rare … Et en parlant de confiance, s’il s’agit bel et bien de réinstaurer celle-ci entre vos différentes nations, sûrement devrions-nous effleurer du doigt le sort des prisonniers de la dernière guerre… Raikage-sama ?

Haussant un sourcil en direction du Raikage muet jusqu’à présent, la jeune femme attendit une réponse de sa part mais également des autres dirigeants.
Spoiler:
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Message(#) Sujet: Re: Au sommet du monde Au sommet du monde EmptyMer 12 Juil 2017 - 1:34

Elle avait dit quoi, Miko, dans sa lettre, déjà ? Prendre garde au narcissisme de mes comparses ; laisser ceux qui se sont murés dans le silence dans leur silence (à croire que c’est un truc de Kumo, ça) ; ne pas boire (??) et les laisser s’entretuer. J’écoutais donc les différentes Ombres donner leur point de vue sur ce que j’avais déjà énoncé, les laissant extrapoler, lancer leurs propres piques, leurs questions et leurs suggestions. Le problème, Miko, n’est pas de retenir ma langue, mais l’expression de mon visage. Je ne pense pas que la grimace que je fis en les écoutant parler les uns après les autres avait été perçue, mais dans le doute, j’affichai de nouveau un grand sourire enfantin et innocent, qui me donnait au moins dix ans de moins.

    - Décimée. En entier. Les Taiyôjins se sont sacrifiés dans leur entièreté pour nous laisser un sursis, que je compte utiliser à bon escient. Vous l’avez dit, Yanosa, il a fallu une force de frappe colossale pour venir à bout du démon à six queues. Et pourtant, nous n’étions que deux villages. Et je juge que nous avons su éviter les pertes, au vu de la menace et du nombre de morts. Il reste cependant bien trop élevé : mais à cinq villages, j’ose espérer qu’on viendra à bout d’un grand renard qui grogne un peu trop fort.

Si je me devais de rester diplomate, intérieurement, une autre remarque se dessinait : plus de force, certes, pour un ennemi plus puissant. Qui entraînera plus de mort. Mais calcul mathématique élémentaire : si 20% des troupes envoyées finissent par périr, il vaut mieux que 50% du total de ces troupes ne soient pas de Konoha. Répartir les dommages collatéraux, s’éviter une défaite qui mettrait Hi en première ligne, augmenter notre force militaire contre un ennemi commun : Konoha avait tout à gagner dans cette alliance de fortune.

    - Et ce sans arme de destruction massive qui nous ferait passer d’un climat de méfiance à un climat de terreur permanente. Et si nous sommes visiblement tous les cinq des Ombres sensées, cela n’a pas toujours été le cas par le passé, et rien ne dit que l’avenir en sera de même.

Suna en première ligne. Raiu no Kenji, Kyoshi Rei ou même Matsuno Kibo : si ces trois là avait eu l’occasion de détruire une ville entière sans bouger le petit doigt, je doute qu’ils s’en soient privés. J’écoutai ensuite la Joki parler, haussant un sourcil lorsqu’elle eut terminé, lui montrant un deuxième dossier devant moi, qui en surplombait d’autres encore.

    - Avec tout le respect que je vous dois, ne pensez pas que je veux faire de la rétention d’informations, et encore moins dans un contexte où nous sommes tous exposés. Kyûbi est une menace immédiate ; pas ses frères et sœurs. J’osais espérer que le premier sujet soit bouclé avant de passer au suivant…

Mais ils ne savaient pas ce que je savais. Pour eux, il y avait de grandes chances que tout était lié : pourquoi se concentrer sur une menace alors que d’autres pourraient surgir n’importe quand ? Je poussai un léger soupir, faisant passer de nouveau les dossiers.

    - Mais je sens que vous avez besoin d’être convaincus. Je suppose que vous tous avez entendu parler de la Grande Grue. Lors de l’attaque de Rokubi à Kawa, l’un de mes hommes l’a rencontré. Je vous passe les détails superflus, mais il semblerait que nous ayons des ennemis communs en la personne de ces démons. Et elle a consenti, moyennant rétribution bien entendu, à nous fournir les informations qu’elle avait – informations corroborées il y a quelques instants par la Kazekage.

« Ichibi est scellé dans un Sunajin », avait-elle dit. A l’époque, visiblement, c’était le cas.

    - Je confirme donc qu’Ichibi avait été scellé dans un Sunajin ; c’est en tout cas l’information que j’avais. Je n’ai pas d’informations de plus, mais nul doute que mademoiselle Ketsueki se fera une joie de nous faire part de ce qu’elle sait à ce propos.
    Nibi était lui aussi scellé, mais non pas dans un jinchuriki mais dans une statue à Nami no Kuni, au temple de Benzaiten. Une attaque de Rokubi sur le temple l’a malheureusement libéré. Yôgan Yusei est chargé d’enquêter sur place pour en savoir davantage : nous savons juste que Nibi n’est pas hostile et est plutôt peureuse. Elle a d’ailleurs fui dès qu’elle fut libérée.
    Sanbi semble être en stase, quelque part. Nous n’en savons pas plus sur lui, si ce n’est qu’il sera libéré par un cataclysme et qu’il est tout aussi destructeur qu’Ichibi. Il en va de même pour Yonbi, d’ailleurs.
    Je n’ai aucune information sur Gobi.
    Nanabi est une dangereuse chasseresse, qui traque ses proies et qui fait fuir tout individu qui ne la satisfait pas. Il paraîtrait qu’elle vit dans une forêt.
    Hachibi est solitaire, non-agressif mais hostile à toute forme humaine. Il errerait dans les montagnes, au nord de Tsuchi, détruisant toute présence qu’il croiserait. Vous en avez sans doute entendu parler, Yanosa.
    Quant à Kyûbi, il connait le destin que nous lui savons.

Tous les détails étaient de toute façon écrits dans le dossier qu’ils avaient sous les yeux. Il restait l’affaire Rokubi.

    - Et comme vous le savez, Rokubi avait été scellé dans une adolescente. Défait par nos troupes, il n’avait pourtant pas disparu. Aburame Miko et son équipe ont réussi à lui mettre la main dessus. Juste à temps pour voir son Jinchuriki mourir. Il a cependant transmis quelques informations : un démon ne meurt jamais. Il entrerait en stase, en hibernation, dans son « antre », attendant qu’un cataclysme ou que quelqu’un vient le réveiller. C’était le cas d’Ichibi, selon nos informations, enfoui dans le désert et réveillé par la catastrophe à Ki no Kuni. Et c’est le cas de Sanbi et de Yonbi, a minima.

Petite pause, le temps pour eux d’assimiler la dose d’informations qu’ils venaient d’avoir.

    - Voilà tout ce que je sais. Comme vous pouvez le voir, aucun d’eux ne présente un danger immédiat, ou pas que l’on sache et qui mériterait une étude plus approfondie. Evidemment, si vous avez d’autres informations, elles sont toutes bonnes à prendre.

Impossible que Yanosa n’ait pas entendu parler d’Hachibi ou de problèmes au nord de son pays. Yami devait avoir des informations sur Ichibi. Michiki était à la tête d’un village rasé par Sanbi. Manzo… Bah, qui sait ? Peut-être nous réserve-t-il une renversante surprise.

    - Aucun d’eux, disais-je… Sauf Kyûbi. Et à part des hypothèses, rien de concret n’a émergé. La question qui se pose est très simple, en fin de compte : allons-nous tous être aux frontières de Taiyô quand la barrière cédera ou non ?
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Message(#) Sujet: Re: Au sommet du monde Au sommet du monde EmptyDim 16 Juil 2017 - 20:29

Le sommet n’avait pas débuté de la meilleure des façons pour le Kadoria. Ce dernier aurait voulu rapidement trouvé une solution pour que le Mizukage puisse assister à ce sommet, mais finalement, il lui aura fallu attendre la première journée de ce dernier. A peine installer et reçu par la princesse de Yu no Kuni, le Nanadaime ainsi que quelques hommes s’étaient rendu en direction du campement Kirijins afin d'entamer les négociations. Le résultat fut assez simple à trouver. Un traité de paix fut signé par le Raïkage en personne ainsi que par les hautes instances de Kiri présentes. C’était, en effet, ce que proposait le Shinda, mais cette fois-ci, il y avait un document officiel pour appuyer tout ceci. Après cette entrevue, Manzo partit directement à Kumo via son Hiraishin afin de quérir un robuste médecin et le Mizukage. Ouvrant les geôles et sans même dire un mot, il attrapa le bras du nécromant avant de le téléporter dans le camp Kumojin. Bien entendu, le corps fragile du fossoyeur supporta difficilement le voyage spatio-temporel et de ce fait, les meilleurs médecins des nuages s'attèlent à rafistoler le bougre. Une fois cela fait, il fut reconduit dans son campement et tout rentra dans l’ordre.

L’heure de la réunion arrivait et il était temps pour le Raîkage et ses deux gardes de se diriger dans la pièce dédiée à cette entrevue de la plus haute importance. N’étant pas très fan de l’habit traditionnel, le Kadoria portait le long manteau par dessus ses vêtements classiques, sans même enfiler les manches. Le grand chapeau était tenu par sa main gauche tandis qu’une cigarette se trouvait, bien entendu, dans sa main droite. Il savourait ces quelques minutes de silence, sachant pertinemment ce qui allait arriver dans peu de temps. Prenant son ultime taffe, il jeta violemment sa cigarette avant de se diriger vers l’endroit où tout allait se décider.

La cheffe du clan Joki entama la réunion. L’Ombre de la foudre répondit avec un simple signe de tête à ces remerciements et écouta attentivement ce que ses homologues avaient à dire. Ses yeux ne faisaient que bouger dans tous les sens, regardant un à un les protagonistes de cette entrevue. Son regard se focalisa néanmoins sur le dit Yanosa… Shodaime Tsuchikage… Voilà des années que le manipulateur de la gravité avait croisé cet homme lors d’une attaque mené sur Kusa. Il aurait aimé laissé libre cours à son imagination pour tous les rapports qu’il entendu sur les combats de ce guerrier rouge, mais ce n’était pas le moment. Les émotions avaient été laissé sur le pas de la porte. Le maître de la gravité devait se concentrer sur le monde dans sa globalité et non pas sur seulement quelques êtres nuisibles. L’Hokage entra direct dans le vif du sujet sans mâcher ses mots. Beaucoup d’informations étaient divulgués dans cette première prise de paroles et il faut dire que tout ceci pouvait surprendre le tout venant. Manzo resta serein, les main croisés, écoutant d’une oreille attentive. Toutes ces informations étaient maintenant inscrites dans sa tête et il allait bientôt toutes les analyser pour réfléchir sur la globalité de ce que cela engendre.

La nouvelle Kazekage sortit le nécromant de ses pensées proposant divers choses, suivi du fraîchement libéré Mizukage qui prit la parole à son tour. Le Tsuchikage reprit très rapidement la parole et il faut dire que Manzo se retrouvait à être assez d’accord avec le guerrier rouge. L’union que Kyubi et les Bijuu oblige ne peut pas se faire si facilement. Les armes pointées sur les Bijuu aujourd’hui pourrait être les armes pointées sur des pays le lendemain. Rien n’est sûr lorsqu’on se base sur l’humain. C’était ici que résidait toute la complexité de ce sommet. De nombreuses querelles existent implicitement ou explicitement et mettre tout ça de côté et un challenge presque impossible. Néanmoins, même si ce challenge est relevé, un Homme intelligent ne peut s’empêcher de penser au futur, à l’après et donc d’anticiper. La confiance… Il n’y en aura jamais dans ce monde. Laissons cela au naïf et crédule. Le Kadoria resta muet encore un long moment, écoutant attentivement la Joki ainsi que l’Hokage. Finalement, il décida d’enfin prendre la parole.

« Je suis d’accord avec le Tsuchikage. A l’heure actuelle, nous ne pouvons nous en prendre à la racine du problème pour causes d’un manque d’information cruciale sur ce sujet. Qui plus est, la création d’arme ne ferait qu’augmenter les tensions en interne et nuire à cette “union” que nous tentons désespérément de former dans cette heure sombre. Les Bijuus ont rarement pointés le bout de leur queu, mais nous devons obtenir le maximum d’information sur le peu de fois où ils l’ont fait. La moindre bribe peut s’avérer être cruciale lorsqu’on affronte un ennemi de ce calibre. Lors de mon retour à Kumo, je lancerais une grande recherche dans nos archives pour trouver tous les documents en rapport avec les Bijuu afin de potentiellement obtenir des informations intéressantes, vallant la peine d’être communiquées. »

Faisant une brève pause, il reprit.

« Néanmoins, ne nous leurrons pas. Comme le disait le Shodaime Tsuchikage, La confiance va être dur à obtenir. Je dirais même qu’elle va être impossible à obtenir. Nous allons simplement orienté notre vision et notre désir de survivre vers un objectif commun. Le sort du Yuukan en dépend et je pense que chaque être sur cette terre fera l’effort nécessaire pour sauver ce monde des griffes de ce renard. »

Affichant un sourire presque malsain, le Raïkage reprit.

« Voilà une question intéressante très chère Himitsu-sama. Je m’engage à libérer les prisonniers si, bien entendu, mon homologue de la Roche fait de même. Après tout, nous allons avoir besoin de tous les combattants disponibles dans cet ère pour affronter le plus puissant des Bijuu. N’êtes-vous pas d’accord, Tsuchikage-san ? »

Se redressant, l’Ombre de la Foudre s’adressa à l’Hokage dans un premier temps.

« Je vous remerci pour toutes les informations que vous nous communiquait Hokage-san. J’espère sincèrement que nous pourrons les utiliser à bon escient. Je n’ai malheureusement pas d’informations à ajouter sur ce sujet. Kumo et Kaminari ont eu la chance d’être que très peu exposés au Bijuu. J’aimerais ajouter que selon vos informations, prendre des mesures contre les autres Bijuus semblent être dérisoire à l’heure où nous parlons. Nous devons absolument nous concentrer sur Kyubî qui est une réelle menace et non une menace potentielle comme le représente les autres Bijuus. Il ne faut pas pour autant les ignorer et les enlever de l’équation, mais à nous de définir clairement nos priorité et pour l’heure, je pense que ce délais de neuf mois et ce renard qui attend à Tayô no Kuni devraient occuper toute notre attention. »

Se repositionnant sur sa chaise, le nécromant continua ses longues paroles.

« Pour en revenir à vos propos Himitsu-sama et en incluant les informations de l’Hokage, je pense qu’il serait bénéfique, dans le prolongement de notre entente et de notre future union face au renard, que lorsque celui-ci sera défait, aucun de nous utilise le pouvoir de ce Démon. Pas de scission en cinq, mais bien rien pour tous. Comme dit, la bête ne peut mourir et notre meilleur moyen de vaincre cet ennemi passera forcément par le scellement. Je pense que si l’issue du combat nous est favorable, il faudra donner ce qu’il reste du Démon à queu à un tier neutre qui n’utilisera pas ce pouvoir pour renverser la configuration géopolitique actuelle. Pourquoi pas votre nation, chère cheffe du clan Joki ? Ce ne serait que dans la continuité de ce sommet, ne trouvez-vous pas ? »

Reprenant une grande inspiration, le Kumojin en avait finit. Il se remit dans le fond de son siège afin d’écouter les différentes réactions.

Spoiler:
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Message(#) Sujet: Re: Au sommet du monde Au sommet du monde EmptyDim 16 Juil 2017 - 22:57

Une énième rencontre au sommet du monde, mais certainement la première fois que j'assistais à une rencontre des Gokage. Il faut dire que j'avais déjà rencontré quatre des Kage ici présents de manière plus ou moins fortuite et dans un contexte plus ou moins favorables. Un sommet me semblait impensable aux premiers abords compte tenu de la guerre qui venait juste de s'achever et des différents conflits qui ont pu déchirer le monde, mais c'était certainement une excellente initiative compte tenu des changements que le monde a subi à la suite de tout cela. De nouvelles frontières, une nouvelle nation, de nouveaux pouvoirs, le monde avait donc beaucoup changé et il fallait s'y adapter.

En plus de devoir protéger le Raikage, je devais écouter et enregistrer ce qui se disait afin de pouvoir rapporter le contenu de la réunion et il était intéressant qu'il y ait plusieurs cerveaux afin d'interpréter les choses sous plusieurs angles. Le Tsuchikage n'était d'ailleurs pas très loin de nous, tout comme ses deux gardes et c'était surtout eux qu'il fallait surveiller. Quand bien même la guerre s'était terminée, l'issue n'était pas à l'avantage des ex-Shukaijin, il serait donc probable que l'ombre de la terre tente de récupérer ce qu'il possédait autrefois.

C'était l'occasion rêvée, puisque c'est peut-être la seule fois de sa vie qu'il approcherait le boss des nuages d'aussi près et aussi facilement. J'avais d'ailleurs pris des précautions au cas où la situation tournerait au vinaigre. Je portais les sceaux du Raikage tout comme il portait les miens et quelques autres beaucoup plus loin de là, ce qui nous permettrait de fuir loin si besoin. M'enfin bref, pour l'heure, la situation était complètement différente. Je n'avais jamais pensé à cela, il semblait que le sommet a été organisé afin de concevoir une espèce d'alliance Shinobi encore inédite ou plutôt une arme anti-bijuu. Un projet complètement fou et inconcevable, mais il m'a semblé comprendre que nous n'avions guère le choix. Des créatures surnaturelles que je pensais pourtant légendaires semblaient bel et bien exister.

Un dossier vint dans les mains du Raikage tandis que je me trouvais derrière lui à sa droite. Je pouvais distinctement poser un oeil discret dessus, cela ne me concernait pas, mais la curiosité faisait partie des défauts que j'avais, c'était peut-être mon plus gros défaut. En plus des dires de l'Hokage, tout cela n'annonçait rien de bon, mais nous n'étions vraisemblablement pas concerné par tout ça. Il fallait néanmoins surveiller tout ça de près, nous devions nous y en mêler et faire en sorte qu'aucun des Kage n'envisage quelque chose qui pourrait nous menacer. Quand bien même, la menace était grande, elle ne semblait peser réellement que sur le village caché de la feuille, mais elle pourrait aussi très probablement peser sur nous. Une alliance donc, comme le suggéraient les Kage; était donc très appropriée. Bien entendu, dans ce genre de situation, il ne fallait pas oublier dans quel monde nous vivons et il fallait donc garder à l'esprit que l'intérêt de Kumo passe avant tout.
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Message(#) Sujet: Re: Au sommet du monde Au sommet du monde EmptyMer 19 Juil 2017 - 1:32

La Comtesse Sanguinaire m'avait convoqué, moi ainsi que Matsuno Kibō. La nouvelle Kazekage nous avait confié une nouvelle mission au Nidaime et moi-même. Après le froid glacial de Shimo no Kuni et ses montagnes, nous devions cette fois-ci l'accompagner à Yu ni Kuni afin d'être son escorte personnelle durant le Gokage qui aurait lieu prochainement sur les terres des sources chaudes.

J'avais accepté cette mission sans rien demander d'autres. Je connaissais mon travail. Après les quelques discussions d'usages et les ordres basiques, j'avais salué ma cousine ainsi que le Matsuno avant de retourner faire mon travail, comme tous les jours. Au Kakumeigun.



Le voyage avec toute la délégation Sunajine ainsi que l'installation au campement prévu pour les troupes du village s'était passé sans encombres.

Le trio que nous formions - deux kage et un chef de section, je faisais bien pâle figure face à ces deux personnes- était escorté pour rejoindre nos appartements au sein même du Palais. Lors de notre arrivée à nos bâtiments, le Matsuno et moi-même cherchions à travers toute la salle, à la recherche d'une quelconque menace pour notre Kazekage, mais ne trouvions rien.

Pendant cette recherche, je me posais quelques questions, sur moi-même. Mon utilité au sein de cette escorte. Nous allions être entourés des meilleurs shinobis de tout le Yuukan demain et j'étais là, en plein milieu. J'allais vraiment faire pâle figure, voir tâche, me disais-je.

Après un contrôle de tous les recoins de la salle, nous donnions le feu vert à Yami pour qu'elle puisse s'y installer. Pendant ce temps, Kibō et moi jouions au dés afin de connaître qui de nous deux commencera le tour de garde. Le résultat tombé, le Matsuno se levait et me disait de ne pas boire. Haha. Souvenir de Shimo et de la recherche du Kyudaime.

« Ne t'inquiète pas, pas cette fois. » Lui disais-je en rigolant.



La séance avait été lancée. Tsuchikage, Raikage, Hokage, Mizukage ainsi que Kazekage. Que du « beau monde » me disais-je avec une pointe d'ironie. Tout cela présidé par une Jôki sous henge, que du « beau monde » en effet. Tout ça pour discuter du futur de nos vies, à tous. De nos futurs problèmes, de nos futurs combats. Parler du futur et essayer d'oublier le passé. Rien n'était facile.

Les premières paroles avait été lâchées et déjà le caractère des protagonistes pouvait être lu. L'insolence d'une, la nonchalance d'un autre. Les piques fusaient entre chaque nation, au point que rapidement, la maîtresse de cérémonie dû intervenir pour calmer les ardeurs de certains. Des promesses étaient données. Chaque nation avait son lot de promesse à faire valoir aux autres. En les écoutant, une seule chose me venait en tête : « Ce sont des êtres malfaisants. Leurs promesses sont du vent, mais leurs menaces s'inscrivent dans le sang. » Tiré d'un opus très intéressant que j'avais lu il y a quelques temps.

J'écoutais attentivement toutes les paroles prononcées dans cette salle, tout en étant constamment sur le qui-vive, une attaque pouvait survenir à tout moment.
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