Quatre ninjas sont sur un bateau, combien vont tomber à l'eau ? ( Rang B : Team Yoake )

Ryukuu Namiko a écrit:: Team Yoake (désolé du retard) ==> Quand un navire de pirates sanguinaires vient saccager un port de Kumo sans aucune pitié, il faut qu'il s'attende à des représailles. On vous confie un bateau pour les retrouver, on sait approximativement où ils sont : vers le pays des Cendres. Faites attention à ne pas vous attirer des ennuis. Ne les arrêtez pas, tuez-les.

C'était la première mission que l'on avait confié à mon équipe et quelque part, je devais bien avouer que j'en tirais une certaine fierté. C'est toujours gratifiant de voir l'estime que vous porte vos pairs. Oui car bien entendu, ils nous ont confié cette mission car ils savent que je suis un boss comparé à mes idiots d'apprentis, ça c'est clair et net, je pense que tout le monde s'en est rendu compte. A part peut être les dits idiots. Eux peut être qu'ils croient encore qu'on venait de nous donner une rang B car le village croyait en leurs capacités. NOOOOOON ils ne sont pas si bête quand même ! Feng est quelqu'un de lucide, il doit bien se rendre compte que c'est une pauvre merde. C'était la première mission que j'allais effectuer avec mon nouveau look, autant dire que j'étais plutôt impatient de voir la réaction de mes élèves et de mes ennemis en plus de cela. Ca promettait d'être plutôt exaltant tout cela.

Je me dirigeais à présent vers l'entrée du village de la foudre, c'était là que j'avais donné rendez-vous à mon équipe de bras cassé afin d'être sûr que chacun soit fin prêt pour la tâche qui les attends, d'ailleurs c'était quoi cette épreuve, j'avais complètement zappé de regarder l'ordre de mission moi. Je sortais donc un papelard de ma poche et commença à le lire. Une fois ma lecture terminée, je me mis à réfléchir. Des pirates ont attaqué un village de la foudre et on nous envoie à leur poursuite près de l'île de Makka et ses sbires, mauvais plan ça ! L'idéal dans ce genre de mission c'est un shinobi possédant des dons de senseur ! Ca aurait pu être moi, mais malheureusement à cause d'un certain Namiko, le plus mauvais médecin du monde ninja, j'avais perdu ma faculté à ressentir les énergies et par conséquent, le moyen le plus simple de retrouver un ennemi. Bon en compensation j'avais gagné un autre talent, celui des Bakushô, la capacité à manier de l'argile explosive à l'aide de bouches posées sur le corps. Je trouvais le gain quand même maigre comparé à la perte mais bon, ma vengeance complétera le manque, je ne me fais pas de soucis.

J'arrivais enfin à l'endroit convenu, mes trois élèves étaient là à m'attendre, ce que ça faisait plaisir de voir une équipe coordonnée et ponctuelle. Plus le temps passait, plus je me laissais penser que ces jeunes ne seraient pas totalement inutiles à l'avenir, même cette jeune fille ! Au niveau de la puissance brute, c'était Kira qui l'emportait. Au niveau de l'intelligence, Feng sans aucun doute. Quand à Mayu elle était experte en défense et n'était pas dénuée de neurone non plus. J'avais une bonne petite équipe et à défaut d'e être fier, je n'en avais pas honte, c'était déjà ça. Je m'exclamais donc afin de dire bonjour à ces aspirants ninjas.

⇨ Salut les gamins ! Alors Mayu tu t'es déclaré à Kira ou toujours pas ? * Hum - Hum * Bref trêve de plaisanterie, nous partons pour une mission de rang B, j'espère que vous vous sentez prêt à affronter du danger.

Citation :: Ordre de post : Yugure - Kira - Feng - Mayu

Je me dirigeais de bonne heure aux portes du village. La raison est simple : nous avons une belle mission de Rang B à accomplir. Normalement, je serais content, mais je suis pris avec la Yoake… Yugure et Feng ne sont pas des problèmes. L’un fera des piques, ce qui alimentera le voyage en termes d’amusement et l’autre restera silencieux comme le vent. Le seul problème qu’il peut y avoir, c’est avec miss superficielle. Le futur est mieux de ne pas nous donner du fil à retordre. Comme nous partons en dehors du voyage, j’avais opté pour une veste noir sur un chandail à manche longues blanc. Le pantalon est un jean tout aussi noir que la veste. En vrai, j’aurais pu y aller en t-shirt et en shirt, mais comme je ne sais pas la destination de la mission, vaut mieux se préparer adéquatement. De plus, si jamais nous tombons dans un pays comme Yuki no Kuni, bonjour la grippe. L’automne à commencer tôt cette année et le froid commençait à s’installer à vive allure, une autre bonne raison pour s’habiller… J’arrivais donc à l’endroit où notre Sensei nous attendais, soit avec cinq minutes d’avance, comme à mon habitude. Les deux autres sont arrivés avant moi. Feng et Mayu me regardait arriver sans me presser, les mains dans les poches et expression neutre. Je passais devant eux en leur offrant seulement un signe de tête comme guise de salut et alla m’appuyer le dos contre un arbre voisin, pas trop loin de mes deux camarades. À son habitude, Yugure devrait arriver d’ici une quinzaine de minutes maximum. Au final, ça n’a pas d’importance.

Après un certain temps, le clown arriva enfin sur les lieux du rendez-vous. De loin, je ne l’avais pas reconnu. J’ai tout de suite lâché un sifflement non-dissimulé pour démontrer mon étonnement, malgré que je ne l’affiche pas. Nouvelle coiffure, nouvel accoutrement, lunette orange qui a de la classe. Wow, tu montes en flèche dans mon estime, salope ! Juste pour ça, je crois que je t’aime beaucoup mieux qu’avant, c’est à son paroxysme… ou définitivement pas. Maintenant, je n’ai plus à avoir honte de me promener dans le pays accompagné d’un guignol qui a un style vestimentaire à vomir, à croire qu’il a demandé conseil à la grosse. Il arriva au niveau de Mayu et de Feng et pris la parole. Obligatoirement et à contrecœur, je devais me diriger vers eux, histoire de recevoir le briefing ou une connerie. Je n’avais pas entendu sa première phrase, c’est en arrivant au milieu de Mayu et de Feng que je compris la suite de ses dires. Il annonça la fin de la plaisanterie, je savais trop bien que j’ai manqué une connerie, donc rien d’important. Il nous demanda ensuite si nous étions prêts à affronter le danger qui nous attend. C’est donc une grosse mission que nous avons ? Nous allons affronter des ninjas ou des brigands ? M’enfin, ça ne change à rien dans ma réponse puisque la question ne se pose même pas dans mon cas. De plus, ce n’est qu’une mission de rang B, nous n’avons pratiquement rien à craindre. S’il y a quelque chose qui tourne mal, y’a Yugure qui va s’occuper de tout. Je ne fis qu’un signe positif de la tête pour répondre à sa question. Reste plus que la réponse des deux autres et je crois que nous pouvons partir.

**Seki Feng** Informations **Messages** : 52

Le nouveau Chef du clan Seki était déjà debout depuis six heures du matin. Une promotion soudaine et de fortes responsabilités immédiate. Il avait quitté le domaine familial où il était hébergé par une gentille dame. La seule personne existante en ce monde que Feng respectait énormément. Elle avait recueilli le jeune garçon dès son arrivée à Kumo alors qu'il était sans famille et n'avait aucun point de repères. Maintenant, il vivait chez l'un des conseillers du conseil Seki qui avait insisté pour l'héberger chez lui. Un très vieux monsieur très sympathique qui ne ferait pas de mal à une mouche et qui malheureusement pâtis des sauts d'humeurs du Genin.

De la paperasse à signer pour le Raïkage-Sama, des bouquins plus gros qu'un immeuble à lire pour avoir la culture requise pour diriger ce clan ancestral. Et au sommet de tout devoir supporter ce vieux -con- comme dirait Feng. Ce vieux con aimait lire à haute voix des poésies, déchirer les feuilles où le Genin avait raturé pour le forcer à recommencer, lui amener des documents immenses qu'il doit signé. Ce vieux con veillait aussi à ce que Feng lise attentivement chaque document remis. Parfois il regrettait d'avoir ouvert sa gueule au Conseil Seki mais, c'était trop tard pour regretter. Le jeune homme devait se montrer digne de confiance pour mener les Seki.

Lui, qui aimait la force et la puissance. C'était un rôle qui lui allait comme un gant bien qu'il restait modeste en toute circonstance. Son poste de Chef n'avait pas enrichi son vocabulaire très vulgaire et son allure nonchalante. Le Seki ne stressait pas du tout. Il restait fidèle à lui-même. De temps en temps il balançait, des insultes, des remarques piquantes, foutaient des vents. Ce pauvre conseiller devait regretté d'avoir hébergé cet impoli chez lui servant de représentant au clan Seki. Néanmoins, ce vieux devait connaître le potentiel de cet adolescent qui grimperait les échelons rapidement jusqu'à devenir un Chef respecté par son courage et sa puissance.

Feng n'avait pas envie de confier cette nouvelle au sein de la team Yoake. Il ne voulait pas être vu différemment par ses camarades et n'avait surtout pas envie de tendre la perche à ce -foutu connard- servant de Leader. Le Genin savait pertinemment que Yugure l'emmerderait de A jusqu'à Z avec ce rôle très important. Le temps de signer toutes ces paperasses, il était dix heure passée. C'était l'heure de la pause pour le jeune Chef. Tanaka, le nom du conseiller l'hébergeant, lui apporta un thé ainsi qu'un courrier ayant la marque d'une mission. Le Genin prit la tasse de thé encore bien chaude, but une gorgée et reposa la tasse. Il ouvrit le courrier. C'était une mission de rang B avec la team dont il faisait parti, la team Yoake. Le rendez-vous était à 10h30.

Le jeune Seki but d'un coup le thé et partit en courant vers les portes du village de Kumo. Tanaka salua le Chef du clan Seki et le laissa partir. Feng avait courut un petit peu. Il s'était arrêté et préféra marcher jusqu'aux portes calmement. Mayu, cette grognasse, était déjà là. Feng lui préféra rester dans le secteur mais, à distance de ce groupe ridicule. Le nouveau look de Yugure avait laissé le Genin stupéfait. Mais, il fit toutefois une remarque.
« C'est cool avec cette allure on va devoir s'arrêter à chaque frontière... »
Quelle frontière accepterait de laisser passer un énergumène habillait en kamikaze avec une ceinture d'explosif autour de la taille. La Team Yoake était désormais dans la place … Cette mission laissait présager de nouvelles péripéties.

Une nouvelle journée débuta sur le village de Kumo et comme à son habitude, la jeune Mayu se leva de bonne heure pour son entraînement matinal. Il n'était pas rare que plusieurs membres du clan Lamia se joignent à elle, histoire d'éviter les foudres du chef du clan qui avait une tendance à les traiter de fainéants lorsqu'il les voyait se détendre un peu. Après deux bonnes heures d'exercices, l'adolescente alla se rafraîchir avant de préparer le petit déjeuner pour son père et elle. Ce n'était pas franchement le genre de chose qu'elle oserait montrer à ses coéquipiers de la team Yoake, sachant pertinemment qu'ils n'hésiteraient pas une seconde à se moquer d'elle et de la traiter comme une bonniche. La vérité était que depuis la mort de sa mère, elle s'occupait de la majeure partie des tâches ménagères, tout en s'entraînant quotidiennement sous les ordres de son bourreau de paternel. Ce n'était pas simple mais bon, c'était toujours mieux que de vivre dans la crasse et mourir de faim.

Vers 9h00, un homme frappa à sa porte et lui donna un pli contenant un message de Yugure. A la vue de son nom, le visage de Mayu changea radicalement, sa haine devenant totalement visible sur son visage d'ange. C'était sans doute une des rares personnes qui lui provoquaient un sentiment pareil, un peu comme si tout le malheur du monde pouvait arriver rien qu'à l'évocation de son nom. Apparemment, le clown donnait rendez-vous à toute la team Yoake à 10h30 pour une mission. Malgré l'animosité et la colère que pouvaient lui inspirer certains membres de cette équipe, si pas tous, la petite brune décida d'aller se préparer, histoire de ne pas être en retard. Ce n'était certainement pas pour faire de la lèche ou autre comme pourrait le faire Kira mais bon, cela lui permettrait peut-être de régler ses comptes avec l'un ou l'autre qui arriverait plus tôt.

Elle monta dans sa chambre pour préparer ses affaires, ne manquant pas de se remémorer les mots plus que déplacés qu'avaient prononcé Yugure au sujet de ses hanches et de son corps, la traitant sans la moindre gêne de grosse. Histoire de bien montrer que c'était loin d'être le cas, elle opta pour une tenue plus que révélatrice qui laissait bien voir la finesse de son corps. Si Kira n'était même pas foutu de la porter en faisant quelques pompes, c'est qu'il avait du jus de chaussettes dans les bras. Mayu embarqua tout de même une tenue un peu plus chaude dans son sac à dos, ainsi que diverses accessoires indispensables. Elle s'admira un peu dans la glace, histoire d'éviter les réflexions débiles sur une mèche mal coiffée ou une autre imperfection quelconque qui serait même visible pour ses gamins sans goût. Une fois tout en ordre, sa tenue rouge et son top blanc bien ajusté, elle se mit en route pour le lieu du rendez-vous.

Pour une fois, elle arriva la première et s'installa sur un tronc d'arbre coupé, attendant ses coéquipiers pour leur exprimer chacun leur tour son appréciation plus que négative à leur égard. Malheureusement pour elle, Feng et Kira arrivèrent presque en même temps et s'installèrent bien à distance de l'adolescente bien remontée. Rien qu'à voir leurs tête d'imbéciles, elle avait envie de les égorger, ce qui risquait au final de rendre la mission bien plus compliquée que prévu. Il n'y avait rien comme esprit d'équipe entre eux et il fallait admettre que pour cela, Yugure avait fait un excellent travail pour pourrir la relation entre ses élèves. Finalement, le dernier membre de l'équipe arriva et quelle ne fut pas la surprise de Mayu lorsqu'elle vit son changement de look. C'était sûr qu'il paraissait déjà bien moins con dans cette tenue et un moment, elle oublia sa haine envers lui. Evidemment, tel un bon abruti, il ne manqua pas de lui rappeler qu'il n'était qu'un connard au final, lâchant sa petite blague bien pourrie à l'adolescente. Cette dernière lui lança un regard plus qu'hostile, voir même meurtrier, exprimant avec perfection les sentiments qui l'animait sur le moment.

Sans un mot, elle lança le même regard haineux aux deux autres genins qui s'approchaient d'eux, exprimant déjà la bonne humeur qui allait rythmer le voyage. Il serait bien difficile de dérider Mayu vu l'envie de meurtre qui l'habitait. Feng lâcha également une petite blague à l'encontre de Yugure, chose qui aurait pu la faire rire si ce dernier n'avait pas lancé ces rumeurs sur Kira et elle. C'est donc sans un mot qu'elle se leva pour écouter la suite du speech du sensei, même si sur le moment, elle lui aurait bien coupé la langue avec un kunai.

Rien de spécial de la part de mes élèves, chacun avait réagit à peu près comme je le pensais par rapport à ma nouvelle tenue. Kira avait fait de gros yeux puis avait simplement acquiescer de la tête. Feng avait lancé une vanne à laquelle j'allais répondre sous peu. Quant à Mayu, elle m'avait simplement fixer d'un regard haineux de manière à faire passer son message meurtrier. Tout était absolument normal visiblement. Il ne manquait plus que les oiseaux gazouillent gentiment afin d'immortalisé le moment. Malheureusement nous sommes en automne qui est une saison migratoire pour les volatiles, d'ailleurs je me demandais comment allait réagir mes corbeaux à ma prochaine invocation. Tireront-ils la tronche ou pas, telle est la question.

Il était temps de nous en aller, sinon nous allions nous enliser aux portes ce qui n'était pas une de mes occupations favorites. Traîner quand je suis seul, pourquoi pas. Accompagné de boulets, sûrement pas. La route était longue, il y avait bien pour trois jours de marche jusqu'au port, puis encore une ou deux journées de bateaux. Tout cela suffiraient certainement à me tailler les nerfs en biseaux. Surtout vu les personnes étant avec moi. Bref nous amorçâmes notre départ. Nous empruntâmes le sentier terreux se trouvant devant moi.

Les heures passèrent et le soleil venait de terminer sa course. C'était le troisième jour que nous marchions et nous étions finalement arrivés au port, la route avait été longue et nous nous étions restaurés dans un établissement servant de la bouffe plus qu'immonde. C'était au point que je me demandais si mes chaussures n'avaient pas meilleurs goûts. Et le pire c'était la tarte. C'était des fruits et de la pâte et pourtant, ça avait un goût horrible et ça puait la bouse. Ce soir serait la troisième nuit dans une auberge, pour le coups, je venais de choisir quelque chose de plus classe, un hôtel grand luxe, avant de rentrer dans l'établissement je lançais donc à mes apprentis.

⇨ Bon bah moi je vais pioncer là dedans... Et vous, ben vous vous démerdez ! La nuit ici est à mille-cinq-cent ryos, soit ce que vous gagnez en un mois avec votre salaire de Genin. Et je risque pas de vous la payer.

Après ce petit discours de salope, je passais le seuil de la porte laissant mes élèves dans la rue. C'était des ninjas, ils devaient savoir se débrouiller sans aucun luxe. Moi de base je suis clown, du coup si on me demande, c'est de cette manière que j'expliquerais le fait de vouloir dormir dans une baraque cossue avec du beau mobilier. On avait rendez-vous le lendemain au port vers neuf heures j'espère qu'ils ne seront pas en retard.

Et nous voilà parti pour Hai no Kuni, le pays des Cendres. La réaction des deux autres ne sont pas vraiment importantes, malgré que celle de Mayu m’ait piqué la curiosité. Bref, les trois jours de voyage était normal. Bon, dans mon cas. J’ai décidé de resté à l’écart du groupe un peu, à croire que je suis devenu associable. Je ne disais aucun mot, rien ne sortait de ma bouche. Je me contentais de marcher, suivre le chef et admirer les différents endroits que je n’avais encore jamais vus. La troisième journée était plutôt originale, nous avons abouti dans une auberge dont la bouffe était immonde. Je crois même qu’appeler ça immonde serait gentil. Le poisson que j’avais commandé n’était pas bien cuit. Finalement, j’ai sauté le repas. De toute façon, je n’avais pas si faim que ça. Est-ce que j’ai payé pour ça ? Z’êtes malade ! Enfin, cette nuit, Yugure a décidé de s’arrêter devant un hôtel de luxe. Sur le coup, je ne l’ai pas senti, celle-là. Ce serait trop beau qu’il nous paye une chambre, ce qui est impossible bien entendu. Il se retourna et nous balança qu’il allait dormir là-dedans et qu’on se démerde. Malheureusement, j’aurais pu rentrer avec lui et payer, j’avais assez d’argent… chez moi. J’économise beaucoup puisque je ne me paye pas grand-chose, hormis l’essentiel. De plus, en arrivant à Kumo, j’avais déjà en main une coquette somme, assez pour payer un appartement grand pour y faire vivre une petite famille. Bien sûr, me payer une nuit de ce genre me prendrait une bonne partie de mes économies… Alors que Yugure pénétrait dans le grand hôtel de luxe, je me retournai aussi et passa devant mes deux coéquipiers et lâcha dans un soupir ce que je préparais. Bien sûr, c’était les premiers mots de tout le voyage !

- Je vais faire un feu. Libre à vous de me suivre.

Ouais, comme avec Feng. Je me plongeais de plus en plus dans la forêt et ramassa sur le sol terreux des branches secs et des cailloux. Après plusieurs aller-retour de notre campement pour amasser le nécessaire, je pris une allumette de mon sac de voyage et la lança dans l’amas de branche. Ce n’est qu’après quelques minutes que le feu prit de l’ampleur pour me réchauffer convenablement. Prenant place au pied d’un arbre, dos au tronc, je ne voyais toujours pas mes coéquipiers. Je leur ai proposé de camper avec moi, ce n’est pas ma faute s’ils ont refusé. Lâchant de nouveau un soupir, je me concentrais sur le feu à moins de deux mètres de mon trou. Je regardais la combustion virevolté dans le sens du vent et de minuscules étincelles volé dans les airs avant de s’écraser sur le sol et s’éteindre. Mon regard était vide, mon esprit n’était plus totalement présent. Je ne faisais que penser à toute sorte de chose inintéressante et importante à la fois. Le temps avant que je m’introduis à Kumo, soit ses dix dernières années dans la nature avec seulement le minimum sur moi. Puis, des souvenirs refaisaient surface. Des bons, des mauvais, Moka… et le cauchemar… Merde, à quel heure que nous avons rendez-vous au port, neuf heure ? Peu importe, je me lèverai au lever du soleil. Mes paupières devenaient drôlement lourdes, tout à coup. Le sommeil me rattrape de plus en plus, je ne crois pas que quelqu’un va venir me tenir compagnie dans mon petit camping à deux balles… La tête accoté sur mon genou, je me laissais prendre dans les bras de Morphée pour l’emmerder, l’esprit en paix.

Spoiler:

**Seki Feng** Informations **Messages** : 52

Le voyage dura trois jours, trois jours très silencieux. Feng n’avait dit un mot ; ce n’était pas dans ses habitudes de parler sans cesse sans une réelle raison. Le jeune Seki avait aussi remarqué le regard noir de sa partenaire Mayu, une situation qui toucha sa curiosité. Pourquoi regardait-elle Feng et Kira aussi mal ? Avait-elle crut que le Genin avait fait équipe avec son confrère pour la vaincre ? Il n’en eut vraiment pas besoin. Montrer son dos à l’ennemi c’était comme se vendre à une mort imminente. Une erreur grave qui en plus de ça avait dû vexer sa fierté. Néanmoins ce n’était qu’une hypothèse, y avait-il une autre raison ?

Feng regarda Yugure se méfiant de celui-là. Il serait capable de les tester en pleine mission en les remontant les uns contre les autres, pouvant provoquer l’échec de la mission. Peut-être que le Kamikaze voulait vraiment tenter cela ? Pourtant tout le monde savait qu’une mission de rang B, bien qu’elle peut-être effectuable par des Genins, n’était pas sans risque pour eux. Le jeune Seki comptait garder cette méfiance jusqu’à la fin de la mission. Le Chef d’Equipe aimait bien tendre des pièges où la plupart pouvait y tomber à bras ouvert. Jusqu’à maintenant Feng avait réussi à toujours interpréter les coups foireux de son maître cependant, l’erreur de l’analyse du Genin pouvait toujours provenir.

Lorsque la team Yoake était arrivée au port, elle était partie s’alimenter dans un établissement vendant de la nourriture … dégueulasse. Le repas était une chose sacrée pour le Genin aux cheveux bleus et il était hors de question qu’il ne puisse manger à sa faim. C’était un garçon toujours très calme avec un sang-froid à toute épreuve ; aujourd’hui il fit une exception à la règle. Il saisit la tête du serveur et mit son faciès de cochon des prairies dans son assiette puant l’œuf pourri. - « Dis donc connard, c’est pas possible de manger correctement ? Va me chercher quelque chose à manger ou je te casse tes deux beujes. Je t’assure que tu rentreras chez ta mère en chialant comme une pute. » -

Le serveur apeurait, parti dans les cuisines ramenant le Patron. Un grand homme plutôt fort physiquement. Mais, ce n’était pas encore assez fort physiquement pour faire peur au Genin. Feng sortit discrètement un kunai qu’il cacha sous sa cuisse pendant qu’il était assis sur sa chaise attendant patiemment la venue du Patron. Le Patron arriva à proximité de la table du Seki et dit alors. - « Que pui… » -

Feng avait frappé dans le pli de la jambe, c’est-à-dire derrière le genou afin de faire basculer le Patron vers l’arrière et lui faire perdre l’équilibre. Le Genin rattrapa le monsieur par les cheveux le tourna sur lui-même et cogna sa tête sur la table la nettoyant avec : toutes les assiettes étaient cassés sur le sol et la nourriture renversée. Le Kunai du Genin était sur la gorge du Patron. Feng approcha ses lèvres des oreilles du Patron murmurant ceci : - « Tu repars dans ta cuisine. Tu te débrouilles pour me ramener quelque chose de mangeable. Si jamais, tu ne trouves pas … Je te ferais un deuxième trou du cul bien redondant avec mon Kunai. » -

Feng faisait toujours exception à son calme lorsque la situation touchait la nourriture. Le Genin aimait bien se ressourcer et c’était primordial, quiconque l’empêcherait d’avaler de la nourriture correctement vivra ce genre de situations. Ceci dit le jeune Seki aurait pu réagir plus discrètement, c’était d’ailleurs toujours avec discrétion que le Genin réglait ses problèmes. Pourtant en ce jour ce ne fut pas le cas. Mais tout était fait pour attirer d’éventuels ennemis. L’ennemi devait déjà être au courant des profils s’étant joint à la mission. L’ennemi avait déjà dû envoyer sur le terrain des hommes pour espionner la team Yoake jusqu’à son arrivée au port. L’ennemi avait dû aussi programmer de les éliminer avant qu’ils embarquent.

Un léger rictus sadique apparut sur le faciès cristallin du Genin. Le Patron revint très rapidement à la table de Feng avec une assiette présentant du riz et du poisson. Enfin une odeur fraîche et délicieuse excitant les papilles du jeune membre au clan Seki. Le Patron posa l’assiette, donna à nouveau les couverts et lui confia une serviette puis partit en saluant Feng. C’était ce que l’on appelle une mise à l’amende très efficace. Ainsi Feng mangea avec grand plaisir. Lorsqu’il eut fini de manger. Le Genin rejoignit son équipe. Il faisait nuit et Yugure les emmena jusqu’à un hôtel de luxe.

Le jeune Seki n’était pas tombé dans le piège. Il savait très bien que cet endroit serait réservé au Kamikaze. Néanmoins il attendit les paroles de Yugure. Cela fait, Kira partit faire un feu dans la forêt proche tandis que Mayu restait sur place aux côtés de Feng. Le Genin n’appréciait pas le regard que lui portait la demoiselle et n’aimait de toute façon pas la personnalité de cette dernière. Après un laps de temps d’environs deux minutes, le Seki partit rejoindre Kira dans la forêt près de son feu. Ce-dernier s’était endormi près d’un feu dans un territoire neutre. Cette équipe était vraiment la plus débile qui soit. Le feu faisait de la lumière dans les ténèbres jusqu’à là tout le monde devait le savoir mais, tout le monde devrait savoir aussi qu’en temps de conflit les flammes permettent de repérer les ennemis plus facilement la nuit.

En soit ce n’était pas si grave. Feng était un personnage beaucoup trop méfiant et se posant beaucoup trop de questions. Peut-être que l’ennemi ne les avaient pas pris en chasse depuis le départ de Kumo mais, drôlement il voulait tout de même s’en méfier. Le Genin s’assit près du feu, les yeux grands ouverts veillant sur les alentours et indirectement sur la peau de ce connard endormi.

Puis soudain des bruits de feuilles, des bruits de terres écrasaient par la pression exercée par un pied voire une patte. C’était peut-être uniquement un animal ou des animaux qui se baladaient dans les parages. Quand subitement il entendit une voix. Un homme s’était fait mal et un autre rétorqua qu’il fallait qu’il se taise. Une équipe d’assassinat nullissime. Feng gifla la joue de Kira brutalement pour le réveiller immédiatement attrapa son sac de couchage et le balança sur le feu afin d’étouffer les flammes et se plonger dans le noir.

Pour l’instant le Genin avait entendu deux voix d’hommes. L’équipe envoyait pour les tuer n’était que de deux personnes ? Du moins deux dans la forêt pour s’occuper de Kira et le reste pour s’occuper de Mayu et peut-être de Yugure dans lequel cas où ces pauvres gens allaient sautés en mille morceau s’ils s’en prenaient à ce-dernier. Les bruits de pas s’approchaient de plus en plus. Les yeux de Feng commençaient à s’habituer au noir. Mais, il ne voyait pas encore les deux hommes. Il entendit un autre bruit venant du côté droit de la forêt. Le Genin ne pouvait pas être sûr à cent pour cent de ce qu’il allait dire discrètement à Kira mais, rarement il se trompait. - « On est encerclé.» -

L’ennemi devait être dans la même situation que les deux Genins. Ou peut-être pas ? C’était peut-être pour cela qu’il attendait un mouvement de la part de Kira et Feng. Le Genin effectua des signes et trois papillons de chakras apparurent se dispersant rapidement. Ces cons-là devaient penser à des lucioles mais, les papillons du Seki pouvaient éclairés grâce à leur bleu très clair tout comme ils pouvaient repérer. Les papillons de chakras observaient autour des deux kumojins. Un pied noir, une main noir … Plusieurs hommes vêtus en noir. Les papillons de chakras disparurent dans la nature, exprès. Le Genin voulait s’assurer qu’il n’y en avait pas d’autres et voulait que l’ennemi pense à de véritables papillons bleus ou à des lucioles. Feng annonça son plan en chuchotant aux oreilles de Kira. - « Je vais poser trois parchemins explosifs près de notre feu. Je vais les recouvrir de terre. Utilise tes capacités pour rallumer le feu. Surtout faisons comme-ci de rien. » -

Allongé au sol. Le Seki sortit des parchemins explosifs qu’il plaça à proximité du feu. Un puis deux puis enfin 3. Feng fit signe à Kira de rallumer le feu. Soit manuellement soit grâce au Yoton. Tandis que lui s’exclama très fort. - « Tu sais vraiment pas faire un feu. Bon rallume-le » -

L’ennemi devait sourire et attendre avec excitation que Kira rallume le feu. Quand celui-ci l’aura rallumé. L’ennemi jettera des projectiles dans tous les sens. Heureusement, Feng comptait utiliser une barrière pour les protéger de l’offensive adverse. Quand les deux Genins auront fini de se protéger de l’offensive adverse, ils passeront à une contre-attaque sanglante. Le Seki comptait les tuer jusqu’au dernier.

Sans plus de cérémonie, l'équipe Yaoke se mit en route vers le village portuaire attaqué afin de prendre en chasse les pirates. L'ambiance toujours tendue ne rendit pas le voyage très agréable et même si la jeune fille n'avait aucune idée que le seul responsable de sa colère était Yugure et que ces deux autres équipiers n'avaient rien fait au final, elle comprit bien vite qu'elle était, par son attitude, responsable de l'aspect très mortuaire de leur traversée du Pays de la Foudre. Malgré cela, elle ne parvenait pas à pardonner à Feng d'avoir bavé dans son dos, mentant comme un arracheur de dents pour se moquer d'elle. Si seulement elle avait eu le recul nécessaire ou simplement la maturité de régler ses comptes en face à face, le trajet aurait été nettement plus détendu durant ces trois jours. Enfin bon, il ne servait à rien de la blâmer vu qu'au final, le seul responsable était leur sensei qui aimait embrouiller les gens pour se délecter de son oeuvre.

Juste avant d'arriver au port, les shinobis de Kumo se restaurèrent dans un petit restaurant miteux, dont les plats étaient aussi dégoûtants que les préparations pourries de son père. Comme une véritable équipe qui ne pouvait pas se sentir, ils mangèrent tous à une certaine distance des uns des autres, empêchant les discussions qui pourraient très vite déboucher sur un conflit ouvert dans l'établissement. De son côté, Feng pensait sans doute jouer les gros bras en exigeant de la meilleure nourriture mais bon, au final, la seule chose qu'il allait gagner, c'était des problèmes ou simplement plus de crachas dans son assiette. Pour Mayu, cela ne valait pas le coup et elle resta silencieuse et impassible devant la scène qui se déroula non loin d'elle. Il n'y avait pas à dire, ce gars était vraiment le genre à tout faire pour être haï du monde entier. Alors que l'adolescente espérait bien que le gros cuistot lui ramène une assiette de bouffe pour chien, il sembla au contraire avoir succombé aux intimidations du genin de Kumo. Ne voulant pas assiter à sa parade du triomphe, elle se leva pour quitter le restaurant, laissant Feng avec sa nouvelle assiette. Elle aperçut toutefois le cuisinier en grande discussion avec plusieurs gars pas très net mais bon, elle s'en moquait un peu.

Ils attendirent un peu le retardataire en dehors du restaurant et lorsqu'il arriva, l'équipe se remit en route pour la ville portuaire. Ces trois jours de marche et de nuits à la belle étoile semblaient avoir eu raison de Yugure vu que celui-ci s'arrêta devant un somptueux hôtel qui devait coûter extrêmement cher. Connaissant l'individu, même pas une once d'espoir apparut dans les yeux de Mayu et elle avait bien raison vu que leur sensei leur annonça qu'il allait dormir ici et que n'avaient qu'à se débrouiller. Vu la réaction de Feng et Kira, toute l'équipe connaissait déjà le mode de fonctionnement de leur responsable et surtout, sa propension à tout faire pour les rabaisser ou se moquer de ses élèves. Regardant à droite à gauche, la jeune fille essaya de trouver un endroit pour passer la nuit, sans devoir subir ses deux compagnons de route. Kira de son côté, alla allumer un feu dans la forêt bordant l'établissement et Feng ne tarda pas à le rejoindre.

Rejoindre ces deux coéquipiers n'étaient vraiment pas dans l'idée de Mayu et pour cause, qu'aurait-elle à leur dire. Elle s'installa donc dans un arbre, entre l'hôtel et le campement de ses équipiers, préparant tout de même quelques pièges au cas où les deux gamins auraient l'idée de venir la déranger. Assise sur une branche, le dos posé contre le tronc, elle s'enroba dans son sac de couchage, observant les alentours. Soudain, elle entendit du bruit et peu de temps après, le feu de ses équipiers s'éteignit complètement, plongeant la zone où ils étaient dans le noir complet. Se demandant ce qu'il pouvait bien se passer, elle quitta sa couette pour s'approcher de l'endroit où ils étaient. Restant discrète dans son arbre, elle entraperçut les papillons de Feng, les mêmes qu'il avait utilisé lors de l'épreuve de Yugure. Il devait certainement y avoir quelqu'un dans les parages pour qu'il réagisse de la sorte. Fort heureusement, n'ayant pas été à proximité du feu, sa rétine était restée habituée à l'obscurité et elle aperçut deux personnes non loin de Feng et Kira.

Alors qu'elle fit apparaître deux shurikens, l'adolescente se ravisa bien vite lorsqu'elle aperçut la tête de l'un des hommes. En effet, il s'agissait d'un des types avec lesquels parlait le cuisinier du restaurant et vu leur position, ils en avaient très certainement après Feng. Elle rangea donc ses armes pour voir ce qui allait se passer, ne comptant pas intervenir et espérant, même si il y avait peu de chance que cela se produise, que Feng reçoive une petite correction. Si elle avait été un peu plus salope, elle n'aurait pas hésité à participer à cette offensive sur son équipier, histoire de lui donner une bonne leçon. Au final, Mayu s'installa dans son arbre, histoire de ne pas perdre une miette de ce qui allait se passer.

Quel somptueux hôtel et quelle chambre ! J'avais pris la suite royale trois fois plus cher qu'une simple et j'étais pas dessus. Jacouzzi dans la chambre, vue sur toute la forêt, un grand lit rien que pour moi, un véritable paradis. Pour le moment je me contentais d'arpenter les couloirs jusqu'à la bibliothèque. J'entrais dans celle-ci et saisissait un bouquin traitant sur des tactiques militaires. Un peu de culture en plus ne me ferait certainement pas de mal. Je retournais à présent dans ma chambre puis je franchissais le seuil du balcon. Le vent caressait mes cheveux et c'était plutôt agréable. J'admirais cette somptuosité verdoyante en contrebas, c'était un spectacle des plus réjouissants. Le plus marrant dans cette vue digne d'un tableau de peintre, c'était le petit feu en contrebas où étaient assis Kira et Feng. Ces deux là étaient-ils devenus homosexuels ? J'en doutais mais bon venant de l'utilisateur de Yoton ça ne m'étonnerais pas tant que ça après tout il était du genre a aimé tout ce qui se rapproche d'un monde de bisounours donc peut être qu'il était bisexuel, certainement même.

Quelques heures d'observations et de lectures plus tard. Car oui j'aimais bien observé mes élèves, le feu s'éteignit d'un coup, j'avais comme un mauvais pressentiment. Quelle aurait pu être la raison de cette action ? Hormis une attaque bien entendu. Tchhh me faire agir alors que je profite d'une grande chambre. Malheureusement j'avais une simple tenue de civile et pas mon attirail ninja, donc adieu Kunaïs et Shurikens pour ce coup et je me devais d'agir quand même. Je suppose que la dernière option était claire. Le balcon semblait assez large pour l'accueillir. Je me mordais le pouce, du sang s'écoula de la plaie. Puis, après avoir effectué des mudras je plaquais ma main au sol tout en m'exprimant.

⇨ Viens à moi, Ouroboros, incarnation du renouveau.

Le majestueux corbeau apparu alors sous mes yeux succédant à un épais nuage blanchâtre, après avoir prit quelques secondes pour lui expliquer la situation de manière rapide, je grimpais sur son dos et nous nous dirigions vers l'espace vert en contrebas. En quelques secondes nous atteignirent le lieu ou mes élèves se reposaient encore il y a peu. La différence cette fois, c'était qu'ils n'étaient pas tout seul, plusieurs hommes, je ne pouvais distinguer le nombre suite à la perte de mes pouvoirs de senseurs. En somme il ne me restait qu'une chose à faire, dialoguer.

⇨ Bon bande de trou du cul, on est des shinobis de Kumo, si vous approchez, on vous remet les idées en place à coup de pompe dans l'oignon vous êtes prévenus.
⇨ On s'en fou que vous soyez shinobis, le morveux a contrarié notre chef !

Il semblerait qu'au moins ça soit clair ils ne comptaient pas se rendre. Dans ce cas, seconde idée, on fonce dans le tas. Quand le dialogue ne mène à rien, il ne reste plus que le combat armé de toute manière. En vérité j'allais torcher cela de manière très très rapide. Je me concentrais un instant, une aura électrique commençait à apparaître autour de moi, puis ce fut un halo de lumière jaune qui se matérialisa de manière très nette. Supido. Cette technique multipliait ma vitesse par cinq. Y'avait de quoi me nommer flash avec ce jutsu. Par contre je pouvais déjà dire qu'après cette utilisation j'allais être plutôt crevé. Je commençais à parcourir la totalité des alentours en me servant de mon jutsu. A chaque fois que je croisais un ennemi, je l'assommais d'un bon. Au final j'avais réussi à mettre à terre huit bonhommes. Je laissais les derniers à mes élèves et je remontais dans ma chambre me coucher.

Le lendemain, le ciel était bleu et le soleil se situait bien haut dans ce dernier, il était neuf heures du matin et j'avais repris des forces depuis la veille. Il était temps de se lancer dans la véritable tâche qui nous attendait. Encore heureux que le chakra se restaure avec le sommeil car vu la fatigue que j'avais accumulé hier soir à cause du pseudo-combat. Enfin bref, j'embarquais sur le navire. J'étais le premier arrivé, j'espérais tout de même que mes élèves n'allaient pas tarder.

Citation :: Il vous reste deux bonhommes à descendre et après vous décrivez l'arrivée au bateau mais pas plus. Je me chargerais de l'intrigue pour la mission ( vous pourrez toujours la dirigé une fois que cela sera lancé, mais c'est moi qui plante le décors ! )

Des maisons brûlaient et du sang était tous étendu sur le sol. C’est trop vague… Ce spectacle me laissait indifférent et j’avançais comme un mort-vivant au milieu de ce massacre. Selon les bâtiments, je jugeais que le carnage prenait lieu à Kumo. Tout en marchant, je vis des cadavres à mes pieds qui me laissa ni chaud, ni froid… Je ne pourrais dire que c’était un cauchemar, ni la suite du rêve puisque je me réveillai violemment. Immédiatement, je relevai la tête pour apercevoir Feng accroupi qui me lança un regard d’alerte. C’est quoi encore, l’histoire ? Plutôt mécontent de me faire réveiller de la sorte, je ne bougeai pas de mon trou et écouta attentivement ce qui se passa dans les environs. En effet, des bruits de pas et des voix se firent entendre devant et derrière nous. Feng m’avertit un peu trop tard que nous étions encerclés. Sérieusement, me réveiller pour seulement quelques voleurs, brigands ou autre ordure de la nature ? Quelques instants plus tard, Feng me fis part d’un plan complètement ridicule. Poser des parchemins explosifs proches de mon feu maintenant éteint et le rallumer, t’es vraiment sérieux ? Alors qu’il passa à l’action et me fis signe de commencer l’opération, je jetai un œil dans le ciel tout en me demandant qu’est-ce qu’il pouvait bien lui avoir tombé sur la tête, la fatigue commence à faire effet… Puis, je vis une grande volaille couleur ténèbres qui passa majestueusement au-dessus de nous. C’est sûr un ton à moitié endormi que j’averti Feng de notre nouvel invité.

- Pas la peine de faire le malin, la cavalerie est arrivée…

En un instant, l’ancien clown de profession fit son apparition et dialogua avec les imbéciles qui sont venu nous piquer notre nuit de sommeil. Les ennemis répondirent que c’est la faute du morveux… Le cas de Feng lors de notre repas infecte ? Encore une connerie… Certes, ce n’était pas la fin de cette rencontre tout à fait farfelue. En un instant, Yugure disparu de notre champ de vision. Incroyable, une technique augmentant la vitesse supérieur à mon Kousoku. Ce n’est qu’un moment plus tard que les ennemis étaient tous à terre hormis deux alors que le guignol retourna à son hôtel de luxe. C’était plus ou moins fini. Un des deux imbéciles fonça droit sur moi. Alors qu’il était proche de moi, je lui donnai un coup de pied suffisamment puissant pour l’envoyer valsé quelques mètres plus loin sur un arbre. Je revins vers mon feu en lâchant un soupir de désespoir. Avec eux, la route sera longue, c’est une chose qui sûr et certaine. En rallumant le feu à l’aide de la chaleur de mon Yôton, je repris mon sac de couchage encore intact malgré le fait qu’il ait eu un contact avec une grande chaleur et m’endormit comme une masse après avoir repris ma position initiale de plutôt, laissant Feng avec un dernier guignol à descendre.

Le lendemain matin, je me levai à contrecœur et alla me nettoyer le visage à l’aide d’une petite rivière proche du camp que j’ai monté hier soir. Laissant l’eau froide me réveiller et glisser sur ma peau, je pris conscience de la gravité de la situation si jamais nos ennemis auraient été des ninjas. Et la grosse erreur de ma part, m’être endormi sans protection. Avant, j’utilisais un clone pour surveiller les environs et je ne l’ai pas fait cette fois-ci. La vie au village commence vraiment à me faire royalement chier, je perds mes habitudes d’avant. À toutes les nuits que je passai dehors avant d’emménager à Kumo, je prenais les mesures nécessaires pour ne pas subir une attaque lors de mon sommeil. Pour le futur, je ferais attention. Après avoir repris mon équipement et bien rangé le tout dans mon sac, je me dirigeais tranquillement vers le port où nous avions rendez-vous à environ neuf heure.

À vrai dire, j’ai laissé avec indifférence mes deux compagnons dans la forêt, ne leur apportant aucune attention. C’est bien méchant de ma part, je commence à devenir une pute comme Yugure ! Le Sensei était déjà à bord du bateau et nous attendait avec impatience d’après les traits de son visage. Et apparemment, je suis le premier arrivé et je ne voyais personne derrière moi. Je montai sur le navire et je regardai l’horloge proche d’une porte: 8h57. Ouch, c’est serré pour eux… Je m’assis confortablement sur le bord du bateau et observa patiemment si les deux autres se montreront le bout du nez.

Spoiler:

**Seki Feng** Informations **Messages** : 52

C’était du gros n’importe quoi. Des pensées illogiques amenant à des futilités profondes de la part du nouveau chef de clan Seki. Lui qui était toujours lucide qu’est-ce qu’il pouvait bien se passer dans son esprit ? Ses nouvelles responsabilités le rendaient trop pensif ? Ou bien encore autre chose ? C’était un état du jeune Seki, cabalistique. Vouloir attirer un ennemi, qui finalement, ne fait qu’attirer une bande de gros con. En vérité, Feng aurait pu mettre ses coéquipiers beaucoup plus en danger que prévu. Attirer les mauvaises personnes pour que les bonnes puissent, elles, venir faire leur boulot. Qu’avait-il fichu ?

Subitement le Kamikaze arriva par la voie des airs. Feng était plutôt rassuré de pas avoir besoin de mettre en œuvre son plan pourri. D’ailleurs, il le reconnaissait lui-même. Lui-même n’avait pas compris sa façon d’agir. Il lui manquait des analyses à ses réponses et c’était extrêmement rare chez cet adolescent doué d’un Q.I élevé. Jusqu’à preuve du contraire le Q.I ne pouvait disparaître mais, des recherches scientifiques prouvent qu’il peut être entravé par des sentiments trop sombre ou trop beau. Dans le cas du jeune Seki c’était des sentiments trop sombres. Depuis son départ de Kumo, bien qu’il restait silencieux. Il avait cette sensation d’avoir la mort qui pesait sur sa peau.

Des mauvais pressentiments. Avec qui pouvait-il en parler ? Personne. Et Feng tout seul n’avait pas forcément envie d’en discuter. Les états d’âmes, le Genin préférait les garder pour lui seul. Personne ne devait voir dans les abysses de l’adolescent à la chevelure bleuâtre. Il ne voulait pas montrer un instant de faiblesses malgré qu’indirectement avec ces plans foireux, Feng venait de le faire. Toutefois, le Genin préférait que l’on se moque de son plan plutôt que l’on connaisse le véritable fond de sa pensée. Une fierté trop avancée.

Yugure disparut en un instant, Feng n’arrivait pas à le suivre des yeux, il ne pouvait voir que huit personnes tombaient comme des mouches dans des intervalles de temps très minimales. Kira en frappa un d’un violent coup de pied. Le Genin aux yeux bleus, lui, fit signe au dernier combattant de partir. C’était inutile de gâcher des forces pour un faiblard qui tenait à peine debout. D’ailleurs dès les signes de Feng, il partit à vive allure ne se retournant d’aucune façon. Tout ceci de fait. Chacune des personnes présentes retournaient se coucher. Yugure dans sa chambre, Kira dans son sac de couchage tandis que Feng lui préféra partir marcher plus loin dans la forêt.

Il voulait être seul. Il voulait prendre le temps de réfléchir à ses erreurs et de comprendre ce mauvais pressentiment qui planait dans l’air. Cette mission prendrait-elle la vie d’un des membres de la team Yoake ? Prendrait-elle la vie du jeune kumojin aux yeux azurs ? Trop de questions non-rationnelles trottaient dans l’esprit du ninja de la foudre.

Feng mit pas de temps à plutôt bien s’enfoncer dans la forêt. Là où il était, le Seki était tranquille. Près d’une étendue d’eau, il s’écroula près d’un rocher. Fatigué et tourmenté par des pensées sans réponse.

Le lendemain, le soleil vint éclairer d’une lumière perçante les yeux du Genin qui ne supporta pas plus longtemps la vive chaleur frappant sur son faciès cristallin. Feng s’aperçut qu’il avait raté le rendez-vous de cinq minutes. Il était environ neuf heure et cinq bonne minute. Le Kumojin attrapa de l’eau avec sa main s’en balança sur le visage et partit à toute allure vers le port. Il arriva en retard malheureusement … Yugure allait sûrement lui faire une remarque voire se rendre compte que quelque chose ne clochait pas chez le Genin. Feng dit : - « Pardon du retard. » - d’un air posé. Il détestait les excuses mais, actuellement rien ne tournait rond en lui.

Alors que le combat allait commencer, sous les yeux attentifs de Mayu, au première loge, qui espérait bien que Feng reçoive un petit coup de kunai dans le dos, les choses tournèrent un peu court. Malheureusement pour la jeune genin qui voulait voir son équipier prendre une bonne correction, leur sensei débarqua sur son affreux volatile. Comme à son habitude, il faisait tout pour nuire à son plaisir et l'espace d'un instant, elle se dit même que cette intervention n'était pas pour aider les deux autres, mais juste pour l'ennuyer elle. Quoiqu'il en soit, après son arrivée, les choses furent presque réglées immédiatement. Utilisant une technique qu'elle n'avait jamais vu avant, Yugure accéléra violemment et se débarrassa sans effort de la petite troupe qui entourait négligemment ses deux équipiers. Perchée dans son arbre, elle assista à toute la scène et un soupir blasé s'échappa de sa bouche.

Enfin bon, malgré cette intervention, il restait encore une petite chance que Feng se ramasse un mauvais coup vu que deux des agresseurs étaient encore debout. Aussi intelligent qu'une poule, l'un d'eux fonça sur la mauvaise cible et s'en prit à Kira. Cette idée fut aussi stupide qu'elle en avait l'air et sans grande difficulté, l'adolescent se débarrassa de son opposant. Rien qu'en voyant avec quelle facilité il l'avait envoyé valser, Mayu comprit tout de suite qu'il ne fallait pas espérer grand chose d'eux. Il s'agissait sans doute de petits brigands, voir de mendiants que le cuistot avait engagé. Optimiste, elle resta tout de même en place pour regarder comment allait se débrouiller le dernier bandit, espérant qu'il soit un peu plus dégourdi que les autres. Au grand désespoir de la jeune fille, la lâcheté de cet homme n'avait visiblement pas de limite. Après le massacre de ses hommes, un simple geste de Feng avait suffit à le faire fuir. C'était d'un pathétique à voir.

Quoiqu'il en soit, la fête était finie et il était tant pour la genin de retourner dans son arbre, loin des deux garçons de son équipe. Il ne lui fallut pas bien longtemps pour trouver le sommeil, Mayu n'était pas du genre à réfléchir intensément sur les événements de la journée avant de s'endormir, bien au contraire. Ce n'est qu'au petit matin que la jeune fille fut réveillée par la lueur du soleil à travers les feuilles, contrairement aux deux ploucs qui devaient avoir subi l'aurore comme une brûlure, le désavantage de dormir au sol. Comme toute demoiselle qui se respecte, elle se dirigea vers un point d'eau et fut surprise d'y trouver Feng endormi. Evidemment, la première chose qui lui vint à l'esprit était de le jeter dans l'eau, mais un gars comme lui aurait bien plus de mal à supporter que la mission se déroule sans lui. La brunette décida donc de le laisser tranquille et se fit une petite toilette rapide, histoire de ne pas puer le faisan moisi comme les autres.

Elle partit ensuite vers le port et s'arrêta en chemin pour manger un petit quelque chose, histoire de ne pas prendre la mer le ventre vide. Avec le sensei qu'il avait, il y avait même des chances qu'aucune provision ne soit prévue ou même qu'ils doivent se battre entre eux pour un bout de pain. Ne voulant pas s'abaisser à cela, Mayu prit quelques miches de pain dans son sac, juste au cas où cette idée de pervers avait germé dans l'esprit malsain de Yugure. Ponctuelle comme toujours, elle arriva à neuf heures pile et sourit discrètement en voyant que Feng n'était toujours pas arrivé. Malheureusement, il arriva à toute allure pour monter dans l'embarcation qui finalement l'avait attendu. Un petit soupire de mécontentement se fit entendre alors que Mayu prenait place sur une marche, histoire de voir ce qui allait se passer ensuite. Peut-être que leur sensei obligerait Feng à nager à côté du bateau pour le punir, ça serait amusant.

Finalement, malgré l'épisode de l'autre nuit, tous étaient arrivés à l'heure. Enfin tous, sauf un. Je regardais le retardataire d'un air contrarié. Comment avait-il osé venir cinq minutes en retard. Des personnes seraient mortes pour moins que ça. Bon pas morte faut pas déconner, mais c'était un sacré bâtard tout de même. Malheureusement avec ce que je leur prévoyais, je ne pourrais pas le punir tout de suite. Car en vérité, je connaissais l'endroit où se situait les pirates. Je l'avais appris de manière très simpliste, mais c'était mieux que rien.

⇨ Flash back ⇦

Deux heures du matin. Je m'étais relevé suite à l'affrontement avec les brigands de la veille. Je ne parvenais pas à trouver le sommeil. A vrai dire m'approcher aussi près de l'île où se trouvait l'ennemie jurée de tout les shinobis me tracassais un peu. Mais il n'y avait pas que ça. On ignorait où se trouvaient les pirates, et errer dans des eaux proches de pays de la cendre c'était ce que j'appelais communément du suicide. Pour cette raison, je m'étais renseigné et un homme m'avait déclaré connaître un endroit où l'on rencontre tout les flibustiers et ex-flibustiers du coin. Par conséquent, certains connaîtraient peut être cet équipage. Je m'étais donc décidé à rejoindre l'établissement.

Une fois à l'intérieur, l'odeur présente était celle de la mer, le sel marin parcourait mes narines et moi qui détestait cette odeur, j'étais obligé de m'y accommoder pour cette fois. Je repérais une table avec des gens pas très nets qui discutaient au fond de ce taudis à clodos. Ni une ni deux, je rejoignais la table sous l'air inquisiteur des habitués du bistrot. Visiblement je m'étais assis à côté des caïds du coin qui ne semblait guère heureux de mon action. L'un d'eux s'écria même.

⇨ Décarre tes miches d'ici où tu vas sécher au soleil comme une grosse truie dès l'aube.
⇨ Ouais ou sinon t'écoutes ce que j'ai à te dire et tu fermes ta gueule. Ca peut marcher aussi.

Je le vois qui tente de me planter une dague par dessous. Je saisis son poignet avec que l'arme ne m'ouvre en deux puis je lui décoche un coup de poing dans la face de ma main libre ce qui le fit tomber à la renverse. Après quoi je me lève et je déclare devant l'assemblée de mendiants peuplant cet établissement.

⇨ Bon les connards, on va faire simple. J'ai cinq-cents ryos à donner à celui qui me montre une personne connaissant les pirates qui ont attaquer le port voisin de celui-ci appartenant au pays de la foudre.

Aucune main mais tout les regards se tournèrent vers un homme se trouvant dans un coin du bistrot. Je fixais l'homme et jetais la bourse en l'air, au premier qui l'attrape. Puis je commençais à marcher en direction de cette personne afin qu'elle me donne l'information que je souhaitais savoir. Je m'asseyais à ma table, ne faisant même pas attention à la bagarre qui commençait à se déclarer en ce lieu à cause de la bourse que je venais de lancer. Je m'adressais maintenant à l'homme.

⇨ mille-cinq-cents et tu me dis tout ?
⇨ D'accord.

⇨ Fin du Flash back ⇦

Grâce aux informations obtenues par mes soins le lieu de la rencontre avait été découvert. Il s'agissait d'une petite île, non loin des rivages du pays des cendres. Cela ne serait pas très compliqués de l'atteindre et n'allait pas demander énormément de savoir faire en matière de navigation. Et c'était là la surprise que je leur avais réservé. Pour cette mission, je n'agirais pas, je me contenterais de surveiller le déroulement de leur enquête. En plus de cela, j'avais recueilli d'autres informations. Apparemment le chef de cet équipage maîtriserait un pouvoir peu connu lui permettant d'animer la roche. En somme il pouvait faire devenir vivant les rochers aux alentours. c'était évidemment quelque chose de compliqué. Il était temps de transmettre toutes ces informations à mes chers élèves.

⇨ Bon, Feng déjà, la prochaine fois que t'es pas à l'heure, t'iras faire un bisou aux poissons. En somme voici la consigne. Je vais descendre de ce bateau et vous allez faire cette missions tout les trois. Les pirates sont une quinzaines et se trouve sur une île. J'ai indiqué la position à ce brave homme qui vous y emmènera. L'homme dirigeant vos adversaires possède une force lui permettant d'animer la roche aux alentours. En plus de cela c'est un bon utilisateur de doton. J'espère que vous réussirez cette tâche avec brio.

Après quoi je descendais du bateau en utilisant ma technique supido pour multiplier ma vitesse par cinq et détachait la corde dans la foulée qui reliait le bateau à la berge. Ils étaient maintenant entrain de naviguer sur l'océan de leur futur. J'allais voir si j'avais bien fait de croire en eux. Bon sur ce j'vais me manger un casse dalle car j'ai faim.

Citation :: Alors voilà la surprise dont je vous avais parlé quand on a décidé de démarrer la mission, Ahah. Bien entendu vu que je dois RP moi aussi dans cette mission, je prendrais le rôle du méchant en postant avec un PNJ ( le capitaine ). Bonne chance à vous ! Si vous ratez, j'vous flingue.

Le début de cette nouvelle journée se passa sans réelle encombre. Mayu arriva pile à l’heure tandis que Feng était en retard de cinq minutes, rien de bien grave. L’ancien clown arrivait bien avec dix minutes de retards à chaque fois et l’excuse « je suis le Sensei » ne s’applique pas malheureusement pour lui. Comme je le croyais, il abattit le châtiment sur Feng pour ses quelques minutes de retard et enchaîna par un résumé de la situation. Nos ennemis ont un effectif de quinze personnes se trouvant sur une petite île isolé de Hai no Kuni. Quatre ninjas contre quinze pirates, le travail sera vite fait. D’après les informations obtenues, le capitaine du navire peut animer la roche. Ça, c’est intéressant. Je fronçais légèrement un sourcil, je n’ai jamais entendu parler d’un tel pouvoir. En plus d’être un utilisateur du Dôton, il peut rendre la roche « vivante ». Tout cela reviens au même, peu importe le scénario. Nous sommes quatre utilisateurs de la foudre en plus d’avoir le Yôton de mon côté qui pourra facilement fondre les pierres qu’il nous balancera. Nous avons aussi Mayu et son Futton corrosif. Moins efficace, mais ça fonctionne toujours. Dans les plus pires des cas, j’improviserais. De toute façon, nous sommes quatre, ce n’est pas comme si ce serais une mission solo. Les autres ont probablement une stratégie en tête, surtout Feng. J’espère bien qu’il ne fera pas le con comme la soirée d’hier.

Puis, Yugure annonça quelque chose qui ne m’étonne même pas. Il nous laisse faire la mission en espérant que nous réussirons sans difficulté. Aucune réaction de ma part, je savais trop bien qu’il allait nous faire ce genre de coup. Il descendit du bateau et détachai la corde reliant le navire à la berge, laissant le bateau naviguer vers l’océan. Quelle cran, laissé ses élèves faire une mission de rang B tout seul comme si rien n’était. Est-ce qu’il nous fait confiance au moins? C’est nouveau, ça. Je regardais de mon perchoir le port s’éloigner de nous. En vérité, c’était nous qui s’éloignais de lui. Lorsqu’il ne fut plus en vue, je sautai sur le parquet et me dirigea vers la cabine où le volant y était installé. J’ouvris sans cogner une porte de bois neuf et vit un homme. Un marin dans la quarantaine pour être plus précis, il semblait d’être en parfaite santé. Lors de mon entré dans son espace de contrôle, il me lança un regard interrogateur. Je n’étais pas le ninja qui lui avait demandé de nous montrer la route et il ne m’a jamais vu. Ma simple question suffira pour qu’il comprenne qui je suis.

- Combien de temps avant d’arriver à notre destination ?

L’homme poussa un soupir non-dissimuler. Étais-ce signe d’un long voyage ? Pourtant, Hai no Kuni n’est pas si grand que ça. Il reposa son regard sur la vaste étendue de mer et un silence s’interposa. Je regardai à mon tour à travers la grande fenêtre et posa mon dos sur le mur de bois derrière moi en attendant patiemment une réponse du marin. Ce n’est qu’après une minute d’observation de l’horizon azur que le marin prit la parole.

- Au moins, nous sommes assez loin de l’endroit où ils se situent…

- Ils ? Qui ça, ils ?

- Z’êtes pas au courant ? On dit que les plus grands ninjas errants se situent à Hai no Kuni. Nous entrons dans leur territoire, c’est bien dangereux… Nous arriverons dans quatre heures sans plus.

Surpris, je venais d’apprendre quelque chose de crucial. Du moins, ce m’étais revenu. J’en avais vaguement parlé avec des collègues à Kumo. Ils avaient mentionné « nukenin » et « Hai no Kuni ». Donc, c’est le repère des ninjas errants, dont même des criminels. Qui sait, la nécromancienne qui a lancé une attaque sur le village des nuages se situe peut-être ici. Bon, trêve de pensés inutiles. Ce n’est pas l’objectif d’aujourd’hui. Nous allons vers une île isolée du reste du monde, les chances de rencontrer un ninja de haut niveau sont moindres. Mieux vaut prévenir que guérir, dirait mon oncle. Je sortis de la cabine d’un air songeur et sauta sur le toit de ce dernier. Je m’assis confortablement et admira la vue que pouvais me donner l’océan tout en guettant le moindre signe qui pourrait représenter un danger. Des oiseaux, la plupart des pélicans, survolaient notre navire et je les observais avec un sourire en coin. Ce n’est pas comme s’il y aurait d’autre chose à faire mis à part montrer la garde.

Trois heures s’écoulèrent rapidement et je commençais sérieusement à m’ennuyer. Je poussais des bâillements et l’idée de dormir m’enchantait. Au nombre de fois que j’ai voyagé sur un bateau, celle-là est la pire. Il n’y a que quatre passager, dont un est chargé de s’occuper de la navigation. Faire la conversation avec Feng et Mayu n’est pas possible et ce n’est pas vraiment le moment. Le premier préfère le silence et l’autre est lourde à supporter. J’aime autant le silence que Feng, mais sur un bateau, c’est une autre histoire. Si jamais un navire passerai à nos côtés, je pourrais jurer qu’ils croiront avoir trouvé une barque naviguant tout seul, un bateau fantôme quoi. Il n’y a que le vent de la mer que nous pouvons entendre sur ce navire, une mouche ferait plus de bruit que nous en ce moment. Ma réflexion fut coupé nette alors que je remarquais un relief qui prenait de plus en plus une forme. Ça y est, nous sommes enfin arrivés.

Je pouvais mieux distinguer cette mystérieuse île et elle était en effet très isolée de notre monde. Je ne voyais que la flore sur cette île… Enfin, sauf un bateau qui me semblait désert. Le bateau pirate est immobile, sûrement attaché à une barge sur la rive. Il était très difficile de voir à cette distance l’armement de ce navire, mais je dirais approximativement quatre canons. Le navire de nos ennemis est déjà positionner de façon à être immédiatement prêt pour contre-attaquer. Ça craint, nous n’avons aucun moyen de défense sur ce navire, ni d’attaque d’ailleurs. Continuer avec notre seul moyen de transport serait idiot, à moins de prendre le leur. Alors que je me levais pour m’étirer un peu, le navire ralentissait et le marin sorti de sa cabine pour informer les deux autres que nous étions arrivé. Je leur laissais le temps d’observer l’endroit tant attendu et prit la parole pour suggérer des idées en sautant du toit derrière eux. L’île se situait à environ deux kilomètres de notre position, ce n’est pas une si grande distance que ça.

- Qu’est-ce que vous en dites ? Si nous continuons et qu’ils nous repèrent, nous allons perdre notre seul moyen de transport. Ce serait bien judicieux d’y aller en marchant sur l’eau ou en empruntant un canot, à moins que vous ayez une autre idée à proposer.

J’étais impatient de savoir ce qu’allais proposer mes coéquipiers, encore plus Mayu. Si elle se croit intelligente à ce point, elle devrait donc trouver quelque chose de potable. Nous pouvons aussi foncer dans le tas et couler leur navire en premier, mais ce serait vraiment idiot de notre part…

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Quatre ninjas sont sur un bateau, combien vont tomber à l'eau ? ( Rang B : Team Yoake )

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