Koya était bien content d’avoir une rencontre avec Leika, s’était toujours intéressant d’apprendre à connaître une personne sur plusieurs aspects de sa personnalité et bien qu’il est vu l’invitation comme une porte à la découverte du travail de ça nouvelle et seule amie, il n’avait en entrant, aucune idée de se à quoi il aurait droit. Pour lui, s’était comme prendre un café avec une connaissance, parler de tout et de rien, peut-être même lui demanderait-elle un peu d’aide pour les préparatifs du mariage, choses qu’il ne pourrait lui refuser avec toutes les petites astuces qu’elle lui révélait le soir venu lors de leurs séances de course habituelle.

- Salut Leika ! Oui toi aussi j’espère ! C’est donc sa le bureau dont tu m’as parlé ! Sympa !

Dit-il d’un ton plus que naturel avant de s’asseoir dans l’un des fauteuils comme s’il était chez lui, dans son salon. En replaçant ses lunettes, Koya s’avança de manière à prendre appui sur ses genoux, il faut avouer que grand comme lui, le bureau semblait encore plus petit qu’à l’habitude, mais ça passerait. L’endroit était coquet et donnait l’idée qu’on devait en retirer.

- J’aime bien la vue aussi ! on voit pratiquement tout le village ! Et c’est sans parler de cette jolie veste, encore félicitations pour la promotion ! Mais, rassure-moi, je ne suis pas ici pour une prise de sang ? Hahaha.

Tout en blaguant, Koya restait attentif à ce qu’allait lui répondre sa bonne amie. Intérieurement, il savait qu’il ne pourrait pas lui refuser grand-chose. Elle qui s’était montrée si généreuse envers lui dans les derniers jours.

Dans tous les cas, il n’avait pas pensé une seconde à la proposition qui allait suivre.

Confortablement assis dans l’un des petits fauteuils du bureau médical, l’Aburame écoutait tout se que Leika avait à lui dire et il faut avouer qu’elle ne prit pas quatre chemins pour déclarer ses intentions. C’était l’un des traits de caractère que Koya appréciait chez la jeune Chûnin, elle était franche et quand elle avait une idée derrière la tête, elle ne se gênait pas pour l’appliquer. Il la surprit même à rougir devant la proposition. Puis, il laissa un petit moment de silence s’écouler, cela sembla peut-être duré une éternité pour la haut gradée, mais pour lui se n’était que quelques secondes à devoir enduré un visage de marbre, qu’il ne pue garder bien longtemps.

Koya éclata d’un rire chaleureux.

- Leika franchement, tu me fais rire ! Aller, je signe ou ? Tu n’as pas à t’inquiéter, que se soit sur ton âge ou ton expérience, je suis assez grand et mature pour comprendre que malgré la situation, c’est toi qui possèdes la jolie veste ! D’autant plus que si le village te considère prête, tu l’es. J’accepte donc d’être, officiellement, ton élève !

Heureux d’enfin avoir une équipe, le grand gaillard arbora un sourire des plus radieux, incapable de contenir sa joie.

- Une aventure comme cella là, ça ne se refuse pas, quant à mes attentes, je n’en ai pas vraiment, il y a un mois je n’aurais jamais imaginé porter l’un de ses trucs…

Dit-il en touchant le bandeau frontal attacher autour de son bras gauche.

- J’espère simplement que tu ne me ménageras pas, soit aussi dur qu’il le faut, je dois devenir un ninja puissant pour atteindre mes objectifs ! Je veux éventuellement devenir à mon tour Chûnin, puis Jônin et servir le village qui m’a si bien accueilli, vous êtes ma famille après tout, je ferais de mon mieux.

Leika avait raison, la maitrise des insectes était primordiale, seulement il avait fait beaucoup de chemin depuis l’époque de la blessure, il n’arrivait certes pas à les extraire de son corps comme les autres membres de son clan, mais il arrivait au moins à les déplacer à sa guise. Il n’en était cependant pas au même stade sur leur niveau d’agressivité, dans un milieu hostile comme les forêts, il avait créé une certaine complicité avec ses parasites. Ils ne vivaient donc plus que pour le protéger, s’attaquant à tout ce qui pourrait nuire à son hôte, maladie, contact humain et ainsi de suite.

- Je veux bien essayer, je dois avouer que pour ce qui est du soin de base, j’ai eu quelques cours, mais plus sur les autres que sur ma propre personne, mes insectes referment toute blessure mineure en brulant la peau… Les petites coupures de kunai par exemple. Ils s’attaquent également à tout virus ou infection, c’Est une question de survie autant pour eux que pour moi, tout ce que je sais et je le tien d’un livre de ma mère, c’est que tous mes insectes sont liés à une reine, celle-ci se niche littéralement dans mon cœur et produit en fonction du chakra que je lui donne, mis à part la part quotidienne qu’elle prend pour sa survie et pour son, appelons le son instinct animal.

Suite à sa petite explication, Koya s’empara du flacon et imbiba l’une des lingettes avant de dénuder l’une de ses manches. L’Hayashi pouvait voir le mouvement violacé, d’abord plus faible, s’intensifier pour devenir une masse violette assez opaque, recouvrant toute la main et l’avant-bras du gaillard. Il déposa ensuite la lingette sur la pseudo blessure et la retira pour voir comment réagirait les insectes. À sa grande surprise, la masse violacée se concentra encore plus au niveau du liquide, comme pour l’éliminer.

- On dirait que tout corps étranger est attaqué, mais je me trompe peut-être, on devrait essayer avec divers antidotes, j’ai aussi lue que mes nano-insectes se servait d’un poison pour dissoudre tout matériaux organique. Cela expliquerait pourquoi ils n’attaquent pas mes vêtements… Dans tous les cas, j’aimerais les entrainer pour qu’il ne se limite plus qu’à l’organique, ils s’attaquent également au chakra, mais j’aimerais la matière, comme la roche et ainsi de suite, en combat, se serait d’une utilité incroyable !

Leika était bien intentionné et c’est pourquoi Koya ne pourrait jamais lui en vouloir d’agir de la sorte, mais s’était également la goute qui fessait déborder son vase personnel lorsqu’il s’agissait de médicament et de test en tout genre. En voyant l’Hayashi aussi passionné, il voyait bien qu’il ne serait jamais un ninja médical. Ce n’était pas plus mal, son domaine était certes plus violent, mais il ne se sentait que bien plus à l’aise avec une paire de kunaïs en main qu’il ne le serait jamais avec une paire de scalpels.

- Dis, je sais que dans une équipe normale, il y a un ninja médical comme toi, mais quels sont les autres postes ? J’ai vu des équipes, mais mis à part des spécialistes en Taijutsu et Ninjutsu, je n’ai pas su apercevoir de rôle spécifique, dans une équipe j’occuperais quel rôle ?

Les tests continuèrent alors que Koya attendait sa réponse, et le duo réussi à s’amuser au travers de tous ses petits essaie. Plusieurs médicaments ou produits n’étaient vraiment pas appréciés des insectes, mais il ne fallait pas relâcher non plus. Quant au contrôle, il suffisait d’insuffler du chakra et les insectes le suivait peut importe ou il le dirigeait, pour autant que le mouvement ne soit pas extérieur à son propre corps. Il faut avouer que quelques années s’étaient écoulées depuis sa perte de contrôle et que depuis, il avait travaillé sans relâche sur le maniement de ses nano-amis.

- Je me suis également longtemps demandé, mes capacités me forcent à adopter un type de déplacement, d’action et de but très rapprocher lorsqu’il s’agit de combat. J’aimerais beaucoup faire des simulations de combats, avec ton contrôle des plantes, nous pourrions avoir des mannequins d’exercice réel qui pourrait m’apprendre à gérer toute éventualité au niveau de mes insectes, car je dois toujours être en contact avec mes cibles pour les infecter, je dois donc avoir une attaque et une défense plus que solide…


Puis, alors qu'il parlait, Koya pris l'une des fleurs sur le bureau de l'Hayahi, une fleur qu'il n'avais jamais vue auparavant et pourtant il avait voyager durant plusieurs années, mais se qui l'interessa, se fut la réaction de ses insectes, deux de ses doigts avait perdu leur couleur mauve. Les deux doigts qu'il utilisait pour prendre la plante...

- Je crois qu'on vient de trouver un repoussant naturel pour mes insectes ! Nous pourrions en incorporer dans une trousse de soins pour l'équipe, créé un antidote, ou je pourrait les forcer à en manger, pour créé une résistence... C'est quoi cette fleur au fait ?

L’Aburame trouvait vraiment intéressant d’en apprendre plus sur sa nouvelle tutrice, peu d’enseignants se seraient ouverts si facilement à leur élève, surtout pour leur révéler des détails si personnels. Il se surprit même à sourire alors qu’elle lui expliquait comment elle était différents deux ans auparavant, mais lui aussi avait changé, il y a deux ans… Il n’aurait jamais imaginé se retrouver ici, assis dans une chaise qui ne le rendrait pas inconfortable. Il n’aurait jamais imaginé avoir une relation, ni une attitude si décontracter avec une tierce personne non plus…

Dans le fond, la leçon la plus importante qu’il avait apprise, c’est qu’il n’y a pas que le combat dans la vie. Même si celui-ci est bien trop souvent nécessaire et apprécié… Il en était la preuve vivante.

- Rappel moi de payer un bol de nouille à se Natsuki, c’est donc grâce à lui si je t’ai comme Senseï ! J’en aurais peut-être eu un autre, mais je doute que j’aurais réussi à mieux m’entendre avec quelqu’un d’autre !

Dit-il en lui tirant la langue comme l’aurait fait un enfant.

- Quant au rôle que je veux… Je veux être capable de mettre hors d’état de nuire toute menace, depuis que je suis ici, je ne fais que tomber en amour avec la région, la culture, le sentiment d’appartenance, je veux devenir plus fort, pour protéger cet héritage.

Puis, Leika lui parla des illusions, sacrée surprise, il ne s’en serait jamais douté, mais s’était intéressant, plus le temps passait et plus Koya voyait en Leika, le grade qu’elle ne semblait pas avoir totalement accepté. Trop humble la petite. Se dit-il en riant intérieurement.

- Je maitrise quelques bases en Futon, mais rien de trop dangereux, j’avoue avoir un problème à envoyer mon chakra en dehors de mon corps, si je reste franc, c’est peut-être, ou probablement dû à mon traumatisme, je ne veux pas blesser des innocents, je ne veux donc pas développer mes insectes sur la distance, pour l’instant je suis plus à l’aise de les contrôler s’il sont sur moi… Pareil pour le Futon, le blocage persiste et je ne peux que m’en enduire comme d’une armure.

Puis, la fleur et les fioles apparurent devant les lunettes de l’Aburame.

- Je te laisse travailler sur la fleur, c’est plus ton domaine, mais laisse-moi ses fioles, je veux bien te faire un petit cadeau.

Dans la première, Koya laissa entrer quelques insectes, puis dans la seconde il laissa quelques gouttes de son sang. Ainsi, l’Hayashi aurait tout ce dont elle avait besoin pour la suite des choses, mais pour l’instant, il était encore tôt.

Se relevant d’un bond, laissant les seringues sur le bureau, Koya ajouta :

- Les insectes devraient mourir d’ici quelques heures, ne les laissent pas sortir d’ici là ! En attendant, il fait encore beau dehors, tu veux qu’on essaye l’idée des clones ?

Ou peut-être avait-elle d’autres projets en tête.