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| | | Après le chien, le chat, voilà des piafs. |  |
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 | | (#) Sujet: Après le chien, le chat, voilà des piafs. Mar 2 Mai 2017 - 1:15 | |
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Ryokai revenait d’une séance d’entraînement intense au beau milieu de la forêt, celle qui entoure le village de ses branches feuillues. Konoha n’avait pas usurpé son surnom. Il était venu ici, dans cet endroit dense en verdure, pour travailler sur ses lacunes en sensorialité, un manque qu’il avait bien l’intention de rattraper d’ici les prochaines semaines. Pour l’instant, il travaillait uniquement sur les bases de la technique, utilisé des camouflages visuels pour vivre parmi la nature sans qu’elle puisse ressentir sa présence. L’aspect agréable de cette action lui avait permis de voir la vie sauvage sous toutes ses formes. Les animaux se comportaient différemment, lorsqu’ils n’étaient pas observés sous les yeux indiscrets des hommes. Une perspective réjouissante pour un homme ayant une profonde admiration pour la nature et un grand respect pour cette dernière. Il avait d'ailleurs toujours quelque scrupule pour avoir détruit ses arbres, même si c’était pour sauver le reste de la forêt des flammes.
Sur le chemin de retour, le Hyûga tomba sur quelque chose de particulier. Des cris semblables à ceux d’un oiseau, des voix d’homme, juste un peu plus loin. Curieux de savoir d'avantage, il prit cette direction sans tarder. Sur place, ses yeux furent emplis d’une haine sans limite. Des hommes, ayant l’apparence de bandit ou plutôt de braconnier étaient en chasse contre une espèce d’oiseau propre au pays des flammes. Une espèce rare et qui pouvait rapporter gros sur le marché. L’un des deux volatiles était gravement touché, l’autre faisait son possible pour protéger son compagnon. Ryokai utilisa ses pupilles pour identifier chacune des cibles. Voir si d’autres n’était pas caché un plus loin. Ils devaient certainement avoir un campement dans la région. Mais, il n’avait pas le luxe d’attendre trop longtemps, il devait intervenir au plus vite avant qu’ils ne réussissent leur plan machiavélique. Sans faire preuve de pitié, le noble exécuta les braconniers, utilisant les fruits de son entraînement de tout à l’heure pour attaquer par surprise.
Camouflant son apparence visuelle, les bandits n’étaient visiblement pas des shinobis. Ils n’ont donc pas eu l’opportunité de découvrir ce qu’ils les avaient frappé dans le dos. Autre fois, il aurait peut-être regretté son geste, mais aujourd'hui... On dit que toutes personnes méritaient un jugement juste, qu’importent ses actes, mais devant autant de cruauté, le méritaient-ils vraiment ? Ses pupilles blanches fixèrent ses victimes, ce n’était pas le doute et encore moins le regret qui pouvait s’y lire, non, juste du mépris. Ryo leur tourna le dos. sans aucun remords et s’approcha doucement vers les oiseaux. Celui avec les plumes rouges n’avait pas plus confiance envers le Hyûga que les autres. Dans l’intention de protéger son ami, il l’attaqua et le mordit au niveau de sa main droite. Lui provoquant une blessure assez profonde. Il resta calme et n’essaya même pas de contre-attaquer. C’était douloureux, mais ce n’était rien en comparaison de l’état de l’autre volatile.
- Je me doute que… tu n’as aucune confiance en moi, ta méfiance est tout à fait légitime, mais je suis ici pour t’aider… vous aidez. Ton ami derrière toi a besoin de soins et je connais justement quelqu’un qui pourrait l’aider à se rétablir.
Mais, l’animal n’avait aucune confiance et après ce qu’il venait de vivre, qui pouvait lui en vouloir ? Le noble resta à une assez bonne distance, tout en essayant de le convaincre de sa bonne foi. Difficile d’établir un dialogue cependant. Ce n’était pas comme si les deux espèces pouvaient se comprendre par les mots. Il essaya alors de l’amadouer avec des fruits et de la nourriture. Il en faudra cependant bien plus pour obtenir sa confiance, du moins son autorisation. L’animal était blessé et le temps lui était compté. Celui-ci ne le laissa toujours pas approcher. Il n’avait plus le choix. Il disparut et frappa assez fort l’oiseau pour l’assommer.
- Désolé, mais tu ne m’as pas laissé le choix ! Ne t’inquiète pas, je t’emmène avec moi, on va sauver ton compagnon.
Ryokai posa l’immense oiseau sur ses épaules, il était assez lourd, même pour sa taille. Heureusement pour lui, le chakra était un excellent moyen pour obtenir plus de forces physique. Le chemin jusqu’au village n’avait pas été des plus facile, surtout qu’il ne voulait pas trop attirer l’attention sur lui. Bon, avec un immense oiseau sur ses épaules et un autre plus petit dans ses bras, difficile de passer inaperçus. Il avait rapidement expliqué la situation aux gardes devant les portes, avant de prendre la direction du domaine de son clan. Leika avait des bases en médecine, elle devait pouvoir aider non ? En espérant qu’elle soit encore à la maison. Il fit un détour et passa derrière sa demeure, posant l’animal blessé sur la pelouse du jardin.
- Ne bougez pas ! Je reviens tout de suite !
Les deux ayant perdu connaissance, c’était difficilement envisageable, mais bon. Sans perdre une seconde, il courra en direction de la maison, passant la porte de la cuisine à toute vitesse. Il cherchait sa compagne de toute évidence. Elle n’était pas dans la cuisine, ni dans le salon, elle devait être à l’étage. Il monta rapidement les escaliers et la trouva dans leur chambre à coucher.
- Leika ! Chérie, j’ai besoin de toi et tout de suite ! Vient, suis-moi, il faut que tu m’aides !
La main du jeune homme ruisselait de sang et son dos était complétement ensanglanté, heureusement ce n’était pas le siens, mais celui du volatile en mauvaise posture. Il n’avait pas pris le temps de lui expliquer qu’il lui attrapa le poignet et l’attira vers le jardin. Elle devait certainement avoir des questions pleines la tête, mais pas le temps d’y répondre. Une vie était en jeu ! Ce n’était peut-être pas celle d’un être humain, mais c’était la faute des hommes si celui-ci était dans un état pareil. Ryokai ne pouvait s’empêcher de se sentir responsable.
- Aide-le, s’il te plaît !
@Hayashi Leika
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| | (#) Sujet: Re: Après le chien, le chat, voilà des piafs. Mer 3 Mai 2017 - 0:02 | |
| Lorsqu'il arriva dans la chambre, je levais immédiatement la tête surprise :
"Ryokai ? Qu'est-ce …"
Mais j'aperçus alors le sang sur ses mains et ses épaules et aussitôt, je me rapprochais de lui, faisant disparaitre l'espace qui nous séparait encore plus vite. Mon visage afficha immédiatement l'inquiétude et la panique :
"Qu'est-ce que tu as ! Qu'est-ce que tu t'es fait !"
Mais je n'eus pas de réponse pour simple réponse, il m'attrapa violemment le poignet, me trainant hors de la chambre à coucher jusqu'au jardin. Il me faisait mal, mais il ne semblait pas s'en rendre compte. Je remarquais alors l'inquiétude sur les traits de son visage, mais aussi le fait qu'il ne semblait pas souffrir. Les blessures que j'avais imaginé voir sur son dos n'en étaient pas en réalité, car il marchait sans aucune gêne. Ce ne fut que lorsque j'atteignis le jardin, que je compris le problème. Je m'approchais alors rapidement de l'animal blessé et comme ma mère me l'avait enseigné, je repérais son poul à la base de ces ailes avant de me précipiter dans la maison, sans répondre à la demander de Ryokai.
Ce ne fut pour en revenir quelques secondes plus tard avec ma valise médicale. J'ordonnais alors à mon compagnon d'un ton qui n'attendait aucune réplique :
"Va te laver les mains ! De suite !"
Moi, je commençais déjà à ouvrir la trousse et à prendre une paire de gants stérile que j'enfilais rapidement avant de répandre une solution désinfectante sur une compresse que je tapotais doucement autour de la blessure de l'animal. J'avais besoin d'évaluer les dégâts. Dès lorsque Ryokai revient, je lui fis signe d'enfiler une paire de gants :
"Tu aurais dû l'emmener directement à ma mère ! Je n'ai pas le matériel qu'il faut ici pour le soigner !"
Je faisais la grimace. Ce n'était pas non plus un reproche que je lui faisais, je me doutais bien que s'il l'avait emmené ici, c'était que la solution était la plus rapide :
"Je n'ai pas vu de blessure sur l'autre ? Tu l'as assommé ?"
Pas bien dur à deviner de ce côté-là, mais je reprenais rapidement sur le premier oiseau :
"Il est touché au niveau des poumons ! Je vais essayer de le stabiliser puis on l'amène directement chez maman d'accord !"
Je ne pouvais pas faire beaucoup plus pour lui de toute façon ici. Je m'arrangeais juste pour stopper l'hémorragie du mieux que je pouvais et avec les connaissances médicales que ma mère m'avait octroyées avant de glisser l'animal dans mes bras en lui repliant les ailes d'une certaine façon pendant que Ryokai se saisissait du deuxième individu :
"Allez ! On y va !"
Inutile de perdre plus de temps de toute façon, nous avions fait le maximum possible jusqu'à présent. Désormais, il fallait que nous nous rendions à la clinique vétérinaire sans trop bouger durant le transport. Raison pour laquelle j'avais pris l'animal dans mes bras, car dès que la porte de la maison fut claquée sans même que nous ayons pris la peine de la verrouiller ou de nous changer, je lançais à Ryokai :
"Fonce à la clinique ! Explique à maman de préparer un bloc de chirurgie dès que j'arrive ! Tu lui dis que l'oiseau souffre d'une plaie ouverte au niveau thoracique qui a abîmé les poumons et probablement le cœur de l'animal !"
C'était peut-être une cause perdue… |
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| | (#) Sujet: Re: Après le chien, le chat, voilà des piafs. Dim 7 Mai 2017 - 22:03 | |
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Le jeune homme jeta un rapide coup d’œil à ses mains avant de prendre la direction de la maison. C’est vrai qu’il n’avait pas encore eu le temps de soigner sa propre blessure. Enfin, ce n’était pas trop grave non plus. Un peu de désinfectant sur la plaie (aie, ça pique) et un petit pansement et voilà, c’était de l’histoire ancienne. Ce qui n’était pas le cas de tout le monde. Ses mains étaient soignées et tous propres, il revint aussitôt auprès d’elle.
- Alors c’est grave ? Si je peux t’aider à quelque chose n’hésite surtout pas.
Il est vrai que le conduire directement à la clinique vétérinaire de sa belle-mère aurait été plus intelligent, mais c’était plus simple de venir jusqu’ici. Peut-être était-ce une erreur ? Il se tapota doucement le dessus de la tête avec la paume de sa main. Bon sang, pourquoi n’y ai-je pas pensé ! Se disait-il. La situation était critique et sa première idée avait été d’aller voir sa compagne qui pratique les arts médicaux. Ryokai espérait à présent que cette décision n’avait pas scellé le destin de l'oisillon.
- Oui, il ne m’a pas vraiment laissé le choix, tu sais. Quand j’ai voulu aider son compagnon, il m’a attaqué, c’est lui qui m’a blessé à la main. Enfin, je t’expliquerais tous en détails plus tard.
Cela n’avait pas été de gaieté de cœur, mais c’était pour son bien et puis mieux faut demander pardon, que la permission. Ses blessures s'avéreraient plus graves que prévue. Leika avait au moins réussi à le stabiliser pour l’instant, c’était déjà ça. Une visite à la clinique était néanmoins indispensable pour pratiquer des soins plus en profondeur.
- Mince… Oui ta mère devrait pouvoir faire quelque chose, j’espère cependant qu’il n’est pas trop tard.
La clinique était tout de même de l’autre côté du village et la victime n’était pas un poids plumes, mais c’était sa meilleure chance de survie. Ryokai était parti le premier en direction du quartier Hayashi, comme elle lui avait demandé. Il avait aussi emporté avec lui l’autre oiseau, il ne savait pas quand celui-ci allait reprendre conscience, d’ici quelque minute peut-être. C’était mieux qu’il ne soit pas seul à ce moment-là. Il fut sur place très rapidement, une fois à l’intérieur, il chercha sa belle-mère pour tout lui expliquer en détails, du moins, ce qu’elle devait savoir avant l’arrivée de Leika.
- Sanae-sama, j’ai absolument besoin de votre aide. D’ici quelque minute, Leika sera là avec un oiseau blessé que j’ai trouvé dans la forêt de Hi no Kuni. L’animal souffre d’une blessure sévère aux poumons, elle dit aussi que son cœur est peut-être touché. Du coup, il faudrait que vous prépariez un bloc pour son arrivée
Ryokai avait un peu de mal avec tous les termes techniques, mais le plus important était dit. Il n’y avait plus qu’à tout préparer avant qu'elle n'arrive. En attendant, il était parti à la recherche d’une cage, ou quelque chose dans le style pour l’oiseau plus petit avant que celui-ci ne retrouve ses esprits. Nous étions chez un vétérinaire, il devait certainement avoir ça ici. Il n’était pas spécialement méchant, juste un peu méfiant envers les hommes, c'était juste une question de sécurité. Tout était prêt et Leika finis par passer la porte avec l’animal dans ses bras.
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| | (#) Sujet: Re: Après le chien, le chat, voilà des piafs. Mar 9 Mai 2017 - 0:52 | |
| Ryokai prit de l'avance et moi je resserrais doucement mon étreinte autour de l'oiseau blessé qui malgré tout pesait son poids. Le souffle me manqua vite, mais je n'avais pas le droit de fatiguer ou de ralentir le pas, car je savais très bien que la vie de l'oiseau était en jeu et bien qu'il n'ait pas beaucoup de chance de s'en sortir de ce que j'avais vu, il fallait absolument que je l'amène à ma mère pour tenter l'opération de la dernière chance.
Cela me prit une vingtaine de minutes avant que finalement, je ne vois se dessiner devant moi les prémisses de la clinique vétérinaire.
Je rentrais dans cette dernière en trombe et je fus immédiatement accueilli par plusieurs assistantes vétérinaires ainsi que ma part ma mère. L'oiseau fut pris en charge et je ne perdais pas de temps, je fis un signe de la main à Ryo avant de le suivre en salle d'opération.
Je n'en ressortais que deux heures plus tard. Seule, la mine fatiguée et encore en tenue médicale, mais je tenais à donner des nouvelles à Ryo. Pour se faire, je m'approchais de lui et je m'isolais dans un coin de la salle d'attente pour ne pas que les autres personnes ne nous entendent :
"Maman a réussi à le stabiliser, mais l'opération a été difficile… Je ne sais pas s'il va survivre, sa blessure était très grave ! "Murmurais-je d'une petite voix.
Je me frottais doucement la tempe en disant cela. Effaçant une trace de sueur avant de me rapprocher doucement du jeune homme pour le prendre dans mes bras :
"Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Ou tu as trouvé ces oiseaux ?"
Oui, parce que c'était bien beau de me ramener des piafs blessés à la maison en me demandant de les sauver, mais maintenant, j'aimerai des explications sur le pourquoi du comment ils étaient arrivés en si mauvais état, qui plus est… Chez moi.
"C'est une espèce protégée Ryo … Il faut que l'on sache comment ils se sont retrouvés là. En plus, les deux spécimens ne sont pas bagués."
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| | (#) Sujet: Re: Après le chien, le chat, voilà des piafs. Jeu 11 Mai 2017 - 13:18 | |
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Deux heures s’étaient écoulées depuis que Leika et sa mère avaient passé la porte donnant sur la salle d’opération. Deux longues heures durant lesquelles l’oiseau qu’il avait réussi à assommés eu tout le luxe de reprendre tranquillement ses esprits. Par chance, le jeune homme avait eu la bonne initiative de le mettre dans une cage pour éviter que celui-ci ne se déchaîne dans l’hôpital. Ce n’était que temporaire bien sûr. Surtout qu’il n’avait jamais voulu en arriver là. Mettre un oiseau en cage, en voilà une drôle d’anecdote pour un membre de la branche principale du clan Hyûga. On ne l’appelle pas le sceau de l'oiseau en cage sans raison. Tout comme les membres de la bunke, le destin de cet oiseau était entre les mains du porteur de la clé qui ouvre cette cage. Il avait essayé de l’ouvrir à plusieurs reprises, mais celle-ci était assez résistante. Sa compagne était revenue du bloc, elle était fatiguée, mais son visage ne semblait pas annoncer de mauvaises nouvelles. Elle vint ensuite vers lui, lui donnant les dernières nouvelles.
- Je vois… C’est de ma faute, si je l’avais amené directement ici… on n'en serait peut-être pas là, mais je ne pensais pas que sa blessure était aussi grave. J’espère qu’il survivra, sincèrement. Je n’ai pas envie d’annoncer une mauvaise nouvelle à son ami après lui avoir donné ma parole de lui venir en aide…
La situation étant plus calme, l’heure était peut-être venue de tout raconter en détail. Après tous les efforts qu’elle avait faits pour lui venir en aide, elle l’avait bien méritée. Il prit une profonde inspiration, tournant pendant un instant son regard vers l’animale en cage avant de revenir vers sa dulcinée.
- Où je les ai trouvés ? Dans la forêt du pays du feu, la forêt qui entoure le village pour être précis. Qu’est-ce qui s’est passé exactement, je ne serais te dire, mais j’en ai une petite idée. Quand je suis arrivé sur place, j’ai vu plusieurs personnes suspectes, ils avaient des armes sur eux et semblaient en vouloir à cette espèce d’oiseau. Je pense que c’était des braconniers. Comme tu viens de le dire, c’est une espèce protégée, et du coup, elle veut chers sur le marché.
Il prit une petite pause, réfléchissant au moindre détail qu’il aurait pu oublier de préciser, puis repris la parole.
- Comment ce sont-ils retrouvé là ? Aucune idée, peut-être en essayant de fuir les braconniers. Quant à la raison pour laquelle ils ne sont pas bagués, je n’en sais pas d’avantage. Un couple qui aurait réussi échappé à la surveillance ? En tout cas, quand j’ai vu ça, je suis intervenu tout de suite puis j’ai essayé de les aider. Celui dans cette cage était assez méfiant, après ce qu’ils avaient dû vivre, c’est normal. J’ai voulu m’approcher et… tu connais la suite.
Dit-il tout en montrant la main qui portait le pansement.
Le regard en direction de la cage, celui-ci se mit à genoux devant elle, fixant l’oiseau toujours lui bien méfiant.
- Si tu te demandes ce que sont devenus les hommes responsables de tout cela, ne t’inquiète pas, ils ne poseront plus de problèmes. Que ce soit envers cette espèce ou une autre.
Il avait dit cela avec un ton assez froid, ses paroles ne reflétant aucun regret pour ce qu’il avait commis. Ce qui était assez rare pour quelqu’un préférant éviter de recourir à une méthode aussi sanglante, mais la violence contre les animaux était révoltante et ne méritait pas la pitié. Surtout contre une espèce dont la survie est déjà menacée.
- Il faudrait qu’on lui donner quelque chose à manger… Chérie, il y a de la nourriture ici pour lui ? Un peu d’eau ne serait pas refus non plus je pense. Ne t’inquiète pas mon petit. S’adressa-t-il à l’oiseau. – Nous sommes ici pour t’aider et ne t’en fait pas, ton compagnon va s’en sortir lui aussi.
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| | (#) Sujet: Re: Après le chien, le chat, voilà des piafs. Jeu 11 Mai 2017 - 23:22 | |
| Attentive et malgré tout silencieuse, j'écoutais ses explications sans l'interrompre à aucun moment. La main posait sur le ventre dans un geste presque inconscient, je finis cependant par me gratter la tempe sans rien avoir à lui reprocher :
"Je comprends ne t'en fais pas …"
Je comprenais sans comprendre en fait. Oter la vie d'un homme était une chose assez difficile en soit, mais si Ryokai avait agi ainsi, je le pensais suffisamment responsable pour avoir pris la seule condition qui s'imposait à lui. C'est la peine qu'il aurait de toute façon encourue pour avoir capturé une espèce aussi rare à Konoha. Je soupirais :
"Tu devrais aller le signaler aux autorités compétentes… Ça serait mieux et ça t'éviterait des tracas futurs…"
Nous n'avions pas besoin de ça et puis :
"Je dois y aller aussi pour signaler les deux oiseaux afin qu'on leur attribue une identification pour les baguer. Ce sont des oiseaux vraiment très rares. Il nous faut absolument les répertorier."
Je m'approchais doucement de lui, glissant délicatement mes mains dans les siennes pour le forcer à relever le visage :
"Ça va aller ? Tu n'es pas trop chamboulée ?"
Visiblement non, vu qu'il me parlait déjà de nourrir l'animal :
"C'est un rapace. Il peut attendre un peu avant de manger ne t'en fais pas ! De toute façon, nous n'avons pas ce qu'il lui faut ici pour le sustenter ! Il lui faut de la viande !"
Autant dire que nous allions faire un petit passage par le boucher sur notre route. Je soupirais avant de défaire la blouse bleue dont j'étais à présent vêtue :
"Je vais poser ça et on va y aller d'accord ? De toute façon, notre présence ici n'apportera rien de bon, il faut attendre de voir s'il se réveille bien et s'il réagit bien à l'opération. Maman nous dira en temps voulu !"
Sans attendre plus longtemps donc, je me débarrasser de mon vêtement avant de le rejoindre. |
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