L’air chaud et brulant de Hai no Kuni furent parmi les plus désagréable sensation que j’ai pu vivre durant mes voyages. Le volcanisme constant présent sur l’île faisait de ce petit bout de terre perdu au milieu de la mer un véritable enfer. Une flamme éternelle qui brulait aussi bien la terre que la volonté des hommes.

La rencontre avec Red et le Kyomu s’était particulièrement bien déroulée et m’avait permis de dissiper bons nombres de mes doutes. Bien que la situation actuelle de mon village et de ma terre natale me préoccupe toutes deux, je savais maintenant quelle ligne de conduite je devais adopter. Agir, arrêter de rester ainsi passif à attendre les ordres et grimper les échelons jusqu’à parvenir au sommet. Ne plus être la lame mais être la main qui dirige l’épée. Que mon idéal de justice devienne réalité. Replacer le monde dans le droit chemin, ce qu’il n’a jamais vraiment été. Et faire de ce monde un monde pas seulement contrôlé par les Shinobis et leurs désirs de conquête, mais par tous ceux y vivant.

Quelques jours plus tard j’eus la surprise de recevoir une lettre d’une dénommée Masami Emi. Se trouvant à la mégalopole de Kawa no Kuni, elle désirait utiliser ma maîtrise du métal en échange de quoi je gagnerai à mieux connaître le pays et les forces du Kyomu en présence et bien évidemment une alliée sur le terrain. Elle me donnait donc rendez-vous dans deux jours dans le carrefour des deux axes principaux du quartier sud de la ville et serait vêtu d’une veste en cuir avec pour signe distinctif le logo d’un chacal dans un cercle. Je ne savais pas à l’époque que j’allais rencontrer en personne la responsable du Sikari, mais me doutait déjà que ce logo devait faire référence à un groupe ou un clan. Je décidai donc je me rendre à Kawa no Kuni, tout en informant le Kyomu en guise de précaution. Maintenant que je faisais partie à la fois de l’organisation et de Kumo, je me devais d’être extrêmement prudent, mon rôle plus que n’importe autre rôle nécessitait une extrême précaution.

Quittant l’appartement que l’on m’avait octroyé pour l’occasion, je fis donc route vers l’ouest par la mer afin d’éviter de pénétrer dans le territoire Konohajin même si le trajet s’annoncerait bien plus long que deux jours il me fallait donc prévenir mon interlocutrice, ce que je fis en lui envoyant une lettre afin de reporter la rencontre une semaine plus tard. Date à laquelle je devais arriver si j’usai du bateau militaire – camouflé en bateau marchant – que le village m’avait octroyé pour ce genre de mission.

Le voyage s’était déroulé dans de bonnes condition et j’arrivai le jour même de notre rencontre en début de matinée à destination. La ville était immense, plus grande que je ne l’aurai jamais imaginé et plus grande que toute les villes que j’ai pu visiter dans ma vie. On aurait une succession infinie de métal et de bois, de rues tortueuses serpentant dans ce labyrinthe qu’on appelait la mégalopole. Il me fallut plusieurs heures pour trouver l’endroit désigné où j’aperçus celle qui me semblait être Emi. Avec une grande prudence – sous ma capuche qui me permettait de dissimuler mon identité – je m’approchai d’elle, veillant à venir de face et m’arrêta à son niveau. J’ôtai ma capuche et inclinai légèrement la tête en signe de respect.

« Est-ce bien vous qui avez demandé un forgeron ? »

« Retrouvez-moi à ces coordonnées, si évidemment vous êtes intéressé, dans deux jours. Il s’agit d’un carrefour entre quatre rues commerçantes, dans les quartiers sud. Je viendrais seule, reconnaissable par une veste en cuir portant sur l’épaule le logo d’un chacal dans un cercle … Tu parles ! Maintenant faut que j’attende une semaine … Mais il est où pour que ça dure aussi longtemps ? A l’autre bout du monde ? »

Et bah figurez-vous chers lecteurs, que c’est presque ça. La râleuse blonde surchargée de boulot, qui espérait prendre l’air pour une bonne raison, venait d’apprendre que le forgeron, ou plutôt le manipulateur de métal, recruté en quelque sort par le Kyomu devait reporter le rendez-vous à cinq jours supplémentaires au lieu des deux prévus.

« Tant pis … Et puis c’est pas comme si je m’ennuyais ici hein … oh non, non je ne m’ennuie pas … pas du tout … Putain de bordel de saloperie de merde ! Faut que je me défoule. » Disant cela, je pris ma veste et quittai le bureau en trombe.

« Ah mademoiselle Masami, vous sortez ? » Questionna le jeune, naïf et pur standardiste, recruté entre deux morito.

« Ouais, et je serais indisponible jusqu’à demain. »

La porte claqua, coupant la réponse du garçon dans l’œuf. Ah, enfin du silence … L’unique bruit du vent traversant la rue, les quelques passants, les troubadours dans leur coin …

« Hey bouge de là grognasse tu vois pas que tu gènes ?!
- Qui traitez-vous de la sorte vil manant ?!
- Ta poufiace, qu’elle aille faire la manche ailleurs, elle prend toute la place avec son bide !
- Oh j’en suis outré ! Venez ma mie, cet endroit n’est décidément pas fréquentable.
- Ouais c’est ça, et que je ne vous r’vois plus dans le coin bande de vaut-ouarf ! »

Hop, un bon poing dans la mâchoire, le type trop bruyant se vautra au sol. Le silence revint enfin dans la rue, me faisant souffler de plaisir. Enfin. C’est quand même mieux ainsi, n’est-ce pas ? Aller, allons nous balader, et en sifflotant s’il vous plait, il s’agirait quand même de profiter de cette belle journée.

Une semaine plus tard, me voilà au point de rendez-vous, une glace vanille-choco à la main, adossée à l’un des murs du carrefour comme n’importe quelle civile profitant des plaisirs du sucre et des saveurs ajoutés sur le palais. Le meilleur moyen d’être invisible étant de faire partit de la foule. Normalement le dénommé Izaya Kinzoku ne devrait plus tarder, mais à quoi ressemble-t-il ? Je lui ai donné ma description afin qu’on ne tourne pas en rond indéfiniment, mais moi je ne sais quasiment rien de lui.
Finalement c’est après la fin de ma glace, quand je m’essuyais les mains qu’un homme encapuchonné s’approcha. Puis arriver à une distance convenable il dévoila son visage. Un trentenaire mais avec déjà des cheveux blancs et un début de calvitie. Serait-ce dû à un stress quotidien ? Je me décollai du béton et fis un pas dans sa direction quand il demanda si c’était moi qui avais donné rendez-vous.

« C’est bien moi en effet. Je vous voyais plus jeune … Enfin c’est l’habitude de voir des gosses partout, ne le prenez pas mal. Bienvenue à la Mégalopole Monsieur Kinzoku. Je suis Masami Emi, et je requière vos talents pour des conceptions assez … disons particulières. Avez-vous fait bon voyage ? »

Il s’agirait d’être polie tout de même, voyons. Un petit sourire pour appuyer tout ça, puis j’enchainai en sortant un papier comportant la liste des gadgets à faire fabriquer.

« Connaissez-vous l’art Saibogu, Monsieur Kinzoku ? J’en suis, personnellement et ma requête concerne nombre d’outil à usage plus ou moins militaire. Avez-vous des tarifs pour vos créations ? Des délais ? »

La situation m’imposait d’être d’une prudence extrême. Outre les membres imminents de l’organisation, je me devais de garder mon identité secrète, de même que ma présence en ces lieux. Mon interlocutrice en avait de toute évidence entendue parler de la cheffe elle-même et je veillerai à ce que cela reste entre nous. Aussitôt les salutations faîtes je replaçai ma capuche sur ma tête puis écouta ce que la jeune femme avait à me dire. Se présentant sous le nom de Masami Emi, elle fit une remarque sur mon âge – qui n’avoisinait pour autant par encore la trentaine – et me posa des questions sur mon voyage, geste que je sus apprécier à sa juste valeur.

« Il fut plutôt calme mais assez long. Je ne reste en ville que pour quelques jours donc je vais tâcher de remplir vos demandes aussi vite que possible, tant que cela reste cohérent. »

Je sous-entendais par-là que ses demandes se devaient d’être réalistes dans le temps imparti, sans quoi la jeune femme devrait attendre pour recevoir le fruit de mes efforts. Un sourire se dessina sur le visage de Masami pour simple réponse et elle me tendit aussitôt un morceau de papier sur lequel était annoté la liste de ses commandes, une très longue liste que je ne pouvais de toute évidence pas satisfaire avec le temps dont je disposais. Emi me questionna alors sur l’art Saibogu qui ne m’était pas inconnu mais dont je n’avais à cette époque pas la maîtrise.

« Je connais l’art Saibogu, bien que je ne le maîtrise pas. Je peux remplir vos demandes en ce qui concerne la structure de vos armes et outils mais vous devrez trouver un Saibogu pour faire les systèmes les plus complexes. Je ne suis ici que pour quelques jours donc le temps me manque, mais je pourrai continuer une fois de retour dans le pays et vous les envoyer, ou attendre notre prochain rendez-vous pour vous les donner en personne. Avez-vous un lieu, préférablement une forge où je pourrai disposer des outils nécessaires pour m’aider dans ma tâche ? »

Bien que n’en ayant pas l’utilité, des outils adéquates faciliteraient ma tâche et accélèreraient également les divers processus de création.

« En ce qui concerne mon prix, je vous fais la première arme gratuitement, en guise je l’espère de ce qui sera une relation fructueuse pour nous deux. En ce qui concerne le reste, je vous donnerai un devis une fois que j’aurai mieux analysé les procédés de fabrication nécessaire à l’élaboration de vos demandes. Sur ce, je vous suis. »

Déambulant dans les rues, j’écoutai avec attention les dires de mon interlocutrice, tout en regardant furtivement autour de moi, guettant le moindre élément sortant de l’ordinaire.

Nous arrivâmes quelques instants plus tard dans ce qui était une forge. La jeune femme semblait déjà avoir tout préparé pour l’occasion. J’attendis que la jeune femme ne s’installe pour faire de même et discuta quelques instants des détails techniques que nécessitait ses demandes. Une deuxième jeune femme vint alors faire interruption dans la bâtisse ce qui, sans que je n’en montre de signe, m’irrita passablement. Saibogu Red semblait l’avoir envoyé, de toute évidence les sbires du Kyomu avait besoin d’être armé, et j’allais être celui qui allait leur procurer lesdites armes. La jeune femme aux cheveux blancs et au look punk vint directement à Emi. La saluant, elle lui demanda où en était sa candidature, ce qui piqua évidemment ma curiosité. Veillant à ne pas paraître impoli et trop indiscret je me levai et m’installai sur ma table de travail, m’attelant au grappin qui était la priorité de ses demandes.

J’approuvai de la tête au fur et à mesure de ses explications. Il avait ainsi donc entendu parler de cette technologie si particulière, même s’il ne possédait pas les compétences. Rien de grave, et il anticipait déjà ma réponse, proposant de simplement créer les pièces et me laisser le soin de trouver quelqu’un pour les assembler. Pas la peine de lui préciser que je le ferais moi-même, il faut savoir garder certains secrets pour soi.

« Ne vous en faites pas, la liste et longue mais simplement un ou deux exemplaires suffiront cette fois-ci. Disons que c’est aussi pour me faire une idée de vous à moi, afin de constater de votre talent.

- Avez-vous un lieu, préférablement une forge où je pourrai disposer des outils nécessaires pour m’aider dans ma tâche ?

- Oui bien sûr, suivez-moi. »

Il remit sa capuche sur son crane victime d’une calvitie naissante, et enchaina sur mes pas jusqu’à une bâtisse toute particulière, à quelques rues de notre rendez-vous. La forge où Red m’ait terminée ma formation de mécanicienne, entamée par feu mon père adoptif. Quoi que, non même si biologiquement il n’était pas mon géniteur, il était nettement plus proche du statut de père, que le lâche et pleutre qui avait engrossé ma mère.
Mais tout ça c’est du passé, ni songeons plus. Le ninja annonça en chemin accepter de me faire la première gratuitement, espérant par ce geste un partenariat commercial fiable et durable.

« C’est très gentil à vous. Et j’accepte très volontiers. Non nous allons faire mieux, car j’estime que tout travail mérite salaire ; si jamais votre création ne me convient finalement pas, je vous payerai quand même. Ainsi vous ne serez pas venu pour rien. Tenez, c’est ici. »

J’entrai dans le bâtiment, avec un rapide regard aux alentours. Deux travailleurs faisaient leur boulot dans un coin mais personne d’autres. De toute manière il n’y avait jamais grand monde ici, certainement parce que ces forges appartenaient au Kyomu. Ou pas. A vrai je n’en sais rien, et je m’en cogne pour le moment.
Je présentai par quelques gestes les machines ainsi que le matériel ainsi accessible, quand White débarqua, déclarant avoir été envoyée par Red. Ah, est-ce qu’elle est au courant qu’ainsi elle est le parfait petit toutou de la Saibogu ? Vaut mieux ne pas demander. Je la saluai simplement de la main, malgré qu’à travers mes yeux je demandais ce qu’elle fichait là, si ce n’est pas pour nous surveiller. Et je n’appréciais clairement pas ça. Sans vouloir faire la narcissique, imaginez que Red l’ait envoyé justement pour m’avoir à l’œil moi. Stupide n’est-ce pas ? Et pourtant ça tiendrait la route.

« Bonjour Emi. Ma candidature est toujours en attente ? » Demanda la jeune femme.

« Mmh non. Mais avant ça, les présentations. White, voici Kinzoku Izaya. Et monsieur Kinzoku, voici White. » Il était important de préciser les choses maintenant qu’il y avait une nouvelle personne dans l’équation. « D’ailleurs monsieur, cela peut vous intéresser également. Comme vous le savez, je représente une entreprise de chasseurs de prime, et il se trouve que nous sommes en plein période de recrutement. Nous recherchons du sang neuf, des esprits vis et des compétences multiples. White ici présente était intéressée et est à présent acceptée en tant que candidate. Donc si cela peut vous intéressez, voici quelques points importants. »

J’allais m’affaissée à un bord de table et croisai les bras sur ma poitrine.

« Premier point. Un chasseur ne peut chasser un autre chasseur. Deuxième point. Toujours vérifier du bienfondé de la mission, c’est-à-dire enquêter soi-même afin de vérifier que la cible est bien le coupable, mais aussi que le prix est le bon. Troisième point. Nous ne sommes ni des assassins, ni des mercenaires. Si la cible se trouve être innocente, si le prix n'est pas assez élevé, ou l'inverse, la traque est annulée. » Marquant une petite pause, je pivotai mes pupilles vers White. « Cela fait partit des huit points du règlement qui régit notre système. Pour vous mademoiselle, une fois acceptée comme candidate, tel quel c’est le cas, il vous faut passer ce qu’on appelle un test d’initiation. Il s’agit d’une épreuve toute particulière qui vous met dans une situation elle aussi particulière mais quasiment inévitable dans le boulot d’un chasseur de prime. »

A nouveau je pivotai les yeux entre les deux interlocuteurs, comme pour garder l’attention de chacun.

« L’adresse est sur la carte de visite. Retrouvez-moi là-bas et nous procèderont à cette épreuve. Des questions ? »

Je n’avais jamais conçu de grappin avant ce jour, mes créations s’étant concentré sur un aspect brute de mécanisme. Le mécanisme devait être assez solide pour supporter son poids ainsi que celle d’une autre personne et assez puissant pour pouvoir les tracter. Le fil se devait donc lui aussi d’être assez résistant pour pouvoir porter le poids de deux personnes tout en étant léger et fin pour pouvoir rentrer dans le mécanisme. J’imaginais ce dernier intégré à l’armure que la jeune femme venait de me commander. Je devais donc le concevoir pour qu’il puisse l’être, mais aussi que Emi puisse en user indépendamment du reste de son équipement.

Je fus extirpé de mes pensées par la discussion entre les deux jeunes femmes. Emi me présenta à la punk dénommée White, un pseudonyme qui lui servait probablement à cacher sa réelle identité, comme il en était d’usage au Kyomu. J’avais moi-même réfléchi à user du même subterfuge avant d’arriver à Haï no Kuni, mais j’étais venu ici pour représenter le village et j’avais décidé d’endosser ce rôle et ne de pas dissimuler mon identité, quelques soient les torts que cela peut ensuite me donner. Je me levai et saluai White en m’inclinant légèrement, puis écoutai avec attention la proposition de ma cliente de rejoindre son organisation de chasseur de prime. White était elle aussi une candidate et j’étais perplexe quant à l’attitude à adopter face à une telle proposition. La première pensée qui nous venait à l’écoute des mots « chasseurs de prime » n’était en rien positive et je ne voyais là que des criminels en quête de combat, de gloire et d’argent. Mais je changeai d’avis lorsque Emi énonça les trois premiers points du règlement de l’organisation : ne pas chasser un autre chasseur, toujours vérifiée le bienfondé de la mission et enfin la possibilité d’annuler la traque si la proie s’avère innocente ou que le prix sur sa tête est trop élevé pour ses actes. La jeune femme avait-elle une âme de justicière ? Mais je ne me leurrais aucunement que ce travail n’était rien de moins qu’un travail de chasseur de prime avec un code à respecter. Faire le travail des autorités à leur place en échange d’un dédommage pécuniaire. Pour pouvoir espérer intégrer l’organisation il me fallait passer un test, probablement un combat contre l’un des membres ou une traque pour évaluer nos capacités dans ce domaine. Je ne répondis rien à cette proposition, préférant réfléchir avant de prendre une décision. En conclusion, Matsuno Emi me tendit une carte de visite avec l’adresse où aurait lieu le test.

« Merci, dans combien de temps tout cela aurait-il lieu ? »

Cette information maintenant en ma possession, je me reconcentrai sur mon travail et reprit mes réflexions sur le grappin. J’avais en tête de modéliser un appareil se plaçant au poignet qui pourrait s’intégrer à la future armure de ma cliente tout en pouvant marcher de manière autonome. L’appareil devait être serré pour tenir la charge mais pas trop pour couper le flux sanguin du bras de son porteur. Il faudrait donc très probablement que le lanceur ne se tienne au câble pour pouvoir s’accrocher sur le fil. Enfin, le mécanisme devait avoir une certaine puissance pour envoyer le grappin à une certaine distance et surtout, il se devait d’être précis. Un système de visée précis se devait d’être équipée d’un viseur et le système de lancement devait avoir une rampe assez importante pour permettre au grappin de rester en ligne droite. Je n’avais jamais conçu de tels système et je ne pouvais donc me baser que sur mes connaissances en la matière.

« Sur quel bras voulez-vous mettre le grappin ? Il me faut ses dimensions précise pour pouvoir modéliser l’appareil qui supportera le mécanisme et qui s’intègrera plus tard à votre commande. »