Au bout d’un moment, le duo se sépara du gros des troupes konohajins dépêchées sur place et prit la direction de Kouba, cette vile était située proche de la frontière avec le Pays du Feu mais était assez éloignés des autres shinobis du village. Il allait falloir compter sur soi-même et il fallait donc pour cela atteler un certains lien de confiance, Keiji lui adressa alors la parole :

- Bon, pour moi je maîtrise le genjutsu ainsi que le ninjutsu en lien avec l’art de la terre et de l’eau pour former le contrôle du bois.

Et ouai un Yamanaka qui maîtrisait le pouvoir spécial d’un autre clan de Konoha, cela pouvait sembler assez bizarre à première vue mais l’idée était simple, cela permettait à Keiji d’une disposer d’une force défensive et d’entrave assez importante, tout en lui permettant d’effectuer des dégâts de zones.

- Notre mission consiste à comprendre pourquoi cette ville, isolée des industries etc, est considéré à risques. Tu penses qu’on devraient rencontrer le maire de la ville et ensuite se balader où juste entrer là dedans sans être vu et enquêter en mode sous marin ?

Le duo allait devoir agir en concert, il fallait donc se mettre d’accord sur la stratégie à adopter pour cette mission qui sentait les problèmes à plein nez. Le duo était assez isolé des autres groupes, ils ne pourraient peut être pas utiliser leur fumée de soutien et en voyant comment certains avaient finit à Nami, il fallait être prudent.

Surtout que la situation demandait d’être attentive à plusieurs points, tout d’abord aux ninjas ennemis qui pouvaient changer leur apparence et prendre celle de quelqu’un d’autres et qui pouvaient aussi attaquer ici. Puis il y avait ce mystérieux médaillon du crabe, pouvait-il s’agir d’un signe de reconnaissance entre les différents membres d’un groupuscules agissant dans l’ombre et de concert à Ame et Nami.

Le voyage s’annonçait maintenant presque terminé, les deux ninjas venaient de passer la frontière de leur patrie et arrivaient bientôt sur leur lieu mission, à moins qu’ils doivent se reposer auparavant.

Accueillis par les gardes au niveau de la grand palissade de bois qui isolait le village des dangers de la foret et des brigands qui pouvaient y trouver refuge, les deux sentinelles arrêtèrent les deux Konohajins.

« Et discuter de quoi exactement ?
- Laisse-les passer, ils sont de Konoha, ça ne nous regarde pas. Va prévenir le maire plutôt, et en vitesse… Veuillez l’excuser, récemment avec toutes ces tensions avec Suna, l’Empire et compagnie, on fait tout pour rester prudents. Vous savez ici à la triple frontière, les étrangers on s’en méfie un peu. Mais bon, vu c’que fait Konoha pour nous déjà, à assurer notre protection etc, on va pas non plus leur cracher dessus. Mais allez-y entrez, le maire devrait se trouver dans son palais, c’est simple, vous avez juste à remonter la grande rue, et une fois sur la place du village, faudra tourner à gauche et continuer. Vous pouvez pas vous tromper, faut être aveugle pour le rater, il est pas bien raffiné mais c’est pas la première maison du coin. »

Les laissant passer alors que son collègue était déjà parti au petit trot, il les invita à rentrer. Remontant la rue, les Konohajins tombèrent très rapidement sur la grande place (la ville n’étant pas non plus extrêmement grande). Ne restait qu’à trouver le palais. Un enfant éclata en sanglots subitement, ajoutant au brouhaha ambiant de la place du village où se trouvait déjà plusieurs habitants et plusieurs marchands ambulants venus pour faire quelques profits.

« Pour la dernière fois Bibi, fais ce que j’te dis ! Si tu es sage je te récompenserai à la maison, promis, s’il te plaît, fais un effort on en a déjà parlé…
- Ca m’amuse plus, j’suis pas Bibi, moi j’suis Tobi d’abord ! … J’veux ma maman, t’es pas ma maman, et il est où papa !
- Mais … mais qu’est-ce que tu racontes mon chéri. Mais si c’est moi. Allez relève-toi, ton pantalon va être tout crotté, papa va revenir bientôt, tu sais qu’il est obligé de travailler. »

Relevant le gamin en pleurs, la jeune femme s’agenouilla auprès de lui afin de sécher ses larmes avec un sourire rassurant sur le visage, faisant fi de tous les regards méchants et mines désapprobatrices. Ravalant ses sanglots, il accepta le bonbon que sa mère lui donna, le mettant dans sa bouche alors qu’il s’essuyait lui-même ses yeux rougis par son caprice.

La jeune fille qui accompagnait le Yamanaka durant cette mission était issue du clan Geki, les célèbres utilisateurs de leurs animaux totem qui avait immigrés en partie à Konoha après la destruction du village de la Brume. Izumi possédait donc la capacité d’utiliser les pouvoirs de la louve, et il fallait dire que ce totem lui allait plutôt bien.

- D’accord, j’pense qu’en cas de contact avec un adversaire potentiel, il serait plus logique que tu te places en première ligne pour affronter au corps à corps tandis que je te couvrirai avec mes différentes capacités. Tu en penses quoi ?

Il était important de nouer un certains lien, une cohésion de groupe entre deux shinobis qui n’avaient jamais travaillé ensemble auparavant, surtout qu’il fallait laisser sa vie dans les mains d’un autre et cela n’était pas une mince affaire.

Sa coéquipière lui donna alors son avis sur la stratégie à suivre pour entrer dans la ville et elle s’accorda sur l’avis du Yamanaka, il fallait aller à la rencontre des dirigeants de la ville mais elle fit bien de préciser l’importance d’être très prudents car peut être étaient-ils corrompus qui sait.

Après une distribution des fumées qui pouvaient leur un avantage ou une porte de sortie (la fumée rouge pour Keiji, la verte et le parchemin pour la brume), le duo prit la direction de l’entrée de la ville qui était surveillé par quelques gardes sur les remparts. Keiji les interpella :

- Bonjour, excusez moi de vous déranger, nous sommes deux shinobis de Konoha et nous voudrions rencontrer les dirigeants du village.

Il espérait bien sur une réponse rapide et positive, car il voulait éviter de devoir demander une attaque sur la ville. Mais un garde semblait très méfiant et Keiji n’eut même pas à lui répondre, il fut vite remis en place par un autre, qui devait être le gradé et qui s’excusa avant de lui demander d’aller prévenir le maire de la venue du duo avant de leur indiquer la direction à prendre.

C’est bon, les portes s’étaient ouvertes, en soit l’étape 1 était réussite, ne suffisait plus qu’à remonter la rue pour arriver à la place centrale du village d’où venaient une multitude de son différents. On pouvait d’ailleurs déjà voir le palais au loin, d’ailleurs cela semblait un peu bizarre, un maire dans un palais, cela aurait du être une mairie par pure logique. Peut être que ce gars là avait la folie des grandeurs et voulait voir plus grand mais le Yamanaka espérait que cela ne se fasse pas sur l’argent des simples gens. Il se rappela alors des paroles du garde, qui avait bien voulut les rester entrer car malgré tout les problèmes, Konoha aidait bien et il n’allait pas leur cracher dessus, mais peut être que cela n’était pas le cas d’autres.

Les bruits de la place furent alors recouverts par les pleurs d’un jeune garçon qui était accompagné d’une jeune femme, celui-ci accusait celle-ci de ne pas être sa maman et qu’il voulait voir ses vrais parents. Sûrement un caprice de jeunesse, l’enfant ne se rendait pas compte des bêtises qu’il disait et malgré les regards réprobateurs de la populace, la mère réconforta son enfant.

- Izumi, on continues.

Une main sur l’épaule de sa coéquipière pour lui dire de continuer son chemin et ne pas s’arrêter sur si peu de choses, ils n’avaient pas le temps ou dû moins pas tout de suite. Il devait d’abord voir ce fameux maire dont ce qui ressemblait être le Palais n’était qu’à une cinquantaine de mètres et pourtant bien surveillé. Il allait falloir encore discuter ou peut être que le messager avait avertit ses gardes de cette visite inopinée.

Spoiler:

HRP:

Le duo Konohajin décida de continuer son chemin en direction du palais qu’il pouvait apercevoir sans soucis depuis la place publique. Sur leur chemin rien de bien particulier si ce n’était deux choses : ils n’avaient pas vu tant d’enfants que cela pour le centre-ville d’une ville tout de même assez large ; quant à la deuxième surprise : le village n’était pas des plus entretenus et plusieurs bâtiments montraient quelques signes de détériorations pas encore réparées ou quand elles l’étaient, elles semblaient bricolées grossièrement. Se présentant aux portes du palais qui montraient les mêmes signes de mauvais entretien, le binôme fut conduit jusqu’à la salle de réception de leur hôte rapidement.

Salle du conseil
Bureau du conseil

Raishu Matsumoto, soyez les bienvenus à Kouba, Konohajins, que puis-je pour vous ?

Leur dit l’homme au centre, visiblement le maire de la ville. Aux autres postes siégeaient différents dignitaires, dont un qui arborait la tenue militaire de Konoha. En tant que grande ville du pays et au vu de sa situation géographique, il était normal de voir des Konohajins déjà affectés à la sécurité des environs après tout.

* * * * *

Ailleurs dans la ville

Une femme portait son enfant dans les bras. Les yeux rougis de celui-ci contrastaient avec son calme apparent. Et pour cause : il dormait. Marchant rapidement, la jeune femme jetait quelques coups d’œil autour d’elle, inquiète, espérant ne pas avoir été suivie. Cherchant fébrilement ses clés alors que le garçon commençait à lui peser dans les bras, elle fut surprise par un « Halte ! » soudain qui la fit tressauter et perdre des mains sa clé qu’elle n’arrivait pas à mettre dans la serrure. Se retournant vers les hommes qui lui faisaient face, elle tenta de bredouiller quelques excuses. Mais trop tard, le mal était fait et ils avaient été suffisamment cléments.

Spoiler:

Les portes du palais portaient les même tracs de mauvais entretien que les bâtiments alentours, et on pouvait se demander si il ne s’agissait pas d’un miracle qu’elles soient ouvertes et encore debout. Au moins c’était sur que le soldat aux portes de la ville avait prévenu de leur arrivée, un duo d’hommes armés mais d’une tenue différente, qui devait être celle des gardes du palais, salua le duo de konohajin et l’emmena directement dans la salle du conseil.

Les deux chuunins furent introduit dans la grande salle, qui devait certainement être la plus grande du Palais et faisait beaucoup très pompeuse, même le palais de Miko-daimyo devait être plus simple.  Une table en forme de U était ouverte face à l’entrée et donc aux étrangers qui trouvaient en face d’eux un homme qui devait être le maire de la ville.

Celui-ci se présenta comme étant Raishu Matsumoto et leur souhaita la bienvenue à Kouba avant de leur demander ce qu’ils voulaient. Keiji ne savait plus qu’elle était l’identité du maire et si celui ci avait été élu récemment ou non. Mais le Yamanaka inclina la tête pour saluer le maire avant de prendre la parole :

- Merci pour votre accueil Sir Matsumoto.

Toujours faire preuve de politesse, et les formules respectueuses étaient la base d’une politique diplomatique raisonnée. Après cela ne marchait pas tout le temps, Keiji se rappelait de l’anecdote que lui avait raconté Sho à propos d’un proche du daimyo qui l’avait reçu chez lui et qu’il avait frappé avant de le téléporter en prison. Il espérait ne pas à avoir faire cela en ces lieux surtout qu’il n’était pas trop à Hi no Kuni.

-  Ma coéquipière va vous expliquer en quoi consiste notre visite par ici.

Keiji se retira alors un peu en arrière pour laisser la parole à Izumi, chacun avait son rôle à jouer dans cette enquête et il ne voulait pas paraître comme étant le meneur du groupe. Et cela lui permettrait aussi de mieux observer les réponses de leur interlocuteur dont le visage semblait assez fermé et strict mais peut être trahirait-il ses émotions en sachant pourquoi les shinobis étaient ici.

Spoiler:

Spoiler:

Salle du conseil
Bureau du conseil

Se méfient de vous ? Et que leur avez-vous fait monsieur et madame … ?

Une bien étrange présentation des deux personnes qui arboraient l’emblème de Konoha à l’instar de l’une des personnes du conseil, sans révéler leur identité ou tout simplement formuler clairement pourquoi ils étaient là.

Votre demande laisse sous-entendre qu’en plus de vous baser sur de simples rumeurs, votre recherche s’étend à tout Ame… Sans compter cette histoire de groupuscule. Parlez-vous de Kumo, de Suna, du Shukai ? Des fameuses organisations nukenins dont on entend de plus en plus parler pour avoir attaqué le Shukai notamment ?

Se tournant vers le plus âgé qui avait laissé s’exprimer la jeune fille à sa place, le maire continua calmement.

Comprenez-moi bien, j’encourage ce genre de pratique, à savoir laisser parler les plus inexpérimentés à votre place, mais en cas de demande incomplète de la part de votre « collègue », vous auriez pu la compléter.

Ne poussez pas non plus la chose Raishu, vous aviez bien compris que s’ils venaient ici c’était car ils avaient une piste je suppose, et que la méfiance en question concernait Konoha qu’ils représentaient et non pas eux deux.

Soupirant un chouia amusé par les boutades de leur hôte à l’encontre du duo, le militaire Konohajin se tourna vers le binôme, un petit sourire sur le visage.

Sokka Nobu, représentant de Konoha à Kouba. C’est moi qui suis en charge de gérer les patrouilles dans la région. Je n’ai personnellement relevé ni méfiance ni groupuscule quelconque, mais pourriez-vous nous en dire un peu plus ? En commençant par vous présenter par exemple ? En parlant de ça, auriez-vous un ordre de mission ou autre attestant que vous êtes en mission officielle ? Posséder un simple bandeau du village est bien léger comme seule pièce d’identité. Quant à ces rapports, que disent-ils exactement ? Si l’info vient réellement de la région, c’est sûrement l’un de mes hommes qui l’a rapporté pourtant je n’en ai pas eu vent.

Keiji laissa Izumi parler puis il écouta les réponses des deux hommes autour de la table, celui qui devait être le maire de la ville était assez énervé, le Yamanaka lui aurait bien fait bouffer ses cheveux pour lui passer l’envie mais il se devait de rester diplomate, pur soucis de déontologie.

- Bon puisque vous le demandez, je me présente Yamanaka Keiji, et voici Gekei Izumi.

Il détestait dire sa véritable identité en plein terrain potentiellement ennemi mais bon, il devait bien montrer patte blanche.
Le chuunin tendit ensuite l’ordre de mission qu’on leur avait attribués au point de départ de l’opération.

- Comme vous pouvez le comprendre, nous sommes ici après qu’une équipe de Konoha se soit rendue auprès des seigneurs d’Ame pour évaluer la situation du pays. Et c’est lors de patrouilles que des points d’ombres sont apparus, une partie de la population était hostile à Konoha et des sortes de réunions secrètes montrant clairement une aversion envers le village ont été relevées. Certains de leurs participants portaient un signe distinctif, un crabe, ce qui nous fait craindre la présence d’un groupuscule s’étalant sur Ame d’où notre présence ici pour enquêter.

Il ravala sa salive après cette longue phrase avec très peu de ponctuation, mais c’était la faute de ces deux bouffons qui n’avaient pas su lire un foutu contexte et avait obligé l’auteur de ce post a déniché de vieux rps.

- Le problème ne concerne donc pas qu’uniquement votre ville mais possède plutôt une échelle nationale, voilà pourquoi nous avons du total soutien des autorités compétentes à travers le pays pour faciliter notre travail et écarter les possibles problèmes.

Un petit clin d’œil très simple de la part du Yamanaka, Ame comptait énormément sur Konoha et le parfait exemple était ce Nobu qui était le représentant de Konoha dans la ville et dirigeait ses troupes, qui devaient sans doute être en partie konohajins et équipée par le village caché de la Feuille.

Et l’ordre descendait aussi directement des trois sœurs à la tête du pays, si le maire de cette ville rejetait la demande des deux chuunins cela prouvait qu’il pouvait être lui-même une pièce de l’intrigue en étant un membre des crabes ou alors un modificateur de faciès. La suite de l’entretien allait être des plus intéressantes.

Spoiler:

Salle du conseil
Bureau du conseil

Roulant des yeux quand Sokka se mit à répondre à la place des Konohajins, le maire attendit que les Konohajins lui répondit pour continuer. À l’annonce du symbole crabe, un bruit métallique se fit entendre. Tous tournèrent la tête vers sa source pour trouver une simple servante qui avait fait tomber son plateau par terre. L’attention du maire se rivant à nouveau sur le duo, il répondit avec le plus grand naturel.

Cela ne me dit rien. Qu’en dites-vous Sokka ?

Sokka à l’image des autres membres du conseil n’avait pas réagi outre mesure à part de légers sursauts en entendant le bruit métallique.

Je pourrais enquêter à Kouba avec mes hommes sur la question et leur demander si ce fameux crabe leur dit quelque chose. Konoha aurait-il d’autres informations qui nous seraient utiles ? Par ailleurs, que doit-on faire en cas d’appréhension de membres de ce … groupe, et qui aurons-nous à contacter en cas de découverte de pistes ou même en cas d’arrestation ? Konoha même ou notre supérieur à la capitale ? Ils auraient d’ailleurs pu envoyer simplement un courrier au lieu de vous dépêcher pour faire le tour des villes et des villages du coin je suppose… Les patrons hein ?

Petit sourire amusé, il attendait la réponse du duo à l’image des autres personnes attablées là.

Keiji ne fit pas tellement attention à la servante qui avait fait tomber son plateau au sol, faisant sursauter l’assemblée, avant de s’excuser, paniquée. Elle avait peut etre un rapport avec le crabe mais il ne pourrait jamais en être sur et puis il n’allait pas allé lui casser les genoux pour une simple présomption.

Le Yamanaka commença donc à répondre aux différentes questions de leur interlocuteur, qui se prenait pas trop pour de la pisse non plus et donnait l’impression d’énervée légèrement son maire.

- Si vous interpellez un membre de cette « organisation », gardez-le et contacter immédiatement Konoha en priorité.

Le visage du blondin s’illumina d’un léger sourire, paraissant presque sadique à l’affirmation de son interlocuteur.

- Vous savez Sokka, une équipe avait été envoyée auprès des dirigeants de ce pays afin de vérifier que tout aille bien, et c’est en parcourant la rue qu’ils ont découverts tout ce qu’il se tramait et que bizarrement personne n’avait vu avant. Vous devez sans doute être au courant des récents événements de Nami donc comprenez que Konoha a envoyée ses propres troupes pour s’assurer que tout aille bien.

Si les troupes d’Âme n’étaient pas capables de découvrir ce qui se cachait dans leur propre territoire, c’était à Konoha de s’assurer que son allié se porte bien. Surtout avec ce nouveau projet de mini-village sur les territoires alliés.

- Izumi peux-tu, s’il te plaît, lire à ces messieurs les informations concernant cette organisation qui proviennent d’autres troupes de Konoha ?

Puis il activa en même un pont mental avec sa coéquipière pour lui dire à l’abri de tous :

~ Uniquement des infos sur le crabe, pas le reste. Il faut que ça reste à Konoha, on ne peut pas s’assurer de leur totale innocence. On en débrief dehors. Tu peux aussi me répondre mentalement.

La jeune fille qui accompagnait le manipulateur des illusions de cette mission, lut donc l’information rapportée par un groupe qui s’était rendue à la rencontre des dirigeants du Pays de la Pluie. Selon eux, le crabe serait le logo d’une entreprise vieille de moins d’un an mais qui était devenue la rivale économique de la boite dont la dirigeante est la tante des daimyo actuelle et l’ancienne daimyo. La nouvelle entreprise serait aussi le principal investisseur dans le système défensif d’Ame, ce qui était très intriguant.

- Bien, maintenant que tout cela a été dit, merci pour cet entretien messieurs, nous allons retourner en ville puis contacterons nos supérieurs pour les assurer de votre soutien.

Il fallait toujours les garder confiants et dans leurs petits papiers pour pas qu’il ne se doutent de rien mais au moins le dirigeant de la cité remercia les deux konohajins et les laissa sortir en dehors du Palais. C’est enfin quand ils se retrouvèrent dehors et à l’abri des oreilles indiscrètes que Keiji dis à Izumi :

- Tu en as penser quoi ? Ils te paraissent suspects ?

Détendus jusqu'à présent, les deux hommes et le reste du conseil affichèrent des mines de réelle surprise en apprenant que Dame Junko avait disparu. Sokka assurant qu'il respecterait les volontés du Yamanaka, les invita à rester dormir cette nuit dans la ville, leur donnant en passant le nom d'une auberge : Le Ame Léon. Pas bien grandiose, l'auberge offrait des lits propres, un repas consistant et le tout à des prix raisonnables.

Une fois sortis les deux Konohajins se mirent à interroger les villageois, remarquant encore et toujours la même chose : le délabrement de plusieurs bâtiments et la rareté du nombre d'enfants. Concernant le crabe ou toute notion de groupuscule personne n'avait vraiment d'informations et déjà la nuit commençait à tomber... Qu'allaient-ils faire ?

Izumi partageait le ressentit du Yamanaka sur la situation, les têtes pensantes de la ville paraissaient très calme pendant toute la discussion et avaient seulement réagit à l’annonce de la disparition de l’ancienne daimyo. Et leurs sentiments à ce moments là étaient très réalistes donc soit les Kaonashi étaient très forts, soient ils étaient sincères.

- Je te rejoins là-dessus, pour moi la servante doit savoir quelque chose, soit elle appartient directement à l’organisation ou elle a déjà assistée à quelque chose. Bref il y a anguille sous roche de son côté. Et oui je suis d’accord, on se séparent et on va interroger des gens chacun de notre coté.

Il fallait se répartir la tâche.

- On ne sort juste pas de la place pour rester en communication mentale si problème. Et prends note dans ton parchemin pour les autres groupes sur notre entretien avec les autorités de la ville et leur méconnaissance du sujet comme leur insouciance.

La jeune chuunin devait informer les autres groupes sur l’avancée de leur duo, malgré que cela avait très peu d’intérêt pour l’opération, il était important de tenir au courant les autres et surtout expliquer quelle allait être la suite de leur enquête. En espérant qu’ils n’aient pas à utilisés leurs fumigènes.

Le Yamanaka s’avança alors vers un jeune homme qui était assis à l’entrée d’un magasin, ou plutôt d’un bazar qui vendait tout ou rien.

- Bonsoir, excusez moi de vous déranger, j’aurais quelques questions pour vous.

Le type leva les yeux et sembla un peu surpris devant l’uniforme et le bandeau de Keiji, il devait sans doute connaître tout les gardes de la ville et la présence de l’inconnu devait lui paraître étrange mais il accepta les questions.

- Auriez vous entendu parlez de personnes abordant un logo de crabe ?

- Nan je m’en excuse monsieur, je ne peux pas vous aider.

Soit.

Le Yamanaka se retira et alla interroger trois ou quatre personne mais à chaque fois les gens lui répondaient à la négative ou refusaient carrément de répondre. Cela faisait presque croire que ils étaient tous paralysés de la peur de parler, et après leur entretien ils se dépêchaient de partir loin du shinobi, dans des rues ou des habitations qui étaient très mal entretenues. Après tout paraissait assez vieux et affable dans cette ville donc bon.

Keiji rejoignit alors sa coéquipière du jour, et lui posa tout d’abord la question fatidique pour s’assurer que ce soit bien elle :

~ Y a-t-il plus intelligent que la blonde aux yeux pers ? Et pour moi, dans la réserve comme Rocky je m’en bat les steaks.

Et bien sur, tout cela mentalement afin de s’assurer qu’elle était bien Izumi. Il reprit une fois cela confirmée.

- Tu as eu quelque chose toi ? Moi rien de mon coté, les gens paraissaient parfois un peu rapidement et je sais pas si tu as fais gaffe mais la ville est dans un état dégueulasse, ça change de leur salle de conseil.

L’argent publique serait-elle détournée au profit des hautes sphères de la ville ? Telle est la question, mais la réponse attendra, il n’avait pas envie de revoir les deux loulous tout de suite.

- Bref, c’est pas tout ça, mais j’commence à avoir faim et j’ai envie de dormir. On y va ?

Le duo prit alors la direction de l’établissement que lui avait indiqué Sokka, le Ame Léon dont la devanture ne payait pas de mine, il ne s’agissait pas d’un  cinq étoiles mais cela suffirait. Keiji ouvrit la porte et laissa entrer sa coéquipière - toujours gentlemen - avant de lui emboîter le pas et d’arriver dans une grande salle dans le pur style japonais avec quelques tablées ci et là. Au fond un escalier indiquait la présence d’un étage où se devait se trouver des chambres.

Spoiler:

Le chuunin s’adressa alors à l’aubergiste :

- Bonsoir, excusez moi de vous déranger, nous voudrions deux lits pour cette nuit et un repas chacun dans la salle s’il vous plaît.

Puis il invita Izumi à aller s’asseoir près de l’entrée en attendant le repas.

Après s'être excusée du fait qu'il ne restait qu'une seule chambre, la vieille aubergiste leur donna une clé, avant de les inviter à s'asseoir à l'une des tables, leur assurant qu'elle veillerait à ce que leur repas leur soit apporté sous peu, leur demandant s'ils souhaitaient boire avec cela. Tout sourire devant ses deux clients qui avaient payé du bon argent, elle les salua de la tête encore une fois, se tournant vers la porte qui donnait sur la cuisine pour prévenir de deux nouveaux couverts dans la salle déjà remplir de monde, avant de totalement disparaître, son ton se durcissant alors qu'elle fermait la porte derrière elle.

Le temps que les Konohajins s’asseyent, ils purent constater que de nombreux regards tombaient sur eux, curieux, intrigués, avant de se détourner. Rien de bien choquant, mais tout cela leur rappelait une chose: ils étaient des étrangers ici. Dix bonnes minutes plus tard, une jeune femme aux yeux et au nez légèrement rougis arriva enfin, le plateau chargé des deux bols de ramen (pour faire dans l'originalité sur un forum Naruto) et de leurs boissons.

Excusez-moi pour le retard.

Fit-elle machinalement, pas très convaincue, visiblement la tête ailleurs et sans aucune envie de se forcer à se forcer à sourire ce soir. Sa voix et son visage devaient sûrement dire quelque chose aux Konohajins... Et pour cause, ils l'avaient sûrement remarqué en arrivant sur la place du village plus tôt dans la journée, mais ça, seuls eux le savaient.

Est-ce que ça sera tout ?

Parchemin:

Spoiler:

Ouvrant grand les yeux à la question de la jeune fille, la serveuse ravala son expression un peu trop effarée d’avoir été vue lors de la crise sur la place centrale de la ville par les deux Konohajins. C… C’était donc pour ça.

Je … je… oui. Il va mieux. Je … je l’ai confié à ses grands-parents, le temps que mon mari revienne puisque je n’arrivais pas à m’en occuper seule, il se porte comme un charme.

Fit-elle indécise et hésitante comme une litanie qu’on lui avait ordonné de réciter par cœur.

Pour le reste, je n’en sais rien, ce n’est pas à moi qu’il faut demander ce genre de choses voyons.

Fit-elle nerveusement d’un ton un peu plus haut qu’auparavant ayant conscience que plusieurs regards s’étaient tournés vers eux.

Profitez de votre repas. Je passerai déposer vos draps propres dans votre chambre quand vous aurez fini.

Fit-elle d’un ton machinal, retrouvant son sourire chaleureux des beaux jours avant de repartir, ses poings étrangement crispés sur son plateau.

Parchemin:

Spoiler:

Toquant légèrement à la porte peu de temps après que les Konohajins soient montés se coucher, la serveuse ouvrit la porte, les bras chargés de linge.

Comme convenu, je viens changer les draps.

Fit-elle du même sourire hypocrite qu’elle avait arboré avant, parlant légèrement plus fort que la normale. Rentrant, elle entama de changer les draps malgré les politesses qu’auraient pu faire le duo, insistant sur le fait qu’ils se devaient de leur fournir de quoi bien dormir étant donné qu’ils avaient déjà réglé leur chambre. Maladroite dans son travail, on pouvait la sentir tendue, soucieuse, par rapport à quelque chose. Et la gêne entre les trois personnes présentes ne pouvait que croître si l’on remarquait que les draps qu’elle enlevait étaient déjà d’une blancheur impeccable…

Finissant sa tâche en silence, elle roula les draps en boule et les serra dans ses bras pour les emporter, ce simple geste éveillant en elle quelque chose qui la fit enfin céder à son dilemme intérieur alors qu’elle commençait à sangloter. Reniflant, elle s’essuya les yeux et le nez avec les draps, levant ses yeux vers la jeune fille qui lui avait posé toutes ces questions.

Ils me l’ont pris. Mon Tobi. Sauvez-le je vous en prie, j’avais réussi à les convaincre de l’épargner, mais ils me l’ont pris.

Recommençant à sangloter, elle releva le visage enfin, celui-ci cette fois identique à celui de la jeune Gekei qui lui faisait face avant de redevenir comme avant. Les yeux rougis, elle leur explique alors qu’elle faisait partie des personnes qu’ils recherchaient liées au symbole du crabe. Celui-ci était le symbole de leur clan, le clan Kaonashi, le clan des métamorphes originaires d’Ame. Elle n’était pas une combattante ni même utile malgré ses dons, comme de nombreux membres du clan d’ailleurs. Mais le clan les avait regroupé ici à Kouba qui se voulait être un havre de paix au sein duquel ils ne souffriraient plus du regard des autres. Mais elle ne s’était pas attendue à tout ceci, en répondant à l’appel du clan, on lui avait demandé de jouer un rôle, lui assurant que c’était pour l’heure le seul moyen de protéger les siens. Acceptant, elle avait rapidement compris ce qu’il se passait vraiment. Les Kaonashi remplaçaient progressivement les habitants de Kouba. Apprenant que la personne qu’on avait kidnappé pour lui donner une place dans ce « refuge » avait un enfant, elle avait lutté pour recueillir le garçon, assurant qu’avec son jeune âge il ne se douterait de rien. Mais la scène à laquelle ils avaient assisté était la goutte de trop pour la police du clan. Elle avait commis trop de bévues. S’était trahie trop de fois devant les autres habitants Kaonashi, les civils originaux et pire, des ninjas de Konoha apparemment. Il fallait que le binôme comprenne ceci : les enfants étaient trop indisciplinés et trop difficilement contrôlables pour être laissés derrière une fois leurs parents enlevés. Tobi avait sûrement rejoint ses parents mais était-il …

Éclatant en sanglots devant l’atrocité de l’acte auquel elle avait été forcée d’être complice, elle savait ce qu’elle risquait. Mais elle avait fait son choix. Ce n’était pas cette vie qu’elle avait voulu, et comment pouvait-elle continuer à vivre normalement alors qu’elle ne cessait d’imaginer avoir sur ses mains le sang de cet enfant qu’elle avait considéré comme le sien toutes ces semaines…

Le vieil aubergiste s’excusa puisqu’il n’avait qu’une seule chambre pour les deux konohajins, pas grave Keiji n’était pas là pour des vacances mais bien pour enquêter, il passerait sans doute plus sa nuit à réfléchir qu’à dormir.

L’homme se dirigea alors vers les cuisines et annonça la commande des deux verts qui arriva peu de temps après. Deux superbes bols de ramens servit par une femme aux yeux un peu rouges. Il l’avait déjà vu, c’était la femme à l’enfant pleurant. Il prévient alors sa coéquipière.

~ C’est la femme avec le gamin pleurnichard intriguant. Parles lui c'est bien.

Le Yamanaka observa juste alors d’un œil, la Gekei parler à la femme tout en surveillant la foule
aux alentours, pour déceler peut être quelconque assaillant qui serait prêt à sévir.
La louve lui demanda tout d’abord des nouvelles de son fils puis alla droit au but en lui demandant si elle savait quelque chose pour le crabe.

Bingo, la prise était ferrée. Enfin les yeux de la serveuse traversait ses sentiments elle ne s’attendait pas à ce genre de question et pourtant elle fit comme si de rien n’était, en bafouillant un peu dans ces réponses avant d’expliquer qu’elle viendrait mettre leur drap après le repas, puis elle s’éclipsa.

~ Elle cache quelque chose c’est certains, mais agissons comme si ne rien n’était, nous ne devons pas nous trahir. On la cuisinera quand on sera seuls avec elle dans la chambre. D’ici là, normal.

Ils finirent leur repas au lance-pierre et sortirent vite de table pour monter à l’étage, dans leur chambre. Maintenant il ne restait plus qu’à attendre la serveuse, pendant ce temps, le jeune manipulateur de la gravité se posa à la fenêtre et s’alluma une clope, la première de la journée et surement la dernière. Mais au moins cela lui offrait un petit moment de réflexion en observant les rues de la ville qui commençaient à être avalées par la nuit. Que pouvait bien cacher cette ville, il y avait beaucoup trop d’éléments intriguants, mais aucun lien entre eux.

C’est alors que quelqu’un toqua à la porte, là voilà, Keiji se retourna et observa la femme entré dans l’appartement et dire qu’elle venait changer les draps.
Et qu’est ce que cela était malaisant, elle tremblait à moitié et était très tendue. Elle allait craquer et annoncer quelque chose c’était sur, au pire il aurait juste besoin de rentrer dans son esprit.

~ Si elle essaye de sortir sur la pièce, je compte sur toi pour l’en empêcher et la baillonner.

Mais cela n’allait pas être nécessaire puisque la dame de chambre commença à sangloter avant d’essuyer ses larmes dans les draps roulés en boule dans ses bras. Et elle parla, enfin.

Tobi donc, l’enfant pleureur s’appelait donc ici et il avait été kidnappé ? Par qui ? Keiji ne comprenait pas. C’est alors qu’elle prit le visage d’Izumi, et oui il y avait bien deux têtes d’Izumi dans la pièce. Elle était une Kaonashi.

Keiji la laissa compléter ses explications, mais sortit quand même un kunai derrière son dos, pour assurer et éviter toute tentative d’attaques surprises, il fallait être prudent. Mais au  fur et à mesure dur écrit de leur interlocutrice, il comprit que c’était quasiment toute la ville qui était condamné, peut être même que la tête du village l’était, et qu’il avait parlé à de pâles copies.

- Merci de votre aide, vous êtes très courageuse, mais j'ai besoin de réponses pour vous aider, est ce que la tête du village aussi a été remplacée ? Tout les gardiens aussi ? Vous estimez à combien le taux de population remplacée ? 80 % ?

Il avait besoin d’une réponse claire. Puis il se tourna vers sa coéquipière.

- Prévient tout le monde vite, demande aussi des renforts, c’est possiblement une ville entière qui a été remplacée et cela est peut être le cas d’autres cités.
~ Et ensuite prépares ta tenue, on sort par la fenêtre et on parcourt les toits, oublies pas ton fumi.

Puis il se rapprocha de leur interlocutrice et la rassura en affichant un franc sourire :

- On va sortir et retrouver le petit. Mais pour cela, il me faut votre identité et que vous me disiez où ce trouve les « bases » secrètes dans la ville. On doit arrêter ça, et bien sûr vous serez assuré d’une immunité devant l’autorité de Konoha, je le promet.

Si ces révélations pouvaient sauvées l’intervention konohajin et la ville entière, cela aurait une grande valeur devant le jugement qui suivrait la possible libération de la ville.

Spoiler:

Parchemin:

Spoiler:

Un homme marchait dans le couloir. Et il ne s’en cachait pas. *Clap*…*Clap*…*Clap*. À chaque pas qu’il faisait, un nouvel applaudissement. Le bruit de botte s’arrêtant dans le couloir, les gonds de la porte tombèrent tous seuls, l’homme poussant alors le panneau de bois du doigt pour le faire tomber aux pieds du trio.

Je pense que nous pouvons nous arrêter là pour les explications.
M-...
Chhhhh, vous en avez assez fait ma chère. Mais rassurez-vous, ils n’iront pas bien loin et toute cette trahison n’aura servi à rien. Oh pardon, vous ne vous sentez pas bien ?

Fit-il aux deux Konohajins qui commençaient à avoir du mal à malaxer leur chakra et titubaient légèrement.

Ne me dites pas que le cuisinier oserait empoisonner vos repas voyons ! Quoique … s’il était l’un des nôtres, cela ne serait pas étonnant. Plus sérieusement, merci de m’avoir facilité autant la tâche. Et sérieusement. Ame Léon … Caméléon ? Vraiment ? Vous n’aviez pas vu le jeu de mot alors que vous saviez quoi chercher ? … Décevant, vraiment.

S’accroupissant à hauteur du visage du Yamanaka qui s’était effondré mais continuait de lutter contre les effets de la drogue, le ninja lui sourit.

Voyez le bon côté des choses. Vous souhaitiez savoir ce qui est arrivé à tous ces civils, vous allez bientôt les rejoindre. Emmenez-les. Tous les trois.

Conclut-il en se relevant, d’autres ninjas prenant possession de la chambre, emportant la jeune femme et les Konohajins qui finissaient enfin par sombrer dans l’inconscience.

* * * * *

Le mal de crane était virulent, ils avaient été dépossédés de toutes leurs possessions et jetés avec les autres, leur chakra étant tout simplement bridé par un sceau sur l’abdomen. Tournant la tête à leur réveil ils pouvaient voir autour d’eux probablement tous les kidnappés. Une centaine facilement. Une multitude de paillasses sales s’amoncelaient un peu partout, le tout restant visible grâce à la lumière fournie par des étranges cristaux fluorescents un peu partout.

Tous affichaient le même visage famélique et désespéré. Ils étaient maintenus en vie, mais dans quelles conditions ? Tombant sur un visage familier, ils aperçurent la Kaonashi seule dans son coin, regardant une famille se blottir les uns contre les autres. Dire qu’elle appartenait au clan qui les avaient tous jeté ici reviendrait à signer son arrêt de mort.