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  [Rang C] Et vogue la galère... Ou comment une mission devient l'enfer. (partie 2 et fin)

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Oni Sayuki
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Message(#) Sujet: [Rang C] Et vogue la galère... Ou comment une mission devient l'enfer. (partie 2 et fin)  [Rang C] Et vogue la galère... Ou comment une mission devient l'enfer. (partie 2 et fin) EmptyJeu 26 Jan 2017 - 18:57

partie 1:

Après quelques minutes de course effrénée par les toits, Sayuki parvint enfin en vue du sentier perdu. Un coup d'œil rapide lui apprit que la personne qu'elle allait devoir escorter n'était pas seule, elle avait fait le voyage sous bonne garde, trois, non, quatre hommes, trois visibles, l'un dans l'ombre de la 'cible'.

De prime abord, la cible était une femme relativement jolie, trop maquillée, une chevelure que l'on pouvait au premier coup d'œil imaginer longue, relevée en un épais chignon sur le sommet du crâne. Elle était d'un furisode d'un bleu très pâle, porteur de motifs de nuage et de dragons voletants entre eux, le tout retenu par une obe jaune canari qui tranchait fortement.

Sayuki songea, l'espace d'un instant, qu'avoir fait un tel chemin avec un bien aussi précieux était presque aussi stupide et voyant que de se mettre une cible sur le dos signifiant : 'si vous avez besoin d'argent, venez donc me faire les bourses, cela déborde de toute façon'. Un léger soupir lui échappa avant qu'elle ne descende, alors que la dite jeune femme commençait dors et déjà à taper du pied telle une enfant qui déteste attendre.

D'un bond souple, la jeune kunoichi descendit de son perchoir, si ses gardes étaient présents, ils ne devaient pas souvent avoir fait face à un ninja, puisque l'arrivée les mit sur la défensive aussi surement qu'une souris se met à fuir à la vue du plus petit minet.

Bien qu'à distance respectueuse, la jeune femme s'inclina, et se présenta comme elle se devait de le faire. En lieu et place de se présenter, bien entendu, la sœur du Daïmio se mit à pester pour le retard, que cela était un fait intolérable, qu'une femme de son rang méritait bien mieux qu'une simple gamine pour assurer ses arrières en ville, surtout une enfant incapable d'arriver à l'heure.

Avec une courtoisie exquise, et un ton très doux, Sayuki ne put s'empêcher de demander si, malgré tout son pouvoir, sa grâce irait contre les choix fait par le Raïkage lui-même ? Les mots semblèrent faire mouche, mais cela ne diminua en rien les ronchonnements de la cible. L'un des gardes, au moins, devait avoir reçu une formation minimale envers les ninjas, puisque, depuis le début de la discutions, s'était mis en garde non devant sa maîtresse, mais derrière elle, à veiller son dos, à moins qu'il n'y soit que pour se rincer l'œil.

L'un des hommes, celui qui devait être le chef de l'escouade, s'approcha, prenant ses grands airs, il pointa sa lance vers la jeune kunoichi, avant de fanfaronner qu'ils feraient un travail bien plus efficace qu'une sale gosse qui joue au ninja, et qu'à moins de vouloir être battue, elle ferait mieux de rebrousser chemin.

Sayuki fit alors ce qu'elle faisait souvent en ce genre de situation, avec des gestes volontairement délicats, elle se délesta du yukata qui jamais ne la quittait, sans pour autant quitter du regard le fanfaron. Ce dernier, sur de lui, imposa à ses hommes de ne pas intervenir, précisant qu'il tenait à ce que la leçon soit bien entendue par la 'sale gosse'.

D'un pas mesuré, la jeune femme revint face au dit garde qui n'en demanda pas plus pour tenter de la toucher de la hampe de sa lance, d'un mouvement de fauche, il ciblait clairement ses jambes, pour la faire tomber. Le mouvement ne fut pas esquivé, au contraire, Sayuki se campa sur ses jambes, demi-fléchies. D'une main, elle avait intercepté l'attaque, alors que sa paume avait, quant à elle, trouve le poitrail de son adversaire, qui se gaussa, lui demandant si elle n'avait rien de mieux à proposer.

Ses railleries ne parvinrent pourtant pas à briser la neutralité montrée par le visage de la jeune femme qui, en cet instant, s'amusait beaucoup, bien qu'elle ne l'avouerait pas. C'est lorsqu'il voulut récupérer sa lance que le gaillard perdit son sourire, alors qu'il s'y agrippait à deux mains et pensait que récupérer son bien serait chose aisée, il n'eut pour constat que le fait d'emporter celle qui tenait le manche. D'un geste vif, Sayuki empoigna la hampe de sa seconde main, prit appui sur le bois souple pour expédier, cette fois de toutes ses forces, son pied en travers du visage de son 'adversaire', qui recula d'un pas, à demi assommé. La lance tomba au sol, alors que le poing de Sayuki trouvait l'infime point sensible situé juste sous les côtes, le plexus solaire.

Le fanfaron vira au rouge, cherchant son air, alors que la kunoichi reculait lestement, de crainte que les trois autres n'aient un geste malheureux. Au regard porté par la future protégée, elle avait fait ses preuves, à n'en pas douter. Cependant, le malabar se relevait déjà, renfrogné, prêt à reprendre le combat, pensant prendre la kunoichi par surprise, il lui envoya un coup de poing dans lequel il avait placé tout son poids, toute sa force. Sayuki n'eut pourtant qu'à se baisser, le bonhomme, emporté par son élan, finit à nouveau au sol. D'un glapissement sec, la protégée fit cesser les hostilités, intima au garde d'aller se faire soigner, donna congé à ses trois subordonnés avant de signifier ce qu'on avait dors et déjà appris à Sayuki, à savoir, qu'elle désirait visiter la ville en toute sécurité.

Après qu'elle se fut rajustée, Sayuki se plaça derrière cette femme, qui, si elle ne disposait que d'un pouvoir limité, avait au moins la loyauté de ses hommes, légèrement à sa droite, non sans avoir signifié qu'elle la suivrait ou qu'elle aille, et veillerait sur elle. Et c'est au rythme imposé par 'elle' que la jeune femme reparti, attentive à tout ce qui pouvait les entourer, menaçant ou non.
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Message(#) Sujet: Re: [Rang C] Et vogue la galère... Ou comment une mission devient l'enfer. (partie 2 et fin)  [Rang C] Et vogue la galère... Ou comment une mission devient l'enfer. (partie 2 et fin) EmptyDim 29 Jan 2017 - 15:49

Ainsi commença la visite du village, à veiller les arrières d'une femme de 'pouvoir', incapable même de se défendre seule. Chaque maison était l'objet d'observation, parfois, les lèvres de la protégée bougeaient, sans nul doute commentait-elle le niveau de vie des habitants de Kumo, et quand bien même, peu importait pour Sayuki, son attention, si elle était portée sur le bien nanti, était aussi porté sur ce qui les entourait, et ce qui se profilait ne lui plaisait pas outre mesure.

Ça et là, des ombres 'discrètes' suivaient leur route, ce qui venait à les trahir n'étaient pas le manque de discrétion qu'ils essayaient de camoufler en se fondant dans la masse, non, c'était ces regards, avides, envieux, ardents, comme ceux de l'homme affamé devant un repas qui lui fait envie, qu'ils ne tentaient même pas de camoufler.

À mesure qu'elles cheminaient, les 'ombres' se multipliaient, la jeune kunoichi avait dors et déjà repéré trois personnes différentes, une fort jeune, qui, si elle n'était pas passée, ou plutôt, repassée plus d'une demi-douzaine de fois aurait pu être totalement anodine, ainsi que deux plus âgées, en train de 'discuter', du moins leurs lèvres remuaient, mais étrangement, ils se débrouillaient toujours pour se trouver aux points de passages obligés.

Chemin faisant, la jeune kunoichi eut l'étrange sensation d'être épiée, comme suivie par un regard insistant, hors, pour qu'elle ait cette impression, ce n'était pas la protégée que l'on devait observer, mais elle-même, étrange... Peut-être un quatrième homme qui avait remarqué son manège ? Allez savoir !

De boutique en boutique, de restaurants en fabriquant, le plan de leurs 'ennemis' commençait à se dessiner, ils attendaient qu'elles aient quitté l'artère principale pour frapper, là ou il y aurait bien moins de monde. Cela donna à Sayuki une idée.

Discrètement, elle s'approcha de la protégée et lui confia une clef, sa clef, celle de son minuscule chez elle, lui confiant qu'elle risquait d'en avoir besoin. Auquel cas, elle devrait s'enfermer et ne pas ouvrir à part si le mot de passe choisit était cité. Sayuki, d'un naturel paranoïaque, avait, contrairement aux maisons voisines, une porte de bois épaisse et solide, quant aux fenêtres, elles étaient systématiquement renforcées de bois épais, et disposaient de fermetures solides, faute de pouvoir la protéger totalement, cela permettrait au moins d'éviter qu'ils ne lui mettent la main dessus trop rapidement.

Le mot de passe choisit, la jeune femme reprit sa position derrière sa 'protégée', continuant à cheminer, qui prit naturellement le chemin indiqué par sa gardienne, l'avantage ? Il n'y avait ici que deux entrées, et l'une d'elles était protégée, elle le savait, par un garde de Kumo, certes un peu lourdaud, mais suffisamment fin d'esprit et courageux que pour agir lorsqu'il voyait des ennuis se profiler.

Ainsi qu'elle l'avait prévu, les rôdeurs se réunirent afin d'agir, la ruelle était assez large pour qu'ils puissent agir à deux de front, mais guère plus. Ils étaient six au total, les trois que Sayuki avait repérés, deux jeunes femmes qui avaient échappé à sa surveillance et un homme d'âge mûr. À sa façon de se déplacer, celui-là devait être plus dangereux que les autres, sans nul doute était-ce lui qui avait depuis le début surveillé Sayuki, celui dont elle avait senti le regard.

La porte se referma sur la sœur du Daïmio alors que l'ordre tombait : écarter la vermine et kidnapper la riche catin, qu'ils puissent s'en mettre plein les poches. Il ne fallut que quelques instants pour que les deux hommes qu'elle avait remarqués se ruent sur elle, bien mauvaise idée qu'ils avaient eue, foncer sans rien savoir de l'ennemi... Mais ils avaient, pour l'heure, un avantage certain : Sayuki n'avait pas l'habitude de se battre en yukata, même si elle réalisait tout ses entraînements vêtue de la sorte.

Le premier fut accueilli par un Janken - Hasamiken, la fourche des doigts trouvèrent les yeux, dans un hurlement de douleur de leur propriétaire, qui fut expédié derrière Sayuki, ses doigts devenus fourches pour prendre appui sur l'os et l'envoyer dinguer.

Devant l'horreur, le second vira au blanc crayeux, pas très sur de ce qu'il devait faire. Ce temps de latence, elle le mit à profit pour porter son assaut à la gorge du jeune homme, pas question de tergi, ni de verser, si elle tombait, il y avait fort à parier que la richarde aurait des ennuis. Toute à son attaque, elle n'avait pas remarqué la disparition du plus âgé. Alors qu'elle se mettait en garde envers les deux femmes et le jeune, une violente douleur la prit dans le dos, le vieux s'était faufilé sans peine et venait de la frapper d'un violent coup de pied, ce qui la fit voler.

Pourtant, au lieu de tomber ainsi que d'autres l'auraient fait, elle employé la force reçue afin de porter une attaque sur les deux femmes, qui se prirent ses tabis en pleine face. Si la force l'avait poussée vers l'avant, elle y avait posé les mains et changé la poussée en rotation, fort heureusement, ses adversaires s'étaient assez rapprochées que pour être atteintes.

À l'autre bout de la rue, le garde avait, enfin, entendu le grabuge, et s'en venait, tout à son aise. Malheureusement pour Sayuki, ses coups n'avaient pas mis les deux femmes hors-jeu, si bien que ce furent quatre paires de poings, quatre paires de jambes qui s'en vinrent à l'assaut. Faute de pouvoir répliquer sur tous les fronts, la jeune ninja tentait d'esquiver un maximum de coups, de bloquer les autres, mais cela devenait difficile, et force était de constater qu'elle commençait à fatiguer et à encaisser de plus en plus de coups. Le sang commençait à couler, son sang, quant à son corps, n'en parlons pas, elle n'était plus qu'une douleur, pourtant, cela fit naitre un sourire sur ses traits, un sourire qui détonnait dans ce décor. Ils pensaient la briser avec si peu ? D'une voix doucereuse, elle leur annonça que s'ils voulaient leur proie, ils devraient faire bien mieux que ça, que sa propre mère frappait, à elle seule, bien plus fort qu'eux quatre réunis, et voilà qu'oubliant toute défense, toute esquive, elle se mit à rendre les coups, sans regarder qui les prenaient, encaissant encore et encore.

La mission allait être un échec... Elle aurait dû l'être, mais le garde en réalisant le problème était arrivé au pas de course, arme en main, il avait pu, à loisir, assommer deux des agresseurs qui, reconnaissons le, étaient fort occupés ailleurs, le plus jeune, réalisant le danger, avait pris ses jambes à son cou. La dernière quant à elle, hésita un instant sur la marche à suivre, mais finit par suivre le chemin le plus court et le moins dangereux. Elle se rendit au garde et accepta de payer pour ses actes.

Pendant un temps, Sayuki resta sonnée, le garde, après avoir attaché solidement tout le monde, était reparti, trainant les uns et les autres. Du yakata qu'elle aimait avoir propre, il ne restait qu'un chiffon à présent marqué de sang, un long soupir lui échappa, le sang, elle le savait, était difficile à enlever, cela prendrait temps et efforts, puis, prudemment, elle vérifia la ruelle, ses extrémités, avant de revenir chez elle et de donner le code, sonore d'abord, puis le second, de vive voix, qui signifiait que le danger était passé. Bien sûr, la protégée ne vit jamais le visage de la jeune femme autrement qu'infiniment neutre et plat... Bien qu'il fût saignant.

Courroucée d'avoir été, de la sorte, obligée de s'enfermer, c'est d'un pas rapide que parti la protégée, suivie par une Sayuki clopinante, qui ne releva pas les 'incapables', 'bonne à rien' et autres joyeusetés qui lui étaient adressée, elle était simplement heureuse d'avoir accompli sa mission. Arrivée de nouveaux dans l'artère principale, elles croisèrent les gardes de la protégée, donc le balèze à présent vêtu de pansements çà et là, mais surtout, qui ne parlait, ni ne fanfaronnait plus. Quelque chose en son regard ressemblait à de la pitié envers la kunoichi, à moins qu'il ne réalise que l'adversaire devait avoir été dangereux pour la mettre en pareil état ? Peu importait au final.

Sayuki le savait, le rapport de mission ne serait pas flatteur, mais elle n'avait pas à rougir, elle n'avait pas démérité, même si l'appréciation de sa protégée ne serait pas des meilleurs, elle avait agi et réagit de la façon la plus logique possible, et si à présent, son corps peinait à avancer, au moins n'avait-elle pas honte du dénouement. Après avoir 'escorté' tout ce petit monde jusqu'au bureau du Raïkage, destination finale de la protégée. Comme elle l'avait fait jusque-là, Sayuki se tenait à l'arrière du groupe, de sorte à pouvoir observer. Pourtant, fait étrange, au lieu de tenir une cadence rapide, le groupe avançait plus doucement. Pourquoi ? Elle ne le savait, mais elle savait par contre qu'elle pourrait ainsi faire son rapport puisque la mission était terminée, ou du moins ne restait-il qu'à raccompagner la voyageuse aux portes de la ville.

Un soupir lui échappa, non, elle ne pouvait faire son rapport immédiatement, et si d'autres problèmes venaient à survenir ? Patiemment, elle attendit aux portes du bâtiment, le temps que la protégée ait fait ce qui devait être, puis, de nouveau, elle la suivit comme une ombre jusqu'aux portes de la ville. Visiblement, si la visite avait été plaisante, elle digérait mal le fait d'avoir dû s'enfermer alors qu'elle était, soit disant, protégée.

Une fois aux portes du village, Sayuki s'inclina, afin de saluer les visiteurs en partance, qu'une seconde équipe de garde attendait, remercia, malgré tout, de la confiance accordée au Raikage, avant de retourner elle-même vers les bureaux, son corps peinant de plus en plus à porter, afin de faire son rapport. Cela fait, elle rentra chez elle pour, non pas se reposer, mais laver son yukata, pas question qu'il soit tâché de sang. Cela fait, elle se purifia elle-même au mieux avant de s'enfuir au futon, pour s'endormir, profondément.
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