N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez
 

 C'est moi, Kibō

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Iwa
Asshu Maiku
Asshu Maiku
Informations
Grade : Genin d'Iwa
Messages : 1957
Rang : C

C'est moi, Kibō Empty
Message(#) Sujet: C'est moi, Kibō C'est moi, Kibō EmptyDim 8 Jan 2017 - 15:10


Nous avions voyagé seul avec Ema jusqu'à que nos routes se séparent. En effet, la Kunoichi allait rentrer à Suna, alors que je prenais la direction de la Capitale pour rejoindre mon élève. Contrairement à elle, je n’allais pas marcher, mais tout simplement me téléporter sur un sceau que détenait Ogami. Il fallait préciser que nous étions parti de Konoha sans notre fils. J’avais pris cette décision sans l’accord de ma femme, qui refusait de laisser Satomu à la Daimyo de Hi. Je la comprenais, mais je devais penser à sa sécurité et à notre avenir. Notre enfant était une faiblesse que nos ennemis pourraient utiliser contre nous et je devais m’assurer que les Kazejins n’aient aucune sombre idée concernant ma famille. J’avais tout de même déclenché une guerre…

Un sceau avait été déposé sur le corps de Satomu pour me permettre de me téléporter auprès de lui quand cela me chante. Je pouvais également prendre Ema avec moi, vu que j’étais désormais capable de me téléporter en emportant une personne avec moi. Enfin bref, aujourd’hui, il n’était pas question de revenir sur ce sujet, je devais discuter avec mon élève pour mon avenir, celui de Suna et de Kaze. Saluant mon épouse, qui éprouvait une certaine haine envers moi en ce moment, je disparus pour laisser un nuage de fumée derrière moi.

J’apparus aux portes de la Capitale, à quelques centaines de mètres de l’entrée de la cité et proche de mon élève. Un groupe composé de Shinobis de Suna se trouvait derrière lui, une précaution tout à fait justifiable. Je posais mon regard sur mon héritier, j’étais heureux de le revoir malgré les circonstances. Mon aura était différente, alors que lors de notre dernière rencontre elle était sombre et triste, on pouvait désormais ressentir la chaleur et la sérénité d’antan.

    — Kibō est là.

Annonçais-je tout en arborant un sourire et m’approchant de lui. Je sentais que les Sunajins n’étaient pas tranquille, mais ils n’avaient rien à craindre et une fois face à l’actuel Régent, je tendis ma main pour la lui serrer. J’aurais aimé le prendre dans mes bras, mais la situation ne le permettait pas, il aura droit à un câlin une fois que nous serons à l’abri des regards méfiants.

    — Comment vas-tu Ogami ? Je t’ai laissé dans une belle merde, n’est-ce pas ?

Ajoutais-je tout en me grattant l’arrière de mon crâne pour marquer la gêne que je ressentais en ce moment. J’avais semé la pagaille et j’avais tout laissé au Toshiro, qui d’après les rumeurs, s’en était bien sorti.

HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Nukenin
Toshiro Ogami
Toshiro Ogami
Informations
Grade : Nukenin de rang S
Messages : 1350
Rang : S

C'est moi, Kibō Empty
Message(#) Sujet: Re: C'est moi, Kibō C'est moi, Kibō EmptyDim 15 Jan 2017 - 20:42

Nous venions à peine d'arriver à destination. À mes côtés se trouvait un détachement Shinobi ainsi qu'une équipe médicale. Au total nous étions environs une quinzaine de personnes et la seule mission à l'ordre du jour était d’accueillir le Nanadaime Kazekage. Sa venue était annoncée et j'avais donc pu prendre mes dispositions afin d'éviter des désagréments.

Aussitôt débarqué, j'indiquai à mes hommes de sortir le matériel de la caravane qui nous avait accompagnée pour le voyage. Ce matériel nous permettait d'établir une tente de grande envergure et aux portes de la capitale. Il y avait aussi quelques caisses avec des équipements de l'hôpital de Suna, ces derniers allaient nous permettre d'examiner le revenant. En une vingtaine de minute la tente était sur pied et les médecins ne tardèrent pas à prendre place. J'indiquai à mon détachement de se mettre en rang afin de fournir plus ample explications concernant cette opération. Ils étaient tous au fait de la venue de mon maître mais il subsistait tout de même des zones d'ombres. Je voulais éclairer ces dernières.

« Dans peu de temps, le Nanadaime Kazekage va nous rejoindre. Jusqu'à preuve du contraire, il ne pourra être considéré comme tel. Tant que les analyses de nos médecins ne nous permettent pas d'établir qu'il est en possession de toutes ses capacités, qu'il est lui même... Nous ne le considérerons pas comme un des nôtres. J'attends de vous une vigilance à toute épreuve. Est-ce compris ? »

Un signe de tête presque synchronisé de mes hommes avait suffit à répondre à mon interrogation ; Maintenant nous ne pouvions qu'attendre le retour de mon maître. En espérant que tout cela se passe bien, sa lettre était pleine d'espoirs et m'avait même remotivée... Mais je restais suspicieux, je n'avais encore pas entièrement confiance en lui malgré ses dires. Il aurait très bien pu me mentir sur la lettre, il aurait pu être manipulé, être forcé. C'était donc une obligation pour moi de vérifier l'intégrité de mon maître. Non seulement pour la sécurité des hommes se trouvant à mes côtés mais aussi pour le Chambellan et le peuple de Kaze no Kuni. Je ne pouvais faire courir une menace à l'intendant du pays, c'était pour moi hors de question.

Quelques minutes plus tard, je le vis apparaître non loin de moi. Mes hommes étaient derrière et à l'affût. L'ancien rêveur s'approcha de moi. J'étais heureux de le voir et d'après ses dires, j'avais bien face à moi Kibô et non Matsuno Yamuro. C'était ce dont j'avais toujours souhaité, s'il disait vrai et était honnête, je pourrai peut-être lui souhaiter un « bon retour à la maison » à la fin de nos entrevues. J'avais le ventre noué, je ne montrais rien mais cette rencontre me stressait. Je me devais de faire bonne figure devant mes hommes et lui.

« Je vais très bien, merci. Yamuro l'a peut-être fait mais pas toi, je me trompe ? » J'esquissai un bref sourire. « Avant de crier de joie et de permettre une entrevue avec le Chambellan, je te convie à rejoindre cette tente. »

Dis-je avant de la pointer du doigt. Il ne devait pas être aveugle et voyait à travers le cadre de la « porte » qu'il y avait des médecins à l'intérieur. Ils étaient en tenus et prêt à recevoir le Nanadaime Kazekage.

«  Je souhaite prendre mes précautions et faire valider de la part de nos médecins que ton intégrité n'est plus menacée, j’espère que tu comprendras. »

Nous marchions alors vers la tente et les médecins indiquèrent à Kibô de prendre place. Pour ma part, accompagné de quelques hommes, je m'assis sur une siège et observai la scène. Aujourd'hui j'étais vêtu d'un Kimono traditionnel, mon Katana quant à lui se trouvait toujours à mes côtés. Pour prévoir toutes éventualités, je malaxai rapidement du chakra dans mon corps afin d'améliorer mes réflexes et ma concentration.

L'examen put alors commencer.
Revenir en haut Aller en bas
Iwa
Asshu Maiku
Asshu Maiku
Informations
Grade : Genin d'Iwa
Messages : 1957
Rang : C

C'est moi, Kibō Empty
Message(#) Sujet: Re: C'est moi, Kibō C'est moi, Kibō EmptyLun 16 Jan 2017 - 20:18


Je fus soulagé de voir Ogami sourire. Bien que ce dernier soit été éphémère, je pus comprendre qu’il était sincèrement heureux de me voir et qu’il sentait que j’étais revenu différent. Le Régent avait préparé une tente à l’aide des autres Sunajins pour s’assurer que mon état mental soit bel et bien rétabli. Je n’avais aucune raison de m’opposer à cette visite médicale, au contraire, j’étais heureux de pouvoir en passer une, Ogami pourra se rendre compte, ainsi que tous les autres, que j’étais Kibō était enfin de retour.

    — Je te suis, je garde mes questions pour plus tard, tu voudras sans doute t’assurer que j’aie toute ma tête ou que je ne sois plus contrôlé avant de me donner une quelconque information.

J’avais des questions, mais il était évident que mon ancienne élève en avait également pour moi. D’ailleurs, c’était plutôt à eux de me poser des questions et non à moi. Cependant, je me préoccupais de l’état du village et du pays. D’ailleurs, pour éviter une multitude de questions concernant ma purification, je sortis le parchemin que l’Hokage m’avait préparé et remis contenant toutes les informations concernant cette folie et la façon dont les Konohajins s’y étaient pris pour supprimer cette idée étrangère qui résidait en moi.

J’invoquais donc le parchemin, espérant ne pas faire peur à mon héritier, qui devait sans doute avoir un œil sur moi. Je tendis le parchemin à l’actuel Dirigeant de Suna avant de prendre place là où les médecins me demandèrent de poser mes fesses.

    — J’ai demandé à l’Hokage qu’elle me fournisse toutes les informations concernant ma « purification », c’est comme ça qu’ils l’ont nommé. Tu as tous les détails de l’opération et les informations sur la folie qui m’a atteint.

Je me laissais faire par les médecins présents dans la tente, mais y avait-il des ninjas senseurs pour contrôler mes dires ? Peut-être que le Toshiro ne l’avait pas jugé nécessaire, mais j’en voulais, je désirais sortir transparent de cette entrevue, je ne voulais pas que les Sunajins aient un quelconque soupçon sur moi.

    — Rassure-moi, il y a des senseurs parmi ces ninjas ? Peut-être tu me fais confiance, j’en suis ravi, mais je veux que tout le monde ici présent ressorte avec le cœur net et la conclusion que je suis revenu soigné et que mes paroles soient honnêtes et non des mensonges. Tu vois ce que je veux dire, n’est-ce pas ?

Suite à cela je me tus, attendant que les médecins fassent toutes leurs analyses. Je pouvais sans autre répondre aux questions d’Ogami, à mon avis, d’autres interrogations devaient habiter son esprit à part celles de ma purification.
Revenir en haut Aller en bas
Nukenin
Toshiro Ogami
Toshiro Ogami
Informations
Grade : Nukenin de rang S
Messages : 1350
Rang : S

C'est moi, Kibō Empty
Message(#) Sujet: Re: C'est moi, Kibō C'est moi, Kibō EmptySam 21 Jan 2017 - 20:53

La Hokage de Konoha avait fourni à mon maître des rapports détaillés sur ce qu'ils avaient nommé « La purification ». Je crois que le terme associé à cet événement était plutôt bien choisi mais était-il vraiment purifié ? Je n'en savais rien et ce rapport n'était en soit pas une preuve si pertinente cela... Cela avait été rédigé par nos anciens ennemis et puis comme les choses avaient changé là-bas, nous devions être prudents. Je pris tout de même le parchemin tendu par mon maître pour aussitôt le lire. Je pus comprendre quelques uns des termes employés et les résumés des opérations, il y avait par contre de nombreux mots provenant du jargon médical et je n'étais malheureusement pas un expert en la matière pour en connaître les sens. À mon tour je tendis le parchemin aux médecins à mes côtés en leur demandant d'analyser le contenu.

Pendant ce temps, mon maître prit la parole en me demandant s'il y avait des senseurs parmi nous. Il voulait s'assurer qu'on puisse à nouveau se fier à lui. C'était l'objectif en effet et pourtant des senseurs n'allaient pas pouvoir tout arranger. Il devait s'en douter de toute façon, il avait déjà vécu ça quelques années auparavant après son retour du Shukaï. Quelques ignorants l'avaient nommé de traître, moi je n'avais pas cédé à la facilité et avais continué à lui faire confiance. Je comptais faire de même en ce jour mais avec beaucoup plus de prudence...

« Des senseurs sont en effet présents pour vérifier la véracité de tes réponses mais ne t'attends pas à des miracles non plus, montre que tu es l'homme d’antan et peu à peu tu seras à nouveau considéré comme un des nôtres. »

Je marquai une pause et fis signe aux détecteurs de mensonges sur pattes de s'installer face à l'ancien Rêveur. Il était temps de débuter l'interrogatoire qui allait se dérouler en même temps que les analyses de nos médecins. Nous n'avions pas de temps à perdre.

« Êtes-vous bien Kibô, le Nanadaime Kazekage ? »
« Comptez-vous à nouveau trahir le peuple et votre pays ? »
« Comptez-vous faire du mal à un habitant de ce pays ? »
« Ce rituel de purification a-t-il eu réellement lieu ? »
« Est-ce que vous pouvez nous affirmer avec certitude que vous n'êtes plus Matsuno Yamuro,  l'homme manipulé qui a provoqué une guerre ? »
« Votre femme Matsuno Ema vous a-t-elle rejoint à Hi no Kuni ? Si oui, comment a-t-elle su que vous étiez retenu en captivité ? »
« Pensez-vous être manipulé par Konoha ? »
« Avez-vous délivré des secrets confidentiels à Konoha ? »
«  »

Les questions s’enchaînèrent pendant de très longues minutes. Le senseur qui énonçait chacune d'elles, décida de reprendre depuis le début et reposa exactement les mêmes. Certaines étaient modifiées et d'autres non. Il voulait s'assurer de l'honnêteté de l'ancien dirigeant de Suna. Plus d'une quarantaine de questions uniques lui avaient été posé, c'était déjà un très bon début.

Pendant ce temps, le médecin à qui j'avais confié le rapport revint vers moi ; Avec son équipe ils avaient analysé les moindres détails du document afin de m'en faire une synthèse et d'apporter leurs avis. Je m'éloignais donc de mon maître pour discuter avec le médecin en chef. Il m'expliqua d'une façon plutôt claire ce qui avait été fait à Kibô. Sur papier, il disait que c'était très encourageant et que si les informations fournies étaient exactes, il avait de fortes chances qu'il soit soigné. C'était une très bonne nouvelle mais pouvait-t-on tout de même avoir entièrement confiance ? En Kibô ? En Konoha ? Bien sûr que non.

_________________________________

Un sceau venait d'être apposé sur mon maître, ce dernier allait servir à limiter l'utilisation de son chakra. Il n'avait plus aucune arme sur lui et seul son chakra restait un danger.

«  C'est une dernière précaution-... Les tests étant plutôt satisfaisants, nous pouvons maintenant nous entretenir avec le Chambellan. Marche à mes côtés je te prie. »

Une fois à mes côtés, le détachement Shinobi nous encercla. Comme une escorte, nous primes la direction du palais. Je devais veiller à la sécurité de l'intendant mais aussi de mon maître, un bon nombre de personnes dans ce pays n'étaient pas encore au fait des dernières nouvelles après tout. Nous marchions au pas et donc rapidement, cela ne valait pas la peine de s'éterniser dans les rues de la ville portuaire. Il y avait bien sûr eu des regards douteux, quelques insultes et brimades mais rien d’impressionnant. Nous étions plus dans un climat d'incertitude.

Les portes du palais se dévoilaient à l'horizon. De grandes portes renforcées et qui étaient faites en bois noble. Des gardes étaient bien sûr à l'entrée de la demeure, la sécurité avait été réévaluée depuis l'enlèvement de notre dernière Daimyo. Je pouvais le voir aux nombreuses patrouilles dans la ville.

De ma poche je sortis un parchemin que je pus tendre aux gardes. Ils me connaissaient et savaient aussi la raison de ma venue mais le protocole exigeait la présentation d'une « invitation ». Cette invitation étant validée, le palais s'offrit à nous. Nous étions prêt de la côté et donc malgré le climat accablant, le jardin du palais comportait de nombreuses végétations et tout était minutieusement soigné. De nombreuses parcelles de fleurs colorées se trouvait des deux côtés d'un chemin pavé. Chemin pavé que nous devions emprunter afin de rejoindre le bureau de l'intendant. Tous mes hommes étaient rentrés et en plus de cela, des soldats de la capitale nous avaient rejoint.

Les protocoles étant passés, après une dizaine de minutes de marche nous étions finalement dans un grand hall. Ce grand hall marbré était impressionnant. Le plafond laissait pénétrer la lumière du soleil dans la pièce, plafond qui était d'ailleurs soutenu par des piliers géants. À chaque pilier se trouvait une bannière mais les bannières étaient alternées. D'une à l'autre, nous pouvions observer l'emblème de Kaze no Kuni puis celle de Suna. Une table assez longue se trouvait en son centre et avait été installé pour l'occasion.

Un membre du personnel nous avait demandé de nous asseoir. La moitié de mes hommes avaient été autorisé à rentrer et les soldats étaient aussi présents. Ils restaient à l'écart mais étaient tout de même prêt à intervenir.

J'entendis alors des bruits de pas et après quelques instants, je pus apercevoir le diplomate et honnête Chambellan. Il était temps de discuter avenir.
Revenir en haut Aller en bas
Iwa
Asshu Maiku
Asshu Maiku
Informations
Grade : Genin d'Iwa
Messages : 1957
Rang : C

C'est moi, Kibō Empty
Message(#) Sujet: Re: C'est moi, Kibō C'est moi, Kibō EmptyLun 23 Jan 2017 - 20:03


Je fus content d'apprendre que des senseurs étaient parmi nous. Cependant, j'arquais un sourcil lorsque Ogami m'indiqua clairement que je n'étais des leurs... Cette phrase me gifla, j'avais été exilé, mais je ne m'attendais pas à ce que les Kazejins ne me considèrent plus comme un membre de leur famille. Ils étaient ma seule famille et apprendre que ce n'était plus réciproque me fit mal au cœur. Je ne pouvais pas ne pas répondre à cette remarque, j’avais les idées claires là-dessus et j’allais les exprimer d’un ton sec, presque méchant.

    — Je faisais, je fais et je ferai toujours parti de Kaze. Ce pays est ma famille et plus jamais je n’accepterai que l’on me considère comme un étranger, est-ce bien clair ?

Mon regard toisa le Toshiro et tout ceux présents dans la tente. Je m’étais peut-être un peu emporter, mais je détestais que l’on me traite de la sorte après tout ce que j’avais fait pour eux. J’avais commis des erreurs, mais je n’étais pas moi-même, alors il était hors de question que l’on m’exclu des miens pour des actions qui ne m’étaient pas propres.

L’interrogatoire put commencé après ce moment froid et tendu. On me posa une multitude de questions auxquelles je devais répondre sans mentir et sans essayer de contourner par les mots la détection de mensonge. Ce n’était pas mon but après tout, je voulais prouver que j’étais bien Kibō et je n’allais pas essayé quoi que ce soit, je me contentais donc de répondre aux questions le plus honnêtement possible.

    — Oui, je suis bien Kibō, le Nanadaime Kazekage.
    — Non, je ne compte pas trahir mon peuple et mon pays, chose que je n’ai jamais fait d’ailleurs.
    — Non, je ne veux faire aucun mal à un habitant de ce pays.
    — Oui, le rituel a vraiment eu lieu, Ema et mon fils en sont témoins.
    — Je certifie avoir retrouvé toute ma tête, je n’ai plus envie de tuer Aburame Miko ou de créer le chaos sur notre monde.
    — Oui, ma femme Matsuno Ema est venu à Hi no Kuni pour participer et m’aider lors du rituel. Aburame Miko l’a contacté d’après ce qu’elle m’a dit.
    — Non, je ne pense pas être manipulé par Konoha.
    — Non, aucune information relative à Suna ou Kaze n’a été transmise à Konoha, que ce soit lors de ma folie, qu’après ma purification.

J’avais repris les mots de chaque question pour les convaincre de mes réponses et d’après l’expression des senseurs, aucune anomalie n’avait été détectée. Ils feront sûrement un rapport à Ogami, mais j’étais sûr qu’aucune de mes déclarations ne posera problème ou n’éveille un quelconque soupçon.

Un sceau fut posé sur moi, par précaution, je me laissais faire, je n’avais rien à craindre car je ne prévoyais pas de faire quoi que ce soit et puis entre nous, pensait-il vraiment que je ne pouvais pas me débarrasser de ce sceau, moi qui était un expert en Fûinjutsu ? Je me tus et je me mis à marcher aux côtés de mon élève en direction de la Capitale pour rencontrer le Chambellan. Le Régent s’était montré à la hauteur de la situation, il avait mûri une fois de plus, ma folie n’a pas été une malédiction pour tout le monde à voir…

Nous entrâmes dans la cité sous les regards des personnes vivants sur place. Les mêmes regards qu’autrefois, mais je marchais la tête haute. Ils m’étaient indifférent, j’avais d’autres préoccupations en tête, l’avenir de Kaze et Suna m’importait bien plus que leur avis sur ma personne. Finalement, nous pénétrâmes dans le Palais, toujours escortés par les Sunajins, mais nous étions également sous l’œil des gardes locaux.

Nous nous assîmes en attendant la venue de celui qui décidera de notre avenir à nous tous, une lourde tâche incombait le Chambellan, saura-t-il faire le bon choix ? Nous arguments allaient sans autre jouer un rôle fondamental dans ses choix, alors Ogami, qui représentera Suna, toi ou moi ?
Revenir en haut Aller en bas
Spécial
Maître du Jeu
Maître du Jeu
Informations
Messages : 2299
Rang : Par

C'est moi, Kibō Empty
Message(#) Sujet: Re: C'est moi, Kibō C'est moi, Kibō EmptyMer 25 Jan 2017 - 14:37

C'est moi, Kibō Silver11

Chambellan de Kaze no Kuni

- Ils sont arrivés.
- Bien. Faites les patienter dans mon bureau, je serais là d’ici quelques instants.

Le vieil homme était vêtu d’une longue tunique en soie blanche brodées de motifs d’or et de sandales en cuir. Malgré son âge avancé, il inspirait le respect et une puissance antique qu’il ne valait mieux pas réveiller. Ses longs cheveux blancs, son visage austère, ses lunettes rondes : le Chambellan rassurait au sein de Kaze. En l’absence de la Kawaguchi, qu’il respectait plus que quiconque en ce pays, il avait pris la responsabilité de beaucoup trop de choses pour un simple chambellan.

Traversant une cour qui contrastait avec les paysages ensablés de Kaze no Kuni, il pénétra à l’intérieur du bâtiment principal où son bureau se trouvait. A l’intérieur, de nombreuses personnes, mais surtout le Nanadaime. A son entrée, tous se levèrent. Un simple geste de la main les fit se rasseoir. S’approchant du devant de la salle, tel un juge que tout le monde attendait, il serra respectueusement la main de Kibo et d’Ogami avant d’aller se positionner de l’autre côté du bureau, faisant face aux deux Sunajins et à l’assemblée toute entière. Son visage ridé se déforma dans un sourire chaleureux.

- Kibo-Dono, c’est un plaisir de vous revoir dans de meilleures conditions. Les nouvelles me sont parvenues. Il semblerait que vous allez beaucoup mieux.

Il tourna la tête vers le Régent.

- Vous avez dû être rassuré de voir qu’en votre absence, Suna a pu rester debout grâce à Ogami-Dono. J’ai cru comprendre qu’il a reçu… un excellent enseignement, je me trompe ?

Il rigola doucement, d’un rire rassurant, chaleureux, paternel. Il posa ses coudes sur son fauteuil.

- Messieurs… Que puis-je faire pour vous ?
Revenir en haut Aller en bas
http://www.shinobinohattan.com
Iwa
Asshu Maiku
Asshu Maiku
Informations
Grade : Genin d'Iwa
Messages : 1957
Rang : C

C'est moi, Kibō Empty
Message(#) Sujet: Re: C'est moi, Kibō C'est moi, Kibō EmptyJeu 26 Jan 2017 - 7:44


Le Chambellan ne tarda pas arriver et alors que l’atmosphère était plus que tendu, il parvint à la détendre grâce à son comportement décontracté et à son sourire joviale. Je relâchais la pression suite à sa première remarque, heureusement pour nous, ce vieil homme savait rendre l’ambiance bon enfant. La situation ne s’y prêtait pas, mais il était mieux de parler dans ces conditions, que dans le stress le plus total. Nous devions tout de même décider du sort du Pays, il y avait de quoi se mettre la pression.

    - Vous n’osez pas imaginer à quel point je suis heureux de m'être retrouver…

Rétorquais-je au Chambellan affichant également un large sourire. Le maître des lieux enchaîna avec petite boutade, qui me fit bien rire également.

    - Un excellent enseignement ? Peut-être, mais ce n’est pas à moi de répondre à cette question.

En effet, seul Ogami pouvait répondre à cette interrogation. Qui sait, il avait peut-être évolué tout ou aux côtés d’un autre Senseï durant mon absence.

Vint enfin la question fatidique, même si je savais que le Chambellan connaissait les raisons de notre venue, il n’était pas bête. Mon élève voulait peut-être prendre la parole avant moi, mais avant qu’il ne le fasse, je me permis d’annoncer la raison de notre venue.

    - Inutile de vous résumer la situation de Kaze et Suna, nous sommes actuellement sans Daimyo et sans Kazekage, bien que mon élève soit Régent. Nous sommes ici pour connaître le sort du Pays et de notre avenir…

Je marquais une pause avant de reprendre et exposer mon idée.

    - Le village a besoin d’un Shinobi fort sur qui les villageois peuvent compter. Je pensais reprendre ma place, mais j’ai longuement songé à une notre éventualité. Je me permets d’exposer mon idée, mais le choix reviendra à vous naturellement.

Le Toshiro devait sûrement se demander à quoi bon je devais penser, mais la réponse n’allait pas tarder.

    - Je propose de placer Ogami à la tête du village et faire de lui l’Hachidaime Kazekage. J’ai trahi la confiance des miens, bien que je me fusses pas maître de mes actes et il sera dur de regagner leur confiance. Contrairement à Ogami, qui a fait du bon travail durant mon absence et possède le respect des Sunajins. J’espère que l’on aura pour une fois une Ombre sans faille…

Et moi alors ? Qu’avais-je prévu pour mon futur, le Chambellan et le Régent devaient s’imaginer toute sorte de scénario, mais parviendront-ils à comprendre mes intentions ?

    - Quant à moi, j’ai une femme, je suis père de famille et je dois avouer que les champs de batailles ne sont plus ce que je recherche. Je possède des relations avec une bonne partie des hautes sphères du continent et une expérience accrue dans la vie, comme dans la profession de Shinobi. Si je peux me permettre, j’aimerai postuler pour le rôle de Daimyo de Kaze no Kuni.

Voilà, les cartes avaient été dévoilées, je m’attendais à une salve de questions et je n’avais pas peur d’y répondre. Je pensais être l’homme de la situation, à moins que le Chambellan ait une autre idée derrière la tête…
Revenir en haut Aller en bas
Nukenin
Toshiro Ogami
Toshiro Ogami
Informations
Grade : Nukenin de rang S
Messages : 1350
Rang : S

C'est moi, Kibō Empty
Message(#) Sujet: Re: C'est moi, Kibō C'est moi, Kibō EmptyLun 30 Jan 2017 - 23:49

Nous étions finalement face au Chambellan. Après lui avoir serré la main, nous pûmes nous asseoir pour l'écouter. Il semblait vouloir installer une ambiance chaleureuse comme si rien n'était. J'étais à l'heure actuelle incapable d'agir de la sorte. En plus des événements passés dont il fallait se détacher, il y avait aussi un certain « protocole » à respecter, je voulais m'y tenir. Cela dit je me devais de répondre à une interrogation qui avait été soulevé par l'intendant de la capitale, celle de mon enseignement ; En effet il avait été un bon enseignant et même si j'avais su poursuivre ma propre voie à un moment donné, je ne pouvais que garder en mémoire les années de leçons dont il m'avait fait preuve. Encore aujourd'hui j'appliquais certaines de ses méthodes et elles portaient évidemment leurs fruits. En guise de réponse, je fis un signe de la tête pour acquiescer. Un simple signe qui en disait long. Comme à mon habitude, je me tenais droit et arborais une expression très sérieuse.

Mon maître reprit la parole pour présenter des faits. Kaze et Suna n'étaient pas en bonnes postures, c'était évident. L'ancien rêveur avait alors pensé à une solution, il avait opté pour une autre option. Il me proposait dans un premier temps au poste de Kazekage, il voulait donc que je sois à la tête du village. J'écarquillai les yeux tout en écoutant ses nombreux arguments. Je possédais en effet le respect des Sunajins, du moins je l’espérais de tout cœur. Il restait encore quelques minorités à convaincre mais avec le temps, j'aspirai à unifier toutes les parties.

S'il me proposait à ce poste de renommé, à quoi pensait-il pour lui ? Je n'eus pas longtemps à attendre pour obtenir une réponse à mon interrogation. L'ancien dirigeant du Midorhato voulait prendre la tête de la capitale. Il voulait suivre une voie similaire à celle de sa partenaire, Kawaguchi Tsukiko. Les sourcils froncés, je réfléchissais à cette proposition. En réalité, je ne m'y attendais pas. Je pensais régenter encore le temps qu'il se remette de ses blessures et que la confiance des Sunajins soit regagnée ; Mais ce n'était apparemment pas le cas, il avait pensé à un tout autre scénario. À l'image d'ancien Shinobis, cela ne me choquerait pas de voir mon maître à la tête d'un pays. Kawaguchi Tsukiko l'avait fait, Aburame Miko avait elle aussi suivie... Cette dernière était d'ailleurs parvenue à établir un très bon dialogue avec son entité militaire, chose que nous n'avions pu faire avec la Kawaguchi. Kibô était mon maître, était-ce une bonne chose pour le pays ? Ce lien pouvait-il nous promettre à un avenir meilleur ? Assurément.

Toutefois un grand MAIS subsistait. En tant que Kazekage il avait représenté une menace lorsqu'il n'était plus lui même. En tant que Daimyo, la menace n'en serait que plus grande. C'était encore trop risqué de le laisser accéder au pouvoir. Nos analyses le concernant devaient être approfondies, nous ne pouvions nous baser sur un simple rapport de nos anciens ennemis et des vérifications comme nous avions pu le faire auparavant. Du travail nous attendait si le Chambellan souhaitait accéder à la requête de mon maître. En tant que Chambellan, il était comme le « second » de la Kawaguchi et aurait pu à terme la remplacer. Cela dit ce n'était peut-être pas son souhait que de remplacer définitivement Tsukiko-...

Je croisai mes deux mains pour ensuite les poser sur la table. Je pris donc la parole pour apporter mon avis sur les propositions de l'ancien Rêveur.

« Si vous me le permettez Chambellan, je vais prendre la parole... Comme vous le savez je n'ai fait qu’œuvrer pour Kaze no Kuni et son peuple. Régenter l'organisation militaire n'a été que dans la continuité de mes devoirs et je continuerai à le faire autant que nécessaire. C'est dans cette optique que je souhaite donner mon avis sur les propositions énoncées.»

Je marquai une pause de quelques secondes avant de reprendre la parole.

« Concernant la possibilité pour mon maître d'être à la tête du pays. Je trouve que c'est une bonne idée qui pourrait définitivement sceller une entente cordiale entre la capitale et l'entité militaire. Je le pense apte à prendre ce poste en main, il a les compétences nécessaires. Quant à ma personne, si j'accède au poste de Kazekage, je continuerai à remplir mes devoirs. Ça serait un honneur pour moi de devenir une Ombre et pouvoir représenter Kaze no Kuni. Je l'ai toujours fait et je persévérai dans cette voie avec la plus grande des rigueurs. »

Je devais tout de même évoquer les vérifications qui devaient être faites.

«  Cela dit, peu importe le grade qui sera décidé ou le grade qui me sera confié. Je recommande tout de même des analyses approfondies afin d'être certain de l'intégrité de Kibô. Une fois ces analyses terminées et si elles sont bonnes, nous pourrons avoir une confiance aveugle envers lui. Nous parlons de l'avenir de notre pays, il est impératif d'être vigilent. Je suis convaincu d'avoir à mes côtés l'homme reconnu d'antan, l'homme dévoué à son peuple mais je recommande tout de même ces dernières analyses. »

Je ne voulais pas blesser mon maître mais il me connaissait et il avait même sûrement anticipé mes paroles.

«  Ensuite, un communiqué devra être fait et des preuves devront être apportées aux juridictions de notre pays. Le peuple pourra à nouveau avoir confiance en lui ; Qu'il soit le militaire, le Daimyo ou bien le civil... »
Revenir en haut Aller en bas
Spécial
Maître du Jeu
Maître du Jeu
Informations
Messages : 2299
Rang : Par

C'est moi, Kibō Empty
Message(#) Sujet: Re: C'est moi, Kibō C'est moi, Kibō EmptyMar 31 Jan 2017 - 11:03

Le vieil homme écoutait avec soin les deux différents discours, se retenant de marquer son étonnement au vu des différentes propositions qui lui étaient faites. Kibo Kaze no Daimyô, et Ogami Hachidaime Kazekage ? Voilà qui chamboulait sa vision de l’avenir, lui qui avait été si enthousiaste à l’idée de rendre à Kaze sa grandeur aux côtés de Kibo et de Tsukiko, et dans des rôles différents.

- Hm… Je vois…

Actuellement, il était encore à la tête du pays, c’était donc à lui de décider – ou presque. Une décision plus que compliquée, mais… après tout… il n’avait jamais réellement perdu fois envers le Nanadaime, même s’il devait avouer avoir eu un gros moment de doute, il était persuadé qu’une bonne raison se cachait parmi ces actions ; quant à Dame Tsukiko, il fallait se rendre à l’évidence qu’elle avait quittée Odaichi et qu’il fallait tout de même que le pays continue de fonctionner… Il se triturait la barbe, perplexe et songeur.

- L’idée d’avoir un duo qui fonctionne parfaitement à la tête du pays est intéressante, messieurs, et sachez que vous avez mon soutien le plus total. Je reste néanmoins prudent, comme Toshiro-Dono l’a dit, et souhaiterais que ces vérifications soient faites.

Tapotant le bureau avec trois doigts, il reprit un court instant après.

- Comprenez également que, malgré mon poste, je ne suis également qu’un Régent. Si j’ai légalement les pouvoirs d’accéder à vos requêtes, messieurs, je n’ai moralement pas la force de le faire seul. Kawaguchi-Dono avait des hommes et des femmes de confiance au sein de la Capitale, alors… Voilà ce que je vous propose.

Il sortit un parchemin et griffonna quelques mots d’une écriture soignée, presqu’artistique.

- Dans une semaine s’ouvrira un conseil extraordinaire. Public, où le nouveau Daimyô et le nouveau Kazekage seront élus. Le conseil sera composé de moi-même, ainsi que de cinq personnes triées sur le volet et qui ont su travailler pour le bien de Kaze depuis ce tragique accident à Sunagakure. Lors du vote du Daimyô, Toshiro-Dono, en tant que régent actuel, vous aurez le droit de vote. Lors du vote de l’Hachidaime – si Hachidaime il y a, Kibo pourrait tout à fait rester à son poste à l’issue du vote – Matsuno-Dono, en tant que Nanadaime, vous aurez le droit de vote. Chacun d’entre nous pourra citer le nom d’un Kazejin pour être élu Kaze no Daimyô, quel qu’il soit ; et chacun d’entre nous pourra citer le nom d’un Sunajin pour être élu Kazekage, quel qu’il soit.

Il avait déjà des noms en tête pour le conseil, noms qu’il devra convaincre lui-même du bien-fondé de ce duo à la tête de l’état. Nos informations sur Hi no Kuni prouvaient à quel point la doublette Aburame fonctionnait à merveille, pourquoi Kaze s’en priverait-il ?

- Une semaine, messieurs, durant laquelle tous les tests pourront être effectués sur Matsuno-Dono. On se voit dans la salle du conseil dans sept jours.

~~~~~~~~~~


Une semaine était passée. Une semaine durant laquelle Sakyuu no Kazunori avait œuvré pour convaincre les membres du conseil des intérêts à avoir Matsuno Kibo Daimyô et Toshiro Ogami Kazekage. Ils semblaient convaincus : mais il ne fallait pas s’avouer victorieux tout de suite. La salle du conseil était pleine à craquer. Sur des estrades, comme dans un tribunal, les six membres permanents du conseil. Aux extrémités, Kibo et Ogami, qui étaient arrivés quelques minutes auparavant. Kazunori se leva. Il était orné aujourd’hui d’une tunique en soie marron, une fois de plus brodée de motifs dorés. Il imposa le silence en levant la main.

- Mesdames et messieurs, bienvenue à cette session extraordinaire du conseil de Kaze. Au vu des récents évènements, il me semblait judicieux de convoquer les membres éminents du pays pour élire les nouveaux Daimyô et Kazekage.

Aucune mention à Kibo et Ogami. Les votants savaient ce qu’il en retournait, mais inutile d’influencer la voix du peuple – au sens figuré, bien entendu. Kazunori présenta tour à tour les membres et fonctions des Conseillers du jour – trois femmes, et trois hommes – et expliqua le rôle du Régent et du Nanadaime dans cette opération. Puis il s’asseya. Diverses affaires furent traitées auparavant, puis, quelques dizaines de minutes plus tard, un shinobi ramena deux urnes, affublées chacune d’un ninja senseur qui vérifierait l’identité des votants. Rien n’avait été laissé au hasard. Tour à tour, et dans un silence quasi-religieux, les membres du Conseil allèrent voter. Kazunori termina la parade. Ne restaient que Kibo et Ogami : l’un voterait pour son Daimyô, l’autre voterait pour son Kage.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
http://www.shinobinohattan.com
Iwa
Asshu Maiku
Asshu Maiku
Informations
Grade : Genin d'Iwa
Messages : 1957
Rang : C

C'est moi, Kibō Empty
Message(#) Sujet: Re: C'est moi, Kibō C'est moi, Kibō EmptyMar 31 Jan 2017 - 15:03


Comme je pouvais m'y attendre, Ogami conseilla à ce que je sois tout de même suivi pendant quelques temps. Je n'allais pas m'opposer à cette précaution que mon élève souhaitait prendre, je le comprenais et je n'avais rien à cacher, cela allait être une simple formalité pour moi. Je fus tout de même surpris qu'il accepte si facilement ma proposition, envisageait-il déjà de devenir Kazekage ? Sûurement, mais cela était compréhensible, toute personne étant ambitieusetentede repousser ses limites et je pouvais assurer que le Toshiro était quelqu'un d'ambitieux.

Bref, je ne pouvais être que le maître le plus heureux du monde si je voyais mon élève prendre la tête d'un village, qui plus est celui que nous aimions et que nous étions prêts à offrir notre vie pour celui-ci.

La confiance que m'accordait Ogami pouvait influencer le Chambellan, mais à voir, ce dernier avait deja une bonne image de moi. Les choses semblaient aller dans la bonne direction et je pouvais entrevoir un bel avenir pour notre Pays, pour Suna et pour mon élève. Malheureusement, notre hôte n'avait ni les autorisations, ni le pouvoir pour nous nommer respectivement Haichidaime Kazekage et Daimyo no Kaze. Il allait néanmoins faire le nécessaire pour que cela arrive en organisant une réunion avec les personnes les plus influentes du Pays après le Daimyo. Un vote sera alors réalisé pour nommer la nouvelle Ombre et le nouveau Seigneur du Pays du Vent. Tout cela, dans une semaine.

    - Merci infiniment pour votre compréhension et votre soutien.

Annonçais-je tout en me levant et m'inclinant devant le Chambellan. L'heure pour nous de quitter cette établissement avait sonné, mais je me tâtais à l'idée de revenir à Suna sans savoir ce que j'allais devenir. Je décidais ainsi de séjourner à la capitale, en compagnie de garde, jusqu'au jugement. J'espèrais qu'Ogami comprenne mon choix et je m'arrêtais lorsque nous devions passer la sortie.

    - Je vais rester ici jusqu'au jugement, j'ai besoin de repos et je veux revenir au village en sachant où je me dirige. Tu peux me laisser quelques ninjas, tu auras toujours un oeil sur moi comme ça, quitte à ce qu'ils dorment avec moi.

Relâchais-je en rigolant. Brève salutations avant de me diriger dans la première auberge et prendre une chambre. Enfin du repos après toutes ces histoires, depuis mon exil, je n'avais pas eu une seule minute de répis et j'allais en profiter cette semaine.

***

Le jour J arriva. J'étais reposé et frais. J'attendais mon élève devant l'entrée, toujours accompagné par ma garde, je me réjouissais de ne plus les avoir entre les pattes... Beaucoup de chose allait se jouer dans quelques heures et même si on avait l'appui du Chambellan, rien n'était joué d'avance. J'avais les mains moites, stressais-je ? Etonnant. J'affichais tout de même une mine détendu et jovyale. Nous échangâmes quelqes mots avant d'entrer et prendre place. J'analysais les juges, je ne le connaissais pas personnellement, mais je voyais qui ils étaient. Mes actes allaient peut-être joué en ma défaveur, espérons que le Chambella leur ait expliqué ma situation. J'écoutais attentivement les paroles du grisonnant avant de voir les juges se lever pour aller voter les uns après les autres. Il ne manquait plus que deux votes, le mien pour le poste de Kazekage et celui d'Ogami pour le poste de Daimyo. J'inscris le nom discrètement et me leva pour insérer le papier dans l'urne correspondante. Au tour de mon élève à présent...

HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Nukenin
Toshiro Ogami
Toshiro Ogami
Informations
Grade : Nukenin de rang S
Messages : 1350
Rang : S

C'est moi, Kibō Empty
Message(#) Sujet: Re: C'est moi, Kibō C'est moi, Kibō EmptyMar 31 Jan 2017 - 22:02

L’intendant semblait enclin à appuyer cette proposition. C'était une première étape franchie et qui n'annonçait que du bon pour notre avenir. Le Chambellan avait aussi choisi la vigilance en autorisant des tests approfondis sur mon maître afin de juger de son intégrité. Son choix était prévisible et n'était finalement rien d'autre que du bon sens. Après tout on parlait de l'avenir de Kaze et de bien d'autres pays.

Le régent de la capitale décida d'organiser un conseil extraordinaire afin élire le nouveau Daimyo et Kazekage. Ce conseil serait ouvert à tous et allait être composé de personnes œuvrant pour le pays. Je n'étais pas contre de permettre au peuple de donner son avis sur la situation. Quant à moi, j'avais le droit à voter pour l’élection du Daimyo. Mon maître lui c'était tout l'inverse, il pouvait donner sa voix pour un Sunajin afin de l'élire Kazekage.

L'ancien Rêveur avait demandé une entrevue et avait eu une idée derrière. De cette idée résultait des directives de la capitale elle-même, c'était plus qu'une étape franchie à ce niveau là. C'était comme une première victoire, peu importe l'issue du scrutin. Il était l'heure de se retirer et de respecter ma parole en demandant à des équipes certifiées et compétentes d'analyser en profondeur mon ancien maître. Je me levai à l'aide de mes deux mains avant d'abaisser le haut de mon corps pendant quelques secondes, signe de respect à notre interlocuteur.

« Au nom de tout ceux que je représente et du mien, je vous remercie de nous avoir accordé cette entrevue et de nous avoir apporté votre lumière. Je vais tenir parole au sujet des vérifications à effectuer ; Un rapport vous sera remis avant la semaine prochaine. »

C'était un délai à respecter afin d'aviser et de savoir si oui ou non Kibô était apte à prendre un rôle aussi important au sein de la hiérarchie. Ce dernier souhaitait d'ailleurs demeurer à la capitale jusqu'au « jugement ». C'était un choix et je le respectais évidemment, il allait être en effet étroitement surveillé. Mon interlocuteur était coopératif, il acceptait même avec un peu d'humour à ce que mes hommes puissent dormir avec lui. Un zest d'humour avec du sérieux, c'était aussi ce qui caractérisé le natif de Ki, j'appréciais de le voir comme ça.

« Mes hommes t'accompagneront cette semaine et ils s'occuperont des dernières formalités. Content de t'avoir revu et je te dis à la semaine prochaine, en espérant pouvoir clore ce chapitre une bonne fois pour toute. Tu es du même avis, n'est-ce pas ? » Dis-je en affichant un sourire honnête.

Après ces dernières paroles, je pris la direction de Suna afin de régler d'autre soucis. Il y avait notamment le cas de Ema à régler. La décision quant à sa punition avait été prise, elle n'était pas à la hauteur de ses crimes puisqu'elle avait permis à Kaze de retrouver le Nanadaime Kazekage. C'était une chance pour elle.

Une semaine plus tard, je me retrouvai face au bâtiment. Mon maître m'avait attendu, je le saluai avec respect et tentai tout de même de le rassurer. Il ne semblait pas particulièrement à l'aise et je pouvais comprendre pourquoi. Il n'avait pas été maître de ses actes pendant tant de temps... C'était loin d'être une situation évidente pour lui. Pour ma part, je ne me faisais pas de soucis. J'appréciais grandement l'idée de diriger aux côtés de mon maître. Seulement j'avais toujours œuvré pour mon pays et je continuerai à le faire, peu importe mon grade au sein de la hiérarchie. J'avais bien plus de portée et je pouvais réaliser des projets ambitieux avec le poste de Kazekage, j'en étais conscient. Cela dit, rien ne pouvait entacher mon amour pour Suna.

Je pris place dans la salle et pus voir l'engouement du peuple pour ce conseil extraordinaire. C'était un plaisir pour moi d'être témoin de cela. Pour l'occasion je m'étais vêtu d'un de mes plus beaux kimonos et évidemment je n'étais pas armé.

Arriva donc le moment où je devais voter pour le prochain Daimyo. J'avais déjà fait ce choix depuis une semaine déjà. Qu'en était-il des choix des autres personnes composant le conseil ?

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Sakyuu no Kazunori
Sakyuu no Kazunori
Informations
Grade : Daimyô de Kaze no Kuni
Messages : 5
Rang : X

C'est moi, Kibō Empty
Message(#) Sujet: Re: C'est moi, Kibō C'est moi, Kibō EmptyVen 3 Fév 2017 - 19:12


- Les votes sont clos. Je vais donc désormais procéder au dépouillement.

Aucune effusion. Aucun cri. Aucune remarque. Aucun manifestant. Avait-il réussi sa semaine de campagne au point de convaincre le pays entier – ou en tout cas, ses représentants – du bien-fondé de cette décision ? Les six conseillers provisoires possédaient tous leur sphère d’influence : grand PDG, maire ou encore nobles, ils pouvaient, à eux six, se targuer de réunir l’ensemble du peuple Kazejin sous leur joug. Lorsqu’il avait entamé sa tournée de persuasion, on l’avait accueilli avec le sourire aux lèvres, les yeux emplis de doute. Et il avait usé de tout son charme pour acheter leurs votes : Kibo serait le prochain Daimyô et travaillerait en étroite collaboration avec son élève qui sera, lui, Hachidaime Kazekage. De tout Kaze, certains étaient venus assister à ce moment. Et aucun ne semblait protester, ni même n’osait parler, et ce même quand Kibo lui-même allait voter ou passait devant eux.

Il dépouilla la première urne. Celle du Kazekage. Il lut à haute voix le premier bulletin.

- Toshiro Ogami.

Ce nom se répéta cinq fois. Cinq fois sur sept. Deux votes allaient à une ancienne gloire du village, Ketsueki Yami, déserteuse mais qui gardait cependant sa notoriété. Le Chambellan se tourna vers l’Hachidaime nouvellement nommé.

- Par les pouvoirs conférés à cette assemblée extraordinaire, Toshiro Ogami, vous êtes à présent Kazekage du village caché par le sable, huitième du nom.

La foule applaudit poliment l’annonce. La réaction d’Ogami précéda l’ouverture de la seconde urne, celle pour qui il avait dû œuvrer. Il dépouilla le premier bulletin.

- Matsuno Kibo.

Il avait reconnu sa propre écriture, aucune surprise dans ce premier bulletin.

- Matsuno Kibo.

Il se sentit soulagé. Kaze allait être dans de bonnes mains désormais. Enfin, il l’espérait : dame Tsukiko avait tout d’une grande Daimyô ; le sort en avait pourtant décidé autrement. Mais il voyait dans les yeux de cet homme qu’il ne rechignerait pas à la tâche. Il sortit le troisième bulletin, confiant.

Mais il dût prendre un léger moment avant d’annoncer le vote suivant. Il relut deux fois afin de se persuader que sa vision ne lui jouait pas des tours. Il jeta un regard en arrière avant de se reprendre.

- … Sakyuu no Kazunori.

A son grand étonnement, la sale resta stoïque. A part quelques personnes, dont lui, personne ne sembla s’étonner de ce vote en sa faveur. Ni du suivant. Ni des trois autres qui suivirent. Il devait se rendre à l’évidence : bien sûr que personne n’a protesté contre l’ascension de Kibo.

Puisqu’il n’a jamais été question de le propulser à ce rang. Il a toujours été question de le nommer lui, Sakyuu no Kazunori… Daimyô de Kaze no Kuni. Le Conseil avait voté. En se retournant une dernière fois, il put voir les sourires satisfaits de ses collègues d’un jour. L’assemblée applaudissait l’arrivée de leur nouveau seigneur… ou alors la défaite de leur ancienne Ombre, visiblement restée en disgrâce malgré tout…

~~~


- Je suis vraiment désolé.

Quelques heures s’étaient écoulées depuis sa nomination. Ils se trouvaient tous les trois désormais dans le bureau du Daimyô de Kaze, nouvelle place privilégiée de Kazunori. Il s’était changé et avait pu s’entretenir avec les hauts dignitaires du pays.

- Ils n’ont jamais réellement eu la volonté de vous nommer Seigneur, Matsuno-Dono… Et j’en suis en parti responsable. En leur demandant des explications, ils m’ont dit que je les avais convaincus de voter pour vous. Ce qui a conforté leur idée de voter pour moi…

Quoi de mieux pour un politique, un Daimyô d’un pays aussi important que Kaze, que la force de l’expérience et de la persuasion ? Bien sûr, au fond, l’honneur était véritable. Il ne déclinerait pas. Mais il se sentait tout de même gêné pour Kibo, pour qui il avait un réel respect.
Revenir en haut Aller en bas
Nukenin
Toshiro Ogami
Toshiro Ogami
Informations
Grade : Nukenin de rang S
Messages : 1350
Rang : S

C'est moi, Kibō Empty
Message(#) Sujet: Re: C'est moi, Kibō C'est moi, Kibō EmptySam 4 Fév 2017 - 21:41

Dés que le maître de séance annonça le dépouillement, un stress accablant m'envahit. J'en étais presque paralysé. Chaque seconde était trop longue, j'avais l'impression que le temps passait de plus en plus longtemps. Mon cœur battait à pleine vitesse et j'entendais chacun de ces battements. Je n'avais jamais eu l'occasion auparavant de ressentir de telles émotions. C'était une première pour moi, je tentais de refréner ces sentiments afin de ne rien faire transparaître. Je me devais d'être fort dans la défaite comme dans la victoire. La première voix était mienne, tout comme la seconde. J'étais prêt du but, je me sentais déjà mieux mais restais sur mes gardes ; Tant que la majorité ne serait atteinte, je ne pouvais être soulagé. Ce fut alors que j'entendis le troisième vote et en quelques secondes mon stress s'envola.

Avais-je bien entendu ? Oui, c'était bien le nom de Yami qui était sorti. Rien que l'annonce de son nom avait su m'aider mais à côté de ça j'étais étonné. Elle était une déserteuse après tout, une Ketsueki qui n'était parvenu à dissiper les doutes sur son clan. L'ancienne Cheffe du Kakumeigun avait échoué à redorer le blason de sa famille et avait déserté avec les siens, c'était donc étrange pour moi de la voir proposée à ce poste.Enfin, de toute façon ce conseil était constitué d'hommes forts de Kaze no Kuni. Ils étaient considérés comme l'autorité en ce jour, ils manquaient peut-être d'informations mais je devais respecter leurs choix. Ils votaient en leur âme et conscience.

Peu importe, j'écoutais la suite du dépouillement. Je détenais donc la majorité et pourtant je n'arrivais pas à réaliser. J'avais comptabilisé chaque vote, j'étais donc bien gagnant. Cela dit je ne parvenais pas encore à me considérer comme tel. La nouvelle était si frappante que j'en étais assommé. Je fus alors extirpé par le Chambellan qui prit la parole pour me nommer officiellement Kazekage de Suna. Cette fois ce n'était pas le doute ou le stress qui m'envahit mais bien une profonde joie. Je me levai aussitôt de ma chaise pour remercier respectueusement le conseil ainsi que l'intendant de Kaze no Kuni.

«  Je vous remercie et vous fais le serment de servir les intérêts de Kaze no Kuni en tant que Kazekage. Au nom de tous les habitants de ma patrie, je ne faillirai pas. »

Le poing sur le cœur, j'abaissai le haut de mon corps pour saluer l'assemblée sous leurs applaudissements. Suite à cela je me rassis sur ma chaise pour réfléchir à ce qui venait de se passer. En tant que Régent j'avais tous les droits militaires, je me battais déjà au nom de Kaze no Kuni. Et pourtant, le fait d'être nommé au rang de Kazekage m'emplit de joie. J'avais atteint le haut de la hiérarchie, je n'aurais jamais pensé pouvoir accomplir cela. Plus jeune je n'aspirais pas à un tel rôle, je voulais œuvrer dans l'ombre mais les événements m'avaient poussé à me montrer. Ils m'avaient poussé à me servir de mon grade afin de tirer Suna vers le haut. J'étais maintenant le huitième de nom et comptais faire tout mon possible afin que mon village retrouve sa gloire d'antan, que les habitants de ce pays puissent vivre en paix-...

Mais ce n'était qu'une demi victoire puisque j'attendais le vote du futur Daimyo. J'avais voté pour mon maître afin de lui permettre d'accéder à ce poste. Sa proposition m'avait séduite, il était à mes yeux une des personnes les plus compétentes. Il avait en effet un passé, il n'avait plus été maître de lui même. Ce n'était pas de son fait, on ne pouvait lui reprocher. Aujourd'hui comme à l'époque, il était prêt à donner sa vie. Est-ce que le Chambellan avait su convaincre les membres du conseil ? Je m'étais posé la question de nombreuses fois et le moment de vérité était arrivé. Tout comme moi, les deux premiers votent furent pour lui. Le début de ce deuxième dépouillement semblait être en notre faveur. Seulement la suite fut très différente. Le reste des votes allaient pour Sakyuu no Kazunori. Le Chambellan de Kaze n'était plus, tout comme le Régent de Suna. Sans crier de joie, j'applaudis tout en regardant brièvement mon maître.

J'étais déçu, je ne reprochais rien à Sakyuu no Kazunori mais je me voyais déjà travailler aux côtés de l'ancien Rêveur. Il m'avait tout enseigné, il m'avait permis d'évoluer. Collaborer à ses côtés était une aubaine mais apparemment le conseil en avait décidé autrement. Ce n'était donc pas une victoire totale, j'étais triste pour lui. J'étais déçu de voir que sa proposition n'avait été que partiellement acceptée. Qu'est-ce qui allait donc se passer pour lui ? À l'heure d'aujourd'hui il était civil. Le vote aurait du le propulser à la tête de Kaze no Kuni, lui qui n'était plus un Shinobi de Suna. S'il l'acceptait, il allait pouvoir à nouveau l'être. Il n'avait plus à être suspendu.

La séance fut levée et après avoir placé une main sur l'épaule de mon maître comme pour le réconforter, je me dirigeai vers les membres du conseil pour les saluer un à un. Comme le protocole l'exigeait, je félicitais le nouveau dirigeant de Kaze no Kuni et me présentais officiellement aux ministres du pays.

Les heures passèrent et les formalités étant remplies, je rejoignis le bureau du Daimyo, aux côtés de mon maître. Rapidement Sakyuu no Kazunori s'excusa et nous expliqua que malgré sa volonté, il avait été nommé à la place du Matsuno. Je me doutais de cela, l'homme que j'avais face à moi n'avait pas mauvais fond. Il avait toujours donné corps et âme pour notre patrie, il était méritant. Notre plan n'avait pas fonctionné et j'étais mécontent mais on ne pouvait pas lui enlever cela.

Je le laissai terminer avec Kibô avant de le saluer avec respect, nous étions amenés à nous revoir très rapidement. Il était temps de rentrer à Suna, il allait pouvoir retrouver les siens. Une caravane nous attendait dehors, je pris donc place face à mon maître. Maintenant que nous étions seul, je pouvais lui parler facilement.

« Je suis désolé Kibô, je m'attendais à une victoire totale. Je savais que le combat serait rude mais l'issue de la bataille, je l'avais imaginé autrement. »

Posant mon code sur le rebord, je plaçai ma tête sur ma main et observais le paysage défiler. Je ne pouvais crier de joie face à lui. Ce n'était pas correct, ce n'était rien d'autre que du bon sens.

«  Si tu souhaites conserver ton rôle de Shinobi, ma première décision en tant que Kazekage sera d'ôter ta suspension... Rentrons à la maison Kibô. »

Revenir en haut Aller en bas
Iwa
Asshu Maiku
Asshu Maiku
Informations
Grade : Genin d'Iwa
Messages : 1957
Rang : C

C'est moi, Kibō Empty
Message(#) Sujet: Re: C'est moi, Kibō C'est moi, Kibō EmptyDim 5 Fév 2017 - 15:11


Les dépouillements débutèrent dans le plus grand des silences. Les futurs dirigeants de Kaze allaient être nommés dans les prochaines minutes. On commença par le poste de Kazekage, le nom d’Ogami retentit à plusieurs reprises et je jetais constamment des regards en ça direction. C’était dans la poche mon petit. J’étais heureux de voir mon élève de hisser au sommet de la hiérarchie du village. Je fus surpris de deux choses lors de l’extraction, de la nomination de Yami et de ma non nomination au poste d’Ombre du Vent. La Ketsueki était plus respecté que moi alors qu’elle avait déserté le village ? J’avais vraiment une mauvaise image de moi au sein du pays, plus personne ne croyait en moi, j’avais de plus en plus cette sensation.

Le deuxième dépouillement allait commencer et j’avais de plus en plus de doute quant à ma nomination, je ne le sentais pas… Néanmoins, les deux premières voix furent pour moi. Au final, j’allais peut-être réellement être nommé Daimyo ? Rien n’était fait et le troisième vote me ramena à la réalité. Mon rival était… le Chambellan ? Sa nomination était tout à fait logique, voire plus que la mienne d’ailleurs. Les bulletins sortirent les uns après les autres et au final, le poste de Seigneur du Pays du Vent revint à Sakyuu no Kazunori. Je restais figé à ma place face aux applaudissements de la salle, je comprenais bien que la joie qui se dissipait dans la salle était pour les nouvelles nominations, mais également pour ma défaite. Un mélange de déception et de rage m’envahit, mais je me contrôlais, je me mis à applaudir également.

Je me mis à l’écart lorsque les hauts dignitaires et nouveaux dirigeants se concertèrent pour se féliciter et s’échanger quelques bons mots. J’avais l’impression d’avoir tout perdu, mais surtout d’avoir perdu cette foie pour mon peuple et mon pays. Je me sentais trahi par les miens, depuis quand avaient-ils aussi peu de respect pour moi ?

Nous nous retrouvâmes dans le bureau du nouveau Daimyo, qui me présentait ses excuses, mais il n’y était pour rien. La faute me revenait ? Je n’en avais aucune idée, j’étais perturbé et j’avais de la peine à mettre de l’ordre dans mon esprit. Me voilà à la case de départ, voire même plus en arrière…

    — Vous n’y êtes pour rien. Félicitations pour votre nomination. Il est important que les Kazejins aient une personnalité qu’ils respectent et il était évident que l’on vous respecte bien plus que moi.

Les salutations furent brèves. Je quittais la Capitale avec Ogami, un carrosse nous attendait pour nous ramener au village. Je ne pipais mot, je me contentais de m’asseoir et laisser mon regard se balader sur l’ouverture de notre cabine. Cependant, mon élève décida de briser ce silence, il s’excusa à son tour et me proposa de redevenir Shinobi.

    — Qui te protégera si je ne le fais pas moi ?

Déclarais-je tout en relâchant un sourire. Mon élève venait d’être nommé Kazekage et moi je me perdais dans mes pensées, ce n’était pas juste, un maître exemplaire ne ferait pas ça.

    — Mais avant de discuter de mon avenir, il faut qu’on aille fêter ta nomination, n’est-ce pas Kazekage ?

Je devais l’avouer, je trouvais étrange de le nommer ainsi et de savoir que j’étais désormais inférieur à lui. Était-ce un échec d’avoir son apprenti au-dessus de soi ou m’avait-il tout simplement surpasser ?

HRP:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

C'est moi, Kibō Empty
Message(#) Sujet: Re: C'est moi, Kibō C'est moi, Kibō Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

C'est moi, Kibō

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Cher Kibō [Kibō]
» Now or Never [Kibo]
» Beware |Kibo|
» Demande de Kibo
» On me demande ? [Pv Kibo]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Pays du Vent :: Kaze no Kuni :: Palais du Daimyô-