N'oubliez pas que vous pouvez voter toutes les deux heures sur les cinq Topsites pour le forum !
Rappel : Chaque RP doit au minimum faire 15 lignes, soit 1400 caractères espaces non compris minimum.
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

Partagez
 

 Un concert à réveiller les morts [Mission]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Nouveau
Kiranui Fuuyusuke...
Kiranui Fuuyusuke...
Informations
Messages : 54
Rang : Kumo

Un concert à réveiller les morts [Mission] Empty
Message(#) Sujet: Un concert à réveiller les morts [Mission] Un concert à réveiller les morts [Mission] EmptyDim 26 Fév 2012 - 19:31

Spoiler:


C'est le printemps, les oiseaux chantent et les fleurs s'épanouissent. La nature se pare de son plus beau costume, celui-là fait de toutes ces couleurs gaies, celui-là qui offre le plus savant mariage entre éclat et douceur. A vagabonder au gré d'une banale promenade, on remarque les amoureux qui roucoulent et les enfants qui battent de l'aile. Les jeunes garçons plein d'appétit sexuel s'amusent à faire les cuistres et badigeonnent leur pseudo culture poétique à quelques bigotes coquebines qui ne découvriront que trop tard que le mâle chez l'homme est à l'amour ce que le petit du coucou est au merle presbyte.

Est-ce bien le jour idéal pour rappeler à tout le monde que ce lieu était autrefois l'épouvantable support de batailles sanguinaires ? Pourquoi le doute ne règne-t-il pas quant à la splendeur du paysage qui entoure le temple de Kyuubi, tout de même relativement proche du cimetière ? N'est-il personne qui se soit dit que la fertilité de cette terre repose peut-être sur la richesse nutritive que produisent les innombrables cadavres en putréfaction qui croupissent quelques mètres plus bas ? Il s'agît de la face immergée de l'iceberg : derrière ce paysage luxuriant, les fleurs parasitent les squelettes inanimés de ces anciens soldats qui ont vendu leur âme à une cause trop grande pour leurs épaules trop minces.
Aujourd'hui est le jour béni où une célèbre chanteuse se présente sur scène pour rendre hommage à tous ceux qui sont enterrés plus bas. S'ils savaient qu'on allait faire un spectacle sur leur déchéance, aucun doute que les morts se retourneraient dans leur tombe, et que du boulevard des allongés surgirait un hymne de guerre propice à refroidir la voix de cette sotte qui va s'égosiller bêtement plusieurs heures durant en pensant plus à l'intérêt de sa présence ici pour sa carrière qu'à offrir un chant posthume à ceux sur qui elle marche.

Enfin soit, ce qui m'attire ici n'est pas la controverse, mais la couverture. Me proposer comme soutien à l'installation du matériel pour une misère me permet, de manière plus large, de jeter un oeil à l'évolution du pays du Feu. J'ai l'infime espoir d'entendre des choses sur Konoha, et plus encore : si le village a envoyé ses hommes pour établir un périmètre de sécurité autour du concert, alors je pourrais étudier au plus près leur manière de procéder dans leurs rondes. Qui plus est, j'ai un autre projet concernant ce concert. Et le support qui me permettra de le réaliser s'avance actuellement vers moi, m'observant d'un regard austère qui n'est certainement pas pour me plaire.

. Vous êtes celui qui s'occupe de la machine à fumée ?
. Oui, c'est bien moi, Kiranu...
. J'ai cet emballage de friandises qui demeure en mes mains depuis quelques minutes, mais je refuse de m'approcher des ordures, c'est un endroit trop nauséabond pour que je tolère de m'y aventurer. Prenez-le et allez le jeter à ma place. Puis retrouvez-moi sur scène, je souhaite savoir quel éclairage me met le plus en valeur : vous me donnerez votre avis, et il a intérêt à être juste.


Par tous les diables, dès le petit matin, quelle peste ! Je saisis brusquement son maudit emballage et me rend derechef au coin des ordures, abandonnant la machine à fumée où je devais introduire l'une des mes drogues hallucinogènes. Au passage, je croise en coup de vent le regard d'une autre femme dont la singularité capillaire m'amène à penser que je suis ici au coeur d'un endroit très particulier.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Samui Kuraï
Samui Kuraï
Informations
Messages : 88
Rang : C

Un concert à réveiller les morts [Mission] Empty
Message(#) Sujet: Re: Un concert à réveiller les morts [Mission] Un concert à réveiller les morts [Mission] EmptyLun 27 Fév 2012 - 15:39

      24 heures avant
      La bonne odeur des feuilles de tilleul séchées, calme et sérénité. Un des seuls pays à ne pas avoir ravagé par la guerre. Un silence de mort, un silence reposant. Des animaux se cachant à l'approche d'un être humain. Cha no Kuni, quel merveilleux pays. L'air y était frais : le vent caressait me fragile peau, les plantes jouissaient de son doux climat. Telle une fleur, je me sentais revivre dans cet écosystème et y prenait racine. Immobile, je regardai les cieux, lointains, inaccessibles. Les nuages d'un blanc parfait passait devant moi et je laissais mon imagination d'adolescente donner forme et vie à ces étendus de gouttelettes d'eau : animaux, connaissances humaines & soudain ... ma mère que je n'avais pas revue depuis quelques années. Je me secouai la tête à la manière d'un chien ayant les poils mouillés, mes longs cheveux caressants mes joues roses. J'avais soif, très soif. Une idée me vint alors : étant sur les lieux où les tasses de thé étaient légendaires, pourquoi ne pas m'asseoir dans un salon où l'on me servirait de quoi étancher ma soif et mon appétit. Une chance, j'aperçus tout à coup un salon de thé à croire que j'étais prisonnière d'un Genjutsu tellement ce fut inattendu.

      Je m'assis sur les genoux devant une table basse faite de bois de frêne dont une écharde me pénétra le doigt et me fis couler une larme salée et une goutte de sang. Je posai l'index de mon doigt gauche afin de réparer mon épiderme et d'arrêter l'écoulement du liquide rouge. On me servit enfin ma boisson chaude dont le goût était exaltant. En effet, il s'agissait d'une première pour moi et je devais avouer que la réputation du thé de Cha no Kuni la méritait sa réputation. J'avalai mes brochettes ainsi que la dernière goutte de mon thé de tilleul. Je partis régler ma facture quand à la caisse, un homme d'une trentaine d'années m'accosta.

      « Tu ne m'as pas l'air d'ici, jeune kunoichi. Tes talents de médecin sont impressionnants pour une jeune femme. » dit-il d'un sourire pervers. Il continua. « Ça te dirait de te faire un peu d'argent ? Oh, tu sais, trois fois rien ! Tu devras seulement te rendre à Hi no Kuni pour demain et aider mes hommes à préparer un concert & d'être le larbin d'Isaura. »

      « Je ne suis pas intéressée. » rétorquai-je.

      Je me retournai, me dirigeant vers la sortie pensant enfin pouvoir m'en aller.

      « Oui, officiellement tu seras là-bas pour les aider. Ta véritable mission est tout simplement de subtiliser le coffre à bijoux de la starlette. Tu me reçois chérie ? M'enfin libre à toi de refuser, mais disons que c'est pas mal payé. »

      Il me fit un clin d'oeil, je compris qu'il était sérieux. Isaura, à vrai dire j'avais entendu parler d'elle il y a quelques temps, mais je ne voyais pas qui c'était. La voir m'importait peu, l'argent m'attendait. Je répondis à mon commanditaire :

      « Je prends. Je vous attendrai ici dans deux jours. »
      Jour J
      Me voilà enfin arrivée sur le lieu où je devais agir comme une esclave. Je croisais le regard prêt d'une décharge d'un autre shinobi. En effet, on pouvait voir que son chakra avait été entraîné comparer à celui des autres hommes probablement civils. Je ne pus m'empêcher de lui adresser la parole. De toute manière, je devais bien s'impatiser avec les autres & attendre que le concert soit terminé pour pouvoir enfin m'en aller.

      « Salut, je me présente, Konata. » dis-je en souriant. Oui, un faux nom, parfait pour prévenir d'éventuelles poursuites.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Kiranui Fuuyusuke...
Kiranui Fuuyusuke...
Informations
Messages : 54
Rang : Kumo

Un concert à réveiller les morts [Mission] Empty
Message(#) Sujet: Re: Un concert à réveiller les morts [Mission] Un concert à réveiller les morts [Mission] EmptyLun 27 Fév 2012 - 23:20

Je suis dubitatif. Tandis que je m'apprêtais à platement ignorer la demoiselle, celle-ci m'interpelle pour me saluer, en se présentant. J'hésite entre deux réactions.
La première consisterait simplement à lui faire saisir que je n'en ai strictement rien à foutre qu'elle s'appelle Konata. Quel intérêt dîtes-moi ? Imaginez que chaque personne que vous croisez au hasard de votre locomotion mécanique se présente à vous, vous dévoile bientôt son caractère, ses mensurations, ses projets dans la vie... Ca vous donnerait des lubies tortionnaires et vous plongeriez dans la paranoïa. D'ailleurs, je suis convaincu que ce n'est pas parce que je ne suis pas paranoïaque qu'ils ne sont pas tous après moi...
La seconde, elle, serait d'engager la conversation pour profiter d'éventuels avantages que la Vénus pourrait m'apporter. Après tout, si elle m'interpelle, c'est certainement parce qu'elle a le désir de communiquer avec moi, de partager quelque chose qui lui tient à coeur : ce qui me semble tout à fait plausible au vu de mon sex appeal. Car oui, je ne suis pas si naïf non plus ! Il me paraît évident que cette présentation est semblable à celle que n'importe quel oiseau peut faire pour signaler qu'il est enclin à copuler. On dit de ce comportement qu'il désigne une femme en rut. Ne pas afficher son souhait en surface est un stratagème de séduction ; elle souhaite certainement gagner mon coeur en déguisant sa cour sous le drap de l'enthousiasme et de la convivialité. A moins qu'elle veuille vraiment, dans un sarcasme subliminal, tenter de me rendre parano. Mais elle ne m'aura pas à ce jeu, étant moi-même suffisamment clairvoyant pour apercevoir ses intentions, planquées dans les ténèbres des non-dits. Je le devine, je le ressens, par empathie ou je ne sais quel autre sens particulier, ce désir de violence animale, cette envie bestiale de contacts charnels intempestifs, cet incendie de phéromones qui lui exaltent le coeur ; je saisis bien que cette accoste est le témoignage de sa disposition à vouloir à tout prix découvrir le plaisir avec moi ! Mais, ô complexe que je suis, je ne peux tolérer de me plier aussi facilement à la tentation. Pour vraiment me conquérir, il faut savoir me bousculer, renverser quelque peu mes à priori et se montrer plus distante, moins accessible qu'en me faisant des avances tacites. Car là, ça se voit gros comme une montagne. Je préfère de loin la finesse d'un regard espiègle, le détail d'une lèvre pincée, la caresse délicate d'une main plongeante sur sa silhouette, que ce grossier abordage qu'elle me fait en se montrant comme un article de vitrine ! Ah ! La facilité est un vilain pêché !

Malgré tout, j'épouse cet élan frivole et m'expose tel que je suis, tout orgueil de côté, douloureusement frappé dans ma fierté d'adulte responsable par cette situation inconsistante au possible, à l'obéissance de ce curieux code culturel de réciprocité d'engagement, oubliant ma nature de fauve marginal et faisant comme tout le monde, tel une brebis grégaire éhontée de suivre le schémas classique de l'oiseux mimétisme social, moi, Fuu, le majestueux rapace dont les ailes le soulèvent par-dessus l'azur, mais qui marche comme un homme :

. Fuuyusuke, mais appelle-moi Fuu.

C'est incroyable, tout de même, tout ce qui peut se produire dans la tête d'un homme en l'espace d'à peine une seconde. Oubliant tout ceci, je laisse mon regard mieux balayer son visage puis marque un temps d'arrêt qui me noie dans ses yeux, bleus comme la mer, la mer calme et profonde, lugubre, cette mer silencieuse dont on voit les profondeurs abyssales, ce gouffre d'eau pure pourtant sombre, entraînant, dont on ne distingue par le bout, cet infini qui vous appelle pour vous demander d'y mourir, à l'image d'une étoile qui s'égare dans l'éternel et s'éteint, petit à petit, cherchant la quiétude dans un tombeau constellaire ; tels étaient les yeux d'Asumi. Une étrange sensation de déjà vu qui n'est pas pour me réjouir vraiment, en fait, malgré tout ce qu'elle peut m'inspirer. Le refoulement me gagne et je tourne la tête. Sans plus m'autoriser un seul décalage oculaire, reprenant ma conscience professionnelle et oubliant cette brève et abstraite poésie, je me recentre à nouveau sur les joies frigides que me procurent science et sobriété d'esprit. J'en profite, engageant le pas que j'avais enclenché, pour lui donner les consignes qui m'avaient été prescrites, de sorte à ce que je puisse me donner un délai supplémentaire afin de me charger de ce qui me préoccupe le plus pour le concert : la machine à fumée, élément capital de la mission officieuse qui omnibule mes pensées.
Observant toujours ailleurs que dans sa direction et sans montrer le trouble qui m'a gagné, je tente subtilement de refourguer à cette Konata le rôle de larbin qu'Isaura m'avait assigné.

. Tiens, Konata, puisque le hasard fait que je te croise, j'ai une tâche à te confier : Isaura souhaite que quelqu'un juge de la meilleure lumière qui puisse la mettre en valeur. Elle demande à ce qu'une femme lui procure son soutien. Elle se trouve sur scène. Merci de t'y rendre !
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Samui Kuraï
Samui Kuraï
Informations
Messages : 88
Rang : C

Un concert à réveiller les morts [Mission] Empty
Message(#) Sujet: Re: Un concert à réveiller les morts [Mission] Un concert à réveiller les morts [Mission] EmptyMar 28 Fév 2012 - 11:04

      « C'est comme-ci c'était fait ! » dis-je au jeune homme aux prunelles rouges rubis.

      À peine avais-je rencontré à shinobi qui serait mon collègue pendant toute la durée du concert qu'il s'improvisa chef de l'organisation & moi, subordonnée. Peu importe la place que j'occupais, je devais réfléchir à un plan, le but étant de subtiliser les pierres précieuses de la chanteuse. Il est clair qu'une approche directe éveilleraient les soupçons de n'importe qui, je devais penser à une approche plus subtile et sympathiser avec la star, mais aussi mes équipiers. Aujourd'hui, je serai ... une groupie. Oui, un fan au pied de la jeune chanteuse. Cette dernière était déjà sur la scène déjà montée, au centre de celle-ci. Il ne restait apparemment que les finitions afin de mettre en valeur la célébrité; mon rôle, donner mon avis quant à la position des lumières. Un avis influencé par l'intuition féminine, je pensais fermement que j'étais de toute façon la mieux placer pour ceci au milieu de tous ses hommes ayant travaillé pendant plusieurs heures, empestant la sueur. Ces ouvriers, en chair et surtout en muscle étaient une quinzaine, tous avec le même regard. Ils avaient l'air exaspéré, à croire qu'Isaura était une véritable pimbêche qui ne méritait qu'une bonne leçon : ce qui d'ailleurs, je lui préparais. Je m'avançais de la localisation de la personnalité pensant qu'elle allait me cracher à la figure. Sa réaction fut tout autre, ce qui me fit sursauter et lever un sourcil.

      « Cool, une fille. On va bien s'entendre darling. Dis-moi, j'hésite tu vois. J'sais pas, des gens vont v'nir & puis voilà quoi. J'sais pas. Quelle lumière d'après toi, chérie ? »
      Je répondis, après avoir réfléchi quelques secondes : « On s'ra dans l'obscurité totale pendant le concert, chose à prendre en compte. Vu la teinte de votre peau mademoiselle, vous devriez opter pour opter pour des lumières blanches vous mettant en valeur au milieu de la scène qui s'ra toute noire. M'enfin, ça reste un avis. »
      « Parfait darling, t'es douée. Tu veux un autographe ? » dit-elle, en souriant, convaincue que je l'appréciais.

      Je voulais rire. Je me mordillais la lèvre inférieure afin d'éviter de passer pour une folle. Je réussis à me contenir, même si une larme coula de mes yeux. Pour ne pas la froisser, mais aussi pour passer pour sa plus grande fan j'acceptai l'autographe & la serrai dans mes bras en signe de « reconnaissance ». Durant l'accolade, je posai ma main sur ses cheveux couleur turquoise. Un beau cuir chevelu, soigné, enjolivé par ses roses mis sur sa tête, le mettant en valeur par le contraste des deux coloris. Elle me regarda attentivement en fondue en larmes. Pourquoi ? Je le compris quand elle me prit la main & me tint des mots qui me touchèrent venant d'une jeune femme qualifiée de peste.

      « Tu eeeeees ma pluuuus grande faaaan. Snif. » chouina-t-elle en reniflant la morve translucide qui coulait de son nez.

      Je repris ma main et me dirigeai vers le dénommé Fuu'. À lui encore une fois de me donner les tâches à effectuer pendant que lui se dorait la pilule. Je prenais mon mal en patience, je passerai à l'action une fois le concert commencé.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Kiranui Fuuyusuke...
Kiranui Fuuyusuke...
Informations
Messages : 54
Rang : Kumo

Un concert à réveiller les morts [Mission] Empty
Message(#) Sujet: Re: Un concert à réveiller les morts [Mission] Un concert à réveiller les morts [Mission] EmptyMar 28 Fév 2012 - 15:56

C'est terminé. Cette Konata m'est finalement d'un secours bien utile, et son apparition salvatrice m'est un miracle inattendu à ce que je puisse réaliser mes noirs desseins. Elle est très complice, j'ai bien fait de répondre à ses avances.
Cette machine dont je m'occupe contient la fumée qui envahira la scène avant qu'Isaura n'entre sur scène. Le but étant qu'elle surgisse du brouillard pour symboliser une petite fille égarée, chantant d'une voix fine et délicate, jusqu'à ce que la brume dense ne se dissipe et que les danseurs n'apparaissent, exécutant une chorégraphie guerrière, pour représenter la bataille de Hai no Kuni. Isaura est, au milieu de cette guerre, la mort douce et paisible, la belle mort qui vient les prendre : chaque danseur qu'elle caresse s'écroule et fait l'effort de paraître inerte. Le metteur en scène a clairement insisté pour que le décès de chacun des danseurs ne soit pas brusque : il souhaite, à travers ceci, laisser transparaître qu'Isaura, la faucheuse, fut une porte de secours à la douleur, que rendre l'âme durant la bataille était, contrairement aux clichés, quelque chose d'agréable. Son idée est de ne pas rendre le concert troublant, mais au contraire qu'il permette d'effacer quelques tourments quant à la culpabilité du peuple de reposer sur le sacrifice de leurs ancêtres.
C'est la seconde raison pour laquelle j'ai accepté de participer à cette mission.

Je ne peux tolérer, en toute bonne foi, que le souvenir que laissent les trépassés d'hier soit celui de lâches fuyant le combat à travers le forfait que propose l'expiration de leur dernier souffle. Intolérable, j'insiste. Je ne peux envisager l'idée que la population s'imagine que la guerre ne fut pas si désastreuse, qu'elle présenta quelques moments de répit, voire de plaisir.
Ce que je veux, c'est que le peuple sache combien la guerre est froide et terrifiante, cruelle. Il est interdit de la faire à l'envers à ces brebis, bien que vaines, surtout si cela concerne quelque chose qui touche à leur patrimoine le plus noble, si cela fait parti de leur héritage. Qui plus est, je ne souhaite pas qu'ils aillent croire, ces descendants de vermines, qu'ils ont de quoi être fiers de leurs parents ! Ces derniers qui ont renversé Uchiha et Senju par traîtrise, par fourberie, qui ne valent pas mieux que le plus misérable insecte ; ces vauriens opportunistes, sans vertu aucune, qui, au lieu de tomber auprès de leurs compagnons, ont préféré les poignarder dans le dos ; ceux-là, non, ne méritent pas de trouver le repos éternel, ni de commémoration. Car bien sûr, ce ne sont pas les perdants qui vont être célébrés : les deux clans déchus sont laissés pour compte.
Voilà le rôle que je me suis fixé : en gâchant le spectacle, j'ai à coeur de rendre hommage à ceux qui furent mes frères d'armes, aux porteurs du sharingan. Le peuple doit avoir conscience que leur village caché est en danger, car viendra bientôt la vengeance de ceux qui ont été trahi. Oui, c'est tout à fait ça : ils doivent découvrir à travers ce spectacle que leurs anciens ennemis se relèveront de leur tombe et viendront laver l'offense qui leur a été faite ! Et je ne serais pas seul, car j'ai la conviction qu'il demeure d'anciens compatriotes qui sauront me soutenir dans cette démarche.

Trêve de sentiments lugubres : si je m'emballe, il est probable que le sortilège d'Asumi n'agisse et n'entrave ma tentative, en retournant la situation, c'est-à-dire en me rendant bienveillant quand je devrais être noir et furieux. D'ailleurs, je salue ma cognition pour me permettre de réaliser ce qui me tient à coeur : non pas gâcher ce spectacle, mais rendre hommage aux Uchiha. J'éprouve une certaine fierté à m'entêter pour me dire que je n'agis pas contre les Konohajins, mais que j'agis pour le bien de la mémoire des Uchiha. Une subtile manière d'esquiver l'activation du sortilège. Je m'apprête donc à déverser dans la machine les particules d'une drogue (que j'appelle le "philtre dangereux") qui va pousser ceux qui respirent la fumée à exacerber leurs désirs : ainsi, Isaura et ses danseurs vont peut-être adopter un comportement absolument barbare. Ou alors vont-ils peut-être pleurer des océans, ou bien rire à foison ? Je jubile à l'idée que l'un des danseurs ne soutienne la tentation d'un rapport intime avec Isaura : transformer le concert en scène érotique serait très amusant.
Mais voilà qu'à l'instant où je m'apprête à déverser la drogue, Konata surgit, plus comme une fatalité que comme un miracle cette fois. Je la reconnais à sa voix, et m'évertue de nouveau à ne pas lui accorder un regard. Je planque vite le philtre avant qu'elle ne s'aperçoive de ce dernier. Elle m'interroge sur ce qu'elle pourrait bien faire. Bordel, j'ai horreur des gens qui manquent d'autonomie... Je retire ce que j'ai dit tout à l'heure : c'est loin d'être une aubaine pour moi finalement. Je dirais même plus : c'est une plaie !

. Euuuh...Eh bien, tu pourrais...
. Prenez garde, le projecteur est en train de tomber !


Tous les yeux se tournent vers la scène : Isaura s'est effondrée, surprise par l'imprévu (excusez le pléonasme...). L'immense matériel est en train de choir, seulement je ne peux me découvrir, au risque de m'afficher avec le philtre. Quand tout à coup, la chanteuse crie mon nom. Je bondis, lâchant spontanément la fiole qui tombe à terre sans exploser, prenant le risque Konata la remarque, mais attrapant la fillette et lui évitant une mort certaine. Immédiatement après la fin de ce saut de félin, j'observe la réaction de Konata, qui m'intrigue désormais plus que quiconque.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Samui Kuraï
Samui Kuraï
Informations
Messages : 88
Rang : C

Un concert à réveiller les morts [Mission] Empty
Message(#) Sujet: Re: Un concert à réveiller les morts [Mission] Un concert à réveiller les morts [Mission] EmptyMar 28 Fév 2012 - 19:03

      « Ploc. »

      Fuuyusuke fit tomber une fiole en sauvant la vie de ma supposée idole. En effet, il la sauva suite à un accident. Un accident ... ou pas d'ailleurs. Soit il s'agissait d'un acte non voulu, soit c'était une tentative d'assassinat. Quoi qu'il en soit, on pouvait applaudir mon nouvel ami pour cet exploit. Je ramassai, espérant que personne ne me voie, la fiole contenant une substance que ma curiosité m'obligea à examiner. Je m'écartai de la scène, où eu lieu l'incident, qui devint en l'espace de quelques instants l'objet de curiosité; afin d'analyser la poudre blanche tranquillement. Perchée sur une branche d'arbre feuillue abondamment de feuilles d'un vert chatoyant, caractéristique propre aux troncs de la forêt du pays du feu. Je déversai la présumée drogue dans ma main gauche. Un coup d'oeil suffit pour reconnaître la substance et ses effets. J'esquissai un sourire narquois, comme quoi je n'étais pas la seule à vouloir gâcher la fête de la « starlette ». À croire que le jeune homme aux yeux rouges et moi pouvions très bien nous entendre et peut-être partager le butin ... Non, je ne partage pas mon argent. Pour l'instant, tout de passait à merveille : la chanteuse, dont j'avais oublié le nom me faisait apparemment confiance. Néanmoins, je voulais en avoir le coeur net et qu'elle me fasse une confiance quasi-aveugle. Je réfléchis quelques instants ... PARFAIT ! Je me dirigeais où le projecteur était tombé.

      Jouer de la crédulité d'une pauvre petite femme, quelle cruauté ... Mais c'était si amusant en même temps que je pourrai encore m'amuser durant la nuit entière. La nuit ? Oui, le soleil commençait à se coucher, c'était le crépuscule et je m'émerveillais à la simple vue du ciel. L'astre se couchant faisait des reflets orangés dans les cieux où trônaient des nuages bientôt dissimulés par l'obscurité. Je me secouai la tête et me fis pleurer avant d'accoster Isaura. Oui, je devais jouer la comédie, les larmes me rendant plus convaincante. J'avais toutes les chances de mon côté pour encaisser le pactole !

      « Isaura, je viens d'apprendre ce qu'il vient de se passer. Vous n'êtes pas blessées ? Je peux arranger ça. »
      « Maiiiiis, tu pleures ?! » s'exclama-t-elle.
      « J'ai eu si peur ... » ou pas ... ~

      Je pris sa main égratignée où du sang coulait. D'un geste de ma main et faisant circuler mon chakra de couleur turquoise jusqu'à sa blessure, mon « amie » ne ressentait plus aucune douleur et me serra dans ses bras avant de chialer. Qu'est-ce qu'elle pouvait être émotive. Je n'imaginai même pas quand je lui briserai le coeur en lui volant ses parures ... Je m'approchai de Fuu', le sourire aux lèvres lui jetant son filtre pour qu'il puisse l'attraper. En lui tenant quelques mots :

      « On va bien s'entendre tous les deux ! » dis-je.

      Maintenant, il fallait que je repère les lieux et la loge de la personnalité.
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Kiranui Fuuyusuke...
Kiranui Fuuyusuke...
Informations
Messages : 54
Rang : Kumo

Un concert à réveiller les morts [Mission] Empty
Message(#) Sujet: Re: Un concert à réveiller les morts [Mission] Un concert à réveiller les morts [Mission] EmptyJeu 1 Mar 2012 - 13:57

Je suis spectateur impuissant de la tragédie animée par la curiosité de Konata. Je l'observe, Isaura dans les bras, glacée par l'épouvantable sort auquel le hasard l'avait destiné, sans pouvoir dire mot, sans pouvoir faire un geste : je ne puis l'interrompre tandis qu'elle se volatilise et que je suis au coeur de toute l'attention. Le devoir de réconforter cette peste m'accable, en outre car celle-ci trouve encore des reproches à me faire, concernant notamment son parfait brushing que j'ai dû malgré moi déranger et dont elle m'accuse de l'imperfection. Une soudaine envie de prendre une corde m'étreint la gorge : rien ne va dans cette mission, tout part de travers. Mon Dieu, comme j'ai le désir de la ligoter, de la foutre dans un sac et de la jeter au fond d'un lac cette morveuse !
Je ne peux plus qu'attendre Konata, ne sachant quoi faire quand elle reviendra, car je ne saurais porter la main sur elle à cause de la malédiction qui m'accule dans les situations les plus désastreuses. Que faire si elle découvre le rôle de ce philtre, et me dénonce en public ? Courir ? Trop de monde. Prendre Isaura en otage ? C'est lui vouloir trop de mal, je ne saurais y faire avec ce maudit sortilège. Me rendre ? Plutôt crever. J'aperçois soudain, rompant ma méditation alarmiste, au terme de sa brève absence, la silhouette féminine de Konata, et mon coeur palpite en l'attente du verdict.
Si vous saviez comme je trépignais de joie à l'annonce de sa complicité !
Si vous saviez aussi ô combien j'aurais voulu la fusiller pour son insouciance !

Car bravo la discrétion. Jeter le philtre est déjà quelque chose qui n'est guère malin, mais alors, le faire devant tout le monde, ça frise le génie ! A croire qu'elle s'imagine que quelque chose me transcende et n'évince toute possibilité qu'un quelconque shinobi ou autre civil tierce n'émette des doutes quant à mes intentions ! Surtout pas Isaura d'ailleurs, qui vient tout juste de me quitter en jurant ses sermons, mais qui s'est retournée pour voir venir sa bonne amie ! Heureusement, personne n'a relevé ni le geste ni la remarque qu'elle m'a faite.

Désormais, fonctionnons par déduction : il faut connaître les poisons pour les reconnaître. Konata a reconnu le philtre. Donc Konata connaît les poisons !
Il faut avoir de solides connaissances sur le fonctionnement de l'organisme pour connaître l'effet des poisons. Konata semble connaître les effets de mon poison. Donc Konata a de solides connaissances sur le fonctionnement de l'organisme !
Le fait qu'elle puisse éventuellement déterminer me laisser penser qu'elle n'est pas ce qu'elle prétend être, qu'elle n'est pas animatrice ou quelque chose du genre. Quoiqu'il puisse être envisageable que si, finalement : qui me dit qu'elle n'a pas confondu le philtre avec de la drogue ? Cela paraît très plausible pour expliquer sa remarque ! J'en doute cependant, car une addicte aurait très certainement voulu essayer ce produit, et la miss ne présentait pas les signes appropriés à l'inhalation de ma petite perle. Et puis, elle ne présente, en vérité, aucun des symptômes d'une droguée, comme la toux, les grattements, les piqûres, ... Non, il me semble plus évident qu'elle ait compris mon stratagème. Et apparemment, elle n'est pas contre : alors, tant qu'à faire, pourquoi ne pas s'y appliquer dès maintenant ? Je jette un oeil à la nappe ténébreuse qui commence à s'installer au-dessus de nos têtes, et qui se maquille d'embrun pour alimenter un certain éclat. La nuit est quasi-là, et le projecteur a rapidement été remis en place. Certains des spectateurs, les plus désireux d'avoir les premières places, sont déjà là. Le concert ne va pas tarder, j'ai tout intérêt à me hâter.

Je me précipite vers la machine à fumée et ouvre le couvercle du philtre, prêt à le déverser dans le compartiment adéquat. J'ouvre mes doigts pour saisir et dévisser la capsule qui contient tous les arômes de la machine à fumée. C'est ici que tout commence.

Et n'allez pas croire que ça commence pour le mieux. Ma main refuse d'exercer la rotation nécessaire pour ôter la capsule et me permettre d'ouvrir le compartiment des arômes où je devais saupoudrer le philtre. Un flashback surgit : "mon Dieu, comme j'ai le désir de la ligoter, de la foutre dans un sac et de la jeter au fond d'un lac cette morveuse", voilà ce que j'ai pensé il y a quelques instants. Voilà ce qui m'empêche d'aller plus loin : voici venu le frein de mes pulsions, la malédiction d'Asumi, qui m'empêche de vouloir du mal à quiconque. Zut ! Je ne peux pas laisser passer cette chance ! La forfaiture ne peut pas prendre effet maintenant, c'est tricher !

Je bouillonne en moi à l'idée de cette injuste défaite. Je suis révolté contre mes pensées, furieux contre le sort. Je ne sais quoi faire, et j'en perd ma logique : perdu dans mes tourments, j'en viens à me dire que consommer ce philtre peut, qui sait, renverser le sort, et éventuellement me permettre d'ouvrir cette maudite capsule ! Je n'y réfléchis pas deux fois : je saupoudre un peu de ce dernier dans ma main et bascule le tout dans ma bouche, puis j'avale. Pas de goût. Ceci dit, mon coeur s'accélère, je sens le désir comme un feu qui monte de plus en plus haut dans mon système.

. Je veux verser le philtre dans cette machine. Je veux verser le philtre dans cette machine. Je veux verser le philtre dans cette machine. Je veux...

Konata ! C'est Konata que je veux !

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Nouveau
Samui Kuraï
Samui Kuraï
Informations
Messages : 88
Rang : C

Un concert à réveiller les morts [Mission] Empty
Message(#) Sujet: Re: Un concert à réveiller les morts [Mission] Un concert à réveiller les morts [Mission] EmptyVen 2 Mar 2012 - 20:53

      Fuu' s'étant écarté afin de poursuivre son acte malveillant dont une drogue serait l'arme du crime, je pris la main de ma prétendue amie et la suivis en coulisse. Parfait, elle emmenait le loup dans son antre. Elle avait enfin confiance en moi, aucun doute. Mais surtout, je connaissais l'emplacement de sa loge où se cachaient forcément les précieux bijoux que je cherchais. Elle me sourit, & m'invita à entre où sa maquilleuse commença à lui repoudrer le nez et embellir son village le recouvrant telle une toile de peinture. Affreux ! Quoi qu'il en soit, je n'étais pas ici pour admirer le spectacle, mais pour repérer les lieux. Une caravane de vingt-cinq mètres carré, murs blancs, trois petites fenêtres. Rien de précieux à première vue, il s'agissait d'un endroit qui ne sortait pas de l'ordinaire. Je scrutais néanmoins les environs du regard passant au peigne fin tous les endroits où pouvaient se loger un coffre, une boîte. Rien de rien. Merde, comment allais-je faire si je ne trouvai pas ces foutues parures ?! J'étais dégoutée. Je me suis fait chier toute la journée à jouer la comédie comme une bouffonne, pour rien. Avec l'autre conne qui se croit canon avec son maquillage de geisha. Je m'apprêtais à me lever et fuir. Tant pis pour le fric, je trouverai un autre moyen de m'en faire. C'est Isaura, qui fit relancer ma mission ... quelle conne.

      « T'cherches quelque chose, darling ? J'sais pas, tu regardes partout d'puis t'aleur ! »
      « Pas du tout Isa'. C'est juste qu'entre amie on peut tout se dire hein. » Je me raclai la gorge et m'approchai d'elle.
      « Of course, darling. »
      « J'me disais que tu ferai encore plus sensation si tu m'étais ... des bijoux ! »
      « Ma chérie ... T'ES GÉNIALE !! » s'exclama la jeune femme.

      Elle se leva et prit une boîte dissimulée sous une planche de parquet qui grinçait. Pas mal, franchement je n'y avais pas pensé et je ne serai pas allée chercher là-bas. Pas si conne en fin de compte. Néanmoins, c'était un cas celle-là. D'une part, elle pensait vraiment que l'on avait développé une quelconque relation qu'elle soit amicale ou non. Crédule & naïve, elle était d'un pathétisme. Elle ne devait sans doute pas savoir que ce monde où vivent d'innombrables shinobis étaient remplis de secrets et de mensonges. D'autre part, et pas des moindre, elle avait osé me montrer les bijoux de son coffre dont elle tenait la cachette - aprioris - secrète. À croire qu'elle se fichait que ses biens soient volés ou non. Elle était sans doute pétée de thunes & je pouvais sans doute lui piquer plus que de simples parures ... Non, l'avarice est un péché, mais le vol l'est aussi ... Roh, et merde, je lui subtile ses pierres et j'me casse.

      Je l'accompagnais sur scène, le concert allait commencer. Je m'écartais du champ de vision des spectateurs, en coulisse. J'avais décidé d'assister à la première partie du spectacle histoire de ne pas éveiller les soupçons. Tout aurait fonctionné comme sur des roulettes, oui ça aurait pu ... Cet incapable de Fuuyusuke avait inhalé sa putain de poudre. Quel con ... Comment l'ai-je su ? Voyons, je suis médecin, & voir un shinobi poser sa tête sur mon épaule étant sobre, c'est tout bonnement impossible. Bah oui, forcément si je bougeais, il allait me coller au cul. Et puis, les clones consistants, je ne savais pas faire. Tant pis, j'allais devoir faire avec.

      Quelques minutes plus tard. Je passais à l'action alors que le créateur de fumée se mit en marche, réduisant alors le champ de vision des autres qui étaient hypnotisé par la médiocre performance d'Isaura. En un claquement de doigt, disparaissant dans un nuage se confondant à l'autre, j'étais dans la caravane de la personnalité à scruter un à un les parquets situés devant son miroir. En quelques secondes ... BINGO ! À moi le coffre, les bijoux & la thune ! Je scellai le contenant des parures dans un parchemin afin de me rendre au pays du thé plus rapidement. Ouais m'enfin, si j'arrivais à me débarrasser du pot de colle. Arrivés en dehors, Fuu' & moi nous enfuîmes en direction de Cha no Kuni. Ne croyez pas que je ne fis rien, non mais. Quoi de plus divertissant que de balancer un Kunaï doté d'une note explosive pour bien rigoler ? Rien. BOUM. Plus de scène, une chanteuse décoiffée, un public qui s'enfuit.

      Au petit matin, Fuuyusuke me suivait encore. Comme quoi, son poison faisait encore effet. Je sortais de ma sacoche un de mes antidotes. Certes, aucun de ceux que j'avais n'étaient fait pour ce genre dissoudre ce genre de drogue. Néanmoins, je devais sauver le peu de dignité qui lui restait. Un cas, pire que l'autre gourde. Enfin, au salon de thé où j'avais rendez-vous avec mon commanditaire, je m'aperçus que le jeune homme aux yeux rubis avaient enfin repris ses esprits. C'est alors, que le coffre ouvert, dans les mains, je me dirigeai vers l'auteur de toute cette histoire.

      « L'argent. » dis-je.
      « Le coffre avant. » rétorqua-t-il.

      Je lui donnai ce qu'il voulait et me fis avoir comme un débutante. Il disparut avec le butin dans un Shunshin sans me laisser ne serait-ce une pièce.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Informations

Un concert à réveiller les morts [Mission] Empty
Message(#) Sujet: Re: Un concert à réveiller les morts [Mission] Un concert à réveiller les morts [Mission] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Un concert à réveiller les morts [Mission]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Sur la trace des morts [Mission rang B - Gekei Senwashi]
» Mission village : Les vivants se meurent, mais les morts ne vivent plus.
» Réveiller d'anciens souvenirs [Pô]
» Groupe C ─ Réveiller la glace
» Suggestion : les morts ...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Shinobi no Hattan :: Archives :: SnH Legacy :: Pays du Feu :: Hi no Kuni :: Temple de Kyûbi :: Cimetière-