Dentô Raito est exclu du groupe. A Senritsu Hak de poster.

Bon, ce n’est pas tout mais dans sa mentalité de petit con fini, il est vraiment lent à l’interroger. Si j’avais su d’avance que ce serait aussi long, je pense que gentiment j’aurais proposé à ce petit con d’aller se faire foutre et je me serais occupée de l’interrogatoire moi-même, à vif. Honnêtement, il fait quoi là ? M’assurant de l’absence de gardes aux alentours, je m’approche rapidement de lui et pose ma main sur son épaule, profitant du contact rapproché et du lien télépathique établi déjà en amont pour m’offrir une petite place dans son Genjutsu. Après tout, nous sommes des Shinobis de niveau grossièrement équivalent qui manient cette spécialité, voir ce que fait subir l’un de nous à l’autre, surtout sans aucune opposition, ne relève pas de la sorcellerie. Ah… La douce aura de la torture. Extrêmement simpliste, même si je ne doute pas que cela soit efficace – et rapidement, le pauvre débile commence à cracher toutes les informations comme s’il pensait que ça allait le sauver. A ce rythme-là je ferais plus vite d’aller tous les tuer un par un tellement ils semblent faibles. Putain, même KuKI serait potentiellement capable de tous les gérer, même si je pense qu’à un moment elle arriverait à court de Chakra.

Toujours est-il que nous avons les informations qu’il nous faut, et je demande rapidement à Raito s’il compte le laisser et aller réaliser la mission au plus vite. Bien sûr, il soupire car je conteste encore ses ordres et me dit qu’il préfère que l’on prenne notre temps, que l’on… Assez. Nous ne faisons que perdre notre temps à coup de masturbation intellectuelle d’une utilité plus que contestable. Il dit que les gardes ne sont pas en mesure de nous faire face ? Et bien qu’on y ailler et qu’on finisse la chose en vitesse. C’est évident qu’ils ne s’attendaient pas à une attaque aussi directe et rapide de notre part, et tout ce que j’essaye de construire s’oppose au fait de prendre son temps. Je lui fais clairement comprendre que je ne compte pas l’attendre et devant un soupire de plus, il consent à me laisser y aller en avance pendant qu’il s’occupe de son nouveau jouet. C’est déjà ça de fait.

A peine sortie de son illusion, je prends une inspiration profonde, profitant pleinement de l’aura de zizanie et de chaos qui continue de régner. Personne de normal n’est capable de fonctionner à ces niveaux d’agitation. Je ne le sais que trop bien pour être justement capable de le faire. Qui sont les alliés ? Qui sont les ennemis ? Compte tenu de la quantité de gardes qu’il y a, je suis prête à parier qu’ils ne se connaissent pas tous, donc à défaut… Et puis, il a été dit qu’elle était tout en haut n’est-ce pas ? Le sourire qui barre mon visage a tout de la folie que je peux enfin déchainer librement. Tous des cons. Tous des idiots. Pire que les kumojins. Tous des incapables. Tous des merdeux. Tous des faibles. Tous des inutiles. Je jubile intérieurement à un point extrême, et je me sens de moins en moins capable de tenir en place. Oui. Oui. Oui ! Ils se rappelleront de moi. De mes actions au moins.

Sans la moindre hésitation, je grimpe le long du mur en usant de mon Chakra – je ne suis pas une Shinobi pour faire la pute dans les coins de rue après tout – et sans hésiter, je détruis le mur à coup d’une attaque sonore, puis neutralise les deux gardes qui ont eu le malheur de se trouver non plus. C’est vraiment des idiots putain. Profitant du fait que mes attaques sonores ne font que des dégâts internes, je traîne un cadavre rapidement dans un recoin plus ou moins discret et me déshabille, enfilant sa tenue. C’est un uniforme masculin mais entre ma poitrine étroitement serrée par mon corset et mes airs de garçonne, je n’aurais aucun mal à me faire passer pour l’un d’eux. De toute façon, il y a encore des gens qui doutent de mon sexe à Kumo, donc ici… Me concentrant brièvement, j’active mon Spectre sans visage également afin que personne ne soit capable de se remémorer mon visage exact. Il ne me reste plus qu’à… J’en ris déjà.

Je reviens sur mes pas dans mon habit de garde et attrape l’autre cadavre que j’ai laissé, dans le seul but de contribuer au Chaos. D’un mouvement sec et nouveau, je grimpe et perfore le plafond suivant pour avancer dans mon ascension. J’arriverai au dernier étage à pied, et j'en prends déjà la direction, destinée à mentir à n'importe qui qui croisera mon chemin.

HRP:

Le chaos était omniprésent dans le palais du Daimyô. Que ce soit pour les forces Shimojins ou pour le duo Kumojin. Après les confessions du garde, Hak n'hésita pas une seconde avant de partir en solo. Traversant le plafond avec une facilité déconcertante, la jeune femme tua tout sur son passage, prenant par la suite, les vêtements des gardes pour s'infiltrer dans ce chaos destructeur. Un autre trou est créé par la jeune femme afin d'escalader de plus en plus vite cette tour seigneuriale. La demoiselle se décida à ralentir son pas afin de se mêler aux différents gardes et commencer son ascension vers les appartements du Daimyô. Elle rencontra sur sa route quelques gardes qui gobèrent son histoire ainsi que son déguisement, lui permettant d’accéder rapidement au couloir fatidique. Une voix douce résonna dans ce corridor long et étroit.

« Il y a quelqu'un ? J'ai besoin d'aide vite ! »

___________

Les mercenaires dépêchés pour trouver des renforts arrivèrent comme ils étaient partis.

« Vous n'avez rien trouvez ? »

« On a cherché vers ce bar là-bas et après un canon, il n'y avait rien donc on est revenu. »

« Quoi ? Vous vous foutez de moi bande d'incapable ! Où est le Daimyô ? »

« En visite dans un quartier pauvre. »

« Vous allez la chercher maintenant et lui dire qu'il faut déclarer l'état d'urgence et amener le maximum d'effectif pour sauver son palais... MAINTENANT ! »

Les mercenaires partirent en courant, de peur que le chef de cet escadron de shinobi.

Info:

C’est presque trop facile. J’avance, encore et encore, en mentant aux gens et profitant impunément de mon déguisement. Honnêtement, j’espère pour ce pays de merde qu’ils ont envoyés les meilleurs hommes du Daimyo lutter contre la résistance, car c’est à peu près la seule chose qui pourrait justifier l’incapacité absolue de tous les gueux présents ici. Des enfants n’ayant jamais tué quelqu’un. De pauvres cons placés ici pour faire joli – et encore, je pourrais redire sur leur beauté car on n’a clairement pas atteint le quota là. Tel un puissant germe qui se propagerait à travers le palais, je continue d’avancer et mens à qui veut l’entendre. De toute façon cette bande d’imbéciles profonds est incapable de faire quoi que ce soit. C’est presque outrant que la Rébellion puisse tellement reculer alors que seule, je leur marche littéralement dessus comme s’ils m’appartenaient. Des idiots, pire que tous les Genins du village réunis en un.

Il ne m’en faut pas beaucoup pour réussir – je suis certaine que cette pétasse est proche. Si seulement il m’était donné de trouver une personne isolée ou autre afin de tout simplement lui arracher les informations dont j’ai besoin, ça irait encore plus vite. Et si rien ne m’empêche d’en alpaguer un et de l’emmener dans un coin sombre pour le faire, l’agitation est tellement grande et exquise autour de moi que je ne peux me résoudre à quitter cet endroit. Jouant à la petite garde parfaite, feignant agitation et inquiétude, je me fonds dans la masse tel un putain de caméléon, jusqu’à ce que je l’entende. Une voix. Pas quelque de chose d’énorme, mais tout de même perceptible. De l’aide ? Quiconque appel, il se trompe certainement de film. Personne ici ne lui viendra en aide pour une raison tout simple – personne n’est capable de s’organiser quand toutes les alarmes sonnent au possible. Est-ce la fin du monde eux ? J’espère !

« Je vais voir ce qu’il se passe. Couvre-moi si jamais on demande où je suis passé ! »

J’adresse ces quelques mots au garde le plus proche de moi. Il l’avait certainement entendu aussi, mais demeurait dans l’inaction totale. Et si je n’ai rien de la petite pute charitable qui ira au Temple tous les jours saints, je sais que c’est potentiellement la possibilité pour moi de trouver quelques informations intéressantes. Après tout, je pourrais soit échanger une faveur, soit… Conclure que je suis déjà là et augmenter la panique encore plus, tout en obtenant quelques informations.

Franchement, qui a besoin de ces deux autres idiots dans ce contexte ? Certainement pas moi. Ils seraient certainement tout aussi perdu que ces soldats, à tenir dans une agitation et haleine permanente, incapables de s’arrêter et de réfléchir quelques petits instants. Il y a comme un voile entre nous : je filtre les informations et joue à l’inquiète alors que mon cerveau tourne à vitesse normale, tandis qu’eux se désorganisent de plus en plus. Ces hommes…

HRP: