Que la chasse commence. [Mission B ft Tadashi.]

Cette mission se déroule avant l'ellipse.

Ordre de mission.:

Il était très tôt quand la missive arriva aux portes du domicile de la Daishô qui était déjà en pleine séance d'entrainement. Le son d'un objet tombant derrière sa porte interrompit là Samouraï dans son exercice, voilà plusieurs années qu'elle vivait à Kumo et un message si matinal ne pouvait annoncer qu'une seule chose, elle était réquisitionnée pour une mission.

Sans attendre elle se doucha et s'équipa de sa tenue de combat, seulement après s'être préparée elle ramassa la missive, un rouleau scellé venant des bureaux du Raikage. Rukia ne pu s'empêcher d'esquisser un léger sourire derrière son masque, une mission de rang B en duo avec un Kumojin, il était rare qu'elle soit associée à des effectifs ninja, l'administration préférait plutôt l'allier à d'autres samouraïs envoyés par Tetsu mais pas cette fois, peut-être que le jeune ninja qui allait l'accompagner était encore un genin et qu'il lui fallait une sorte de supérieur pour exécuter cette mission. Une photo de son équipier était jointe au message, elle devait le retrouver aux portes de Kumo sans attendre.

Rukia accrocha son ninjato à sa ceinture et quitta son domicile, prenant la direction des portes du village. Sur le trajet elle eut le temps de réfléchir sur l'objectif de la mission, un groupe de voleur sévissait dans le village avec une efficacité redoutable, ils pourraient même être entraînés, une mission plutôt tranquille donc, mais Rukia ne comptait pas rechigner à la tâche car son Daimyo l'avait envoyée ici pour servir le village et les ordres du Bugyô ne peuvent êtres négligés par un samouraï.

Il fallut une poignée de minutes à l'envoyée de Tetsu pour se retrouver aux portes, par chance il était assez tôt et l'endroit n'était pas encore envahi de civils comme il l'est en pleine journée, les pupilles sombres de la Samouraï balayèrent la zone à la recherche du Kinzoku qu'elle devait retrouver. Ce nom qui lui disait quelque chose, elle avait entendu parler de ce clan capable de manipuler le métal, il pourrait être intéressant de discuter avec ce jeune homme si l'occasion se présentait. La tignasse blonde du Genin était facile à repérer, tout comme l'armure rouge de Rukia, et les deux équipiers se retrouvèrent sans problèmes.

♦ Bonjour jeune homme - dit fièrement Rukia, une main posée sur la garde de son arme en guise de respect. - Je suis Katsuga Rukia et on m'a chargée de t'accompagner pendant ta mission.

La voix de Rukia était légèrement étouffée par son masque mais elle elle restait parfaitement claire et audible. L'adepte du Bushido laissa le garçon se présenter avant de reprendre.

♦ Nous pouvons nous mettre au travail immédiatement alors. Si tu as des questions je suis prête à y répondre dans la mesure du possible. Que dirais-tu de commencer par se rendre aux domiciles des victimes, nous pourrions voir quels objets ont été dérobés et peut-être que nous pourrions plus facilement prévoir quelle sera leur prochaine cible si nous connaissons leurs préférences.

Une missive était arrivée très tôt ce matin à mon domicile, au début, je me suis dit. Bon sang tout sauf l'autre folle dingue. Un sourire s'était dessiné sur mon visage lorsque le nom de la personne avec qui j'allais travailler n'étais pas Hak. J'avais reçu une mission où j'allais devoir arrêter des criminels, des voleurs pour être plus précis qui faisaient leur larcin au sein même du village. Leur discrétion était sois disant infaillible et les victimes ne se rendaient compte de rien jusqu'à remarquer que des objets avaient disparu. Mon équipière n'était pas un membre de mon équipe, tant mieux j'allais enfin voir un nouveau visage après tout ce temps, Katsuga Rukia était son nom. Une image d'elle était jointe à la lettre et son apparence était semblable à celle d'un samouraï, un katana, une armure rouge avec un masque qui recouvrait une partie de son visage. Une envoyée du pays du fer peut-être ?

Normalement, j’avais prévu de faire un entraînement intensif aujourd’hui, mais bon, on ne rencontre pas un samouraï du pays du fer tous les jours. C’était l’occasion rêvée pour en apprendre un peu plus sur leur style de combat, enfin si on doit se battre bien que je doute fort que si on retrouve ses voleurs, ceux-ci vont se rendre bien gentiment. La dernière fois que j’avais une mission de ce genre, c’était avec Hak, rien que d’y penser, j’en ai des frissons bien que je n’avais aucune idée à ce moment-là de qui elle était vraiment. J’espère que ma partenaire d’aujourd’hui sera un peu plus… Comment dire ? Digne de son rang ? Oui, j’ai un problème avec elle, je n’ai absolument aucune confiance en mes équipiers, ce n’était pas vraiment le but de là team à vrai dire. Enfin, c’est peut-être ma haine qui parle en ce moment.

Le lieu de rencontre était les portes du village, l'endroit typique de chaque rencontre avant une mission. J'avais préparé toutes mes affaires après avoir lu cette lettre, je n'avais pas grand-choses à prendre vu que j'étais capable de créer une grande partie de mon équipement moi-même. Ma mère n'était jamais à l'aise lorsque je devais partir en mission, bien que cela soit un peu gênant, je ne pouvais pas la blâmer pour ça. Après tout il était normal pour une mère de s'inquiéter pour la santé et la vie de son fils surtout que j'avais déjà croisé la mort de très près étant plus jeune. Je m'étais ensuite mis en route pour rejoindre la samouraï au plus vite aux portes de notre village. Quelque minute avait suffi pour que j'arrive sur place, voyant alors une jeune femme vêtu d'une armure rouge et d'un masque ainsi qu'un ninjato attaché à sa ceinture. Aucun doute c'était elle.

- Salut ! Moi, c’est Kinzoku Tadashi ravi de te rencontrer.

J’avais dit cette phrase en pointant mon pouce de la main droite sur mon torse, vous croyez que j’en fais trop ? Elle avait certainement pu remarquer mon bras fait de métal, autre fois, je cherchais à le cacher à chaque nouvelle rencontre. Avec le temps, j’ai appris à ne plus avoir honte de mon apparence, à vrai dire, j’étais plutôt fière de mon bras bien que le moyen de l’obtenir fût assez douloureux. Avais-je des questions ? Non pas vraiment, seulement, je n’avais aucune capacité sensorielle et ses bandits étaient apparemment très doués dans la discrétion, la tâche pour les retrouver n’allait pas être simple.

- Parfait ! Ce sont nos seuls indices pour le moment de toute façon.

Nous nous sommes alors mis en route vers l’un des domiciles de ses victimes de larcins. Dire que tout cela se déroule sous nos yeux, en plein dans notre village. C’est vraiment honteux, sommes-nous pas censé être en sécurité derrière, ces mur ? Avec ma nouvelle partenaire, nous trouverons ses voleurs et nous leur donnerons un aperçu de la justice, enfin, je ne sais pas encore la manière dont elle veut procéder. Personnellement, je déteste les bandits, voleurs ou tueurs, c'est du pareil au même pour moi. Je serais d'avis de les éliminer tout simplement, les enfermer dans une prison ne fait que remettre le problème à plus tard, quand on est con, bien souvent, on le reste à vie. La mort n'est alors qu'un moyen de les guérir de leur stupidité. Après quelque minute de marche, nous étions à l'une des demeures volées par ses bandits.

Evidemment la jeune femme avait une idée derrière la tête et elle fut ravie de voir que le Kinzoku accepta sa proposition. Il ne fallut que quelques minutes au duo pour se rendre devant la porte de la première maison. Rapidement Rukia vérifia l'état de la porte, elle ne semblait pas abîmée mais la Samouraï n'était pas vraiment une experte dans ce domaine, dans son pays si sa patrouille avait à pénétrer dans une maison elle enfonçait simplement la porte, le crochetage n'était pas du tout son domaine.

Après quelques secondes de silence et d'observation, Rukia se tourna vers son jeune équipier,

♦ Est-ce que tu remarques un détail particulier sur la porte ? Elle m'a l'air plutôt solide et de bonne facture...

La Daishô laissa le temps à Tadashi de répondre et se tourna à nouveau vers la porte sur laquelle elle frappa trois fois, le poing serré et sans se soucier d'effrayer les habitants, les vieilles habitudes.... Quelques secondes après la planche de bois sculptée s'ouvrit légèrement et laissa apparaître le visage d'un homme, âge moyen, des cheveux gris et un bouc de la même couleur.

♦ Qui êtes-vous ? - demanda le civil d'un air légèrement inquiet.

♦ Ne vous inquiétez pas, moi et mon partenaire sommes à envoyés par le Raikage pour enquêter sur les vols qui ont lieu fréquemment dans le quartier. Peut-être accepteriez-vous que moi et mon équipier entrions dans votre demeure pour rechercher d'éventuels indices, j'ai aussi quelques questions à vous poser.

La samouraï parlait d'une voix claire et douce, cherchant à rassurer son interlocuteur qui paraissait peu rassuré de laisser entrer des inconnus.

♦ Je... Bon oui... De toutes façons on m'a déjà tout pris - dit l'homme qui s'était alors résolu à ouvrir en grand sa porte pour laisser les kumojins passer.

Rukia entra, balayant du regard la première pièce de la maison qui baignait dans la lueur orangée du soleil matinal. Les fenêtres semblaient en bonne état elles aussi, d'un geste de la tête significatif elle indiqua à Tadashi d'aller seul mener son enquête dans la maison, la samouraï retourna auprès du civil qui s'était assit dans un fauteuil du salon.

♦ Puis-je avoir votre nom ?

♦ Benjiro Kyotaka - répondit simplement la victime.

♦ Très bien monsieur Kyotaka, je vais donc vous poser des questions, il serait préférable que vous répondiez en toute franchise et sans oublier le moindre élément. D'abord commençons avec la date du vol, c'était bien il y a deux nuits ? Avez vous remarqué un détail étrange à votre réveil ? Je ne parle bien évidement pas des objets disparus, on en parlera juste après.

Benjiro se caressa la barbe en réfléchissant, le regard rivé sur la fenêtre qui donnait sur la rue passante devant sa maison.

♦ Non... Tout semblait normal, la porte et les fenêtres étaient bien fermées, c'est la première chose que j'ai vérifié après avoir remarqué les vols... Et je ne me suis pas réveillé de la nuit, pourtant j'ai le sommeil léger depuis la mort de ma femme...

♦ Je vois. - répondit calmement Rukia - Et qu'est-ce qui a disparu ?

Le visage de l'homme se crispa, ses poings se serrèrent et ses yeux se fermèrent, il était véritablement troublé par la question.

♦ Les bijoux de ma femme... Je devais les garder pour les léguer à la femme de notre fils quand il en aura trouvé une... Pour l'instant il est en voyage à Ame no kuni... C'était son héritage... Et on lui a volé...

Une larme s'échappa de sous les paupières du civil, Rukia l'ignora totalement, protégeant l'honneur de cet homme en agissant comme si de rien n'était.

♦ Très bien Monsieur, ne vous inquiétez pas. Nous allons trouver ces personnes et restituer les biens à leurs propriétaires. - la daishô vit du coin de l'oeil que son partenaire était retourné à la porte d'entrée. - Nous allons y aller, merci pour votre temps, nous reviendrons vite.

Rukia s'inclina légèrement et s'éclipsa, rejoignant Tadashi qui l'attendait dehors.

♦ Alors ? Qu'est-ce que tu as trouvé ?

Une fois la réponse du Kinzoku entendue, la samouraï raconta l'histoire de la victime pour que Tadashi soit autant informé qu'elle.

Dernière édition par Katsuga Rukia le Sam 25 Juin 2016 - 13:25, édité 2 fois

Comme avait pu le remarquer ma partenaire, la porte de cette maison était en parfaite état et était de très bonne qualité. Peut-être que les voleurs ciblaient des habitants particuliers ? Genre des personnes riche ? Enfin avant d’avoir des conclusions à ce sujet, il était préférable d’en savoir un peu plus sur ces fameux objets disparus. Je regardais alors celle-ci d’un peu plus près afin de peu être trouvé un quelconque indice qu’aurait pu laisser ses criminels derrière eux. Malheureusement pour nous, il y avait rien. Mon regard se tournait alors vers Rukia à qui je répondais ceci.

- Non, je ne vois rien de particulier, aucun signe qui pourrait démontrer que cette porte a été forcée ! Cela dit, ce n’est pas difficile d’ouvrir une porte pour des personnes expérimentées dans le domaine. Par exemple en tant que Kinzoku, je pourrais très bien crée un double des clés et ouvrir cette porte sans que personne ne remarque la différence !

Je ne cherchais pas non plus à accusé des membres de mon clan dans ses actes de vandalisme, c’était juste un exemple pour dire que les possibilités d’ouvrir une porte sans laisser de traces étaient possibles. Rukia frappa alors à la porte à plusieurs reprises afin de faire, venir, la victime à notre rencontre, c’était un homme assez âgé avec une chevelure grise qui fit son apparition derrière la porte. Celui-ci avait légèrement inquiet en nous voyant, normal après été volé sans rien remarquer, il devait être sur ses gardes depuis ce jour-là. Ma partenaire avait l’air de maitrisé la situation, ses doutes avait disparue après l’avoir écouté et finalement, il accepta de nous laisser entrer dans sa demeure. Je les suivais alors sans dire un seul mot, je n’avais pas besoin de rajouter quelque chose pour le moment et puis elle avait l’air de très bien contrôler la situation. Elle me fit signe alors de la tête, j’ai vite compris qu’elle cherchait à me dire de mener mon enquête de mon côté pendant qu’elle discute avec la victime du vol, vu mon caractère, c’était préférable même si je doute pouvoir trouver quelque chose.

Je fouillais alors la maison tout en évitant bien sûr d’abîmer les affaires du vieil homme. Malgré ma distance par rapport à eux, j’étais capable d’entendre quelque bride de leur conversation, apparemment ses criminels avaient dérobé les bijoux de sa femme et bien que celui-ci ait le sommeil léger, il n’avait rien remarqué. Les coupables étaient donc très doués en infiltration, il est également peu probable que ceux-ci ont laissé des indices puisque jusqu’à maintenant personne n’avait rien remarqué. Je continuais quand même mon enquête, mais sans rien trouver d’intéressant. C’était vraiment frustrant de ne rien trouver malgré avoir dérangé cet homme qui avait déjà assez souffert. Je retournais alors dehors en attendant que ma partenaire termine la conversation avec cet homme, peut-être avait-elle reçu d’autre information que je n’avais pas entendue. Lorsqu’elle apparut devant moi, j’étais obligé de lui avouer honteusement que je n’avais pas plus d’information à lui communiquer. La porte et les fenêtres étaient toujours en bon état et nous n’étions pas à une époque où il était possible de retrouver quelqu’un, juste en récupérant ses empreintes ou encore en récupérant une mèche de cheveux.

- Je suis désolé, mais, je n’ai rien trouvé, pas le moindre indice…

Ses brigands n’étaient pas des débutants, comme l’avait précisé la missive, c’était certainement des bandits surentraînés et il allait certainement falloir être plus malin qu'eux pour réussir à les attraper. Peut-être qu’en regardant dans les autres demeure, on finira par trouver quelque chose ! Déjà, on savait que des bijoux avaient été volés, peut être que toutes les personnes victimes de ses larcins avaient des points communs.

- Tu es bien dit qu’on lui avait volé ses bijoux ? Quand est-il des autres victimes ? Peut-être que ses brigands ne ciblent que les habitations de personne ayant des revenus importants. Malheureusement, je ne pense pas qu’on puisse trouver des indices dans les demeures des autres victimes. Ils ont l’air de bien connaitre leur affaire d’où la difficulté des autorités à leur mettre la main dessus.

Le seul plan qui me venait alors à l’esprit était une embuscade, trouver leur prochaine cible et prié pour tomber sur eux au moment même des faits. Enfin dit de cette manière, ça a l’air facile, mais, comment trouver avec précision l’endroit de leur prochain larcin ? Kumo est un village assez grand et ce n’est pas la demeure ayant de forts revenus qui manquent ici. Non quand j’y repense mon plan est trop basé sur la chance pour marcher. Peut-être que ma partenaire avait un plan, on peut aussi aller regarder chez les autres victimes même si je doute fortement qu’on y trouve quelque chose.

Rukia écouta le rapport de son équipier, malheureusement il n'avait rien trouvé de probant mais la Daishô s'y attendait un peu, pour que le village fasse appel à des shinobis les voleurs devaient êtres doués. Tadashi s’interrogea alors sur les cibles des voleurs, pour cette maison c'était un homme seul, à en juger par l'apparence de sa maison c'était une personne avec des bons revenus et des objets de valeur mais Rukia avait remarqué de l'argenterie et même un coffre-fort pourtant le criminels s'étaient limités aux bijoux seulement.

♦ On va devoir leur tendre un piège si tu veux mon avis, j'ai remarqué des objets de valeur exposés un peu partout dans la maison et les prendre n'aurait pas été un problème, mais seulement les bijoux ont disparus. Je pense que les voleurs s'intéressent aux pierres précieuses.

La samouraï marqua une petite pause le temps de réfléchir, elle avait bien un plan en tête mais il pouvait très bien mal finir pour les voleurs ou l'escouade de Kumo. Malheureusement c'était probablement la meilleure solution pour attraper les criminels le plus rapidement possible.

♦ Bon j'ai un plan, il nous faut d'abord choisir une maison inhabitée, la demeure d'une personne fortunée en voyage de préférence. Ensuite on fera courir le risque qu'un riche bijoutier est arrivé au village avec de la marchandise d'une qualité exceptionnelle et qu'il s'est installé dans la demeure qu'on aura choisi, il faut simplement espérer que les voleurs mordent à l'hameçon et tentent de voler ce bijoutier imaginaire. On aura alors à les capturer à ce moment là.

Il fallait s'organiser rapidement, Rukia n'avait pas encore trouvé de plan pour la capture des criminels si ils tombaient dans le piège, il fallait d'abord qu'elle discute avec son équipier pour connaître ses facultés et ainsi élaborer une stratégie sur mesure.

♦ Alors tu en penses quoi ?

Rukia avait eu la même idée que moi, leur tendre un piège était certainement la meilleure solution pour les attraper. Nous aurions très bien pu continuer les recherches et espérer trouver un indice dans les autres demeures, mais franchement, je doute fort qu’on puisse trouver autre chose, nous avons affaire à des professionnelles semble-t-il. Elle m’expliqua alors avoir vu des objets de valeur dans la maison du vieil homme qui pourtant n’avait pas été dérobé, elle pensait que seules les pierres précieuses intéressaient ses brigands et les preuves qu’on avait partait dans ce sens. Par contre pour réussir notre embuscade cela n’allait pas être une tache simple.

- Oui, je le pense aussi. Du coup, il nous faut un plan solide pour les attraper, mais vu qu’on ne sait pas où ils vont frapper la prochaine fois…

Ouais, nous avions besoin du plan et d’un bon plan, car les brigands n’allaient certainement pas se faire avoir aussi facilement que les autres. Un silence de quelque minute s’installa entre nous, chacun cherchant un plan de son côté. Finalement, c’était ma partenaire qui avait trouvé un plan la première. Nous devions donc crée un appât suffisamment alléchant pour les attirer sur nous, on devait également trouver une maison inhabitée pour que le plan fonctionne, à vrai dire cela n’était pas un problème. Faire courir la rumeur de la venue d’un riche bijoutier allait être un peu plus compliqué à faire, mais ce n’était pas insurmontable non plus.

- Je pense que c’est un bon plan.

Je posais alors ma main de métal sur mon menton tout en prenant un air réfléchis.

- Pour la maison, cela ne devrait pas trop poser de problème, ce n’est pas les demeures de personne fortunée qu’il manque dans le coin.

En effet, nous étions en quelque sorte dans le quartier riche de Kumo, maintenant trouver une demeure ou ses propriétaires étaient absents allait être une autre histoire. Il y avait encore le cas du fameux bijoutier imaginaire bien sûr, mais cela devrait attendre un peu, car sans demeure de disponible, il était préférable de ne pas faire courir la rumeur. Nous devions donc la trouver et je pense qu’en se séparant, nous devrions la trouver plus rapidement.

- Je suis d’avis de nous séparer pour partir à la recherche d’une maison inhabitée, une fois celle-ci trouver, on se rejoint ici. On se donne une heure pas plus, qu’en pense-tu ?

Inutile de se séparer, on a ce qu'il faut sous la main - répondit alors Rukia avec un sourire.

La Daishô se retourna et avança d'une cinquantaine de mètres avant de s'immobiliser devant une grande maison. La battisse était confortable, du bois sculpté et de bonne facture. C'était la maison d'un noble sans aucun doute, la jeune femme se tourna alors vers son acolyte,

C'est la maison d'un politicien de Tetsu, je sais qu'il n'est pas là en ce moment, il ne verra aucun problème à ce qu'on utilise sa demeure... Enfin j'espère...

De toute façon les enquêteurs n'avaient pas le temps de demander des autorisations à droite à gauche,

Ecoute, je ne peux pas utiliser le Henge. Il faudrait que tu prennes l'apparence d'un civil, un riche bourgeois ou un bijoutier peut-être. Ensuite tu iras dans les rues du village et tu rependras la rumeur, comme quoi un politicien de Tetsu reviendrait au village avec des tonnes de bijoux pour faire du commerce ici, n'hésite pas à parler de l'apparence de la maison pour que les gens comprennent de qui il s'agit, surtout précise qu'il ne reste pas longtemps, deux nuits tout au plus. Revient quand sa sera fait, pendant ce temps je vais remettre en ordre la maison pour faire croire que quelqu'un y habite.

La Samouraï laissa alors son équipier se charger d'attirer les voleurs alors qu'elle se rendit devant la porte. L'avantage avec les notions d'honneur et de loyauté inculquées aux guerriers du pays du Fer c'est qu'elles permis un totale confiance entre les natifs de Tetsu, d'une poche l'intérieur de son armure de cuir, Rukia tira une petite clef en argent qu'elle glissa dans la serrure, un clic grinçant se fit entendre et la porte s'ouvrit.

L'intérieur de la maison était somptueux, des sculptures et des tableaux ornaient les murs en pierre lisse, des chandeliers en métaux précieux et des meubles en bois brillants, la parfaite demeure du noble.

Rukia s’attela alors à faire revivre la demeure, elle ouvrit les volets, alluma les lumières, elle s'arrangea pour que l'on puisse voir l'activité à l'intérieur de la maison depuis la rue passante.

Une fois tout mis en place elle visita les pièces une par une, elle n'était pas une grande experte en piège, elle espérait alors que Tadashi pourrait l'aider à son retour. La porte d'entrée donnait donc sur un petit vestibule puis d'une grande salle à manger, un porte menait aux cuisines, une autre sur le jardin derrière la maison. Dans le vestibule on trouvait aussi un escalier menant à l'étage supérieur où on pouvait trouver quatre chambres, deux salles de bains et wc et une salle d'arme.

Cette dernière pièce était la favorite de Rukia, elle lui rappelait un peu le palais de Tetsu, des armes étincelantes accrochées aux murs, des armures de Samouraïs et des mannequins d'entraînement, de quoi combler la jeune femme.

Une fois les pièces inspectées la Daishô retourna dans la salle à manger pour attendre le retour du Kinzoku, ils allaient devoir mettre en place le plan pour la nuit.

Rukia était contre cette idée, enfin non, elle avait plutôt dit que c’était inutile ! Pourquoi ? Avait-elle déjà trouvé la maison en question ? Ou alors elle avait une idée derrière la tête qui allait nous permettre de la trouver rapidement sens à devoir nous séparer. C’est alors qu’elle se retourna pour avancer pendant quelque mètre, ne voyant pas ou elle voulait en venir, j’avais quand même décidé de la suivre. Nous étions alors arrivés devant une maison qui avait clairement l’allure d’une habitation de riche, elle m’expliqua que c’était la demeure d’un politicien de Tetsu et qu’il n’était pas ici en ce moment. C’était presque trop beau pour être vrai, on chercher une maison vide et voilà que justement une de ses connaissances en possède une dans le quartier et cerise sur le gâteau, il n’était pas dedans ! J’adressais alors un large sourire à ma partenaire, satisfait de la chance que nous avions.

- C’est parfait ! Décidément, la chance semble être de notre côté pour le moment…

Pour les autorisations, nous n’avions pas vraiment le temps pour ça et puis en tant que personne riche, je ne pense pas qu’il serait contre l’idée qu’on arrête des voleurs d’objet précieux. Rukia avait apparemment déjà tout prévu, elle m’expliqua son plan où j’allais devoir répandre une rumeur ! Celle-ci était la venue d’un riche politicien venant tout droit de Tetsu et qui avait l’intention de faire du commerce à Kumo. Alors c’était vrai, les samurais son incapable d’utiliser des techniques ninjas même celle aussi basique que le Henge, au moins elle avait une raison contrairement à KuKI. J’effectuais le signe alors que j’avais concentré une partie mon chakra créant une petite explosion de fumer derrière laquelle j’avais changé mon apparence pour avoir l’allure d’un simple civil.

Spoiler:

- Voilà, je pense que ça devrait faire l’affaire ! Bien, il me reste plus qu’à répandre la rumeur du politicien qui revient avec des bijoux pleins les poches. Je te laisse donc t’occuper de la maison, à toute à l’heure !

Je fis un signe de la main à ma partenaire avant de me retourner et de me mettre en route pour le centre du village où j’allais devoir répandre cette rumeur. Cela semblait simple en apparence, mais je devais bien jouer le rôle qui m’avait été désigné pour que notre cible morde à l’appât que nous avions mis en place. Rukia allait de son côté préparer la maison pour nos futurs invités pour qu’on puise les attraper avant qu’ils commettent d’autre crime. Bien sûr, je n’avais toujours pas changé d’avis au sujet de leur survie, on les tue comme ça, on parle plus, mais je n’étais pas certain que mon équipière soit du même avis que moi. Si j’avais été avec Hak sur cette mission, la question ne se poserait même pas quoi que… Peut-être que la fois où elle m’a laissé tuer ses brigands était juste un coup de chance, en tout cas ce jour-là, je n’avais qu'appliquer la justice ! Même si j’avoue que celui qui avait fait la demande de mission méritait une punition de la même valeur…

Je me suis alors rendu à plusieurs endroits du village, cherchant les zones les plus fréquentées de Kumo afin de faire propager la rumeur plus facilement. Un peu comme l’effet papillon, je fais beaucoup de bruit à un endroit et de fil en aiguille, la rumeur se propagera à travers tout le village.

- Hé salut ! Une bière patron ! Dites-vous avez entendu la rumeur qui court en ville ? Il parait qu’un riche politicien va débarquer chez nous pour faire du commerce ! Si, si je vous assure ! On raconte même qu’il possède plein de beaux bijoux qu’il vendra à un bon prix. En plus, il possède une maison dans le quartier des riches, belle maison avec le bois sculpté et tout… Bon sang qu’est-ce que je ne donnerais pas pour en avoir une comme ça ! Enfin ce n’est pas avec mon salaire de misère que ça arrivera un jour Haha.

Je ne sais pas si notre plan allait fonctionner, mais en tout cas, j’avais fait tout mon possible pour que la rumeur du riche politicien de Tetsu se propage à travers Kumo. Je refis donc la route en sens inverse et retournai après de Rukia qui avait certainement préparé les lieux pour la suite de notre mission. Une fois arrivés, nous devions encore mettre en place un plan pour cette nuit, elle m’avait alors demandé mon aide à ce sujet.

- Malheureusement, je ne suis pas un spécialiste du fuinjutsu alors les pièges ce n’est pas trop ma tasse de thé ! Mais, je suis un utilisateur de Ninjutsu et j’ai quelque atout dans les capacités sensorielles. Je pourrais donc les repérer et les immobilisé avec ma maitrise du métal et toi, tu t’occupes de les attraper… Enfin si tu souhaite qu’on les attrape en vie, on pourrait aussi les tués directement, mais cela risque de causer de problème pour plus tard avec le propriétaire de cette maison.

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