Il vaut mieux être aveugle que croire aveuglément.
Seul est digne de la vie, Celui qui chaque jours pare pour elle au combat
« Un petit entrainement »
Il était arrivé à Konoha. Zenko continuait toujours à errer sur les continents, à la recherche d'indices qui lui permettraient d'effectuer sa vengeance et de se débarrasser de ce sentiment de culpabilité. le village de la feuille était pourvu de nombreux ponts de bois. C'est typiquement le type de village forestier dans lequel on se perd comme une botte de foin, heureusement pour Zen, il connaissait l'endroit comme sa poche ! Les personnes qu'il croisaient... étaient étrange. Celui-là la, il était certain d'avoir vu des oreilles de chat au sommet de sa tête. Et celle-là, elle avait des yeux de lynx. Encore mieux : ce gros marchand qui lui jetait des coups d'oeil suspect, il avait des dents de requins lorsqu'il souriait!
Il avait déjà vu des choses bizarres lors de ses errances. De fait, il ne montra aucun étonnement devant l'aspect parfois particulier de ces personnes. Il aperçut alors une petite maisonnette qui portait l'écriteau "L'Ecureil Bavard". Cela devait être une petite auberge. Et notre jeune moine désirait justement se reposer un peu dans cette ville... son pèlerinage le fatiguait. Il pénétra donc dans la maisonnette. L'intérieur était en partie couvert de lierre. Pratiquement tout les meubles qu'il voyait semblait avoir été confectionné dans le même bois. Quelques fleurs pointaient leur nez ça et là. Les sentiments enfouis du jeune homme ne remontèrent pas pour autant. Il restait sombre, impassible. Ce "charme" autour de lui ne lui plaisiat pas trop.
Il demanda si il restait encore une chambre pour lui.
La moins couverte de lierre et de fleurs.., Précisa-t-il bien.
Il eut de la chance, il en restait une pour lui. Un lit, un petit meuble de nuit, un évier pour sa toilette du matin, et rien d'autre. Tel était sa chambre. Et cela ne lui déplut pas. La nuit tomba bien vite, et il se coucha, gardant seulement la lame céleste, son célèbre katana lié onkyôton, près de lui. Il ne parvint pas à s'endormir tout de suite, songeant à lui, sa vie, ses buts, ses démons... Et il s'endormit enfin. Vers le milieu de la nuit . . .
Mmm..., Réveil silencieux
Ses yeux s'étaient rouverts immédiatement, ses mains crispés sur la couverture, la sueur gouttant le long de sa nuque. Son frère l'avait encore tué... Quand ce cauchemar cesserait donc ? Il se calma tout doucement, haletant. Mais à l'instant où il semblait se rendormir, un craquement retint son attention. Il fit semblant de s'être endormi et jeta un coup d'oeil dans la direction du bruit. Un coin sombre de la chambre. On ne distinguait rien. Mais Zen savait que quelqu'un s'y cachait. Et il était prêt à l'accueillir.