★ Ce rp se passe il y a deux ans et demi, vers la fin de la grande guerre. Dans une petit village de Ta no Kuni.★
㋡ Le fou se croit sage et le sage se reconnaît fou. ㋡
William Shakespeare.
六 J'observais le village, assis en tailleur sur un immense rocher parcouru de mousse. L'air frais de ce début de soirée me parcourait les narines se mêlant à l'odeur du bois non loin de moi. Cela faisait une éternité que je ne m'étais pas rapproché de la civilisation, bien trop longtemps pensais-je même. Mais quelque part, il y avait en moi cette appréhension bien connue des reclus, celle de se retrouver à nouveau confronter aux regards de la foule, aux railleries et aux jugements des passants. Rien n'est plus difficile pour un homme que de chercher perpétuellement son image dans le regard des gens. Enfin après tout, mon image renvoyait quand même à celle d'un homme de spectacle, c'est peut être cela qui me motivais à m'y déplacer sur l'instant... Qui sait ?
Je redressai donc mon buste, pris appuis sur mes jambes et commençai donc la marche sur le petit sentier terreux qui allait me mener au village. Quelques petites brises de vents décoiffaient mes cheveux grisonnant mais qu'importe après tout ce temps passé à vivre dans la nature et à se laver avec l'eau de source, je pense que ma chevelure ne craint plus réellement les conditions climatiques ! J'arrivai donc devant la porte du village, là un homme assez discourtois, je dois bien le reconnaître m'adressa la parole d'une voix assez rauque, il faut avouer qu'il était costaud l'animal.
⇨ Halte ! Je ne dois pas laisser passer les étrangers ! ⇒ Très bonne remarque, assurez vous que lorsque j'en croiserai un, je n'omettrai pas de le lui signaler !
Dis-je avec un petit air malicieux dans les yeux. Visiblement le gaillard ne le prit pas sur le même ton que moi puisqu'il sortit son gros gourdin. Oui je parle bien d'une massue en bois, meurs dix fois si tu as pensé à autre chose. L'homme se mit en barrage entre moi et l'entrée, la négociation allait être de mise, j'allai tenté de convaincre ce balourd.
⇒ Mon gros, je jure sur mes aïeux que je me fou pas de ta gueule, bon je conçois qu'un type initialement habillé en clown mais qui ressemble de plus en plus à un clodo doit pas être très persuasif mais en tout cas, si tu fais pas ta catin et que tu me laisses entrer, bah tu seras un chic type ! ⇨ Pas moyen tu rentres pas ! ⇒ Bon, puisque c'est ainsi... Tu ne me laisses pas le choix.
Je ramassais un peu de terre sur le sol, le mastodonte servant de garde continuait à me fixer. Puis je soufflai sur mes mains afin de créer un nuage de poussière vers le visage de mon interlocuteur. Je profitai alors de la confusion créer et d'un garde se frottant les yeux pour pénétrer dans le village. Je rejoignis le spectacle de marionnette éclairé par la lumière de deux feux positionnés à droite et à gauche de la scène. Le spectacle n'allait pas tarder à commencer.
- On veut po d'Clodo d'ton genre Ici blanc bec ! Casses toi... Ou c'serra tout sur ta Geuhl !
Bon résumons la situation en quelques points... de un je ne suis pas un ivrogne contrairement à la connerie que ce type vient de lâcher, je sais toujours me limiter... du moins me limiter au coma itilique. Bon admettons... J'ai peut être un petit problème avec l'alcool, mais c'est pas une raison d'en faire tout un plat, qui n'a jamais été complètement saoul dans sa vie après tout ? Je ne savais pas que cela était interdit... Aaaaah me regardez pas comme ca ! C'est vrai... Y a pas que le Saké dans la vie, y a les femmes et l'argent aussi... Malheureusement, il faut dire que dans ces deux deniers points, j'ai pas beaucoup de chance... Donc je me contente de la boisson, ca va... ca va... vous allez à présent me traiter d'alcoolo ? Je le sais, je l'admet et je m'en porte pas plus mal... Bref, retour au présent.
CrAaAaCk Le Barman est un Cochon... Si je n'avais pas été ivre comme je le suis à cet instant, ce ne serrait pas mon corps, mais le sien qui serrait passer au travers de la porte... Quand à ce crack, rassurez vous ce n'est pas le bruit de celle-ci qui se fait entendre... Non c'est le bruit de mes poings, à présent crispés et prêt à casser du tavernier... Quel insulte ! Être traiter de la sorte par un type à l'haleine nauséabonde et à l'allure d'un parfait Slovaque à grosse pense, sérieux parfois je me demande à quoi les gens pensent... après tout c'est pas ma faute à moi, si ce gars à de forte tendance suicidaire, pauvre de lui... Je le plaint, au pire s'il est chanceux, il s'en sortira avec quelques côtes cassés tout au plus.
Gardes ta langue porcine dans ta poche face de..., Une bonne répartie est parfois bien plus utile qu'un bon coup de poing... Et puis merde... Mais pas cette fois si.
Maman... enfin c'est se que je me dirais si j'étais à sa place car en quelques pas je me retrouve à un bon pied de lui. Le Temps de mon approche, sa mine de pépé constipé à laisser place à une sorte de grimace comprimé, sous l’effet d'un théorème connut des plus ignorante... Si mes phalanges, que l'on baptisera Point A pour cette énoncé, entre en contact avec une surface de chaire que l'on nommera Point B, , l'impact est tel qu'il provoque chez le point B une résistance de douleur égal à l’application de Force A sur point B... En gros ? Une bonne droite dans la mâchoire et quelques dents cassées... Fier de moi, j’allonge mon bras pour un maximus de puissance et un action entraînant une réaction, amène la victime au sol... Oui car la on est arrivé, le barman n'est plus un opposant mais est devenu une victime... et je vous assures que c'est pas beau à voire - imaginez une sorte de pâté périmé et vous aurez le topo -.
A moi le Saké !, Ayant remporté ce... euh... Duel ? J'estime bien mérité une récompense, ainsi ma gorge étant sèche, je me contenterai de ce butin.
Tout se passe très vite... un CrAaAaCk se fait de nouveau entendre... et cette fois si c'est pas mes mains. Si j'avai vraiment méchant j'aurrai enchainé par un subtil coup de genoux droit dans le pif, mais vu que je suis quand même un "gens de bien" ...Je me dois de me comporter comme tel... < Bon... Plan B : Foutre le camps > La Tension devint alors palpable dans la modeste taverne, plusieurs regards se figèrent sur ma personne, puis s'en suivit un moment de silence............ Très long moment de silence....... Encore un peu..... Puis de grand cris de guerre surgirent de l'assemblé. Faisons le point : Moi SEUL, Eux ? 1... 2... 7... 15... Chance de réussite ? MOINDRE... Mais j'avais confiance ! Du moins en leur capacité de me briser les os un à un en petit petit morceaux... Alors comme dit le dicton : Une fuite n'est pas un acte lâche, mais un repli temporaire dans le bute d'une stratégie défensive... En gros, vous l’aurez comprit... Je me benne en sprintant ! Le fait de passer tant de temps au barre ne m'aide pas dans ses courses éfreiné, et c'est bien avec le souffle court qu'en les semant je m'aventurais dans cette foule de personnalités en tout genre... D'ailleurs d'ou vient tout ce monde ? Dressant les yeux vers la grosse affiche clouté sur le sommet de la scène... j’aperçois écrit en toute lettre : Spectacle de Marionnette... < Ok... Ca... C'est vraiment... Mais vraiment bizare, ok Zen... tu te retournes lentement comme si de rien n'était... et tu te casses loin d'ici > Un pas sur moi même et PAAAFF, par une malchance dont j'avais l'habitude d’expérimenter les conséquences, je venais de percuter un type encore moins net que le spectacle proposé... Non pas parsque que ce gars était habillé comme s'il sévissait dans un cirque, mais bien par ce chapeaux immense, au quel pendaient de multiple babiole en tout genre... Bon ok, parfois la mode me dépasse, mais la... :
Laisse moi deviner... Toi tu fais partie du spectacle c'est ca ?!, D'une main, j'agrippa l'une des tige de son chapeau et y tira amicalement dessus.
Homura - Bon sang c'est qu'il court vite pour un gars bourré !
Homura courait après Zenko. Fallait dire que cet idiot les avaient mit dans une sacrée galère ! Mais revenons un peu en arrière pour citer les faits...
Avant d'être un shinobi de Konoha, Homura était avant tout un passionné de lecture, de théâtre ou autre spectacle. Il ne rata donc pas l'occasion d'assister à une représentation au pays de la rizière en compagnie d'un de ses proches. Le voyage se passa sans encombre, voyant qu'ils étaient arrivé plus tôt que prévu, ils décidèrent de se reposer dans une taverne non loin où le spectacle avait lieu. C'est dans cette dite taverne, qu'un homme attira brièvement son attention. Des cheveux long, l'air serein, il arborait un voile qui cachait une partie de sa tête. Certainement une sorte de moine ou un genre de baba-cool, qui répète sans cesse que la violence n'est pas une bonne solution face aux problèmes qu'on rencontre, dans cette longue et terrible épreuve qu'on appelle la vie. Enfin c'est ce que pensait Homura avant de le voir enchainer plusieurs coupes de saké... Il ne cessait de hurler des phrases incompréhensibles tout en titubant entre les différentes tables de la pièce, avant de demander une nouvelle bouteille. Le barman se mit a exprimer son mécontentement par rapport l'attitude de l'ivrogne, qui mettait les gens autres clients mal à l'aise. Celui-ci ne semblait pas écouter ses paroles et eut comme cadeau une punition dû au manque de patience du barman qui l'attrapa et lui fit faire un beau vol plané, qui le mena en dehors de la taverne. Le Natsume se leva brusquement pour intervenir, mais son compagnon le coupa dans son élan en l'attrapant par le bras.
"Compagnon" - Il vaudrait mieux faire profil bas, si tu t'en mêle on risque de rater le spectacle.
Homura - Mais il n'a rien fait de mal, si on devait s'en prendre à chaque personne qui délire après avoir bu, il y aurait des bastons inutiles à chaque soirée. Je vais régler ce petit problème en aidant le moine. Tu n'auras pas besoin de t'en meêler .
"Compagnon" - Très bien... Mais évite d'arriver en retard et essaye de rester en un seul morceau.
Homura - Heu s'il vous plait, calmez-vous, il est juste d'une humeur fêtard rien de plus. Je l'emmène avec moi et on oubli tout ça d'accord ?
Rien y changeait. L'ivrogne sage ( appelons le comme ça pour l'instant ) se releva rapidement à la grande surprise de tous, ( il faut dire que réagir aussi vite qu'on est bourré, c'est pas très normal... ) puis colla un bon crochet du droit à son "agresseur".
Homura - OLA ! OLA ! Pas la peine de le frapper !
Il continua à le frapper, certes à un rythme irrégulier à cause de son état, mais il le frappait toujours...
Homura - Heu... C'est moi ou on m'ignore ?
Plusieurs personne lâchèrent ce qu'on pourrait appeler un cri de guerre, avant de charger en direction du Natsume. Ils étaient une bonne dizaine, sachant qu'il était difficile de gérer un tel groupe, il tenta de s'expliquer.
Homura - Attendez vous faîtes erreur ! Je suis pas avec lui, vous avez bien vu il m'a ignoré ! Faîtes au moins preuve de logique !
Ces idiots ne voulaient rien comprendre... Et voilà maintenant en train de courir à côté de la personne qu'il avait voulu aider et dont il avait toujours pas attiré l'attention... " Bon sang ce type..." pensa t-il avant de s'arrêter brusquement d'un coup. Il regarda l'ivrogne sage tirer le chapeau d'un étrange personnage. Celui-ci portait un imposant chapeau et la mixité des couleurs de ses vêtements, ne le laissait pas indifférent dans une telle foule. Homura s'approcha d'eux puis tira légèrement l'une des manches du sage.
Homura - Bon allez stop là, vous allez me rendre dingue. J'ai voulu vous aidez mais vous m'avez causé pas mal de problèmes, en plus de ça vous m'ignorez... Donc je demande au moins quelques excuses. Ah oui... Vous vous demandez sûrement qui je suis. Hmmm on dira que je suis votre ange gardien.
Samaël
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萬 Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir ensemble comme des idiots. 萬
Martin Luther King.
ぁ Les artistes commençaient à s'amasser autour de l'estrade, quand à moi j'étais assis en tailleur au milieu de la foule, regardant dans leurs directions. Je me demandais avec amusement quel type de marionnettes les comédiens allaient utiliser. Le théâtre, non la comédie en général était quelque chose de vraiment passionnant. C'était un art qui permettait de transmettre à son publique ses sentiments, ses pensées, son avis sur la politique du monde. Tout en déclenchant le rire chez les spectateurs. C'était pour moi une vocation de faire rire les autres même si généralement je me débrouillais toujours pour lancer quelques petites réflexions désobligeantes par-ci par là, question de caractère, j'imagine.
J'étais plongé dans mes réflexions quand un homme sentant fortement l'alcool vint s'asseoir à côté de moi. De base, cela ne m'aurai pas dérangé, chacun est libre de faire ce qu'il veut de son temps libre. Cependant celui-ci se mit à toucher une partie de mon chapeau tout en m'annonçant que je devais certainement faire partie de la pièce. Je tournai ma tête vers l'importun et le fustigeai du regard, ma réponse aurait pu être sèche de prime abord, mais lorsque je vis que mon interlocuteur était un homme de foi, du moins il en avait l'accoutrement, je ravisai mon jugement et lançait une pique mesquine à ce dernier.
⇨ Quitte à triturer quelque chose, allez triturer une fille. Au moins elle, elle y prendra du plaisir... Ou pas.
Non seulement la remarque à elle seule était déjà teintée d'ironie, mais en plus lorsque l'on sait que dans la plupart des religions, les prêcheurs se doivent d'être chaste, cela rajoute un effet comique supplémentaire, et pour ne pas lâcher le morceau je rajoutais avec amusement.
⇨ De plus, la pièce étant un spectacle de marionnette, j'aimerai, monsieur que vous éclairiez ma lanterne, sur la manière dont vous souhaitez m'introduire à la drôlerie qui semble se préparer. En effet, non pas que je sois un géant, néanmoins, une marionnette d'un mètre soixante-quinze risquerait fortement de susciter certaines interrogations.
Après cela, je lui adressais un large sourire pour montrer ma bonne volonté à tirer un trait sur les événements, j'avais eu ma petite vengeance, je n'en demandais pas plus. Du moins je le pensais. Mais l'intervention d'un deuxième individu ravivait en moi l'envie d'en placer une. Surtout quand celui-ci se présenta comme un ange gardien. Là je ne pus me contenir.
⇨ Eh bien monsieur, il semble que votre nounou soit arrivée. Soit dit en passant, avec un ange comme celui-ci, je ne sais pas quelle doctrine vous essayez de faire avaler, mais vous devez pas rameuter grand monde !
Faut croire que c'est toujours comme ça... Je peux jamais me déplacer sans me faire accosté par une foule de demoiselle affamée... Mais la, j'avoue que je ne m’attendais pas à se que ce soit un mec qui me lustre le manche, de plus qu'il se présente comme mon ange gardien... Sérieux, je suis pas chrétien, mais si les gardiens du paradis ont tous sa gueule, on est vraiment mal barré... Vite fait, je tape un regard gauche-droite... D'un côté un type qui me fait penser à Krusty le Clown, sans la pence bien-sure, d'l'autre un gars que je connais pas qui vient tâter mon bout... Reflex ? Gauche-Droite... Mais cette fois si, c'est pas mes yeux, mais un combo de deux punchs qui viennent marqué de rouge ta face... Ça à l'aire de faire mal, car de tes lèvres s'échappent une sorte de couinement de petit porcin, étouffé par les bruits de la foule... seul deux, trois spectateurs jettent des regards indiscret sur notre petit groupe improvisé... D'un pas, je me retrouve derrière Yugure que je pointe alors du bout de mon doigt et d'un mouvement synchro m'écrie:
C'est lui... Mais tapez pas trop fort, il est encore puceaux, Un coup de maître dont j'aurrais bien-sure pu me venter... mais pas de chance pour moi, il n'y eut pour réponse, aucune réaction de la part des témoins, ...Euh Ba ouais eux !
Les 3 étrangers se retournent face à la scène, l'aire las... De nos jours, les gens ne connaissent même plus le sens de l'entre aide et pourrait sans aucun remord, laisser une personne se faire agresser sous leur yeux... Après tout, de quoi je me plaint ? Je suis pareil, peut être même pire puisque je suis l'agresseur. Oui, j'admet ! Je me suis un peu emporté, mais bon c'est tout moi... Un jour, je te cogne... l'autre jour je te paie un verre, le mois suivant je suis dans ton lit avec ta femme et le lendemain je te repaie un verre. Pourquoi changer une équipe qui gagne ? D'une main... j'aide Homura à se redresser, après tout si je me fie à son bandeau, il s'agit d'un shinobi de Konoha, donc d'un membre important pour son village, et disons que j'ai beau avoir l'aire de me moquer de l'autorité... je préfère l'avoir dans ma poche qu'elle m'aie sous ses barreaux...
Et l'amis... ca va ? , Vu la tête que tu tires, ça va pas être facile de rattraper le coup, ...désoler pour... euh... D'un moulinet de la main, je dessine les bosses sur ta tête. ...Ca ...Les vieux réflexes comme on dit ! Pas sure que ca passe aussi facilement, mais bon... Au pire j'ai un bonne paire de 44 à te coller au cul si les choses venaient à dégénérer.
Je suis un gars vraiment pas doué pour les excuses ! disons... que j’excelle pas non plus dans les autres domaines: je suis tété, j'en fait qu'à ma tête... J'en suis même au stade d'être considérer comme un alcool d'anonymous et le pire de tout, je suis extrêmement maladroit et d'autant plus déplacé... se qui à souvent pour effet de me foutre dans la muise !
L'ivrogne sage était passé du moine cool, au créateur de problème en un rien de temps. Après avoir posé une question totalement débile, il eut droit à une réponse correct de la part de son interlocuteur qui semblait faire preuve de compréhension et de patience. Après ça il se retourna en direction d'Homura, puis lui mit deux coups à la grande surprise de celui-ci. Le jeune au regard de braise lâcha un lécher bruit qui était dû à son étonnement. Il avait enfin réussi à attirer l'attention de l'ivrogne, mais à quel prix... Il ne s'attendait pas à ce que celui-ci lui offre un cadeau ou l'applaudit pour son geste de bonne foi, mais de là à lui en coller une... Il tenta de garder son calme, se répétant plusieurs fois que cet idiot était saoul, et qu'il n'était donc pas totalement conscient de ce qu'il faisait.
Homura - Les vieux réflexes hein... "Non mais vous vous moquez de moi ?!" Bon... Pour cette fois on dira que c'est à cause de votre état. Et justement en parlant de votre état, je vous conseil d'arrêter de boire ou de tout simplement apprendre à vous contrôler, ça vous évitera de devenir un nid à problème.
Il sortit un mouchoir en soie de sa poche ( Ah bah ouais qui dit noble... ) puis s'essuya le visage tout en regrettant d'être intervenu pour secourir cet ingrat. Ce type ne faisait aucun effort, même pour trouver une bonne excuse. Il n'avait peut être pas apprécié le coup de l'ange gardien, qui n'était autre qu'un trait d'humour. Une fois de nouveau présentable, le Natsume lança un regard interrogateur à l'homme qui était drôlement habillé, avant de s'adresser à lui.
Homura - Vos vêtements attire mon attention et crée une certaine admiration à votre égard. Vous devez sûrement être tout comme moi un passionné de théâtre ou autre spectacle en tout genre, à moins que vous soyez tout simplement fou, même si je pense faire erreur en optant pour la deuxième option. Prenez-vous le même plaisir que moi à pouvoir vous s'évader de ce monde où l'odeur du sang empli l'atmosphère, et où la terreur règne en maitre ne serait-ce que quelques instants, pour vivre pleinement des aventures toujours plus folles et attrayante les unes que les autres ? Ah veuillez m'excuser... La passion qui m'anime me fait parfois oublier les bonnes manières. Je me nomme Natsume Homura, descendant du même clan et habitant du pays de la feuille.
Il pria pour que cet homme ne soit pas pire que le bonze et rattrape un peu le niveau... Les artistes prenaient place, le spectacle allait bientôt commencer, au grand bonheur du Natsume qui attendait avec une certaine impatience d'être de nouveau transporter dans un autre univers.
Samaël
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玖 Pendant quelques secondes, j'étais entrain de me demander quelle était l'attraction principale de la place, les marionnettes ou nous ? Il est vrai qu'avec ces deux-là, nous faisons une belle brochette de guignol. Je me joins dedans pour la simple raison qu'avec mon déguisement sortant de l'ordinaire, une personne tiers m'inclura forcément dedans. Je regardais l'action qui semblait se mener sous mes yeux. Tout d'abord, l'homme de foi se mit à frapper son ange, peut être un geste affectueux de leur quotidien... Qui sait ?
Par contre la suite était moins drôle, le moine vint se cacher derrière moi, je le suivais du regard et je le vis pointer vers moi son doigt en m'accusant d'être le responsable et pour couronner le tout, il me qualifia amicalement ou non de «puceau». Pour le moment, je ne répondis point, je préférai laisser la tension retomber avant de me venger façon épicée. Coup de théâtre, l'agresseur aide la victime à se relever et s'excuse. J'aurai été le punching-ball, je lui aurai envoyé mes poings à travers la tronche, du coup j'étais assez intriguer par la réaction qui suivit.
L'ange en était peut être un finalement, le type vient de se prendre deux tartes et tout ce qu'il trouve à dire est digne du monde de bubulle et paillette. Je crois, sans me tromper que j'ai enfaîte affaire à un couple de grosses taloches. Bon personnellement je n'ai rien contre les gens de ce bord là hein, tant qu'il y a des murs à longer dans le périmètre. Je ne soufflais toujours rien, j'étudiais un peu les personnages que j'avais en face. Soudain l'homme au cheveux bleu commença à m'adresser la parole avec la phrase «Vos vêtements attire mon attention et crée une certaine admiration à votre égard.» Je ne pus m'empêcher de penser qu'il tentait une approche, j'espérais réellement que ce n'était pas le cas, dans le doute, je le laissais finir de parler, par politesse plus que par envie. Une fois qu'il eut finit, je pris une grande inspiration avant de lancer.
⇨ Enfaîte vous êtes maqués ensemble vous deux, c'est ça ? Nan car faut tenir une sacré couche pour se prendre une beigne et ne pas répliquer. Je me pose même pas la question de savoir qui est le passif, ça tombe sous le sens ! Et pour l'autre qui insinue que je suis vierge. Eh bien moi au moins j'ai les moyens de dire que je suis puceau des fesses, ce qui visiblement ne semble plus être ton cas !
J'annonçais ça d'une voix mi-sérieuse, mi-amusée. En même temps on ne tombait pas sur des énergumènes de cette trempe tout les jours, ils avaient quand même le don de se faire remarquer ces deux là. Malgré tout dans ma tête une idée persistait «je plains celui qui fait la femme». Bon par tact je me devais de répondre au jeune homme, c'était la moindre des choses.
⇨ Pour te répondre, oui j'aime le théâtre en même temps je vois pas bien ce que je viendrai foutre ici sinon et j'exerce en tant que clown, ce qui explique l'accoutrement. Natsume Homura du clan Natsume donc ? J'ai jamais entendu parler de ta famille. En même temps j'en ai jamais rien eu à faire de connaître tout les ramasseurs de savonnettes du coin. Moi on me surnomme le clown, je suppose que je n'ai pas besoin d'expliquer la raison.
Attend un peu... C'était moi qu'il accusait de bouffeur de saucisse ? Il s'était pas vu ou quoi, genre... son accoutrement me faisait penser au type joufflue, celui qui aimait faire sauter les petits enfants sur ses vieux genoux fripé de pervers tout en leur proposant des sucettes, mise à part la couleur la ressemblance était frappante ! Serrait il un petit lutin de saint-nicolas... Rien n'était encore sure et pourtant je devais en avoir le coeur net ! Bien que j'étais à porte de bras du comique, d'un bond je me retrouva nez à nez avec lui... et de mon gros oeil lubrique, je l’occulta du regard... note pour moi même: Eviter son haleine no jutsu... J'avoue la mienne n'était pas mal non plus, mais le saké m'ayant péter à la tête, on pourra faire une exception pour cette fois si < Fin de la prise de note.
Yôche le clown... Qui sait se que tu caches sous ce chapeau, tu n'es peut être pas si humain que tu aimerais le faire croire... Et pour se qui est de ce gars la... Jamais vu... Et il parle trop vite pour que je comprenne ne serrait-se qu'un mot de son charabia de tafiole, A peine mon mini-spitch posé... je sortit d'une de mes poches, la petite fiole de porcelaine, qui je précise: j'avais dérobé à ce tavernier quelques minutes plus tôt ...Bon ...Mmm ...Santé au papa noel, trop souvent oublier !, De deux traites je mit cul sec le contenu !
Un grognement s'échappa d'entre mes lèvres... Un spectacle de marionnette ? Bin pourquoi pas tant que c'est gratuit, à présent à court de saké il ne me restait plus qu'à dé-saouler tout en profitant de cet état d'ivresse. Ces deux la étaient de réel numéro... surtout le konohajin, bien qu'il n'était pas méchant il avait un comportement des plus suspect, et même si je n'avais rien contre les gays, je préférai serrer mes fesses en sa présence....... Ma tête tournait, peut être avais je trop forcer sur la bibine, mais l'état était si bon. Titubant moyennement, mes jambes s’affaiblissaient peu à peu... à un tel point que je du me résigner à m'asseoir. C'est moi, ou la température avait brusquement chuté... et c'est quoi cette merde qui me coule dessus, de la pluie ? Durant ce début de conversation, le temps avait radicalement changé et d'épaisse masse de nuage taché de noire avaient prit place dans le ciel de Ta no Kuni...
Spoiler:
Pas plus d'inspi pour ce soire... Et sans rancune Homu ^^
Décidément notre héros avait vraiment la poisse... Sur toute les personnes qui étaient dans ce petit village, il fallait qu'il tombe sur un type qui allait sûrement souffrir d'alcoolisme chronique et d'un clown qui en était pas vraiment un. Les deux avaient un point en commun, leur cruel manque d'éducation. Faire une telle fixation sur l’orientation sexuelle d'un inconnu et en parler aussi familièrement était des plus ridicule. Mais comme on dit, chacun à ses passions aussi bizarre soit-elle. La fatigue se lisait sur le visage du Natsume, chose qui était totalement compréhensible vu le "bonus" du spectacle auquel il assistait et qu'il s'en serait passer sans trop de mal. Il soupira brièvement avant de s'adresser au soit disant clown.
Homura - Le "passif" comme vous dites a vécu la guerre, côtoyer la mort, la souffrance et les pleures. Ma réaction vis à vis de l'ivrogne s'appelle de la tolérance, une chose assez pratique pour éviter des confrontations qui ne servent à rien, et qui sont peut être créé par une erreur.
Pour ce qui était de ma question, il n'est pas forcé d'être un passionné de théâtre pour assister à ce genre de spectacle. Il jeta un léger regard en direction de l'ivrogne. Cet individu s'est retrouvé ici par un simple et pur hasard parce qu'on le poursuivait... Puis il pointa du doigt un homme non loin d'eux. Quant à lui, il est ici parce qu'il cherchait sûrement à faire plaisir à la femme qui l'accompagne.
Bien qu'il l'ait fait, il trouvait ça embêtant de devoir s'expliquer sur des choses aussi simples. Mais il ne s'attarda pas sur ce petit détail et son expression se mit à durcir avant de sortir ses prochaines paroles.
Homura - En ce qui concerne mon clan, nul doute que vous le connaissiez pas encore, mais je vous conseil vivement d'éviter toute sorte de plaisanterie de mauvais goût qui irait jusqu'à le rabaisser. Sinon je me verrai dans l'obligation de vous apprendre le respect à la fin de ce spectacle.
A l'inverse des moqueries qui allait à son encontre, le Natsume ne supportait pas qu'on s'en prenne à son clan, pour qui il avait décidé de devenir un grand homme qui aurait créé sa réputation grâce à des actes héroïques comme d'autres qui se voyaient répugnantes. Il ne fit pas attention aux paroles de l'ivrogne, qui avait sorti une fiole dont le saké se faisait facilement sentir à la distance auquel il était. Le jeune shinobi pensait qu'il était irrécupérable, celui-ci n'était visiblement pas du genre à apprendre de ses erreurs.
? - Ouais à la fin du spectacle, parce que si on le rate j'te le ferai payer !
Le jeune homme au regard de braise se retourna et vit la personne avec qui il avait fait le déplacement. On pouvait en juger à sa voix que c'était une jeune femme, elle arborait un large manteau muni d'une capuche qui cachait sa frimousse. Elle posa un de ses doigts sur le torse de son compagnon avant de s'exprimer à nouveau.
? - Ça doit faire plus de trente minutes que je t'attends. On t'a jamais dit qu'un homme ne doit pas faire attendre une femme ?!
Plusieurs regards se tournèrent maintenant sur le groupe, en particulier sur Homura qui était assez gêné face à cette situation. Il ferma les yeux avant de répondre d'un ton posé et serein.
Homura - Tout d'abord garde ton calme. N’oublie pas que tu n'es pas censé être ici, si tu es reconnu nous risquons d'avoir une sanction, enfin... Je risquerai d'en avoir une... Je te présente mes excuses, il se trouve que j'ai été distrait par d... Enfin non laisse tomber, nous avons perdu assez de temps comme ça, allons-y...
Le duo s'éloignait, laissant les deux autres dans leur joute verbale.
Spoiler:
Post fait rapidement, si problème, me mp.
Samaël
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伍 Je crois qu'avec le moine, nous avions réussi à vexer le monsieur du clan Natsume. Ah pauvre de lui s'il n'était pas capable de comprendre que dans ce monde, si on se laisse marcher sur les pieds, on perd tout. Il avait beau se glorifier en nous annonçant qu'il avait participé à la guerre. A quoi beau se vanter d'avoir tuer des hommes. A quoi beau se vanter d'avoir été un pion pour chaque bataille. A quoi beau se vanter lorsque l'on sait que la paix qui semble doucement s'instaurer ne durera pas bien longtemps. Si j'avais le temps je lui expliquerais à ce triste sire que dans ces conflits les seuls qui ont vu juste sont ceux qui ne se sont pas battus. Car après tout durant ces années, il y avait deux types de familles. Celles qui se battaient pour conquérir et celles qui se battaient pour survivre. Mais ni les unes ni les autres ne se sont affrontées pour la paix et c'est bien là le véritable soucis. Enfin bien entendue, tout ça ne le concernait pas totalement puisqu'on sentait de l'amertume dans ses propos, mais malgré tout en parler comme il vient de le faire passait pour de la vantardise dans mon regard. L'idiotie de cet homme était donc des plus flagrantes et je n'étais pas assez fort pour lui montrer ma vision malheureusement. J'allais donc faire comme à mon habitude lui lancer une réflexion salée.
⇨ A quoi bon se vanter d'avoir vécu une guerre dans laquelle tu n'as fais qu'astiquer des manches... Enfin au moins tu servais au moral des troupes !
Lui lançais-je d'une voix moitié amusée moitié en consternée. Je n'aimais pas trop rentrer dans des sujets graves comme celui-ci. Le sang des braves avaient coulés lors des batailles, et certainement celui de ma famille et de mes amis aussi. Après avoir parlé de la guerre, il énonça aussi le nom son clan qu'il semblait défendre dur comme fer. C'était sa famille après tout. Je ne pus cependant pas m'empêcher de lui lancer sur un ton des plus sérieux cette fois.
⇨ Les gens défendant un nom toute leur vie sont louables, certes. Mais ceux qui défendent leur statut sans en comprendre le sens, sont de parfaits idiots.
Très philosophique ce que je venais de lancer. J'espère qu'il allait s'en rappeler. Et surtout cela lui montrerai peut être que même chez le fou le plus atteint, il peut y avoir un éclair de lucidité. Puisque actuellement il était clair pour moi que ce jeune n'avait pas une haute opinion de ma personne et qu'il se considérait clairement au dessus. Soudainement une femme est arrivée, elle semblait cachée son visage et être en duo avec le Natsume. Elles avaient de belles courbes, si j'avais su, peut être que je l'aurai pas insulter et ce juste pour avoir une chance de draguer sa copine ! Après une petite minute, le couple s'éloignait de nous, je criais alors dans sa direction :
⇨ Hoy l'idiot ! Je vais rejoindre les combattants qui se sont rassemblés au pays de la foudre, on se reverra peut être qui sait ! Mon nom est Yugata Yugure, retiens le ! Et je tâterai bien les courbes de ta copine aussi !
Je m'étais levé pour crier cela et c'est donc tout naturellement que je me rassis au milieu d'une foule qui n'avait cessée de nous regarder depuis le début de l'échange. Quand au moine, il était entrain de boire du sake, pour devenir encore plus saoul qu'il ne l'était déjà. Une vrai torche ce mec. Bon autant participer aussi.
⇨ Ho le moine, au lieu de faire ton rapace avec le sake, tu pourrai proposer, crevard va !
La réalité c'est l'illusion créée par l'absence de drogues. [Richard Desjardins]
Quand tu fumes de l'herbe Soudain le système t'apparaît clair et net Et ça, ils ne le veulent pas [Bob Marley]
<(° °<) <<< Yôche >>> (>° °)>
♫ Tiens tiens... Je vois double ! ... A l'aide d'une main je porte la bouteille à hauteur de mes yeux et tente tant bien que mal de distingué les deux chiffres... Ciiiinqu...ante... Quatre ! 54° le saké et pourtant, même si mon seuil de tolérance à l'alcool est largement dépassé, cela m'étonne d'en arriver à voire deux silhouettes aussi similaire. Quoi que vu d'un peu plus près, je m'approche d'un pas pour me rendre avec éffrois que sur le clone d'Homura des seins ont poussées... Aaaaaaah ! La supercherie est presque parfaite, hormis ce petit détail, à deux mains s’agrippent les bzzzzèzes de la demoiselle, puis m’apprête à divulguer cette tromperie, mais attends on dirait vraiment des vrai ! Quand tout d'un coup... la claque retentit dans tout le lieux. Tout compte fait c'est peut être pas un clone, ma tête vint percuter le sol et c'est du gazon que la gueuze m'offre à brouter, j’aurais bien lancer un "Oh la salope !" ...Mais je me limita à pousser un juron plus soft à travers mon épaisse écharpe violacée. Finalement, il s'agit bien de la meuf du konohajin, drôle de gout... de la barbe sous le menton, des muscles saillant et une tête de mec... Puis le tilt, IL est P & D ! Bien que par avant, je n'avais aucune preuve pour confirmer mes suspicions, le comportement louche de notre camarade laissait juste paraitre une touche de féminité et voila ! Prit en flagrant délit avec son ToyBoy... Des images pas net fusèrent alors dans mon esprit que j’expulsai presque aussitôt à l'aide d'un Vade retro Satanas No Jutsu.
♫ Lors de cette mini-joutte verbal entre mes 2 compères, je resta la... Choqué, les bras croisés à balayer la scène de regard indécis, leurs propos semblaient pour moi être du "Blablabla Bla BloBliBou Boh ?" < Ou quelque chose dans le genre... Environ 2minutes passèrent et alors qu'Homu s'en allait cultiver les fruits de la passion -plus particulièrement la banana- avec son amant, je jeta un coup d’œil furtif au kumojin qui était en train de fixer les hanches du copain du genin de Konoha... Scène encore plus étrange, n'avait il pas remarqué qu'il s'agissait d'un homme, comment avait il pu zapper cette masse de poile velue sur son tors, jambe et bras ?! Puis, d'un Élan de justicier sans masque (ouais ca existe aussi !)... J'éffectua une superbe vrille, suivit d'un magnifique double coup de pied et d'une roulade tripolologame additionné à un backflip de la baleine avant d'apparaitre sur le flan de Yugure, le reste fût un peu plus rapide... Une grosse tarte dans la gueule de mon compère dans le bute de dissiper l’illusion.
Ouffff ! Il s'en est falut de peu... Heureusement que j'étais la pour rompre ce genjutsu ou tu aurais finit avec un chicon dans le azzzzze, Non... Non... Inutile de me remercier, tiens d'ailleurs bois un coup de saké, histoire d'oublier qu'il a bien faillit te fourrer comme un dinde avec sa mayonnaise, Aaaaah ! C'est tout moi ca... BoGoss, Stylé mais sur tout si généreux ! Un jour tant de don de moi me tuera.
Zen♣
Samaël
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逸 L'homme ordinaire est exigeant avec les autres. L'homme exceptionnel est exigeant avec lui-même. 逸
Marc-aurèle
暑 Putain c'est vrai qu'elle était belle sa copine à ce type. De belle forme, un déhanché somptueux et plus je les voyais s'éloigner plus mon coeur battait la chamade. De l'amour ? Non aucunement, de l'excitation plutôt. Mais soudain une vive douleur arriva au sommet de ma tête et je me retrouvais à mordre la poussière comme un vulgaire cloporte. Là soudain la femme que je trouvais gracieuse se transforma en une chose hideuse, avec des poils sur les jambes et les bras. Un postérieur qui me paraissais beaucoup moins hospitalier. Et là ce fut un carnage. Comment avais-je pu admirer ce corps hideux. Nan mais c'était dégueulasse. Un Genjutsu de bas étage mais surtout une technique de connard. Peut être que le Konoha-jin était lui aussi sous l'emprise de l'illusion et qu'il prenait son coéquipier pour une femme. Si c'était le cas, il était bien dans la merde.
Je me retournais vers le moine, il venait sauver mes fesses d'une mort certaine. Autant je pouvais être un gros connard sur beaucoup de choses, autant sur le coup j'étais plutôt content qu'il soit là. D'ailleurs ce dernier semblait heureux de me remettre en mémoire l'affreuse situation en l'énonçant à voix haute. Sans omettre de préciser la situation à laquelle j'aurai pu arriver. Il me tendit ensuite sa bouteille remplie de Sake, que je saisis immédiatement. Je bus au goulot, d'une traite le fond qu'il restait dans la bouteille. Je n'aimais pas spécialement l'alcool pur, mais je devais bien avouer qu'après cette sordide histoire, je n'étais pas en état de faire le difficile. Je regardais le moine et soudain il m'apparaissais moins con que depuis tout à l'heure. Ce devait être l'alcool qui me montais vite au cerveau. La fin de sa phrase me persuada. Ouais c'est ce que je disais, il est complètement abruti. Un zéro complet. Néanmoins puisqu'il m'avait quand même sauvé je devais le remercier.
⇨ Merci pour ton action héroïque, j'ai failli y passer. Bon j'ai loupé la majeur partie du spectacle de marionnette maintenant à cause de l'autre bâtard.
C'est vrai. Le spectacle semblait toucher à sa fin. Les poupées articulées racontaient l'histoire de la grande guerre shinobi, et visiblement dans la pièce chacune semblait partir dans son coin ce qui est synonyme de la paix, enfin sans doute. Les marionnettistes ne semblaient pas très doué néanmoins, ils arrivaient à faire passer un message, c'était déjà pas mal. Je lançais à l'autre individu.
⇨ Bon pour te remercier avec plus de tact, je t'invite au restaurant. Par contre vu que t'es bien bourré, on prend un restau où il y a des plantes vertes, au cas où tu devrais dégueuler.
♫ M'inviter au resto... ? Seulement lui et moi en tête à double, oui je dis double puisque à présent il y a bien deux Yugure qui semblent danser devant moi, bêtement je souris comme un idiot... Oula, pour agir d'une façon aussi suspecte c'est que je suis vraiment loin, alors comme tous les ivrognes, je lance le traditionnel: Bah... non je ne suis pas bourré. Tout en articulant chaque lettre d'une façon irréprochable tout en utilisant un vocabulaire riche pour paraître moins saoul, mais l'illusion tombe vite lorsque je me met à partir en fou rire tout en titubant d'une jambe à l'autre, rompant de sérieux ce sérieux que je porte si mal... Je me pose sur genoux et essaye tant bien que mal d'analysé mon état... D'un signe de la main j'intime le silence à mon camarade, puis après quelques secondes de réflexion à étudier mon ivresse, j'en conclut une fausse alerte, en gros ? Je ne tapisserais pas le beaux pantalons d'Yugure d'une teinture de gerbe. Bon c'est tout moi, encore en train de m'égarer dans des quiproquo sans fin, mais bon c'est la première fois que je me fais inviter au restaurant par un autre porteur de zob, si je ne le connaissais pas comme je le connaissais, que je n'avais pas vu se que j'avais vu et pas entendu se que j'avais entendu... J’aurais penser à des pensées plus qu'étrange, mais soit dans le fond -Mais Il faut racler Très profond ! - le kumojin s'avérait être un type sympa qu'il fallait savoir prendre par le sens du poile. BOn après tout... J'ai les crocs, mais sur tout j'ai pas un rond... Si ce type la me propose de la bouffe gratuite, je vais pas commencer à cracher dessus... Mais bon que je mets déjà les points sur les I, si ce repas tourne à une tentative de tête à tête, il finira la tête dans le plat.
C'est no soucis pour moi... Mais de un je veux un snake, de deux je veux manger un plat gras, genre hamburger... durum ou un truc bien deg comme ca !, Je ne connaissais pas vraiment le coin et comptait particulièrement sur la mémoire de mon partenaire.
Zen♣
Le Kumojin n’emmena comme promit à une sorte de baraque friture toute pourrie sur laquelle l'on pouvait lire "Chez Le Grand Nico", s'en suivit 3 petites mentions : Interdit aux Clodos, aux Chiens et aux Femmes ! ... Bon les deux derniers points ne me concernaient pas, mais vis à vis du premier j'étais un peu septique, après un moment d'hésitation, Yougourt m'encouragea à franchir le seuil. Je manqua de lui proposer de changer d'endroit lorsque j'entre aperçût la tête du Cuisiner... Crane chauffe, gros bide, gros bras, grosse barbe < Il avait toutes les qualités pour ne pas devenir un BoGoss... Mais soit.
Samaël
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他 Ce qui est une nourriture pour l'un, est un poison pour l'autre. 他
Paracelse
仝 Il avait finalement accepté mon invitation, le seul bémol était qu'il souhaitait manger quelque chose qui se consomme vite. C'était à la mode ce genre de restaurant maintenant, les fast-food comme ils aiment s'appeler. Je trouvais ça d'une débilité profonde mais bon, la populace est profondément débile, donc du coup ça fait ton sur ton. Et c'est pas l'autre énergumène complètement imbibé qui oserait me contredire. Finalement nous nous rendîmes donc dans un endroit miteux nommé " Chez le grand Nico ". Rien que le nom laissait présager la suite. C'était une baraque à friture tenue par un gros sac qui avait dû être la cible de moquerie depuis son enfance. Et pour couronner le tout même une vache avait plus d'allure que cet homme. Je m'adressais donc au patron en m'exprimant plutôt sèchement, dépité de l'endroit où je me trouvais.
⇨ Deux hamburgers patron s'il te plaît.
Devant l'immonde baraque se trouvait des tables et des chaises, je m'installais sur une des chaises sans attendre sans me préoccuper de savoir si mon camarade de ce jour allait suivre l'idée ou non. Soudain j'aperçois deux belles gonzesses bien roulées qui se dirige vers le moine avec un petit regard aguicheur. Dans mon esprit je me posais deux questions. La première était comment faisait-il pour attirer les emmerdes, la seconde, c'était quoi leurs tarifs. Nan car deux blondasses maquillées comme des carrées d'as qui se pavanent en mini-jupe dans des rues tard le soir, soit c'est des inconscientes, soit c'est leur travail. Pour ce cas-ci je pense que c'était le cas numéro deux. L'une se pencha près de l'oreille de Zenko pour lui susurrer un truc, quand à l'autre elle dit à voix haute.
⇨ Yumi ! ne t'accapare pas celui-ci laisse le moi aussi.
Dit-elle en prenant la main de notre brave homme de foi. Je regardais la scène sans bouger. Cependant le terme «celui-ci» avait attiré mon attention. Cela semblait confirmé mon hypothèse, il y en avait d'autres avant. Mon hamburger fut déposé par le patron sur ma table et je m'empressais de le commencer, l'autre était imbibé mais encore assez net pour me mettre une gifle, on en avait eu la preuve tout à l'heure, il n'aura donc aucun problème pour s'occuper de celles-ci.
♫ Passant devant ce Gros tas de grosse... enfin devant le Grand Nico, je précéda les pas de Yougourt en essayant tant que mal de tituber le moins possible, chose qui s’avérait bien plus dur que je ne l’aurais soupçonné quand tout en tentant de suivre une ligne droite invisible que je m'étais fixer, je m'accrocha le tibia au coin d'une table basse... Ouatch ! La douleur m'envahit tel un shoot de tequila et dans un couinement de cochon je maudit -à voix basse- le patron tout en l'insultant de tous les noms diffamatoire que pocédait mon vocabulaire -toujours à voix basse, ba ouais... l'aire de rien il est beaf le gamin- ...ENFIN < C'était la première chose qui m'était venu à la tête lorsque je me laissa littéralement tomber sur l'un des gros pouffe face à mon camarade... D'ailleurs en parlant de pouffe, voila de beaux spécimens qui venaient -pour notre plus grand plaisir des yeux- franchirent le seuil d'entré du petit snack... Alalala, heureusement que je suis bourré car je ne m’aurais sans doute pas permit en état de sobriété de lui offrir un smake volent vraiment pas des plus discret.... L'effet eut l'effet escompté puisque les deux biatch... euh biches semblaient venir dans notre direction, faut croire que quand elles sentent la money, elles deviennent pire que des animaux tè... Malchance pour elle, je n'étai qu'un homme pauvre dénué d’intérêt, mais ca ! je me garderai bien de leur dire... Une fois à hauteur de bras, elle se pencha sur mon corps... Je nota que son parfum était fait d'amande douce et que son bonnet devait approximativement être du B...
- Je veux ta queue... Tu me fais ca à combien ? Me chuchote-elle - Yumi ! ne t'accapare pas celui-ci laisse le moi aussi.
♫ Aaaaaaah... La chienne ! A présent du sang s'écoule de l'une de mes narines et tout en restant sans bouger pendant quelques secondes, je me mit à réfléchir... Deux bombes, toute les deux en chien, voulant mon corps tout en me payant ! OMG... Je suis au paradis entouré de nymphe °° ...Pas du tout habitué par ce genre de proposition, je reprend mes esprits et saute alors sur le comptoir tout en m'agitant comme si je n'avais jamais fourré de miss...
Wo ! Tu m'as prit pour qui toi... Un mec facile ? Je ne suis pas qu'une machine à sex j'ai aussi des sentiments bordel ! Alors d'abord on fait ami - ami puis après on fait la Rhumrum RhumFuck ! , Je désigne alors ces bzèzes et renchaîne ensuite par un... ...En plus c'est quoi ca... Ils sont énorme ca doit être des faux, va y fait toucher Aussi vite que je suis monté... je redescend alors et viens tâter sa paire, c'est alors que je m'apercoit qu'il y a rien de faux et que c'est bénef... Je redresse alors mes yeux et apercoit sur le sommet de la porte, une pancarte sur laquelle est inscrit en toute lettre : BARRE A GIGOLO... C'est le Kiff, j'en connais d'ailleurs deux qui font pouvoir poutrer de la meuf ce soire !
Samaël
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三 L'alcool tue lentement, on s'en fou on est pas pressés 三
Georges Courteline
八 Quelque chose se tramait, je le sentais mais quoi ? Deux nanas qui s'intéressent à un moine. C'est peut être le côté inhabituel de la chose, vu que théoriquement il a fait voeu de chasteté cet imbécile. Je le regardais s'exciter comme une puce sur son fauteuil. Jusqu'au moment où il dépassa la barre fatidique, il commença à tripoter la marchandise. Mais bizarrement au lieu de mal réagir, la garce semblait y prendre du plaisir. L'enflure, il avait réussi à en choper deux d'un coup. Quand à moi, je continuais à dévorer mon hamburger, de rage avant de faire un signe discret au patron. Quand le gros Nico fut à côté de moi je lui demandais.
⇨ Comment se fait-il que cette scène se passe sous vos yeux et que vous ne dîtes rien ?
L'homme pointa du doigt en m'annonçant que je n'avais pas lu l'annonce. Je me tourne vers la direction désignée et là que vois-je ? Barre à Gigolo. Avec une énorme faute d'orthographe puisque bar avec un re en plus signifiait une barre de fer par exemple. Enfin c'était un patron de bistrot je pouvais lui pardonner la chose. Donc du coup, les donzelles ont prit le moine pour quelqu'un qui vend son corps. Et visiblement elles ont vraiment envie les demoiselles. Mais tiens en voilà d'autres qui rentre. Cette fois-ci, ce sont deux femmes d'âge mûres qui rentre dans le bar, l'une est laide, l'autre est grosse et ces deux là se dirigent toutes deux vers l'homme de foi. Ahaha cette fois il venait de chopper le gros lot c'était le cas de le dire. Je lui lançais amicalement.
⇨ Eh bah mon vieux tu attires toutes les tranches d'âges, les vieilles comme les jeunes.
Rustre s'écria la plus âgée de toute tout en continuant à s'agripper à mon camarade. Je ne pouvais m'empêcher de rire tellement la scène était ridicule, j'espérais seulement qu'il lâche ce qu'il avait consommé dans la soirée qu'on rigole un petit peu plus encore. Chacune des femmes commençaient à sortir leur porte-feuille. Et là les enchères débutèrent. Chacune proposant à chaque fois quelques ryos de plus pour être la première qui allait grimpée sur le jeune homme. Quelques fois mon chapeau de clown avait du bon puisqu'il me permettais d'éviter les cas sociaux.