Contexte du groupe

Voilà maintenant un moment que la Rébellion s’est mise en mouvement. Il y a tout d’abord eu l’attaque d’un convoi d’armements qui a permis de fournir du matériel aux Rebelles pour se dresser face à l’Empire. Mais ce ne fut pas tout, et ce malgré les différentes attaques qu’ait pu subir le Shûkai, la Rébellion resta forte et décida de frapper un grand coup !

En revenant de Suna, Yorurai Mikami et Sairyo Hiko firent un détour et passèrent par Tori no kuni, alors gouverné par le neveu du Kamui, Samui Aokiji. Réussissant à l’isoler, ils lui demandèrent de quitter mais ce dernier, ayant sans doute hérité du gêne « têtu » des Samui, n’abdiqua pas et s’engagea dans un combat qui lui sera fatal. Yorurai Mikami, camouflé sous les traits de Samui Aokiji, prononça alors un discours devant le peuple du pays des oiseaux, affirmant qu’il rejoignait les rangs de la Rébellion pour se dresser face aux manigances de l’Empire et de son Tyran, Samui Kakeshuou.

Quelques jours plus tard, alors que la rumeur de la désertion d’Aokiji pour rejoindre la Rébellion s’était répandue, la Rébellion frappa une nouvelle fois en la personne de Yorurai Mikami. Ce dernier lança un javelot qui alla se planter brutalement dans une des tours du Palais Impérial encore en reconstruction alors que la majorité des shukaijins de tous pays s’était réunie pour une annonce de l’Empereur. Un drapeau s’était alors décroché, et avait flotté au vent, faisant alors apparaître un symbole oublié… Celui du Triumvirat autrefois installé au Shûkai.

La Rébellion était en marche, avec elle les espoirs portés par toute une partie de la population…

Règles générales

Ø Respectez l'ordre de post, et privilégiez ce RP pour ne pas le faire traîner.
Ø Résumez toutes vos actions et vos techniques (ainsi que leur rang et leur cible) à la fin de votre RP, avec la balise spoiler ou hide. N'hésitez pas à exporter le code de vos techniques via votre Fiche Technique dynamique.
Ø Il n’y a pas d’ordre de post prédéfini.
Ø En cas de soucis, n'hésitez pas à envoyer un MP à @Sairyo Hiko ou à le contacter via Skype.

Indications particulières

Ø Les évènements se déroulent un mois après l’attaque du Kyomu sur le Shûkai.
Ø Ce RP pourra prendre une tournure différente en fonction des réponses de chacun. Le scénario peut totalement évoluer en fonction de vos choix et actions.
Ø La limite de participants est de 5 (@Sairyo Hiko exclu)

Ordre des participants

@Sairyo Hiko
Shûkaijins

Voilà maintenant près de trois mois qu’Aokiji avait passé l’arme à gauche. Une information inconnue de tous à l’exception de Yorurai Mikami et de Sairyo Hiko. Enfin, c’était ce qu’ils croyaient. Car l’Empereur avait fait dépêcher une petite équipe pour enquêter sur la mort du Samui. Cette équipe était composée d’une Mamoru aux sens aiguisés qui avait alors réussi à voir l’image du défunt… Comprenant ainsi que le neveu de l’Empereur n’avait donc pas rejoint la Rébellion et était bel et bien mort. Mais cela, la Rébellion l’ignorait et c’était donc pourquoi il était temps de continuer sur leur lancée.

Cette décision avait été prise en accord avec l’autre membre de la Rébellion le plus influent après Hiko en la personne de Yorurai Mikami. Il était le bras droit de l’enfant dans cette fastidieuse tâche de gérer les différents membres de la Rébellion. Et tous deux avaient aujourd’hui décidé d’agir dans le but d’élargir les rangs de la Rébellion, mais aussi de jauger sa côte de popularité auprès du peuple qui arriverait à percevoir leur message. Ce fut donc pourquoi cette soirée ne fut pas comme toutes les autres pour notre jeune héros aux cheveux blancs.

Cela faisait maintenant plusieurs semaines qu’ils avaient réfléchi à un plan, à une énigme qui serait capable de faire une sélection naturelle parmi tous les shinobis se trouvant à ce que l’on appelait désormais Iwa. Et Hiko était chargé de mettre en place les différentes modalités de ce qui allait arriver… Une bonne préparation était la clé d’une opération réussie, et aujourd’hui il saurait si la préparation avait été bonne… Ou non.

***

Se saisissant des multiples affiches qui avaient été imprimées par un membre rebelle se trouvant dans un village reculé de Tsuchi. Hiko composa ensuite quelques mudras et une quinzaine de clones apparurent à ses côtés, il fallait les diffuser dans tout Iwa. Chaque clone se saisit d’une quarantaine d’affiches et tous se dispersèrent rapidement. Ils savaient quel quartier était leur destination, ainsi l’efficacité était à son maximum. Hiko, en tant que chef du Sasayaki, connaissait les heures de gardes, de roulement ainsi que les membres censés surveiller les différentes zones. Tout était parfaitement coordonné, et en une vingtaine de minutes tous les clones s’étaient détruits eux-mêmes, informant donc le garçon que les affiches avaient bien été collées dans tout Iwa. Rassuré, il put alors se mettre au lit, profitant d’une nuit qu’il saurait courte.

***

Au petit matin, les habitants d’Iwa eurent alors la surprise de voir placarder des affiches partout dans la Capitale de Tsuchi, mais aussi partout dans les villes importantes de tous les pays appartenant au Shûkai. Ainsi Itabei, Shomizu ou encore Gyamda se réveillèrent aussi avec des affiches ornant les murs de leur ville. Les membres de la Rébellion avaient été organisés, et des senseurs avaient quadrillé les différents périmètres pour être sûr de ne pas tomber sur un os.

***

Les plus courageux étaient déjà dehors, et lorsque la ville s’éveilla les habitants avaient déjà commencé à parler sur le contenu totalement dénué de sens de cette affiche. Un contenu qui semblait à premier abord incompréhensible, mais qui délivrerait un message des plus intéressants pour ceux ayant réussi à déchiffrer le code. Qu’ils soient Pro-Empire ou Pro-Rébellion, chacun avait un intérêt à déchiffrer ce message. Et le lien avec la Rébellion était on-ne-peut-plus clair, l’emblème du Triumvirat trônant fièrement au-dessus du texte.

Shûkaijins,

L'heure est grave mais souvenez vous... Les mots peuvent être trompeurs, tandis que les chiffres indiquent toujours la Vérité.

Un Empereur pour les gouverner tous. Cinq pays mis au diapason pour ses seules ambitions. Trois seigneurs de guerre encore en activité. Un ayant rejoint la Rébellion. Deux oppositions, la Rébellion et l’Empire. Deux idéaux contraires. Quatre mois nécessaires pour tout reconstruire…

Voilà où en est le Shûkai aujourd’hui…

Ferme ta bouche et tais toi. Ne te préoccupe pas des conséquences de tes actes. Seuls les enfants du pays comprendront cet appel. Deuxième appel à la révolte, contre l’Empereur et sa tyrannie ! Ce jeudi, la Rébellion franchit un cap et se dresse fièrement face à l’Empereur. Les trois têtes du Triumvirat reviendront et remplaceront le Tyran Samui Kakeshuou. Durant de nombreuses heures nous lutterons pour que la Justice vienne frapper l’Empereur et sa tyrannie !

La Rébellion.

Un bien étrange message… Les habitants arriveront-ils à déchiffrer le message caché derrière ? Et sauront-ils où aller pour la prochaine étape ?

Hrp:

Cela faisait un mois depuis le fiasco de la mission de surveillance d'une des principales mines de Tsuchi no Kuni. Un mois et Doli était encore sur la fin de sa convalescence. Convalescence qui avait été très dur a supporter pour le jeune homme.

Avoir sa mobilité réduite était en soit déjà pénible. Mais ce qui l'embettait le plus était la façon dont il avait été mis hors combat. Il n'avait rien pu faire, dès que le premier ninja de haut niveau qu'il n'avait jamais affronté était rentré dans l'affrontement, c'était fini pour lui. Il n'avait même pas eu le temps de réagir qu'il avait déjà eut des dégâts invalidants.

Jusqu'à ce jour là, il avait conscience que son style de combat, le style Kosobayui typique, avait des faiblesses, mais il n'avait jamais imaginé qu'il puisse être mis hors de route aussi facilement. Cela lui montrait tous les progrès qu'il avait à faire s'il voulait être un acteur important de l'indépendance de Tori. Des monstres comme la Kaguya trois fois maudite étaient plus que présent dans les soldats a la botte de l'empire, il lui fallait donc devenir beaucoup plus puissant en plus de se trouver des alliés.

Cependant il avait quand même du mal a soigner son amour-propre suite a sa défaite humiliante, ce qui n'arrangeait pas les choses étaient qu'il ne pouvait pas faire grand chose pour s’améliorer tant qu'il n'était pas affaitement soigné.

Cela voulait dire que depuis un mois, et malgré tous son envie, il n'avait pas pu se former physiquement, il était réduit à travailler son contrôle de chakra et à réfléchir à son style de combat. Il avait d'ailleurs déjà pris contact avec son clan pour obtenir un de leurs oiseaux spéciaux qui l'aiderait énormément en combat.

Enfin dire qu'il ne travaillait que ça était faux, il avait en effet après son séjour au temple d'Ao eu un intérêt pour les sceaux réveillé en lui, et cet intérêt, il profitait de son immobilisation partielle pour le combler. Il avait donc au cours de ce mois passé pas mal de temps à lire des recueils théoriques sur les sceaux et leurs agencements. Même s'il passa encore plus de temps a travaillé sa calligraphie, en ayant une parfaite étant nécessaire avant de se mettre a dessiner des sceaux, du moins si on voulait survivre. De ce fait Doli avait régulièrement des douleurs au poignet en fin de journée, mais c'était toujours mieux que d'avoir un cerveau frit et des yeux en à peine meilleur état après une journée passé sur l'étude de la théorie des sceaux.

Cette théorie étant, en effet, assez lourde, cependant autant d'étude commençait à avoir un effet visible sur la façon de réfléchir de Doli. Il commençait a plus analysé les choses et à comprendre la logique derrière certain tableau runique.

Cependant, l'habitude Kosobayui de vivre à l'état sauvage ou presque était trop forte pour qu'il puise rester toute la journée enfermée, il prenait donc le temps de se promener dans la capitale de l'empire.

Capitale qui était en plein réarrangement pour qu'elle devienne plus une forteresse qu'une capitale politique comme actuellement. De ce fait, il y avait de nombreux travaux dans les rues de la capitale qui obligeait le jeune homme a la mobilité réduite de se promener à l'aube ou au crépuscule lorsque les rues étaient beaucoup plus libres.

Seulement ce matin-ci les choses étaient différentes. Alors que normalement il ne croisait que quelques personnes vaquant a leurs occupations citadines, ce jour-là, un petit attroupement commençait à se former devant l'épicerie du quartier.

Laissant pour une fois parler sa curiosité, et étant lassé quelque peu de son rythme de vie actuel Doli s'approcha de l'attroupement et en identifia rapidement la raison. Une affiche portant le symbole du triumvirat était placardée, porteuse d'un message provenant soit disant de la rébellion.

Cependant, le message en lui-même fit geler quelque peu Doli, soit les personnes ayant rédigé le message étaient des imposteurs, soit ils étaient beaucoup moins bien renseigné qu'ils le devraient pour être pris au sérieux. En effet, le message proclamait qu'un seigneur de guerre avait rejoint la rebellions ce qui faisait bien entendu référence à Samui Aokiji, anciennement en poste dans son pays natale.

Seulement Doli faisait partie des quelques personnes sachant pertinemment que le Samui était mort. Il ne savait donc pas comment vraiment prendre ce message. Une chose était sûr, il l'allait étudié plus en détail.

Mettant en avant son bandeau de shukaijin il s’avança jusqu'à l'affiche et l'arracha, rentrant dans un rôle de soldat au service de l'empire, après tout la capitale était pleine de chien de l'empereur donc fallait mieux ne pas prendre de risque.

Une fois l'affiche sur lui et sans même s’adresser à la population le regardant curieusement, il rentra chez lui se mettre au travail.

~~~~~~~~
Cela lui prit la majorité de la journée, mais finalement, il arriva à comprendre le sens caché derrière le message. Il ne savait pas encore avec certitude qui était l'auteur du message, mais ce qui était sur, c'est qu'il allait suivre les consignes cachées dans le message à la lettre, après tout ça ne lui coûtait rien d'enquêter sur celui-ci.

Avec un peu de chance se serait même vraiment la rebellions qui cherchait des membres et il pourrait facilement se faire bien voir en les informant sur les résultats de l'enquête sur Samui Aokiji gagnant ainsi possiblement des alliées pour destabiliser l'empire.

Cette rébellion s'enhardit de plus en plus. Les événements de Tori, le drapeau planté sur la tour du palais ou encore les affiches récemment posées à Iwa soulignent cette évidence. Il faut une certaine dose de courage pour quitter la relative sécurité de l'ombre et oser s'opposer ouvertement au Kamui. Il semblerait donc que le moustique ait appris à piquer. Et qu'il apprécie ça... Le spectre d'une guerre civile se dessine peu à peu et la plupart des personnes dotées d'un minimum de jugeote ne peuvent pas l'ignorer.

La Mamoru n'était pas à Iwa lorsque les rebelles ont délivré leur dernier message. Mais il n'a guère été difficile de s'en procurer une copie, être membre du Sasayaki offrant des avantages indéniables. Une fois le message caché décrypté il ne lui restait plus qu'à choisir si elle irait au lieu de rendez-vous ou si elle se contenterait d'ignorer l'invitation. La jeune femme ne se préoccupe guère des intérêts de l'Empire. Seuls ceux de Taki et des Mamoru comptent. Mais la rébellion pourrait bien entraîner les Cascades dans une lutte intestine pour la restauration du Triumvirat. L'oppression d'un côté, l'instabilité de l'autre... Pourquoi préférer l'une à l'autre?

Kaya est tentée de se poser en simple spectatrice et de laisser les loups se dévorer entre eux. Il est plus aisé d'achever un animal blessé que de l'affronter lorsqu'il est en mesure de vous mordre. Mais l'occasion est trop belle pour qu'elle se résigne à la laisser filer. Elle n'a absolument rien à perdre dans le fond. Les gens qui répondront à l'appel de la rébellion la verront comme une alliée potentielle. Et si les autorités impériales s'en mêlent alors elle prétextera être sur place dans le but d'infiltrer les rebelles. N'est-ce pas son travail en tant que membre du Sasayaki? Qui la blâmerait pour ça?

C'est donc aux premières lueurs de l'aube qu'elle quitta Marutagoya après avoir étudié le chemin qu'elle devrait emprunter pour rejoindre le lieu indiqué sur l'affiche rebelle. La noiraude mis ensuite les jours suivants à profit pour affiner sa stratégie. Elle arriva rapidement à la conclusion que les autorités impériales avaient certainement réussi à déchiffrer le message elles-aussi. Il faut dire qu'avec un minimum de patience tout le monde y arriverait. Les rebelles n'ont pas pu ignorer cette évidence. Autrement dit: ils y seront préparés.

Ils auront vraisemblablement recours à un ou plusieurs senseurs. Ou enverront une personne sacrifiable sur place pour délivrer leur message. Il y a très peu de chance qu'elle puisse ne serait-ce qu'approcher l'une des figures inconnues de cette rébellion. Conclusion? Elle n'a pas vraiment intérêt à se faire passer pour quelqu'un d'autre. Un henge ne ferait qu'augmenter la suspicion à son égard. C'est donc en tant que Mamoru Kaya qu'elle prendra contact avec la rébellion. Non sans assurer ses arrières pour autant.

Elle rédigea donc une missive qu'elle confia à l'un de ses démons. Après l'avoir observé disparaître dans les cieux sombres elle s'accorda quelques heures de sommeil avant de reprendre sa route. Elle arrive à destination le jour suivant et laisse son regard vagabonder sur les environs, les sens en éveil. Si elle ne s'est pas trompée alors elle ne devrait pas rester seule bien longtemps...

Les réparations allaient de bon train à Dhartsedo. Après l'attaque des Nukenins, Kirito et moi-même avions tout deux décidés de rester près des nôtres afin d'aider Yuki no kuni à aller de l'avant. Alors que celui-ci s'affairait surtout à fournir les efforts nécessaires au sein même de notre race, je m'étais plutôt diriger vers la cité portuaire afin de m'y établire pour de bon cette fois-ci. Un bureau y avait été emmenagé dans le q.g de la police impériale afin que je puisse y installer mes effets personnels...cette demande avait été mienne, mais approuvée par le Kamui.

En effet suite aux récents attentats et aux diverses missions que j'avais accomplis au sein de l'Empire et de ses territoires, nottament celle qui avait permis aux Suzurane de bien vouloir nous accorder leur attention et de penser à rejoindre le nouveau Triumvirat sur le pays des neiges, Kakeshuou-Sama avait décidé de me promettre au rang de Taishou. Et c'est en me servant de cette promotion que j'entrepris d'agir en tant qu'officier des forces policière et militaires du Shukai...positionné dans le plus important port des terres du Nord. Ma réputation y étant déjà en pleine ascencion, le privilège de me voir cette requête accordée ne fut pas bien difficile à avoir. Malheureusement, je compris rapidement que les choses n'allaient pas se calmer d'aussitôt et que notre répia ne durerait que quelques semaines...ou quelques mois tout au plus.

À peine avais-je eus le temps de réellement me sentir "chez moi" dans cette ville, qu'un événement que j'aurais dû voir venir se présenta tout juste sous mon nez...sous la forme d'une affiche bien collée à la surface d'un des murs de l'établissement qui habritait mes nouveaux appartements. Cessant ma marche, m'approchant du mur, la première chose qui me frappa fut le logo tout en haut de cette annonce. Ce signe était gravé dans ma mémoire à tout jamais, puisqu'il ne représentait plus ce qu'il avait jadis été. Plus depuis que l'on avait décidé de le planter de force et par défis sur l'une des tours du Shozaichi. La Rebellion s'était appropriée cette image et en avait fait la signe de leur alliance secrète. Un signe qui pouvait bel et bien prendre certains citoyena nostalgiques des temps passés par les sentiments.

Puis enfin, je lu le reste du message après que les doigts de ma main gauche eurent arrachés le papier du mur. Je plissai les paupières de mon oeil, laissant le voile du mécontentement apparaître sur mon visage...puis un petit souffle de dédain s'échappa de mes lèvres. Mais alors que j'allai déchirer le parchemin, dans une pointe de colère, j'abstins mon mouvement alors que mes yeux croisèrent de nouveau l'une des parties du texte. C'était une énigme...des informations y étaient cachées. Et grande patience me fut utile afin d'en dénicher le sens car au lieu de me diriger vers le port lors de cette journée ennuagées, je décidai de tout simplement rebrousser le chemin et de passer les deux prochaines heures à réfléchir sur ce texte.

Et pourtant, lorsque j'eus enfin trouver les informations cachées...je ne pu que pousser un juron devant la simplicité, mais l'ingeniositée aussi, de cette missive.

J'aurai peut-être enfin la chance de mettre un visage sur ce putain de fantôme

De nombreuses personnes avaient pu voir les messages installés simultanément par les différents membres de la Rébellion au sein de tous les territoires composant le Shûkai. Beaucoup de ces affiches furent immédiatement arrachées par les soldats de l’Empire en activité. D’autres furent brûlées dans la rue, à la vue de tous. Ces individus montraient alors clairement leur attachement au régime actuel d’Empire. Ces idiots ne comprenaient donc toujours pas. Quant aux autres, ils restaient perplexes devant le message envoyé par la Rébellion.

Beaucoup ne comprirent pas le sens caché de ce message, et le considérèrent uniquement comme un tract de propagande affiché par les courageux membres de la Rébellion. Seule une poignée de shinobis semblaient se demander si un message caché était inséré sur ce bout de papier collé au mur. Hiko avait joué le jeu et s’était rendu dans les rues d’Iwa afin d’observer les différentes réactions. Il arborait un pantalon noir et une simple veste, et il vêtit son regard innocent et presque naïf lorsqu’il alla examiner une affiche qu’il avait lui-même rédigée. Les réactions autour de lui étaient très contrastées, certains disaient que ce bout de papier n’était qu’une ânerie, d’autres disaient à demi-mots que la Rébellion commençait à prendre un nouveau tournant et s’opposait enfin à l’Empire. Mais personne ne déclara sa flamme à la cause de la Rébellion.

Quoi de plus normal après tout… Car oui, il était évident que le moindre individu suspecté d’appartenir à ce mouvement serait fortement puni par les autorités en place actuellement. Le profil bas était donc de mise, et de toute façon… La Rébellion ne cherchait pas un allié criant sur tous les toits qu’il était contre l’Empire. Ce n’était pas encore l’heure.

Après plus d’une heure de réflexion, l’enfant aux cheveux blancs décida qu’il était temps pour lui de préparer la seconde étape qui se déroulerait dans près d’une semaine.

***

L’enfant était arrivé aux alentours de la ferme aux enfants trois jours avant afin d’être sûr de ne pas se faire prendre de court par un possible ennemi déjà présent sur les lieux. Il savait parfaitement que de possibles adeptes de l’Empereur viendront, et il faudrait donc faire avec. Ce fut donc avec une minutie presque inhabituelle chez lui qu’il prépara les lieux. Ses clones étant postés en sentinelles sur trois kilomètres autour de la ferme, sondant sans cesse les environs à l’affût du moindre individu suspect. Mais personne ne vint avant la date indiquée… Bon signe ou non, c’était comme ça.

Le jour fatidique était arrivé, et il était maintenant de voir ceux ayant capté le message secret inséré dans l’affiche. Etaient-ils nombreux ? Etaient-ils de réelles potentielles recrues ? Etaient-ils des infiltrés travaillant pour le compte de l’Empereur ? Seul l’avenir le dirait, mais avant tout, ils seraient testés. Hiko venait de sentir trois recrues potentielles arriver, ses clones sous henge se mirent alors en action. Et pour garder un certain anonymat, les trois potentielles recrues furent stoppées sur la route avant même d’arriver au point de rendez-vous. Il était essentiel qu’ils ne se rencontrent pas, si jamais un infiltré était présent parmi eux.

• Kosobayui Doli

Le clone d’Hiko, sous henge, révéla sa présence devant le fier membre du clan Kosobayui. La tête tout d’abord encapuchonnée, il révéla rapidement son vrai (faux) visage. Arborant un petit sourire en coin, il annonça alors clairement la couleur de leur entrevue.

« Bonjour jeune Kosobayui. Je vois que tu as su lire entre les lignes et déchiffrer le message que j’ai écrit de ma plus belle plume… »

Bah quoi ? C’est par parce qu’on était un Rebelle qu’on en avait pas le sens de l’humour. Doli aura sûrement noté que le membre de la Rébellion connaissait son identité. Coïncidence ? Connaissance ? Pas forcément. Les membres de la Rébellion avaient juste fait leurs devoirs et connaissaient l’identité des futurs talents de l’Empire.

« J’aimerai savoir quelles sont les raisons qui t’ont poussées à te rendre au point de rendez-vous. »

La demande était claire, il ne restait maintenant plus qu’à voir la réponse du potentiel candidat.

• Mamoru Kaya

Le clone d’Hiko, sous henge, révéla sa présence devant la ténébreuse. La tête tout d’abord encapuchonnée, il révéla rapidement son vrai (faux) visage. Arborant un petit sourire en coin, il annonça alors clairement la couleur de leur entrevue.

« Bonjour jeune Mamoru. Avant tout, je te serai gréé de ne pas faire appel à tes esprits à partir de maintenant. »

Ses esprits étaient une plaie. Hiko les connaissait car la ténébreuse avait intégré le Sasayaki, et elle avait fait appel à ces derniers lors du test. Ils pourraient devenir de forts alliés, comme de redoutables adversaires. Il fallait donc poser les règles dès le départ.

« J’aimerai savoir quelles sont les raisons qui t’ont poussées à te rendre au point de rendez-vous. »

La demande était claire, il ne restait maintenant plus qu’à voir la réponse du potentiel candidat.

• Samui Ketsuen

Le clone d’Hiko, sous henge, révéla sa présence devant le flocon qui arrivait avec un air déterminé. La tête tout d’abord encapuchonnée, il révéla rapidement son vrai (faux) visage. Arborant un petit sourire en coin, il annonça alors clairement la couleur de leur entrevue.

« Bonjour jeune Samui. Je suis bien surpris de te voir ici. Peux-tu me dire pourquoi le jeune effronté, totalement dévoué à l’Empereur qui a même décroché un drapeau planté fièrement par nos hommes fait ici… ? Es-tu en train de me faire comprendre que j’aurai dû y aller plus fort lorsque je t’ai frappé cette fois là… ? »

Ketsuen était dans une situation compliquée, comment allait-il s’en défaire ?

• Oterashi Yanosa

Alors qu’il pensait que seulement trois shinobis avaient répondu à l’appel, le jeune garçon sentit un chakra extrêmement puissant se rapprocher de l’endroit où ils étaient. Ce chakra ne lui était pas inconnu, bien au contraire. Cependant, au lieu de le rassurer cela l’inquiéta plus qu’autre chose. Car Oterashi Yanosa, autrement appelé le Guerrier Rouge, venait de faire son apparition aux abords de la ferme des enfants. Simple coïncidence… ?

Pour celui ci, Hiko prit plus de soin et tenta de dissimuler au maximum son empreinte chakratique. Il connaissait le Jashiniste et savait très bien qu’il était très fort en matière de sensorialité. Dissimuler son chakra n’aurait eu aucun effet, il suffisait donc d’en changer la nature… Dans la mesure de ses capacités. Et ce fut donc dans ces dispositions que le clone de l’enfant aborda le guerrier rouge…

« Oterashi Yanosa… Il est rare de vous croiser hors de vos contrées de Kusa. Puis je vous demander ce qui vous amène dans ces contrées voisines d’Ame ? »

La tension était palpable, et l’opération prenait tout de suite un caractère beaucoup plus risqué. Mais Hiko s'était préparé, et il n’avait qu’un signal à attendre pour agir en cas de besoin…

Hrp:

Deux semaines à appréhender ce moment, deux semaines a ne rien faire d'autre que se documenter sur sa possible nouvelle passion, les sceaux ! Ça et une exploration étrange des égouts de la capitale accompagnée du gosse le plus surprenant de l'empire sans nul doute.

Toujours était-il qu'il était enfin là, en route pour la fameuse ferme des enfants. Malgré le nom des plus étrange de ce lieu et son expérience récente avec un enfant Doli était presque excité de s'y rendre. Rencontré de possibles alliés pour réduire l'impacte de l'empire, et peut être même le mener à sa perte était une occasion en or. En plus d'éventuellement lui permettre de se renforcer, après tout nul groupe ne voulait des membres faibles, donc peut être qu'il aurait accès a des ressources utiles en rejoignant ce groupe à l'idéologie attirante.

Doli était aussi excité à ce moment là que quand il avait participé à sa première chasse au faucon, il allait au-devant de quelque chose d'inconnue, mais pouvant procurer énormément de plaisir.

Le Kosobayui traversait en ce moment même les forêts environnantes au lieu de rencontre se concentrant autant que possible sur ces sens, à la recherche de la moindre chose inattendue. Finalement, ce fut à la lisière de cette partie de la forêt, alors que l'horizon s'ouvrait sur une grande plaine parsemé par quelques champs, qu'un bruit différent du reste ressortit du lot.

Le manieur de plume tourna vite la tête dans la direction d'ou venait ce bruit léger et répétitif. Malheureusement, le vent qui soufflait suffisait à perturber le jeune homme l’empêchant de localiser la perturbation.

Finalement, l'auteur de ce bruit apparut juste devant lui, le visage dissimulé par une capuche. Réagissant par réflexe et sachant que des agents de l'empereur pourraient être dans le coin Doli porta sa main à son collier de plume et commença à manipuler son chakra pour agir.

Cependant avant qu'il ne laisse ses réflexes guerriers agir l’inconnue dévoila son visage et l'interpella d'une manière décontractée. Doli fut tout de suite identifié comme un Kosobayui, ce qui le fit sourire, mais le jeu de mot enfantin et facile qui suivit crispa son visage dans une expression indéfinie.

Comment réagir face à une personne qui malgré sa connaissance sur les clans du monde ninja avait un sens de l'humour aussi limité ? Doli ne le savait pas, et il n'eut pas à le faire. Une question dérangeante arrivant.

Ainsi, l'inconnue aux yeux violets était au courant du rendez-vous. La seule question restante étant, qu'elles étaient ses allégeances ?

Était il un agent voir un membre important de la rébellion ? A contrario était-il un membre d'une unité spéciale à la botte de l'empereur ?

Doli n'en savait rien, et il eut d'un coup l'envie de pester sur l'absence de message de reconnaissance cachée dans l'énigme.

Mais bon, il allait devoir faire avec. Et surtout joué prudemment

" Je crois que tu te trompes sur mon compte. Je n'ai rien déchiffré dernièrement ...Si ce n'est mon ordre de mission m’ordonnant d'aller aider une certaine Setsuna dans une ferme de la région. Celle-ci est censée avoir du mal à vivre seul depuis que son traitement à base de glace a perdu en efficacité. Surement une histoire de tromperie sur la marchandise selon moi, mais bon l'empire à tout pouvoir. Donc quand on me dit de me rendre dans une ferme perdue avec un nom ridicule moi, j'y vais. Même si on peut tomber sur des gens bizarres en chemin"

Doli espérait que son interlocuteur comprendrait qu'il en savait plus qu'il ne le devrait sur la situation de Tori malgré le fait que le message soit assez caché pour que les agents de l'empire ne percutent pas tout de suite. Après tout le nom de la veuve d'Aokiji avait été retiré de tout leur rapport et il y avait peu de chance qu'un tel nom soit listé dans les fiches de routine des agents de terrain.

Il restait toujours la possibilité que l'empire ait envoyé un ninja de confiance ayant été doté de toutes les informations possibles sur la situation, mais dans ce cas là, il était déjà trop tard et Doli aurait beaucoup de mal à s'en sortir,ne se faisant plus d'illusion sur ses chances de victoire contres des ninjas de haut niveau après la dculotée qu'il c'était pris qulques semaines avant seulement.

Cependant, ce n'était pas le moment de se mettre à douter, il avait déjà eu l'audace d'ignorer la question première pour expliquer en quoi il pourrait être utile immédiatement au groupe rebelle. Maintenant, il lui fallait rester dans l'audace.

Doli changea donc sa posture, afin d'être beaucoup plus sensuel, et changea sa voix, l'adoucissant au maximum, rendant le sexe du parleur impossible à déterminer avec le son produit.

Cette façon de parler avec l'apparence androgyne de Doli avait toujours des résultats intéressants, et il était temps de le prouver une fois de plus

"Mais d'ailleurs à part interroger les inconnues, que fait un bellâtre comme toi dans le coin ? Quelque chose d'excitant, j'espère, après tout pourquoi faire tout ce mystère sur un point de rendez-vous caché sinon"

À la fin de sa phrase Doli passa sa langue sur sa lèvre supérieur, et attendit, espérant que la suite finirait à son avantage

La ferme des enfants.
Elle se trouvait dans les environs, je pouvais la voir à un peu plus de deux kilomètre de l'endroit où je me trouvais. La petite colline que j'avais escaladé me donnait un point de vu sur l'ensemble de la région. Un territoire vaste, presque vide...inhabité. Les seules traces de présence humaine ne résidaient que dans cette construction au bois probablement encore plus vieux que le Kamui lui-même. Kamui que, malgré moi, je m'apprêtais déjà à trahir.

Mais pouvait-on réellement parler de trahison? Pas nécessairement, ou du moins pas de mon propre point de vu. Mon coeur et mon âme restaient fidèles aux buts qui avaient toujours guidés mon bras...et donc mon sabre. Et c'est avec une pensée envers ce même but que je me rendis sans discrétion au lieu de rendez-vous que donnait cette rébellion. Imaginer que le chemin se ferait sans encombre aurait révélé de la folie, mais je m'étais préparé à une réception de ce genre. Ce genre de réception qui aurait pu mettre en déroute mes idées, mon plan...mais mes preuves étaient à l'appuie...si tant est que cette rébellion et leur chef s'informait un tant soit peu sur les personnalités notoire qui pourrait les rejoindre, ou leur faire face. Et dans mon cas, bien que je pu avoir l'air de défendre l'empire et que mes actions auraient justifier de me faire appeler "chien de l'Empire" par bien d'autre Shinobi...d'autres pouvaient être vu d'un second angle.

Ainsi, je regardai le jeune homme aux cheveux bruns alors qu'il tomba simplement d'un arbre à proximité de ma position. Un éclaireur...que je connaissais. Celui là même qui m'avait murmurer quelques paroles avant que je ne sombre dans l'inconscience suite aux derniers événements à la place du Shozaichi. Je le reconnu par sa voix...plus que par son apparence cependant. Cependant, une erreur avait été commise dans son discours. Une erreur que beaucoup de gens commettaient sur ma personne, de par les couleurs que j'affichais. Peut-être était-il venu le temps de corriger cette bévue.

Je ne croyais pas te voir toi, ici. Quoique j'aurais dû m'en douter.

Un petit silence s'installa alors que je regardai l'homme droit dans les yeux. Je soutins son regard de mon oeil d'un bleu glacial, mais sans émotion de rancune. Plutôt, j'admirai les prouesses de discrétion dont était dotés ce Shinobi. Pour que personne ne l'ait vu s'approcher de moi, lors de ce jours maintenant éloigné d'aujourd'hui, et pour s'être fait aussi subtil du haut de cette branche...il méritait le respect que tout bon Shinobi se devait d'avoir. Néanmoins, cet instant ne dura que quelques secondes à peines. Ma voix reprit son discours aussitôt que j'eus sondé le regard de l'homme.

Mais...il y a une erreur que tu commets ici. Ce n'est pas à l'Empereur lui-même que je suis dévoué, mais à l'empire. Car c'est cet empire qui a remplacé Kiri la sanglante suite à sa chute et avant d'être un impérial, je suis un natif de la brume. J'ai fais le serment de protéger et glorifier la Sanglante de par mon bras, mes idées et ma propre vie. Et afin de garantir ce serment, l'on m'a donné un outil pour accomplir ces desseins. Outil qui ne m'a jamais quitté depuis...outil qui est le symbole de mon allégeance et de ma loyauté envers mes racines. Aujourd'hui, grâce aux efforts de Shinda Michiki, elle est revenue. Néanmoins...un problème persiste; Elle fait encore partie du territoire du Shukai. Donc elle n'est pas encore La Sanglante que j'ai juré de protéger et je reste donc contraint d'agir pour l'Empereur tant et aussi longtemps qu'il aura son assise sur Mizu. Car pour la protéger, et pour que mon bras ne se remettre entièrement à son service...il faut bel et bien qu'elle quitte l'empire.

Il était alors inutile de le cacher plus longtemps. Le sabre que je portais sur moi était bel et bien l'une des légendes de Kiri. Un sabre de pouvoir qui avait été forgé afin de préserver la réputation démoniaque de ce village aussi sauvage que sadique. Un sabre, qui reflétait mes origines. Un sabre qui reflétait aussi les véritables origines des Samui, ceux qui avaient construit Kirigakure No Sato et dont le premier Mizukage avait été l'un des leurs.

Il était donc tout simplement logique de mettre mon sabre au service de l'homme qui "gouvernait" Mizu. Jusqu'au jour ou un certain gouverneur décida d'envoyer trois Shinobi près des ruines de Kiri. La purification des terres de Kiri, afin de tranquillement pouvoir la faire renaître de ses cendres. J'étais l'un de ces Shinobi choisis par Shinda-Senpai. Car il savait mon histoire, mon passé...et la raison pour laquelle ce sabre avait été déposé entre mes mains. J'ai alors pu ressentir l'appel de la brume...

L'heure est donc venu de délivrer Kiri de ses chaines. Et votre rébellion en sera un outil. Vous devinerez donc que ce n'est pas en votre rébellion que je serai totalement dévoué, mais surtout à l'affaiblissement de l'influence du Kamui sur les terres de Mizu...afin de nous redonner notre indépendance. Ensuite, peut-être pourrais-je rêver d'enfin voir les miens regagner leurs terres et reprendre la place qui nous revient de droit: Au sommet de la sanglante. Comprenez que pour se faire, je ne peux pas me permettre de trahir directement l'empereur. Il reste un membre important au sein de notre clan, et aussi l'actuelle véritable autorité suprême de mon village natal. Et tant et aussi longtemps qu'il sera en place...Kiri ne sera jamais libre. S'il vous faut d'autres preuves à l'appuie:

Je n'ai pas forcé les choses pour ramener les Suzuranes au Triumvirat de Yuki no Kuni pour rien, mais afin de les délivrer de leur état léthargique. Avec eux prenant plus d'importance sur le pays de la neige, les Samui seront contraint de ne plus se sentir aussi à l'aise dans ce pays...alors que de plus en plus de territoire et d'importance auront été attribués au peuple de la rage runique. Les Samui devront alors revenir à Kiri, en véritable fils de la brume qu'ils sont.

Atout:

Les questions directes de l'agent inconnues surprirent quelque peu Doli, tout autant que par la réaction de l'inconnue a ses manières séductrices. SOit il avait affaire à un des rares hommes satisfaits de sa vie sexuelle actuel, soit il avait affaire à un enfant n'ayant pas encore découvert les joies des plaisirs intimes, soit il avait affaire à quelqu'un tellement ancré dans sa vision du monde qu'il n'imaginait pas tout le plaisir qu'une relation entre hommes pouvait apporter.

Voulant ralentir quelque peu le rythme de la rencontre, surtout en voyant le tatouage du symbole de la rébellion marquant la main de l'inconnue encapuchonné Doli préféra continuer son petit jeu. Voir le symbole qui était plus que publique, surtout après son affichage sur le palais de l'empereur, directement, n'aidait pas beaucoup Doli à savoir à qui il avait affaire. Après tout dans le monde ninja la tromperie était la base du métier, et les genjutsu et Henge n'étaient pas dur à effectuer, surtout sur une personne aussi peu prêt à les repérer que l'était Doli

De ce fait, il garda sa voix transformée et caressa discrètement de sa main droite le bras de l'homme lui faisant face

"C'est fort dommage que tu ne soit pas ouvert à de nouvelles expériences, on aurait pu passer un très bon moment seules dans cette zone boisée."

Certes, son attitude ne lui faisait pas gagner beaucoup de temps, mais au moins ça déconcertait un petit peu l'homme aux yeux violets qui 'avait intercepté, ce qui était déjà une grande victoire. Malheureusement, il n'avait pas d'autre idée pour gagner du temps et allait devoir répondre aux interrogations de l'autre. Il décida donc de changer sa voix, en prenant une faisant beaucoup plus enfantin et décontractée.

"Ah le gouverneur, grosse tromperie de ce que j'ai entendue. Mais bon, tu sais bien de quoi je parle, après tout le rapport que j'ai écrit était assez clair pour cela non ?"

Voilà avec ça, il allait être sur, si la personne lui faisant face avait eu accès au rapport et était donc un agent de l'empereur, il le corrigerait surement automatiquement, après tout ces agents étaient souvent très peu appréciateur du fait de s'attribuer les mérites d'un autre. Surtout lorsque l'autre était un seigneur de guerre avec la puissance et l'influence pour les écraser.

Dans le cas contraire où il avait affaire à un membre fidèle de la rebellions, il leur apprendrait qu'il avait écrit un rapport officiel, même s'il avait plutôt aidé à sa rédaction dans les faits ça ne restait qu'un détail, et que donc il serait intéressant de recruter le manieur de plumes juste pour savoir ce que l'empereur considérait comme la vérité sur ce qui était arrivée a Samui Aokiji.

Restait plus qu'à espérer que tout se passe pour le mieux, et que sa petite feinte suffise à identifier les allégeances de l'inconnue. Puisque après ces dernières missions, il valait mieux pour le jeune homme ne pas être attrapé par un agent fidèle à l'empereur alors qu'il essayait de prendre contact avec la rébellion pour les aider activement. Ou se serait surement la fin de sa vie, et le début de forte répression sur son clan.

La situation n'était pas évidente, encore plus la question que venait de poser le jeune homme qui m'avait abordé pour une deuxième fois dans cette vie qu'était mienne...vie qui fut déjà menacée par cet individus d'ailleurs. C'est aussi de ce même souvenir qui me revenait à l'esprit que s'attarda mon interlocuteur, me ramenant les faits et les gestes que j'avais posé à l'endroit de l'annonce du mouvement de la rébellion en plein coeur de la capitale de Tsuchi no kuni. Cette question néanmoins, malgré qu'elle put été un piège pour certain, trouva une réponse claire nette et précise qui ne tarda pas à se faire entendre pour celui qui décidait de qui, ou non, pouvait continuer plus loin et enfin atteindre le lieu du rendez-vous. C'est d'une voix calme et posée que je répondis à l'interrogatoire que l'on me faisait subir.

Kakeshuou savait très bien que lors des événements, j'étais dans les appartements de la partie supérieur du Palais...ayant été choisis par sa secrétaire afin de mener à bien les réparations du domaine impériale. Puisque l'on me connait comme étant un "Fanatique" de l'empire et que le nom de "Chien de l'empereur" revient assez souvent pour me décrire, de la part de ceux qui croisent leur fer au mien, si je n'avais pas réagit directement à ce lancé de drapeau, ma "zèle" pour l'empire aurait été reconsidérée à la baisse. Ou du moins, pas au juste titre que l'on ose me l'attribuer.

Profitant du fait que la discussion semblait prendre en longueur, je fis un signe de main envers le jeune homme afin de lui signaler qu'il n'y avait dans mon prochain geste, rien d'hostile. De l'autre main, la gauche, j'allai prendre le pommeau de mon arme et la décrochai de mon dos tout en l'amenant vers l'avant afin d'écraser sa pointe contre le sol et d'y appuyer mon coude...profitant d'un maigre confort en y laissant une partie de mon poids. Puis, à nouveau, je repris la discussion afin de répondre à la question la plus cruciale que l'on me posait jusqu'à maintenant. Une question qui pouvait s'avérer lourde de sens et de conséquence et pour laquelle, je me devais d'être claire. Un premier sacrifice à faire pour l'empire...mais un sacrifice que je devais contrôler et limité dans son ampleur.

Ce que tu me demande est très vague. Et oui, je sais que l'empereur est un Samui lui aussi, mais au sein du clan il n'est pas "l'empereur"...il est un autre Samui, tous simplement. Notre chef, lorsqu'il sera élu, décidera lui-même de ce qu'est Kakeshuou Samui pour lui et pour les nôtre rendu là. Sinon, il y a bien des choses que je suis prêt à faire afin de redonner des couleurs à Mizu...ou Kiri tout principalement. Il y a aussi bien de choses que je ne ferai jamais tant et aussi longtemps qu'elle ne sera pas redevenue ce qu'elle était. J'ai été formé et entraîné avant sa chute...donc avec les épreuves qui en découlent. Cependant, le meurtre et l'assassinat ne feront pas partie de mon agenda pour le compte de votre rébellion, ni la trahison dévoilée. J'ai toujours besoin de cette image de zélote impériale afin de m'accorder un champ d'action particulièrement large dans cette force. Je ne suis qu'un Taichou encore, mais je progresse rapidement dans les rangs et je ne serais pas surpris de me voir bientôt garant d'un poste plus...important...qui me rapprocherait des secrets de l'empereur qui pourrais m'être bien utiles si jamais un conflit réel éclatait entre Kiri et l'empire. J'ai cru remarqué que le vieux Kakeshuou accorde de l'importance à ceux qui effectues énormément de travaux pour son compte...et c'est ce que je fais. Cependant, ce trop plein de confiance envers ses sujets dévoués lui coûtera cher un jour. Dis-je simplement en soutenant le regard de mon partenaire de discussion.

Dans le parfait anonymat, cependant, je suis prêt à bien des choses...proposez, et je vous dirai si oui ou non, je consens à le faire. Selon des principes d'égalité et de liberté que véhicule votre objectif, je pense être en droit de dire que je détiens le libre arbitre de ce que je veux, ou non, faire pour votre compte. Si ma réponse ne vous convient pas, ou si vous doutez trop de moi, je trouverai d'autres moyens de parvenir à mes fins. Cependant, je crois que nous pouvons en venir à un arrangement.

Doli avait vraiment été inspiré par son choix de mettre en avant son implication dans l'enquête de Tori. Il semblait que ce fait intéresse beaucoup son interlocuteur, qui plus le temps passait, semblait bel et bien être un membre de la rebellion que le manieur de plumes voulait rejoindre. Sinon il avait affaire à l'agent de l'empire le plus qualifié qu'il eut rencontré jusque-là dans le contrôle de ses réactions, ce qui le mettait dans une situation catastrophique.

Mais bon, ce n'était vraiment plus le moment de douter, pas après être venu jusque ici et avoir mis dans de cartes en jeu. Soit comme il le ressentait maintenant, il avait bien affaire à un membre de la rebellions et alors tout se passait pour le mieux, soit il avait affaire à un agent surentraîne de l'empire et s'en était finie de lui, et surement dans d'horrible souffrance afin de payer pour sa trahison.

"Je pense que vous comprenez très bien l'instabilité que la déclaration de feu Aokiji à causé au sein de ma terre natale. Cette déclaration attendue depuis si longtemps par certain à réveiller notre envie d'indépendance, l'empereur essayant d'agir avec tact pour une fois a donc décidé de joindre un shinobi originaire du pays des oiseaux au groupe chargé de comprendre ce qui s'était passé là-bas, et pour reprendre le contrôle de la situation.

Prenant en compte le fait que je suis un des rares Kosobayui au sein des forces de l'empire actuellement, combiné au fait que j'avais déjà croisé le Seigneur de guerre chargé de mener l'enquête, et que cela c'était bien passé, je fus invité à être ce Torijin devant servir à approcher et calmer la population locale pacifiquement au possible.

Voilà comment un humble Heishi comme moi peut savoir comment cette enquête en utilisant les pouvoirs du clan emménageant à Taki selon les rumeurs a appris certains faits surprenants. Certains faits que tes supérieurs seraient heureux de savoir. Après tout ça pourrait éviter les déclarations maladroites comme celle dans le message de propagande d'il y a deux semaines. Surtout ça éviterait que l'Empire puisse trop facilement faire passer votre groupe pour des personnes n'hésitant pas à mentir pour instaurer la terreur dans le cœur des shukaijin. "

Voilà cela avait été une prise de parole assez longue, fait sur une voix aussi assurée que possible au vu de la situation potentiellement mortelle. Mais ça valait le coup, maintenant il ne lui restait plus qu'à espérer que son interlocuteur comprenne qu'il n'en dirait pas pus avant d'être fixé, après tout pourquoi donner des infos à un groupe si celui-ci ne l'accepte pas en son sein ? C'est surement pour cela qu'il n'avait pas plus expliciter les faits malgré la demande précise de l'agent de recrutement ou d'espionnage

Sans compter le fait que ça pourrait peut-être lui économiser une bonne demie heure de torture dans le cas d'un emprisonnement par un agent de l'empire<.blockquote>

Ainsi donc, cette rébellion se voulait être un mouvement pacisfiste, selon les dire du shinobi qui menait la conversation. L'assassina ne faisait donc pas pattie de leur champs d'action et la divulgation des noms de ceux qui participerait à leur ascencion n'en faisait pas plus partie...en toute logique. Peut-être était-ce donc ce qu'ils reprochaient le plus à Kakeshuou Samui alors, le meurtre des anciennes têtes dirigeantes afin d'asseoir sa puissance à la tête d'un vaste territoire ainsi que ses conquêtes sur d'autres...tout comme Yuki no kuni avait été conquise par Mizu.

Un sourire apparut alors sur mes lèvres, ne cachant donc pas mon amusement face à cette déclaration venant de l'homme qui n'avait pas hésiter à me mettre hors-jeu d'une manière un peu trop sournoise et fourbe au Shozaichi. Bien que le meurtre ne figurait donc pas dans la longue liste de leurs actions à venir, il n'en restait pas moins que la rébellion se voulait être un mouvrment radical, convoitant un but qui obligerait, tôt ou tard, que quelqu'un se salisse les mains. Pas forcément en enlevant la vie à un autre individus, mais par le biais de magouilles toutes aussi sournoise que l'image qui se dégageait de l'homme qui m'avait jusqu'ici tenu compagnie dans cette discussion.

Enfin, alors que j'allai répondre au rebel, celui-ci fonça vers moi en exploitant ma position désavantageuse. Mon oeil croisa les siens lors du procédé et je serrai les dents. Mon visage se crispa en entier tant la surprise et la colère était visible sur mon visage alors que je bondissai vers l'arrière tout en donnant un solide coup sur la chaîne qui reliait l'arme à mon poignet, histoire de la faire revenir vers moi. Cependant, rien ne vint...si ce n'est qu'un bout de chaîne sans lame à son extrémité. Non...car elle avait cédée...usée par les combats passés et ma négligeance sur son état. Poussant un juron et adoptant une position défensive, j'écoutai néanmoins les paroles du traître avant de me lancer dans un ultime assaut pour récupérer ce qui était mien...mais mes mains composaient tout de même des mudras. Je ne pouvais contenir la rage en moi...jusqu'à ce qu'une autre voix ne résonne dans l'air. Une voix creuse...lourde...effrayante. Une voix semblant venir d'outre-tombe et qui sortait des bandages qui entouraient ma lame. C'était elle qui parlait...et le chef rebel pouvait aussi l'entendre.

Caaalme tooiii...peetiit morteeel. Tuu n'ees paaas en positiiooon de faaire quooi que ce sooiit.

Mais...l'enflure!!

Éécoouute ce qu'il aaa à diiire. Veeuux-tuu libéreer Kiirii ou noon? Honnooore ton sermeent...jeeuune vaaut-rieen. Tuu me récuupéreraa plus taard. Siinooon...eeh bieen taant piis pour tooi, je trouveeraaii bien quelqu'uuun d'auutre.

...Hmpf...ça c'est un coup bien bas! Allez...qu'est-ce que tu veux que je fasse. Je le ferai si c'est pour prouver ma bonne foi...et que tu me rende ma satané épée. Mais...fais gaffe...j'veux qu'elle me revienne en un morceau.

dis-je en fusillant du regard le jeune homme qui devait être à peine plus âgé que moi.

Je rabaissai donc mes mains, tout en restant néanmoins alerte sur ce qui se passait maintenant autour de nous, craignant maintenant un autre sale coup de la part de celui qui tenait maintenant l'arme lourde dans ses mains. Au moins, manipuler ce sabre n'était pas chose évidente et s'il devait tenter quelque chose à mon égard, il allait devoir s'en débarasser au préallable sous peine d'être ralentit.

Que voulait-il donc maintenant qu'il avait toute mon attention? Une chose était sur, c'est qu'il ne s'en dégagerait rien de bon pour le Shukai, et c'est sous le couvert de l'anonymat que j'allais devoir agir. Peut-être était-ce donc la raison du pourquoi il venait de me prendre mon sabre. Peu de soldats se promenaient avec une telle arme...mis à part moi-même et ce Taisa avec qui j'avais partagé une mission impériale à Mizu.

Si l'expression "être pris entre deux murs" avait un sentiment propre à elle même, sûrement était-ce celui que je ressentais en ce moment. De voir Akuma Kudaku m'être prise de la sorte, sans nécessairement avoir l'opportunité de la reprendre des griffes de son voleur, me donnait l'impression que l'on avait prit une part de mon âme...de ma propre personne. Malheureusement, je n'étais pas en position de débattre de la nécessité de la chose...je ne savais ni l'identité de ce jeune homme...ni s'il était seul dans ses démarches. J'aurais pu être observé par d'autres membres de cette rébellion que je n'en aurais rien su. La vérité était que je n'étais pas un senseur, ni un espion. Ce qui me rendait cette tâche difficile. Difficile...mais pas irréalisable.

Je ne fis donc que serrer le poing tout en me dirigeant vers ce point de rendez-vous que l'on venait de me donner. L'endroit dont venait de me parler le rebel m'était familier. Pas parce que j'y avais déjà mit les pieds, mais parce qu'après avoir passé plusieurs mois au pays de la terre, je devais probablement avoir passé quelques fois devant. Vivement que ce travail s'accomplisse rapidement alors...que ce sabre retrouve les mains de leur maître. Mais avant de partir, je jetai un regard par dessus mon épaule afin de bien me souvenir du visage de l'homme qui m'avait, par deux fois, roulé dans la farine.

Sans problème...si c'est ce qui vous faut. Sachez néanmoins que ceci était inutile...et que je doute que cela soit une bonne façon de faire pour vous attirer la sympathie de vos prochaines recrues.

Des mots qui étaient directes et francs. Levant ensuite la main en guise de "Salut" je repris mon chemin, quittant la ferme des enfants pour me mettre en quête de cette auberge du poney. Ce n'est alors qu'à quelques mètres plus loin qu'un petit sourire en coin venait de s'afficher sur mes lèvres. J'avais peut-être perdu Kudaku pour quelques jours...mais j'avais gagné une information précieuse en retour. Comme quoi tout n'était que donnant-donnant après tout.