Avec cette chaleur v’là mes assailles qui commencent à sentir. Un spectacle digne des niagara falls.
- Si jamais vous avez soif…
Non mais en même temps, jfais avec ce que je peux. ça fait des heures qu’on marche. Alors oui ça avance, mais pas assez vite. J’veux être rentré assez vite pour voir les nouveaux snaps de mojito. En attendant, j’utilisais ma technique la plus importante, celle qui me sauvais à chaque fois. Goodo-Smello no jutsu. Les déo ? pff c’est dépassé en plus ça fait des marques blaches moches cheh. Les sticks ? Has been. Non. Moi j’ai pas besoin de laboratoires, pas besoin d’essences d’herbes de je sais pas où. Seul mon génie et mes habilités ninja. Etre jonin, ça se mérite putain. Oui, pour prétendre à ce grade, il faut savoir innover comme je le fais chaque jour. Un rencard ? Un rendez vous avec le kage ? Un dossier à compléter à pole emploi pour que ces enculés te donnent enfin ton RSA ? PAS DE PROBLEME ! Smell goodo no jutsu, une petite impulsion de chakra dans les assailles et mashallah, t’es le nouveau Jonathan Lambert. C’est encore mieux si t’as le rire de Christophe Lambert… Lambert no jutsu. Encore une idée fantastique de ma part. Le genjutsu ultime…
En parlant de genjutsu… Quelque chose m’a titillé lors de mon smell goodo no jutsu. Pas au sens propre, mais au sens figuré. Mon chakra n’était pas tout à fait stable lors de sa circulation. Alors ça pourrait être du à la torture de mes voies nasales, mais pas vraiment, vu que j’y étais habitué. Pourtant, les bracelets étaient en parfait état de marche… Se pourrait il que…
- MIMICHKOURI LA GRAND MERE A CHELLI…
Plus fort pour qu’ils m’entendent…
- MIMICHKOURI LA GRAND MERE A CHELLI…
Spoiler:
El hamdoulilah toutes ces années à suivre le periscope game auront enfin servi à quelque chose, grace à Bassem notre sauveur j’ai pu plonger mes camarades dans un nouveau genjutsu, le mien, qui leur donnera conscience qu’ils vivent une illusion. Je savais qu’avoir des techniques de merde qui servent à rien me servirait un jour. Encore une fois le talent parle mashallah nique les rageux bassem Vénissieux.
*** Beaucoup de bastons plus tard ***
Grâce à un concours de circonstances que j’ai franchement la flemme de raconter, on va dire qu’on est arrivés devant le big boss. Que moi et Mikami parce que Kanpeki elle euh… Y’a son grand père qui l’a appelé ? Genre il a de l’arthrose et tout c’est grave chiant faut qu’elle aille lui faire une tisane ou jsais pas quoi. Ouais c’est ça. Donc là il reste plus que moi et Mikami, face au big boss. Tu vois c’est le genre de mec hyper gros et vener en face. J’te jure son bras il fait un Eden Hazard et demi c’est chaud frère.
- Bon je prends la cuisse de gauche tu prends celle de droite, t’inquiète pas j’ai fait 5 ans de MMA il va rien comprendre. Je fais juste un pas en avant que je reçois une bastos en plein gueule de la part de Boo qui m’envoie 20 mètres plus loin. Un seul bond lui suffit pour me rejoindre, craquelant le sol par la même occasion.
- Non mais après tu vois, on peut discuter mec. J’ai des coupons reduc sur des ramen et tout…
- Combien la réduc ?
- Six coupons à 40% chez Abderu. Pour toi jte fais moitié prix, en plus t’as l’air d’un gars sympa et tout…
- Ah non, c’est gratuit ou y’a pas de deal.
- Mais faut me comprendre aussi moi… J’ai pas de parents, je vis seul, j’ai pas de potes et je suis parti pour faire une bonne trève sexuelle avec ma copine là…
- Oh dur mec… Pourquoi ?
- Bah je l’ai foulée à cause de toi gros, dis-je en montrant ma main droite…
- Tu m’appelles plus gros ok fdpatate?
- Pardon mec j’ai anxiété sociale jprends du xanax et tout
- Désolé je savais pas mec… Tu veux un câlin ?
- D’accord par contre t’essayeras de pas trop approcher j’fais lramadan en ce moment le halouf c’est interdit.
- Ouais mais du coup on fait comment pour les coupons là… Moi j’ai des remises sur des boxers Fruit Of The Loom.
- Désolé mec je porte que du DIM. Faut que ça soit frais et soyeux pour Albert.
- T’appelles ton... ta... enfin t'as compris... Le tuyau là. Bref tu l'appelles Albert ?
- Déjà le mien c'est plus stylo bic pointe fine que tuyau. Mais non Albert c’est mon escargot, dis-je en sortant mon animal de compagnie du calbut d'un geste digne de Joachim Löw.
- J’peux toucher ?
- Quoi mais t’es dégueulasse mec
- Mais j’parlais de l’escargot…
- Ah d’accord parce que j’t’ai pas dit mais ma... "lelette" s’appelle Albert aussi…
- Ah ouais… BAH REGARDE CQUE JE LUI FAIS TON ALBERT MOI !
Tout s’est passé en un flash. Le cou d’albert tordu, le sang qui gicle, le cri d’albert, j’imagine mon albert à la place d’albert. Les images se précipitent dans ma tête et n’en finissent plus, Boo crie dans l’obscurité, albert gise sur le sol, matuidi charo, ching chong, bam bam.
- ALORS T’ABOULES LES REDUC OU JTE FAIS UNE REDUC D’ALBERT?
Désormais je n’étais plus que l’ombre de moi-même… Seul Mikami pouvait me venir en aide.
- ... mimichkouri la grand-mère à chelli... mimichkouri la grand-mère à chelli... mimichkouri la grand-mère à chelli... mimichkouri la grand-mère à chelli...
Et ce marmonnement se multipliait autour de lui, se voyait entonné par des cactus, des suricates porteurs de smartphone et gratteur de clope, par des lacs d'oasis vibrant mollement au rythme des plus mauvaises basses de la grand-mère à chelli. Kanpeki se tournait vers le shûkaijin, entonnant à son tour avec l'allure d'un zombie ce refrain à vous glacer les os jusqu'à ce qu'elle ne semble plonger le shinobi dans la surdité la plus totale ne serait-ce qu'en lui plaçant une main sur l'épaule.
-... kai. Kai. ... Mikami j'ai dit Kai putain !!
Le sabreur se réveillait aussitôt, découvrant une Kanpeki aussi pimpante qu'à ses habitudes - c'est à dire super-vénère - lui distribuant les kai à coups de claques. Réalisant qu'il sortait d'une illusion et qu'ils se trouvaient en vérité pas si éloignés de Sunagakure - réalisant dans le même temps que les longues heures passées à enquêter l'avaient été en vain - Mikami revenait à lui subitement dans le pire des affolements, attrapant leur co-équipière par le col.
- Plus jamais !! Plus jamais vous me laissez dans un genjutsu comme celui-là ! Compris... ?! Plus jamais ... !!!
* * *
Entre temps les sunajins et leurs moyens de détection de genjutsu supplantant tous savoirs ancestraux (aisselles et bracelets électroniques donc) purent le mettre à couvert des prochaines illusions contre lesquelles il se serait de toutes manières révélé impuissant. Ceci dit, il put leur rendre la pareille en tabassant tous les shinobi ennemis ainsi découverts. Leurs corps serviraient à retrouver le chemin du retour comme l'avait fait le petit poucet, à la seule différence qu'eux semaient des illusionnistes. Rapidement ils purent atteindre leur repère... et la barrière de genjutsu qui le cernait. Seul Hiruko put la traverser sans problème ni hésitation, laissant ainsi ses deux camarades derrière, sûrement pour un bon bout de temps à la vue de la masse de cadavre maintenue en mouvement grâce à (devinez) un genjutsu assez puissant pour en contrôler plusieurs dizaines...
* * *
- Ah ouais… BAH REGARDE CQUE JE LUI FAIS TON ALBERT MOI !
Ce pauvre Albert eut le sort qu'on lui imagine... tordu en quatre par cet homme à la main grosse comme une machine à café senseo, coupant la tête de l'escargot comme l'on ouvre une bouteille d'eau.
- ALORS T’ABOULES LES REDUC OU JTE FAIS UNE REDUC D’ALBERT? - FANTASTIC-ENTRY !!
À peine eut-il le temps de dire "ALB..." que Mikami apparaissait les deux pieds en avant sur la tête du colosse, le propulsant d'un coup de foudre qui avait fait gronder le tonnerre dans tout le manoir. Fier du résultat de son amélioration du dynamic entry, le bretteur s'essuyait le nez avant de bomber le torse en écartant les bras et de crier :
- WOOOOOOOOOOH !!! Relève-toi Mireille j'suis TROP CHAUD !! Hiruko !! DEBOUT !!! On va mettre une branlée à ce mauvais mélange entre Chuck Norris et le commissaire Gilbert !
Courbant ensuite le dos, l'amnésique haletait déjà et se frottait les narines nerveusement. Alors que le mastodonte s'extirpait du mur dans lequel il avait été enfoncé en tentant de retenir un saignement au crâne, le Yorurai dégainait son sabre et le pointait sur le Takeshi.
- ... et celui qui lui assène le coup de grâce remporte le bon de réduction chez Abderu !
* * *
Plus tôt, à l'extérieur du manoir et de la barrière genjutsu, alors que le sol commençait à trembler de la course des dizaines de cadavres qui approchaient de toutes parts...
- Kanpe' ! J'ai éclaté trop d'sous-fifre ! J'ai plus assez d'énergie ! - J'ai un truc pour toi ! Tu vas prendre ça et rejoindre Hiruko avant qu'il lui arrive des bricoles ! Moi, j'vais sécuriser l'extérieur !
Elle portait la main dans son sac et en ressortait avec un sachet de poudre blanche qu'elle versait sur le dos du creux entre son pouce et son index.
- Tiens, renifle-ça ! - Par le nez ? Mais c'est complètement con ! - Mais non baka ! C'est le fruit de ce que peuvent donner ensemble les meilleurs médecins et les meilleurs Saibogu de Suna ! - Juste de la putain de poudre ? - Ok on était pas tous seuls on a eu l'aide d'un herbologue Hayashi échappé de l'asile de Konoha et d'un Sabakyô un peu chelou mais... c'est cool ! Tu n'pourras plus tomber dans un genjutsu : tout sera plus clair dans ta tête et tu vas sentir une formidable montée d'énergie ! Tu vas voir ça peut donner des trucs de fou en usage militaire ! - Mais j'mets pas ça dans mon nez... - Raah écoute si t'es venu pour faire la chochotte tu le dilues dans un verre d'eau et tu bois ça avec ta grand-mère en s'endormant devant la télé ! - Ok ok...
Et c'est ainsi que, s'étant pourtant toujours refusé à prendre des comprimés curatifs qui vous mettez aussi un coup de masse pour aider à dormir, Mikami prit son premier rail pour tenir éveillé...
* * *
- Allez sois pas triste comme ça pour Albert... C'était un bon gars ! Dis-toi que mourir sur le champs de bataille c'est pas comme une mort ! Il va continuer de vivre, mais su... sur une statue ! Et tous les jours quand t'iras chercher ton ordre de mission tu continueras de le voir, là, fièrement taillé dans la roche, dominant la mention « Mort pour du Vent » ! Euh... « le pays du Vent », et toi tu pourras continuer de faire des footing le long des murailles de Suna en étant sûr qu'aucun violeur illusionniste ne viendra profiter de toi et qu'Abderu pourra continuer de vendre ses khebabs. Et si ça peut te consoler... je te laisserai jouer avec Popaul.
Devant le blanc qu'il venait de créer entre Boo qui stoppait son attaque pour le coup et la curiosité de son co-équipier, le sabreur préféra se lancer dans quelques précisions.
- Mais oui mon Popaul, un serpent à clochettes épais comme ça et long comme ça qui traîne dans mon caleçon...
...quoi, d'autres précisions ?
- Mais oui putain je l'ai apprivoisé tout à l'heure dans le désert, je l'avais rangé dans ma sacoche ninja mais se con retourne toujours se loger autour de mes cuisses ... ! Tiens, regarde.
Mikami enfonçait ainsi les deux mains dans son pantalon et s'apprêtait à en dérouler l'attirail avec la conviction de Gérard Piqué à l'approche d'une nuit nuptiale. Boo, toujours aussi rapide, mit un terme à cette échange d'une grosse mandale adressée au shûkaijin qui fusait à son tour contre le mur d'en face.
- haa... haha... hahaha ! C'est trop bien c'que m'as donné Kanpeki ! J'ai rien senti !
Rigolant bêtement, il se remboîtait l'épaule en un craquement sourd.
- C'est bien, t'es rapide gros lard...
Il avançait doucement en se débarrassant des pierres coincées dans ses vêtement et ramassait son katana.
- ...mais voyons voir qui du chef des violeurs de cerveau ou du drogué frappe le plus rapidement.
À cet instant, il était certain que le shûkaijin croyait encore que l'illusion des cactus violets et difformes qui le caressaient en lui susurrant des mots bien trop doux et fripés sur Mimichkouri était du fait du colosse qu'ils avaient en face d'eux.
Il relevait la pointe du sabre et le coin de son sourire en fixant le tronc d'arbre qui servait de jambe à ce dernier.
- Hiruko, j'annonce... perte d'une jambe d'une tranche nette juste au-dessus le genoux gauche. ...tu pourras le finir quand il tombera sur toi. Pour Albert, ce grand prince !!
C'était à la fois épique et solennel, du grand art au milieu du désert comme un penalty tiré par l'équipe monégasque. Comme une flèche, Mikami s'élançait en même temps que leur adversaire et lui découpait une jambe précisément à l'endroit indiqué. Boo, quant à lui, frappait dans le vide et tombait à la renverse sur le roux...
- Ahaha excellent, excellent Mikami je me roule de rire. Popaul !
Quel fin homme ce Mikami. La vraie classe. Mais voilà que je venais juste de finir le complimenter qu’il s’élançait sur le colosse pour carrément lui trancher la jambe. Ah mais moi j’ai pas payé pour ça.
- MAIS TU VEUX ME TUER OU QUOI MIKAMI ?
J’ai un paquet de patate 500 kilos qui me fonce sur la gueule là maintenant. Alors moi j’veux bien qu’il y’ait un peu de compét’ pour les coupons de reduction, je peux comprendre l’importance vitale que ça a pour Mikami, mais essayer de me tuer pour ça… Moi j’croyais qu’on était devenu un peu potes moi et toi… Et toi dans mon dos, comme ça… Poignardé. Ah monde cruel. En attendant, il fallait prendre une décision. Pas question de le « finir » comme l’avait suggéré Mikami, ça allait à l’encontre de mes principes. Et puis en vrai jsuis un peu soulagé qu’Albert soit mort, le prix de la laitue est entrain d’augmenter ces derniers temps. Une impulsion de chakra me propulsa à gauche du point d’impact, tandis que j’immobilisais le géant grâce un genjutsu onkyoton alors qu’il se tordait de douleur.
- Mets lui des menottes anti-chakra j’en ai dans ma saccoche, on le ramène à Suna.
Mikami me regarda en mode « t srx didiée ? »
- Non mais pas question que je le tue… Ecoute c’est pas qu’il me plait, quoique bon il a un certain charme, mais…
Attention moment malaise dans 3,2,1
- Je peux pas tuer les gens… ME JUGE PAS OK ? ME JUGE PAS. C’EST PAS MA FAUTE MOI ON M’A ELEVE DANS UN ORPHELINAT ON ME DONNAIT DES HARIBOS CARENSAC C’ETAIT DEGUEULASSE Y’AVAIT DU VOMI PARTOUT
***
Bon finalement j’ai insisté comme un sale gosse pour que Kanpeki et Mikami ne le tuent pas j’me suis mis à pleurer et à me rouler sur le sol en criant Geronimo mais ils ont toujours pas voulu. Du coup jles ai insulté de Néo-Nazis ils se sont tout de suite calmés « ah mais non mais pas du tout moi je vote à gauche déjà » « mes parents étaient oklm devant leur tele en 42 » « quoi y’avait pas de télé en 42 ? » « mais y’a pas de télé tout court dans ce monde » « bon ça commence à bien faire ton brisage de 4eme mur là » . Par contre, ils ont étés catégoriques, « tu te démerde tout seul pour le ramener à suna ». Bah j’avoue, un gros bébé de 2m30 pour 150 kilos à peu près qui en plus a une jambe en moins, c’est pas très facile à transporter. J’ai du invoquer un plus gros bébé du coup, à savoir Ener. C’est donc un singe d’une dizaine de mètres, qui transportait sur lui deux singes sur son dos dont un très relativement plus petit. Mais je comprenais pas pourquoi les gens nous regardaient. Vraiment bizarre les gens.
*** A Suna ***
Et voilà, encore une mission accomplie pour super Hiruko, le défenseur des opprimés. J’avais signé les papiers et remis Boo aux interrogatoires, j’avais donc le reste de la journée pour… Ne rien foutre. Tout comme Mikami qui était resté à mes cotés.
- Bon tu préfères être un homme viril et aller faire une partie de ping-pong ou une tapette et aller t’enfiler du sake pendant que je bois du jus?
Tenant encore son katana à hauteur de visage, Mikami tournait son regard vers le sunajin avec curiosité à l'écoute de ces mots. Hiruko esquivait d'un poil la masse qui s'effondrait sur lui et comme s'il lui donnait un coup du lapin par la pensée, relevait un signe incantatoire pour que le géant ne sombre dans l'inconscience. Tout se déroulait relativement normalement, jusqu'à ce que le dernier illusionniste encore debout dans cette pièce ne tente de donner un ordre au sabreur.
- Mets lui des menottes anti-chakra j’en ai dans ma saccoche, on le ramène à Suna.
Le Yorurai, constatant l'incapacité évidente de leur adversaire à s'enfuir, marcher, et même de se lever du mauvais pied avant au moins la fin de l'ellipse, haussait les sourcils face à son co-équipier comme pour lui demander s'il était sérieux, Didier. Son homologue - ou du moins, l'ombre de ce dernier - sembla subjugué par l'aura du shûkaijin (c'est ce que ce dernier en avait clairement déduit) et de plus, tombait dans la panique la plus totale.
- Non mais pas question que je le tue… Ecoute c’est pas qu’il me plait, quoique bon il a un certain charme, mais…
Et ce fut l'explosion, des deux côtés :
- Je peux pas tuer les gens… ME JUGE PAS OK ? ME JUGE PAS. C’EST PAS MA FAUTE MOI ON M’A ELEVE DANS UN ORPHELINAT ON ME DONNAIT DES HARIBOS CARENSAC C’ETAIT DEGUEULASSE Y’AVAIT DU VOMI PARTOUT - MAIS... ! MAIS... ! MAIS JE VOYAIS PLUTÔT L’UPPERCUT DE SA VIE EN (t'aimais pas les carensacs ?) PLEIN DANS LA MÂCHOIRE ! JUSTE LÀ ! Il lui désignait l'endroit exact sur la cible désormais au sol du bout de bras tantôt tendus, tantôt relevés pour désigner avec encore plus d'appui la seconde fois où il tendrait les bras, avant de reporter l'opération vers la jambes du colosse : LÀ IL EST JUSTE EN TRAIN DE PERDRE LA BOULE DANS TON ILLUSION TORDUE ET IL SE VIDE DE SON SANG JUSTE LÀ ! SUR TES PIEDS !!
Effectivement, ce genre de bête, dès que ça a le cœur qui s'emballe il suffit d'une jambe coupée pour faire déborder le vase. Putain yen avait partout. Les battements cardiaques envoyait des vagues de sang sur les sandales d'Hiruko en grappillant à chaque fois un peu plus de terrain sur ses pieds.
* * *
Je vais un peu accélérer sur la suite, parce que ça a été le bordel. Kanpeki est revenue en armure volante de son massacre de chaire humaine, puis Mikami l'attrapa au vol et dans la précipitation pour qu'elle lui file un coup de main pour cautériser la jambe de leur capture dont même la morgue ne voudrait plus s'il se mettait à mourir au détour d'une dune. Voyant l'arsenal que la Saibogu sortait et l'énergie électrique qu'emmagasinait le Yorurai pour stopper l'effusion de sang, Hiruko a... je sais pas c'qu'il lui est passé par la tête. Au début il chialait juste au-dessus leurs épaules en les suppliant de ne pas le tuer alors que le shûkaijin et la kunoichi s'exposaient au effusions de sang. Puis il se mit à se rouler dans la flaque pourpre en criant Géronimo, mais sans arrêter de chialer ceci dit... Ensuite il les a traité de néo-nazis, ce qui pouvait paraître assez tendre de la part de quelqu'un qui se roulait dans le sang de sa victime en criant sa joie jusqu'à en pleurer.
Et puis toutes ces histoires de télé en 42 sur des canapés unkut (diversification de l'offre t'as vu, bientôt freestyle Molle-tonné qui introduira officiellement la mise aux enchères du canapé sur lequel Marianne s'est faite vio) c'est juste pour vous emboucaner l'esprit et passer sous silence le moment où il s'est rendu compte de son comportement ; ce même moment où Mikami en profita pour lui refiler le transport de prisonnier, avançant comme argument qu'ils avaient soigné le lascar mais en vérité en le regardant tout en se repassant au fond du regard et ostentatoirement la scène où il criait Geronimo en se roulant au sol. Aptitudes de persuasion +2
* * *
- Bon tu préfères être un homme viril et aller faire une partie de ping-pong ou une tapette et aller t’enfiler du sake pendant que je bois du jus? - Euh... Qu'est-ce que vous faites exactement avec les bouteilles de saké ? Écoute, je veux bien te suivre n'importe où s'il est question d'un bon saké, mais dans un endroit où on le boit, pas où on se... l'enfile.
Décidément, les cultures étrangères recelaient encore plein de surprises. Mikami finit tout de même par suivre Hiruko, lui accordant une confiance quasi-aveugle. Le trajet fut par ailleurs l'occasion de discuter un peu :
- Tu sais, même si c'était pas ce que je demandais, j'ai apprécié que tu refuses de tuer ce gars. C'est rare chez les shinobi. Aujourd'hui on fait ça à tour de bras en oubliant que les gens contre qui on se bat ont peut-être la même histoire que nous, c'est d'une tristesse...
Ainsi parla le grand sage, poussant la porte de la taverne dans laquelle il y avait de grandes chances qu'il finisse à l'envers, ou presque. Ou pas, à voir. Mais il s'installèrent, et après avoir vérifié avec quelle partie du corps ils ouvraient les bouteilles, le Yorurai se risqua à en commander une. Il attendit que son camarade commande son jus de grove et quand il furent seuls il fit dépasser le manche de son katana pour lui adresser :
- Tu sais quoi, on attend que le soleil se couche, on va sur les remparts, et je t'emmène faire la partie de ping pong la plus virile de toute ta vie !
Après quoi il sortit une triplette de boules de pétanques, curieux objets dénichés sur le marché alors que le Takeshi emmenait Boo à la section interrogatoire.
