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 I Don't care who you are as long as you know who I am [Daimyo de Yu]

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Konoha
Aburame Mira
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Message(#) Sujet: I Don't care who you are as long as you know who I am [Daimyo de Yu] I Don't care who you are as long as you know who I am [Daimyo de Yu] EmptyLun 6 Juin 2016 - 14:42

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- Alalalalala Blondie tu me rends folle, disait-il à une pauvre lettre qu’il lisait, la tête posée nonchalamment sur une pierre chaude des bains du « Chalet », établissement appartenant à un couple sans histoire, mais qui travaillait en fait pour Tsukiko. Cette dernière les aurait aidés lorsqu’ils étaient au bord de la faillite.

Cependant, « Blondie » comme j’aimais surnommer la Kawaguchi, n’avait plus le temps de s’adonner au commerce. Elle se plaisait à sentir la mauvaise haleine du peuple demandant toujours et toujours plus. Sincèrement, à sa place, voilà bien longtemps que j’aurais jeté plus d’un paysan à sa campagne désertique : il se débrouillait bien sans elle jusqu’à maintenant, qu’il continue. Mais nan, Blondie était une petite travailleuse inépuisable qui voulait « tout » savoir. Sur son trône de pierre, elle voulait même connaître l’état de pays qui n’avait clairement aucun lien avec elle !

« Ils ont un port, ils ont du tourisme, ils sont au centre de plus d’un pays … etc etc ». Elle m’en avait sorti des arguments pour me détacher du chaleureux et fructifiant Heaven Night pour Yu no Kuni. Si au départ, le pays m’exaspérait pour son côté « lisse » et répétitif – des bains, et des bains, en veux-tu, en voilà !- il m’a fallu découvrir les plaisirs de la nuit pour me rendre compte que c’était presque aussi chaleureux qu’à la Capitale de Kaze no Kuni ou de Kawa no Kuni, Casino du Yuukan.

- Hum. Bon … Toi, là, gamin. Va me ramener un papier et de l’encre.

Aussitôt dit, aussitôt fait : l’enfant de la famille – mon larbin personnel – arriva comme une flèche. Je ne tardais pas à écrire une lettre pompeuse, cordiale, polie à souhait et aussi lèche-botte que possible sur les beautés pittoresques du Pays, pour ensuite demander une audience à cet ennuyeux seigneur pour une affaire d’investissement important et bénéfique pour le pays. Dernièrement, la richesse de dame Tsukiko était en partie mienne : pour chaque piécette gagnée, j’avais ma part et assez généreuse, je dois avouer.

- Blondie va pas aimer.

Car bon, il me fallait quand même un sacré fond pour que je sois convaincant devant des vieux. Mais blondie avait encore et toujours besoin d’argent : elle allait gueuler quand, dans une semaine à peine, son banquier avouera que la moitié de son coffre est vide. J’avais dare-dare intérêt à avoir des informations juteuses d’ici là sur le Daimyo, ou sur autre chose, pour ne pas me retrouver avec un contrôleur financier sur le dos. Je vous jure, elle me soulait des jours avec son histoire d’économie, sauf qu’elle comprend pas un truc la nunuche : on ne fait pas de grandes choses sans sacrifier beaucoup. Elle apprendra, un jour. Eventuellement. Ouais, des jours, je doutais franchement de ses capacités intellectuelles … au point où je craignais un peu pour le pays. Quant à ses conseillers, de ce que j’en entends, pas plus intelligents qu’elle … qu’on est mal, des jours. Heureusement, y a des gens comme moi pour rappeler la notion de risque, et d’intelligence.

La réponse tardait à venir à mon sens – bon tout tarde pour moi, impulsif homme qui aime tout avoir à l’instant même – et je m’habille de la façon la plus exquise possible. Il était temps d’insuffler un semblant de style dans l’âme de ces montagnards abusant de bains.

- Hajime Huan, je suis là sur invitation du Daimyo, dis-je à l’entrée à l’un de ses barbares de garde en tendant avec grâce ma main gantée tenant une invitation.
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Renpa Genkei
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Message(#) Sujet: Re: I Don't care who you are as long as you know who I am [Daimyo de Yu] I Don't care who you are as long as you know who I am [Daimyo de Yu] EmptyMar 14 Juin 2016 - 0:39

De tout le continent, Yu était sans doute l’un des pays avec le plus de stabilité. Son Seigneur était adoré, et tout le pays connaissait cette jeune princesse qui viendrait lui succéder lorsqu’il trépassera ou lorsqu’il abdiquera – ce qui n’arriverait normalement pas de sitôt si l’on en croit la forme olympique de cet homme d’âge mûr dont les bienfaits des sources thermales qui jalonnent son pays lui donnent force et vigueur. La seule ombre à ce tableau parfait était la mort de Madame Renpa, décédée lors de l’enfance de Yoshiko d’une incurable maladie dégénérative que les sources ont permis d’apaiser un brin.

Mais depuis, ce ne fut que gloire, richesse et réussite – à deux détails près. Le premier, l’épée du dragon, ayant enlevé Yoshiko pour exercer une pression sur le Daimyo et lui extorquer de l’argent. Plusieurs mois durant lesquels la Princesse fut otage d’une bande de mercenaire sans foi ni loi ne cherchant que l’argent. Le second détail vint éclipser le premier, puisque le Shoraizen, organisation criminelle Konohajin, s’était débarrassée des mercenaires mais avait élu domicile dans le pays. Une situation compliquée pour un Daimyo qui devait la libération de sa fille à des criminels ninjas qu’il ne pouvait pas affronter mais qu’il n’approuvait pas.

Mais Konoha avait fait le nécessaire – sans pour autant s’enquérir de ce lui pensait, mais bon, les faits étaient là – et la vie avait pu continuer tranquillement au pays des sources chaudes. Quelques relations cordiales avec les autres pays, un tourisme explosant tous les records, une côte de popularité incroyable pour la famille royale : bref, rien ne venait plus perturber le ciel bleu de Yu no Kuni. Aujourd’hui ne dérogeait d’ailleurs pas à la règle, malgré la séance diplomatique qu’il devait mener dans quelques minutes. Apparié comme un roi, Genkei se trouvait sur un balcon, regardant son pays d’un air bienveillant et chaleureux. Il ne se faisait pas d’illusion quant au futur de ce dernier, qui serait un jour contesté par la barbarie de ce triste monde. Il espérait juste préserver son peuplee le plus possible, et garder sa fille heureuse, de ce magnifique sourire qui la caractérisait tant.

    - Votre Majesté, l’émissaire de Kaze est là.

D’un hochement de tête, le Daimyô signifia qu’il arrivait. Il laissa le vent lui caresser ses cheveux grisonnants puis finit par entrer dans sa demeure, se dirigeant vers la salle du trône où le représentant devait se trouver. Yoshiko l’attendait devant la porte, vêtue une fois de plus d’une robe somptueuse qui la rendait sublime. Les cheveux détachés, elle n’avait rien à envier aux grandes dames de ce monde : elle était magnifique. Son père lui baisa la main, puis ils entèrent de concert dans la grande salle qui reflétait à elle seule le prestige et la richesse de ce pays. Ils assumaient leur richesse sans problème, bien qu’ils avaient su rester simple dans leur conduite.

    - Hajime Huan-San, c’est un honneur pour nous de recevoir la visite d’un émissaire de Kawaguchi Tsukiko-Dono. Que nous vaut cette visite ?
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: I Don't care who you are as long as you know who I am [Daimyo de Yu] I Don't care who you are as long as you know who I am [Daimyo de Yu] EmptyVen 17 Juin 2016 - 19:38

Ne jamais faire confiance aux très jolies jeunes femmes puissantes ! C’était la règle numéro une de tout bon commerçant ! Voyez-vous, ces femmes, elles sont capables de vous tromper sournoisement voire même de vous entraîner droit vers une mort certaine. ET nous, pauvres mâles en mal d’amour – et de beauté, et de jeunesse, surtout – nous tombons dans les pièges de ces fleurs. Cependant, n’ayez crainte chers amis du même sexe que moi – figurez-vous, j’suis un homme malgré mes allures androgynes -, il y a moyen de garder le sang-froid. Si jamais vous avez quelques désirs particuliers soudains, et incontrôlables, pensez à la chose la plus horrible possible de votre existence. Personnellement, pour ma part, il suffit que j’imagine la tête de Blondie énervée – le genre de visage pas très, très amicale – lorsque je lui annonce une sale nouvelle. Une fois, car nous avions perdu notre meilleur client – et meilleur source d’information au Heaven Night – pour une broutille, j’ai cru qu’elle allait m’enterrer dans le sable ce soir-là. Je jure que le sable m’enveloppait les gars et, franchement, les grains qui vous entortillent, qui pénètrent chaque pans de vêtement, et qui se collent à chaque petit mètre carré de votre jolie petite peau soignée – ou laissée à l’abandon, selon les personnes - … c’était « tous » sauf agréable !

Autant dire, lorsqu’elle « semblait » faire son petit effet sur ma « pauvre » personne, j’imaginais une furie blonde et un plâtre sablé corporel pour reprendre contenance, et avoir cette allure snob de tout bon snobinard qui a juste trop d’argents dans les poches, et qu’il ne sait quoi en faire. Je fis les saluts de circonstances et attendis que le vieil homme finisse sa petite tirade d’hôtes. Je dois avouer une chose : il aimait aller droit au but, le vieux. Il était où la table garnie de milles plats et desserts ? Où était donc la proposition d’un bon alcool ? Peut-être attend-il que je présente – encore et à l’oral – mes intentions pour attaquer le plat de résistance ?

- C’est également un grand honneur pour moi d’être reçu par vous, Daimyo-dono. Et si je puis me permettre, vous avez là une fille d’une grande beauté ! Vous devez être un homme bien fier, dis-je avec courtoisie.

Je me permis de me redresser, et de faire un simple pas en leur direction après avoir gratifié la demoiselle d’un sourire simple. Aussitôt après, je me concentrais sur le père pour parler « affaire ».

- Plusieurs raisons m’amènent à Yu no Kuni, introduis-je. Tout d’abord, je suis ici pour des affaires d’ordre financier. Avant d’être Daimyo, ou même chef de clan, Kawaguchi Tsukiko était occupée par le développement de multiples commerces. Malheureusement, en raison de ses dernières « fonctions » qui l’empêchent de batailler sur plusieurs fronts, elle m’a délégué la gestion de ses biens personnels, qui ne découlent nullement de sa position de Daimyo.

En somme, la petite Tsukiko allait être une potentiel investisseur dans ce pays, sans avoir à user des fonds de Kaze no Kuni : en gros, elle ne détournait pas de l’argent, ou quoi que ce soit, à ses propres fins personnels. Il ne manquerait plus qu’une stupide rumeur se répande pour ébranler son pauvre pouvoir et ce n’était pas le but, surtout au vu d’une « autre » affaire.

- Dans le cadre de cette mission, j’ai pris un grand intérêt pour votre pays, et son potentiel touristique. Le nombre de thermes, leurs bienfaits vantés dans tout le Yuukan et le calme de votre pays en ces temps de guerre … Tant d’ingrédients qui démontrent que tout investissement ici sera « fructueux » tant pour vous, que pour moi. Mes fonds amélioreront les structures et, le flux de tourisme que cela générera ajoutera toujours plus à ma propre « caisse » si je puis résumer très vulgairement.

Je me tais. C’était le moment de voir si on suscitait de l’intérêt, ou pas du tout, chez son interlocuteur. S’il y avait de l’intérêt, il n’y avait pas à se plier en quatre comme une vermine : au contraire, s’imposer était la loi. A l’inverse … il fallait savoir doser diplomatie et « dominance » pour que je ne perde pas toute capacité de négociation par la suite.

- Cependant, j’ai également certains doutes. J’ai eu vent que le Shoraizen, ce groupuscule criminel, avait élu domicile à Yu. Je sais que ce mal n’existe plus – et fort heureusement – mais je crains qu’il y a eu une quelconque répercussion sur le tourisme de ce lieu.

A priori, de ce que j’ai pu voir, le tourisme n’était pas plus affecté que d’ordinaire. Cependant, qui étais-je comparé au Daimyo ? J’étais là que depuis quelques jours, alors qu’ils vivaient là bien des années.

- Ensuite, vous avez un clan maniant un art particulier apparemment. Si je puis me permettre, quel serait votre relation avec ? Est-ce qu’ils servent votre garde, sont-ils exilés ou éparpillés, ou alors mènent-ils une quelconque extorsion de fonds dans l'ombre pour leur propre compte, comme des criminels ?


La place du clan Joki était sacrément complexe au sein de Yu. Même avec le « pseudo » réseau de blondie, j’ai eu du mal à récolter des informations fiables. Comme leur talent, tout ce à quoi je butais était une vapeur illusoire. Rien de tangible.

- Voyez-vous, l’argent investi n’est pas le mien. Cependant, en parallèle, votre pays présente un tel potentiel qu’il serait idiot de ne pas apporter les fonds nécessaires. La vraie question est de savoir ce dont vous avez besoin, réellement ?

Que les négociations se lancent.
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Renpa Genkei
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Message(#) Sujet: Re: I Don't care who you are as long as you know who I am [Daimyo de Yu] I Don't care who you are as long as you know who I am [Daimyo de Yu] EmptyDim 4 Sep 2016 - 11:25

Un bon mot par-ci, un compliment par-là : nul doute que la Daimyô du vent savait choisir ses émissaires avec soin. La jeune princesse ne pipa mot, se contentant de son rôle qui était le sien lors de ce genre d’entrevue : être belle et se taire. Elle n’était pas que ça, évidemment : elle avait beaucoup d’autres atouts dans sa manche, des plus puissants mais également des plus sombres. Elle était capable de faire – et faisait, d’ailleurs – tout ce que son père avait peur ou refusait de faire. Son joli visage lui permettait bien des choses, son intelligence encore d’autres.

Genkei fronça légèrement les sourcils à l’écoute des conditions du Kazejin : des investissements ? Des craintes ? Il n’avait jamais rien demandé : Yu était le plus paisible des pays du Yuukan, et sans doute le plus proportionnellement riche.

    - Pour quelles raisons un investissement me serait profitable, en réalité ? Le tourisme bat déjà son plein, aucun conflit ne vient souiller les terres de ce pays et aucun de mes habitants ne manque de quoique ce soit. Au contraire de Kaze, mon cher ami, dont le village militaire principal a récemment été victime d’une attaque de grande envergure : me trompé-je ? Pour quelles raisons Tsukiko-Dono préférerait investir à l’étranger plutôt que de donner à son propre village l’aide financière dont il a besoin ?

Petit silence, durant lequel Sa Seigneurie remit en place sa cape sur ses épaules.

    - Vous demandez ce dont on a besoin ? La réponse est très simple : nous avons besoin de continuer à vivre sereinement et en paix. Voyez-vous – et même si je ne suis en aucun cas réfractaire à l’idée d’encore plus donner à mon peuple un confort supérieur – Yu a été épargné jusqu’alors de vos guerres stupides d’idéologie et de puissance. Concilier une alliance, même financière, avec l’une des puissances du Yuukan, c’est s’exposer aux représailles des autres puissances. Et je vous arrête de suite : nous ne voulons pas d’une protection que vous nous offrirez gracieusement après avoir amené le conflit à nos frontières : pas d’accord, pas de conflits, pas de protection. C’est aussi simple que ça.

Genkei se reposa dans le fond de son fauteuil, oubliant – volontairement ou non – la question sur les Jôki… Que Yoshiko éluda d’elle-même, sous le regard légèrement circonspect de son père.

    - Quant à nos relations avec les Jôki, en quoi vous intéressent-elles ? Ils ne sont pas sous nos ordres et nous leur garantissons un confort de vie similaire aux autres habitants de Yu no Kuni. En échange de quoi, ils s’occupent parfois de la sécurité de certaines zones clés du pays. Ca s’arrête là.
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