Doli était maintenant à la capitale depuis près d'un mois à la solde de l'empire, et jusqu'à présent à part l'acquisition de son collier de plumes, avec lequel il avait fait énormément de progrès notamment pour rattacher les plumes après usages, il n'avait pas fait grand chose d'intéressant. Certes, sa condition physique qui était déjà bonne était encore meilleure, et il s'était grandement amélioré dans tous les domaines nécessitants de la discrétion, mais cela n'était pas ce que voulait le jeune homme.

Celui-ci voulait rien de plus que de retrouver ses terres natales, leur beauté, leurs musiques si particulières et variées, leurs odeurs inimitables. En bref tout lui manquait de Tori, surtout que la vie au plein milieu des montagnes entourant Shozaichi était loin d'être aussi intéressante, pas d'oiseau à soigner, pas d'amis avec lesquels discuter, rien à faire a part obéir aux ordres qu'on lui donnait tout cela parce qu'un ninja un peu plus puissant que la moyenne avait mis son pays sous la coupe de son empire.

Ce qui énervait particulièrement Doli dès qu'il y pensait, d'autant plus qu'il savait qu'il ne pouvait rien y faire, après tout il avait bien vu qu'il était loin d'être assez puissant pour pouvoir changer les choses pour son clan à l'heure actuel, et même s'il était persuadé que les élites de son clan serait plus que suffisant pour tenir la dragée haute à une grande majorités des shinobis du shukai il avait également conscience que les rapports de force a eux seules suffirait à définir le résultat d'une potentielle guerre. Cela ne laissait donc pas trop le choix à Doli de remplir son rôle de soldat de l'empire afin de remplir les quotas fixés tout en espérant qu'une rébellion surgissent de quelque part pour renverser le puissant Samui. Ou tout du moins qu'un mouvement indépendantiste se crée.

Heureusement pour le jeune Kosobayui il semblerait que sa période au sein de la capitale se terminait, en effet son supérieur venait de lui confier une missive portant son ordres de mission.

Spoiler:

À la lecture de cette lettre Doli eu énormément de mal à ne pas laisser jaillir quelques larmes de bonheur, il retournait au pays !
Certes, il était censé promouvoir les intérêts de l'empire, mais sans personnes pour le surveiller durant la mission, il comptait bien faire cela à sa façon.

Le membre du clan phare de Tori se dépêcha donc de réunir quelques provisions pour se rendre dans son pays afin de remplir la mission a sa façon.

Connaissant parfaitement le chemin et les terres Doli avait pris seulement 3 jours pour arriver sur le territoire des oiseaux guidé par le tout chant des milliers d'oiseaux dans les terres lui faisant face. Ce simple fait mettait un gros sourire sur le visage du jeune homme qui appréciait de traverser les marécages séparant la capitale de Tori de Toki.

C'est donc un jeune homme heureux qui arriva aux abords d'Akisaji, la capitale du petit pays. Qui bien que la ville principale e tout Tori restait à peine plus qu'une grande bourgade de Tsuchi, ce qui faisait tous le charme de cette ville et de son pays selon Doli .Ici, la nature était maitresse de tout et on n'était jamais perdu au milieu d'ne marée humaine, ainsi même dans la ville, on pouvait admirer de nombreuses espèce d'oiseau, certaine même propre a cet environnement particulier.
Se sachant entouré d'autan d'arme potentiel pour la première fois depuis quelque temps rassurait grandement le manieur de plumes, même s'il ne pensait pas avoir besoin de faire appel à ces pouvoirs au plein milieu de son pays. Après tout celui-ci restait un pays relativement sur, et qui respectait toujours les membres du clan Kosobayui, ainsi Doli avait même certain passe droit dans la ville. Comme l'accès aux meilleures chambres dans les auberges comme celle dans laquelle il allait séjourner au cours des prochains jours.

Cette auberge placée en périphérie de la ville et qui accueillait de nombreux marchands et voyageurs au cours de l'année était reconnu pour la qualité de ses repas et la propreté de ses chambres, ainsi même si Doli se retrouvait dans la seule chambre disposant d'un balcon pour se détendre à la lueur des étoiles, il ne gagnait pas grand chose d'autre en utilisant la réputation de son clan dans un tel lieu.

Si Doli ressentait le besoin de se détendre ce soir-là, c'est qu'il avait plus tôt dans la journée pris contact avec la milice s'occupant de l'ordre local et que celle-ci, loyal avant tout à leur pays, l'avait prévenu que certains groupes de bandits se développaient au sein des quartiers pauvres de la capitale. Ces groupes bien qu'encore émergent était mené par d'ancien bandit de l'extérieur du pays qui profitant de l'augmentation des impôts pour recruter les citoyens mécontents avait pour but de prendre le contrôle de certain des quartiers les moins aisés de la ville et d'y installer certaines activités illégales.
Activité que Doli était loin d'être près a supporter au sein de la capitale de son pays, celui-ci n'avait jamais connu de maison de plaisir illégale ni de tripot caché et cela n'allait pas commencer maintenant.

Surtout qu'en s'arrangeant pour que ces groupes se dissolvent Doli remplirait en partie sa mission en montrant a tous qu'ils étaient protégés par les forces de l'empire et que leurs impôts étaient utiles. Même si Doli ferait tout pour démontrer a tous que le clan Kosobayui protégeait toujours le pays, mettant plus en avant son appartenance au clan qu'a l'armée impériale, ce qui serait largement aidé par le fait qu'il ne portait aucun signe d'appartenance a cette armée.

Après une bonne nuit de sommeil Doli se sentit près a commencer son enquête sur les nouveaux truands de la ville. Pour ce faire le plus simple étant d'aller sur les lieux d'opération, il se dirigea vers le bas quartier est, le quartier ou la majorité de la population s'occupait des métiers les plus basiques de la capitale et ou l'on trouvait les bars les plus louches de la cité comme souvent dans les quartiers pauvres.
En traversant la ville, le Kosobayui repéra très peu de signes que les choses avaient changées dans la ville avec la dernière augmentation des impôts, si ce n'est que les étals étaient remplis de denrée un peu moins fraiches et tentante. Cependant en arrivant dans les bas quartiers, il eut les premiers signes que les choses changeaient, alors que lors de ces dernières visites, il y avait un grand nombre de garnements occupants les rues, là, il voyait que quelques enfants dehors, et aucun ne s'amusait, au contraire, ils étaient presque au pas de course alors qu'il se déplaçait au sein de leur quartier. Cela était un signe révélateur que la peur c'était installé dans le quartier, et pour que les enfants soit ainsi protégé, c'est que Doli était loin d'être au courant de toutes les activités illégale du quartier. Après tout les tripots et les maisons de plaisir n'étaient pas censés avoir d'impact sur des enfants, et Doli espérait très fortement que c'était bien le cas. Si les gestionnaires de ses lieux de perversions s'étaient abaissés à embaucher voir même kidnapper des enfants pour travailler dans de tels lieux Doli ne savait pas ce qu'il ferait, ce qu'il était sure c'est qu'il aurait énormément de mal à se retenir de tenter de les éviscérer.

Cependant n'étant encore sur de rien Doli se dirigea vers un des nombreux bars du quartier afin d'essayer de comprendre ce qui se passait. Cependant les regards qu'il reçut lorsqu'il pénétra dans le bar le laissa penser qu'il allait avoir plus de mal à se renseigner auprès de la population locale. En effet, les seuls regards qu'il reçut étaient plein de méfiance, et cela, malgré les marques de clan qui ornait son visage, ce fait blessait profondément Doli dans sa fierté, que des membres de son pays aient perdu confiance même dans le plus puissant clan du pays était loin d'être un fait agréable. Ce qui motivait encore plus Doli, avant même de penser à sa mission il pensait à redorer l'image du clan Kosobayui au sein de Tori.

Tout du moins aux yeux des populations pauvres du pays.

Doli avant de commencer à poser des questions indiscrètes préféra bien analyser les lieux et sa situation. Ce qu'il remarqua le dérangea quelque peu, en effet le bar était remplie d'homme de tout âge malgré que ce soit une heure de pleine activité pour les travailleurs. L'autre fait qu'il le surpris plus qu'autre chose était que chaque personne présente ici avait une arme sur soi, que ce soit un simple couteau de chasse ou un bâton de marche renforcée, absolument tout le monde avait le nécessaire pour se défendre en cas de coup dur. Ce qui au plein coeur de la capitale d'un pays pacifique étaient inédit, même dans els quartiers pauvre.

Cependant, une chose consola quand même Doli, le fait que chacun des clients présent étaient des hommes du cru, comme leurs vêtements et surtout les regard instinctif sur les deux ronds ornant sa racine nasale. Au moins, cela prouvait que quelques bars au moins étaient encore libres de toute influence des bandits de bas étages étant venu s'installer dans Tori.
Maintenant qu'il se savait dans une situation qui pourrait degenerée Doli fut très attentif en s'approchant du bar commandant tout juste un thé vert avant d'adresser la parole au barman, mais en faisant bien attention que la majorité des clients l'entende.

"La milice m'a dit qu'il y avait un problème de morpion étranger dans le coin, vous avez besoin d'aide pour le regler ?"

Certes, la question était formulée d'une façon clichée, mais le message était passé, c'est ce qui était important.

Enfin, c'est ce qu'il pensait parce que quelque seconde après l'ensemble du bar l'ayant entendu se mit a rire à s'en tordre le ventre.

Une telle réaction déstabilisa totalement Doli, il ne savait pasdu tout comment réagir a cela.

Après quelques minutes de fou rire le barman ainsi que la majorité des clients s'étaient calmés assez pour pouvoir expliquer la raison de leur rire, même s'ils avaient tous encore de gros sourire sur leurs visages.

"Désolé Kosobayui, on ne voulait pas se moquer de toi, mais l'incompétence de notre milice risque bientôt de devenir proverbiale. Cela fait bien longtemps que ce problème de vermine comme tu dis a été résolu. Ce n'était que des sous fifres avec un peu plus d'intelligence que la moyenne des troufions et qui ont voulu tenter leur chance dans un pays relativement isolé ."

A ce moment de l'explication du barman l'ensemble du bar écoutait et Doli essayait de suivre et même de tirer des conclusions de ce qu'il entendait.

"Bien entendu ces types ont eu un peu de succès au départ, quelques petits truands de la ville les ont suivies, souvent pour pouvoir profiter d'un accès anticipé aux filles qu'ils étaient censés faire venir pour leurs bordel. A ce moment là ça ne nous gênait pas , personne ne souffrait de leurs actions et ça amenait même un peu d'argent dans la ville."

Comprenant bien la situation Doli continua de suivre, et ne fut même pas refroidie par le sourire sanguinaire qui apparut alors sur le visage du barman

"Cependant quand ces salopiauds ont commencés à approcher nos filles et nos femmes pour servir de gré ou de force dans leur établissement on était loin d'être aussi d'accord. Donc les vrais hommes de Tori se sont regroupés et on a vite expulsé ces mécréants de nos terres, pas tous en vie d'ailleurs"

Avec ces mots un éclat de rire général éclata dans le bar, et Doli faisait parti des personne appréciant grandement le retour de flamme. Et la déclaration suivante ne fit que renforcer le rire global,moins celui de Doli.

" Au moins ils auront quand même ramenés quelques filles qui n'ont pas froids aux yeux une fois la porte fermé si tu vois ce que je veut dire"

Après quelques instants, lorsque l'hilarité fut quelque peu retombé, Doli prit la parole a son tour

"Ça fait plaisir de savoir que nos homme hésitent toujours aussi peu avant de défendre nos terres et notre peuple, mais si je peut me permettre , comment ça se fait-il que la milice pense que les truands sont encore là ? et pourquoi vos enfants ont peur quand ils se déplacent dans les rues"

Cette fois il n'y eut pas de rire en réponse, mais l'atmosphère était loin de se tendre pour autant. Le barman était d'ailleurs tout à fait heureux de répondre à Doli, après tout après son récit il y avait déjà eu trois demande de tournée générale, et c'était bon pour les affaires.

" Concernant la milice comme je te l'ai dit ils sont tout simplement incompétent, tous ce qu'ils voient c'est qu'un bordel est en activité dans le quartier et ils ne cherchent pas plus loin, ou a faire quelque chose d'ailleurs. Si ce n'est aller dépenser leurs soldes au près des filles.
Et concernant nos enfants ils sont très heureux ne vous en faite pas pour ça, s'ils vous ont fui avec un regard apeuré c'est surement parce que tu ressembles énormément à une des grande sœurs des gosses du quartier. Et je t'assure que cette fille là personne ne cherche à l’embêter, même les truands n'ont pas osé l'approcher. Tous le monde connait les résultats de ces crises de colère, et tu ferais mieux de me croire tu ne veux pas être la cible de sa langue. Elle a surement déjà dû renvoyer chacun des gosse qui t'on fuis chez eux une dizaine de fois en larme pour une raison ou pour une autre. Elle est proche du statue du démon parmi la jeune génération, mais c'est tout rien de bien méchant en somme, ou rien qui ne se calmera pas de soi même lorsque cette jeune femme grandira"

Doli était rassuré par ce récit. Après tout les choses n'allaient pas si mal au sein de son pays. C'était très agréable. Il s'empressa d’ailleurs de le faire savoir

"Je suis très heureux d'entendre cela, bien que l'incompétence de la milice soit quelque peu inquiétante. Par contre je pense que je vais essayer d'éviter autant que possible cette jeune femme. Si elle s'emporte asse facilement pour s'en prendre a des enfants aussi violemment je ne veut pas savoir ce qu'elle ferait a une personne avec qui on peut la confondre"

Le barman était intimement d'accord avec le point de vue de Doli mais ne lui dit pas préférant continué la discutions sur un autre sujet, tandis que Doli dégustait son thé.

Malheureusement pour Doli ça chance sembla tournée avant la fin de la journée.

Alors qu'il était sorti du bar vers les le milieu de l'après-midi et avait commencé à penser ) ce qu'il pourrait faire pour valider la mission qu'on lui avait confiée. Il ne se voyait pas faire un discours proclamant tout ce que l'empire apportait au plein milieu de la place centrale de la ville.

SAns compter que cela serait très risqué pour lui, il porterait atteinte à la réputation de son clan en se pliant ainsi devant une autorité extérieure au pays. Et cela sans prendre en compte qu'il ne serait même pas quoi dire pour démontrer les mérites de l'empire.

Il était donc quelque peu perdu. Il avait vu l'occasion dans cette réunion de bandits de bas étages de faire coïncider sa mission et ses intérêts personnels. Mais maintenant, il ne pouvait plus rien faire à ce niveau-là, si ce n'est essayé de remotiver la milice à travailler convenablement dans l’intérêt du peuple.

Mais il n'avait absolument pas le temps de reformer une milice, ou de changer la façon d'être e celle déjà en place. Surtout qu'il doutait qu'on l'écouterait facilement en ce moment au sein de la capitale, car bien qu'il porte les marques de son appartenance au clan des Kosobayui, il portait aussi un petit emblème représentant le fait qu'il était au service de l'empire.

Le manieur de plume était donc perdu alors qu'il se promenait dans les rues du quartier le plus pauvre de la ville.

Perdue jusqu'à ce que des cris se fassent entendre, il était trop loin pur distingué le sens des mots hurlé, mais il pouvait aisément les situer approximativement et se mit donc au pas de course dans cette direction.

Espérant que la cause, ou l'auteur, de ces cris lui seraient utiles pour terminer sa mission. Ce qui fut le cas, même si cela demandait une approche un peu alambiquée de la mission.

On lui avait demandé de redonner confiance en l'empire a une partie de la population de Tori, mais on ne lui avait jamais dit qu'il fallait que ces personnes touchées soient des adultes influents.

De ce fait protéger le groupe d'enfants de la colère de la harpie locale devrait le faire.

Car en effet, le spectacle sur lequel tomba Doli en suivant les cris, fut un groupe d'enfant se collant presque pour se soutenir avec la tête baissée alors qu'une jeune femme, ressemblant étrangement à Doli en effet, leur criait dessus.

De ce qu'il comprenait des cris les enfants avaient bousculé la jeune fille alors qu'elle portait quelque chose, mais sans faire exprès étant perdue dans leur jeu.

La jeune fille différente juste de Doli par sa taille et l'absence de marque de clan, avait bien entendu laissé parler son sale caractère et avait commencé à hurler sur les pauvres enfants qui n'avaient pas surveillé leur environnement.

C'était maintenant à Doli d'intervenir afin de bien se faire voir par les enfants et finir la tâche qu'on lui avait allouée. Il allait don pour ce faire, devoir affronter la jeune fille terrorisant tous les enfants d'un quartier et qui semblait avoir un caractère plus agressif que n'importe quel oiseau de proie sauvage que Doli n'avait jamais soigné . Sa chance avait bel et bien tournée !

Il n'avait qu'une hâte devant la tâche à accomplir. La remplir pour pouvoir se prélasser quelque temps sur les terres de Tori avant de rentrer a la capitale pour la suite de sa carrière forcée.

Doli avançant d'un pas plus assuré qu'il ne sentait réellement arriva donc aux abords du groupe encaissant la colère de la harpie locale. Celle-ci si prit dans ses propos rabaissant ne remarqua même pas la présence du jeune homme jusqu'à qu'il entre dans son champ de vision directe, et ceci malgré le fait qu'il n'avait rien fait pour approcher distraitement.

Espérant que le bruit que ces mouvements causaient seraient suffisant pour porter l'attention de la jeune femme sur lui, permettant aux enfants de fuir la colère de leur ennemie. Simplifiant ainsi énormément à confrontation qui allait suivre. Malheureusement pour lui tout ne pouvait pas se passer aussi bien.

Doli commença donc a ramasser les articles que la jeune fille transportait ce qui attira finalement l'attention de celle-ci. Qui changeant de cible commença a s'époumoner sur Doli

"Et pour qui tu te prends toi ? Est-ce que quelqu'un t'a demandé de te mêler de mes affaires ? Où peut être penses tu que parce que je suis une fille, je suis incapable d'utiliser mes membres efficacement. À moins que te ne penses gagnez mes faveurs en me rendant un service aussi banal. Dans tous les cas ça ne m'intéresse pas repose ça a sa place et laisse moi enseigner à ces enfants comment se comporter en communauté"

À peine cela dit la jeune fille se retourna vers là où était les enfants quelques secondes avant pour avoir la surprise de voir les enfants non plus là, mais quelques mètre plus loin en train de fuir aussi vite que possible, et alors qu'elle allait visiblement les poursuivre pour continuer ses reproches Doli qui n'avait pas apprécié la précédente remarque intervint physiquement et retint la jeune femme par le bras.

Forçant celle-ci à le regarder et reprendre sa diatribe juste arrêté

"Et maintenant, tu oses même me toucher, je ne sais pas qui tu penses être ou d'ou tu viens, mais ici les femmes ne sont pas des objets et ont tout autant le droit que tout le monde de s'exprimer. Donc tu va me lâcher de suite si tu ne veux pas que ça se finisse mal pour toi"

Sentant qu'il allait avoir du mal à la faire autrement afin de s'exprimer, le manieur de plume fit quelque chose dont il avait horreur et utilisa son pouvoir pour coller plusieurs plumes devant la bouche de la jeune fille l'empêchant efficacement de continuer à parler

"Bon maintenant jeune imprudent, tu vas me laisser m'exprimer. Je ne me prends pour personne, si ce n'est un fier Kosobayui que de tout temps à participer au bon vivre dans notre sain pays. Et ton attitude, effrayant la moitié de la population infantile de la ville ne contribue pas a cela. Rends-toi comptes, simplement à cause de notre ressemblance ces enfants ont eu peur de moi et m'ont fui.

Je ne sais pas ce que tu imagines, mais aucun enfant de Tori devrait avoir peur de quelqu'un au point de le fuir à vie, tout cela parce que tu es frustré. Ce n'est pas parce que la vie ne te donne surement pas ce que tu veux qu'il faut que tu évacue cela sur les plus jeunes. Ils y peuvent encore moins de choses que toi, tout ce que tu fais avec ton attitude est de leur enlever une partie de leur enfance innocente. On a la chance de vivre dans un pays en paix, ne souffrant pas e pauvreté prononcé et pourtant, tu es là à les priver de leurs plaisirs innocents. Suffit de regarder aujourd'hui, juste parce que des enfants t'ont bousculé, tu as dérangé tout le voisinage avec tes cris, et tu t'acharnes tellement sur ces enfants que tu es même prêt à les poursuivre pour leur crier dessus.

Je suis même prêt à parier que tu ne leur as même pas laissé le temps de s'excuser et de rattraper leur étourderie avant de te mettre à leur faire autant de reproches.

Suffit de voir comment tu m'a accueillie, moi, un inconnue pour toi, qui ne t'ait rien fait de mal. Tu m'as tout de suite catalogué comme un homme en voulant à ton corps ou te considérant comme inutile, une telle façon de penser n'est pas saine. Je ne sais pas ce qui c'est passé ans ta vie pour que tu en arrives là, mais tu devrais surement te remettre en question un peu plus, avant de te comporter comme une personne aigrie de la vie".

AU long de la tirade de Doli, la jeune fille avait arrêter de se débattre allant même jusqu'à baisser légèrement les yeux. Néanmoins quand voyant son attitude, il la relâcha, celle-ci ne contre n'argumenta pas et fuis chez elle. Comme si elle avait trop honte de son attitude ou quelque chose dans cet ordre d'idée.

Le manieur de plume était complètement pris de court, mais pensa néanmoins a couler l'écoulement de son chakra permettant au plume couvrant la bouche de la jeune femme de tomber au sol.

Cependant bien que Doli était loin d'avoir atteint le but qu'il voulait avec la jeune fille, il semblait que c'était largement suffisant pour attirer toute la sympathie du voisinage qui lui souriait tous, lui exprimant ainsi leur reconnaissance pour avoir calmé la fille qui dérangeait tant ce quartier par son attitude.

Les enfants qu'il avait sauvé en quelque sorte étaient d'ailleurs si heureux de cela, qu'ils accourèrent autour de lui et le remercièrent à profusion. Certains lui proposant même quelques friandise.

C'est donc avec un grand sourire sur le visage que Doli quitta le quartier pauvre de la capitale après avoir fait une dernière déclaration au voisinage.

"J'espère qu'elle comprendra que son attitude est a revoir, sinon n'hésitez pas à contacter Kosobayui Doli via le service officiel du Shukai. En tant que soldat de l'empire et membres des Kosobayui je serais toujours prêt pour assurer la paissibilité de votre lieu de vie"

Certes déclaration montrait bien que l'empire avait quelque chose à voir dans tout cela, et il faudrait que ses supérieurs s'en contente parce qu'il ne voyait pas comment faire pour remplir sa tâche autrement.