Gekei Jaga:

Il fallut plusieurs jours de marche pour que le duo atteigne le pays de Ta no Kuni. Le duo avait alors traversé dans le plus grand secret, sans commettre nulle exaction, nul crime, nulle infraction, le pays du Feu. Il va sans dire que le chemin le plus rapide de Kawa no Kuni jusqu’à Ta no Kuni passait forcément par celui du Feu. Tenter un trajet plus sécurisé passait par un énorme détour qui aurait mené le duo à Ame no Kuni, le pays de la Pluie, puis à Kusa, ensuite à Taki, pour traverser Tetsu avant d’arriver aux terres dominées par les moines de Maskine. Un long périple qui aurait permis de traverser des contrées moins dangereuses compte tenu du potentiel faible contrôle que pouvait exercer les métropoles ou les villages militaires sur ces pays « annexés ». Combien de semaines auraient été nécessaires alors ? Bien trop comparé au temps qu’ils avaient mis à parcourir en large la terre du Feu. Les ninjas de Konoha, même s’ils avaient pu éventuellement les repérer, n’auraient jamais pu les rattraper. Le temps de donner l’information, le duo n’était plus accessible pour eux. C’est en voyageant de nuit, en faisant de courtes haltes qu’ils parvinrent à la forêt Eikun dans le pays de Ta. A partir de là, à présent que leur sécurité était assurée, ils pouvaient calmement progresser vers l’intérieur du pays tout en récupérant de leur marche forcée.

Deux jours après leur arrivée dans ce pays agricole, le duo était parvenu au village Sonumi. Une bourgade à l’est en pleines montagnes. Un endroit où, comme un peu partout dans le pays, vivaient quelques moines dans une population en majorité civile. Les moines ici font office à la fois de sages, de juges, et quelques fois de police. Mais compte tenu de leur grande puissance, il était évident que les troubles internes étaient peu fréquents. C’est là que nous devions rencontrer une kunoichi que je n’avais plus croisé depuis près d’un an. Gekei Jaga, mon bras droit ; une kunoichi de confiance, membre du Youhei no Sekai. C’était elle qui poursuivait les activités du groupe en ces terres car aussi bizarre que cela pouvait paraître Ta no Kuni avait été choisi de longue date pour arbitrer le quartier général du Youhei no Sekai.

Depuis plus de deux ans, les activités de ce groupuscule se développaient dans le secret et dans la plus grande discrétion. L’absence soudaine de Yamanaka Hiro avait plongé l’organisation dans une sorte de léthargie due à mon propre périple à travers le monde pendant que j’étais à la recherche de Kurasa lui-même. Rien qu’à cause de ces faits différents, des décisions et des résultats de nos actes, nous avions perdu plusieurs soutiens. Mais désormais j’étais de retour et plus que jamais je comptais reprendre les rênes de ce groupe.

A notre première nuit dans cette bourgade, la Gekei nous était apparue. Je l’avais vue approcher dans le noir sous sa forme féline. Cela faisait longtemps, et pourtant, je la reconnaissais encore à sa démarche de plus, quel jaguar serait assez fou pour s’approcher aussi courageusement d’un village, des hommes ? Elle ne me fit pas mentir. Dès qu’elle s’approcha de moi, je découvrais mes pupilles dorées. Un signe pour elle que j’étais celui qu’elle voyait et dont elle avait probablement reconnu la signature olfactive. De mon côté, j’inspectais le passé récent de la Gekei et je me permettais même, de faire un saut aléatoire dans son passé lointain. Je n’y vis rien, rien qui puisse indiquer que la Gekei était devenue moins loyale envers moi.

_ Comment vas-tu Jaga ?

_ Bien et toi ? Ton voyage à la Mégalopole a été ?

Un regard vers Kurasa, elle remarqua sa présence.

_ Finalement… Il aura fallu remuer ciel et terre pour te retrouver. Une pause. Bienvenue…

Je posais un regard sur Kurasa, puis sur Jaga. Ces deux-là, auraient au besoin, l’occasion de discuter plus longuement s’ils le désirent. Même si je doutais fortement qu’ils échangeraient. Du point de vue de leur caractère, ils étaient plutôt similaires : taciturnes à bien des égards.

_ J’ai amassé pas mal d’argent. Il pourrait servir à la construction de notre base.

Je lui remettais les différents lingots d’or que j’avais par devers moi. J’avais pris le soin d’échanger tous ces ryos que je détenais par le biais de divers payeurs pour me promener avec des lingots. C’était après tout plus pratique. A Jaga de les échanger à nouveau contre des ryos, petit à petit.

_ Je vois que tu n’as pas chomé. Bien… J’ai identifié le lieu qui serait propice à la construction de notre QG. J’ai également eu l’occasion de recruter quelques nukenins. Je dois dire cependant qu’il est très ardu de recruter du monde en ces terres. Je ne sais pas si tu es au courant, mais le Patriarche s’active, il s’est affilié récemment au mouvement de la nation. Nous devrions faire gaffe à nos actes futurs.

Je considérais le visage de la Gekei. En réalité, je ne doutais guère de ses propos, mais je réfléchissais quant à la pertinence finalement de m’installer ici. Avec Hiro, il y a maintenant plus de deux ans, nous avions à l’esprit de profiter de l’état d’inaction des moines pour prospérer. Avoir une base en ce pays et agir en dehors de Ta no Kuni. La nouvelle affiliation du Patriarche changeait-il quelque chose à cette vision initiale ?

_ Je vais y réfléchir Jaga. Pour l’heure, mène-nous aux autres…

Je faisais signe à Kurasa de bien vouloir me suivre. Nous avions du chemin à faire.

Nous avions marché plusieurs minutes à travers les dédales des ruelles de l’auberge où nous nous trouvions tous jusqu’à un entrepôt non loin de là où nous nous trouvions. Il faisait encore sombre, mais dès que je pénétrais dans l’endroit, je découvrais ou plutôt je ressentais presque aussitôt la présence de plusieurs personnes en ce lieu dont un bon nombre de ninja. Nous étions passés par l’embrasure d’une porte et au bout de quelques secondes de marche à travers des couloirs faiblement éclairés, nous avions pénétré dans une salle où je devinais la présence de tous ces gens. Une lumière plus vive nous accueillit. Cette lumière se manifestait déjà sur le mur en face de la large porte qui s’entrouvrait sur le couloir où nous nous trouvions. Jaga me devança de sa démarche féline. Elle s’engouffra dans la pièce tel un chat le ferait. Je suivis d’un pas leste, sur mes gardes, tout en laissant apparaître un visage fermé froid. A peine fus-je entré dans cette pièce que j’eus le plaisir de remarquer à quel point la Gekei avait travaillé dans l’ombre. Il y avait là pas moins de trente personnes au moins. Combien de regards posés sur moi et peut être sur Kurasa ? Quoi qu’il en soit, je m’arrêtais impressionné, il faut le dire, parce qu’avait fait Jaga. Après plusieurs secondes de silence je décidais de briser la glace. Le leader ici c’était moi, il était temps de leur montrer.

_ Je vois que tu as bien travaillé Jaga…

Lâchais-je en regardant la Gekei. Un regard vers ce petit comité :

_ Lesquels d’entre vous sont des civils non versés aux arts ninjas ?

A vrai dire, je pourrais aisément le découvrir seul et rapidement, mais je préférais opérer de la sorte. Un certain nombre leva les mains. Un bon paquet tout de même parmi toute cette foule. Je dirai de prime abord, les 2/3 des personnages ici présents. Un regard vers Jaga. Elle avait bien travaillé, mais j’aurais espéré qu’elle eut recruté plus de ninjas. Quoi qu’il en soit, je ne m’en irai guère cracher dans la soupe. Je disposais là d’une belle petite troupe qui saurait rapidement s’étendre et devenir un empire.

_ Très bien ! J’aurais un entretien avec chacun de vous plus tard. Je commencerai par ceux qui ont une profession, ceux qui sont marchands ou commerçants et ceux qui ont un statut social.

Je portais un regard sur les quelques éléments désormais parfaitement identifiables à leur tête arrogantes ou totalement détachée : les ninjas du groupe.

_ Vous aurez tous ici présent comme supérieurs Jaga comme elle l’a toujours été jusqu’ici. Elle servira de tampon entre vous et moi dans un premier temps. J’aurai besoin de chacun d’entre vous quel que soit sa force, son intelligence, son statut social, quel que soit son atout. J’assurerai à chacun d’entre vous une aisance financière dont vous n’avez jamais pu bénéficier à ce jour. Et à mesure que notre groupe s’agrandira, vous aussi vous gagnez en puissance.

Tout en parcourant du regard l’ensemble des éléments présents dans cette salle, je poursuivais d’un ton froid qui ne laissait place à aucune once d’hésitation.

_ Ce que j’attends de vous c’est de la loyauté envers moi et chacun des membres du Youhei no Sekai. Ce que j’attends de vous c’est de la solidarité entre vous. Des questions ?

Il eut un silence mais presque tout de suite rompu par un homme. Un shinobi évidemment ! Que croyez-vous ? Il en faudrait forcément un qui fasse le malin. L’homme disposait d’une chevelure abondante en plus d’avoir une bonne partie du corps caché par des bandages. Sa voix était rauque et il semblait tout aussi déterminé que moi. Il s’avançait et m’apostrophais sans aucune déférence. Visiblement il acceptait que Jaga le dirige mais pas moi. Pas moi dont il ne connaissait vraisemblablement à peine le nom.

Je me tournais vers Jaga. Se foutait-on de moi ? Comment tous ces gens avaient-ils pu être recrutés s’ils n’avaient eu aucun vent de ce qu’est le Youhei no Sekai et de ce que Yamanka Hiro et moi pouvions être ou représenter ? Il faudrait donc qu’ils sachent aujourd’hui et maintenant qui j’étais c’est ça ? Laissant échapper un long souffle qui laissait plus exprimer un état de dépit qu’autre chose je posais un regard hautain sur l’homme qui quelque part me défiait ou peut être me jaugeait. Mon regard vira au doré tandis que mes mains exécutaient des mudra à grande vitesse. L’homme en question sauta en arrière tout en exécutant lui aussi des mudra. Mais à ce jeu, il comprendrait bien vite qu’il ne saurait rivaliser avec moi. Nous avions produit au même moment les effets des techniques que nous avions préparé et fort heureusement pour moi, le jutsu que je produisis finit par avoir une utilité bien plus que grande qu’estimé. Car en réalité, à présent que les choses évoluaient au ralenti tout autour de la zone que je venais de toucher, je constatais que le mec momifié n’était pas le seul à se ruer sur moi. Ils étaient trois. Trois ninjas qui produisaient différents types de techniques au même moment. Je sortais un kunai de la manche de mon habit et aussi léger que le vent j’esquivais l’attaque de la momie avant de lui planter sans ménagement l’objet métallique dans la carotide. Qui a dit qu’un leader se devait d’être clément ? Et avant même que celui-ci ne comprit dans quelle situation il se trouvait, je fondais sur le second, profitant de la position où je me trouvais, légèrement sur le côté par rapport à la sienne. Je passais au-dessus des civils d’un bond. Ces derniers apeurés, encore plus ralentis que les ninajs, se mouvaient avec grand peine à la vitesse de l’escargot. Arrivé à proximité du second protagoniste, je l’éventrais sans ménagement d’un coup de katana sur l’abdomen. Derrière moi, les effets de ma technique initiale s’étaient estompés, et aussi subitement qu’ils avaient été ralentis, tous retrouvèrent leur totalement maîtrise d’eux-mêmes et de l’espace-temps. Et là ce fut une explosion de cris de frayeur et de douleurs, d’agonie pour celui qui avait le ventre ouvert. Jaga tenait en respect le troisième larron. Elle ne l’avait pas tué. Bien trop clémente. Les civils ruaient vers la sortie même si je savais qu’à présent qu’ils étaient libres de leurs mouvements ils allaient se calmer et reconsidérer la situation. S’ils voulaient vivre, ils le savaient, ils ne devaient pas quitter l’entrepôt, pas tant que je ne l’avais pas décidé, pas tant que je ne le leur avais pas accordé de le faire.

L’homme à l’agoni à mes pieds se tenait le ventre, la bouche ensanglanté. Il était désormais face contre terre comme s’il m’implorait, mais je ne pouvais rien contre lui, rien sinon abréger ses souffrances. Chose que je ne ferai pas. Tout comme la momie qui se tenait le cou des deux mains, j’allais laisser celui-ci se vider de son sang jusqu’à ce que mort s’en suive. Ce serait là un bel exemple pour les sceptiques. Je ramenais mes pupilles à un état plus commun. Mes pas me dirigeaient vers le troisième larron. Celui qui avait tenté de me griller via une technique Katon. Jaga le tenait en respect par le cou, une main aux doigts pleins de griffes posé à un endroit sensible du cou. Je marchais vers lui, le pas leste comme ragaillardi par le petit échauffement qui avait eu lieu ici même. Un regard rapide vers l’ensemble des protagonistes. Deux civils morts brulés vifs. Un départ de flammes, rien de bien dangereux pour le moment. Il me fallait terminer ce que j’avais commencé. Une fois à hauteur du dernier larron je faisais ressortir ma main gauche de la manche où je l’avais tenu caché quelques secondes auparavant. J’avais un cadeau pour cet homme.

_ Je vais être clément avec toi pour peu que tu acceptes de te soumettre à mon autorité sans conditions.

Avait-il seulement le choix ? Au bout de quelques secondes, le ninja acquiesça. Je lui offrit un sourire et tout de suite après j’apposais une tape amicale sur son dos comme pour le féliciter de sa décision. Jaga me regarda puis lâcha son étreinte.

_ Hors de ma vue maintenant !!!!!

Le ninja ne se fit pas prier. Et tandis qu’il sortait du bâtiment par une fenêtre non loin, certains avaient pu remarquer un papier apposé sur son dos, à l’endroit même où ma main l’avait touché : un parchemin explosif. La suite vous la devinez. Un signe de main, le signe du Tigre et une explosion doublé d’un hurlement à la mort des plus sinistres rapidement étouffé. Je l’avais tué comme les trois autres. Aucune possibilité de rédemption pour qui venait à moi et tentait la moindre chose contre ma personne ou mon autorité.

Jaga prit le relai. Elle donna le nom de l’endroit du prochain ralliement. L’endroit où je devais revoir chacun des membres de mon nouveau réseau. Ce serait dès demain ! Pour l’heure il fallait quitter les lieux.

J’avais passé une nuit entière sans fermer l’œil. Mes paupières étaient retenues suspendues ou plutôt grande ouverte à cause de toutes ces pensées qui hantaient mon esprit. Je revoyais toutes ces images d’il y a quelques heures. Le fruit du travail de Jaga. La présence de tous ces gens. Les ninjas. Le trio. Le combat, le sang, la rage, la peur, la mort… Tous ces événements se mêlaient en moi me faisant vivre curieusement une nuit pour le moins remplie d’émotions. Moi qui était pourtant d’aventure si introverti, si peu sensible aux choses de ce monde, excepté bien entendu la luxure et le luxe, comment pouvais-je être atteint, même si faiblement, par ce qui s’était passé ? A force de me poser cette question des heures durant, tout en revivant cette folle journée, la réponse me vint en tête naturellement. Il me semble qu’un moment important de ma vie était sur le point de se dérouler. Moi qui n’avais connu que combat, exil, douleurs et privations j’avais depuis peu goûté aux plaisirs de la vie de nukenin. Mais j’avais rapidement compris que vivre tel un errant sans aucun but réel n’était pas pour moi. Mes ambitions sont énormes, presque tout autant que mon ego. Il faut que je les satisfasse. Et j’étais sur le point de réaliser la première phase. C’est donc quelques heures plus tard, à l’aube, que je me levais de ma couche. Il me fallait profiter de l’air frais avant que le soleil ne se pointe. J’avais encore quelques deux heures au moins devant moi avant que le rendez-vous avec mes hommes n’ait lieu. Je sortais de l’auberge dans laquelle je me trouvais. Mes pas me dirigèrent vers la zone arborée la plus proche. Je souhaitais respirer à plein poumon l’air frais du matin. Chose que je réussis à faire et qui au final me permit de me remettre les idées en places.

Deux heures après, je me trouvais en face du groupe amputé des morts et des blessés de la veille. Les visages semblaient moins… Comment dire ? Indifférents ? A coup sûr, ils prenaient plus conscience de qui j’étais, de mon potentiel et du gap existant entre eux et moi. Après tout, n’avaient-ils pas vu un aperçu de mon pouvoir ? Désormais, ils sauraient à quoi s’en tenir face à moi Ozaï le dresseur d’hommes. Nous nous trouvions cette fois-ci dans une pièce fermée dans un sous-sol de la demeure d’un des membres du Youhei no Sekai. Je m’étais attelé à détecter via mes pupilles le passé récent du bonhomme histoire d’avoir une idée de ce qu’il avait bien pu tramer avant notre arrivée. Il fallait évidemment éviter de tomber dans un traquenard qu’il aurait pu monter contre nous en relations avec ceux qui faisaient office à la fois de juge et de forces de sécurité dans cette contrée de Ta no Kuni. Mais quelques secondes d’enquête temporelle me permirent de me rendre compte qu’il était clean. Tant mieux pour lui.

Jaga était là. A mes côtés. Dans un coin qui servait de bureau, j’accueillais un à un dans un entretien individuel chacun des membres de ce qui constituait dorénavant le Youhei no Sekai. Il me fallait avoir une idée de qui était capable de quoi ? Quelles étaient les compétences des uns et des autres, de quelle manière je pouvais les utiliser pour mes propres desseins. Bien évidemment, eux-aussi, comme je m’attelais à le leur expliquer, gagneraient au change. En acceptant de se mettre sous mon autorité, ils prenaient le risque de pouvoir rapidement amasser plus d’or –et tout ce qui s’en suit- qu’ils n’en avaient jamais eu. C’est bien simple : par la menace, la corruption, notre groupe allait gangréner petit à petit le village où nous nous trouvions avant de progressivement étendre notre emprise sur l’ensemble du territoire. Eux qui étaient les premiers à me servir, seraient également tout en haut de la hiérarchie. Ils domineraient sur d’autres venus après eux.

Après quelques heures d’entretiens, j’étais finalement parvenu à faire le décompte et à octroyer les premières missions de chacun. Je disposais de sept marchands. A eux sept, ils seraient chargés de s’entendre pour faire mener à moi les marchands et commerçant restants de la ville. Les quelques ninjas présents dans mon organisation allaient au besoin servir de moyen de pression. Bien entendu, ma volonté première est de procéder subtilement dans un premier temps. Faire en sorte que ceux qui nous rejoignent le fassent d’eux-même parce que comprenant que c’est évidemment plus avantageux pour eux. Vous l’aurez compris, tous les coups sont permis !

Après avoir procédé à un dernier discours à leur intention, je décidais, par le biais de Jaga d’acheter une demeure ou plutôt un palais dans ce village ; la seule demeure qui pouvait porter ce nom par ailleurs. Quand on de l’or, on ne compte pas. D’ailleurs j’allais m’arranger pour que le propriétaire de cette demeure devienne un de mes obligés, pour au final ne rien débourser.