Le protagoniste aux mains huileuses se réveillait en pleine nuit avec de la sueur sur le visage. Il avait fait un rêve épouvantable il le savait, mais alors qu’il ouvrait les yeux en se redressant brutalement, ce cauchemar avait tout simplement disparu de sa mémoire, comme si rien ne s’état passé. Son subconscient avait décidé de lui infliger cette épreuve alors que sa mémoire avait décidé de balayer ce souvenir de sa mémoire. Peut-être était-ce mieux, mais il se souvenait tout de même d’une chose, cela concernait des membres du clan auquel il avait été rattaché : les Saibogu. Ces êtres sont des professionnels de la mécanique, des circuits imprimés, des rouages et de toute la technologie tout simplement. Enfin, simplement n’était pas vraiment le mot, car s’ils avaient été rassemblés sous la forme d’un clan, c’était juste que ce domaine était vraiment très complexe et que très peu de gens pouvaient réussir à manipuler le métal pour en faire des machines de guerre. Depuis qu’il avait apprit à faire cela, Zero était obsédé par cette science qui n’en était pas vraiment une, il voulait être le Da Vinci de cette époque et de ce monde. Suna profiterait ainsi de ses créations alors que lui se hisserait au sommet de la hiérarchie de Suna. Il voulait gagner de la puissance, de la technique, mais sans informations, il n’arriverait à rien. Il lui fallait donc se renseigner. Sur son clan pour commencer. Mais il verrait ça demain. Pour l’heure, il allait s’habiller en essayant de s’endormir sur le toit de sa maison, à la belle étoile, des ambitions emplissant ses nouveaux rêves.

Dès que la première lueur de l’aube affichait un rayon de chaleur sur son visage, notre jeune héros se réveillait, avec la réalité des bruits matinaux. Suna se mettait en éveil, totalement, les gens partaient travailler. Depuis l’attaque sur la capitale de Kaze, le village était perpétuellement en mouvement, que ce soit pour des travaux, des missions, des reconstructions etc.. Un nouveau Daimyo avait été élu en la personne de Kawaguchi Tsukiko, l’employeur de Zero. Un autre Kazekage aussi, le Nanadaime avait été élu suite à la défection de l’ancien : Matsuno Yamuro. En se redressant, il regarda pendant quelques instants la plèbe se mouvoir chacun dans son activité. De temps en temps, il voyait un shinobis sauter de toit en toit afin d’aller plus vite vers sa destination. Il fit exactement la même chose, en concentrant son chakra dans la paume de ses pieds, il se mit à sauter de toit en toit afin de rejoindre ce qui ressemblait à l’ancien palais du conseil de Suna. Il cherchait le nouveau Kazekage. Il était très certainement le plus apte à donner des informations sur son clan à notre héros aux cheveux blancs.

Dès qu’il arrivait, il fut immédiatement stoppé par une classe supérieure. Il fallait dire que tout le monde était encore sur les dents, car il y avait eu beaucoup de traître dans les rangs de Suna lors de l’attaque sur cette dernière. De plus, Zero n’avait pas vraiment l’apparence singulière d’un ninjas de Suna qui consistait à avoir de simples vêtements assez larges et souples ainsi qu’un bandeau sur le crâne. Non, lui, avait plus l’air d’un cyborg avec son armure faite de métal souple et son air agressif. Bien que cela l’agaçait au plus haut point, il comprenait la crainte de cet homme qui venait de le stopper dans sa lancée. L’homme le regardait comme s’il attendait quelque chose. C’est alors que le ninjas de classe inférieur prit la parole. « Zero. Je viens chercher des informations auprès du nouveau Kazekage ».

Oui, c’était assez léger comme raison pour rencontrer le Kazekage. Zero s’en rendit compte après malheureusement, et il s’attendait bien à ce qu’on lui refuse le passage. Cependant, si ce Yamuro était l’homme qu’il avait prétendu être lors de son discours d’intronisation en tant que Kage il y avait peu, il ne refuserait pas un entretien avec un Sunajin. Après tout, il ne pouvait pas de faire plus d’ennemis qu’il n’en avait déjà. Le monde avait le regard rivé sur Suna depuis son effondrement, ou plutôt sa faiblesse créer par l’attaque de la Nation. Et pourquoi pas, il pourrait peut-être y trouver son compte dans cet entretien. Il ne lui demandait qu’une explication en fin de compte. Finalement, l’homme abaissait son bras pour laisser champ libre au Saibogu de passer et de continuer sa route pour trouver la nouvelle Ombre de Suna.

L’homme à l’armure de métal avançait de quelques pas après que le garde à l’entrée du bureau ait baissé sa main, lui donnant alors l’accord de continuer. Quelques pas plus tard, le protagoniste aux cheveux blancs arrivait dans un bureau fait à l’occasion dans les ruines du palais du conseil souverain. Il y rencontrait alors l’homme qui était venu voir et en qui il plaçait l’espoir d’avoir des informations concrètes. C’est alors que le Nanadaime lui montrait le siège en face du sien et en prononçant le prénom de notre héros, l’invitait à s’asseoir afin de cet entretien ne puisse commencer. Le Saibogu pu remarquer que son Kazekage avait une petite fiche avec lui, très certainement celle où étaient nommées toutes ses caractéristiques, l’endroit où il logeait, ses résultats en mission etc.. Il espérait fortement qu’il n’y avait pas dessus les informations sur les résultats de mission car sinon, il était clairement dans la merde. Mais revenons en plutôt au sujet qi nous intéresse.

« Je ne prendrais pas beaucoup de votre temps. Je suis arrivée au village il y a peu sous cette forme, et de ce fait, je ne connais rien de cette nation certes, mais plus particulièrement de mon clan, des gens qui y sont rattachés. Mon objectif est de progresser en terme technologique bien entendu, et j’ai compris que je ne pourrais réellement progresser sans avoir toutes les cartes en main. Ici l’image des cartes est associée à mon clan. Je voudrais en savoir plus sur les gens qui le compose. Je n’en connais même pas le chef. Je viens donc vers vous à titre d’information. Je pense que vous êtes le mieux placé et le plus crédible pour me donner les armes que je cherche. »

Il marquait ensuite une courte pause dans son récit. Il y avait fortement moyen qu’il ne le renvoi simplement en direction de la bibliothèque, mais mis à part les livres de mécaniques et tout ce qui touchait à sa petite passion personnelle, la lecture n’était pas le dada de notre chiffre adoré. Il voulait entendre les choses clairement de la bouche d’un homme ayant assez de pouvoir politique afin de lui donner des informations concrètes qui le feraient avancer dans sa quête de gloire et de puissance. Il reprenait alors en quelques mots, afin qu’il accède à sa demande plus facilement, sans le renvoyer dans les bouquins.

« Ceci fait, je ne vous dérangerais pas plus longtemps »

Dit-il avant de s’asseoir finalement dans le fauteuil que le nouveau Nanadaime Kazekage avait montré du bout du bras au membre du clan Saibogu. Ce dernier n’aimait guère parler et jacasser pour rien, cependant, certaines choses se devaient d’être dites et encore plus, d‘être imprimées dans la mémoire. Il voulait connaître l’histoire de son clan, et plus encore, les membres qui la composaient, ceux qui avaient justement marqués l’histoire du clan. Mais le plus important de tous et ce qu’il voulait absolument connaître, dans le but premier de les dépasser : leurs créations. Zero voulait créer quelque chose de fantasmagorique, quelque chose qui dépasserait l’imaginaire le plus fou, même pour un membre de son clan. Il avait déjà une idée derrière la tête, mais il en parlerait plus en profondeur au fil du temps. Il sait que l’archiviste est en train de lire ce poste, comme tant d’autres. Pour autant, l’actuelle et nouvelle Daimyo lui avait déjà donné une chance de briller parmi les siens. La création d’un système ferroviaire sécurisé et à grande échelle sous tout Kaze no kuni, incluant forcément la capitale. Mais en avait-elle parlé à Yamuro ? Motus et bouche cousue.

Le jeune héros de cette histoire écoutait avec attention les réponses de l’actuel Kazekage aux interrogations qu’il avait porté à son encontre, surtout concernant son propre clan, les Saibogu. Il répondit donc que chacun d’entre eux n’avait a proprement parlé aucun lien de sang, mais uniquement une passion commune qui avait été regroupé sous la forme de clan. La passion de la technologie. A la base, ils étaient un ramassis de civils et de ninjas qui fabriquaient et utilisaient des armes dotées d’une technologie incroyablement sophistiquée. Cependant, leur créativité ne s’arrêtait pas là, car d’après Yamuro, ils pouvaient inventer et créer le monde de demain grâce à une technologie qui ne cessait d’évoluer avec les cerveaux des Saibogu. La limite de la créativité est celle que l’Homme choisit de lui imposer. Ils provenaient tous de Kaze et pas uniquement de Suna. Et d’ailleurs, le Kazekage précisait que l’ancien chef des Saibogu habitait actuellement à Kaze, un certain Saibogu Satochi. A cet instant, Zéro pensait qu’il serait une bonne chose de lui rendre visite afin d’vaoir sa vision des choses du clan Saibogu.

« Si vous le voulez bien, j’aimerais aller lui rendre visite, afin de le rencontrer, de lui demander son avis sr notre clan, de lui poser des questions, qu’il m’ouvre la voie. »

Une demande claire, mais le Nanadaime ne perdit pas de temps et ouvrit une nouvelle fois la bouche afin de reprendre dans les explications. Ils avaient ici un endroit appelé le Kenkyuujo, une sorte de laboratoire où se menaient des expériences réalisées pour le futur de Suna. Effectivement, pour une fois, notre héros connaissait quelque chose, car c’était là-bas qu’il se devait de répondre à la demande de Tsukiko concernant son train train sous Kaze et Suna. D’après le Kazekage, la grabde majorité des hommes et des femmes quis e trouvaient là-bas étaient des membres de son clan, il serait donc bon de se sociabiliser. Surtout avec ses pairs. Actuellement, aucun ninjas n’était à la tête du clan des Saibogu vu que Satochi était actuellement en retraire. A en croire son interlocuteur, celle qui pouvait le plus espérer accéder à cette place se trouvait être Saibogu Oniri, mais celle-ci avait disparue depuis la récente bataille du Kaihô-Sha.

« La place est donc vacante ? C’est intéressant. Et cette Oniri aurait donc tout simplement disparue ? Ou est-elle morte quelque part ? »

Demandait le Saibogu aux nouvelles réponses avant que l’Ombre ne se penche de nouveau sur ses registres. Il demandait ensuite si c’était voulu que Zéro ne portait uniuement que le nom de Zéro et pas celui de Saibogu. Effectivement c’était voulu, et c’était une longue histoire. Il allait donc la faire courte. Il se laissait tomber dans le fond de son siège, correctement assis avant de répondre.

« Effectivement c’est voulu. A vrai dire, j’ai été recueilli étant jeune par un homme vivant en ermite. Zéro est le seul souvenir que j’ai de mon ancienne vie. Ce n’est sûrement pas mon vrai nom, j’imagine. Mais c’est la seule chose qui me lie avec l’avant. Je ne nie pas mon appartenance au clan Saibogu pour autant, mais je tiens à garder cette identité. »