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 La maison du bonheur [public]

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Message(#) Sujet: La maison du bonheur [public] La maison du bonheur [public] EmptyLun 28 Mar 2016 - 2:46


Kumo, lundi matin.

Après une nuit bien fraîche comme il faut, j'ouvris lentement les yeux au bruit des pas de course de deux jeunes Kumojin. Ça fait déjà quelques jours qu'ils ont pris l'habitude de venir courir à proximité de mon arbre. C'est vraiment gênant de laisser des citoyens voir un de leur shinobi dormir à la belle étoile comme ça, ce n'est pas l'image que je souhaite donner.

Je regardais ma montre, huit heures trente. Ça devrait être ouvert à cette heure. Je pris mon précieux carnet orange ainsi que le crayon que j'ai volé à Miharu lors de ma première mission et commença à garder une trace écrite du plan prévu pour cette grande journée :

« Ce message s'adresse à vous papa, maman. Je suis devenu un shinobi pour accomplir ma quête personnelle : vous retrouver. J'ai toujours l'argent que vous aviez caché pour moi ainsi que notre crayon taillé, et en parfait état s'il vous plaît !
Mes responsabilités sont de plus en plus grandes, et je me rends compte que j'ai absolument besoin d'avoir des relations si je souhaite réussir à avoir de vos nouvelles. Actuellement, et depuis des années, je suis sans domicile. Je dors en dessous de l'arbre où l'on avait tant l'habitude de jouer à l'époque. Cet endroit a beau être doté d'une grande symbolique, il ne reste pas très classe.
Un professeur que j'ai aidé m'a proposé ses conseils pour acheter un appartement au quartier résidentiel en ville. J'ai accepté.
Nous avons rendez-vous devant le panneau des ventes immobilières avant midi, je vais me préparer. J'ai toujours beaucoup de mal à parler aux gens, mais je m'accroche. Depuis mon histoire avec l'escorte d'un grand marchand dans Kumo, j'arrive à adresser la parole aux gens.
J'ai même suivi les conseils de papa et acheté une montre ! Je peux désormais gérer mon temps comme un homme ! »


Je rangeais mon carnet dans mon sac à dos et me mis en route. Quelles surprises allaient réserver cette journée ?


Le soleil d'été, qui jetait profusément sa lumière sur les habitations et sur le palais du Raïkage, éclairait pleinement mon visage en sueur.

« Densha ! Par ici ! »

Le professeur était déjà arrivé et m'attendait devant le palais. Contrairement à d'habitude, il avait une mine heureuse, ça se voyait qu'il avait l'air heureux de me voir. J'approchais.
Les salutations passées, nous décidâmes de nous diriger à l'intérieur du bâtiment, vers le tableau des annonces immobilières.
Je suis venu pour la dernière fois il y a quelques semaines, lors de ma première mission avec l'arrogant marchand. Ce dernier avait récupéré une grande majorité des annonces, et, le temps avançant, il n'en restait plus qu'une seule au jour d'aujourd'hui.

Un peu confus de la situation, l’académicien me proposa tout de même d'aller visiter le logement dans les quartiers résidentiels du village. De toute façon, je n'avais pas vraiment d'autre choix que d'accepter, nous entamions la route, l'agent immobilier de Kumo nous accompagnant.

L'endroit se trouve au centre même des quartiers résidentiels. C'est un appartement tout ce qu'il y a de plus basique : une façade discrète, une petite fenêtre qui fait également office de puits de lumière ainsi qu'une porte d'un mètre sur deux mètres en ébène. Cette simplicité me plaisait beaucoup.
Une fois la porte passée, je fus comblé par tant d'espace disponible. J'imaginais déjà mon lit dans le coin droit, mon piano près de la fenêtre, une étagère pour y placer mes livres, un bureau pour mon carnet et le crayon de papa... Je pense avoir trouvé mon bonheur.
L'agent nous demanda s'il fallait continuer la visite ou non, je répondis que non. Mon choix était déjà fixé et j'en étais certain : Je voulais ce logement.
Je signais le contrat de vente sur le plan de travail de la cuisine avec, en arrière-plan, un sourire mal caché de notre commercial local. Comme quoi, tout le monde y trouve son compte ! Il escroque un enfant en doublant le prix du bien, j'ai un logement qui me correspond et le professeur n'a plus de dettes envers moi.
Nous sortîmes au bout d'une heure de visite environ, l'enseignant ainsi que l'affairiste retournèrent tous les deux travailler dans la joie et la bonne humeur.
J'étais resté sur le palier de ma porte, réfléchissant sur l'endroit que j'allais choisir pour mes futurs achats ménagers, mais les regards indiscrets et remplis de questions de mes nouveaux voisins m’empêchaient de me concentrer convenablement.



Dernière édition par Monjara Densha le Mar 29 Mar 2016 - 17:45, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: La maison du bonheur [public] La maison du bonheur [public] EmptyMar 29 Mar 2016 - 17:20



Je décidais de ne pas en tenir compte pour le moment et me mit à marcher en direction du marchand de meubles le plus proche. J’avais besoin en priorité absolue d’un lit, une armoire et d’un bureau de travail.
L’atmosphère de la boutique était très particulière. Une odeur de vieux bois remplissait toute la pièce. Étonnamment, elle me rappelait la maison de mes parents. Des tonnes de meubles étaient alignés sur plusieurs dizaines de mètres carrés. On pouvait également apercevoir quatre vendeurs offrir des conseils aux clients n’ayant que trop peu de connaissances en la matière pour leurs achats.

« Si l'on se trompe entre un meuble ciré et un meuble vernis, ce n'est pas très grave : on peut appliquer la méthode de nettoyage destinée à un vernis sur un bois très bien ciré, ou, au contraire, cirer un bois peu vernis... »

« Vous savez, l'amateur s'en tiendra à la qualité et la rareté du meuble, prêt à débourser plus en cas de coup de cœur. Il en va ainsi pour les prestigieuses armoires ou les beaux buffets deux corps. L'habitat actuel ne permet plus de loger les grands ... »

Ils offraient aux potentiels acheteurs un discours très théorique sur comment choisir son meuble, comment l’entretenir… Les renseignements étaient tellement poussés, que je me demandais un moment si leur but n’était pas plutôt de perdre le client afin de lui refourguer de la camelote…
Personnellement, j’ai la chance d’avoir eu un père ayant été luthier avant de s’engager dans l’armée en tant que shinobi de Kumo. Mine de rien, ça aide beaucoup, je connais déjà tout ce qu’il y a à savoir sur le bois, comment repérer le bon du mauvais, comment l’entretenir jusqu’à l’éternité ou encore comment le découper si jamais le besoin s’en faisait sentir.
Après avoir analysé avec patience toutes les armoires du rayon, l’une d’entre elles avait réussi à attirer la plus grande de mes attentions ainsi que mon admiration. Elle était d’une apparence très solide et avec un œil avisé, on pouvait apercevoir qu’elle était fabriquée à l’aide de panneaux composés de fines particules de bois agrégées à la colle. Je notais la référence sur un petit bout de papier et me mit en quête d’un bureau de travail.
Je compte l’utiliser souvent, un bois robuste et résistant dans le temps tel que le chêne devrait faire l’affaire. Après en avoir trouvé un à un prix pas trop excessif, je notais la référence et marchais finalement du côté des lits.
Pour cela, le professeur m’avait donné au préalable un petit bout de papier avec une liste de conseils pour bien choisir sans avoir à demander aux vendeurs louches :

« Densha, voici trois conseils pour ne pas que vous ne vous trompiez dans le choix de votre literie :
1) Essayez autant de différents modèles que possible.
2) N’hésitez pas à toucher la literie, l’observer de près si vous voulez même. Cela ne paraîtra pas bizarre, ne vous en faites pas.
3) Finalement, je vous conseille un matelas à ressort ensachés ainsi qu’un sommier en lattes !
N’oubliez pas qu’une literie adaptée, c’est un sommeil réparateur assuré ! »


Parfait, ça ne devrait pas être compliqué à trouver. Après avoir essayé tous les lits et choisi le mien selon les conseils qu’on m’a fournis, je me lançais désormais à la caisse.
C’était un jeune stagiaire d’une vingtaine d’années, épais comme une ficelle à rôti. Je lui donnais les trois références et il s’en alla chercher mes choix à l’aide d’un diable aux poignets usés.
J’ai pu m’offrir tout cet équipement grâce à une grande partie de l’argent que m’avait laissé mes parents avant de partir, il me reste encore assez pour vivre un bon moment si je ne fais pas de folies.
A la stupeur générale, j’entourais l’intégralité de mon mobilier de mes fils et le transporta grâce à la force de ces derniers. En traversant la place, les habitants n'ont pas pu s’empêcher de m’observer comme un oiseau rare. Il faut dire que ce n’est pas tous les jours que l’on croise un enfant de 10 ans marcher dans les rues avec tout un studio volant comme des ballons remplis d’hélium derrière lui !
Une fois arrivé au niveau des quartiers résidentiels, il se mit à pleuvoir. Afin d’éviter tout problème sur le bois de mon ameublement, je me mis à courir le plus vite possible. Mes nouveaux voisins doivent sûrement me prendre pour un fou infréquentable.

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Message(#) Sujet: Re: La maison du bonheur [public] La maison du bonheur [public] EmptyJeu 31 Mar 2016 - 0:23

https://www.youtube.com/watch?v=rQuS7iA9s1o
Pfff, encore une journée pourrie. Et en plus il va pleuvoir tiens. La pluie me rappelait trop de souvenir, elle s'incrustait partout dans ma mémoire, quand je tentais de me souvenir de quoi que ce soit en rapport avec mon enfance, la pluie venait troubler ma vue.

De toute façon, je ne peux pas rester une seconde de plus dans cette maison. Elle est hantée par le fantôme douloureux de mes proches.

Une idée me vint en tête. J'y pensais depuis longtemps maintenant, mais jamais je n'en avais eu le courage. Chaque fois que j’envisageais d'y aller, mon esprit s'emballait, et mes souvenirs se déchaînaient. Son visage m’apparaissait, en sang. Je finissais dans mon lit, baignant de sueur, dormant jusqu'au matin ou même plus.

Mais aujourd'hui je me sentais d'attaque à y aller. C'était le bon jour. Ma cape de voyage sur moi ainsi qu'un Kunai trouvé dans sa chambre, je déverrouille la porte et sors sous un ciel nuageux et gris.

Le fleuriste se trouve près de chez moi, j'y passe brièvement et achète un bouquet au hasard, il n'était pas décoration de toute façon.

Je pris donc enfin la direction du cimetière. Je n'arrivais pas à penser à quoi que ce soit. Je franchis le portail, les rangée de tombes me découragèrent encore plus.

Elle étaient par ordre alphabétique. Donc H... h.... La voilà.

Mizu Hariken
0-13


Je reste une bonne dizaine de minutes à contemple la pierre tombale, les yeux vides d'émotions.
Puis, je m'accroupis et dépose les fleurs. Je pose son Kunai sur le dessus. Ne sachant pas quoi faire, je commence à décrire des cercles d'eau autours de la stèle. Puis, je claque des doigts, et le flux s’alimente seul de l'humidité de l'air, continuant à décrire des cercles seuls. Ne supportant pas la vue de son nom sur cette tombe, je me lève et quitte le cimetière la tête baissée.

Il pleuvait maintenant. Que faire ? J'avais juste envie de m’entraîner maintenant. Blessé des animaux, les soigner, et ainsi de suite jusqu'à épuisement du chakra. Oui bon programme.

Je me mis à piquer un sprint à travers Kumo, la tête vers le bas pour éviter la pluie, j'allais à une vitesse convenable, jusqu'à ce que je percute de plein fouet une morceau de bois, il tapa dans mon tibia. Je tombe au sol tant la douleur était vive.
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Message(#) Sujet: Re: La maison du bonheur [public] La maison du bonheur [public] EmptyJeu 31 Mar 2016 - 1:50


L’averse battait son plein, mon chargement commençait à être plutôt bien humide. Un gros coup de serviette s’imposerait une fois rentré à la maison !
Je traversais la rue à toute vitesse, quasiment aveuglé par toute cette pluie diluvienne. Je me devais de tourner la tête vers les habitations pour ne pas avoir à subir une quantité surnaturelle de flot aqueux en pleine face. La seule chose que je pouvais apercevoir, était les regards de jugement et d’incompréhension de mes nombreux voisins, quasiment tous à leur fenêtre, me regardant courir comme un déterré sans même regarder devant moi.

Arrivé au niveau de ma maison, j’entamais mon dernier virage vers ma porte d’entrée quand, tout à coup, j’entendis un énorme bruit de fracture osseuse et de craquement de bois venant de derrière moi. Une seconde plus tard, j’étais à terre, dans le caniveau, le visage en sang et la peau de l’épaule complétement arrachée. Ça faisait un mal de chien.

Je n’eus pas pour autant perdu mes réflexes de shinobi et repris mon équilibre seulement quelques instants plus tard. Je courus à l’intérieur de ma maison, et y déposai mes meubles fraîchement confondus avec une porte à faire sauter à coup de bélier !
Pas même le temps de vérifier l’état de ces derniers que j’étais déjà parti !Je devais faire la peau à ce malade mental qui avait osé s’attaquer à un Monjara alors que je n’étais même pas en posture de riposter !

Je retournais dehors avec un regard de haine. Des larmes de douleur coulaient de mes yeux et un filet de sang qui provenait d’on-ne-sait-quelle-partie-de-mon-cuir-chevelu coulait le long de ma joue gauche. J’aperçus la bête. Il était encore conscient, occupé de se jeter des sorts sur le tibia. Etait-ce un attentat suicide qui avait mal tourné ? Ou bien, serait-ce ce genre de ninja guérisseur dont j’ai tant entendu parler ? En tout cas, même s’il possédait le bandeau de Kumo et que l’attaquer me mènerait sûrement à de grosses représailles, je me devais de venger mon honneur et entourait le spécimen agressif sous une cage de fils. Il était mon prisonnier.

« Oh toi là, regarde-moi un peu ! Qui es-tu et pourquoi m’as-tu foncé dedans ?! Espèce de taré, si ton but était de me tuer saches que c’est raté ! »


L’intégralité des habitants de la rue observait la scène de loin. Je suppose que ce n’est pas la meilleure présentation qu’un nouveau sympathisant pouvait faire à ses voisins...

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Message(#) Sujet: Re: La maison du bonheur [public] La maison du bonheur [public] EmptyJeu 31 Mar 2016 - 13:55

L'os était fracturé, au mieux. Je ne sentais même plus ma jambe. La pluie s’intensifia, réduisant mon champ de vision à mon espace vital. Ne sachant quoi faire, je détache ma cape et m'en sert comme abri, puis, je tente de me remémorer les geste d'Enko Shigeru, lorsqu'il était en train de soigner Kamikaze-senpai. Il me fallait des protéines Ninja et tout un tas d'autres choses pour me soigner immédiatement. N'ayant pas d'autres solution, je m’anesthésie le tibia à l'aide d'un jutsu d'engourdissement et tente de me relever.

Je sens une substance étrange sur mes cheveux: du fil, probablement du fameux clan Monjara. J'entends ensuite une voix jeune, un timbre masculin vraisemblablement.

« Oh toi là, regarde-moi un peu ! Qui es-tu et pourquoi m’as-tu foncé dedans ?! Espèce de taré, si ton but était de me tuer saches que c’est raté ! »


Le regarder ? Impossible, je ne le voyais pas. Il pensait sûrement que je tentais de l'attaquer ! Je ne peux pas m'exprimer clairement, et en plus je me prend les bras dans les fils. Pas d'autres solutions, je vais devoir m'en débarrasser.

Après un petit instant, du chakra à l'état pur se forme autours de mes mains, les scalpels de chakra. Quelques coups autours de moi et s'en est fini de ma captivité.

Un petit garçon se tenait devant moi, il était blessé, et tout ça par ma faute. Le pauvre est à moitié en larmes, mais j'admire son esprit combatif.

Doucement, je m'avance, jusqu'à me retrouver face à lui. Il saigne, les intempéries ne me permettent pas de savoir où se trouve l'atteinte, je vais devoir le convaincre de me laisser l'analyser.

« Je suis Mizu Ikumo, et je n'avais aucune attention de te faire du mal, tu as toutes mes excuses. Mais pour le moment ce qui importe c'est toi, je suis ninja médecin, laisse moi regarder tes blessures. »


J'espère qu'il allait comprendre que toute cette histoire était un énorme mal entendu.
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Message(#) Sujet: Re: La maison du bonheur [public] La maison du bonheur [public] EmptyJeu 31 Mar 2016 - 16:08


A l’aide ! La bête s’est libérée de mon emprise en moins de temps qu’il n’en faut pour courir !
Sans même prendre la peine de me regarder, mon agresseur se releva et commença une marche lente et difficile dans ma direction.

« Je suis Mizu Ikumo, et je n'avais aucune attention de te faire du mal, tu as toutes mes excuses. Mais pour le moment ce qui importe c'est toi, je suis ninja médecin, laisse-moi regarder tes blessures. »

Je restais pétrifié de peur, mais il ne fallait pas que je le montre. Ma fin allait-elle être aussi stupide ? Devais-je lui faire confiance ? De toute manière, je ne pouvais pas me risquer de l’attaquer et d’être pris pour un traître par la horde de témoins qui se tenaient derrière leurs fenêtres.

Aucun autre choix ne s’offrait à moi que de l’attendre. Le regardant s’approcher progressivement en regardant le sol et en boitant. Mes mains se mirent à trembler sans que je ne puisse les contrôler et les larmes de douleur se couplèrent à des larmes de peur.
Il me toucha le crâne et l’examina, sûrement pour trouver d’où venait tout ce sang. Il avait vraiment l’air de savoir ce qu’il faisait, la pression que je subissais diminuait peu à peu et je retrouvais la parole.

« Q-q-qu’est-ce que t-tu fais ? J-je te préviens, au moindre geste suspect, j-j-je n’hésiterai pas à te transpercer ! »

La scène paraissait surréaliste, un ninja qui m’attaque alors que je n’avais pas de vision ni de possibilité de riposter, qui repousse ma prison de fils aussi facilement et maintenant qui souhaite me soigner. Et pour couronner le tout, nous sommes du même village ! La situation était beaucoup trop louche pour que je puisse l’accepter sans broncher.

Toujours sur mes gardes, j’étais prêt à le tuer.
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Message(#) Sujet: Re: La maison du bonheur [public] La maison du bonheur [public] EmptyJeu 31 Mar 2016 - 16:44

Il est vrai que la situation portait à confusion, le gamin tremblait, il était mort de peur. J'étais vraiment mécontent de produire cet effet, il fallait absolument que je le rassure.

« Q-q-qu’est-ce que t-tu fais ? J-je te préviens, au moindre geste suspect, j-j-je n’hésiterai pas à te transpercer ! »


Je faisais si peur que ça ? Pourtant, j'ai pas mal rendu service au village ces derniers temps, je m'investissais à l’hôpital, et quand on avait besoin d'un médecin dans une mission, j'acceptais sans hésitation.

De plus, ce petit était de toute évidence un shinobi, mais il ne m'avait jamais rencontrer. Peut-être connaissait-il Hariken ?

« S'il-te-plait, cesse de trembler, je t'assure que tu peux me faire confiance, nous sommes shinobis du même village, de plus, tu as besoins de soins dans les plus bref délais ! »

En guise de démonstration, je fis jaillir de mes mains ce qui ressemblait à du chakra vert , puis je pose les pose sur mon bras pleins d'écorchures, elle se renferment les une après les autres soignant complètement mon membre. Puis, comme pour lui laisser le choix, je lui tend ma paume. Mon chakra se vidait vite, mais je n'en avait que faire, si cela permettait à ce garçon d'avoir confiance en moi, tans pis.

La plaie sur son épaule était importante, la peau était arrachée jusqu'à la derme. Le sang était abondant, recouvrant l'intégralité de son épaule gauche de sang. Une autre blessure, un peu plus mineure, sur le cuir chevelu, ensanglantait son visage. Je vais quand même avoir besoin de temps pour complètement soigner tout ça.

« Je comprend ta méfiance, mais tout ceci est un mal entendu. Je me rendais au terrains d’entraînement quand j'ai percuté ton chargement. Fais moi confiance, je n'ai besoin qu'un instant pour te procurer les premiers soins. » Un sincère sourire paternel se dessina sur mon visage.
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Message(#) Sujet: Re: La maison du bonheur [public] La maison du bonheur [public] EmptyVen 1 Avr 2016 - 14:10


« S'il-te-plait, cesse de trembler, je t'assure que tu peux me faire confiance, nous sommes shinobis du même village, de plus, tu as besoins de soins dans les plus brefs délais ! »

Le temps paraît tellement long quand on est planté comme une statue dans le froid et la peur, sous une pluie diluvienne, et avec un inconnu. Je pense que ce Mizu Ikumo l’avait bien compris. Sauf que je ne pouvais pas m’arrêter de trembler sur demande de monsieur ! Comme si c’était aussi facile...
Il se soigna à l’aide d’une étrange technique qui entourait ses mains d’un halo de puissance vert puis approcha ensuite lentement vers moi, ses mains tournées la paume vers le ciel, comme lorsque l’on cherche à apprivoiser un animal sauvage.
Je décidais de lui faire confiance et il se mit à soigner mon épaule, ça me soulageait tellement que je pu m’empêcher de montrer un petit sourire de joie que je cachai directement après un court instant. Il ne fallait pas non plus qu’il pense m’avoir eu aussi facilement !
Mon épaule soignée, il s’approcha dangereusement de ma tête. Par instinct de survie, je reculais d’un pas.
Après un moment d’hésitation, et, voyant son regard sincère, je décidais de finalement laisser ce loup m’entourer le crâne de ses dix doigts.
Il commença à soigner ma blessure située dans mes cheveux, je sentais bien qu’elle guérissait, mais bizarrement, pas aussi vite que mon épaule.

« Je comprends ta méfiance, mais tout ceci est un malentendu. Je me rendais au terrain d’entraînement quand j'ai percuté ton chargement. Fais-moi confiance, je n'ai besoin qu'un instant pour te procurer les premiers soins. »

Il aborda un sourire paternel, comme s’il pensait être mon grand frère. C’est gênant, nos têtes sont à quelques centimètres l’une de l’autre, et la blessure prend un temps fou à se cicatriser. Le silence est réel. Je n'entends que le bruit du vent et de la pluie tomber, de moins en moins fort.

Qu’est-ce que le temps est long quand on est soigné dans le froid et la peur, sous une pluie diluvienne, et par un inconnu.

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Message(#) Sujet: Re: La maison du bonheur [public] La maison du bonheur [public] EmptySam 2 Avr 2016 - 1:18

Son épaule était simple à soigner, mais la tête, elle, posait problème.

En effet, plusieurs critères m’empêchaient de le soigner de façon efficace. 1, son épaisse tignasse ; Mon niveau en soin était digne d'un genin, du coup, le moindre obstacle qui interfèrent avec mon chakra me bloque. 2  faire attention à son cerveau ; il ne fallait pas que je touche son cerveau avec mon chakra, il le prendrait mal et penserait que je tenterais une attaque. Ce qui réduisait mon flux de chakra à une quantité quasiment infime.

Toujours en souriant, je le regarde :

« La blessure que tu as à la tête pose problème, je ne pourrais pas la soigner dans des conditions pareilles. Tu habites dans le coin ? »

Timidement il acquiesce, et me montre du doigt une porte entrouverte. J’attends qu'il emboîte le pas pour pouvoir le suivre.

Nous arrivons donc dans un appartement absolument vide. A l’exception de quelques meubles entassés devant la porte d'entrée, encore trempés. Les voilà ! Les objets du crime ! Je vous maudit ! D'ailleurs, le poison que je me suis administrer s'est dissipé, mon fémur est complètement fendu en deux, je le sens.

« Je vais m’asseoir, je ne peux pas rester debout plus longtemps, assied toi devant moi en tailleur de préférence, et ne bouge pas. Tu vas recevoir un peu de mon chakra dans ton cerveau, c'est n'est que par pure inadvertance, je ne peux pas contrôler mon chakra à ce point lorsqu'il sort de mon enveloppe corporelle. »

Sans plus de commentaires, je commence donc le soin, il faut y aller en profondeur. Je désinfecte les cellules une à une, puis je referme progressivement la blessure. J'espère que cela ne pique pas trop, c'est un procédé normalement assez douloureux.

Après une bonne dizaine de minutes, j’eus enfin terminé. Je m'étais vidé d'une bonne partie de mon chakra.

« Je te met ce bandage et tout est terminé » Il ne le voit pas, mais je suis très satisfait de mon travail.

« Pour ton épaule, je te conseille d'éviter d'irriter la plaie, avec tes habits par exemple, laisse ta blessure le plus possible à l'air libre »

Une fois le bandage en place, je lâche un long soupir, et faute de moyens pour marcher, je m'aide de mes mains pour progresser jusqu'au mur auquel je m'adosse.

« Voilà, j'ai terminé. »
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Message(#) Sujet: Re: La maison du bonheur [public] La maison du bonheur [public] EmptyMer 13 Avr 2016 - 19:50


Assis en tailleur devant un inconnu, à l’intérieur de chez moi. Voilà une situation bien particulière qu’il m’arrive aujourd’hui. Mon emménagement était bien loin d’être basique.
Mizu Ikumo était occupé de soigner ma blessure à la tête. Par manque d’expérience, il n’arrivait pas à bien contrôler son chakra, et quelques impulsions touchaient mon cerveau. Ça faisait drôlement mal, mais il ne fallait pas que je le montre. Après tout, un Monjara n’a jamais mal, et ce n’est pas comme un faible que papa m’a éduqué !

Il avait l’air d’être de plus en plus mal en point. C’était comme s’il transférait son reste d’énergie vitale en moi. C’était flattant, mais en même temps très effrayant. Au terme de ce don de flux fondamental, il me banda la tête et je recouvris une forme d’enfer. Lui, par contre, soupira et s’adossa contre le mur. Il avait énormément de mal à marcher. Ça se voyait qu’il allait mettre un bon bout de temps avant de rentrer chez lui, et avec un temps pareil, il allait finir malade à coup sûr !

Je regardais ma montre, vingt heures. Il était déjà très tard, et je doute qu’un de mes nouveaux voisins veuille bien m’ouvrir sa porte à l’heure du souper. Sans même prendre me temps de réfléchir, je me dis qu’il fallait que je rende le service donné par ce shinobi. Ni une, ni deux, je sortis mes fils et enroula l’apprenti médecin de haut en bas. Il était enveloppé du cou aux pieds, comme un nouveau-né dans une couverture.

Nous sortîmes de chez moi, en direction de l’hôpital. La pluie avait cessé, mais il faisait extrêmement sombre, le voile noir de la nuit s’était emparé de la rue. Je me mis à courir, jetant mes jambes avec l’énergie du désespoir, de plus en plus vite, de plus en plus loin, de plus en plus fort ! Mes pieds s’immergeaient dans des crevasses remplies des larmes du ciel, j’avais le pied mouillé jusqu’à la cheville. Qu’importe, je devais continuer de courir, je me devais de porter secours à cet apprenti médecin !

L’hôpital était enfin là, je rentrais et, tout en reprenant mon souffle, demanda de l’aide. C’est un médecin d’une trentaine d’années avec des cheveux mi-longs bruns et portant une blouse blanche qui nous prit en charge. On l’avait croisé en train de fumer, en entrant dans le bâtiment.
Avançant Ikumo à l’aide de mes fils juste à côté du toubib, j’implorais ce dernier :

« Monsieur, aidez-le s’il vous plaît. Il s’est fracturé la jambe et a perdu beaucoup d’énergie en me soignant. Comblez mon impuissance, je vous en prie. »
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Message(#) Sujet: Re: La maison du bonheur [public] La maison du bonheur [public] EmptyDim 17 Avr 2016 - 19:44

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Une pause. Il s’était permis une petite pause le temps de fumer une cigarette avant de revenir s’occuper de ses affaires. Encore tellement de blessés qui arrivent tous les jours. Encore tellement de gens qui restent à l’hôpital, sous surveillance. Trop. L’ensemble du personnel était surchargé depuis le retour de la conquête de Mizu no Kuni – et les pronostics n’étaient pas en faveur d’une vidange pour les jours à venir. Même à l’hôpital l’atmosphère commençait à être tendue, le personnel cédant à la pression. Combien de souffrance inutile encore ? Il soupira lourdement et lança sa cigarette au sol avant de l’écraser lourdement. La soirée s’annonçait longue, et combien même il n’était pas de garde… L’espoir e quitter les lieux à une heure raisonnable n’existait pas. Alors qu’il entra, un jeune garçon – il avait quoi, un début d’adolescence au maximum – l’accosta pour lui demander de l’aide. Lui adressant un sourire Shigeru regarda à droite, puis à gauche : tout le monde semblait occupé, et ses cadavres ne risquaient pas de fuir. Tant pis. Il finirait sa journée là-dessus et demanderait à Kie de ranger le corps.

« Suis-moi. »

Attrapant le cocon de fils – un Monjara, hein ? – le médecin ouvrit les portes d’une chambre qu’il savait vide et déposa le « blessé » sur le lit, avant d’ouvrir la protection d’un geste habile de ses doigts. Il n’en avait pas l’air, mais sa force physique n’avait rien à envié à celle d’Otoke ou de Hak. Ikumo. Bien sûr qu’il s’agit d’Ikumo. Il soupira délicatement, ne détachant pas son demi-sourire du visage. D’un geste bref, il apposa sa main afin de calculer l’étendue des dégâts. Plus de frayeur que de mal, mais tout de même… Se mettre dans un tel état. Il plaça sa main sur la jambe blessée du Genin et commença à soigner sans une once d’hésitation. La pratique.

« Ah là là. Ikumo. Il me semblait t’avoir expliqué que bien gérer son Chakra était une chose essentielle pour un ninja médecin ! Ca voulait aussi dire qu’il fallait trouver les blessures les plus graves et les stabiliser, quitte à ne pas soigner de façon idéale du premier coup. Ca t’aurait évité de finir dans cet état. Tu peux dire merci à… Comment t’appelles-tu déjà ? Ou non. Plus important. Pourquoi êtes-vous tous les deux dans cet état ? »

Sans lui laisser la moindre chance de réagir, Shigeru posa une main sur le front du plus jeune des deux garçons et laissa son chakra diagnostic le parcourir, cherchant ce qui avait été fait. Pas parfait mais pas mauvais – il pouvait reconnaître sa main dans les soins qui avaient été prodigués, laissant chez lui une légère sensation de fierté devant son étudiant. Hak ne l’avait peut-être pas pourri jusqu’à la moelle après tout. Dans un soucis de confort plus que d’autre chose, et le temps qu’Ikumo se remette de ses soins, le brun fignola les soins prodigués au petit Monjara – s’assurant de lui restaurer les deux ou trois petits détails manquants.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: La maison du bonheur [public] La maison du bonheur [public] EmptyDim 17 Avr 2016 - 21:07

Je ne m'étais pas rendu compte à quel point ma réserve de chakra était vide. Je n'avais aucunement jaugé mes soins, aucun contrôle. Mais j'étais malgré tout fier de moi, adossé au mur de la maison du Monjara, je laisse un fin sourire me fendre le visage. Il était debout, ne pleurait plus, ne saignait plus. C'était une victoire pour moi.

Mes paupières étaient lourdes, je ne sentais plus ma jambe. Sans savoir pourquoi je me mis à rire, sans pouvoir m'arrêter. La fièvre sans doutes.

Ahahaha, ce gamin s'est littéralement envolé, avant de faire des roulé-boulé dans le caniveau. Ahahah...

Mes yeux se ferment, et puis plus rien. Je me réveille dans un endroit confiné. C'est un espèce de cocon de fil, ceux du petit Monjara. Le brave petit, il m'emmène à l’hôpital, je l’aperçois entre les fins espaces qu'a laisser le jeune garçon pour me laisser respirer.

Hormis le fait que je me sens un peu comme un faux filet, je regrette terriblement d'obliger cet enfant à faire ça. Je l'encourage mentalement, vas-y vole !

J’aperçois enfin l’hôpital, brillant dans la nuit. Le petit ralenti, abordant un médecin à l'entr... Non ! Tout le monde sauf lui ! Ah, quel déshonneur. Je rougi déjà de honte.

Hé oui, le médecin auquel le Monjara a demandé secours est bel et bien Shigeru-senpai. Je le sens attraper mon corps dans le « cocon » et déballer ce dernier. Son expression change légèrement quand il découvre mon visage.

Exaspéré ? Dépassé ? Excédé ? Attristé ? Aucune foutue idée. Mais il souriait, serais-ce l'ironie de la situation ?

En tout cas, il se mit aussitôt au travail, je sentis son chakra parcourir tout mon corps, j'y étais presque habitué maintenant, et mis le peu de force que j'avais à ne pas m'opposer à son énergie vitale. Puis, il débutât les soins au niveau de ma fracture, je savais parfaitement ce qu'il faisait, puisque j'avais déjà assister à ce genre d'intervention, je savais donc ce qui m'attendais.

« Ah là là. Ikumo. Il me semblait t’avoir expliqué que bien gérer son Chakra était une chose essentielle pour un ninja médecin ! Ca voulait aussi dire qu’il fallait trouver les blessures les plus graves et les stabiliser, quitte à ne pas soigner de façon idéale du premier coup. Ca t’aurait évité de finir dans cet état. Tu peux dire merci à… Comment t’appelles-tu déjà ? Ou non. Plus important. Pourquoi êtes-vous tous les deux dans cet état ? »

J'étais maintenant en état de parler, ayant repris un peu de forces. Il était moins énervé que je ne le pensais. Il analysa mon travail sur le petit, il sembla pour le moins...satisfait ? Oui c'était le mot.

« J'ai percuté ce jeune Monjara dans la rue, enfin, pas lui directement, il portait des meubles, c'est eux que j'ai percuté. Le mouvement à entraîner le petit dans ma chute il s'est légèrement ouvert l'épaule sur le bitume et sa tête a fait une mauvais rencontre également. Pour ma part, je me suis juste fracturé le tibia. »

Je me tourne vers le petit, il m'a bien aidé.

« Merci... »

- « Densha »

« Merci Densha, je t'en dois une à présent »


Toujours assis sur mon lit d’hôpital, je laissa Shigeru terminer son travail.
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Message(#) Sujet: Re: La maison du bonheur [public] La maison du bonheur [public] EmptySam 23 Avr 2016 - 1:43


Nous avions eu le droit une chambre individuelle pour la consultation. La pièce était assez petite. Elle contenait un lit pour une personne, quelques chaises, une armoire et un très petit coin de salle de bain.
Mizu Ikumo ainsi que le médecin semblaient déjà se connaître. En effet, lorsque ce dernier prit en charge mon assaillant, son visage adopta un sourire assez familier.

Le ninja était allongé sur le lit, il avait l’air d’être concentré sur sa jambe ou je ne sais quoi. Je ne saurai vraiment l’expliquer mais je pense que, même dans son état affaibli, il était occupé d’aider, à sa manière, son guérisseur. Agissant tel un héros, l’homme à la blouse était maître de la situation, il dégageait de lui une atmosphère étonnement rassurante et protectrice. D’une certaine manière, il me rappelait un peu mon père ; on pouvait ressentir, rien qu’à la vue, qu’il possédait une personnalité et un charisme hors du commun.

Mon hypothèse se confirma lorsqu’il prit la parole en prononçant le prénom « ikumo », ces deux-là se connaissaient bel est bien. Le hasard fait donc bien les choses, vu le nombre de médecins qu’il y a dans cet hôpital, il a eu de la chance de tomber sur une connaissance !
Sa voix changea un moment donné et ce changement capta mon attention, il nous posa une question à tous les deux :

« … Pourquoi êtes-vous tous les deux dans cet état ? »

Avant même que je n’eus le temps de répondre, le soigneur posa sa main sur mon crâne et je ressentis comme une sensation de déjà-vu. Encore cette sensation, encore cette impression de fluide inconnu à l’intérieur de mon crâne. Que faisait-il ? Une vérification ? Un soin plus poussé que celui de tout à l’heure ? La douleur n’était pas présente cette fois-ci, mais le contact de sa main sur ma tête me procura une ancienne sensation familière qui me parcouru tout le corps. Pas de doutes, il ressemblait très fort à papa.

Au même moment, Mizu Ikumo prit les rênes de la conversation et résuma parfaitement bien la situation :

« J'ai percuté ce jeune Monjara dans la rue, enfin, pas lui directement, il portait des meubles, c'est eux que j'ai percuté. Le mouvement a entraîné le petit dans ma chute il s'est légèrement ouvert l'épaule sur le bitume et sa tête a fait une mauvaise rencontre également. Pour ma part, je me suis juste fracturé le tibia.

Merci… »


« Densha »

« Merci Densha, je t'en dois une à présent »

Une fois son travail terminé, le médecin s’éloigna de moi et reparti fignoler les détails sur le tibia d’Ikumo. Je n’avais désormais plus rien à faire ici.
« Tu auras tout le temps que tu souhaites pour faire ça, tu connais le chemin vers ma maison maintenant. Passe quand l’envie te viendra ! Je vais vous laisser maintenant, c’est l’heure pour moi d’aller me coucher, il est déjà très tard ; ma montre m’indique minuit passé et j’ai encore des meubles à placer ! Bon rétablissement et à la prochaine ! »

Je sorti de l’hôpital et malgré l’été, il faisait vraiment froid. Je ne devrais pas trainer dans la rue et me dépêcher de rentrer si je ne veux pas tomber malade.
Après une course effrénée à travers la ville, me voilà enfin arrivé sur le seuil de ma porte.
Je rentrais chez moi et aperçu mes trois meubles. Apparemment, ils sont résistants comme du béton : après un choc aussi violent avec ikumo, il n’y a qu’un des pieds arrières de mon bureau qui s’est déplacé. En quelques minutes c’est réparé, je m’en occuperai demain.
Je plaçais mes trois pièces de mobilier avec soin, comme convenu. Le lit dans le coin droit à côté de l’étagère, le bureau en dessous de la fenêtre et à l’autre bout de la pièce, une place spéciale pour mon piano que j’irai acheter demain.

Après cette journée bien mouvementée, je m’autorisais enfin un peu de sommeil. Sautant sur mon lit et me déshabillant en vitesse, je m’enfilais sous mes couettes.
Seul au fond de mon lit. Seul dans la nuit.
Demain sera un autre jour. Demain se rapprochera un peu plus de mes retrouvailles avec mes parents qu’aujourd’hui.
A demain.

Note finale:
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