Cela faisait une semaine que je faisais des recherches sur l'homme sur la photo que m'avait donné Raito. On était censé travailler ensemble là-dessus, mais avec la tirade qu'il avait sortie à mon sujet à notre rencontre, je me devais de lui montrer que j'étais également un bon enquêteur. Il m'avait prévenu que cette mission officieuse avait été spécialement créée pour me mettre au défi et qu'elle allait prendre longtemps avant d'être réalisée. Je n'avais réalisé à quel point cela allait être difficile. J'avais donc passé une semaine à chercher cet homme en concentrant mes efforts dans le village. J'avais d'abord était à mon département pour utiliser les dossiers auxquels j'avais accès pour voir s'il était connu par le service. Je ne fus pas réellement surpris de voir que ce n'était pas le cas. J'avais alors surveillé le village et ces alentours à intervalles réguliers pendant des heures, regardant chaque visage pour essayer de le reconnaître. Soit je n'avais pas eu de chance et je l'avais loupé ou il n'était pas sorti de chez lui, soit il n'était pas au village, ce qui était plus probable. J'avais donc passé une semaine à travailler sans le moindre résultat. C'était décevant.

J'avais rendez-vous avec Raito et j'allais enfin passer à l'étape supérieure pour cette mission. Comme il était beaucoup plus renseigné que moi, il était évident qu'il était celui qui allait diriger notre travail. Il devait d'ailleurs me retrouver ce jour-là, mais il n'avait précisé ni le lieu ni l'heure du rendez-vous, alors j'étais préparé depuis la première heure. C'était un peu ridicule, mais cela ne me dérangeait pas, j'avais passé la journée à relire le dossier pour trouver des éléments utiles. Même si la liste des endroits où il s'étati rendu était importante, elle n'était composée que des grandes villes du pays et la date des témoignages n'était pas précisée. Nous savions donc seulement qu'il avait l'habitude de voyager à Kaminari.

D'un coup, je ressentis le chakra de Raito, il arrivait vers moi. Je ne voulais pas le surprendre en sortant immédiatement de chez moi, alors j'attendis patiemment. Quelques dizaines de secondes après, il frappa à ma porte que je m'empressai d'ouvrir.

- Salut Raito !

Un grand sourire se dessina sur son visage, j'étais vraiment incapable de savoir si sa joie était sincère, mais je l'espérais, je commençais à l'apprécier le petit.

- Salut à toi Otoke ! Cela me fait plaisir de te revoir. Tu es prêt pour partir ?

J'attrapai alors le katana qui était accroché à l'arrière de la porte avant de l'accrocher dans mon dos. Je ne savais pas si j'allais en avoir besoin, mais dans le doute, je préférai le prendre. Raito n'avait pas d'arme sur lui, mais cela ne voulait rien dire puisqu'il m'avait expliqué qu'il ne combattait pas physiquement.

- Où allons-nous ?

- Voir un ancien partenaire de mission, il habite au sud, au bord de la mer, il en saura sûrement plus que nous.

Je fus un peu surpris, je savais qu'il était bien difficile de rechercher un homme comme cela sans utiliser l'aide de connaissance, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il pût connaître quelqu'un pour cette mission. À vrai dire, j'étais de plus en plus surpris par le jeune garçon. Il ne cessait de montrer sa maturité, malgré cela, je continuais de le juger selon son âge. Je me rendis alors compte que cela ne devait pas être simple pour lui si moi, je le faisais, alors que j'étais plus ouvert d'esprit que la plupart des gens.

Ce fut donc ainsi que nous partîmes en direction de Senun. Deuxième ville la plus peuplée du pays, elle s'est enrichie grâce à son ouverture sur la mer. Je connaissais un peu cette ville, j'y étais resté plusieurs semaines lors de mes séjours à Kaminari. Même si l'activité portuaire restait la principale activité de la ville, elle était une ville quelque peu diversifiée. Je connaissais une seule personne qui pouvait potentiellement se trouvait là-bas et elle n'était pas en mesure de nous aider. Je réalisai alors que si je voulais devenir un bon espion pour le village, j'allais devoir me créer un réseau de connaissance. Mais ce n'était pas la priorité actuellement et puis j'avais bien l'intention de profiter de celui de Raito, qui malgré son jeune âge, semblait connaître pas mal de personnes influentes.

Nous n'étions pas pressés, il nous était inutile de courir. Je n'aimais pas marcher, mais j'étais suffisamment intéressé par cette mission pour marcher à travers tout le pays. Le voyage se fit dans le silence. Le doute sur mon insociabilité n'était pas fréquent en me voyant, mais j'avais bien remarqué que derrière son attitude sympathique, Raito restait psychologique distant. Était-ce uniquement avec moi ou bien était-il constamment comme cela, je n'en savais rien et j'étais curieux de le savoir.

Ce ne fut qu'au bout d'une demi-heure de voyage que j'aperçus Karyuudo loin derrière moi. J'étais incapable de savoir depuis combien de temps il me suivait et je ne savais pas non plus si Raito l'avait remarqué. J'avais déjà discuté avec Karyuudo de la mission, de Raito ainsi que de ses compétences. Il était donc au courant de ses capacités sensorielles, mais ni lui ni moi ne savions précisément comment celles-ci se manifestaient. J'avais immédiatement pensé qu'il était capable de ressentir le chakra, mais son appartenance au clan Dentô impliquait sûrement des capacités inédites. En tout cas, il ne montrait aucun signe d'inquiétude à propos de sa présence et c'était le principal.

Je me demandais si je devais lui en parler, même si je pensais de plus en plus que je n'avais plus besoin de mentir à tout le monde pour me protéger, je restais quelque peu inquiet. De plus, je ne connaissais pas réellement Raito, je savais qu'il était lié à des types influents et pas très clairs, cela suffisait pour me faire penser au groupe d'individus qui avait provoqué mon enlèvement. Je n'imaginais pas que ce fut lié, mais je devais quand même m'interroger sur les raisons qui les ont poussé à me choisir et sur le fait qu'ils se renseignaient sur moi. Je finis par prendre ma décision, je n'allais pas lui en parler avant d'en savoir un peu plus sur lui. Ainsi, contrairement à mes habitudes, je pris la parole pendant le voyage.

- Dis-moi, Raito, tu caches beaucoup de secrets, et même si je ne peux te demander de les briser, tu ne pourrais pas m'en dire un peu plus sur toi que la semaine dernière. Je me demande quand même comment un jeune homme de treize ans, ne maîtrisant ni le Taijutsu ni le Ninjutsu a fini par devenir chuunin.

Je compris bien à son regard que ma question l'avait perturbé, il n'avait pas l'air d'avoir l'habitude de parler de son histoire. Je pouvais parfaitement comprendre puisque je vivais également dans la discrétion et le mensonge. S'il décidait de ne rien me dire, j'étais prêt à ne pas insister, ce n'était pas non vital. De manière générale, je ne posais jamais ce genre de question, car il était très rare que je m'intéressais à la vie des gens, mais si on voulait former une équipe efficace, il devait rencontrer Karyuudo. Comme je ne pouvais pas lui présenter sans être persuadé que ce n'était pas dangereux, j'étais contraint de mieux le connaître.

Après une légère réflexion silencieuse, il se tourna vers moi en souriant.

- J'ai commencé à apprendre les arts shinobi très tôt et j'ai rapidement montré du talent à cela. Il y a deux ans, j'intégrai l'académie alors que je maîtrisais déjà les bases qu'on enseigne. Il ne me fallut que quelques semaines avant d'être promu Genin. Après, je me suis contenté d'enchaîner les missions que l'on me confiait sans faire de vague. Lors de l'une d'elles, je fis équipe avec un jonin que je ne connaissais pas. Il fut très surpris par mes capacités à mon jeune âge et se porta garant pour ma promotion, la suite fut assez rapide. Puis voilà, je suis chuunin. À vrai dire, le fait que je ne maitrise ni le taijutsu ni le ninjutsu ne m'a jamais réellement posé de problème, mes professeurs ont tout de suite décidé de m'apprendre le Genjutsu lorsqu'ils se rendirent compte du talent inné que je possédais. Et toi, tu es resté assez flou dans ta présentation la semaine dernière, tu m'avais dit que tu ne souhaitais pas en parler, mais j'espérais un peu que tu changes d'avis.

Cela me fit sourire, il était assez amusant de se rendre compte à quel point il me ressemblait, il cherchait également à récolter le plus d'information sur moi tout en essayant à en cacher sur lui. Je ne doutais en aucun cas de ce qu'il m'avat dit, mais il savait parfaitement que ce n'était pas exactement ce que j'attendais. C'était donc à mon tour d'en faire de même.

- À vrai dire, je viens de Kawa no Kuni, enfin, c'est fort probable. J'ai beaucoup voyagé, je ne restais jamais longtemps au même endroit. J'ai atterri à Kaminari, il y a quelques années, j'ai visité Kumo où j'ai pu discuté avec des shinobis puis je suis parti. Je décidai de devenir ninja, donc après plusieurs mois d'entraînement, je revins au village. Je passai un an à l'académie puisque je ne connaissais pas les techniques de base. Quelque temps après, je sauvai des coéquipiers lors d'une mission, ce qui me valut ma promotion au rang de chuunin. Pendant tout ce temps, je n'ai jamais réellement ressentit d'appartenance au village, alors je restais à l'écart, ce qui me permit également de rester inconnu par la plupart des habitants. Mais les gens changent avec le temps...

Finalement, j'en avais dit bien plus que je ne l'avais prévu, mais je n'avais rien révélé de réellement secret. Pour la suite, il fallait attendre, ni lui ni moi n'étions prêts à en dévoiler plus. Le temps et cette mission allaient peut-être nous faire changer d'avis. Cela ne me dérangeait pas vraiment de me dévoiler à lui, si je devais faire équipe avec lui pendant un certain temps, mais il devait gagner ma confiance. C'était évidemment réciproque, mais la différence entre nous était que son silence n'était pas forcément motivé par des raisons personnelles. Je savais qu'un groupe de personnes l'empêchait de parler, mais cela ne m'arrangeait pas. En tout cas, je n'avais pas l'intention de l'abandonner, j'avais immédiatement remarqué que le petit était destiné à de grandes choses. Si je venais à découvrir que ce groupe qui le contrôlait était nocif pour lui, j'étais prêt à agir.

Je n'étais pas un héros et je n'avais jamais eu la prétention ni l'envie de le devenir, j'avais pris l'habitude de n'agir que pour Karyuudo ou moi. Ce garçon pouvait m'être utile, mais j'avais vraiment envie de savoir à quel point son potentiel pouvait augmenter. La curiosité et la quête de l'amusement étaient toujours prioritaires sur le reste.

Il ne nous fallut pas bien longtemps avant d’atteindre la ville de Senun, notre destination. Le reste du voyage se fit dans le calme, chacun d’entre nous avions décidé que nous en avions suffisament dit pour le moment. Il était important pour nous de plus communiquer, mais nous devions apprendre à nous faire confiance tout d’abord. Arrivés aux portes du village, un petit groupe de gardes nous bloquèrent le passage. Ils semblaient vraiment plus méfiants qu’habituellement.

- Halte ! Que venez-vous faire dans cette ville ?

Je m’approchai alors de l’homme qui venait de prendre la parole, je plongeai mon regard dans le sien pour l’intimider. Je n’avais pas l’intention d’être arrêté par un simple garde avec moins de chakra que les plus mauvais académiciens qu’il m’ait été donné de rencontrer.

- Nous sommes des chuunins de Kumo, nous sommes là pour une affaire importante et nous n’avons pas le temps pour des formalités comme celle-ci.

Le garde, qui ne semblait pas avoir réellement comprit sa situation, attrapa la poignée de son épée pour me menacer avant de faire un pas vers moi.

- Que vous soyez chuunins ou même Kage, si vous n’avez rien qui prouve ce que vous dîtes, je ne vais pas vous laisser passer. On a déjà eu suffisament de problème à cause de vous autres, on commence à en avoir assez par ici.

Il était proche de moi, trop proche. Je ne me sentais pas vraiment menacé, mais il était agressif et c’était largement suffisant pour avoir une réaction de ma part. Saisissant mon arme, j’allais le sanctionner immédiatement jusqu’à ce que Raito intervint. Il posa sa main sur mon bras pour me bloquer. Il avait moins de force que moi, mais ce fut suffisant pour me faire réaliser que ce n’était pas la meilleure chose à faire.

- Calmez vous, nous ne sommes pas ici pour une mission officielle et nous avons l’intention de partir avant la fin de la journée, vous n’entendrez même pas parler de nous.

Raito était très calme, je sentais que ce n’était pas une façade, je me trompais peut-être, mais il semblait vraiment calme. Je n’avais pas cette capacité à réfléchir dans ce genre de situation. Cela ne sembla pas avoir atteint le garde qui reporta son attention sur le jeune garçon.

- Tu es chuunin toi ! Me fais pas rire, tu dois avoir une dizaine d’années seulement ! Si vous n’êtes pas là pour une raison officielle, alors vous pouvez rentrer chez vous.

Raito se tourna alors vers moi et me fit un signe de la tête pour me demander de me retourner. Ne cherchant pas à comprendre, j’exécutai. Ne voyant plus la scène, je ne pouvais pas savoir ce qu’il se passait. Néanmoins, je vis qu’une forte lumière chaude apparu avant de disparaître. Je me retournai alors, sachant que c’était terminé. Raito venait d’utiliser une technique, sûrement provenant de sa capacité à contrôler la lumière. Le résultat était édifiant, le petit groupe de gardes se tenaient debout, ils étaient conscients, mais ils ne semblaient plus être parmi nous. Du genjutsu, c’était évident.

- Je suis désolé d’avoir gérer cette situation sans te demander ton avis, mais cela m’a semblait plus simple et plus efficace de cette manière.

- Ne t’excuse pas, comme tu l’as dit, tu as géré cette situation. Si je n’avais pas été d’accord avec ton choix, tu n’aurais pas réussi à bloquer mon bras. Bon, allons trouver ton ancien coéquipier, je sens que quelques gardes vont commencer à nous chercher d’ici quelques minutes.

- Effectivement, nous devrions nous dépêcher, suis-moi.

Ce fut donc en courant qu’il m’entraîna à travers les ruelles de Senun, ce qui ne manqua pas d’attirer l’attention des passants. Nous aurions préféré agir de manière plus discrète, mais à cause des gardes qui ne voulaient pas nous laisser passer, nous n’avions pas de temps à perdre. Je ne craignais pas ce que ceux-ci pouvaient nous faire, mais je ne voulais pas avoir de problème avec les autorités de cette ville, surtout que nous n’étions pas en mission officielle. Je fus aussi surpris par la vitesse de Raito. Il tenait une cadence très rapide, malgré les passants et les obstacles urbains. De plus, il semblait connaître parfaitement le trajet. Évidement, je n’avais aucun mal à le suivre, mais j’étais quand même ravi de voir qu’il n’allait pas vraiment me ralentir lors de nos prochaines missions.

Juste après avoir pris un tournant, nous tombions sur un grand regroupement de monde, un grand marché occupait tout le long d’une longue artère. Je notai alors sur le visage de Raito qu’il prit la peine de s’arrêter pour réfléchir. Cela ne dura à peine qu’une seconde, ce qui fut très impressionnant. Je fus persuadé d’avoir lu une véritable expression sur sur son visage, ce dont je doutais jusque-là. J’avais de grands doutes sur le fait qu’il cachait aux autres ses véritables émotions et cela me conforta dans mon opinion. Cela ne me dérangeait pas, au contraire, j’étais impressionné, j’étais même persuadé qu’il était plus doué pour cacher ses émotions que moi, qui portais un masque. Il réagit cependant très vite à ce contre-temps en sautant sur le toit du bâtiment qui se trouvait à côté de nous avant de reprendre sa course à pleine allure.

Je n’eus aucun mal à le suivre, mais je n’avais ni le même âge, ni le même entraînement que lui. Je me demandai vraiment comme il faisait pour être aussi doué pour son âge. Il était indéniable que pour réussir à atteindre un tel niveau aussi jeune, il était nécessaire de passer une enfance particulièrement rude ou avoir tout simplement énormément de chance.

Il ne nous fallut ensuite que très peu de temps pour traverser la partie de la ville qu’il restait avant d’atteindre notre destination. Raito s’arrêta d’un coup devant une porte d’une petite maison en mauvais état, il frappa deux fois à la porte. Je me demandais vraiment à quoi ressemblait notre informateur et surtout, s’il avait des informations à nous donner. Au bout d’une dizaine seconde d’attente, Raito ouvrit la porte comme s’il avait été invité à le faire. Je compris immédiatement pourquoi lorsque je vis l’homme que nous étions venu voir assis sur le canapé du salon. Enfin plutôt lorsque je vis le fauteuil roulant qui était à côté de lui. Il lui manquait ses deux jambes. Le reste de l’habitation était dans un état déplorable, de nombreuses bouteilles d’alcool trainaient un peu partout.

Raito était triste de voir son ancien équipier comme cela, c’était indéniable et cela se voyait sur son visage. Il s’avança alors vers lui.

- Salut Quatre, cela fait bien longtemps que l’on ne s’était pas vu.

- Ne m’appelle pas comme ça Raito, ces numéros sont de l’histoire ancienne pour nous, d’ailleurs, l’in…

Il s’arrêta immédiatement de parler lorsqu’il me vit, son air triste fut alors replacé par un léger sourire.

- Oh, alors ça y est.

Raito fut aussi surpris que moi par ce changement de comportement.

- Que veux-tu dire par là, Quatre ?

- Ils ont décidé de te faire confiance, donc tu dois sûrement être à la recherche du fantôme. Je suis content pour toi Raito, mais fait attention, ta vie est précieuse et ils ne s’en rendront jamais compte. Je sais que tu ne dois pas vraiment comprendre ce que je te dis, mais sache que ta vie va changer maintenant, ils t’ont le choix. Aucun des deux n’est simple ou juste, alors choisit bien et ne te laisse pas influencer par leurs beaux discours. Concernant ta quête actuelle, je ne peux pas t’aider, va à Daitoshi, tu trouveras peut-être un indice. Maintenant, pars et ne reviens pas.

J’étais simple spectateur de ce qu’il se passait et pour être honnête, je ne comprenais pas grand chose. La simple vue de Raito suffisament pour comprendre que ce qu’il se passait n’était pas habituel, il était émotionnellement atteint par les paroles de cet homme qui avait dû être bien proche de lui à une époque. Le Dentô partit alors s’assoir à côté de lui, mais celui l’arrêta avec sa main.

- Je suis désolé de ne pas pouvoir t’en dire plus Raito, sache que si tu venais à revenir ici, ils le sauraient. Maintenant, tu dois vraiment partir.

Sans dire un mot, Raito se rendit vers la sortie.

- Attends, une dernière chose, mon nom, c’est Yuuto.

Raito se retourna, la larme à l’oeil.

- Au revoir Yuuto.

Puis nous partions. J’avais bien l’intention de lui demander des explications plus tard, mais il semblait un peu perturbé pour le moment. Il était temps de rentrer au village.