C'est quoi cette lettre ? |Ema|

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Ema farfouillant sa cuisine à la recherche d'un plat à concocter pour son cher et tendre fut coincée devant tous les placards vides qu'elle découvrait. Il était vrai qu'elle n'avait pas fait de réelles courses depuis que les prix avaient augmentés à cause de l’événement international. Soupirant de désespoir, elle ouvrit le réfrigérateur, espérant trouver quelque chose de cuisinable. Contrairement aux placards, le frigo était plein, heureusement pour Ema, qui n'aurait pas su quoi offrir à manger aux deux Shinobis. Hésitant un moment et profitant de la fraîcheur dégagée par la machine, Ema pivota sa tête, se demandant ce qu'elle allait cuisiner. La Kunoichi opta finalement pour des ramens sautés aux crevettes.

Disposant les ingrédients sur le plan de travail, Ema fut dérangée par Kibō qui était vraisemblablement à la recherche du shampoing. Étonnée par cette question, étant donné que le dit shampoing était supposé être dans la douche, Ema se retourna tentant de placer une blague hasardeuse afin de taquiner son homme. Pourtant, lorsqu'elle se retourna, elle put le voir devant elle, en serviette. Uniquement. Impressionnée ou choquée, la jeune Kunoichi en fit tomber les carottes par terre. Se remettant de cette vision magique grâce au choc des carottes sur le sol, qu'elle ramassa maladroitement, le visage de la Kunoichi passa de l'ivoire au rouge vif en un clin d’œil. Complètement gênée et un brin excitée, la jeune femme posa les légumes et s'approcha de Kibō afin de lui montrer où était le flacon.

Suis-moi. murmura-t-elle, encore sous l'effet de la magie.

Tentant désespérément de ne pas jeter un œil sur le corps musclé et ô combien excitant de Kibō, Ema passa à côté de lui, le regard vissé au sol afin de lui montrer l'emplacement du produit.

Les vêtements de Kibō fut la première chose qu'elle aperçut en entrant, ce qui la mis dans tous ces états. Il était vraiment... en serviette... dans sa maison. Si elle n'avait pas été aussi pudique et sans expérience, elle se serait jetée sur lui. En y pensant, la jeune Zenzaburô ne savait pas si cela était ou non, un bon signe.

La jeune femme se retrouva ainsi dans la douche et fut innocemment surprise de ne pas le voir dedans. Réfléchissant un bref moment à cette disparition inexpliquée, car encore ce matin le flacon se trouvait juste là, sur le petit plan en bois juste à côté du savon, Ema se retourna, confuse.

N'ayant pas les idées en place, elle ne chercha pas à comprendre, peut-être l'avait-elle tout de même jeté au final. Ema fouilla alors dans le placard situé sur la gauche de la douche et y prit un nouveau flacon et chercha également deux serviettes propres au Shinobi, vu qu'à présent les siennes étaient mouillées. Elle posa ainsi le nouveau shampoing à côté du savon et les serviettes sur la tablette en bois, collée à la douche.

Je suis désolée, je pensais qu'il y en avait encore. fit-elle, en abaissant légèrement la tête, sincère.

Ema se dirigea alors vers la sortie de la salle de bain, laissant toute son intimité à Kibō.

Tu peux utiliser les nouvelles serviettes quand tu auras fini. Ou alors tu peux prendre le peignoir derrière la porte! Il est juste là...

Là? continua-t-elle d'un air interrogateur en voyant un flacon de shampoing dans une des deux poches du peignoir. Le récupérant, elle se retourna vers Kibō, lui montrant le flacon qu'elle venait de trouver.

Je crois que... je viens de trouver le shampoing... conclut-elle, avec un sourire sur son visage, ayant enfin compris.

La gêne d'Ema avait passablement disparut, laissant place à la joueuse encore un peu coincée qui se terrait en elle.

Ema décida d’accompagner notre jeune héros dans la salle de bain, alors qu’elle venait de prendre des couleurs ou plutôt une en particulier, le rouge. Cela fit sourire Kibō, qui s’attendait à une telle réaction de la part de sa petite-amie. Elle allait bien devoir si habituer, surtout s’ils allaient vivre ensemble après l’examen Chûnin. Le regard de la Zenzaburô était rivé au sol, le corps de son maître ne lui plaisait pas ? Pourtant, il pensait avoir une silhouette bien dessinée, non ? Le couple arriva dans la salle de bain et Ema, surprise, remarqua effectivement l’absence de shampoing.

- Merci, mais tu ne te douches pas ?

Demanda-t-il sans arrière pensé, laissant tomber son linge à terre, alors que la Kunoichi s’était retournée pour retourner à la cuisine. L’eau se remit à couler et Kibō n’entendit pas les dernières paroles de la demoiselle. Qu’allait-elle faire, faire comme si de rien n’était et retourner cuisiner, montrer à son petit-amant le shampoing caché ou simplement le rejoindre sous la douche ?

Le rideau de la douche était clair, laissant entrevoir les formes du Chasseur de Chimères qui n’avait aucune gêne à se doucher avec Ema juste à côté de la douche. L’eau était chaude, elle parcourait le corps de Kibō, suivant les formes de ses muscles. L’eau s’arrêta, le bras droit du Kazekage prit le shampoing, en mit dans ses mains et plongea ses doigts dans sa chevelure argentée.

Ses dextres quittèrent son crâne pour se balader sur son propre corps, afin de répandre le savon sur tout son corps, sans épargner une seule partie. La demoiselle était encore là à regarder son homme au travers le rideau ? Malheureusement, il y avait un endroit que notre jeune héros ne parvenait pas à atteindre dans son dos et aucune brosse n’était présente pour qu’il atteigne se point, qui ne devait pas être négligé.

- Ema, tu es toujours là ? Je ne parviens pas à savonner convenablement mon dos…

Dit-il – à nouveau – sans arrière pensé. Son élève pouvait simplement lui remettre une brosse, si elle était toujours là bien sûr, ou le rejoindre sous la douche en n’oubliant pas d’enlever ce qui avait sur le feu à la cuisine. Il ne fallait pas brûler le souper après tout, la nourriture passait avant tout ou peut-être pas dans cette situation précise pour Ema…

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Se retournant, Ema ne vit qu'une serviette au sol. Kibō avait disparut. Ce dernier était entré dans la douche avant qu'Ema puisse comprendre la signification de toute cette histoire correctement.

Prendre sa douche? Si. Ema sentait tellement la sueur que c'en devenait répugnant. Mais elle ne pouvait pas se doucher alors que lui était entrain. Elle irait certainement après lui. Laissant donc tomber l'histoire du shampoing, elle s'apprêta à retourner à la cuisine quand elle fut attirée par le bruit de l'eau en y jetant un rapide coup d’œil, par réflexe. La Genin fut à nouveau prise sous le charme de la vue qui se présentait devant ses yeux. Les livres n'étaient clairement pas au niveau.

À nouveau transformée en tomate, Ema ne pouvait pas dévier son regard. Elle était hypnotisée. Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'on pouvait voir l'homme que l'on aimait dans son habit d'Adam, du moins, pas dans le monde d'Ema. Mélangée entre l'excitation et la gêne, Ema ne savait tout de même pas où se mettre. De un, rester là était tout à fait impoli et extrêmement grossier, et de deux, cela ne lui ressemblait pas d'agir de cette façon.
Pourtant, la jeune Kunoichi ne bougeait pas. Elle fut cependant coupée par Kibō qui lui demandait clairement de le rejoindre.

La Kunoichi, jusque là innocente quant aux provocations de son homme, comprit enfin où il voulait en venir. Se sentant idiote, Ema resta muette un court moment, les yeux toujours rivés sur la silhouette de Kibō.

Toutes sortes de pensées traversèrent alors l'esprit innocent de la jeune fille. Pourquoi une telle mise en scène? La testait-il? Devait-elle le rejoindre? L'ignorer? Avait-elle seulement le droit de penser le rejoindre? Était-ce honorable? Que pourrait-il se passer? Le désirait-elle? En avait-elle le droit? Le voulait-elle? Qu'en penserait sa famille?

Ema, encore une fois, n'avait jamais eu à vivre ce genre d'événements, ce qui rendait son choix encore plus compliqué. Il lui fallut un certain temps pour choisir. Elle désirait réellement rester droite et pure, tout en vivant conformément aux préceptes de sa famille, pourtant, depuis bien longtemps, personne ne s'était autant rapprochée de la jeune femme. Innocemment, Ema considérait Kibō comme sa famille. Bien entendu, cela ne prenait pas autant d'ampleur que ce que l'on peut s'imaginer, mais la Genin avait tissé un lien entre ce personnage et elle-même, qu'il était devenu important pour elle. Peut-être était-ce le moment d'évoluer, de laisser place au présent en mettant le passé au second plan. Elle n'avait plus douze ans, elle avait grandi, mûri et avait atteint un certain degré d'indépendance depuis. Il fallait à présent faire des choix, conformément à sa personne, ses principes, sa volonté. Et à présent, sa volonté était de se rapprocher de Kibō et de vivre des instants forts en sa compagnie. Même si cela signifiait certainement souffrir, dans un futur proche. Mais s'attacher et aimer quelqu'un sont souvent corrélés à la souffrance. Mais aussi au bonheur. La peur de faire le mauvais choix devait disparaître de sa vie. Ema était décidée. Elle devait choisir et construire sa voie toute seule, selon son entendement et son envie.

La jeune femme ferma la porte. Laissant Kibō dans le doute. Était-elle partie ou bien était-elle restée?

Elle se déshabilla, tout de même gênée et peu confiante quant à la décision qu'elle venait de prendre, mais décidée à aller au bout de cette décision. Bien que cela paraisse totalement superflu et idiot, pour Ema, ce choix signifiait l'indépendance, la séparation formelle entre elle et ses parents, le bannissement de la peur qu'elle éprouvait continuellement et la rupture avec son passé. Elle irait de l'avant, avec Kibō.

Elle rejoignit ainsi son amant qui lui était de dos et recouvert de savon. Elle fut rassurée qu'il soit de dos, cela enlevait la gêne d'être vue et regardée, alors qu'elle-même n'était pas encore à l'aise. Cela lui laisserait du temps pour s'accoutumer à la situation.

Toujours aussi écarlate, Ema était étrangement attirée par ce qu'elle voyait. Après tout, c'était la première fois qu'elle voyait un homme nu. La jeune Kunoichi posa délicatement ses mains sur le dos de Kibō, fascinée par les sceaux qui recouvraient son corps. Parcourut de frissons alors qu'elle caressait les tatouages de ce corps, elle se retrouva rapidement à aimer ce qu'elle touchait et voyait. Bien qu'elle ne fut ni détendue et encore moins confiante, elle se laissa prendre au jeu, attrapant le savon qui était posé sur la tablette. Ema entreprit alors de savonner le dos de Kibō, délicatement et attentivement, considérant chacune des parcelles du corps qu'elle massait, toujours muette, profitant de ce moment si intense pour la jeune Kunoichi, le tout en évitant de regarder trop bas...

La porte se referma et Kibō ne reçut aucune brosse de la part de la demoiselle. Comment allait-il faire pour se laver correctement le dos ? Si seulement il avait le don des Akuzu, il pourrait étirer son bras pour atteindre cette zone inatteignable. Malheureusement, il ne possédait pas cette capacité et il devait trouver un autre moyen de se laver ou simplement arroser son dos à l’aide du pommeau. Cependant, lorsque le bras droit du Kazekage s’empara du pommeau, il sentit le rideau de la douche bouger, pourtant il ne lui semblait pas avoir touché la toile…

Soudainement, il sentit une présence derrière lui, la demoiselle venait de surmonter sa gêne et était venu rejoindre son homme sous la cascade d’eau. Bien sûr, il l’avait indirectement invité, lui laissant libre choix d’interpréter sa demande comme elle le voulait, n’ayant pas à lui refuser une invitation qui l’aurait mis dans tous ses états.

Les mains de la Kunoichi touchèrent pour la première fois le dos nu de Kibō, elle pouvait parcourir le tracé de ses sceaux ou la courbure de ses muscles bien dessinés. Les dextres d’Ema restèrent dans une zone bien précises, sans trop se balader sur tout le corps qui était désormais sien. Le Chasseur de Chimères continua comme si de rien n’était, alors que la demoiselle avait pris du savon pour nettoyer le dos de son amant, après tout, elle était dans la douche pour ça, non ?

Notre jeune héros fit gentiment volteface pour se retrouver face à face avec sa petite-amie. Il ne l’avait jamais vu aussi… rouge. Se sentait-elle bien ?

- Tu n’as pas être gêné, tu es avec moi.

Dit-il en attendant que cette dernière lève les yeux pour le regarder droit dans ses pupilles de glace. L’envie d’explorer ses courbes, que ce soit du regard, qu’avec ses mains, le démangeait, mais elle n’était pas prête. Il devait mettre à l’aise la jeune femme, elle ne devait pas se sentir embarrassé en présence de Kibō. Notre jeune héros posa ses mains sur les bras de la demoiselle, pour ensuite, les glisser sur son ventre et venir finalement se poser sur ses reins.

Il rapprocha le corps de sa petite-amie contre le sien sans jamais la lâcher du regard. Il la regardera une fois qu’elle se sentira à l’aise aux côtés de son homme. Une fois les corps proches l’un de l’autres, sans pour autant qu’il ne se touche, le Chasseur de Chimères déposa un baiser sur les lèvres de sa compagne. Quoi de mieux qu’un baiser pour casser cette timidité ? Une main de Kibo remonta pour venir se mêler à la chevelure de la Zenzaburô, alors que le baiser suivant était plus sensuel et langoureux. Ils allaient y aller petit à petit, en aucun cas le second du Yamada voulait forcer les choses.

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Kibō était plus que compréhensif envers la jeune femme. Ema le voyait. En se retournant, il n'avait pas une seule fois regardé ailleurs que dans les yeux bleus de la jeune Kunoichi. Elle esquissa un sourire serein, de se retrouver aussi bien accompagnée. Elle avait vu juste, Kibō était bien une personne d'exception, malgré tous les arguments qu'il avait pu avancer plus tôt dans la journée. L'embarras qu'elle éprouvait s'atténua peu à peu, alors que l'amour qu'elle ressentait pour cet homme s'intensifiait.

Il était doux et attentionné, à l'inverse de ses compétences sur le terrain. Ema aimait cette double facette qui faisait de lui un homme de qualité. Alors qu'il la touchait pour la rapprocher de lui, la jeune femme sentie son cœur exploser sous sa poitrine. Les sensations jusqu'alors inconnues apparurent aussi vives les unes que les autres. Ces mains étaient douces et son geste délicat. Si cela était se sentir aimer, Ema l'adorait, ce sentiment. Les lèvres de son amant étaient si douces, qu'elle en redemandait encore, remettant ses mains sur les bras de Kibō, remontant sa main droite vers sa joue, puis descendant quelque peu, vers sa nuque, entremêlait ses doigts dans les mèches de cheveux de son amour. Alors qu'elle laissait son autre main vagabonder sur son torse musclé.

Ema se mettait sur la pointe des pieds, essayant de se rapprocher le plus possible du visage de son homme.

L'eau chaude ruisselait sur chacun d'eux, participant à la chaleur ambiante qu'Ema ressentait également dans tout son corps. Son cœur vibrait toujours aussi fort, intensifié par les baisers langoureux qu'ils s'échangeaient et par le contact des deux corps rapprochés. En effet, prise par l'envie, Ema s'était quasiment collée à Kibō, ayant ramené sa main droite sur le bassin de son amant.

Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait, mais malgré tout, elle adorait ça. Sa gêne s'était totalement dissipée en fin de compte. Il était là, rien que pour elle.

La Zenzaburô, tout en l'embrassant, découvrait la musculature de ce corps d'habitude caché sous un long manteau, en caressant de ses doigts et de ses paumes le corps qu'il lui offrait. Ema n'arrivait pas à s'arrêter. Elle le voulait plus qu'elle n'avait jamais rien voulu d'autre au monde. Et elle l'avait. Comprenant l'ampleur de la situation, Ema enroula ses bras autour du cou du Shinobi et se colla à lui, accentuant par la même occasion la vivacité de son baiser. Le contact procura à Ema une sensation étrange, mais agréable, qui lui arracha un léger cri sourd.

Reprenant son souffle devant tant de fougue, Ema contempla l'homme le plus merveilleux qui soit. Toujours sur la pointe des pieds, ses mains contre les joues de Kibō. Rien ne semblait plus réel.

Je t'aime.

Déclara Ema, n'étant pas sûre de savoir si elle l'avait prononcé à haute voix ou si elle l'avait simplement pensé très fort.

Ema venait de prononcer des paroles ô combien dangereuse et belle. Kibo pensait bien que la demoiselle avait une attraction plutôt forte pour lui, mais de là à l’aimer... Notre jeune héros était quelque peu surpris d’entendre ces doux mots, mais il n’en n’était pas mécontent pour autant, au contraire. Cependant, il n’aurait pas pensé qu’elle les prononcerait aussi tôt, il fallait dire que leur relation était toute fraîche, elle datait de quelques jours pas plus. Une chose était sûre, cette phrase n’allait pas sortir aussi vite de la bouche du Chasseur de Chimères. Son passé fait qu’il patientera et examinera sa relation et ses sentiments envers Ema avant de lui prononcer ces quelques mots qui la rendrait heureuse.

Le corps de la demoiselle vint se frotter à celui de son homme, accélérant ses pulsions masculines. Il avait envie de la prendre maintenant, tout de suite, mais il ne le fera. Chaque chose en son temps. Les mains de la Kunoichi se firent plus baladeuses et ses baisers plus intenses. Kibo passa une de ses mains dans le dos de la jeune femme et l’attira encore plus contre lui pour lui faire sentir sa présence. Ema allait goûter au plaisir ultime, mais pour cela, elle devait être mise en garde sur certaine chose. L’élève de Kiosi retira ses lèvres de celle de sa compagne et alors que l’eau coulait toujours, il parla d’une voix sensuelle.

- Je ne veux surtout pas compromettre ton examen et sache que cela ne se reproduira plus tant que tu ne seras pas Chûnin...

Conclut-il tout en se rapprocha à nouveau de ses lèvres.Des menaces ? Non, mais il voulait qu’elle prenne conscience de son choix et qu’elle en assume les conséquences. Ça lui donnera une motivation supplémentaire pour réussir l’examen tant attendu.

Enfin bref, il fallait à présent passer aux choses sérieuses, non ? Les mains de notre jeune héros glissèrent gentiment le long du dos de la demoiselle pour finir leur course sur son bas du dos. Elle avait une peau douce et soignée. Soudainement, Kibo souleva sa petite-amie depuis sa position actuelle pour la porter à sa hauteur. Il attendait d’elle qu’elle passe ses jambes autour de sa taille pour s’accrcher. Le dos de jeune femme ne tarda pas à rencontrer le mur pour une plus grande stabilité, alors que les baisers de son homme se faisait de plus en plus sensuel et sauvage.

Les mains toujours posées sur les fesses de son amante, ces dernières ne tardèrent pas à se diriger vers l’interdit. Le Chasseur de Chimères allait bientôt jouer de ses doigts pour montrer à quel point il pouvait être habile avec ceux-ci. La température ambiante était chaude, voire bouillante, mais ce n’était certainement pas à cause de la douche...

HRP:

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Ema n'était pas du genre à se mettre en couple avec quelqu'un si elle n'avait pas déjà des sentiments profonds pour cette personne. Elle l'aimait, c'était une condition à ce qu'ils s'apprêtaient à faire, du moins pour elle. Il était normal que lui, ne le dise pas en retour, Ema le comprenait. Il était déjà passé par trop de choses pour se donner si rapidement. Il était fidèle à lui-même, ce que la jeune Zenzaburô aimait également chez lui. Et puis, même après avoir prononcé ces mots, Kibō n'avait pas fui. Au contraire, les choses s'étaient accélérées. Ema n'en fut que rassurée, à présent elle était sûre qu'il resterait.

Les battements de son cœur s’accéléraient également. Ema était à présent dans les bras de son homme. Ce dernier susurra quelques paroles qui firent frissonner Ema. Elle rougissait, sachant pertinemment qu'il allait être le premier, mais que ce qu'ils s’apprêtaient à commencer n'arriverait plus avant un moment, si Ema échouait. Elle se sentit provoquée, comme si elle avait besoin de plus de motivations pour réussir cet examen. Absolument toute sa vie se jouait sur la réussite ou l'échec de ces épreuves.

Tais-toi, tu parles trop, jeune Shinobi.

Lança-t-elle, enjouée, l'embrassant langoureusement ensuite. Elle était gonflée à bloc, et la condition qu'il apportait ne changerait rien à cette motivation qui habitait déjà Ema depuis quelques temps. Ce moment partagé donnait simplement à Ema la sérénité qu'elle pouvait aller de l'avant, avec Kibō et qu'elle n'était pas seule durant cette épreuve. Il était son soutien plus que sa motivation. Ema ne désirait en aucun cas mélanger sa carrière à sa vie privée. En aucun cas l'un devait entraver l'autre.

Les choses s'accélérèrent donc. Kibō attrapa la Kunoichi dans ses bras, la plaquant contre le mur de la douche. Comme si leurs corps se parlaient, Ema suivit parfaitement le mouvement et entoura le Shinbi de ses jambes, se collant encore plus à son amour. Elle lâcha néanmoins un cri de surprise, alors qu'ils s'embrassaient, découvrant avec effroi la température glacée du mur. Elle se cambra, essayant de fuir ce mur, mais la poigne de Kibō était impressionnante. Et puis la chaleur de leurs corps collés et le moment d'extase qui suivait fit tellement vibrer Ema que la fraîcheur du mur n'était qu'un infime détail à présent.

Les mains de Kibō était d'une douceur exquise malgré les épisodes qu'il avait vécu, ainsi que ses entraînements. Pourtant, il ne s'arrêta pas là, au contraire, il commença la partie qu'Ema appréhendait tant. Elle allait tout lui donner, après tout. Ema était à présent vulnérable, alors qu'elle essayait depuis toujours d'éviter ce genre de situation. Pourtant là, elle se laissa faire, découvrant l'étendue des paroles qu'il avait prononcé aux sujets des sensations.

* Les sensations sont bien plus intenses dans la réalité que dans les livres… *

Ema en rougit, déglutinant.
Kibō était bien plus qu'habile de ses doigts. C'était un virtuose.
Jamais n'avait-elle pensé que l'on pouvait ressentir d'émotions si intenses. Elle avait envie de lui, de le sentir encore plus. La Kunoichi se tenait fermement à son homme, la tête contre le mur dirigé vers le ciel, les paupières fermées. Le plaisir qu'elle ressentait remontait ton son corps jusqu'à se transformer en gémissements dans la bouche d'Ema. Certaines caresses étaient plus douces, d'autres plus intenses en sensation, rythmant les cambrures d'Ema ainsi que ses gémissements à la guise de son amant. Tout son corps répondait, ainsi que ses mains qui s'agrippaient plus férocement, raclant la peau du Sunajin de ses ongles lorsque Kibō touchait un point plus sensible. Sa respiration était saccadée, n'ayant pas le temps de reprendre sa respiration correctement, elle haletait, bouillonnant de plaisir, mordant sa lèvre inférieure, ses muscles se contractant de plaisir eux aussi.

Submergée par tant d'émotions, la jeune Kunoichi regarda son amour dans les yeux, et l'embrassa, désirant encore plus de lui. Une de ses mains vint en même descendre le long du torse de Kibō afin de se retrouver sur le membre du Shinobi qu'elle toucha délicatement pour le première fois pour ensuite le caresser doucement. Son désir augmenta d'une traite.

L'eau dégoulinait toujours sur leurs deux corps, alors qu'Ema rapprochait Kibō encore plus d'elle, remettant son bras autour du cou de son amour. Ce n'était plus le mur qui retenait Ema à présent, mais bien Kibō qui la portait maintenant, s'étant accrochée à lui. Sa poitrine était collée contre le corps du Shinobi et pressée contre lui tant Ema avait besoin de le sentir contre elle. Elle sentit alors l'étendu du désir de Kibō pour Ema coller son entrejambe. Malgré qu'elle ne sache rien de rien sur le sexe, elle savait pertinemment qu'elle le voulait, plus intensément et plus profondément.

Arrêtant de l'embrasser, les bras toujours autour de lui pour se tenir, elle le regarda encore une fois dans les yeux. Son regard était intense et brûlant de désir, comprendrait-il qu'elle était ardemment prête et que plus que quoi que ce soit au monde, elle le désirait maintenant ou allait-il faire grimper son envie encore plus haut?

La demoiselle venait d’empoigner l’épée de son homme, elle commençait gentiment à prendre des initiatives et cela ne pouvait être que de bon augure pour la suite. Certes, le côté innocent et timide d’Ema excitait notre jeune héros, mais cela n’allait pas le satisfaire bien longtemps. Cependant, actuellement c’était ce qu’il appréciait chez sa compagne et son membre montrait clairement qu’il adorait l’attitude de la Kunoichi. Le drapeau fut levé et les pulsions masculines se firent de plus en plus importantes, donnant à Kibo une envie folle de ne faire qu’un avec sa petite-amie.

Le regard de la Zenzaburô se plongea à maintes reprises dans celui de son amant, elle cherchait à lui faire passer un message et le Chasseur de Chimères n’eut pas de mal à l’interpreter, il connaissait ce regard, celui qui le suppliait d’en finir. Cependant, il était encore trop tôt pour passer à l’acte final, cette pratique avait plusieurs phases et Kibo n’avait pas l’habitude de les sauter, mais peut-être qu’il fera une exception. Ema avait un examen demain et elle était à sa première expérience, elle allait le ressentir le lendemain, même si notre jeune héros ne dévoilait pas toutes ses cartes.

Les ongles de la demoiselle se firent sentir dans le dos du bras droit du Kazekage, il adorait ça. Le second du Yamada tira légèrement sur la chevelure de la Genin pour lui renverser la tête avant de plonger ses lèvres sur son cou, qui sera marqué de toute part. Les muscles de Kibo se collèrent encore plus aux courbures de la jeune femme, alors que sa bouche en faisait voir de toutes les couleurs à Ema : langue, suçons, morsure. Le cou de la demoiselle n’avait pas été épargné.

Le Chef du Midorhato retira la main de son élève avant de saisir mieux cette dernière et de la surélever un peu plus. Ensuite, il descendit gentiment tout prenant soin de guider la demoiselle vers le plaisir ultime. Il devait faire attention, c’était une première pour elle et il ne devait pas y aller comme une brute, elle l’aura tout le loisir de voir un Kibo sauvage dans leurs prochaines aventures. La troisième jambe de notre jeune héros pénétra délicament dans la rose de la Kunoichi, il se fiait à son expérience et aux gémissements de sa petite-amie pour continuer ou s’arrêter et la laisser souffler quelques instants avant de continuer jusqu’au bout...

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En réponse à ses supplications, Ema eut droit à ce qu'elle désirait. Brûlante de désir, il l'augmenta encore en embrassant son cou. Ema adorait lorsque Kibō lui touchait cette partie de son corps qui était si sensible. Bien heureusement pour la Genin, Kibō ne fit pas durer le suspens plus longtemps. Il lui fit l'honneur de lui donner ce qu'elle désirait tant, sans la faire bouillir d'avantage.

Ema lui avait offert ce qu'elle avait de plus précieux à offrir.
Bien que pour elle ce fut une première, Kibō fut si doux et attentif que la belle jeune femme ne ressentit que du plaisir. Elle ouvrit de grands yeux ronds en le sentant entrer en elle pour la première fois. C'était une sensation exquise qui alors s'empara de son corps. Ema s'accrocha encore plus à Kibō, l'enserrant contre elle dans ses bras. Son visage était collé contre celui de son amant, sa bouche proche de son oreille. Il entendait absolument tous les gémissements de la jeune femme à chaque mouvement qu'il entreprenait. La jeune femme en profitait également, lorsqu'elle le pouvait, pour embrasser le cou de son homme, embrasser ses lèvres et caresser son dos lorsqu'elle n'y plantait pas ses ongles. La Zenzaburô n'arrivait plus à penser correctement, elle était envahie par le désir grandissant pour Kibō. Rien au monde ne pouvait égaler une telle union. Jamais elle ne s'en lasserait. La Kunoichi griffait son homme lorsque le plaisir était presque insoutenable, laissant un cri de plaisir s'échapper de sa bouche. Il était parfait, dans les moindres détails.

Pourtant, lorsqu'il s'enfonça jusqu'au fond, Ema se cambra violemment, criant de plaisir alors qu'elle goûtait au plaisir ultime, ouvrant à nouveau de grands yeux remplis de surprise. Il n'y avait pas de fin au bonheur avec Kibō. Tout était parfait, ses gestes, ses mouvements, même sa respiration remplissait Ema d'excitation. Les mouvements devenaient légèrement plus rapides, les sensations plus intenses. Ema se cambrait et soupirait d'extase. Son souffle se brisait à chaque fois qu'il revenait en elle. Le choc de leurs corps réunis la transportait au delà de la réalité. Ses cris et gémissements trahissaient son plaisir et son envie d'en recevoir toujours plus, plus profondément. Et Kibō savait tout ça et en profitait pour inculquer encore plus de plaisir à la jeune femme.

Elle n'en pouvait plus, elle aussi voulait le toucher, le caresser, le découvrir. Passant ses mains dans les cheveux de son amant, tenant sa tête dans ses mains, Ema profita d'un moment de répit pour s'approcher de l'oreille du Sunajin afin de lui susurrer sensuellement quelques mots, entrecoupés par des halètements et des soupirs d'extases.

Ramène nous... dans notre.. lit... Kibō...

Ema n'en avait pas fini, au contraire, elle en voulait encore plus. Sous la douche, les possibilités de caresser son homme et de s'approprier tout son être étaient assez limitées, alors que sur le lit, Ema pourrait s'adonner à tout ce qu'elle voulait. Malgré sa maigre expérience, Ema avait quelques notions qu'elle voulait mettre en pratique dans un futur proche, si Kibō acceptait de la porter jusque dans la chambre.

Ajouté à cela, Kibō aurait sans doute une plus grande marge de manœuvre, ce qui excitait la jeune femme lorsqu'elle y pensait.

(#) Sujet: Re: C'est quoi cette lettre ? |Ema| Dim 3 Jan 2016 - 21:44

Un mélange de douceur et de sauvagerie, des gémissements et des cris fréquents, forts, retenus, tout excitait notre jeune héros. Cette femme l’excitait, surtout en ce moment et les actions de Kibō étaient liées à cette envie qui ne cessait de monter. Les premiers va-et-vient étaient lents et peu profonds, cependant, il sentait que la demoiselle en demandait toujours plus, alors les mouvements se firent plus rapidement, plus loin et plus intenses en émotion. Les mains du Chasseur de Chimères étaient placées sur les fesses de sa compagne, il accompagnait le mouvement pour ne pas trop fatiguer, mais il écartait également pour plus de plaisir.

Soudainement, Ema lança une suggestion à son amant. Elle voulait se déplacer, continuer tout ça dans sa chambre. Avait-elle une idée derrière la tête ou la douche ne lui plaisait pas ? Quoi qu’il en soit, le bras droit du Kazekage était là pour satisfaire sa moitié, il allait la combler et si elle désirait le confort d’un lit, elle l’aura. Cependant, inutile d’interrompre l’action en cours, si ? Kibō pouvait très bien marcher dans cette position et avec la demoiselle sur lui, mais il n’allait pas prendre la peine d’éteindre la douche ou d’ouvrir gentiment les portes. Quant au lit, il sera malheureusement mouillé, tout comme la jeune femme…

Le second du Yamada ouvrit les portes en les poussant à l’aide de son dos, il embrassa la Zenzaburô tout au long du trajet sans interrompre cette fusion. Notre jeune héros déposa délicatement la Kunoichi sur le lit, tout en restant sur elle. Sa bouche et sa langue n’avaient pas quitté la sienne. Les mains de son petit-ami quittèrent ses fesses pour se porter sur la poitrine, zone qu’il n’avait pas encore eu le loisir de visité. Cependant, les dextres de Kibō ne firent pas long feu sur les seins de la demoiselle, car ils cédèrent leur place à sa bouche.

Pendant un court instant, le Chef du Midorhato avait interrompu son activité physique, laissant respirer la demoiselle. Les baisers, les morsures et les tours de langues sur les tétons. On pouvait procurer du plaisir à plusieurs endroits et de manière différente, il n’y avait pas que les va-et-vient qui pouvait arraché un gémissement ou un cri. Quel allait être la prochaine action de Kibo ? Peut-être qu’Ema prendra les devants ou se contentera-t-elle de profiter de l’instant présent et de laisser son homme faire ?

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Encore une fois, Kibō avait accédé à la requête de la jeune Genin. Il était si doux et attentionné... Un rêve pour Ema. Le voyage de la salle de bain à la chambre avait été langoureux, pour le plus grand bonheur de la Kunoichi. Déposée sur le lit, Ema fut surprise des action et gestes qui suivirent, toujours aussi fébrile alors que son amant la touchait et goutait. Les sensations étaient exquises, bien que moins intense que ce qu'elle avait connu sous la douche. Pourtant, Ema adorait tout autant ce qu'il lui procurait.

Ema se colla contre son homme, soudainement, sentant alors la fraîcheur de sa chambre parcourir son corps mouillé. Haletante, elle essayait en même temps de prendre son souffle lorsque son amour s'arrêta quelques instants. La jeune femme regarda Kibō dans les yeux, se demandant si oui ou non elle pouvait ou devait mettre en action ce qui lui trottait dans la tête. Elle se perdit quelques temps dans les yeux de son homme, rougissant aux pensées qui lui venaient. Malgré ses récentes actions, Ema restait toujours cette petite femme timide après tout.

En y pensant, Ema prit peur.
Et si elle s'y prenait mal, si cela ne convenait pas à Kibō? Après tout il avait déjà goûté à ça et avec plus expérimenté. La Kunoichi paniquait rien qu'à l'idée de savoir qu'il avait déjà eu mieux. Des pensées stupides continuaient à affluer dans son esprit naïf. Ema y mit fin en embrassant fougueusement son amant. Enlaçant et agrippant son cœur, la Kunoichi décida de prendre les devants, malgré sa peur. Cependant, elle attendrait pour faire ce qu'elle avait en tête et tenta autre chose à la place.

Stoppant son baiser, elle roula sur le côté, emmenant Kibō avec elle afin qu'Ema se retrouve sur son homme. Relevant son buste, elle posa ses mains sur le torse mouillé et musclé du Sunajin. Rougissant de plus belle, elle se positionna sur lui, répétant l'action qu'ils avaient arrêtés quelques secondes plus tôt. Au-dessus de son homme, la Genin se sentait plus grande, mais toujours aussi gênée. Cette position lui permettait de regarder l'homme le plus beau qui soit, autant qu'elle le voulait.

Attendant un quelconque signe d'approbation de la part de Kibō, Ema entreprit alors de bouger son bassin, lentement d'abord, afin de s'habituer à cette nouvelle position, puis, lorsqu'elle sentit à nouveau la chaleur et le désir prendre le dessus sur la gêne, les mouvements s'amplifièrent et s'accélérèrent. Toujours aussi rouge, Ema regardait son homme, se mordillant la lèvre. Allait-il aimer? Serait-il content de cette initiative? Bien qu'ayant pris la décision de le faire, Ema n'était pas entièrement confiante dans ses performances, pourtant, elle continuait, voulant montrer à son amant qu'elle essayerait de lui donner encore plus comme lui, lui avait donné plus. Elle se mit alors à sourire, et se pencha pour l'embrasser, collant son corps contre lui.

(#) Sujet: Re: C'est quoi cette lettre ? |Ema| Lun 4 Jan 2016 - 17:11

La demoiselle mit un terme à l’action de notre jeune héros en l’embrassant et en le serrant fort dans ses bras. Kibō aurait bien voulu se savoir ce qui se passait dans la tête de la demoiselle en ce moment précis, mais malheureusement, il n’avait pas les capacités pour réaliser une telle prouesse. Soudainement, Ema prit les devants et fit rouler le couple pour se retrouver dessus, le Chasseur de Chimères se voyait pour la première fois dompter par la jeune femme. Il aimait ça, mais attention, il ne fallait pas que ça devienne une habitude, il fallait garder sa place, il était l’homme, celui qui domine et elle la femme, sa proie.

La Kunoichi se montrait impatiente, n’aimait-elle pas les autres pratiques, voulait-elle simplement que son homme lui rentre dedans ? Ce n’était que le début, elle apprendra à apprécier d’autres moments à l’avenir et avec un peu plus de pratique. La Zenzaburô prit les devants et décida de donner elle le rythme, son visage était rouge comme une tomate, elle était gênée, mais cela était compréhensible, Kibō fit mine de rien. Cependant, il allait la taquiner avec ça une fois l’activité physique terminée.

Ema était en train d’apprendre, elle variait les rythmes et les mouvements du bassin. Elle arrêta de rougir après quelques minutes et se pencha sur son amant pour l’embrasser une énième fois. Les mains de notre jeune héros se posèrent sur les hanches de sa compagne et il accompagna ses mouvements, lui enseignant ce qui était le plus appréciable pour lui, mais surtout pour elle. Brusquement, à l’aide de ses mains, le bras droit du Kazekage arrêta tout mouvement de la part de sa petite-amie, elle devait se poser des questions, mais l’instant elle eut ses réponses.

Relevant légèrement le bassin de la Genin, Kibō arrêta de faire l’étoile de mer et reprit l’activité. Son bas du dos se décollait et se recoller au lit pour venir ne faire qu’un avec la demoiselle, sa vitesse et son rythme s’accéléra, jusqu’où était sa limite, quel vitesse de pointe pouvait-il atteindre ? Notre jeune héros ne se relâcha pas et accéléra de plus en plus, veillant constamment à l’expression d’Ema pour voir si elle appréciait ou si cela lui faisait mal.

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(#) Sujet: Re: C'est quoi cette lettre ? |Ema| Mer 20 Jan 2016 - 20:10

Maladroitement, la demoiselle s’écroula sur le corps de son homme. Allait-il trop vite ? Il était fort probable, Kibō devra faire suivre des cours intensifs à sa petite-amie pour qu’elle puisse profiter au maximum de ces instants sans les interrompre par son inexpérience. Normalement, la Zenzaburô ne devrait pas refuser un tel apprentissage à moins qu’elle n’ait pas aimé sa première expérience ? Cependant, elle n’était pas encore terminée et le bras droit du Kazekage avait le temps de lui faire aimer ces moments.

La Kunoichi semblait vouloir prendre les devants, voulait-elle montrer à notre jeune héros qu’elle s’y connaissait, qu’elle était également capable de donner du plaisir ? Kibō n’allait pas refuser, il se laissa tout simplement aller et se détendit. Les deux amants s’échangèrent un bref regard – intensif – avant que la jeune femme ne descende vers la partie intime du Chasseur de Chimères. Ce dernier laissa tomber sa tête sur le coussin, fixant le plafond. Son regard pouvait perturber la demoiselle et la stresser, chose qu’il ne désirait pas.

Les mains d’Ema se posèrent sur son membre alors que gentiment il pouvait sentir son souffle s’approcher de son sexe. Vraisemblablement, la Zenzaburô avait besoin de soutien, sa main vint se perdre dans celle de Kibō alors qu’elle prit son courage à deux mains et déposa ses lèvres sur la verge. Notre jeune héros profita de l’instant et du plaisir que la sa petite-amie lui procurait lui signalant à l’aide de sa mai qu’il appréciait son geste. Cela donna du courage à la demoiselle qui, après s’être noué les cheveux, continua son périple sur la partie basse de son homme.

La sensation s’amplifiait au fur et à mesure que le temps s’écoulait. Kibō avait oublié ce plaisir et il était heureux de le retrouver. Ema se débrouillait plutôt bien pour une première fois, à croire que ces livres lui avait appris quelque chose. Les doigts de notre jeune héros vinrent se mêler à la chevelure noire de la demoiselle, alors que sa satisfaction montait gentiment tout comme l’envie de son membre d’en finir. Pour être endurant il fallait entretenir ce type d’activité physique et malgré sa réputation, notre jeune héros n’avait que rarement fini au lit avec une femme ces derniers temps.

Le second du village stoppa l’action de sa petite-amie pour passer au grand final. Oui, elle allait toucher le septième ciel…

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Kibō semblait apprécier le moment.
Ema s'en trouva conforter dans son être et dans ses actions. Une confiance en soi qui allait sans doute être décuplé par la suite.

Kibō prit ensuite la relève et Ema pu retrouver les sensations qu'elle avait découvert dans la douche auparavant. Partager un moment si doux avec l'homme que l'on aimait, ça valait le détour, même si cela ne durait qu'un instant. Ema espérait que ce moment pouvait se reproduire un jour, et que peut-être, d'ici-là, Kibō partagerait les sentiments que la Genin éprouvait pour lui. La Kunoichi sentit son cœur se briser par cette pensée, car non, il n'était pas encore amoureux.

La jeune femme, à présent, posa un baiser sur la bouche de son amant et posa sa tête contre son épaule. Elle le regardait intensément, découvrant une nouvelle facette de son homme.

Un grand homme, un Shinobi dévoué, un Maître attentif et un amant parfait, y avait-il quoi que ce soit qui lui faisait défaut?

L'eau de la douche coulait toujours, mais Ema s'enfichait. Elle ne désirait pas briser ce moment pour si peu. C'était peut-être la dernière fois qu'une telle chose allait se passer, autant en profiter au maximum, non? La Kunoichi posa sa main sur le torse de Kibo, se délectant encore de ce corps qui était le sien à présent.

Merci. fit-elle, de nulle part, rougissante.

Il avait été merveilleux et en cela, Ema ne pouvait que le remercier. Jamais elle n'aurait pensé qu'une telle chose pouvait être possible et encore moins avec lui.

Tant pis si ça ne durait pas. Cela lui briserait le cœur, mais elle aurait au moins pu sentir ce qu'elle lisait dans ses livres. Cependant, la Genin désirait réellement aller plus loin avec lui, et peut-être fonder un avenir ensemble, et conjointement amener leur rêve commun à exister dans ce monde.

La Kunoichi était comblée et l'examen du lendemain ne semblait plus du tout lui faire peur. Elle avait confiance en elle, en ses capacités et dans les choix qu'elle prenait. Son avenir se traçait devant elle, accompagné par Kibō. Rien ne pouvait briser cette foi.

(#) Sujet: Re: C'est quoi cette lettre ? |Ema| Mar 26 Jan 2016 - 22:11

- Tu ne vas tout de même pas me dire merci à chaque qu’on le fera, si ?

Dit-il pour lui faire comprendre qu’il n’avait pas l’intention de la quitter de sitôt. Notre jeune héros passa son bras par-dessus l’épaule de la demoiselle pour poser sa main sur son dos, alors que la tête d’Ema reposait sur son torse tatoué. Malgré l’inexpérience de la Kunoichi, le Chasseur de Chimères avait passé un agréable moment. La Zenzaburô s’en était bien sorti, même si cette sensation de bien être n’était pas du à la prestation de sa petite-ami, mais à autre chose, comme un sentiment ? Non, c’était encore trop tôt. Enfin, c’était ce que pensait Kibō et pourtant, il se sentait agréablement apaisé aux côtés de la Genin.

Le second du village avait envie d’une seule chose en ce moment : s’endormir dans cette position, sa petite-amie contre lui. Cependant, son cœur demandait autre chose. En effet, son ventre se mit à gargouiller. Maintenant qu’il y pensait, Ema était en train de préparer à manger alors que son homme se douchait. Il n’était jamais trop tard pour aller casser la croûte, si ? Néanmoins, le bras droit du Kazekage n’allait pas brisé cet instant si confortable, mais il prit tout de même la parole pour ne pas s’endormir ou que sa compagne s’endorme.

- Je t’ai pas dis, mais demain matin avant l’examen tu vas devoir m’accompagner…

Il marqua une pause avant d’annoncer la tâche qui attendait la Kunoichi.

- On doit aller recevoir le Daimyô de Kaze à la Voie Illusionnée.

Conclut-il comme si de rien n’était. Comment la demoiselle allait prendre cette nouvelle, sera-t-elle contente ou stressé de devoir accueillir une personne si importante ? Pour Kibō il s’agissait, certes d’un supérieur donc il lui devait le respect, mais ça ne restait qu’un être humain tout comme notre jeune héros ou la Zenzaburô. L’élève de Kioshi arrivait facilement à relativiser les choses, mais ce n’était pas le cas de tout le monde et connaissant Ema, aussi respectueuse, elle allait voir ça comme un honneur immense. Le Chef du Midorhato n’allait pas lui briser sa vision des choses et la laisser rêver ou se faire ses films.

- Alors, qu’en dis-tu ?

En même temps, elle n’avait pas trop le choix, il s’agissait d’un ordre de son supérieur, elle ne pouvait pas refuser et Kibō n’allait pas se gêner de le mentionner si jamais elle venait à répondre négativement au devoir qui l’attendait.

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Si... lâcha-t-elle avec le plus beau des sourires.
Le remercier d'être si parfait, pour elle, et de lui permettre de partager une telle intimité entre eux.

La Genin, amoureusement collée à son homme, posa un baiser sur le corps allongé près d'elle, tout en promenant sa main sur le torse et le ventre de Kibō. La rêverie de la Kunoichi prit fin lorsque son aimée lui demanda de l'accompagner pour recevoir la Daimyô. La jeune femme se releva d'un coup, surprise par une telle annonce.

Le Daimyô? Moi?

La Genin rougissait, remplit d'excitation et de peur. le Daimyô... L'homme le plus connu et le maître de tout Kaze. Un tel honneur...

Oui!

Ema n'y avait même pas réfléchit. Une telle opportunité ne pouvait se refuser.

Oui, avec plaisir! Ce serait un honneur de le recevoir.

La Genin regarda Kibō, des étoiles dans les yeux.

Merci! fit-elle embrassant son amour.

Il était certain que Kibō était à l'origine de cette mission. Sans lui, elle n'aurait jamais pu rencontrer le Daimyô. Il était réellement irremplaçable.
La jeune femme, à présent, ne tenait plus en place. Elle allait rencontrer Daimyô.
Ema enfila un peignoir de soie rose, puis se dirigea vers la salle de bain. Elle avait pris conscience que l'eau coulait toujours et s'en alla rapidement refermer le robinet. Elle revint ensuite près de Kibō, un peignoir à la main. Celui de son père qu'elle avait gardé dans un des meubles de la pièce d'où elle revenait.

Tu peux le prendre si tu veux.

Ema était radieuse. Encore une fois, elle déposa un baiser sur les lèvres de Kibō. Puis un autre, plus intense. Elle caressait les joues de Kibō tout en l'embrassant.

Je vais nous faire à manger. murmura-t-elle.

La Genin posa un baiser sur le front de son homme et disparut de la chambre, en direction de la cuisine. il faisait déjà bien sombre dehors, lorsqu'Ema se remit à couper ses légumes. Ses joues s'empourprèrent, alors qu'elle repensait à ce qu'elle venait de faire. Elle éprouva un sentiment de honte et de satisfaction.

Les légumes étaient coupés, et l'eau qu'elle avait mis à chauffer entrait en ébullition. Ema y plongea les légumes ainsi que des herbes afin de relever leur goût. Elle profita alors de ce moment pour partir se sécher les cheveux et jeter un œil à ce que Kibō faisait.

Merci ? Ce n’était pas lui qu’il fallait remercier, mais le Kazekage. Ce n’était certainement pas Kibō qui choisissait qui devait l’accompagner pour recevoir le Daimyô du Pays du Vent… ou pas.

- Si tu veux remercier quelqu’un, il faut t’adresser à Kioshi-Senseï.

Le Chasseur de Chimères espérait cependant qu’elle ne l’embrasse pas pour le remercier comme elle venait de le faire avec lui. Enfin, Ema ne ferait jamais ça malgré qu’elle soit particulièrement maladroite et s’emporte facilement.

La demoiselle quitta son homme pour reprendre la préparation du souper qui avait été laissé en plan. Le bras droit du Kazekage, quant à lui, pouvait trainasser dans le lit de sa belle le temps que le repas soit prêt. Nu, dans les draps de sa petite-amie, notre jeune héros porta ses mains derrières la tête tout en fixant le plafond. Une seule interrogation lui traversa l’esprit : commençait-il à l’aimer ? Difficile de répondre à une telle question, son histoire avec Yuki ne lui faisait ni chaud ni froid, c’était du passer et il avait réussi à « l’oublier ». Cependant, était-il prêt à recommencer un nouveau cycle avec la Zenzaburô sachant pertinemment que les émotions qu’il ressentira tout au travers de cette aventure ne seront pas tous positifs ? Oui, il avait envie de retenter le coup, l’amour était plus fort que la solitude et la haine, Kibō trouvera une force supplémentaire en Ema.

L’élève de Kioshi releva son buste avant de poser les pieds à terre et de se lever. Il prit possession du peignoir désigné plus tôt par la demoiselle et l’enfila. Le Chef du Midorhato arpenta le chemin de la cuisine – les mains dans les poches – alors qu’une odeur intrigante vint le titiller. Soudainement, notre jeune héros tomba nez-à-nez avec sa femme, qui partait vraisemblablement en direction de la salle de bain, pour se sécher les cheveux ?

- Je prends le relai.

Dit-il avant de lui apposer un baiser sur le front et se mettre au fourneau. Le gros du travail avait été fait, il ne lui restait plus qu’à attendre et faire les plats. Kibō ouvrit la plus part des tiroirs et placards pour trouver la vaisselle et commencer à disposer les différents mets dans les assiettes. Le second du Yamada mit la table et se posa, attendant la venue de son élève.

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Kibō était tellement différent lorsqu'il se retrouvait avec Ema. Elle se sentait spéciale, comme si il s'ouvrait à elle. La Kunoichi adorait ça.

Il lui fallut quelques longues minutes pour s'occuper de ses cheveux. Entre le séchage et le coiffage, heureusement que Kibō avait prit le relais dans la cuisine, sinon elle aurait dû faire des allers-retours entre la salle de bain et la cuisine sans arrêt.

Lorsqu'elle avait finie, Ema vit rapidement que le repas était déjà prêt et qu'elle était attendue. La demoiselle se dépêcha donc de rejoindre son homme afin que tous les deux puissent débuter leur repas.

Bon appétit! lança-t-elle enjouée, en voyant qu'il avait tout terminé parfaitement.

Merci d'avoir pris le relais, Kibō!

La Kunoichi commença à déguster les mets, puis enchaîna sur une nouvelle question.

Pas trop stressé pour demain? Organiser un tel événement doit aussi avoir son lot de responsabilités, non?

L'examen Chuunin reprenait sa place prioritaire dans les pensées de la jeune femme, malgré la venue du Daimyô. Si elle réussissait, de nouvelles opportunités s'ouvriraient pour la jeune femme, qui ne rêvait que d'épauler Kibō pour mettre en oeuvre leur rêve. Bien qu'elle n'était que toute jeune dans le milieu des Shinobis, elle savait qu'elle pouvait être utile à son Senseï, même si elle ne pouvait pas réellement savoir comment. Après tout, il avait décidé d'être avec elle, il voyait certainement quelque chose en Ema qu'elle ne voyait pas en elle-même.

À propos, en y repensant, depuis combien de temps n'as-tu pas vu tes parents? Ta famille? Tu m'avais dit l'avoir quitté pour les aider. Me connaissant, je brûlerais d'envie de leur rendre visite le plus souvent possible. Mais j'imagine qu'avec tes nouvelles attributions, cela doit être compliqué de leur rendre visite.

Bien qu'elle avait eu l'opportunité d'en parler précédemment, d'autres questions lui venaient au sujet des parents de son amour. Curieuse comme elle l'était, il était certain qu'elle continuerait sur le sujet, tant que cela ne dérangeait pas le Sunajin.

Et si tu le veux, continua-t-elle, toujours sur un ton serein, je t’emmènerai rencontrer mes parents. Je suis sûre qu'ils t'apprécieront.

Cela pouvait sembler bizarre, mais Ema vivait encore avec ses parents, dans son cœur. Elle leur rendait visite quotidiennement, parlant de ses aventures et mésaventures près de leur tombe. Et Ema avait envie de partager ce secret avec Kibō. Peut-être qu'il la prendrait pour une folle, mais c'était quelque chose qui lui tenait à cœur et qu'elle voulait montrer à l'homme qu'elle aimait. Après tout, il était question des parents de la demoiselle, morts ou non.

- Bon appétit mon amour…

Dit-il instinctivement. Kibō s’était surpris lui-même face à cette réplique qui ne lui ressemblait pas ou plutôt qui n’était pas sorti de sa bouche depuis plusieurs années. Quel sort lui avait jeté la Zenzaburô pour conquérir cet homme aussi froid en si peu de temps ? Son innocence, sa façon de voir la vie en rose, sa naïveté ? Notre jeune héros n’en avait pas la moindre idée, mais le Chasseur de Chimères devait se ressaisir et ne pas retomber dans cette naïveté qui lui avait coûté cher par le passé. Il ne disait pas non à l’amour de la demoiselle, mais il voulait être sûr de son choix et de sa décision. Il avait beaucoup trop souffert par le passé à cause de ce sentiment qu’était l’amour. L’élève de Kioshi reprit un air sérieux avant de répondre à sa petite-amie.

- Il y a beaucoup de responsabilité, mais mon vécu me permet d’affronter sereinement ce genre d’épreuve. J’ai participé à des évènements bien plus stressants et… horribles que l’organisation d’un examen. Cependant l’enjeu reste important, j’espère que les nations invitées auront une image positives de notre village en repartant c’est tout ce que je souhaite.

Les évènements auxquels il faisait références étaient les guerres, combats, missions et autres. Kibō en avait trop vu pour s’affoler face à l’organisation d’un événement. Le bras droit du Kazekage continua son repas alors qu’Ema continua son interrogatoire, elle s’intéressait à lui et cela était normal vu qu’ils représentaient désormais un couple.

- Mes parents adoptifs ? Depuis l’incident à Ki no Kuni, je les ai secouru et je les ai laissé dans un campement où ils pouvaient être soigné. Je vais très certainement aller les chercher pour les emmener vivre ici, à Suna. Je regrette de ne pas être allé les voir avant, je ne les avais pas revu depuis mon départ à l’âge de 11 ans.

Avoua-t-il tout en souriant repensant au vieux qui n’avait pas changé d’un poil, toujours aussi têtu et arrogant. Nagisa, quant à elle, était toujours aussi douce. L’élève de Kioshi fut tiré de ses pensées lorsque la Kunoichi lui demanda de l’accompagner pour qu’elle puisse le présenter à ses parents.

- Je veux bien les rencontrer, après tout j’ai besoin de leur consentement pour continuer de te fréquenter, non ?

Conclut-il tout en levant le regard en direction de sa bien-aimée.

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Ema écarquilla de grands yeux en entendant les paroles de Kibō. Mon amour... En tout cas, elle ne s'attendait pas à cela. Lui qui semblait ne pas être amoureux commençait à peut-être en pincer pour la jeune Zenzaburô? Ema en rougit, rien que d'y penser, mais elle n'en parla point.

La question qu'elle lui avait posé en premier semblait idiote à présent qu'il avait répondu. Une organisation d'événement face à une guerre ou une mission n'était pas réellement plus stressant que cela. La Kunoichi baissa les yeux, se sentant tellement idiote devant une Shinobi ayant vécu tellement de choses. Elle oubliait souvent qu'il était le Bras Droit du Kazekage et que son statut ne s'était pas acquit par magie.

Il continua à répondre, sans arrière-pensée, comprenant que la jeune femme s'intéressait à lui et sa vie. Cela faisait donc près d'une décennie qu'il n'avait pas vu ses parents adoptifs. Pour ce qu'elle en savait, ses parents biologiques n'avaient pas non plus pris contact avec lui non plus. Il était encore plus seul qu'Ema ne l'avait jamais été. Comment faisait-il pour vivre seul ainsi? Peut-être était-il triste, mais cela ne se voyait en aucune manière. C'était un homme fort, des sentiments comme ceux-là devaient tellement être secondaire pour lui. Ainsi, elle n'osa absolument pas le questionner plus sur ce sujet. La Zenzaburô se sentait tellement inutile et petite face à lui. Ou bien elle le mettait tellement sur un piédestal qu'elle-même se rabaissait.

Pourtant, il était si attentionné et compréhensif. Alors qu'elle mangeait son repas, ce dernier accepta de rencontrer les parents d'Ema. Cette dernière, encore une fois, écarquilla de grands yeux surpris. Il ne la prenait pas pour une folle vivant dans le passé, mais acceptait ce trait de caractère qu'Ema avait développé. Elle le regarda dans les yeux, toujours surprise, et rougit intensément, avant d'esquisser un sourire de joie sereine.

La Kunoichi ne pu qu'esquisser un sourire niais devant tant de bonheur. Il était vraiment parfait en tout point, et l'image qu'il avait dégagé auparavant, d'un être alcoolique meurtrier et sans cœur n'existait absolument pas. Ema se sentit fière d'avoir mis sa confiance en lui. Malgré tout ce qu'il pensait de lui, Kibō était réellement le meilleur des hommes.

Mes parents seront ravis de te rencontrer. répondit-elle, échangeant un regard avec l'homme qu'elle aimait.

Un silence s'installa pendant un temps. Puis Ema essaya de lancer un autre sujet, qui intéressait tout autant Ema. Pourtant, le sujet était si compliqué, qu'elle mit quelques minutes à se lancer, laissant sans doute Kibō dans une attente, la voyant hésiter.

Hum.. Tu disais, avant que... Que tu étais fiancé. Et hm...

Ema n'osait plus continuer sa phrase, déjà choquée d'avoir pu prononcé ces quelques mots. Allait-il répondre ou changer de sujet, si il comprenait les pensées d'Ema?

Kibō eut à peine le temps reporter son regard sur son assiette qu’il le releva aussitôt lorsque la demoiselle évoqua le terme de fiancé. Pourquoi voulait-elle aborder ce sujet à cet instant précis ? La soirée s’annonçait et avait été parfaite jusqu’à présent. Elle avait le droit de poser des questions et de s’intéresser à lui, mais il y avait des sujets qu’il valait mieux éviter. Notre jeune héros en avait cravaché pour oublier cet amour inconditionnel et il n’appréciait pas qu’on le lui rappelle à tout bout de champ. Yuki n’était qu’un lointain souvenir, mais si la Zenzaburô voulait que son maître tombe amoureux d’elle, elle ferait mieux de conquérir son cœur au lieu de lui évoquer son passé.

- Je l’ai été oui.

Dit-il pour couper court. Il n’avait pas envie d’y repenser, même si cette histoire ne lui faisait ni chaud, ni froid. Ce qui le blessait le plus c’était de repenser qu’il avait quitté Suna durant tout ce temps et qu’il n’avait rien pu faire pour éviter l’assassinat de la Godaime. Un moment de silence s’installa alors que l’élève de Kioshi terminait gentiment son plat. La Kunoichi saura qu’à l’avenir elle ne devra pas évoquer ce sujet.

- J’ai bien mangé.

Finit-il par dire pour briser ce silence, qui devenait insoutenable.

- A présent, une bonne nuit de sommeil. Nous avons un Daimyo à accueillir demain.

Où allait-il dormir, avec elle ou rentrera-t-il chez lui ? Pour éviter qu’elle soit en retard ou s’oublie, le second du village avait meilleur temps de passer la nuit ici. Il pourra également garder un œil sur elle pour s’assurer qu’elle s’endorme et ne se mette pas à tourner en rond pensant à l’examen ou à la mission de demain matin.

- Je peux dormir ici cette nuit ?

Demanda-t-il tout de même. Bien qu’il soit ensemble – depuis quelques jours – cette demeure ne lui appartenait pas et il n’avait aucun droit sous ce toit, elle était la cheffe des lieux, ici, c’était elle qui commandait. Cependant, il ne fallait pas qu’elle s’attende à une nouvelle partie de jambe en l’air. Elle avait eu une journée éprouvante autant physique, que mentale, elle avait besoin de repos. À l’avenir ils auront le temps de s’amuser, mais avant cela, elle devait passer Chûnin, c’était ça le deal, non ?

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Kibō semblait ne pas apprécier le sujet qu'Ema venait d'évoquer. La personne de Yuki avait le don de lui retirer toute sa joie. La jeune femme n'en fut pas blessée, au contraire. À présent, elle n'irait plus lui en parler, à moins qu'il le désire. La Kunoichi regarda l'homme qu'elle aimait, sourit tout en caressant le dos de sa main légèrement. Ce geste signifiait simplement qu'elle s'excusait de cette question et qu'elle respecterait le passé de Kibō.Ema serait toujours là pour lui.

Malgré tout, il semblait qu'Ema venait de briser l'ambiance de leur soirée, ce qui la rendit triste. La Zenzaburô désirait être une source de paix et de joie pour le Shinobi, tout ce qu'elle n'avait pas été dans cette question. Pourtant, pour la plus grande joie d'Ema, Kibō ne semblait pas lui en tenir rigueur, continuant à lui parler, sans lui faire un seul reproche. La Kunoichi soupira secrètement, sereine à présent. Elle avait évité le pire.

Elle répondit par un joli sourire, lorsqu'il avait fini de bien manger.
Cependant, il était entrain de couper court à la soirée, alors qu'il parlait de se coucher. Ema paniqua quelques secondes, espérant que cette décision ne soit pas liée à la question précédente. Les yeux écarquillés, elle regarda toujours le Bras Droit du Kage, espérant réellement qu'il reste encore un peu.

La pression accumulée se relâcha d'un seul coup, quand il posa sa dernière question. Non, il ne lui en tenait absolument pas rigueur. Ema était absolument aux anges. Cette dernière se promit également de ne plus jamais prononcer le mot de Yuki. Le passé devait rester passé.

Enjouée, Ema reprit des couleurs et rhabilla son plus beau sourire.

Oui! Tu es le bienvenu ici. Tu peux venir quand tu le souhaites.

Elle était comme une petite fille qui venait de recevoir le plus beau cadeau. Toujours aussi naïve et innocente, la Zenzaburô souriait de plus bel, reprenant sa bonne humeur qui s'était évaporée il y a quelques secondes encore.
La Kunoichi se leva, posa un doux baiser sur le front du Jônin, puis s'affaira. Elle débarrassa les assiettes, les plats vers la cuisine, puis s'occupa de la vaisselle et de tout le rangement. Ema était radieuse.

La soirée et la nuit se dérouleraient de nouveau parfaitement entre les deux jeunes gens, qui désiraient réellement que leur nouvelle relation fonctionne. Ema ferait tout pour que celle-ci évolue, et deviendrait le soutien permanent de celui qu'elle aime.

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C'est quoi cette lettre ? |Ema|

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