Bonne chance |Ema|

(#) Sujet: Bonne chance |Ema| Mer 25 Nov 2015 - 21:03

Combien de mois s’était-il passé depuis cette fameuse soirée, des semaines, des mois ? Aucune idée, mais une chose était sûre, Ema et Kibo ne s’étaient plus revus, même pas croisés dans les rues du village. Notre jeune héros avait été, entretemps, élu bras droit du Kazekage et s’était vu assigner la préparation de l’examen Chûnin international qui allait se dérouler ici même, à Suna. Autant vous dire qu’il n’avait guère le temps d’aller voir son élève, même si passer dire bonjour n’allait pas lui prendre des plombes, à moins qu’il évoque leur dernière rencontre.

L’examen était aux portes et le second du Yamada avait vu que la Zenzaburô s’était inscrit, il avait reçu la liste des participants et il n’avait pas pu s’empêcher de regarder quels Sunajins prenaient part à l’examen. En tant que maître, il se devait d’aller voir son élève pour prendre la température et connaître l’état d’âme de la Kunoichi, stressée, excitée, angoissée, etc. Connaissant la demoiselle, elle devait probablement sentir une certaine pression, car si elle parvenait à passer l’examen et devenir Chûnin, elle pouvait poser sa candidature pour le Kakumeigun.

Le Chasseur de Chimères endossa son manteau noir, celui qu’il avait acheté en compagnie d’Ema et sortit de sa demeure pour traverser la rue. La maison de son élève se trouvait en face et maintenant qu’il y pensait, il ne savait pas si la jeune fille habitait encore avec ses parents. Lorsqu’il l’avait ramené complètement ivre, il n’y avait personne à la maison. Enfin bref, le bras droit du Rokudaime verra bien qui viendra lui ouvrir la porte. Sans hésiter il toqua – trois fois – à la porte de la maison.

Plusieurs pensées traversèrent l’esprit de notre jeune héros lors de cette attente, notamment la question sur le baiser de la demoiselle. Quel sentiment avait-elle pour son Senseï, pourquoi l’alcool l’avait poussé à faire un tel geste ? Était-il judicieux d’évoquer le sujet à quelques jours du début de l’examen ? Ema devait être au top mentalement et ne devait pas avoir l’esprit brouillé par quoi que ce soit, mais peut-être bien que mettre au clair cette histoire pouvait la libérer. Kibo devait tâter le terrain pour comprendre s’il fallait ou pas en parler.

Finalement, la poignée descendit…

HRP:

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Alors qu'Ema lisait la suite de son livre préféré, la porte sonna. Ema fut extrêmement surprise, car la chose était rare. Elle ne recevait que peu de visites. Intriguée, elle posa son livre et son jus sur la table à côté du fauteuil où elle passait ses journées et se dirigea donc vers la porte d'entrée qu'elle ouvrit.

En ouvrant cette porte, Ema écarquilla de grands yeux remplis de surprise. Ses joues s'enflammèrent en un instant. Des cheveux blancs, des yeux bleus, une prestance assurée, Kibō était le visiteur mystère...

Elle resta muette un long moment, tous ces sens chamboulés. Son cœur battait la chamade, son corps frissonnait, un malaise s'emparait de la jeune fille, le tout mêlé à une sensation étrange qui lui faisait tourner la tête. Cela faisait... longtemps, qu'ils ne s'étaient plus vu. La Kunoichi s'était empressée d'oublier cette fameuse soirée en évitant au maximum de sortir afin de ne pas tomber sur son Senseï, et lorsqu'elle sortait, elle prenait des détours pour éviter sa honte. Bien entendu, Kibō n'était pas sa honte, mais ce qu'elle lui avait fait lui rappelait cette honte. Sentiment qu'elle ne désirait plus jamais expérimenter. Alors qu'elle le regardait dans les yeux, elle abaissa son regard, préférant le sol, qui lui était neutre.

Ne désirant pas être malpolie et irrespectueuse, elle prit son courage à deux mains et salua son ami.

Tu veux... Vous.. Hm... dit-elle, indécise sur la façon d'appeler son supérieur. Finalement, elle laissa les mots de côté, et ouvrit la porte de sorte à ce qu'il comprenne qu'il était invité à entrer si il le souhaitait. La jeune femme s'était abaissée, toujours afin de le saluer, mais en se relevant, elle gardait les yeux rivés vers le sol, incapable de faire face à ce qu'il représentait. Des sentiments qu'elle avait essayé d'enfouir revenaient en un clin d’œil, comme si ils avaient toujours été là. Elle referma la porte alors qu'il était entré.

Je.. Tu veux... Vous.. Hm... à boire? murmura-t-elle, incapable de hausser le ton de sa voix. C'était comme ce soir là, Ema était incapable de quoi que ce soit. La surprise de sa visite l'avait tétanisé et elle ne savait absolument pas comment se comporter. Essayant d'éviter toutes interactions, elle se propulsa vers la cuisine, faisant une sélection de tous les breuvages qu'elle possédait, et pris aussi un verre. Kibō n'aura qu'à choisir ce qu'il voudrait pour qu'Ema le lui serve. La sélection finie, elle prit un plateau, y déposa tout dessus et retourna vers le salon qui était juste à côté de l'entrée, là où elle était assise avant qu'il sonne.

Spoiler:

(#) Sujet: Re: Bonne chance |Ema| Jeu 26 Nov 2015 - 13:54

La demoiselle afficha une expression de stupéfaction et d’incrédulité en voyant son maître au pied de sa porte. Arrivait-il au mauvais moment ou sa simple présence lui faisait cet effet ? Peut-être qu’il y avait un homme chez elle. Si c’était le cas, notre jeune héros pouvait repasser une autre fois, il n’avait pas un besoin urgent de la voir, même si cette fameuse question brûlait en lui. Enfin bref, finalement, après de longue secondes, Ema prit la parole ou tenta, car le Chasseur de Chimères n’avait rien compris. Cependant, elle se décala comme pour l’inviter à entrer et sans hésiter, l’élève de Kioshi pénétra à l’intérieur de la demeure.

La Zenzaburô disparut, vraisemblablement dans la cuisine, alors que Kibo était confié à son propre sort. Il ne connaissait pas la maison et il allait devoir visiter tout seul. Il remarqua tout de suite le séjour, une table basse, un canapé et deux fauteuils. Le Chef du Midorhato décida de patienter dans l’un des fauteuils présents. En asseyant il tomba sur des livres, posés sur une table annexe, l’un d’eux était ouvert et sans gêne, notre jeune héros s’en empara. La Kunoichi lisait un livre de romantisme, enfin, si Kibo lisait cela on le prendrait pour un pervers.

La demoiselle revint à ce moment, alors que son maître lisait la page sur laquelle elle s’était arrêtée. Lorsqu’il la vit, il reposa le livre et afficha un léger sourire.

- Belle lecture, crois-tu en l’amour Ema ?

Merde ! Sans le vouloir, il abordait le sujet qu’il ne voulait pas citer aujourd’hui, tant pis, le mal était fait. Le regard du bras droit du Kazekage se porta sur les différentes boissons apportées par son élève, il avait l’embarras du choix. Nos deux membres du Midorhato ne s’étaient pas revus depuis l’élection de Kibo au poste de second du Yamada.

- Je prendrai de la limonade s’il te plaît.

Ajouta-t-il après avoir fait son choix. Il attendit qu’Ema le serve pour porter ses lèvres au verre pour boire, ces mêmes lèvres qui avaient embrassé la Zenzaburô. D’ailleurs, c’est moi ou elle était rester figé sur cette partie de son visage, repensait-elle à cette fameuse nuit ? Elle était tellemetn perdu dans ses pensées que son verre débordait et elle continuait de verser.

- Ema… ton verre déborde.

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Ema faillit lâché le plateau à plusieurs reprises lorsqu'elle entra dans le salon. Premirement, il était assis dans son fauteuil, deuxièmement, il lisait ce livre qu'elle adorait et troisièmement, il lui posa LA question. Il était évident qu'Ema était déstabilisée. Cette fois-ci, pourtant, elle contrôlait ses mouvements et pu rester assez calme pour ne pas tout faire tomber. Posant le plateau sur la table basse, son supérieur se décida sur la limonade. La jeune Kunoichi s'éxécuta immédiatement, remplissant le verre de Kibō.

La première question posée par le présent Bras droit du Kage, tournait en rond dans l'esprit d'Ema. Cette dernière se demandait pourquoi il avait demandé ça. Faisait-il référence à leur passé commun ou au livre ou aux deux? Qu'allait-elle répondre, la vérité? Rien? Toujours est-il que le verre qu'elle était entrain de remplir débordait. Et ce n'était que la phrase de Kibō qui la fit stopper.

Confuse, elle regarda le massacre. Rapidement, elle posa la bouteilel et courut chercher de quoi nettoyer le tout. Ceci fait, Ema s'assit en face de Kibō, prenant le verre plein à ras bord tout en faisant attention à ne rien renverser. Difficilement, elle but quelques gorgées, son regard perdu dans le vide. Elle n'osait définitivement pas le regarder dans ses beaux yeux.

Tout en buvant, elle se demandait la raison de cette visite, ainsi que le but de ces questions. Un silence s'installa rapidement, qui allait être coupé par la jeune femme. Posant le verre sur la table basse, elle joignit ses mains entre ses cuisses et dans un seul élan, répondit à Kibō.

Bien sûr, j'y crois. Oui.

Ema n'arrivait pas à prononcer ce mot "amour". Depuis tout ce temps, elle avait bien eu le temps de réfléchir à ses anciennes actions et en avait conclu qu'elle avait définitivement des sentiments pour son Maître, le tout avait été éveillé par sa disparition et l'alcool. Auparavant, elle n'avait pas connaissance de ce sentiment d'amour entre deux personnes autres que familiales. Elle avait bien eu de l'affection pour Ogami, mais justement, ce n'était que de l'affection. Ici, le sentiment était plus fort, mais Ema ne pouvait pas se l'avouer. Un ninja ne pouvait pas faire ça. Jamais.

Comment vas-tu depuis... tout ce temps?

Sa question était à la fois innocente et non, puis gênée. Avait-il fait des changements dans sa vie? Une nouvelle amie? Autre chose? Elle était curieuse et en avait honte. Ema avait changé. Des principes auxquels elle tenait disparaissait au fur et à mesure de ces rencontres avec Kibō. Qu'allait-il se passer cette fois-ci?

(#) Sujet: Re: Bonne chance |Ema| Jeu 26 Nov 2015 - 15:05

Elle y croyait. En même temps, elle était jeune, elle n’avait jamais eu de relation – enfin c’était ce que pensait Kibo – et n’était jamais tombé sur un connard – tel que Kibo ? –. La demoiselle s’éclipsa une nouvelle fois pour prendre de quoi réparer son erreur ou pour ne pas voir son maître et respirer un instant ? Ema semblait stressée en compagnie de notre jeune héros, pourtant, elle n’avait jamais été comme ça avec lui. Comment fera-t-elle à l’examen, savait-elle qu’il était l’organisateur et suivra avec attention toutes les épreuves, donc tous ses faits et gestes ?

- Je vais bien, merci. Et toi, tu me sembles stressé, est-ce à cause de l’examen ? C’est moi qui l’organise et je te rassure, il n’y pas de quoi avoir peur.

Il précisa qu’il en était le créateur pour que la demoiselle s’en rappelle ou l’apprenne, si elle ne le savait pas. Si elle ne le savait pas, l’élève de Kioshi allait devoir aborder le sujet interdit, sinon, la Kunoichi allait foirer son examen. Elle devait avoir l’esprit libre et ne penser qu’à sa prestation et non à ses histoires personnelles.

- Tu dois te demander pourquoi je suis venu, mais tu connais déjà la réponse…

Dit-il laissant un instant de répits.

- Je suis venu te voir pour savoir si tu étais prête pour cet examen.

Et non, il n’allait pas lui dire ce qu’elle attendait, c’est-à-dire, parler de cette fameuse soirée. Il le fera, mais plus tard. Le regard du second du Yamada se balada sur le corps de la demoiselle, ce n’était pas de la perversion, mais il voulait voir s’il remarquait des blessures ou autres. Il voulait savoir si elle s’entrainait au vue de l’examen ou passait-elle ses journées à lire des bouquins d’histoire d’amour ? Elle était une Kunoichi, mais également une jeune adolescente et elle avait certainement envie de connaître ces sensations décrites dans le bouquin.

- Pourquoi tu ne me regardes pas dans les yeux ?

Dit-il avant de reprendre son verre et boire une gorgée. Il avait l’impression d’être de trop, comme si la demoiselle ne voulait pas le voir. Si c’était le cas, il fallait le dire et il partirait aussi tôt. Cependant, il attendait des réponses et la demoiselle avait besoin de s’ouvrir pour aborder l’examen sans souci.

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Stressée? Non je... commença-t-elle, puis Kibō donna l'examen Chuunin comme prétexte, dont Ema s'empara sans attendre. Oui ! C'est ça l'examen!

Bien entendu, elle mentait. Bon, elle était stressée, mais c'était de l'excitation à vrai dire. Si elle réussissait cet examen, elle pourrait prétendre au titre de membre du Kakumeigun, et cela, ce tout petit objectif qu’elle s'était mise en tête, serait atteint. Seul cet examen se mettait en travers de ce rêve et Ema était plus que prête. Elle s'était entraînée avec Ogami, avec le Kage, seule. Ema voulait cette promotion et elle s'était donnée les moyens. Par contre, découvrir qu'il était l'organisateur lui mit une pression encore plus palpable qu'auparavant. Il verrait alors comment elle se débrouillait et toutes ses erreurs... si elle en ferait, et bien sûr, elle en ferait.

À présent, Ema s'en voulait. Elle mentait! Non, elle ne pouvait pas faire cela. Il fallait qu'elle fasse face à ses actes. Alors qu'il commençait sa phrase, Ema cru qu'il allait parler de cette soirée, et Ema commença un début de phrase afin de s'expliquer et de s'excuser sur son mensonge, mais ce dernier enchaîna sur l'examen. La Kunoichi stoppa immédiatement son intention. Il n'avait clairement pas envie d'en parler. De ce fait, elle décida de lui en parler au moment voulu.

Oui, bien sûr que je suis prête. Cette affirmation mettait en pièce ce qu'elle avait dit à l'instant, avec un peu de chance, Kibō ne le remarquerait pas. Je me suis entraînée avec Ogami à de nombreuses reprises, et puis seule. Kioshi Yamada m'a également apporté son aide. C'est mon objectif après tout.

Ema était sérieuse. c'était son objectif. Elle voulait y arriver. Avec ou sans Kibō, elle y arriverait. Alors qu'elle reprenait confiance, Kibō l’anéantie encore en lui demandant la raison de sa gêne. Le moment semblait être venu, non? Pourtant, Ema n'arrivait pas à formuler l'interdit. Lui avouer des sentiments? Non, jamais. Ou bien? Cela faisait des mois qu'elle ressassait ce moment...

Je... hum... hésitait-elle. Elle ne trouvait pas ses mots. Elle était inquiète de la réaction qu'il allait avoir. Elle ne voulait pas le perdre une seconde fois, ou une troisième? Néanmoins, elle devait se lancer. Elle n'avait pas le choix. Sachant à présent qu'il organisait l'examen, Ema aurait sans cesse pensé à lui et perdrait sa concentration sur le réel objectif de l'examen : le Kakumeigun. En tant que Shinobi, elle n'avait pas d'autre choix que de faire face. Ema s'emplit de confiance afin de confronter la personne qu'elle aimait. Oui.

Elle finit par regarder Kibō dans les yeux. Bien que son mouvement soit plein de confiance, le regarder brisa cette confiance, toutes les images lui revenaient et bien d'autres encore. Son corps frissonna, et se réchauffa. Ema rougit de plus belle.

Je... Je... commença-t-elle. La confrontation de face ne fonctionnait pas, elle utiliserait une autre stratégie, pour contourner le problème.

Je ne suis pas stressée à cause de l'examen. lança-t-elle, fixant l'homme droit dans les yeux.

(#) Sujet: Re: Bonne chance |Ema| Jeu 26 Nov 2015 - 16:02

Elle stressait pour l’examen, mais elle se disait être prêt. De toute évidence, elle mentait à Kibo et ce dernier commençait gentiment à comprendre que la gêne provenait de son être. Il était celui qui mettait la demoiselle dans tous ces états, cependant, il ne comprenait pas pourquoi ou du moins, il espérait que ce ne soit pas juste à cause du bisou. Finalement, Ema avoua que le stresse ne provenait pas pour les épreuves qui l’attendait, mais pour une raison qu’elle ne cita pas, notre jeune héros devait tirer les verts du nez à son élève. Il détestait faire ça, mais de quoi avait-elle bien peur ?

- Ce bisou te traumatise à ce point ?

Relâcha-t-il sans tourner autour du pot plus longtemps. Pour lui, ce n’était rien, il avait embrassé plusieurs femmes, il avait même posé ses lèvres sur celle de Kioshi et pourtant il n’en faisait pas tout un plat. Cependant, il pouvait comprendre que pour une première, son élève pouvait être perturbé, mais il n’y avait rien de particulier, elle avait appuyé ses lèvres contre les siennes, rien de plus. Quelque chose échappait au Chasseur de Chimères qui ne voyait pas la demoiselle aussi timide.

- Je te l’ai déjà dit, je n’en tiens pas compte, tu étais sous l’emprise de l’alcool.

Le bras droit du Kazekage essaya de mettre à l’aise son élève pour qu’elle se lâche et crache le morceau. Au moins, elle le regarda dans les yeux, c’était un bon début, car elle n’y parvenait pas au début de cette rencontre. Cependant, elle était devenu toute rouge, depuis quand ? Pourquoi rougissait-elle ? Le second du Yamada n’en pouvait plus, trop de questions traversèrent son esprit et seul Ema connaissait les réponses, mais elle ne voulait pas les dévoiler !

- Si ma présence te dérange tant que ça, il suffit de me le dire et je pars.

Déclara-t-il pour mettre la pression à la Zenzaburô. Oui, c’était du chantage. Il ne voulait pas utiliser cette manière de procédée, mais la jeune fille ne lui donnait pas le choix. Il prit son verre et le termina avant de le reposer sur la table, comme pour lui faire comprendre qu’il allait partir pour de bon. Voulait-elle le perdre encore une fois ? Certainement pas, alors autant tout lui avouer, non ? Même si sa déclaration pourra avoir le même, c’est-à-dire, le faire partir…

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Bisou? Bisou! C'était tout ce que cela représentait pour lui? Ema recevait une claque. Alors, tout ça n'était... rien. Son regard dévia. Elle ne pouvait pas se permettre de montrer ses sentiments à quelqu'un qui n'en avait que faire. Kibō continua de parler. Oui, elle était bien sous l'emprise de l'alcool, mais il était clair que l'alcool avait été le déclencheur. Pourquoi Ema aurait été autant affecté de voir que son Maître s'était enfui. Elle n'avait pas été aussi choquée lorsqu'Ogami avait repris contact avec elle, quelques jours auparavant. Elle allait laisser tomber ses aveux, mais Kibō menaçait de partir.

Ema fut terrifiée. Il allait repartir. Qu'elle lui avoue ou non, il partirait. Était-ce mieux qu'elle ne lui dise rien pour qu'il continue sa vie, sans elle et elle, sans lui? Après tout, perdre des gens précieux faisaient partis du monde Shinobi, elle s'en remettrait vite non? Pourtant Ema n'y croyait pas. Il fallait qu'elle tente quelque chose, au moins, elle n'aurait pas à le regretter, et il saurait à quoi s'en tenir. Pourtant cela semblait encore plus dur que de combattre un Shinobi... Les sentiments étaient si compliqués... Ema ne savait pas quoi faire.

Il posa son verre sur la table, vide. C'était le signe du départ de son invité.
Elle se leva, d'un bond. Tête baissée, apeurée.

Ta présence ne me dérange pas. Si. Enfin... Non.

Encore une fois, si elle avait pu, elle se serait envolée. Néanmoins, elle devait faire face. C'était une dure leçon, mais au moins sa conscience serait tranquille pour l'examen et elle saurait à quoi s'en tenir pour la suite des choses.

Faible et fragile émotionnellement, la Kunoichi se rassit, toujours les mains entre ses jambes, terrifiée à l'idée de ce qu'elle s'apprêtait à faire. Son regard était vissé au sol. Ema était tout bonnement incapable de le regarder en face. Jusqu'à ce qu'elle avoue ses sentiments. Au fur et à mesure des paroles qui annonçait la fin de leur amitié, son regard se déplaçait sur Kibō pour se terminer sur ses yeux bleus.

Il se peut.. C'est possible que j'... Que j'ai développé... Que je t'... Que...

Ema expira, contrôlant son souffle. Son cœur battait au rythme du galop, son ventre lui faisait terriblement mal. S'énervant contre elle-même, elle roula des yeux et se lança, tant pis pour les conséquences.

Je t'aime. dit-elle fermement, droit dans ses yeux. Beaucoup aurait-elle ajouté.

Puis baissa subitement la tête, effrayée par la suite des événements. Son cœur avait triplé de rythme, sa tête tournait, elle ne se sentait pas bien. Elle savait qu'il allait s'en aller, pourquoi resterait-il. Alors autant en finir.

Et je crois que l'alcool n'était que le déclencheur de ses sentiments.

Tête baissée, prête à pleurer, elle retenait toutes ces émotions, prise à la gorge. Son cœur lui faisait mal, vraiment mal. Elle détestait ce sentiment. Il fallait qu'il réagisse vite, sinon elle disparaîtrait à la seconde. Elle était émotionnellement vulnérable. Ema enfouit son visage dans ses mains. Au moins, elle avait osé... Tant pis pour la suite. Elle aurait encore l'examen pour se refaire une nouvelle vie.

(#) Sujet: Re: Bonne chance |Ema| Jeu 26 Nov 2015 - 20:06

Kibō se leva, mais aussitôt la demoiselle se mit sur pied. Elle ne voulait pas qu’il parte, elle était plutôt indécise et cet état rendait fou notre jeune héros qui ne comprenait pas les problèmes de son élève, car à voir, ce n’était pas le bisou qui la dérangeait, mais autre chose. La demoiselle se rassit, alors que son maître resta debout, sur le point de partir si elle n’accouchait pas dans la minute qui suivait. Cependant, lorsque le verdict tomba, le bras droit du Kazekage regretta sa visite. « Je t’aime ». Oui, ça lui faisait peur et soudainement, son cerveau se mit à carburer et à établir toute la liste des pour et contre d’une relation.

Pourquoi ça devait lui arriver à lui, qu’avait-il fait pour qu’on l’aime ? Justement, il n’avait rien fait, au contraire, il avait tout fait pour ne plus finir dans ce genre de situation. Sa relation avec Yuki lui avait suffis. L’amour n’avait pas sa place chez les Shinobis, mais pourquoi n’envoyait-il pas bouler son élève pour le lui faire comprendre ? Il était le bras droit du Kazekage et elle une Genin, que connaissait-elle de la vie d’un ninja ? Malgré son jeune âge, Kibō avait traversé des épreuves, qu’il espérait, personne ne doive traverser.

Cependant, il restait là au lieu de fuir cette réalité. Elle était si innocente, naïve et rêveuse, comme lui auparavant. Et si cette relation pouvait fonctionner ? Et si cette femme pouvait rendre heureux Kibō ? Et si l’amour pouvait véritablement exister chez les Shinobis ? Ema. Pouvait-elle rendre tout cela possible, pouvait-elle raviver une flamme plus qu’éteinte dans l’âme du Chasseur de Chimères ? L’élève de Kioshi était prêt à prendre un tel risque pour éventuellement voir son monde s’écroulait à nouveau sous ses yeux ? Il en avait peur…

Pourquoi diable restait-il alors !? Inconsciemment son corps ne voulait pas bouger, comme pour lui dire de rester et parler, essayer à nouveau de retrouver cette lumière qui l’avait propulsé au paradis. Kibō se haïssait, il s’était promis de ne plus retomber dans cette provocation débile, qui était celle de l’amour. Pourtant il était là et il allait rester… Il ôta son manteau, parce qu’il avait chaud, le positionna sur le dossier et reprit place.

- Je te déteste Ema.

Dit-il froidement tout en la regardant d’un air sérieux droit dans les yeux.

- L’amour n’est pas un jeu.

Kibō s’empara de la bouteille de Saké présente parmi les autres bouteilles, la débouchonna et but au goulot.

- Pourquoi m’aimes-tu, à ce que je sache je n’ai rien fait pour que ce soit le cas.

Il s’envoya une nouvelle gorgée.

- Tu veux vivre éternellement à mes côtés, c’est ça ?

Un léger rire machiavélique s’échappa de sa bouche, oui il pétait un câble, les fantômes de Yuki refirent surface tout comme la douleur qu’il avait endurée à sa perte.

- Voilà ton homme, un alcoolique, faible, hanté et fou. Veux-tu toujours de moi ?

Demanda-t-il en buvant presque la moitié de la bouteille d’une traite. Était-ce une épreuve pour la demoiselle ? Peut-être. Quoi qu’il en soit, Kibō n’était pas en train de réciter, l’amour lui faisait peur et lui faisait perdre la tête. Elle devra le changer, l’aider à revenir à la lumière, bien sûr, si elle avait le courage de marcher à ses côtés.

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Ema s'attendait à tout, sauf à ce qu'il venait de se passer. Kibō était passé de Kibō à ... quelqu'un d'autre. Il s’avérait qu'Ema ne connaissait pas si bien son Maître que ce qu'elle s'imaginait. Peut-être s'était-elle trompée? L'aimait-elle vraiment? Rien qu'à cette idée, Ema ne pouvait pas le croire. Alors certes, elle était.. très inexpérimentée et lui avait vu plus de choses qu'elle ne verrait sans doute dans toute sa vie, mais... Elle en était amoureuse. Et non ce n'était pas un jeu.

Sa colère n'était pas vraiment dirigée contre Ema, du moins c'est ce qu'elle voyait. Il y avait autre chose. Sa fiancée certainement? Ils n'avaient jamais eu l'occasion de discuter de ça et c'était d'ailleurs un des points majeurs du silence d'Ema sur ses sentiments. Mais Kibō l'avait poussé à bout.

En voyant cette scène, Ema eut une boule au ventre. La tristesse de Kibō était réelle. La Kunoichi voulait comprendre, voulait écouter. Elle se leva, et lui prit la bouteille de Saké de ses mains. L'alcool, et Ema le savait, n'était pas du tout une solution.

Il est vrai que je ne te connais pas... vraiment. Mais je suis tombée amoureuse de ce ninja qui n'avait pas peur d'aider ses proches et de s'en soucier. Qui est à l'écoute et qui malgré son passé, continue à se battre pour regagner son honneur. Tu es quelqu'un de bien, même si tu n'en crois pas un mot. Et bien que tu essayes de m'effrayer, je suis là, je ne bouge pas.

Au fur et à mesure de ses paroles, Ema prenait courage. Elle n'avait pas encore mesuré l'ampleur de la tâche à laquelle elle allait faire face, mais elle avait confiance en ce Shinobi, qui malgré les apparences actuelles, était un leader.

La Kunoichi posa le Saké sur la table table basse, tout en gardant un œil sur son supérieur.

Je ne suis certainement pas la personne la plus qualifiée pour te comprendre, mais tu peux avoir confiance en moi. Après toute cette absence, je me suis mise à nue, émotionnellement comme psychologiquement pour toi.

Ema rougit en y repensant, puis continua sur sa lancée.

Je me suis confiée, comme toi tu peux te confier.

Jamais, au grand jamais, n'avait-elle été aussi sérieuse. Elle pensait réellement chacune de ses paroles. Il était celui qui avait donné à Ema une chance, celui qui croyait en elle et qui l'aidait à poursuivre son rêve. C'était à son tour à présent, d'aider Kibō, de le soutenir et de croire en lui, si personne d'autre ne le faisait.

(#) Sujet: Re: Bonne chance |Ema| Jeu 26 Nov 2015 - 22:09

Pourquoi ne partait-elle pas en courant ? Une personne normale aurait fui le fou qu’elle avait en face, mais non, Ema restait là et continuer dans sa folie. Comment pouvait-elle aimer et soutenir Kibō, qui, depuis la perte de Yuki avait radicalement changé. Il était froid, arrogant et sans pitié. Combien de vie avait-il ôté à des personnes qu’il ne connaissait pas ? Même Suzuka son élève y avait passé. La Zenzaburô n’était pas au courant de tout cela, elle allait peut-être changer d’avis en ayant la vérité sous les yeux.

- Je ne suis plus l’homme que tu penses connaître. J’ai tué des inconnus, j’ai tué Suzuka, j’ai couché avec plusieurs femmes, je n’ai pas maintenu mes promesses… Sans Kioshi, je serai à la rue, à l’Ergastule ou même mort !

Voilà, il s’était confié, comme le lui avait demandé Ema. Comment allait-elle réagir à ses déclarations qui pouvaient être des plus surprenantes, notamment le meurtre de la Saibogu, qui faisait partie du Midorhato tout comme eux. Personne n’était au courant pour cette histoire, mise à part Kakeshuou, qui était derrière tout ça. Enfin bref, inutile de mettre la faute sur d’autres personnes, les actes avaient été commis par le Chasseur de Chimères.

Pourquoi restait-elle encore là ? Sentait-elle que le vrai Kibō n’était pas celui d’aujourd’hui, mais celui d’antan : rêveur, heureux et idéaliste ? Pouvait-elle réellement le sauver et le ramener à la lumière ? Un travail énorme attendait la Kunoichi, cependant, si elle l’aimait vraiment, elle pouvait gagner son cœur que de cette manière, en lui prouvant que les bonnes fins existaient et que le mal pouvait être éradiqué. Son innocence, sa naïveté, son cœur pur pouvaient être la solution, mais voudra-t-elle toujours aider cette homme ou plutôt ce déchet ?

Que serait-il devenu sans son maître. Kioshi l’avait nommé bras droit, il avait retrouvé un peu de vigueur grâce à ce poste, mais il savait pertinemment que sans lui, il sera traité comme un traitre. Une nouvelle vie s’offrait au second du Yamada, une autre me direz-vous, espérons que ce soit la dernière, mais cela dépendait uniquement d’Ema et de sa volonté de croire en cette amour, celui que l’on retrouve dans les livres comme celui qu’elle lisait actuellement.

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L'invitation d'Ema fut directement mise en application. Kibō, sans retenu, et Ema en était sûre, afin de lui faire peur, détaillait avec cruauté et peu de forme toutes ses actions passées.

De toute sa tirade, le seul élément qui embêta Ema fut l'allusion à sa mort. Elle avait imaginé durant son absence cette mort. Elle l'avait réellement pensé mort. Rien qu'à l'idée de le reperdre, son estomac se nouait.

À ce moment-là, Ema fut rempli d'une certaine compassion, une affection débordante. Il s'était ouvert finalement, il avait donc confiance en elle, assez pour dire toutes ces choses du moins. Bien que certains de ses dires avaient, il faut se l'avouer, choqué Ema, il n'en restait pas moins que c'était ainsi une vie de Shinobi.

Tu es toujours Kibō. La mort fait partie de la vie des Shinobis. Certaines de nos missions impliquent de tuer. On savait cela en choisissant cette voie. Et Ema le savait plus que quiconque ayant perdu sa famille à la guerre.

Une autre chose qu'elle savait, était que les promesses étaient, d'une certaine manière, des vérités qu'on voudrait accomplir, mais qui ne peuvent pas toujours l'être. Cela n'appartient pas à la bonne volonté de la personne qui promet, mais aux circonstances qui entourent cette promesse.

Sur un tout doux, visant à calmer Kibō, Ema continua.

Si Kioshi, alors qu'il est Kage, respecté et responsable de toute notre sécurité, te nomme Bras Droit, te donne sa confiance, et te respecte assez pour oublier tes actions passées, je ne vois aucune raison pouvant contrer cette confiance.

Elle n'avait pas les réponses à toutes ces interrogations, mais elle savait une chose ; la vie d'un Shinobi est tout, sauf facile. Et Ema le comprenait, bien qu'on puisse croire que ce soit une jeune fille à peine sortie du cocon familiale. En entrant dans l'Académie, elle connaissait les conséquences de son choix, la mort, la trahison... Les blessés. Repensant à sa mère, couchée sur une civière, à l'hôpital, innondé de morts et de blessés, Ema ne put cacher de la tristesse. Mais c'est pour cette raison, pour ce moment, qu'elle se battait, pour enlever toute cruauté, toute haine qui engendrait de telles situations.

Je suis persuadée, que tout comme moi, tu partages ce rêve d'un monde meilleur, en paix. Et tu es ce ninja, qui peut faire changer ces choses. J'en suis totalement convaincue.

(#) Sujet: Re: Bonne chance |Ema| Ven 27 Nov 2015 - 11:21

Incroyable. Elle tenait tête au démon qu’elle avait en fasse, était-elle aveuglé par son amour pour Kibo ? Si c’était le cas, ce n’était pas un simple coup de foudre, elle devait l’aimait énormément pour vouloir le sortir de cette sombre situation. La vie lui offrait une nouvelle chance de se racheter, cette chance s’appelait Ema, une fille qu’il avait accueilli, formé et poussé à se surpasser et croire en ses rêves. Le destin aimait se jouer de notre jeune héros, échangeant les rôles, aujourd’hui, c’était la Zenzaburô qui s’occupait de son maître.

Au fond de lui, le Chasseur de Chimères désirait recevoir une nouvelle opportunité ou mourir. Le second du Yamada n’allait pas passer à côté de cette aubaine, il devait la saisir et espérer pouvoir côtoyer à nouveau la lumière et le bonheur. Un silence s’installa dans la pièce, la demoiselle attendait que son Senseï prenne la parole, qu’il dise quelque chose et suite à un léger rire, qui sonnait plus comme un soupir, Kibo prit la parole.

- Même après tout ça, tu restes et tu essayes de me sauver.

Décidément, elle avait eu un excellent maître, ce dernier lui avait bien inculqué certaine valeur, que même lui ne parvenait pas à maintenir, tel que la foi, l’espoir et la volonté. L’élève de Kioshi se leva et se dirigea vers la jeune fille en contournant la table basse. Qu’avait-il derrière la tête ? Le Shinobi au regard de glace se pencha et déposa un baiser sur le front de sa… petite-amie ? Oui, il accepta cette chance, il allait retenter une relation sérieuse avec elle, mais elle avait du boulot, Kibo ne l’aimait pas, pas de la même façon qu’elle. Elle allait devoir conquérir le cœur de notre jeune héros et le changer.

- Après l’examen, tu viendras vivre chez moi. En attendant, concentre-toi sur l’examen et réussi-le si tu souhaites réaliser ton rêve.

Relâcha-t-il avant de retourner à sa place pour récupérer son manteau et quitter les lieux. Inutile de déranger d’avantage la demoiselle, il ne voulait pas la distraire sur son objectif principal, la promotion au grade de Chûnin et la possibilité de postuler pour le Kakumeigun. Notre jeune héros entreprit le chemin de la sortie, la prochaine fois qu’ils se reverront, ce sera après l’examen ou entre deux, qui sait. En tout cas, Ema avait réussi à redonner le sourire au bras droit du Kazekage, son cœur semblait refaire surface…

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Complètement abasourdie par le baiser sur son front, Ema ne pouvait plus articuler un seul mot. Avait-elle réussi à le comprendre, à lui parler, à être là pour lui? Le Shinobi ne tarda cependant pas, ayant vraisemblablement eu ce qu'il voulait. Il s'en alla, reprenant sa veste et traversant la porte en un clin d’œil, donnant rendez-vous à la jeune femme après l'examen. Peut-être était-ce pour la pistonner auprès du Kakumeigun? Ema en eut des étoiles dans les yeux.

La porte claqua. Elle se retrouvait seule, mais heureuse. Cette honte s'était métamorphosée, et sa solitude n'était qu'un passage à présent. Pourtant, elle n'arrivait toujours pas à réaliser ce qu'il venait de se passer, et resta immobile pendant quelques minutes, le temps de reprendre ses esprits.

Une profonde paix et joie vint envahir la jeune Kunoichi, qui, sortie de ses pensées, se mit à ranger le plateau, les bouteilles et les verres. Ceci fait, elle continua son après-midi, se rasseyant dans le siège où il s'était assis, bien que dérangeant à première vue, Ema s'était faite à l'idée d'avoir partagée son fauteuil, puis repris son livre, un sourire à ses lèvres.

Non, elle ne lisait pas, elle n'y arrivait pas, trop concentrée sur ce qu'il venait de se passer. Prenant son verre encore posée sur la table haute de sa main libre, elle but quelques gorgées, toujours dans ses pensées.

Est-ce que tout ce qu'il venait de se passer voulait dire qu'Ema ne serait plus jamais seule? Que Kibō resterait? Et que ses aveux avaient été entendus? En tout cas, c'est ce qu'Ema en concluait après s'être repassée la scène des dizaines de fois. Et c'était à ce moment précis, qu'elle se repassa les dernières paroles de Kibō...

Tu viendras vivre chez moi.

Ema faillit s'étrangler alors qu'elle était entrain d'avaler sa boisson. Elle toussa, reprenant son souffle peu de temps ensuite.

QUOI ?! cria Ema dans son salon.

Oui, Ema avait mit du temps à entendre ce petit bout de phrase qui vraisemblablement allait devenir effectif d'ici peu...

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Bonne chance |Ema|

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