Convocation du Raikage [PV : Urio et Ozuka]

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Convocation du
Raikage

Je me trouvai derrière les portes du village caché de la foudre. Je m'entraînai au Kenjutsu en assignant des coups d'épée de haut en bas et de droite à gauche avec mon Katana sur la paroi rocheuse puis j'effectuai une série de pompe et je repris cette série de coup de Katana. Je répétai cela plusieurs fois avant de faire une courte pose. Il était temps pour moi de reprendre mon souffle et de faire quelques pompes. C'était mon premier véritable entraînement.

Je m'étais concocté à l'avance un entraînement spécial basé sur le Kenjutsu. Un entraînement qui pouvait aisément m'occuper une journée entière. J'avais suivi à la lettre les conseils et astuces que j'avais déniché dans les livres de la bibliothèque et aux réponses des Juunin du village. Tout cela m'indiquaient qu'il fallait que je m'entraîne 1 fois sur 2. Une fois par semaine, il y a un exercice physique très intense et surtout pesant qui met les muscles à rude épreuve. Cet entraînement ne doit surtout pas être précédé d'une mission sans quoi la réussite de celle-ci serait sérieusement compromise.

Pour commencer, la semaine serait intégralement concentrée sur la maîtrise du Kenjutsu ; aujourd'hui, je m'exerçai tout d'abord à la force de mes coups et à mon endurance à l'effort. Il fallait que j'assigne 10 coups de Katana puis faire 10 pompes, refaire 10 coups de Katana puis 10 pompes etc. Cet exercice est très pesant, mais excellent pour améliorer mes capacités au Kenjutsu et mon endurance.

A un moment donné, j'étais essoufflé et je décidai alors de faire une petite pause et de reprendre l'entraînement autrement. Je dus infliger des coups de Katana dans le vide pour augmenter ma dextérité et ma rapidité aux coups de Katana. J'étais très bien préparé pour un premier entraînement. Une nuit blanche n'avait finalement pas servi à rien.

J'avais mûri et les défauts que j'avais du moins certains de ces défauts disparurent ; néanmoins, il ne fallait pas dire que cela était gagné, car à tout moment, je pouvais baisser les bras et en avoir marre. Surtout que s'entraîner et évoluer prend énormément de temps. Le meilleur moment pour s'entraîner, c'est maintenant. Lors de la jeunesse et oui j'étais très jeune, j'apprenais plus vite et je possédai un faible grade. J'avais donc du temps pour m'entraîner, car les missions sont bien plus rares que pour un Juunin.

Soudain, j'entendis un bruit. J'entendis un mouvement. C'était quelqu'un qui venait d'arriver à toute vitesse et il se trouvait juste derrière moi. Je saisissais mon Katana puis je me retournais. D'un mouvement brusque, je me mis en position, puis avant même d'avoir regardé sa tenue vestimentaire et son visage. Je demandai alors.

"Qui est-là ?!"

"Ne t'en fais pas, je ne suis pas là pour t'attaquer. Le Raikage veut te voir maintenant."

Le Raikage voulait me voir, mais pourquoi ? Voulait-il me féliciter de la réussite de ma précédente mission ? Pourtant, ce n'était qu'une simple mission de rang D rien de bien difficile. Il y avait autre chose, j'avais surement pris de la réputation récemment ; apparemment, tout semblaient tourner en ma faveur et j'en étais heureux. Un sourire se hissait sur mon visage puis je partis oubliant ainsi de remercier le Shinobi et de lui souhaiter une bonne journée. J'étais heureux. Le Shinobi semblait attendre une réponse de ma part, mais il l'avait sûrement compris.

Je passai les portes du village. J'avais de ce fait pénétré dans le village caché des nuages en regardant la tour du Raikage. Je fis un bon à droite pour arriver près du palais qui se trouvait non loin de la porte nord du village. Je décidai de prendre l'escalier se trouvant dans la paroi rocheuse du rempart de ce village. Je marchai dans les couloirs de la tour du Raikage. Je vis des Shinobi de Kumo se déplaçaient plus ou moins vite et même si ces-derniers ne me connaissaient pas, même si je ne les avais jamais vu, cela ne nous a pas empêché de nous adresser un bonjour amical.

J'étais arrivé devant le bureau du Raikage et je m'efforçai d'enlever ce sourrire, cette joie de mon visage pour montrer un air de professionel. J'essayai de reprendre mon sérieux quand soudain la porte s'ouvrit. Un Juunin vint de partie du bureau du Raikage et vu tout ces passages dans les couloirs du palai, il n'était pas le seul à être venu voir le Raikage. Nous étions surpris. A quelques centimètres près, plutôt à quelques secondes près, nous nous heurtions. Je m'excusai, il s'excusa puis nous rigolions. Je lui souhaitai une bonne journée et il fit de-même. Je pénétrai dans le bureau du Raikage puis je regardai cette homme de bas avec le plus grand respect.

"Bonjour, Raikage-sama. Que me vaut l'honneur de votre appel ?"

La feuille posée sur ma main se pliait dans tous les sens, comme animée d’une vie propre, elle se distendait ou bien se recroquevillait pour enfin prendre une forme bien particulière, celle d’une fleur de cerisier. Je la regardais un petit moment, perdue dans mes pensées qui se tournaient vers le message que contenait ce simple morceau de papier. Ce papier en question m’avait été remis peu de temps auparavant par un juunin du village qui avait disparu aussi vite qu’il s’était présenté à moi. S’il me laissait aussi perplexe, c’est tout simplement parce que son expéditeur n’était autre que le raïkage en personne et qu’il m’était demandé de le rejoindre dans son bureau. Mais rapidement je me ressaisissais, laissant disparaitre toute forme d’absence et de surprise de mon visage. Mes yeux quittèrent progressivement du regard l’origami, et mes pupilles jetèrent un regard déterminé tourné vers l’horizon bien qu’il ne soit pas visible puisque il m’était obstrué par la petite foule qui marchait dans les rues du fier et jeune village caché de la foudre. D’un geste calme et posé je plaçais l’origami sur mes cheveux roses, et d’un pas rapide je me frayais un chemin entre les personnes de tout âge.

Tandis que je marchais, j’essayais de comprendre les raisons d’une telle convocation, je n’avais récemment fait aucun exploit au cours d’une quelconque mission ou tout autre acte reconnu par le village comme étant digne d’une reconnaissance. Je me tournais alors vers d’autres possibilités moins réjouissantes, peut être qu’un des gradés avec qui j’ai joué de charmes pour éviter une tâche qui ne me plaisait guère avait finalement décidé de me dénoncer comme une manipulatrice. Cette hypothèse me paraissait la plus probable, dernièrement ma marge d’erreur était devenue très faible, je ne pouvais plus me permettre les même choses qu’autrefois, les gradés étaient tous soumis au pouvoir du kage et le fait d’appartenir à un village et non plus à des clans guerriers, leur donnait presque une forme d’éthique bien plus résistante que celle qu’ils n’avaient avant. Mais très vite je cessai de me poser trop de question, j’allais enfin rencontrer le kage du village, même s’il était doté d’une force d’esprit sans égal, le fait de l’avoir rencontré au moins une fois allait me permettre d’étendre mon influence, même si cela était minime, au sein du village. Il me restait donc plus qu’à faire une arrivée qui marquerait son esprit pour que ceci soit chose faite.

L’imposant palais du raïkage s’élevait devant moi, après une traversée rapide du village, j’étais donc enfin sur le lieu de mon audience. Un léger sentiment d’angoisse et une certaine excitation commençaient à naitre en moi, et même si je ne les affichais pas, gardant clairement mon air posée et calme, ils arrivaient presque à troubler mon esprit, chose que je ne peux supporter. Je sautai alors sur le balcon le plus proche, n’entrant volontairement pas par l’entrée principale du palais. Je ne savais pas exactement où se trouvait son bureau, mais j’allais me laisser guider par mon instinct pour le trouver au milieu de toutes ces fenêtres. Heureusement l’instinct féminin est une chose extraordinaire, que les hommes ont souvent tendance à négliger, si ce n’est à sous-estimer, car après avoir décidé de monter un peu plus haut sur le palais, j’arrive juste devant la salle recherchée. Avant d’entrer je vérifie tout de même que je ne suis pas trop en avance, et une fois que c’est bon, je passe l’ouverture avec souplesse, mais à peine ai-je posé le sol que je remarque la présence d’un autre shinobi dans la pièce, sachant que ce n’est pas le moment de partir la queue entre les jambes couverte de honte, je tente d’affirmer ma présence en disant alors d’une voix claire et sans faiblesse dans l’intonation :

-Bonjour Raïkage sama, vous m’avez demandé.

─ Oui je vous ai convoqué, pour connaître votre avis.

─ Comme vous le savez sûrement voilà maintenant presque deux ans que le village a été fondé J’aimerais connaître les positions que tiennent vos clans respectifs ainsi que vos opinions personnelles.

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©Tori

J'étais arrivé du Raikage, un Shinobi dont je possède un respect sans faille. Une telle convocation qui apparaît juste à la suite de ma mission de rang D, cela voulait tout dire ; néanmoins, on pouvait s'attendre à tout, même si j'étais persuadé que cette convocation était liée à ma mission ou bien à ma prise de conscience soudaine. Je devais être prêt à toutes questions ou affirmations venant de mon Raikage. Je commençais alors à formuler ma réponse à l'éventuelle question qu'allait me poser le Raikage tout en attendant l'arrivée de Osaku qui fut très rapide. Là, j'étais dans le beau drap, je ne savais pas du tout quoi dire. Il me fallait juste gagner sur la panique et éviter de bégayer lors de mes réponses.

Le Raikage nous avait convoqué pour connaître nos avis, mais sur quoi ? Voilà la grande question que je me posais. Ce fut un petit suspens qui était assez stressant, mais le Raikage ne s'énervera pas pour une erreur comme celle-ci, il n'y avait là aucune raison de me prendre la tête. J'avais repris confiance en moi puis je vis le Raikage se lever, contourner son bureau pour s'approcher de nous deux. Le Raikage nous posa une question dont je n'avais pas de réponses, mais il fallait être franc, car les adultes aiment la franchise, même si j'allais paraître pour un pauvre nul qui ne savait rien.

"Je n'ai pas à donner mon avis sur la situation de Kumo aujourd'hui tout simplement, car je n'ai pas les capacités requises pour cela à mon goût. Et je n'ai rien à dire pouvant vous servir à ce sujet, même si j'ai besoin d'avoir votre autorisation sur quelque chose de très important. La position du clan Dentô ? Aucune idée, je n'entretiens pas de réelles relations avec le reste du clan, hormis mes parents. Il y a encore deux jours, j'étais allongé dans mon lit et je ne sortais pas."

Après cette longue prise de parole qui n'était pas la dernière, je fis une petite pause marquant la fin de la réponse à la question que me posait le Raikage. Je poursuivis avec l'introduction en quelque sorte de mes prochains dires.

"Pour ma part, j'ai un projet comme je l'ai dit."

Je fermai les yeux, puis je réfléchissais quelques secondes, comment pourrais-je lui faire part de ce projet en minimisant les chances de refus ? Je devais être le plus direct possible et être prêt à l'éventuelle réponse du Raikage qu'elle soit positive ou négative. Je mis ma main sur mon menton montrant un air sérieux et en pleine réflexion. Je me creusais la tête puis un petit sourire se manifesta sur mon visage. J'avais enfin trouvé comment faire part de mon idée au Raikage.

"J'aimerai faire quelque chose que je n'avais jamais fait auparavant. Je voudrais partir dans un autre endroit seul ou accompagner afin de parfaire mes compétences, de devenir plus autonomes, de m'écarter de la famille et pourquoi pas de faire des rencontres. Vous pensez peut-être que mon projet ne rime à rien ? Et bien sachez que non. C'est l'un des seuls moments et moyens que j'ai trouvé pour me défaire de la cellule familiale. Je voudrais prendre mon envol le plus tôt possible et je me sens prêt pour ça. M'autorisez-vous à faire ce voyage ?"

J'étais heureux puis je souriais. J'avais réussi à faire le plus dur, mais je l'avais mal exposé. A cause du stress, je n'avais pas dit certains mots et donc les chances de refus ou d'accord sont plus ou moins hautes. Espérons juste qu'il accepte, même si en y repensant, mon projet ne tient pas vraiment la route. Serait-il prêt à me laisser faire cela ? Serait-il prêt à me faire confiance afin de représenter mon village dans d'autres pays, mais étant Genin il est fort possible qu'il refuse due à mon bas grade. Je regardai alors son visage, mais je n'avais pas encore la capacité pour connaître ses pensées. Je répliquai alors avec une petite phrase qui allait l'aider lors de sa réponse et qui sera sûrement un refus total.

"Je voudrai faire une formation si vous le voulez. Je veux juste apprendre à agir indépendemment de mes parents et de mon clan. Je voudrai faire comme si je n'appartenais pas au clan Dentô et tisser mes propres liens d'amitié. Je voudrais être plus autonome et voler de mes propres ailes. Comprenez juste que je veux ma liberté et agir indépendemment de mon clan tout en continuant à le vénérer tel que je le fais jusqu'à lors. N'allait pas croire que je ne suis pas fier de mon clan, c'est juste que j'aimerai avoir des liens d'amitiés au lieu des liens familiaux."

Je lui avais fait part de ce que je voulais vraiment. L'objectif second qui agira de paire avec l'amélioration de mes capacités. Je voulais être plus autonome et tisser des liens d'amitiés, me défaire du clan et de la famille, car la plupart des Shinobi qui n'ont pas de famille s'en sortent bien mieux qu'un Shinobi ayant une famille. L'amitié me suffira amplement. Je ne me rendais pas compte de la chance que j'avais d'avoir une famille et Uriô pouvait comprendre que certaines fois on a besoin de liberté ; néanmoins, la liberté que je propose est bien différente des autres. Rare sont ceux qui demandent ce genre de liberté. Je me rendis compte que, pendant un moment, je m'étais écarté de ce pourquoi le Raikage m'avait convoqué. J'espérais juste qu'il n'est pas trop déçu de ma réponse et qu'il acceptera ma demande.

Voilà donc la raison de notre convocation, donner un simple avis sur le village ainsi que celui de notre clan. J’en serais presque vexée, j’aurais largement préféré me faire convoquer pour une faute de comportement, enfin c’est déjà ça, j’ai été convoquée par le Kage ce n’est pas donné à tout le monde, au moins il connaît mon existence. Mais cette question m’étonne quand même, pourquoi ne demande-t-il pas tout simplement les avis de nos chefs de clans respectif pour savoir l’opinion des Hakushi et des Dentô ? Cherche-t-il d’une certaine manière à contourner les réponses formelles et, ô combien, hypocrites qu’il aurait obtenu par le biais de ces petits dirigeants limitant le pouvoir réel de tout Kage ? En écoutant la réponse de Tori, je me dis qu’il a vraiment très mal choisi ses deux pions, si pions nous sommes car ma théorie n’est en aucune manière fondée, et je dis bien nous, car j’entretiens avec mon clan des relations plutôt « tendues » depuis que nous nous sommes installés en ces terres il y a deux ans, et que je fais presque figure d’électron libre, n’ayant comme seul lien véritable avec eux le nom et la maitrise du papier.

Je me retiens de laisser glisser un sourire le long de mes lèvres, je dois rester neutre face au kage, même si je n’ai que peu d’estime pour lui, comme j’en ai peu pour l’ensemble des hommes sur cette terre, mais pour le kage je fais un minimum d’effort car contrairement aux autres il n’est pas faible, et comme je suis de bonne humeur je dirais même qu’il est fort. Dommage qu’il ne puisse pas lire dans mes pensées, car il est assez rare que je fasse des compliments à autrui, mais je suis certaine qu’il en serait flatté s’il le savait.

Après ce petit moment d’ironie, je me concentre sur les paroles Tori, car ce qu’il dit m’intéresse. Tient un autre compliment, je suis vraiment de bonne humeur aujourd’hui. Un voyage pour parcourir le monde, rencontrer de nouvelles personnes et progresser, voilà une chose d’assez osée. Mais cette idée me ramène en arrière, à une époque où la guerre ravageait le monde, à une époque où les ampoules et les kilomètres étaient mon lot quotidien. Le monde shinobi je l’ai déjà parcouru en long en large et en travers avant que mon clan ne s’enracine et ne tombe sous la botte de ce village dont je porte en ce moment même les couleurs. Ces mots font naître en moi une certaine nostalgie, et cette idée m’attire, pourquoi ne pas profiter de cette occasion pour se libérer des chaines qui me retiennent à ces montagnes, même si je me retrouverais avec un boulet, ce sera toujours mieux que de vivre ici même :

-Sauf votre respect Raïkage sama, je crois que vous n’avez vraiment pas de chance en nous convoquant tout deux pour connaitre nos avis. J’ai malheureusement quelques différents avec mon clan, et de ce fait je ne participe à aucune de leurs réunions, je ne peux donc pas vous renseigner sur la position qu’il tient vis-à-vis du village, même si celle-ci doit être certainement bonne. En ce qui me concerne, je ne peux me permettre de vous dire que je m’y sens au mieux et ce dans le meilleur des mondes, ce serait faire preuve d’hypocrisie, car même si je suis très attachée à ce village, il me manque quelque chose depuis que je me suis installée ici, un quelque chose sur lequel je n’arrivais à mettre le doigt jusqu’à ce que Tori ne l’exprime pour moi.

Autant de mensonge et d’hypocrisie en une seule fois ça fait beaucoup, je me surprendrais presque, si je pouvais m’applaudir je le ferais sans aucun complexe. En fait j’ai mal choisi ma voie, j’aurais dû devenir actrice, passer d’un ton désolé à un mélancolique sans jamais ressentir l’une de ces deux émotions n’est pas chose aisé. Je m’approche alors de Tori et me tenant droite juste à côté de lui, je continue :

-C’est pour cela que je vous demande l’autorisation d’accompagner Tori dans son voyage, si bien sûr vous acceptez déjà qu’il le fasse, puisque cela ne semble pas le déranger de se faire accompagner. De plus il n’est pas bien sage de laisser un shinobi seul dans ce monde, à deux nous serions bien plus à même de prévenir tout danger, et puis un homme seul ne peut rester bien longtemps dignement en vie sans une touche féminine à ses côtés.

C’est avec un léger sourire que je finis ma phrase, j’espère l’avoir convaincu, et si cela ne suffit, j’en viendrais aux sentiments, mais face à un homme comme le kage cela n’aura que peu d’effet, car seuls les faits doivent compter à ses yeux. Il ne doit pas être du genre à se laisser influencer par ses sentiments lors d’une prise de choix.

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