Il était environ huit heures du matin, le soleil était à présent élevé haut dans le ciel, c'était aujourd'hui que je devais rencontrer une autre partie de ma famille, un autre clan, le clan Kadoria. Sincèrement, je n'aimais pas cette famille, leurs comportements qui se montrer légèrement supérieur aux autres. Simplement parce que le Shodaime Raïkage était comme le pilier principal d'un pont, Kadoria Uriô. Pourquoi je devais rencontrer cette famille que je n'aimais pas ? Je détenais une lettre de mon père qui me disait de faire cela. Ma mère qui était elle, un membre du clan Kadoria, ne voulait pas que moi, son fils, oubliait le côté maternel.

Mes parents, avant d'être mort avait écrit cette lettre, car il savait que tôt ou tard, l'un d'entre eux allait disparaître, c'était la guerre à cette époque. Ils voulaient que j'allais rendre visite à la sœur de ma mère, donc sa tante. Je sortais de chez moi, avec une tenue plutôt présentable et décontracté, je ne voulais que ma mère soit énervée de là où elle me voit. J'avais amené, quelques beignets pour ne pas me présenter avec les mains vides. Je marchais lentement, j'étais calme comme à mon habitude, mais j'ai juste un peu peur que la tante de ma mère me voie un peu comme un enfant.

J'étais enfin arrivé devant leurs portes, je rentrai lentement, puis je continuais de marcher, mais je me suis rapidement remarqué, pourquoi ? Simplement que je n'avais aucun sceau sur le corps.

« Hoy ! Petit que fais-tu ici, tu n'es pas de notre clan, tu n'as pas le droit de venir ici sans autorisation, tu ne peux pas dire que tu fais partie du clan Kadoria car tu ne possèdes aucun sceau, et tu es un peu trop pâle. »

Je gardais très facilement mon calme et mon impassibilité, mais il ne faudra surtout pas qu'il pousse le bouchon un peu trop loin. Je lui répondis d'un ton neutre.

« Je suis ici pour voir Kadoria Hitomi, je dois lui parler. »

Son visage s'était rapidement refroidi, comme s'il la connaissait et avait vécut une période difficile avec elle. Je ne savais ce que son visage voulait dire, mais il avait l'air d'être. Il s'efforçait de garder un visage joyeux et " énervé"

« Que lui veux-tu ? Tu veux attaquer notre clan, elle te doit rien, allez oust, je ne veux plus te voir traîner dans le coin ! »

Il avait maintenant un visage pitoyable. Qu'est-ce qu'il pouvait l'empêcher de dire la vérité à cet homme. Je ne comprends pas ce que nous sommes de temps en temps.

« Ce n'est que ma tante, au lieu de vous cacher derrière votre comédie, vous feriez de dire la vérité, car en ce moment, vous cachez la vérité. »

Cet homme fut surpris de ma réaction, puis il baissa la tête, car il semblait avoir très honte. Après une minute de silence, il s'apprêta enfin à dire la vérité.

« Kadoria Hitomi et son mari sont mort depuis quelques années déjà, à cause d'une mission à haut risque, mais ils ont un fils, s'il fait partie de ta famille, tu peux le voir, il est toujours près de la fontaine là-bas. »

- Bien.

Je me dirigeais toujours tout droit jusqu'à voir une fontaine, il y avait une seule personne, je m'approchais de lui, mais je ne voyais toujours pas son regard, quelques mèches m'en empêchaient. Il était assis en train de manger un bout de gâteau. Je pris la parole.

« Bonjour, êtes-vous le fils de Kadoria Hitomi ? »

Il leva sa tête et j'ai enfin pu voir son regard, c'était un regard fatigué et paresseux. Cependant, il dégageait une aura assez puissante. Il semblait posséder le même niveau de chakra que moi. Je ne me rappelle pas l'avoir vu à l'académie ni pendant ma période de Genin. Il parlait d'une manière indolente.

« Heiiinnn, T'es qui toi ? »

Il posa son bout de gâteau puis se leva... Ce type était immense, il me faisait de l'ombre, puis il me montra sa main qui faisait la taille de ma tête. Il continua de parler.

« Ma mère n'est plus de ce monde... Et puis, t'es pas un Kadoria toi ! Tu veux que je t'écrabouille ? »

J'entrais dans son jeu, car les hommes comme lui n'écoutent personne sauf si tu es plus fort que lui.

« C'est moi qui vais t'écraser à mon avis. »

Mes yeux s'agrandirent et je fis un sourire diabolique, il semblait aimer les personnes qui veulent se confronter, son regard de paresse était rapidement transformé à un regard de diable.

***

Il s'était écroulé et j'ai failli faire de même, nous étions nous deux épuisé, ce combat était intense pour nous deux. Je marchai vers lui, puis reprenant un regard neutre.

« Maintenant, tu peux écouter ce que j'ai à te dire ? »

- Pas besoin, je sais qui tu es, le fils du Seki et de notre Kadoria, ma mère m'avait parlé de toi, nous sommes à présent liés, nos parents voulaient qu'on soit toujours ensemble, cousin.

Je fis un sourire puis je reprenais mon sachet où il y avait mon cadeau dedans. Je lui tendis mon sachet.

« Voici ton cadeau, tu as l'air d'aimer le sucre donc tant mieux. »

Je marchais en direction de la sortie puis je fis un signe de la main...

***

Le lendemain, quelqu'un vient toquer à ma porte. J'étais déjà réveillé, je méditais. J'ouvris la porte, je ne voyais pas sa tête, il était trop grand, il se baissa puis il dit d'un ton indolent.

« Yo, cousin, je déménage ici maintenant. »

- Chez moi ?

- Bah oui.

Il entra et vu une pièce vide, qui était ma salle de médiation, il sourit, puis retourna dehors, il avait amené son lit. Il le prit et le mit dans la chambre vide. Je retournai dans ma chambre comme si de rien n'était, puis je mis ma cape noire et avant de sortir, je lui dis d'un ton neutre.

« T'as intérêt à faire des missions, parce que je le paie le loyer, nous nous partageons désormais les tâches. Je vais prendre l'air. D'ailleurs quel est ton nom ? »

- Atsushi, je connais déjà le tien, Hattan. Sinon, okay, cousin, moi, je vais faire une petite sieste là, je suis un peu fatigué.

Je sortais de chez moi et j'avais pris conscience que ça allait être une grande histoire.