Cela faisait longtemps que je n'étais pas retourné sur mes terres natales. J'avais d'un peu de repos pour aller me reposer un peu, je m'étais inscris à l'examen Chûnin qui se passait dans le pays du sable. J'avais passé mon temps à m'entrainer, autant en profiter et respirer un peu l'air de la mer. La route n'avait pas été très longue, un paysan m'avait amené à Kahin, une ville portuaire. Dans une large charrette transportant diverses légumes et fruits, j'avais passé mon voyage à regarder le paysage. Konoha gardait sa splendeur dans toute sa nature, ces faunes et flores poussant sur ses sols fertiles. Le Clan Hayashi avait une serre avec toute les sortes de fleurs dans le monde, utilisé souvent dans la médecine et la création de contre poison. Je sortais quelques pièces de ma poches et les donnais au vieille homme. Avant de prendre le large, j'avais besoin d'un petit repas, j'avais passé ma route sans avoir grand chose dans l'estomac. Il grognait de faim, je posais ma main sur ce dernier. Il fallait que je mange un bon coup.

Un vendeur de brochette avait fait l'affaire. Trois dans les mains et une à la bouche, c'était du poulpe qui venait d'être pêché. Il avait un bon goût, fondant sur ma langue de serpent. Quelques pièces pour ce repas, je me dirigeais rapidement vers le port afin de trouver un capitaine qui pourrait m'emmener sur l'archipel déchue. Par contre, le voyage valait plutôt chère, tout le monde avait peur de cette île. Une sorte de Malédiction. Cela me faisait bien rire. Je finissais rapidement mon repas tout en me dirigeant vers le port. Il y avait surement quelqu'un pour m'emmener à Feu Kirigakure no Sato. Ma main posé sur ma katana, je gardais en bouche un énorme cure-dent, regardant les gueules des capitaines. J’élevais ma voix, assez fort pour qu'ils m'entendaient tous. Brandissant ma bourse d'argent, je proposais une grosse somme d'argent pour qu'on m'emmène à l'archipel de la Brume. Un seul capitaine avait répondu à l'offre. Un vieillard avec un chapeau et une longue barbe, il attrapait l'argent et demandait de le suivre. J'avais trouvé mon moyen de transport, j'allais pouvoir enfin voir ma terre, mes vestiges. C'était le seul moment où je pouvais y aller, après je partais beaucoup trop loin. Sunagakure no Sato est à l'opposé de Kiri. Cela va prendre une éternité pour aller à l'archipel de la brume.

J'avais acheté quelques ressources pour le voyage. Le bateau était plutôt imposant, je m'installais au bord de ce dernier. Admirant la mer et son horizon, j'y étais presque. Senri et Junpei ne voulaient pas m'accompagner, ils avaient beaucoup de travail à faire. Quand à Amon, il était partit dans la forêt d'Hi no Kuni pour s'entrainer au Ninjutsu. De toute façon, c'était mieux que j'y aille seul. J'attrapais ma bouteille d'eau, buvant quelques gorgées, on prenait la direction de Kirigakure. J'en profitais pour aller dormir un peu, il m'avait montré ma cabine avant de partir du port. Une petite sieste, ça fait toujours du bien.

Quelques secousses, j'ouvrais mes yeux lentement. On venait d'arriver à destination, je me levais rapidement, enfilant mon long manteau et mon wazibashi. Je sortais du bateau, faisant signe au capitaine, je sautais sur la terre ferme. Il m'avait emmené sur l'île centrale. Le lieu parfait, j'avais besoin de me reposer dans les marécages près de mes ancêtres. Zigzagant entre les arbres, j'avançais rapidement vers ma destination. On avait essayé de rebâtir le quartier général de la famille des Gekei, ce n'était plus comme avant mais on pouvait y vivre. Il y a de la place pour une dizaine de personne. Je m’arrêtais net, respirant un bon coup, je venais d'arriver chez moi. Il fallait que je pose mes affaire, j'avais envie de m'allonger et de rien faire. C'est ce que j'avais fais bien-sur. Je m'étais préparé un cocktail à base de fruit et avait sortit une chaise pliante afin d'être tranquille cette journée.

Levant mes lunettes de soleil, j'arrêtais d'aspirer dans ma paille et apercevait au loin une ombre féminine. Je déposais mon verre dans la petite table à côté de ma chaise. Je me levais subitement et me dirigeait en direction de l'inconnu. Une brune au corps svelte, elle avait l'air inoffensif. Je marchais tranquillement vers elle, il ne me restait qu'à peine cinq mètre, je prenais la parole d'un ton neutre.



Je regardais l'inconnu dans les yeux. Elle n'avait pas l'air de provenir de cette archipel. Je restais quand même sur mes gardes, tout le monde pouvait se permettre de venir ici.