Faim (ft. Kyu Goren)

Errer. Je ne faisais qu'errer depuis quelques jours. Les affaires allaient mal à cause d'événements qui m'échappaient – j'étais même pas capable de récupérer des informations aussi sommaire que ce qu'il se passait, c'est pour dire. Mes réserves de nourritures commençaient à se finir, il me fallait absolument obtenir au moins de quoi manger. Si je n'étais pas aussi proche des frontières de Hi no Kuni, je n'aurais pas hésité à voler une ferme ou autre. Survivre était ma priorité, et je n'étais pas une bonne sœur pour me contenter de suivre les règles des autres justes parce qu'il le fallait. Je venais de Kiri la sanglante après tout, non ? La fortune n'était pas de mon côté, j'en étais certaine. Si j'étais amenée à trouver celui qui causait ce grabuge, j'allais le… De quoi je parle ? Je n'ai fuit en étant qu'une pauvre Genin de merde, comme si je pouvais intervenir intelligemment dans des événements suffisamment grands pour perturber le plus pur des commerces. Moi qui avais toujours eu peur d'être grosse, voilà que je risquais la famine. Foutage de gueule.

"Eh, toi là ! Tu sais ce qu'il se passe ?"

Le gueux que je venais d'interpeller me regarda avec de grands yeux effrayés et commença à fuir, sans même donner de réponse. Ils avaient tous un problème ou quoi ? J'étais qu'une pauvre jeune fille, c'est pas comme si j'allais leur arracher la tête – même si l'envie y était franchement. Dépitée, je quittais une bourgade de plus, incapable d'obtenir quoi que ce soit. Génial. Il semblait bien que, finalement, il me faudrait attaquer la première personne que je croiserai dans cette forêt pour obtenir au moins de quoi manger. C'était pas son jour de chance, mais j'ai décidé de ne pas faire appel à Rashomon afin de ne pas trop la blesser. Tuer n'était pas dans mes intentions immédiates – les morts ne parlaient pas spécialement. Cachée dans les branches d'un arbre, j'attendais jusqu'à entendre quelqu'un s'approcher. La fortune allait-elle peut-être enfin tourner en ma faveur ?

HRP:

Je commence sérieusement à m’ennuyer. La route c’est d’un ennui et pourtant c’est souvent que je dois passer par ce genre de lassitude. Quand vous étent un Nunkenin comme moi le voyage est une des choses les plus courantes passer qu’un pays à l’autre celons les rumeurs et les informations que l’on a. Pour avancer il ne faut pas manquer d’initiative et chercher toujours à trouver l’endroit où il se passe des choses. Phénix m’accompagne, cette gamine aveugle que la plupart du temps je laisse trainer sur mes épaules. Bon sur le coup je lui laisse utiliser ses jambes. Le truc drôle avec elle, c‘est qu'elle semble plutôt faible, mais c’est loin d’être le cas. Je ne suis pas du genre à m’embêter avec des personnes qui n’ont pas de potentiel. Comme certain dit on se débarrasse de ceux n’étant pas vraiment utile. Faisant apparaitre un tonneau de cinq litres, je profite de cette marche pour m’éclaircir la gorge à la bière. Une bonne manière de s’éclaircir la voix. Quoi comment vous doutez de l’effet médical de l’alcool ? Vous êtes des trocarts si c’est le cas.

Le changement de paysage se fait en fonction de ma position et je commence là à arriver dans une zone boisé. Une petite route un peu pommé traversant ses lieux. Je me laisse tranquillement avancer vers ma destination initiale sans me dépêcher plus que ça. Après tout je ne suis pas pressé, on ne m’attend pas puis ça me change de d’habitude de courir partout.

Quelqu’un attend plus loin.

Quelqu’un attend une menace ?

Pas vraiment, ça semble se cacher.

Dommage j’aurais bien aimé un mec fort. Amène-la-moi.

De là elle disparut. Et moi je continue mon chemin donc seul. L’ennui me guète et je laisse un bâillement sortir et une goutte sort de mon œil. Purée il me faut vraiment en finir avec cette route. Pourquoi ne pas aller chasser. Après tout je n’ai pas mangé de la journée. C’est une bonne idée c’est peut-être ce que je ferais juste après savoir qui est cette personne qui se cache et pourquoi. Continuant à marcher j’entends quelque chose :

Pour toi il vaudrait mieux éviter une quelconque bêtise.

Ça, je ne lui fais pas dire. Souriant je compris que se fut Phénix qui a trouvé cette personne, je regarde en direction de la voie et répond :

Tu ne dois vraiment pas avoir de chance. Bon sort de là.

Une petite garce m'avait trouvée sans le moindre mal. Génial, comme s'il me fallait absolument tomber sur des ninjas – le sort devait vraiment s'acharner sur moi. Inspirant profondément, je faisais les quelques pas nécessaires pour me montrer aux yeux de l'homme qui se dessinait devant moi. Les apparences étaient souvent trompeuses, mais lui semblait tout bonnement fort – la sensation d'avoir un peu trop cherché m'envahissait déjà. Eviter les bêtises… Un conseil auquel je ferais certainement bien de me tenir – à moins qu'il ne décide de succomber soudainement à un coup de Rashomon, c'était mal parti pour moi. Inspirant profondément, je croisais son regard avec cette rage tellement typique qui habitait mon clan.

"Evidemment, c'est sur des ninjas que je tombe..."

Je détaillais son corps à la recherche d'une ouverture de façon à peine discrète. S'il cherchait le combat, je n'aurais pas le choix de toute façon que de combattre, autant anticiper dès le début. Surtout que la fillette qui m'avait débusqué risquait aussi d'être un danger potentiel. Deux contre un, je n'avais aucune chance – malgré toute la rage de mon sang. Il serait réellement plus sage de se tenir à carreau, quelques instants au moins – que ses intentions soient claires. Il ne me restait plus qu'à trouver le bon dialogue.

"Je ne cherche pas à me battre – juste de quoi manger. Cependant… Je suis ouverte à toutes les propositions."

Je refusais de me faire passer pour la moi victime qui pourrait potentiellement s'en sortir. Je me tenais à mes choix et en assumais les conséquences : je n'avais pas le choix depuis que j'avais quitté les terres de Yuki no Kuni de toute façon. Je ne voulais pas regretter ma décision pour ce que j'en avais pris, et si j'avais survécu toutes ces années déjà, ce n'était pas pour mourir aujourd'hui. Il me restait tant de choses à faire… Je ne pouvais pas juste abandonner. C'était bien la raison majeure qui m'avait motivé à transgresser la règle de ne pas voler que je m'étais fixée – cette envie de vivre tellement forte, mariée avec la tolérance à la douleur et l'amour de celle-ci que je portais en moi. J'étais une barbare, combattante sauvage – cependant mon voyage à la recherche de la puissance promise à nos guerriers m'avait fait plus encore ouvrir les yeux sur le monde. Il était impossible de rester dans la stagnation obscurantiste dont faisait preuve les anciens.

Ce que Phénix a repéré est donc une personne voulant faire une embuscade. Un vol ? C’est quand même drôle, cela fait un moment que je n’ai pas eu de tentative de vol, cela m’est arrivé qu’une autre fois et cela vient au temps de Suna. Drôle de vie comme quoi tout peut arriver. Rigolant de ce drôle d’acte. Je me mets à plus regarder la personne en face de moi. Scrutant une partit de son corps qui semble tatouer. Je m’avance l’aire un peu étonné et vois que cela est un sceau. Je ne mets pas beaucoup de temps pour piger de quel clan elle appartient :

Une Suzurane, tu fais partit du clan ou es simplement un homme qui t’as formé à leur ars ? Je connais bien un membre du clan Suzurane. Suzurane Ebiko. La trentaine, longs cheveux noirs. Plutôt doué. Enfin vraiment très doué.

A vrais dire je n’ai rien à lui apprendre si j’étais en face. Même si son caractère laisse à désirer. Si je ne me retenais pas et que je n’aurais pas besoin de lui, je le tuerais volontiers même si je n’en tirais aucun intérêt personnel. Simplement son caractère m’irrite énormément:

En tant que Suzurane tu ne saurais pas ou il traine. Je sais qu’il est à Yuki no Kuni, c’est la position exacte qui m’est encore inconnue.

Soufflant, je me mets à dire :

J’allais me mettre en chasse. Prépare un feu camp et on va parler de ça ensuite.

Je me mets à me retourner puis je m’arrête tout en disant.

Evite de tenter de t’éloigner, tu n’as aucune chance de me semer ou que je te perde de vue.

M’enfonçant dans les bois Phénix peut la surveiller sur une distance astronomique sans compter que ma vitesse qui du cou même éloigné de moi elle ne pourra rien faire, rien ne lui permettant de quitter les lieux sans que je n’arrive à la rattraper. Va-t’elle jouer la maligne ou suivre mes instructions ? Je ne le sais pas moi-même mais pour le moment je pars chasser du gibier. Disparaissant de ca vu je me mets à être en plaine forêt. Accroupissant mes jambes tout en posant ma main au sol, je me mets à prendre une grande respiration. Je suis dans le territoire d’un ours mal. Au rebord de son territoire qui doit s’étendre devant moi. L’odeur de l’urine est forte et cela présente une bête énorme. Suffisamment pour une semaine de ration ou plutôt une semaine de mes rations. Un sourire regardant droit devant moi cherchant une piste. Je peux demander à Phénix de me trouver la cible, mais cela serais moins drôle. Déjà que de tuer un animal n’est que très peu exaltant, si l’on enlève le plaisir de la traque cela serait ennuyeux. J’ai trouvé :

Suis-moi en silence. Si elle s’éloigne, tué là sans me poser la question.

Pas une réponse, pas un soupçon de changement de tempérament elle reste froide et sans émotion. D’un coup ma course se met à commencer. Ce fut rapide et bref. Je l’ai trouvé facilement car cette bête connaissait ca force et ceux des autres animaux l’entourant, sauf que moi j’ai un gabarit bien différant. Un seul coup et ça tète fut décimé. De l’autre main, tenant la carcasse qui arrivait encore à avoir les derniers gestes que sont ancienne tête lui a dicté de faire. Je le tenais debout, puis je le pose sur un rocher le temps que le sang s’écoule. Il me faut du coup partit trouver le feu de camp.

Il était grand. Je n'aimais pas son regard, tellement perspicace et détaillant – comme s'il s'attendait à ce que je l'attaque pour m'enfoncer dans le sol en un coup unique. Je ferais vraiment mieux de garder profil bas. S'il connaissait des membres de notre clan, il savait certainement de quoi j'étais capable… Et s'il était en vie cela signifiait qu'il savait probablement nous contrer, ou qu'on était en bons termes. J'adressais un regard dubitatif à sa question. Je n'avais aucune idée de qui il parlait, le nom tout au juste semblait familier mais sans vraiment grand-chose de plus. Quoi qu'il en soit, je devais bien lui répondre.

"Connais pas. Je suis partie il y a pas mal de temps déjà."

Yuki no Kuni… A quoi pouvaient bien ressembler nos terre depuis le temps ? Nous nous étions efforcés à avoir le moins d'impact possible sur cette partie du pays, d'où l'appellation de Terres Sauvages entre nous. Tant de souvenir remontaient à la surface que j'en avais la nausée. Et voilà que l'autre gogol me demande de faire un feu de camp. Si je n'avais pas si faim, je l'aurais envoyé baladé en un instant et dégainé Rashomon. Mais bon, c'était une offre intéressante en soit – si je comprenais bien son envie de partager un repas avec moi. Manquerai plus qu'il essaye de me bouffer. Soufflant lourdement, je commençais à m'atteler à la tâche et pose un sceau au sol alors qu'il s'éloigne. Et c'était qui cette pimbèche qui restait silencieuse à côté de lui ? Le respect se perdait.

Quelques branches cassées plus tard, je les installais au niveau du sceau que j'avais mis et activait ce dernier. Pourquoi s'embêter avec des allumettes quand on maîtrisait le Katon ? Le feu pris en un instant, me laissant m'installer librement devant lui et attendre le retour du duo étrange. Franchement, qui proposait à une totale inconnue de partager sa nourriture ? Non, je me posais la mauvaise question. Que voulait-il en échange de la nourriture qu'il sous-entendait m'offrir ? Je ne pouvais pas vraiment partir de toute façon – vu la facilité avec laquelle j'ai été trouvée, j'avais certainement aucune chance. Un soupir de plus m'échappa alors que je croisais les bras, regardant dans la direction où ils étaient partis. Toujours rien.

J'allais quand même pas rester ici à attendre de mourir d'ennui, non ? Il m'avait dit de pas partir, pas de rester immobile et inactive comme une idiote. D'un geste rapide de la main, j'activais un sceau de stockage pour en faire sortir un parchemin et de l'encre. Dessiner des cartes a été un jackpot pas possible, il serait peut-être bon de reprendre les affaires.

"J'espère qu'il va pas être long quand même..."

Le plus long dans le lot c’est qu’attendre que le sang sorte du corps. Une bête comme ça en a du sang. Cela de fait me rapprochant sur lieu de départ, Phénix me dirige pour la suite du chemin jusqu’au que je vois de nouveau cette jeune femme, qui du coup se demande si je vais mettre du temps :

J’ai l’habitude de chasser. ET regarde si que je ramène.

Le feu ne va surement pas faire cuire entièrement la viande que j’ai amenée. Je souffle puis commence à découper un morceau de viande. Puis l’entreposer sur une grille métallique dont j’ai l’habitude d’utiliser. Elle ne connaissait pas l’homme dont je cherche la trace. Enfin que je cherche la trace et une chose rude à dire vue que je ne le cherche pas moi-même, mais cela n’est qu’un détail. Bon en tout cas le Clan Suzurane c’est comme le clan Kaguya leur idée et comportement me fascine beaucoup. Leur manière de voir les affrontements me stupéfait et cette religion pour le combat et la douleur.

Pourquoi avoir quitté ton clan et pourquoi avoir quitté Kiri ?

La viande commence à changer de couleur et je me mets à la tourner. Je ne mange pas la viande très cuite. Limite le feu ne me sert que d’excuse pour en savoir plus. L’intérêt de ce clan peu m’être très utile par la suite. Savoir leur mode de vie ou même leur problème. Je dois en savoir beaucoup pour arriver à avoir les informations nécessaires. De plus qui sais si je ne peux pas faire d’elle un allié dans un de mes plans. La viande et cuite à point. Je ne sais pas son habitude pour manger, mais je suis loin d’être un homme attentionné. Je ne vais pas lui couper ca viande ou lui faire cuire. Je ne suis pas son père et même si c’est le cas je n’aurai même pas cette attention. Déjà rien que de partager ma viande est une chose que je ne fais pas souvent. Sauf si j’en vois un intérêt personnel. Ce qui et le cas maintenant, heureusement pour elle car sinon je n’aurais eu que peu de scrupule à la tuer. Cependant je ne sais pas pourquoi mais j’ai un bon pressentiment, comme si j’ai intérêt à l’écouter et à la garder vivante. Es que cet instinct qui m’a permis de rester vivant jusqu’ici va me permettre de gagner quelque chose de cette rencontre ?

Un ours ? Il avait sérieusement ramené un ours ? C'était de la folie pure et dure, heureusement que je ne l'avais pas attaqué – il donnait l'impression de ne pas même avoir transpiré en accomplissant cet acte. Je n'allais pas m'en plaindre à vrai dire, il y avait pas mal de viande sur un animal de cette taille et ma faim ainsi que mon appétit lui étaient reconnaissant. D'un bref coup de main, je scellais à nouveau ma petite panoplie du cartographe afin de m'intéresser au gibier apporté, ne cachant en rien mon sourire devant sa remarque sur la chasse. Plus ou moins confortablement installée devant le feu, je m'étonnais de le voir me poser des questions et engagé une discussion, mais c'était toujours plus sympathique que de manger en silence.

"Mon clan est une bande d'idiot qui préfèrent ignorer le reste du monde, pensant que les seules choses qui les concerne sont celles qui ne les regardent qu'eux. Quant à moi… J'ai été Genin de Kiri avant de partir. J'avais ouvert les yeux sur le monde et je savais qu'on pouvait pas l'ignorer. L'alliance merdique enter les Samui et les Kaguya m'aura convaincu qu'il n'y avait plus rien à faire pour moi dans ce pays qui voulait se voiler la face. Alors je suis partie."

Il n'avait pas réellement besoin d'en savoir plus, et j'hésitais même à lui dire ce que je lui disais déjà. La façon dont il mangeait la viande était purement bestiale, très proche de la notre à vrai dire – je venais de m'arracher un bout bien cuit et le dévorait goulument sans m'encombrer d'assiette. Avec les questions qu'il posait sur un Suzurane en particulier, pouvait-il être l'un des nôtres ? L'absence de sceau sur son corps me laissait dubitative devant ma réflexion, mais ils étaient simples à masquer, je le savais.

"Pourquoi toutes ces questions sur Kiri et les Suzurane ? T'es l'un des nôtres ?"

S'il me répondait que oui, j'étais prête à combattre. Le clan m'avait rayé à l'époque et je ne comptais pas encore revenir en grâce aujourd'hui, il était donc hors de question qu'un gueux sur lequel je tombais par hasard me ramène à Yuki no Kuni. Au vu de sa puissance, je savais que c'était un combat perdu d'avance – néanmoins il m'était impensable de perdre le peu d'honneur qu'il me restait auprès de cette stupide grande famille de sauvageons, je préférais encore mourir.

Es que je suis un Suzurane. C’est vrai que ma carrure et les multiples cicatrices qui recouvrent mon corps peuvent laisser croire cela, cependant cela est plus mené à mon enfance et mon expérience qu’à un style de combat particulier. Ces dires sont plutôt rudes envers son clan, mais cela peut aussi montrer l’attachement de ses idées et aussi de l’avenir de ce dernier. Elle juge son clan pas assez actif et qui se pose trop facilement sur les gens. Mais comment faire autrement ses derniers n’eurent que peu de choix. Considéré comme des hommes ne pouvant survivre sans qu’on leur impose des limites ses derniers furent pour moi plus profité qu’aidée. Cependant c’est dans l’idée humaine de traiter les autres ainsi s’ils le peuvent et d’y semer des dires comme « c’est pour votre bien » ou même simplement pour leur protection. Stupide animal qu’est l’humain, même pas capable de vraiment opposer leur propre geste à leur véritable sens, même le loup respecte plus l’agneau qu’il mange. Bon, dommage ce n’est du coup pas avec elle que j’aurais une notoriété sur les Suzuranes du moins pas pour le moment présent :

Kiri est en voie de reconstruction. Je pensais que certain Suzurane serais intéresser de le savoir. Cependant le Shukai est aussi de la partie et même si cela ne m’enchante guère pour le moment ils sont un mal nécessaires. Tu dis que les conflits entre Kaguya et Samui t’ont fait prendre le large. Pourquoi ? C’est le genre humain qui rend certaine relation houleuse. Je ne pense pas que c’est Kiri qui se voile la face mais plus ce le monde. Si l’on n’est pas prêt à le voir et l’accepter qu’es qui te motive encore à vivre ?

C’est vrai quitter un pays pour la rancœur des gens et se faut semblant de pouvoir vivre ensemble la débecte c’est plus le village qu’elle doit viser mais ses propres régiments des règles que fait se monde car la pire supercherie est celle que l’homme à produit sur cette terre. Du coup cette haine et -elle une simple rancœur factice ou est telle aussi profonde que je l’espère. Le clan Suzurane est un clan que j’apprécie malgré le passé qu’elle semble détester, c’est vrai que depuis la création des villages ninjas fait pour faire perdurer la paix, les Suzurane sont passés à devenir des chiens en laisse, mais es vraiment la faute de ce clan ? Es qu’une personne à au moins tenter de leur donner une autre option que celle de se rebeller face à l’ancien bâtiment Kirijin qui est devenue le centre du gouvernement Shukaijin de Yuki no kuni ? Là est la véritable question. Je connais ce sentiment de persécution dont un homme peut obliger le moindre mouvement, la moindre respiration. Vivre pour simplement survivre et suivre son bourreau. Cela en est devenu normal tellement que ma laisse étranglait ma gorge. Cependant cette laisse a fini par céder et il n’en résultait qu’une profonde haine est rancœur qui mènera au maitre de se faire mordre par ca victime jusqu’à que ça mors subvienne.

Kiri en voie de reconstruction ? Voilà des nouvelles qui m'étaient bien alarmantes. Je ne pouvais pas rester les bras croisé si ce qu'il disait été vrai – cependant j'étais trop taillée par mes voyages pour croire le premier venu sur ce genre de choses, il fallait que je croise mes sources. Tout du moins, j'étais à peu prêt certaine que mes soupçons étaient faux : le clan n'aurait jamais envoyé quelqu'un qui pouvait parler d'une telle façon de ce genre de choses.

"C'est une information que je garderai bien pour moi. Actuellement, mon voyage me dirige vers la frontière avec Ki no Kuni pour y trouver quelque chose… Cependant, Mizu no Kuni sera certainement mon prochain objectif maintenant que tu me dis ce genre de choses."

Yuki no Kuni était proche du pays de l'eau, j'en étais pleinement consciente et c'était un profit tiré par le passé. Si le village de la brume allait redevenir, j'y passerai certainement – ne serait-ce que pour voir de quoi il en était. Le hasard pouvait peut-être bien faire les choses et ce village serait aussi brutal et cru que ce que j'avais connu à l'époque ; ça n'en serait que mieux. Hélas, c'était sans compter sur les chiens du Shûkai.

"Un mal nécessaire, le Shûkai ? Pourquoi ces traîtres à leur sang veulent-ils revenir dans ce pays ? Ne lui ont-ils pas fait assez de mal en le travestissant par le passé ?! Ce n'est pas la guerre entre Samui et Kaguya qui m'a fait partir, mais bien la fin de celle-ci. Cette paix qu'ils voulaient tant ne pouvait pas permettre à des Suzurane de vivre comme ils l'entendaient – dans la violence. "

J'inspirais profondément afin de me calmer, arrachant un nouveau bout de viande et croquant dedans à pleine dent, comme pour faire connaître la rage qui grandissait en moi devant mes propres paroles.

"Ce qui me pousse à survivre ? L'envie de revenir à Yuki no Kuni, de récupérer ces terres des mains de… Je crois que c'est Yuki Samui son nom. Libérer la rage et la douleur de mon clan de la muselière du Shûkai. Devenir la tête de celui-ci. La liste de mes objectifs est longue et ne fait que grandir chaque jour – je ne compte pas crever avant de les avoirs tous réalisés."

Si je lui avais déjà dit tout cela, je pouvais très bien en dire plus encore – je n'y paraissais pas, mais j'étais plus futée et calculatrice que les Suzurane normaux. J'avais mes yeux sur le monde et il était impensable pour une marchande itinérante de ne pas savoir s'adapter à son interlocuteur, exploité les moindres permissions qu'il faisait dans un discours pour imposer sa présence dans son subconscient – toute bonne relation de ce genre commençait d'ailleurs par l'identité des participants.

"Quitte à blablater, c'est quoi vos noms ? Moi c'est Anita."

(#) Sujet: Re: Faim (ft. Kyu Goren) Jeu 3 Sep 2015 - 5:36

Au moins je suis fixé. Elle a quitté le village et son clan pour libérer ses pulsions combatives. Rester un minimum libre d’acte et de choix. De là ce n’est plus un pays ou un village qui est concerné même si elle pense surtout à son clan et a sa propre personne nous avions des idées communes. Des idées qu’il vaut mieux souvent garder pour soi plutôt que de les étendre :

J’ai quitté Suna pour ses propres idées. Il y a longtemps j’ai quitté le pays désertique, car je me sentais muselé et sans véritable attache. Avec une amère impression qu’on ne souhaitait que simplement me museler pour mieux me manipuler. Nous sommes en partit semblable et je pense que tu as fait le bon choix.

La suite de ses paroles fut sur le Shukai et les raisons qui les poussent à revenir semble la dépasser, pourtant cela semble pour moi si facilement descriptible que s’en devient affligeant. Tout en disant cela et reprenait donc l’explication du pourquoi elle prit les jambes à son coup au temps de Kiri. Tenter de faire collaborer deux clans alliés pour moi est une stratégie dans un village de base. Laisser les gens se battre au sein même de leur foyer, militairement parlant ce n’est pas vraiment intéressant. Une perte militaire une perte de confiance dans ses collègues même si pour moi un conflit perpétue entre tousses serais un paradis, si l’on souhaite avoir un village fort, cela demande une structure solide. J’écoute ses dires et vois le raisonnement plus qu’intéressant que cette femme a.

Elle veut beaucoup et à de très bonne ambition. Elle souhaite de ses mains reformer la structure qu’elle souhaite. J’ai aussi fait ce choix il y a longtemps, et cela, malgré les embûches que j’ai pu parcourir je n’ai jamais fait marche arrière. Restant attentif à ses mots, je me mets à être content de ne pas l’avoir tuer. Rester patient à de bon avantage des fois :

Pour le Shukai si tu veux mon avis, mettre main basse sur leur ancien pays et contrôler la reconstruction de Kiri leur permet de réguler leur propre soldat. La reconstruction de Kiri pour certain de leur soldat c’est comme revoir leur véritable nation se reconstruire. Je pense qu’ils ont peur pour leur effectif. Avoir la main sur Mizu no Kuni montre l’intérêt qu’ils portent à leur passer. Ou du moins c’est une manière de contrôler leurs hommes par de bel acte, même si je pense personnellement que c’est plus par obligation qu’ils le font, Kiri de nouveau actif, s’ils ne le sont pas ceux l’enclenchons ils risquent de perdre beaucoup d’hommes. Puis une expansion pour ce genre d’organisme est toujours bonne à prendre. Quoi qu’il en soit, seul t’es objectifs seront compliqués à atteindre. Nous suivons des idées qui s’approchent. Moi-même j’ai du mal avec les ordres ou la hiérarchie, mais pour réussir dans ce que l’on veut des fois il faut outrepasser ces propres désir et crois-moi collaborer avec le Shukai me bouffe de l’intérieur et je ne compte pas que cela dure éternellement. Je te trouverais un homme fort pour t’entraîner afin d’atteindre tes objectifs. En échange pourras-tu mettre ta force à ma cause et à l’idée que j’ai pour Kiri ?

Voilà une proposition. L’entraîner moi-même. Vu l’idée que j’ai pour la suite de ma propre carrière cela risque d’être impossible et je ne veux pas promettre une chose dont je ne pourrais pas tenir. Juste après ces mots elle se met à me donner son nom. Anita. Tout en me demandant mon prénom. Je suis plutôt connue es que cela va l’effrayer, je n’en sais rien, puis après tout après une telle discutions, si elle commence juste à flipper cela serais plutôt étonnant et triste :

Moi s’est Goren, et la petite je là nome Phénix.

(#) Sujet: Re: Faim (ft. Kyu Goren) Ven 4 Sep 2015 - 21:52

Les mêmes idées – ce n'était pas la première fois que j'entendais des mots de la sorte de la bouche d'un ninja errant. La première remontait à bien loin d'ailleurs, lorsque j'étais encore présente à Yuki no Kuni. Kurasa… Nous reverrons nous un jour ? Le temps passait et rien ne semblait présager notre rencontre, cependant la certitude que ce jour arriverait me hantait. Quand ?! Quoi qu'il en soit, je ne pouvais qu'être d'accord avec la vision de la montagne en face de moi. Une muselière, c'était un terme très poétique pour ce que j'avais évité et j'étais certaine de me l'approprier. Malgré la colère qui se dessinait sur mon visage lorsqu'il mentionnait l'Empire, je n'étais pas conne et savait qu'il avait raison. Son idée de retrouver l'indépendance était qui plus est fortement intéressante. Kiri me rapprocherait certainement de Yuki no Kuni. J'étais presque sûre que nombre de Suzurane présents à l'Empire actuellement s'approcheraient de cette initiative, ne serait-ce que pour la proximité avec les terres sauvages. C'était des idiots vivants dans un cocon, être proche de celui-ci tout en l'ayant quitté était une idée qui devait leur paraître bonne.

Goren et Phénix. Goren. Pardon ?! C'était LE Goren ? Malgré le fait que j'ai été une errante, la réputation de ce grand homme recherché par l'intégralité des villages Shinobis ne pouvait m'être étrangère. C'était un immense honneur que de voir quelqu'un de si puissant me faire une offre, et une immense chance pour ma part de ne pas l'avoir tout bonnement attaqué ou dégainé Rashomon. Il m'aurait brisée en deux sans le moindre mal.

"C'est… Une surprise considérable. Es-tu ce fameux Goren que tout le monde pourchasse ? Si oui, sache que je suis une vraie fan de ton approche."

Le sourire candide que je lui adressais était le meilleur témoin de mes intentions nobles. J'espérais qu'il pourrait lire à travers.

"Quant à Kiri… J'aimerai dire que nous verrons lorsque le temps viendra, cependant je sais que ma réponse ne changera pas. Je n'obéirais pas à l'Empire. Je refuse d'être une chienne portant ses couleurs, mais je peux t'écouter toi. A partir du moment où il me sera possible de garder cette liberté que nous aimons tant, même si elle est diminuée – je suis prête à te suivre dans tes projets. Je n'ai aucune doute, compte tenu de ta réputation, que tu sais où tu mets les pieds. Te suivre ne me fait pas peur. D'ailleurs, t'as parlé de puissance ?"

Je n'aimais pas faire l'avare, cependant j'étais certaine qu'il m'en fallait plus et je n'allais pas cracher sur l'offre qu'il me faisait. J'acceptais officiellement ce qu'il me demandait, j'espérais que sa part du marché tiendrait également. Pouvait-on vraiment faire confiance au Goren ? Je voulais croire que oui. Restant assise en silence quelques moments devant le feu, j'observais calmement la nuit tomber. Il restait énormément de nourriture, me laisserait-il en prendre un peu avec moi ? C'était une question que je devais lui poser, mais certainement pas la plus importante.

"Si ce n'est indiscret… Pourquoi le grand Goren a-t-il rivé ses yeux sur Kiri ?"

Je ne cachais pas la note d'amusement dans l'appellation que je faisais de lui, tout en restant pleinement polie.

(#) Sujet: Re: Faim (ft. Kyu Goren) Dim 6 Sep 2015 - 16:54

Elle me connaît alors. Après tout comment une Nunkenin errante et ayant de telle idée en tête ne peut ne pas me connaître. Elle est une fan de mon approche. Je petit sourire laissant comprendre que je pige ce qu’elle veut dire :

C’est moi, en chair et en os.

Par la suite elle explique belle et bien ses intentions et je peux clairement la comprendre je ne souhaite pas non plus prendre la couleur des Shukaijin et cela serait dure de m’y contraindre. Cependant, Kiri ne sera pas sous les ordres du Shukai même si il y aura des comptes à rendre sur certains actes. Cela ne durera pas longtemps. Je la regarde puis dit :

C’est bien pour cette raison qu’il me faut des membres comme toi. Incapable de même imaginer être un fervent allié du Shukai. Kiri doit se remplir de personnes comme nous afin de façonner à notre manière le peuple que nous sommes. Kiri doit se reconstruire, cependant cela n’est que temporaire. De grès ou de force ils devront nous le céder. J’ai compris une chose dans mon existence. Foncer n’est pas suffisant pour arriver à quelque chose, il faut des fois voir plus loin agir avec les armes de nos adversaires, avec minutie et avec des préparations en béton. Le Shukai prend Mizu comme un jouet, mais ils ne pensent pas une minute que ce jouet peut être leur plus mauvais profit.

Obéir ? Même en tant que nunkenin on est obligé de suivre certaines règles. La discipline dans certains cas est obligatoire, au moins pour coordonner les actions. Même dans un combat, nous sommes dictés par des règles simples. Ceux qui régissent notre manière de combattre. Les règles naturelles du monde, comme celle de manger dormir. Cependant dans ce monde d’autres règles ne sont pas naturelles et sont faites de manière irrationnelle. Ceux des humains posés dans leur régime dictatorial.

Ça dernière question fut sur cela. Pourquoi j’ai à vue Kiri. Comment expliquer cela. Es que j’ai vraiment envie de dire le pourquoi. Même dans la réunion cette question fondamentale ne me fut pas vraiment demandée. Je le regarde puis réponds :

Qui sait, tu le sauras surement si tu me suis. Surtout que je connais un homme pouvant te rendre très puissante. Bon, son caractère est particulier mais bon.

Es c’est moi qui dis ça. Un caractère particulier. Je ne sais pas vraiment dans quelle catégorie on peut me ranger alors.

(#) Sujet: Re: Faim (ft. Kyu Goren) Lun 7 Sep 2015 - 17:35

Le grand Goren – le hasard faisait les choses d'une façon franchement délicate et je ne pouvais pas m'en plaindre. Il disait avoir besoin de gens de mon espèce, ennemis du Shûkai et me décrivait les idées folles qu'il avait pour Mizu no Kuni. Enfin, elles n'étaient pas si folles que ça visiblement car je me savais prête à le suivre aveuglément, obsédée par l'idée de revoir le pays de la Brume saigner une fois de plus. La simple mention d'un Empire prenant un pays que j'avais relativement affectionné pour un jouet éveillait ma colère et s'il me le demandait, j'étais prête à aller de l'avant et défier le dictateur sur le moment même afin de récupérer ces terres. Ma colère, mêlée à la rage de mon clan, formait quelque chose d'explosif qui était prêt à se donner en spectacle dès que ce serait nécessaire, mais je savais qu'il me manquait la puissance pour accomplir mes projets. Une puissance qu'il se proposait de m'offrir, tout en effaçant d'une simple phrase l'intégralité de mes interrogations sur ses motivations. Après tout, avais-je réellement besoin de les connaître pour accepter de l'aider ? Non.

"Alors je te suivrais pour l'apprendre. Quant à cet homme… J'ai un certain talent pour discuter avec les caractères particuliers, travail de marchande itinérante oblige."

Je n'avais pas spécialement besoin de m'étaler sur mon propre caractère de cochon violent que je cachais volontiers derrière des tonnes de mensonges plus élaborés les uns que les autres. Cacher que j'étais une Suzurane en apprenant un langage différent de celui des poings était une excellente chose et je ne pouvais que m'estimer heureuse d'être arriver jusqu'à un tel niveau de prestidigitation.

"Comme je te l'ai dit, mes pas me dirigent vers Ki no Kuni actuellement, mais nous pourrons nous retrouver une fois mes affaires là-bas finies."

Le pourrais-je vraiment ? Cela faisait bientôt cinq ans que je n'avais pas "retrouver" Kurasa, alors pouvais-je vraiment prétendre à ce genre de choses ? Surtout que bon – le monde entier cherchait Goren et pourtant il arrivait à ne pas se faire capturer, comme quoi il devait savoir se cacher lorsque c'était opportun. Ce serait peut-être l'occasion de tester le nouveau sceau sur lequel je travaillais en combinant le pouvoir Suzurane à mes talents ? A voir s'il acceptait.

"Je peux te proposer un sceau si tu le veux. Il sera d'une taille ridicule, et si tu le blesses volontairement, il réagira de concert avec son jumeau sur mon corps, nous permettant de nous retrouver. Tu pourras me trouver dès que tu le voudras si tu l'acceptes."

(#) Sujet: Re: Faim (ft. Kyu Goren) Mar 8 Sep 2015 - 17:15

Notre discutions semble bien tourner, elle semble plutôt beaucoup apprécier ma réputation et l’idée même de travailler dans le même camp que moi. Un avantage que je suis plutôt content de la tournure que cela prend. La discussion semble prendre une finalité. Disant de manière indirecte que je ne souhaite pas parler plus que ça de mes projets final. Je ne la connais pas encore asses et ce n’est pas en une heure qu’on peut faire vraiment confiance à une personne dont je ne connais rien. Si l’origine de son clan pour se qui est du reste, c’est une parole qui dit ce qu’elle veut. Je la crois mais de là à risquer mes projets, voir ma vie, ce n’est pas non plus pensable. Elle va donc à Ki. Intéressant, j’avais aussi une mission la bas mais d’autre affaire m’attendent pour le moment. Cependant qui sais si ce qu’elle peut récupérer en chemin peut :

J’ai deux, trois choses aussi à faire là-bas pas maintenant, mais qui sais si tu peux m’être utile. Il me faudrait réussir à prendre quelque part de terrain et trouver aussi des alliés. Si t’y arrive je te serais reconnaissant.

Après tout quitte à bouger autant voir si elle peut faire quelque chose pour moi. Tout en regardant le feu crépiter, je me ressers un gros morceau de viande. Tout en la faisant cuir j’écoute ce qu’elle a à me dire. Après Ki pour me revoir elle souhaite me donner un sceau. Un sceau pour me retrouver grâce surement à un don sensoriel. Une aptitude surement. Qu’importe, ce genre de sceau, je ne souhaite pas en prendre car dans les jours qui viennent, je risque d’avoir grandement besoin d’être caché. Certain lieux doivent être mise au courant de personne ou d’un groupe restreints. Qui sais, elle connaitra surement certain de ses lieux si ce qu’elle dit est vrais. Cependant pour le moment, je ne vois trop d’inconvénient. Comme le fait qu’elle puisse se faire prendre par on ne sait qui pendant son voyage et du coup que ceux me cherchant trouve mes traces, la regardant après ses mot en train de me tendre le sceau je la regarde et dis :

Non, Cependant je pourrais le donner à celui dont je te parle et il pourra ainsi te prévenir et se dévoiler à toi. Sinon va à l’ancien lieu de Kiri quand t’auras le temps. Tu verras de tes propres yeux les personnes reconstruisant le village. Quand je lui en aurais parlé il se dévoilera à toi.

Finissant d’un trait la viande, je me lève puis dit :

Bon ce n’est pas tout, mais il me faut continuer.

Tournant le dos je fis un signe de main puis d’un écran de fumé et je disparus.

(#) Sujet: Re: Faim (ft. Kyu Goren) Mar 8 Sep 2015 - 18:14

Goren se dirigeait donc également vers Ki, bien que plus tard – c'était une information potentiellement intéressante et qui pouvait valoir son du, même si je ne comptais absolument pas trahir quelqu'un qui venait de me faire une offre aussi alléchante. Tout au plus, si nos chemins s'y croisaient de nouveau je saurais ne pas être trop surprise, voire même l'aider pour faire ce qu'il avait besoin de faire – à condition d'y trouver également un bénéfice, je ne faisais pas de l'humanitaire non plus. Trouver des alliés et du terrain… C'était quelque chose de faisable, si tout est donné qu'il m'était permis de rencontrer des gens que ça intéresserait. Si je regrettais un peu le fait qu'il refuse mon sceau, je ne pouvais pas réellement lui en vouloir – c'était un géni et un visionnaire alors que j'étais encore une faible. Qu'il puisse être retrouvé par mon biais devait lui sembler dangereux, surtout qu'il n'avait aucun réelle raison de me faire confiance – pour le moment.

Tant pis, je saurais m'y faire et j'arrivais à comprendre son refus, ce n'était pas une attaque envers moi ou autre. Aller à l'ancien lieu de Kiri lorsque j'aurais le temps. J'y comptais bien de toute façon, donc j'hochais vivement la tête à sa proposition avant de le voir finir sa viande et disparaître… Goren. Le fameux golem qui venait de croiser ma route de façon mystérieuse s'en allait tout aussi mystérieusement, attisant ma curiosité au plus haut point. Pouvais-je lui faire confiance de mon côté ? Je ne le savais pas. Cependant, je n'avais aucun raison de ne pas le croire ou de ne pas le suivre car, soyons honnêtes – s'il me voulait du mal ce serait déjà fait et incohérent avec ses propos. Il semblait bien que seul le temps me laisserait découvrir ce qu'il préparait réellement, mais qu'importe tant que j'étais aux premières loges. Jouer à la gentille marchande qui faisait adhérer son image aux autres était extrêmement exténuant et progressivement, je me demandais si je n'avais pas forgé moi-même les chaînes qui me retenaient prisonnières, créant un cocon semblable à celui dans lequel vivait mon clan…

Inspirant profondément, je décidais de reprendre la route en direction de Ki no Kuni. J'avais à parler aux moines Yogan, en espérant que ces derniers étaient moins nunuches que les moines Maskine. A croire que j'avais un truc pour les religieux, haha.

HRP:

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Faim (ft. Kyu Goren)

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