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 Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo]

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Nukenin
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Message(#) Sujet: Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] EmptyLun 17 Aoû 2015 - 0:20

Enfermée dans cette prison invisible, entre quatre murs qui représentaient ma chambre dans cette auberge, j'attendais avec patience et aussi impatience la suite des opérations. J'étais en quarantaine pour ainsi dire, dans l'attente de savoir qui serait mon chaperon pour mon séjour, mais également d'avoir plus d'instruction de la part de mon paternel. Peut-être était-il temps de l'informer de mon arrivée au pays du feu, mais également des aboutissements, non-concluant, de notre collaboration avec Suna ?

Je m'installais au bureau de ma chambre d'où je tirais de mes affaires, vérifié par les autorités du pays, un parchemin et de quoi écrire ma lettre. Je comptais également en écrire une seconde pour prendre des nouvelles de mon pays et savoir si ma jeune élève s'en sortait bien avec la gouvernance que je lui avais confiée.

La moitié de mes lettres écrites, je levais finalement la tête pour contempler le mur en face de moi. Panne d'inspiration me direz-vous ? Où peut être juste lassitude de ce rôle, toujours étant que je finissais par rouler la première des missives, celle qui était finie, dans l'espoir de pouvoir l'envoyer le plus rapidement possible dans la journée qui aller passer.
Pour l'heure, j'avais envie et besoin de me rafraîchir, je gagnais donc la salle de bains et laisser le jet d'eau couler sur ma peau avant d'en sortir, quelques minutes plus tard, enroulée dans une serviette de bain blanche et à la recherche de vêtement propre dans ma valise.

Comment allais-je bien pouvoir le vêtir pour cette première journée. J'hésitais et finalement, j'attrapais une fine robe de soie parmi mes habits avant de me redresser et de tourner la tête intriguée vers la porte. Quelqu'un venait de frapper et c'est légèrement gêné et toujours enveloppé dans ma serviette de bain que j'allais entrouvrir la porte pour voir qui se présentait là.


"Oui ?"

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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] EmptyLun 17 Aoû 2015 - 19:47

Cette aventure dans le Shozaichi avait définitivement été quelque chose et je ne pouvais pas nier qu’une petite boule de stress s’était formée dans le creux de mon estomac quand j’avais vu les choses devenir hors de contrôle. Notre mission était bien de ramener l’homme au village, mais nous ne voulions pas du même coup attirer l’attention du Shukai sur nous. Et comment plus attirer l’attention qu’en faisait l’opposé de ce que vous avez dit. J’avais donc dû agir au quart de tour, sans hésiter une seconde quant à ma décision, et avais lancé la Yamanaka à l’assaut de l’esprit du Jisetsu. La suite c’était ensuite déroulé surprenamment bien même si le stress ne s’était pas estompé qu’au moment où nous avions mis beaucoup de distance avec la capitale. Quelques heures après, la Yamanaka se réveilla et nous en profitâmes pour prendre une petite pause pour manger quelque chose alors qu’elle me mettait au courant de ce qui s’était déroulé alors qu’elle était dans le corps de Demon. Je fus soulagé de savoir que notre message c’était bien rendu et que quelqu’un était venu chercher notre colis. Notre route jusqu’à la Feuille fit silencieux et rapide, ayant tout de les deux hâte de mettre le Shukai derrière nous. En tout cas pour ma part, j’avais plus que hâte de rejoindre Akamori. Nous le retrouvâmes à la frontière, presque au même endroit où nous nous étions quittés.

La journée de mon retour à Konoha je peux dire sans la moindre trace de culpabilité que je n’ai absolument rien fait de constructif. J’étais vidé et ne voulait rien faire d’autre que dormir. Cela se passa bien la première journée, mais dès le lendemain matin on me réveilla en cognant à ma porte. Grognant en me levant du lit, ce sont les yeux encore bouffis de sommeil que je répondis au shinobi qui me tendit simplement un papier avant que s’en aller. Toujours aussi jovial, ceux-là. Je refermai distraitement la porte alors que mes yeux parcouraient rapidement le contenu de la missive. Ainsi, j’étais assigné à la surveillance d’un envoyé du Shukai. Mon cœur se serra lorsque mes yeux se posèrent sur le nom de l’Empire. Cela avait-il quelque chose à voir avec ma récente mission pour l’Hokage? Je me forçai à me calmer – après tout je n’étais pas supposé avoir quoi que ce soit à me reprocher – alors sûrement avais-je été choisi pour mes qualités de senseurs. Il n’y avait aucun doute dans mon esprit que j’étais envoyé pour surveiller les gestes dudit envoyé pour être sûr qu’il ne fasse rien de louche et qui de mieux qu’un senseur pour toujours avoir une idée de ce que les gens faisaient?

Je mangeai rapidement et me vêtit légèrement, car la journée semblait être des plus chaudes, avant de me diriger vers l’auberge où le village avait mis l’envoyé en restriction de déplacement. En tout cas, sans accompagnement et c’était là que je rentrais en jeu. C’était seulement lorsqu’il serait en ma compagnie que l’envoyé pourrait se déplacer dans le village. Enfin, c’était ce qui avait été écrit dans la lettre, peut-être après quelques temps les autorités de Konoha seraient un peu plus indulgentes. Dans tous les cas, ce n’était pas à moi de prendre ce genre de décision, je ne faisais que ce qu’on me disait de faire. Avec chance, je savais où se trouvait cette auberge, un restaurant que j’affectionnais particulièrement pour ses pâtisseries se trouvait tout juste à côté, je pus donc me rendre dans les plus brefs délais vers l’envoyé en visite. Je ne voulais pas le garder cloîtrer dans sa chambre, cela laissait une terrible image sur l’hospitalité konohajin, quoiqu’on devait toujours être prudent quand des gens étrangers au village entrait dans l’enceinte de celle-ci. Donnant un bref hochement de tête à l’aubergiste, qui comprit immédiatement la raison de ma venue, je montai à l’étage vers la chambre indiqué dans la lettre puis m’arrêtai devant la bonne porte. Je pris un grand respire, puis cognai trois petits coups à la porte. Au début, rien ne se passa puis ce fut comme si la personne à l’intérieur réalisa qu’on avait cogné à sa porte quand des pas se firent entendre de l’autre côté et une odeur que j’avais déjà senti envahit mes narines. Quiconque se trouvait de l’autre côté de la porte, je l’avais définitivement déjà rencontré. C’est alors que la porte s’ouvrit et révéla…


- … Yuki?

Elle avait beaucoup changé – sacrément changé même – mais je la reconnaissais tout de même. Cela faisait quoi, quatre ans, qu’elle était passée au village de la Feuille? Elle était réfugiée politique à l’époque si ma mémoire ne me faisait pas défaut et la voilà maintenant envoyée politique. Mais peu importe comment elle avait changé, son odeur ne trahissait pas. Cette même odeur pure et rafraîchissante, comme la neige de son pays natal. Au final, je n’avais jamais eu l’occasion d’aller visiter son coin de pays. En attendant une quelconque réaction de sa part, car il n’y avait aucun doute qu’accompagné de mon ninken j’étais facilement reconnaissable, je l’observai et remarquai encore une fois comment elle avait changé. Elle était loin d’être la jeune fille que j’avais rencontrée sous l’arbre et à qui j’avais fait visiter le temple de Kyûbi. Non, maintenant elle était rendue une femme.

- Alors c’est toi l’envoyée du Shukai?, demandai-je à la Samui une fois remis de ma surprise.

Ce furent les seuls mots que je parvins à trouver une fois que la surprise avait arrêté d’embrouillé mon esprit. Je ne savais pas pourquoi, je m’étais attendu à voir un homme; peut-être parce que la lettre parlait d’un envoyé, au masculin. Pourquoi n’avait-il pas pris la peine de m’avertir que c’était une envoyée, et que c’était Samui Yuki de surcroît? Cela aurait-il fait une différence si j’avais su qui était le fameux envoyé avant de me retrouver face à face avec elle? J’ignorais la réponse à toutes ces questions, mais je me surpris à me demander si c’était justement parce que je connaissais déjà la jeune femme que l’on m’avait envoyé pour la surveiller. Pensaient-ils qu’avec une personne de confiance il pouvait mieux la surveiller? Certes, j’étais heureux de retrouver la jeune femme après toutes ces années – c’était une agréable surprise pour ce qui m’avait paru initialement comme une tâche éreintante – mais je ne pouvais m’enlever de derrière la tâche les motivations cachées derrière cette retrouvaille.
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Message(#) Sujet: Re: Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] EmptyLun 17 Aoû 2015 - 22:32

Au premier regard, je tombe sur ses yeux cramoisis et la main qui retient ma serviette sur ma poitrine se resserre doucement de peur de perdre le seul élément qui cache ma nudité. Je regarde l'individu devant moi, d'abord sans le reconnaître lorsqu'il prononce mon nom, puis je sens un bruissement au niveau de mes pieds. Je baisse les yeux et j'aperçois alors le gros chien du jeune homme. Mon visage se redresse et je suis légèrement hésitante lorsque je demande :


"Takeo ?"


Une pointe de questionnement dans la voix, je ne suis pas sûre de ce que j'annonce, pourtant, je recule de quelques pas pour lui laisser l'accès ma modeste chambre avant de le regarder plus en profondeur tout en rougissant lorsqu'il me demande si c'est bel et bien moi l'envoyé du Shukaï. J'approuve alors d'un simple hochement de tête :


"Oui, c'est bien moi ... Excuse ma surprise, je ne m'attendais pas à ce que tu sois mon chaperon ..."


Je lui souris timidement avant de m'en retourner vers la chambre pour y saisir mes vêtements :


"Excuse-moi, je vais passer une tenue plus convenable !"


Et je m'éclipse dans la salle de bains pour y revêtir ma fine robe de soie et tresser mes cheveux en épis de blé sur le côté de mon visage avant de revenir dans la pièce principale. Le jeune homme n'a pas bougé et je m'assois donc sur mon lit avant de le contempler plus précisément et de déclarer :


"Wow ... C'est que tu as changé depuis le temps ! Ce n'est pas le cas d'Akamori par contre ! On dirait qu'il a grossi non ?"


Je rigole en appelant le chien de la main pour pouvoir lui caresser la tête gentiment. Oui, lui aussi, il a changé, mais bien peu par rapport à son maître :


"Alors ? Qu'est-ce que tu deviens désormais ? Tu as pris du galon ?"
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Message(#) Sujet: Re: Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] EmptyMer 19 Aoû 2015 - 18:48

Lorsque nos regards se croisèrent, j’y lus la même surprise qui devant paraître dans les miens, jusqu’à ce que je vois son regard baisser vers Aka. Après ça, elle n’avait pas le choix de me reconnaître. Sinon, j’en serais légèrement blessé. Très légèrement. Une chance, cela n’arriva pas puisque, remontant son regard vers le mien, elle me demanda finalement s’il s’agissait bien de moi. En guise de réponse, j’ouvris les bras sur les côtés en haussant les sourcils, comme si je disais « Le seul et l’unique! » et lui offrit un sourire. Je ne m’attendais vraiment pas à faire cette rencontre aujourd’hui, mais j’étais heureux de retrouver une amie que cela faisait un sacré bout de temps que je n’avais pas vu. Je n’avais qu’à penser que dans le temps Kiri était encore debout, pas encore rasé par les Furyous, pour savoir que cela faisait bien longtemps que nous ne nous étions pas vu. Nous nous étions tous les deux reconnus, mais il restait toujours une petite gêne comme il y avait toujours lorsqu’on recroise un ami de longue date, ne sachant pas par où commencer. Toujours sans dire un mot, Yuki se tassa du pas de la porte et m’invita à entrer dans la petite pièce que le village lui avait offerte. Je lui emboîtai le pas et entrai sans pour autant savoir où m’installer.

Après quelques pas à l’intérieur, je finis par couper le silence et lui demandai si c’était elle l’envoyée du Shukai. Si nous nous retrouvions l’un devant l’autre c’était probablement parce qu’elle était bien l’envoyée, mais on aurait dit qu’il fallait que je lui demande tout de même de vive voix pour en être complètement sûr. Nous avions bien eu vent des Samui s’installant au Shukai, mais mon cerveau n’avait jamais réellement cliqué à l’information; c’était pourtant logique que Yuki suive le restant de son clan surtout qu’ils n’avaient plus nulle part où aller. Cette dernière rougit légèrement à ma question, mais répondit tout de même par l’affirmative tout en partageant sa surprise de me voir là pour faire son chaperon. Chaperon… Je n’avais jamais vraiment vu cela comme cela, bien qu’y repensant surveillant, garde, chaperon ça revenait pas mal au même. C’était comme un pressentiment que j’avais, mais je sentais que cela allait être plus difficile que je ne l’avais pensé maintenant que je savais que je devais passer la journée avec une bonne amie que je n’avais pas vue depuis un certain temps.

Cette dernière s’excusa alors et me quitta afin de mettre quelque chose de plus convenable. Je n’y avais pas porté attention plus tôt, mais elle était effectivement vêtue que d’une simple serviette enroulée autour d’elle; sans doute sortait-elle de la douche lorsque j’avais cogné. Je comprenais maintenant pourquoi cela avait mis un certain temps avant qu’elle vienne m’ouvrir. La regardant s’en aller, je ne pus m’empêcher de poser mon regard sur la jeune femme et réaliser encore plus que tout à l’heure comment elle avait changé. Vraiment, elle n’avait plus rien de la jeune fille que j’avais rencontrée. Je secouai la tête pour me sortir de mes pensées tandis que la Samui revenait de la salle de bain et s’assoyait sur son lit. Finalement, cette dernière s’exclama que j’avais beaucoup changé depuis notre dernière rencontre. Avais-je tant changé? Cela s’était fait si graduellement que je ne m’en étais pas rendu compte, mais en y pensant bien j’avais sûrement changé depuis les quatre dernières années. Maintenant dans la vingtaine, je devais être loin du petit adolescent qu’elle avait rencontré à l’époque. Lorsqu’elle parla d’Aka, par contre, je ne pus m’empêcher d’éclater de rire.


- Ha ha ha! Tu as entendu ça, Aka? Allez, gros plein de soupe, va! Je continuai à rire sous les grognements d’Akamori, heureusement que ce dernier savait que ce n’était pas méchant. Que veux-tu, il est un peu trop gourmand pour son propre bien.

Je lâchai un nouveau rire, toutefois accompagné d’un aboiement sec au lieu du même grognement. Houlà, je commençais à toucher une corde sensible, valait mieux pour moi d’arrêter ça là. Je me retournai donc vers la Samui.

- Je pourrais dire la même chose de toi, c’est plus par ton odeur que je t’ai reconnu.

J’allais m’empresser de lui expliquer que cela ne voulait pas dire qu’elle puait, que c’était seulement la façon que nous fonctionnons, mais je me rappelai aussitôt que nous avions eu la même discussion lors de notre rencontre. Je l’écoutai plutôt alors qu’elle me demandait ce que je devenais. Je devais avouer que j’étais également curieux de savoir ce qui était arrivé à la jeune femme, mais la moindre des choses étaient de répondre avant tout puisqu’elle s’en était enquis la première. Je réfléchis quelques instants aux informations qui valaient la peine d’être dites.

- On peut dire ça, oui. Je suis Jônin depuis quelques années, donc forcément cela veut dire plus de responsabilités.

Évidemment, je mettrai sous silence ma récente promotion parmi les forces spéciales de Konoha – l’ANBU – mais je pouvais au moins en dire autant à mon amie. Car j’avais bien eu l’impression que de plus en plus souvent on semblait faire appel à ses habiletés lorsqu’on en avait besoin. Savoir que le village me choisissait personnellement au-dessus d’autres Inuzuka qui pouvaient beaucoup plus expérimentés que moi me remplissait de la certitude qu’on commençait à me reconnaître pour ma vraie valeur. Ça, je pouvais le partager avec n’importe qui.

- Qu’en est-il de toi? Je dois dire, je suis curieux de savoir comment tu es passé de réfugiée politique de Kiri à envoyée diplomatique de l’Empire.

Je lui fis un clin d’œil pour lui signifier qu’il n’y avait aucune malice dans mon commentaire, simplement de l’humour, même si cela n’enlevait pas que j’étais réellement curieux. Son statut de réfugiée était sûrement partie lorsque Kiri était disparu, mais comment était-elle devenue diplomate pour le Shukai? Son lien de parenté avec le nouvel Empereur y était-il pour quelque chose? Aussi sincère que pouvait être ma curiosité, je ne pouvais m’empêcher de penser que je pourrais bien retirer quelques informations importantes pour le village. Aussitôt dans ma tête j’essayai de l’écarter afin de me concentrer sur mon amie.
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Message(#) Sujet: Re: Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] EmptyVen 21 Aoû 2015 - 14:13

Le rire et la bonne humeur du jeune homme étaient contagieux, car alors qu'il taquinait son ninken, moi, je m'installais sur le lit, rassemblant mes cheveux en une queue-de-cheval avant de caresser le chien derrière les oreilles :


"Ne l'écoute pas Akamori ! Il est méchant ! Tu as juste grandi comme lui !"


Je lui souriais pourtant alors qu'il m'annonçait que désormais, il était jonin du village :


"Wow ! Tu as vraiment pris du grade dit donc ! C'est bien ! Ça veut dire que les gens te font confiance !"


Bon ok, les responsabilités qui allaient avec été par contre beaucoup moins cool qu'il n'y paraissait et c'est donc tout naturellement que mon sourire jovial se changea en sourire de compréhension. Et il me demandait ce qu'il en était pour moi ? Un petit sourire, je tapotai la place sur le lit à côté de moi pour qu'il s'y installe, car ça risquait d'être long :


"Après mon départ de Konoha, les Samui ont décidé de se rallier au Shukaï ! Très rapidement, je suis montée en grade, d'abord bras droit de la section espionnage et contre espionnage du Shukaï, puis avec le coup d'état, je suis devenue seigneur de guerre de Yuki no Kuni, ma nation de naissance ..."


Je tournais le regard vers lui sans pour autant cesser de caresser le chien. Suivait-il toutes mes aventures ? À voir, je poursuivais :


"Récemment, j'ai été nommé chef du clan Samui ... Ça fait beaucoup de responsabilités pour une seule personne ! Je suis assez surchargée de boulot ! J'espère que mon entretien avec l'Hokage se passera bien !"


J'espérais surtout que Miko n'aurait pas la même réaction que Suna à l'encontre de l'empire et qu'elle comprendrait le fondement de notre politique.


"Et sinon dans ta vie de tous les jours ? Comment ça se passe ? Tu as une petite amie ? Joli garçon comme tu es, je n'en doute pas une seconde !"
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Message(#) Sujet: Re: Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] EmptyLun 24 Aoû 2015 - 22:00

Je ne pus m’empêcher de sourire avec la jeune femme lorsque je vis qu’elle était réellement heureuse de nous revoir, la petite gêne qui s’était installée dans les premières secondes rapidement volatilisée. Nous rîmes ensemble pendant quelques instants, n’ayant pu me retenir plus longtemps après l’avertissement du ninken, et pendant quelques instants j’eu la brève impression que cela ne paraissait pas tant que quatre années séparaient notre dernière rencontre. Évidemment, la discussion tourna rapidement vers nos carrières respectives, à croire que nous ne pouvions que parler de cela; c’était si profondément ancré dans nos existences. Sans mentionner l’ANBU, je lui expliquai que j’étais tout de même Jônin pour le village et hochai la tête lorsqu’elle expliqua cela comme un signe de confiance. Sans le savoir, elle avait exactement dit ce que je pensais. Après avoir partagé mon cheminement, je partageai ma curiosité à savoir le chemin qu’elle avait fait elle-même et lorsqu’elle m’invita à prendre place sur le lit à ses côtés je devinai que cela allait être un peu plus long que moi. Je m’installai, Aka prenant rapidement place sur le lit à son tour en arrière de nous, et me préparai à écouter ce qui lui était arrivé.

Tout en l’écoutant parler, je n’avais aucune difficulté à croire qu’elle s’était rapidement faite une place dans l’alliance nouvellement formée, encore moins dans la section d’espionnage. Même à l’âge où je l’avais rencontré, elle était déjà une kunoichi haut dessus de la moyenne. Bah quoi, on voit assez rarement des jeunes filles d’une quinzaine d’année blessée grièvement tout en étant réfugiée politique d’un village ninja. Un monde de fous dans lequel nous vivons, je vous le dis… Enfin, je lâchai ces divagations et me reconcentrai plutôt sur le récit de Yuki. Lorsque l’Empire était né, elle avait été donnée encore plus de responsabilités. Seigneur de guerre de Yuki no Kuni, ce n’était pas rien. Un signe de confiance ou un moyen de la garder à l’œil? Dans les deux cas, elle ne semblait pas malheureuse puisque je notai un petit quelque chose lorsqu’elle mentionna son pays natal. Sûrement était-elle contente d’avoir ainsi un point d’attache à sa terre natal, le Shukai n’était pas à côté non plus. Comme si ce n’était pas assez, elle était également maintenant chef du clan Samui et on l’envoyait maintenant visiter Konoha. Peut-être le faisait-elle de son gré, mais ça commençait à en faire beaucoup pour une seule personne!


- C’est vrai que ça en fait beaucoup pour une seule personne, mais ça montre à quel point tu es indispensable, dis-je en allongeant de façon exagérée les syllabes du dernier mot. Tu es sûre que tu n’es pas seule dans cet Empire?

Je disais cela à la blague, bien sûr, mais cela traduisait tout de même mon impression qu’ils en donnaient beaucoup à une personne. D’un autre côté, peut-être avais-je répondu moi-même à ma question et que c’était simplement parce qu’ils ne pouvaient pas donner ces tâches à personne d’autre, prouvant qu’elle était effectivement indispensable. J’aurais bien aimé la questionner sur son entretien avec l’Hokage, mais j’étais bien conscient qu’elle n’avait rien voulu dire lors de son entrée au village et qu’elle ne parlerait pas de ce genre de chose avec n’importe qui, même moi. Tout d’un coup, la discussion prit un tournant inattendu alors qu’elle me demandait plus précisément ce que je faisais de mes journées, si j’avais quelqu’un dans ma vie. Si elle ne voulait pas parler plus de son entretien avec Miko-dono, je n’allais pas la forcer et répondis donc à la Samui, au risque de la décevoir.

- Cela va peut-être te surprendre, mais il n’y a encore personne qui soit resté assez longtemps dans ma vie pour être considéré comme une petite amie. Je crois que c’est la sorte de bromance entre Aka et moi qui les effraient. J’eus un léger rire en disant cela, mais aussi drôle que cela pouvait paraître pour moi c’était probablement ce qui était arrivé à certaines – pour ne pas dire la plupart – des filles que j’avais ramené dans mon appartement. De toute façon, je n’ai pas l’horaire le plus adapté pour la romance. Non seulement je ne sais jamais vraiment lorsqu’une mission me sera envoyée, mais je ne sais pas non plus combien temps je serai parti. Je dois également investir beaucoup de temps afin de garder ce corps de joli garçon.

Je fis un clin d’œil moqueur à la jeune femme, tentant d’éclaircir la conversation qui devenait de plus en plus sombre. J’avais évité de parler de l’épée de Damoclès qui pendaient au-dessus de la tête de tous les shinobis, le risque de ne jamais revenir vivant d’une mission. Je n’avais pas eu le courage d’en parler, mais je ne pouvais pas empêcher mon esprit d’y penser. Je ne voulais pas non plus causer une telle souffrance que celle de perdre quelqu’un à une personne que j’aurais appris à apprécier. D’une certaine façon, cela m’arrangeait un peu que personne ne s’attache à moi, ou plutôt à nous.

- J’imagine qu’il doit en être de même pour toi, déjà que tu as l’air assez bien occupée pour avoir du temps à consacrer à un petit ami. Quoique tu n’aurais aucune difficulté à te trouver quelqu’un.

Il n’y avait pas à dire, Yuki était devenu une très belle jeune femme et je n’avais aucun doute que plusieurs tomberaient sous ses charmes. Je voulais simplement pas qu’elle pense que je la croyais incapable d’entretenir une relation. C’était juste que si certaines personnes savaient vivre avec quelqu’un malgré le risque de ne jamais revenir, je pensais notamment à mes propres parents, je ne m’étais pas encore résolu à faire ce pas et je n’avais pas l’impression que Yuki était si différente de ce côté-là. J’ignorais ce qui me poussait à toujours vouloir rester seul – peut-être la seule compagnie d’Aka me suffisait? – mais jusqu’à maintenant je n’avais jamais poussé mon raisonnement jusqu’à me poser cette question.
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Message(#) Sujet: Re: Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] EmptyDim 30 Aoû 2015 - 17:32

Alors que nous discutions tranquillement, je fus soudain prise par la chaleur qui régnait dans cette pièce. J'allais donc fouiller dans ma valise pour en sortir un châle dans lequel je me drapais avant de me tourner vers lui pour lui tendre la main :


"Allons-nous promener tu veux bien ! J'ai du mal à supporter l'enfermement et vue que tu es officiellement assigné à ma surveillance, ça ne sera que plus simple !"


J'attendais qu'il me rejoigne et enfin, nous pouvions nous échapper de la chambre où je logeais :


"Ouf ! Merci ! La prochaine fois que j'ai besoin de sortir, je risque de te dire de venir m'enlever en plein milieu de la nuit dit donc !"


Je lui souriais en glissant ma main sur son avant-bras tout en reprenant la discussion que nous avions eut auparavant :


"Sinon, je ne suis pas toute seul à gérer, mais on me fait confiance pour certain point pour le Shukaï ... Comme la sécurité ! Et puis comme tu l'as dis toi-même, nous sommes des shinobis ! C'est dans notre nature ! Protéger les gens, penser aux autres avant de penser à nous ! Tout ça quoi !"


Une lueur d'amertume se ressentie sans aucun doute dans ma façon de parler alors que je m'installais sur un banc, appelant Akamori pour lui faire un câlin :


"Alors comme ça aucune demoiselle n'a encore succombé à ton charme mon chéri ! Pourtant, tu es le plus mignon et le plus désirable de tous les ninkens du pays du feu !" Dis-je en chatouillant.


J'enfouissais mon visage dans la fourrure du chien, sans le lâcher, ne cessant de le caresser et de la chatouiller avant d'observer Takeo une nouvelle fois :


"Tu sais ! Tu devrais t'en occuper ... Je veux dire, de trouver une petite amie. Nous, les shinobis nous ne vivons pas très longtemps et malheureusement, nous passons la plupart du temps à côté de ceux qui peut rendre la vie agréable !"


J'en connaissais un morceau sur le sujet, même un gros morceau. Je me rappelais alors ce qu'il m'avait dit et alors je le regardais, sans rien dire dans un premier temps, puis finalement, je détournais les yeux :


"J'étais fiancée ... Je voulais abandonner ma vie de shinobi pour lui afin qu'on fonde une famille ! Mais disons qu'il y a eut des complications et qu'il a choisi sa carrière avant moi !"


C'était triste et pourtant, la stricte vérité.
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Message(#) Sujet: Re: Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] EmptyMer 9 Sep 2015 - 18:01

La conversation allait bon train et peu à peu nous nous mettions à jours sur les hauts faits de l’autre. Nous rattrapions le temps perdu en quelque sorte, car après quatre années nous en avions des choses à nous dire. Tant de choses s’étaient passées que cela semblait si lointain. Alors que je discutais avec la Samui, j’arrivais presque à oublier le monde shinobi qui tournait toujours autour de nous; je n’étais qu’avec une amie de qui je prenais des nouvelles. C’est alors que, durant un moment de silence, la récente chef de clan se leva subitement et alla fouiller dans la sa valise et en ressortir un morceau de tissu qu’elle s’enroula autour des épaules. Me demandant où elle allait avec ça, elle me demanda ensuite si nous pouvions aller faire un tour à l’extérieur, ne supportant pas très bien l’étroitesse de sa chambre d’auberge. Et puis comme elle était déjà en présence de son accompagnateur – je préférais ce terme à celui de surveillant – cela rendait les choses beaucoup plus simples. Je ne pouvais rien redire à son argumentation et je voulais moi-même sortir de cette chambre et profiter de la journée, j’approuvai donc son plan.

- Très bien, allons prendre un peu d’air.

Je me levai du lit et allai rejoindre Yuki qui m’attendait déjà dans l’embrasure de la porte. Aka se leva peu de temps après et descendit du lit pour nous suivre. Alors que nous quittions l’auberge, celle-ci dit à la blague qu’elle devrait sans doute m’appeler en pleine nuit pour sortir de sa chambre. Je souris, mais à l’intérieur je priai pour que cela ne se produise pas; mon sommeil était quelque chose de sacré. Enfin, je verrais bien en temps venu, mais vous comprendrez que je ne m’étendis pas sur le sujet et je lui fus très reconnaissant quand elle décida de répondre à ma question, continuant ainsi notre précédente discussion que nous avions abandonnée. Comme je me doutais que c’était réellement le cas, la jeune Samui n’était pas réellement seule pour s’occuper des affaires du Shukai, mais on lui faisait confiance sur beaucoup de points notamment sur la sécurité de l’Empire. Elle y alla ensuite d’un commentaire sur nos devoirs en tant que shinobi et pus très bien y entendre une pointe d’amertume. On lui faisait peut-être confiance, mais j’avais l’impression que tout n’était pas aussi rose que cela en avait l’air.

Après avoir marché pendant plusieurs minutes, nous finîmes par nous asseoir à un banc et aussitôt la Shukaijin appela Aka afin de le câliner. Le ninken, qui n’avait pas reçu ce genre d’attention depuis un bout de temps, ne se fit pas prier et grimpa sur le banc de l’autre côté de la Samui. Parlant au chien-ninja, elle lui demanda comment cela se faisait-il que personne n’était tombé sous son charme. Je ne dis rien, autant pour Aka que pour moi, mais je doutais que la plupart des gens considérait Akamori comme le plus mignon ou encore comme le plus désirable. En fait, je crois que mon frère intimidait la plupart de gens que nous rencontrions car peu de gens osait s’approcher de lui comme elle le faisait. Se retournant alors vers moi, elle me surprit alors à parler de couple. Une chance que j’étais déjà assis sinon mes jambes se seraient dérobés sous moi. Alors que nous parlions il y avait à peine quelques minutes que nous étions shinobis et tout ça et voilà qu’elle me disait que je devrais me trouver quelqu’un illuminer mes jours. Après tout, il fallait bien que j’en profite avant qu’il ne soit trop tard. Ce n’était pas ainsi qu’elle l’avait dit, mais c’était le message sous-jacent. Avant que je n’ai le temps de répondre quoi que ce soit, elle poursuivit et m’apprit que durant les quatre dernières années elle avait été fiancée à un jeune homme. Elle avait été sur le point de mettre sa vie de shinobi derrière elle pour lui, mais les choses ne s’étaient pas passées exactement comme cela…


- Je…je l’ignorais. Je suis désolé, murmurai-je.

Je ne savais pas trop quoi dire d’autre. Soudain, j’eu comme une soudaine illumination et je réalisai que le type dont elle parlait, son ex-fiancé. Eh bien, j’étais exactement comme ce gars, toujours à penser à ma carrière. Mes propres mots résonnaient dans ma tête, lorsque j’avais dit ne pas avoir l’horaire pour ni le temps pour ce genre de relation. Comme lui, je choisissais ma carrière plutôt que mon cœur. Pourquoi? Ce n’était pas comme si tout cela m’était inconnu, mais je me demandais bien pourquoi je retournais inéluctablement vers mon devoir de shinobi. Peut-être était-ce parce que je ne voulais pas sortit de ma zone de confort ou bien encore parce que je ne voulais pas faire mourir d’inquiétude ma tendre moitié, mais je savais que je n’essayais que de me trouver des excuses. Après un long silence pendant lequel je méditai longuement sur les paroles de Yuki-chan, je finis par prendre la parole.


- Tu sais… Quand tu m’as raconté que ton ex-fiancé avait préféré sa carrière à son cœur, cela m’a fait penser moi. Une certaine culpabilité perçait dans ma voix, même si j’ignorais pour quelle raison je la ressentais. Je veux dire, peu importe si je trouvais que ça cliquait avec une personne, venu le lendemain c’était comme si je reprenais mes esprits et mon train-train quotidien comme si rien ne s’était passé.

J’avais de la difficulté à mettre des mots sur toutes les émotions qui se chamboulaient en moi en même temps, un mélange de culpabilité – encore une fois – d’indépendance, mais aussi… d’envie? Comme si cette facette de moi n’avait jamais été explorée, je me mis à penser que j’aimerais peut-être ça, un jour, de trouver quelqu’un et fonder une famille, un peu comme mes propres parents l’avaient fait. Comment cela se faisait-il que je n’avais jamais pensé à tout ça avant?

Spoiler:
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Message(#) Sujet: Re: Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] EmptyMar 6 Oct 2015 - 22:55

L'air est doux et caresse mon visage de façon imperceptible alors que je le vois rougir, puis finalement, se confondre en excuses devant sa bourde. Pourtant, moi, je reste impassible quelques secondes avant de lui sourire d'un air encourageant :


"Ce n'est pas grave ... Tu ne pouvais pas être au courant !"


Je me réinstalle dans la profondeur de l'assise du banc et j'observe alors ce qu'il se passe devant nous. Les gens qui se promènent, Konoha qui s'endort paisiblement au rythme de la nuit alors que mon pied bat la cadence de l'ambiance qui s'installe ici.


"Vous avez vraiment un joli village ..."


Oui, un village tellement différent de tout ce dont j'ai l'habitude. La verdure est ici la reine alors que chez moi, c'est la neiger qui règne en maître suprême. Les gens ont l'air chaleureux et apaisé dans des tenues estivales alors que chez moi, la chaleur est différente, plus cachée, mais surtout plus profonde. Cette simple pensée me fit sourire et ce n'est que lorsque la voix du jeune homme chien résonne à nouveau, que je sors de mon songe silencieux pour l'écouter.

Je perçois comme une note de mélancolie dans ses paroles. Lui aurais-je fait peur ? Ce n'était pourtant pas mon intention, mais alors, pourquoi cette hésitation ? Je soupire et croise mes mains sur mes cuisses avant de déclarer :


"Tu n'as juste pas encore trouvé chaussure à son pied alors ..."


Je tourne le visage vers lui en lui souriant avec mélancolie :


"C'est ce que je me dis à chaque fois que je repense à lui ... Si nous avions vraiment été faits l'un pour l'autre, il n'aurait pas renoncé à notre mariage et à notre vis à deux ... Je n'étais pas là bonne et il n'était pas le bon, voilà tout !"


Peut-être que mes paroles vont le rassurer, ou peut être pas ? Qui sait ?
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Message(#) Sujet: Re: Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] EmptyVen 9 Oct 2015 - 19:55

Heureusement pour moi, la Samui semblait avoir tourné la page et me dit de ne pas m’en faire. Après tout, il était bien vrai que je n’aurais pas pu savoir; nous avions passés toutes ces années sans nouvelles de l’autre. Nous commencions tout juste à se mettre à jour sur ce qui s’était passé dans nos vies, il fallait bien que tôt ou tard nous en venions là. Après ma remarque, j’étais resté dans un silence gêné et même après les paroles rassurantes de Yuki-chan je restais plongé dans celui-ci, ne sachant pas trop par quoi continuer. Avec la température, nous étions juste bien et le seul fait de regarder le va-et-vient des habitants du village suffisait pour nous occuper. Alors que je les regardais aller, je me demandais ce à quoi devait ressembler une vie de civil, une vie tout à fait ordinaire où la première préoccupation n’était pas de penser à survie. Les choses devaient tellement être moins stressantes! En même temps, je n’étais pas si sûr; qu’est-ce qui était plus stressant : une mission ou gérer un établissement? La jeune femme perça mes pensées en commentant le village.

- En effet, il fait bon y vivre… Peut-être que je dis cela parce que je n’ai pas vraiment pris le temps de connaître le monde, mais je ne vivrais nulle part ailleurs!

J’ajoutai un petit rire. Je connaissais trop peu le monde dans lequel nous vivions pour dire quelque chose d’aussi radical, mais d’une drôle de façon j’étais convaincu qu’il n’y avait réellement nulle part où je me sentirais aussi bien qu’à Konoha. Peut-être était-ce parce que j’étais Inuzuka et la relation de Konoha avec la forêt et la nature autour de nous nous liait d’une manière particulière ou encore parce que je considérais l’entièreté des habitant comme ma propre famille, ma deuxième famille plus exactement. Je n’oubliais jamais mes proches peu importe la distance qui nous séparait, mais j’avais trouvé à Konoha de gens qui partageaient la même volonté que moi. Pour toutes ces raisons, la Feuille était ma place.

Pourtant, parmi tous gens aux allures et personnalités différentes, je n’arrivais pas à m’attacher à quelqu’un comme Yuki-chan l’avait fait. Les soudaines interrogations de la jeune femme avait fait ressurgir un sujet que j’avais longtemps repoussé au fond de ma conscience. Entendre son expérience ne faisait qu’éclaircir la situation et me faisait réaliser où j’en étais de ce côté-là. Sûrement qu’inconsciemment je cherchais à partager cette réalisation que je venais faire puisque je m’entendis alors parler à la Samui et lui révéler que je me rapprochais de son fiancé sur ce point. Ce n’était pas parce qu’il n’y avait personne d’intéressant à Konoha, loin de là, mais toujours ce sentiment de devoir reprenait le dessus. Un effet secondaire d’avoir commencé ce métier aussi jeune qu’à l’âge de quinze ans, peut-être?

Nullement déphasé par mes soudains doutes, au contraire elle semblait d’une sérénité digne d’un moine, elle se contenta de m’expliquer que je n’avais simplement pas encore trouvé la bonne personne. C’était ce qui lui permettait de continuer de l’avant et toujours être à la recherche de cette personne. Cela ne servait à rien de ressasser le passé et se dire que les anciennes flammes étaient faites pour durer, car le fait même qu’elles se soient éteintes était signe qu’elles n’étaient pas fait pour durer. Je l’écoutais parler et réalisais le sens de ses paroles, la sagesse derrière celles-ci. Pour une jeune femme de quatre années ma cadette, elle en avait vu et vécu des choses et encore là ce n’était que ce qu’elle avait bien voulu me partager; la vie d’un shinobis était parsemé d’ombre et de secrets.


- C’est ce que je devrais me dire au lieu de m’en faire pour rien. Si jamais je dois me retrouver avec quelqu’un, je finirai par la trouver un jour. J’imagine que je vais le savoir une fois que je vais l’avoir trouvé?

Je ne pus m’empêcher une légère pointe d’humour. C’était ce qu’on disait aux enfants lorsque l’on parlait d’Amour : "Tu le sauras au fond de ton cœur". Si j’avais longtemps trouvé cette excuse vague et sans profondeur, je commençais à prendre conscience qu’elle avait peut-être plus d’importance que je ne l’aurais cru.

- Je sais que ça sonne cliché, mais ça doit bien être ça, non? On doit le sentir qu’avec cette personne c’est différent?

Je lui posais la question sans nécessairement attendre de réponse en retour, lançant l’idée en l’air. Tout comme moi, elle n’avait sans doute pas la réponse à cette question puisque cela ne lui était encore jamais arrivé. Je me demandais toutefois si elle n’avait ressenti cette impression de finalité lorsqu’elle avait rencontré son ex-fiancé. Car j’avais beau dire que nous le saurions une fois le moment venu, je ne pouvais pas nier le paradoxe sous-jacent : malgré tout ce que nous faisions ce n’était pas notre nous conscient qui décidait qui nous attirait, alors au final on ne saurait jamais réellement si la personne était l’âme sœur. Ah quelle chose compliquée c’était, l’amour! Au fond ça devait être plutôt pour ça que je me refusais une vie amoureuse.
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Message(#) Sujet: Re: Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] EmptyMar 22 Déc 2015 - 13:34

Je baissais les yeux en écoutant les paroles de Takeo. Oui, il faisait bon vivre à Konoha et je l'enviais presque de vivre dans un endroit aussi serein. La quiétude de la forêt. La douceur du pays du feu et le soleil que nous avions si peu dans le nord. Je soupirais et je fermais les paupières, les gardant close une bonne minute en m'adossant contre le banc.

C'est que j'aurais presque pu faire une petite sieste tant l'air et tout ce qui m'entourait était apaisant. D'un geste presque machinal, je caressais doucement la tête du ninken posé sur ma cuisse. Quel petit malin se Akamori. Il savait décidément très bien ou trouver un endroit confortable pour se reposer.
Pourtant, notre conversation reprit avec l'intérêt du jeune homme pour les relations amoureuses. Notre discussion allait de bon train et je sentais une réelle curiosité de la part du jeune homme lorsqu'il me demanda ce que l'on ressentait ou encore si on savait quand on avait trouvé la bonne personne. Je restais alors une nouvelle fois silencieuse. Une mine de réflexion polie sur le visage. Sa question me chagrinait, car elle me faisait réaliser l'étendue de mes erreurs passaient :


"Je … Je ne saurais pas vraiment te répondre… Je pensais avoir trouvé cela quand j'ai rencontré Yusuke et quand nous avons tous deux exprimé notre amour."


Je me stoppais quelques secondes dans mon discours avant de reprendre :


"C'était comme de l'eau citronnée… Pétillant ! Acide ! Agréable et rafraichissant. Avec lui, ce n'était qu'aventure et surprise ! J'étais sans arrêt surprise ! Toujours ! Même encore aujourd'hui, je pense à lui. Il était mon premier amour. Mais il n'était que désillusion quand j'ai vu qu'il s'engageait sur une voie où je ne pourrais le suivre…"


Je me taisais. Parler de ma deuxième relation était encore plus douloureux, car trop récente encore, trop fraîche. J'eus un léger sanglot et une voix de plus en plus triste alors que mon discours découlé finalement d'entre mes lèvres :


"Avec Kibo, c'était doux, chaleureux, réconfortant… Comme le chocolat chaud en plein hiver ... Tellement différent, mais tellement appréciable aussi. Je me sentais protégée et surtout aimée. Tu ne peux pas savoir à quel point c'est réconfortant de savoir que quand tu rentres le soir, il y a quelqu'un qui pense à toi."


Les yeux brillants, je regardais le jeune homme. Mes lèvres tremblaient et je finissais finalement par essayer mes pupilles d'un geste de la main avant de reprendre d'une voix un peu plus posée, mais toujours malgré tout, emprunte de tristesse.


"Là encore, c'était une erreur. Notre amour n'était pas aussi solide que je le pensais. Ce n'était pas la bonne personne et puis je me rends compte qu'il ne m'aurait pas fait vibrer autant que je le pensais."


J'avais rougi en disant cela, mais désormais, je devais me reprendre. J'essayais de rire de ce que je venais d'avouer :


"Tu dois me prendre pour une gourgandine en parlant ainsi de mes anciens petits amis, comme s'ils n'étaient que de la nourriture. J'ai du mal à exprimer ce que je ressens…Non, ils étaient bien plus que cela, ils étaient tout pour moi. Mais au final, ce n'est vraiment pas facile de trouver la bonne personne… Vraiment pas !"


Puis finalement la question… Est-ce qu'on le sentait quand avec cette personne, s'était différent ? Pouvais-je vraiment au fond lui expliquer cette sensation ? Non, c'était difficilement descriptible… Pourtant, je pouvais peut-être essayer. Je regardais Akamori quelques secondes comme pour lui demander une autorisation :


"Tu veux bien que je t'emprunte ton maître quelques secondes pour lui montrer quelques choses Akamori ?"


Demander l'autorisation à un chien aurait pu sembler ridicule certes. Mais Akamori n'était pas un chien ordinaire. Non, il était bien plus que ça ! C'était un Ninken et Takeo lui appartenait autant que lui-même appartenait à ce dernier. J'attendis un quelconque accord de l'animal.


Dernière édition par Samui Yuki le Mar 26 Jan 2016 - 15:16, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] EmptyDim 3 Jan 2016 - 2:39

Comme j’aurais dû m’en douter, lorsque nous en venons aux affaires de cœur rien n’était aussi simple. M’étais-je vraiment attendu à une réponse claire et précise? Évidemment, la Samui n’avait rien à me dire qui pourrait satisfaire ma curiosité. Lorsqu’elle avait rencontré Yusuke, son premier amour, elle avait semblé si certaine d’elle, ccertaine qu’elle n’avait plus besoin de chercher. Elle réfléchit silencieusement, cherchant ses mots, et le compara à de l’eau citronnée, ce que je trouvai pour le moins inusité au début. Mais à force de l’écouter, je me mis à penser que c’était plus précis que je ne l’aurais cru. Elle m’avoua encore penser à lui quelques fois et pourtant, si on voyait où chacun était maintenant, jamais nous ne nous serions douté que quoi que ce soit aurait pu s’être passé entre eux ou qu’elle pouvait avoir la moindre pensée pour lui. Une odeur douce, mais également très amère m’envahit alors les narines et me prit à la gorge : la tristesse. Je n’avais pas eu souvent la chance de sentir cette odeur – heureusement – et m’en voulu aussitôt de lui avoir posé cette question qui, de toute évidence, la mettait dans tous ses états.

Je m’apprêtais à l’arrêter dans son discours, sentant littéralement son trouble, mais cette dernière poursuivit en parlant de sa relation plus récente, avec son fiancé. Nous n’étions pas entrés dans les détails, mais de la façon dont nous en avions parlé cela ne semblait pas être si lointain. Elle le compara cette fois-ci à du chocolat chaud et, étrangement, je compris aussitôt ce qu’elle voulait dire. Peut-être était-ce parce que j’étais quelqu’un qui appréciait particulièrement la bonne chère et qui appréciait donc le chocolat chaud, mais j’identifiai aussitôt la sensation de chaleur qui m’envahissait lorsque je prenais une gorgée. Ça ne pouvait toutefois pas être comparable à ce qu’elle décrivait, je ne pouvais que l’imaginer. Je n’avais osé croiser son regard auparavant, ne voulant pas voir la souffrance dans laquelle elle était, mais je sentais le sien rivé sur moi alors qu’elle se retenait de son mieux pour ne pas éclater en pleurs. Prenant de grandes inspirations, elle finit finalement par reprendre le contrôle de ses émotions et put reprendre d’une voix qui n’était pas brisée par l’émotion, mais qui vibrait tout de même de tristesse. Tout comme Yusuke, elle s’était finalement trompée et j’en vins à la conclusion qu’on ne pouvait jamais réellement savoir si nous étions tombés sur la bonne personne.

Il devait y avoir eu quelque chose libérateur dans le fait de parler de toutes ces émotions, mais je suspectais aussi qu’elle voulait alléger l’atmosphère lorsque Yuki-chan me demanda ce que je pensais de la voir comparer ses anciennes flammes à de la nourriture. Contrairement à ce qu’elle pensait, c’était une façon tout à fait valable. Après tout, le but de la cuisine était de mélanger toute sortes de saveurs différentes de façons variées, une relation n’était-elle pas aussi comme ça, unique avec ses propres parfums et ses propres apprêts? Je devais toutefois avouer que pour n’importe qui d’autres à part peut-être les Akimichis, ces comparaisons ne devaient pas résonner avec grand monde. Elles étaient néanmoins loin de représenter tout ce qu’elle ressentait pour elles, elle me fit comprendre. À l’époque, ces hommes avaient tout pour elle. Elle termina finalement en réitérant qu’il n’était pas simple de trouver la bonne personne, ce dont je ne pus qu’acquiescer.


- Là-dessus, tu ne peux pas avoir plus raison. Et pour te rassurer, cela ne change absolument riet que tu compares tes ex à de la nourriture, en fait je crois que tu n’aurais pas pu trouver une meilleure façon de me faire comprendre.

J’eus un petit rire. Je ne disais pas cela pour lui faire plaisir, c’était exactement ce qu’il m’avait fallu pour comprendre ce qu’elle ressentait. Même si c’était proche, je me doutais que cela ne reflétait pas entièrement ce que nous pouvions ressentir lorsque nous avions trouvé quelqu’un, comme elle l’avait décrit un peu plus tôt. Je lui demandai alors une autre question, qui avait plus de chances de m’aider. Si je ne pouvais pas savoir, sûrement le sentirais-je quelque part? Notre corps savait beaucoup de choses que notre conscience ignorait, l’amour pouvait-elle être l’une de ces choses? La Samui répondit alors à ma question, mais je compris rapidement que c’était loin d’être une réponse puisqu’elle posait une question en retour et pas à moi, à Akamori! Prenant le museau du chien-ninjas dans ses mains en coupe, cette dernière lui demandait si elle pouvait m’emprunter – moi! – pendant quelques secondes. Elle aurait quelque chose à me montrer, dans mon propre village, ce qui ne pouvait que m’intriguer. Par ailleurs, n’importe qui aurait trouvé cette demande ridicule, on ne demande pas à un animal de compagnie sa permission, mais Aka était plus que ça. Que Yuki lui démontre ce respect me toucha, car rares étaient les personnes qui considéraient réellement mon ninken leur égal. Mon ninken resta silencieux quelques secondes, fixant la Shukaijin de son regard écarlate, puis ce fut comme s’ils avaient eu un échange silencieux puisque ce dernier se contenta simplement de laisser sortir un grognement après tout ce temps. Aussitôt, je traduisis pour Yuki-chan, même si j’avais un petit doute qu’elle avait compris d’elle-même la réponse du ninken.

- Il n’y voit aucun problème, à condition que tu ne le quittes pas trop longtemps!

J’éclatai de rire; c’était bien Aka de dire cela! Maintenant qu’il avait trouvé une position confortable avec les cuisses de la kunoichi comme coussin, il rechignait à réellement la laisser s’en aller. Il devait pourtant deviner que nous allions revenir éventuellement, je n’allais pas l’abandonner ainsi, franchement! Au fond, derrière cette façade nonchalante, il était un grand tendre qui ne voulait perdre les gens qui lui étaient chers.

- Allons-y alors!

Je tapai des mains, impatient de voir ce que la jeune femme me gardait en réserve. J’avais trouvé son changement d’attitude après ma question un peu étrange, ce qui me laissait croire que ce qu’elle voulait me montrer quelque chose qui pourrait potentiellement m’aider à trouver réponse à ma question. Pouvait-il vraiment y avoir ce genre d’endroit ici, à Konoha? J’espère qu’elle ne comptait pas m’amener dans l’un de ces établissements du quartier chaud, car je savais ce que c’était et ce n’était vraiment pas ce que je cherchais comme réponse.
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Message(#) Sujet: Re: Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] EmptyDim 3 Jan 2016 - 22:14

L'air de rien, lorsque Takeo me donne la réponse du chien, je souris à ce dernier avant de coller un énorme baiser sur la truffe de l'animal et de me redresser et de me diriger, non pas vers la ville comme semblait le penser le jeune homme, mais plus profondément dans la forêt qui entoure ce petit parc :


"Monte la garde Akamori !"
M'écriais-je en m'enfonçant dans les fourrés avant de disparaître à la vue du chien suivi par son propriétaire.


Je cherchais un endroit calme et paisible où nous ne pourrions être vue, car je ne voulais surtout pas que Takeo est à subir d'une quelconque façon les remontrances de ses supérieurs. Je m'installais alors confortablement au pied d'un arbre, les jambes rassemblées sous mes fesses et j'invitais le jeune homme à faire de même :


"Assieds toi je vais te montrer !"


Je tapotais le sol en face de moi pour qu'il s'asseoit à cet endroit là, exactement, puis-je lui demandais alors :


"Bon ... détends toi et tu fermes les yeux ... Et tu me laisses faire ...."


J'attendais qu'il s'exécute, un petit sourire mystérieux aux lèvres avant de doucement, poser mes mains sur les siennes :


"N'écoute que le son de ma voix d'accord ..."


Puis tout doucement, je laisse mes mains effleurer les siennes, tout doucement. Je caresse une à une ses phalanges, les paumes de ses mains aux doigts calleux, puis finalement le dessus de celles-ci pour remonter tout doucement vers ses poignets. Je suis comme un souffle qui passe. Je sens ses poils se hérisser sur son derme lorsque je remonte tout doucement le long de ses avant-bras et un petit rire m'échappe :


"Imagine toi au milieu des nuages ... Oui voilà, tu es allongé dans un nuage ... C'est doux et ça te chatouille, mais étrangement tu n'as pas envie de partir ..."


Ma main droite s'écarte de sa peau en même temps que je me redresse et me glisse dans son dos sans que ma main gauche ne rompe le contact avec son bras, puis son épaule. Mes mains se retrouve alors que j'effleure désormais tout doucement sa colonne vertébrale par-dessus son débardeur. Je me rapproche un peu et bientôt, il peut sentir mon souffle doux et mentholé sur ses trapèzes alors que je continue à détailler une à une les dorsales de son dos pour remonter tout doucement vers ses omoplates et laisser mes mains se perdre dans de très légères caresses sur ses cheveux. Son cœur s'accélère et je relâche doucement ses cheveux, retournant me placer en face de lui avant de saisir sa main droite et de la poser juste au-dessus de la poitrine, à l'emplacement même où il peut ressentir lui aussi les battements de mon cœur.


"Fixe toi la-dessus, sur les sensations que tu éprouves et sur ce que tu ressens à présent. C'est doux, c'est agréable ... Tu n'as pas envie que ça s'arrête, ça t'enivre de plaisir et tu oublies tout autour de toi ! Tu veux juste être là avec elle et profiter ... Alors ..."


Je laisse sa main sur mon corps et tout doucement, je saisis l'autre et je l'effleure de mes lèvres. Juste de quoi le titiller un peu plus alors que tout doucement, je remonte dans cette même douce torture, déposant par moment, des baisers papillons le long de ma course. Au fur et à mesure et indéniablement, je me rapproche de lui, le forçant à plier le bras pour ressentir mon rapprochement. Lorsque je pose mes lèvres sur son épaule, il peut désormais clairement ressentir mon odeur fruitée et rafraichissante. Une odeur qu'il a pourtant déjà bien cernée. Mes cheveux le chatouille et je continue mon voyage dans les abysses tout en sentant que désormais, il est en osmose au niveau des battements de son cœur avec le mien.

Puis finalement, j'atteins le paroxysme alors que l'une de ses mains se posent doucement sur le côté de son visage avec délicatesse et que mes lèvres effleurent doucement les siennes. Nos souffles se croisent, s'échangent et se mélangent, pourtant je ne fais que les effleurer tout doucement dans un mouvement légèrement circulaire sans pousser plus loin le vice. Puis-je rigole tout doucement, sans pour autant m'éloigner. Sa main toujours au-dessus de ma poitrine et moi, pratiquement collé à lui :


"Tu comprends cette sensation maintenant ?" Demandais-je dans un murmure doux, inaudible seulement de lui.
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Message(#) Sujet: Re: Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] EmptyDim 10 Jan 2016 - 22:01

Je vins rapidement à la conclusion que ce n’était définitivement pas là qu’elle m’amenait lorsque je la vis prendre la direction du boisé derrière nous. J’arquai un sourcil, intrigué, avant de jeter un regard à Aka qui s’était assis et se tenait le dos droit, prêt à monter la garde comme la Samui lui avait demandé. Que mon ninken réagisse de la sorte me stupéfiais, mais je me contentai de suivre Yuki dans les profondeurs la petite forêt jusqu’à ce que je ne puisse même plus distinguer la rue entre les arbres derrière moi. Mais où pouvait-elle bien m’amener? Je la distinguais devant moi, mais l’avance qu’elle avait prise m’empêchait de la rattraper, aussi la rejoignis-je au pied d’un grand arbre où un petit tapis de mousse protégeait de ses racines. Alors là j’étais vraiment confus; il n’y avait rien de particulier avec cet endroit. Seulement lorsque la jeune femme m’invita à m’asseoir devant elle que je commençai à me rendre compte que ce n’était peut-être pas forcément un quelque part qu’elle voulait me montrer. Mes impressions se concrétisèrent lorsqu’elle me demanda de fermer mes yeux et de la laisser faire. J’ignorais ce qu’ELLE avait en tête, mais toutes les possibilités que MOI j’avais en tête me firent sans l’ombre d’un doute rougir. J’obtempérai néanmoins.

- Bon, d’accord… dis-je d’une voix qui ne se voulait pas tremblante et pour essayer de cacher mon trouble – sans grand succès j’en ai bien peur.

J’attendis quelques secondes dans le néant, sans aucune nouvelles de la Samui, lorsque je sentis tout à coup son toucher frais et léger sur mes mains. Je tressaillis légèrement, m’attendant à son toucher mais pas où ni quand, mais je la laissai faire alors qu’elle posait ses mains sur les miennes. Celles-ci étaient fines, mais avec une certaine dureté qui trahissait sa vocation, celle de kunoichi. Malgré tout, je sentais un petit frisson me parcourir tandis qu’elle se mit à effleurer mes mains d’un léger frôlement en s’attardant sur chacun de mes doigts avant de passer aux paumes puis aux poignets. À ce point-là, peut-être parce que j’avais les yeux fermés donc j’étais plus sensible avec son toucher, le frisson remontait le long de ma colonne vertébrale et j’avais la chair de poule qui se répandait le long de mes bras, hérissant le poil sur mes bras. Elle devait certainement voir – et sentir – sur mes bras le plaisir que son toucher me procurait, mais cela ne la gêna pas outre mesure et continua de remontrer mes bras en frôlant mes avant-bras.

Sa voix perça alors la bulle de silence qui s’était formé autour de nous et sembla rompre le charme qui avait fait s’arrêter le temps autour de nous alors qu’elle me faisait visualiser un gros nuage mou et doux. Alors que je me détendais encore plus, elle me dit que cela chatouillait et je sentis ses ongles s’enfoncer doucement dans la partie inférieure de mes avant-bras ce qui me chatouilla réellement. Je me tortillai sous l’effet que cela faisais, mais je n’opposai qu’une faible résistance puisque, comme elle me l’avait dit, je n’avais pas vraiment envie de partir. L’une de ses mains quitta alors l’un de mes bras et entendis un léger bruissement autour de moi. Curieux, je la laissai toutefois faire et compris qu’elle bougeait. Pour faire quoi, je n’en avais aucune idée. Je le sus rapidement quand je sentis son autre main remonter mon biceps jusqu’à mon épaule et traverser mon trapèze. Elle était rendue derrière moi.

Ses mains se rejoignirent dans le bas de ma colonne vertébrale et par réflexe je redressai le dos, un peu comme Aka l’avait fait plus tôt, alors qu’une nouvelle vague de frisson traversait mon dos. Alors qu’elle effleurait une à une les vertèbres qui sortaient de mon dos, elle remua légèrement pour réduire la distance entre nous, tellement que je pouvais maintenant sentir sa respiration sur la base de mon cou avec ses effluves qui me rappelaient la menthe. Encore une fois, sentir son souffle sur ma peau me donna la chair de poule sur ma nuque et remonta à travers tout mon cuir chevelu. Ce ne fut pas très long que les doigts de Yuki suivirent le même chemin alors qu’elle me caressait doucement les cheveux. Je sens alors mon cœur s’accélérer et je me fais violence pour ne pas laisser sortir le moindre son qui m’aurait plus qu’embarrasser. Ce n’était pas la première fois que j’échangeais des caresses avec le sexe opposé, mais il y avait quelque chose dans la façon qu’elle traversait mon corps de ses doigts que je n’avais jamais ressenti avec qui que ce soit. Je ne sais pas si elle avait senti l’état dans lequel j’étais, mais elle rompit le contact et je l’entendis revenir devant moi. Cela avait été terriblement agréable et j’espérais ne pas avoir un air béat qui me ferait passer pour un idiot.

Je ne résistai aucunement lorsque je sentis Yuki prendre ma main et la déposer quelque part sur elle. Mes oreilles durent virer au cramoisi quand je compris là où elle avait déposé ma main, mais je me remis promptement de mon malaise quand je commençai à sentir le battement de son cœur sous sa poitrine. Moins rapide que le mien – qui traversait plusieurs choses en même temps – je sentais néanmoins qu’il allait un peu plus vite que la normale. La voix de la jeune femme transperce de nouveau le silence, m’intimant de me concentrer sur ce que je ressentais et à travers ses paroles je me mis presque à y croire. Je savais bien que nous sommes en plein milieu d’une petite forêt dans Konoha, mais une autre partie voulait que tout cela soit réel. Cette envie fut encore plus renforcée lorsqu’elle se mit doucement à frôler ses lèvres le long du bras qu’elle avait précédemment mené à ses lèvres. Ma peau était parsemée de petites bosses que je ne pouvais réprimer et un instant plus tard la Samui avait mon visage dans l’une de ses mains, sentant ses lèvres frôler les miennes. Je n’avais toutefois pas l’impression qu’elle voulait s’avancer et compléter l’acte sans pour autant sentir qu’elle avait intention de reculer; elle désirait simplement rester ainsi, à mi-chemin alors que j’étais plus que titillé de faire moi-même le dernier pas.


- Je… je crois que je commencer à avoir une petit idée, dis-je avec un sourire et d’une voix aussi basse qu’elle, comme si le dire à voix basse rajoutais à l’intimité que nous avions déjà dans la forêt complètement déserte.

J'étais conscient que ce n’était qu’un aperçu – un avant-goût – de ce que cela faisait d’avoir quelqu’un si qui compter, d’avoir une présence qui tenait à moi, mais je devais avouer que je n’avais pas détesté cela. Les contacts que nous avions étaient empreints d’un quelque chose que je n’avais jamais ressenti auparavant, mais que je commençais à comprendre tandis que sans vraiment y penser ma main glissait de sa poitrine pour aller se déposer sur sa taille.
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Message(#) Sujet: Re: Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] EmptyDim 10 Jan 2016 - 23:29

A mesure de mes caresses, je sens son corps se tendre, puis se détendre. Son souffle s'accélérer, puis se calmer. Finalement, alors que je suis si proche de sa bouche, que nos haleines se mêlent et qu'il rouvre doucement les paupières. Nos regards se croisent. Le sien écarlate, le mien cristallin. Ma main glisse de son visage à ses lèvres pour câliner ses dernières alors que sa propre main glisse presque imperceptiblement de ma poitrine à ma hanche non sans effleurer au passage une bonne partie de mon corps. Je frisonne doucement et je continue à conserver malgré moi cette proximité si affolante entre nous. Il me sourit et je fais de même en retour mais d'une façon plus douce, plus suave. Mes lèvres se rapprochent des siennes et à défaut de lui voler un baiser, je l'embrasse doucement à cet endroit si particulier. Au coin des lèvres à mi chemin avec la joue tout en le faisant basculer en arrière avant d'être prise dans un délicat fou rire incontrôlable. Je tombe sur lui, directement dans ses bras ouvert sans pour autant m'empêcher de rigoler ou encore sans avoir l'envie de me séparer de lui. Je me rapelle encore les vibrations de son corps, les tremblements de son âme, je lui souris lorsque j'arrête de rire et à l'aide de mon index et de mon majeur je fais mine d'être un bonhomme qui marche tranquillement de son ventre jusqu'à son torse ou je saute à l'emplacement de son cœur :


"Alors monseigneur Inuzuka ! Vous avez découvert de douces nouvelles sensations aujourd'hui ?"


Le ton est légèrement moqueur mais ce n'est pas méchant, non loin de là. Tout cela était au final tellement mignon. Je continue à lui sourire tel un ange, les joues légèrement empourprée par toute cette agitation entre nous alors que je roule légèrement sur le coté pour le soulager de mon poids. Je reste pourtant indéniablement proche de lui et je sens d'ailleurs toujours sa main sous mon corps, toujours posé sur ma taille. Il ne m'a pas lâché et nous sommes si proche. Une nouvelle fois je le regarde et je réalise que ce que j'ai fait à peut être trop joué avec ses nerfs de mâle. Pourtant, cela ne me gêne pas le moins du monde. Ma main remonte de sa poitrine vers son visage et se pose au même endroit qu'auparavant :


"C'était agréable ? "


Je le caresse doucement en suivant les courbes de son menton juste à la naissance de sa barbe. Je souris timidement en attendant sa réponse. J'ai peut être beaucoup plus joué que j'aurais dû, pourtant, son regard flamboyant sur mon corps ne me dérange pas une seule seconde. Je baisse les yeux pour éviter de trop le croiser sans pour tant cesser mes douces caresses.


"Tu es un ami proche Takeo ... Peut être la seule et unique personne que je peux considérer encore comme un ami désormais car tous les autres sont partis. La vie de shinobi et décidément bien difficile et bien cruelle ..."


Je ne peux empêcher une larme de couler de ma joue à cette pensée alors que je murmure :


"Je ne veux pas perdre un autre ami ..."


A lui la parole désormais car moi, j'ai bien assez parlé.
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Message(#) Sujet: Re: Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] EmptyLun 25 Jan 2016 - 1:30

Pendant quelques secondes, ce fut comme si le temps s’était arrêté. Alors que nos corps étaient sur près l’un de l’autre, sans pour autant de toucher, nos regards se croisaient comme si c’était tout ce qu’il nous fallait. Aucun mot ne sortait de nos bouches, qui étaient pratiquement collées tandis que nos échangions nos souffles, mais nous n’avions pas besoin pour nous comprendre. Puis, après ce qui me parus comme une éternité, la jeune femme se rapprocha et déposa un baiser non pas sur mes lèvres, mais sur la jonction où mes lèvres se rencontres, ce petit coin impossible à rejoindre avec mes propres lèvres. Ce faisant, elle bascula sur moi et nous finîmes par tomber à la renverse sous les éclats de rire de la Samui. Je n’étais pas dans la meilleure posture qui existait pour supporter le poids de deux personnes, avec une de mes mains sur sa taille – contact que je peinais à vouloir rompre – alors il était inévitable que tôt ou tard nous finirions dans une position de ce genre. Cela ne fut pas très long que je la rejoins dans son fou rire.

Nous gigotâmes quelques secondes avant de finalement trouver une position confortable pour chacun, la jeune femme légèrement sur moi tout en laissant de la place à sa main pour traîner le long de mon abdomen jusqu’à ma poitrine. Ses doigts s’arrêtèrent légèrement vers la gauche, là où mon cœur serait, et les enfonça légèrement dans ma poitrine à quelques reprises. J’avais une très bonne idée de ce que ce mouvement voulait dire, mais Yuki l’explicita lorsqu’elle me demanda si j’avais découvert quelque chose. Je ne peux m’empêcher d’entendre la pointe de moquerie dans la voix de la jeune femme, mais je sais bien que ce n’était pas son intention. J’eu un bref sourire gêné avant de me racler la gorge et de commencer à essayer de mettre des mots sur tout cela.


- Découvrir est plus qu’approprié, ce n’était comme rien de semblable que j’avais vécu auparavant.

C’était un bon début, même si j’étais conscient qu’il me faudrait développer – que ce soit à voix haute ou non – ma pensée si je ne voulais pas être débordé par mes émotions. Choses étranges qu’étaient les émotions, qui ont la particularité de faire voir un événement de façons complètement différentes. Elles agissaient comme des filtres qui rendaient certaines informations plus importantes que d’autres. Pour l’instant, ce qui renvoyait à la Samui était ce qui avait le plus d’importance, ce que soit ses cheveux d’ébènes où le soleil se reflétait, son odeur fraîche et florale ou encore sa taille que je sentais bouger sous ma main. Sûrement mettais-je trop de temps à essayer de réorganiser mes pensées et s’attendait-elle à un peu plus puisque la jeune femme à mes côtés attira mon attention en remontant les doigts de ma poitrine jusqu’à mon menton avant de prendre mon visage dans ses mains d’une caresse.

- Agréable serait un euphémisme, je ne saurais pas comment le dire autrement qu’il y avait une intensité que je n’avais jamais ressenti avec personne d’autre. Ça va paraître idiot dit comme cela, mais on aurait presque dit que c’était comme ma première fois à nouveau.

À cela mes joues s’empourprèrent délicatement, c’était embarrassant à révéler. Pourtant, c’était la vérité, il y avait eu quelque chose de nouveau, de différent, avec Yuki même si nous ne nous étions même pas embrassé. Était-ce parce que je connaissais déjà la jeune femme, contrairement à mes autres aventures qui avaient pour la plupart été sur le coup du moment? Alors que je me posais ces questions, j’embrassai la jeune femme du regard alors qu’elle était allongée à mes côtés et qu’elle me caressait le menton, suivant la ligne de ma mâchoire en de doux aller-retours. Elle me révéla alors la place particulière que j’occupais dans sa vie – pratiquement l’un des seuls amis qu’il lui restait – tout en laissant entendre que ceux à qui elle avait tenu n’avait pas subi les meilleurs des sorts. Ma première réaction fut de rester sans voix, inconscient de l’importance que j’avais. Je veux dire, oui Yuki est une de mes amies et autant Aka que moi tenions à elle, mais il y avait tellement d’autres gens mêlés à nos vies… C’est alors que la même odeur douce et amère m’envahit les narines et je baissai aussitôt le regard pour trouver la Samui dans la même tristesse qui l’avait prise plus tôt. De ma main valide, je pris sa joue dans ma main et essuyai la larme qui roulait avec mon pouce.

- J’ignore ce qui te fait croire ça, mais je ne suis pas du genre à me faire avoir aussi facilement. Pas exactement un rire, mais une forte et brève expiration du nez qui exprimait la saugrenuité de la situation. Non, pour vrai, c’est justement pour m’éviter toute cette souffrance que je ne suis jamais investi dans mes relations : j’avais peur du vide que leur disparition pourrait créer. Ce que je ne comprenais pas – ou que je ne prenais pas la peine de comprendre – c’était que cela vaut parfois la peine de se battre pour ne pas tout perdre. Je mis quelques secondes avant de rajouter. Et tu n’auras pas à te battre pour garder mon amitié.

J’ignorais si ce que je disais faisait du sens ou si elle comprenait ce que je voulais lui dire, mais l’important à retenir était que grâce à elle je commençais à voir que j’avais peut-être plus à gagner qu’à perdre à laisser quelqu’un entrer dans ma vie. J’avais toujours pensé que la perte d’un être cher m’anéantirait et cela m’avait empêché de voir tout ce que cela apportait, mais avec l’aide de Yuki je commençais à voir que c’était peut-être justement l’opposé et que c’était cela qui m’empêcherait de m’anéantir. Enfin, tout ça c’était sans compter ce qu’Akamori penserait de la situation puisque j’avais comme l’impression qu’ultimement c’était un peu à lui que reviendrait la décision finale.
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Message(#) Sujet: Re: Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] EmptyMar 26 Jan 2016 - 14:32

J'ai toujours les yeux baissés et cette petite larme qui finalement s'écrase sur son pouce alors qu'il prend doucement mon visage entre ses mains. Elles sont grandes, rugueuses mais surtout réconfortantes comme seule les mains d'un homme peuvent l'être. Ma larme disparaît dans les stries de son doigt et je garde le regard fixé vers le bas malgré le réconfort qu'il essaye de m'apporter. Tout doucement alors, ma main sur son visage s'en écarte et vient se poser sur la sienne, juste au-dessus de mon visage. Jusqu'à présent, je n'avais pas remarqué à quel point son corps irradiait de chaleur et c'est rassurant de sentir tout cela. Je soupire d'aisance, mais je suis bien vite rattrapée par ses paroles.

Il ne se fera pas avoir aussi facilement… Ma larme disparaît dans les stries de son doigt et je garde le regard fixé vers le bas malgré le réconfort qu'il essaye de m'apporter. Tenzo était aussi puissant que lui, de même pour Aoji et pourtant, ils ne sont plus aujourd'hui. Il commet la plus grande erreur du shinobi en disant cela et je tourne légèrement mon visage pour pouvoir le regarder. Mon air est inquiet, vraiment inquiet alors que je me rapproche doucement pour me remettre à sa hauteur, enfouissant mon visage au creux de son cou pour pouvoir murmurer de façon à ce qu'il m'entende parfaitement :


"Tu n'es pas le premier à me dire ça… Mais la plus grosse erreur que nous pouvons faire, nous shinobi, c'est de nous montrer trop sûr de nous…"


Je reposais ma main sur sa poitrine et le câlinais délicatement alors qu'il m'avouait que je n'aurais pas à me battre pour garder son amitié. C'était sans doute étrange comme sensation, mais cela me fit plaisir et le visage toujours au creux de sa main, je souriais, le regard lumineux, tout en murmurant doucement :


"Merci Takeo !"


C'était timide comme façon de faire, mais voilà que désormais, je me sentais gênée par cette proximité sans pour autant vouloir m'en échapper. J'étais apaisée comme je ne l'avais pas été depuis longtemps et mon cœur me faisait un peu moins mal soudain. Un premier pas vers la guérison ? J'espérais vraiment que c'était le cas, car je n'avais pas été soulagée depuis… Depuis avant que je ne trépasse, lors de cette dernière nuit avec Kibo. Mon regard se voila une nouvelle fois, mais cela ne dura pas, car, moins d'une demi-seconde après, je lui souriais à nouveau et je me détachais de lui, à contre cœur, me remettant en position assise tout contre lui. Les jambes repliées sur le côté et mon buste tourné dans sa direction, je détachais l'une de mes mains pour la poser sur ses bras, sans rien dire, reproduisant les mêmes caresses que je lui avais déjà procurées quelques minutes plus tôt. C'était un geste naturel, machinal. J'espérais vraiment que c'était le cas, car je n'avais pas été soulagée depuis… Je ne saurais dire ce qui me faisait autant apprécier ce contact. Peut-être le léger frissonnement qu'il ressentait à chaque fois que je le caressais de la sorte, ou son adorable bouille lorsque le tremblement remonté jusqu'à son visage. Dans tous les cas, pour l'heure, j'étais heureuse et sereine. Mon visage était détendu et ces petits instants, perdus au fin fond de ce parc de Konoha, personne ne pourrait vraiment nous les voler si ce n'était peut-être …


"WAFFFFF !!!"


Je tournais la tête pour voir Akamori se précipiter vers nous à grande allure. Mon visage afficha quelques instants la surprise de le revoir, puis la joie de le retrouver. Finalement, il n'avait pas pu rester seul bien longtemps, mais qu'elle serait sa réaction en nous trouvant tous les deux, aussi proches l'un de l'autre …

Mon regard se tourna vers Takeo, inquiet. Lui seul était en mesure d'interpréter au plus juste le comportement de son ninken. Toujours étant que je laissais l'animal nous rejoindre avec un grand sourire à son intention, présentant ma main vers sa tête pour le caresser derrière l'oreille alors que ce dernier prenait place de façon possessive entre moi et son maître.
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Message(#) Sujet: Re: Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] EmptySam 27 Fév 2016 - 1:50

De braves paroles que je sortais là, que j’étais loin de croire autant que je le faisait croire. Certes, j’étais un shinobi expérimenté, mais pas assez idiot pour croire que je ne peux pas m’éteindre d’un jour à l’autre comme n’importe quel autre ninja. Qu’il soit genin ou membre des forces spéciales, aucun d’entre nous ne pouvait se défaire de l’épée de Damoclès qui pendait au-dessus de nos têtes. Mais me voyiez-vous en train de lui dire cela, alors qu’elle était au bord des larmes? Non, alors je préférais sortir un petit quelque chose pour détendre l’atmosphère. Malheureusement pour moi, ma boutade n’eut pas nécessairement l’effet escompté puisqu’au lieu de faire ce qu’on fait normalement après une blague – je ne sais pas moi, genre un rire – elle se rapprocha de moi et vint enfouir son visage dans mon cou, encore plus désemparée que plus tôt. Sans même y penser mes bras s’enroulèrent autour de la jeune femme dans une étreinte rassurante tandis que je l’écoutais me raconter qu’elle avait souvent entendus ses paroles et que ces fois-là ça n’avait pas été des blagues. J’avais oublié que nos vies étaient si différentes et que beaucoup plus de personnes étaient passées dans sa vie pour en repartir aussi rapidement.

Dans un effort de rattraper la situation, je me dépêchai de corriger le tir et de lui expliquer le fond de ma pensée; il ne fallait pas qu’elle croie que c’était ce que je pensais réellement! Car en fait, force était de constater que je voyais maintenant les choses sous une autre perspective; je voulais qu’elle le comprenne. J’enchaînai ensuite avec quelque chose que je savais lui remonterais le moral et je croyais sincèrement. Nous nous étions rencontrés lors de courtes occasions, mais j’avais une aisance autour de la kunoichi comme on en avait avec des amis que l’on avait depuis toujours. Mes paroles eurent l’effet escompté alors qu’un sourire apparaissait sur son visage puisque je le sentis bouger sur mon cou. Un simple merci, mais c’était tout ce qui était nécessaire – même qu’en fait que je n’en aurais pas eu que cela n’aurait pas fait de différence. Nous restâmes ainsi pendant plusieurs secondes, appréciant seulement la présence de l’autre, avant que la Samui ne rompe notre proximité pour s’asseoir devant moi et me caresser le bras de sa main. À peine le toucher légèrement froid de la jeune femme se déposait-il sur mon bras et montait-il le long de mon avant-bras que les frissons refirent surface.

Toujours allongé au pied de l’arbre, je ne saurais combien de temps nous sommes restés ainsi. Parfois je sentais mon esprit s’éloigner avant de tout de suite revenir être ramené au moment présent par une vague de frisson qui irradiait de mon bras, alors que d’autre fois mon regard se fixait sur le visage de Yuki-chan qui semblait tout comme moi simplement profiter du moment. Aucun de nous deux ne soufflait le moindre mot, mais aucun mot n’était nécessaire pour l’instant, même que le silence rajoutait à la quiétude du moment. Pour rien au monde je n’aurais voulu qu’on nous dérange et ce fut précisément à cet instant que je sentis une odeur se rapprocher rapidement de nous, trop rapidement. Je reconnus immédiatement cette odeur et me relevai subitement tandis qu’un aboiement retentissait autour de nous. L’instant d’après, Aka arrivait en trombe devant nous et nous fixa intensément pendant plusieurs secondes. À vrai dire, son regard ne se détournait pas un instant de nous. Un léger tressaillement de ses narines me fit alors comprendre ce qui se passait et aussitôt je devins rouge comme une tomate en me rendant compte de la raison de sa venue. Il avait sans l’ombre d’un doute été attiré par les… hormones que nous devions dégager. Espérant qu’elle garde son attention rivée sur lui pour qu’elle ne voie pas mon embarras. C’est ce qui se passa au début, puis il se mit à avancer ver nous jusqu’à ce qu’il vienne s’immiscer jalousement entre nous deux, mais rendu là je m’étais remis de mon trouble.


- Ça va, Aka, t’es assez confortable? demandai-je, sarcastique.

Ce dernier ne saisit pas la subtilité et répondit d’un grognepir qui me fit lever les yeux au ciel. Avait-il vraiment besoin de répondre? Avec tout ça, Yuki et moi nous étions distancés – c’est que ce n’était pas petit un ninken! – de sorte que nous ne pouvions tout juste nous saisir le bras. Jetant un coup d’œil vers la jeune femme, je vis son inquiétude lorsqu’elle avait vu le ninken se placer entre nous.


- Ne t’en fais pas, il aime juste ça être le centre de l’attention.

Je lui avais chuchoté cela assez fort pour qu’il m’entende, mais ce dernier ne mordit pas à l’hameçon que j’avais lancé. Au lieu, il se contenta de remuer sur lui-même, à peine pour faire comprendre qu’il avait bien entendu ce que j’avais dit. D’un autre côté on ne pouvait pas dire que c’était faux à voir la façon dont il était subitement apparu devant et s’était tout de suite diriger directement entre nous deux afin d’être certain d’être à la vue de tous. Je pensai brièvement que c’était peut-être parce qu’il voulait lui aussi joindre ce que son odorat avait relevé, mais j’écartai immédiatement cette pensée autant pour ne pas rougir de nouveau en repensant à cela que pour l’immoralité d’une telle chose.
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Message(#) Sujet: Re: Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] EmptyMar 1 Mar 2016 - 15:16

L'arrivée impromptue d'Akamori avait eut le don de nous couper dans notre élan, et de stopper net notre rapprochement. L'énorme ninken s'était à présent faufilé entre nous deux et loin de prendre toute la place, il faisait désormais en sorte d'occuper toute notre attention, remuant la queue rapidement, bavant là où s'était possible et surtout faisant en sorte que nous ne puissions plus vraiment avoir de contact physique. Notre petit nuage venait de disparaître en quelques secondes et malgré tout, je lançais un regard très timide vers le jeune Inuzuka, me contentant d'approuver silencieusement ses paroles avant de poser une main sur la tête du chien pour le caresser doucement.

Dans mon regard, une lueur d'excuse à l'intention du jeune homme, puis une phrase murmurait d'une toute petite voix, presque muette :


"On remettra ça à plus tard ce n'est pas grave !"


J'avais rougi en prononçant ces quelques paroles, mais je ne pouvais cacher que la situation me mettait dans l'embarras. Peut-être parce que je n'avais pas eut à un seul instant l'idée que les choses évolueraient de la sorte ou peut être que le rapprochement avec Takeo se révélait plus intime que je ne le pensais. Toujours étant que je gardais désormais les yeux baissaient, me contentant de caresser doucement le chien, sans vraiment avoir envie de faire la discussion. Peut-être était-il tout simplement temps de rentrer et de … Passer à autre chose.
Un coup de vent et, je frissonnais alors légèrement et mon regard se redressa alors que je cherchais mon chaperon des yeux :


"Je … J'ai un peu froid, ça te dérange si nous pouvions aller dans un endroit abrité ? Où peut être souhaites-tu me raccompagner à mes appartements ?"


Le ton était doux et sincère et mes joues rosirent une nouvelle fois légèrement alors que mes mains se refermaient doucement autour de la fourrure du chien ninja. J'étais mal à l'aise à présent qu'Akamori nous avait rejoins. C'était peut-être étrange, mais j'avais l'impression d'être espionnée dans une part de mon intimité. Peut-être était-ce parce que je n'avais pas l'habitude ? Toujours étant que je commençais à comprendre certaines choses quant au célibat du konohajin. Je mis donc un certain temps avant de reprendre conscience et alors que je me redressais, je ne savais pas trop comment me comporter. Loin de là d'oublier tout ce qui venait de se passer et le rapprochement certain entre nous, je ne voulais pas non plus être la coupure entre le chien et son maître. Je soupirais, puis finalement, je baissais les yeux, laissant le jeune homme décider de la suite des évènements.
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Message(#) Sujet: Re: Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] Enfermée dans ma cage [Feat Inuzuka Takeo] EmptyVen 25 Mar 2016 - 19:49

Akamori confortablement installé entre nous deux, ni Yuki ni moi ne savions trop comment réagir. Nous avions été si abruptement arrêtés que nous étions encore un peu sous le choc. J’avais essayé de remplir le silence embarrassant qui s’installait, mais je n’étais pas certain des résultats que j’allais obtenir. Nous restâmes donc quelques instants dans un silence gêné, aucun de nous deux ne sachant vraiment comment repartir conversation. À vrai dire, je ne me rappelais même plus de ce que nous parlions avant de nous… égarer. On pouvait dire que cela rendait plus ardue la tâche de reprendre là où nous nous étions arrêtés lorsque nous n’en avions aucune idée. Il fallait avouer que ma tête avait été ailleurs et notre conversation était rapidement devenu le moindre de mes soucis. La Samui s’était contenté de remettre ce que nous avions commencé à une autre fois, sans doute lorsqu’il n’y aurait pas de ninken qui viendrait se coucher en plein centre, m’invitant indirectement à ce que nous nous revoyions à nouveau.

- Je ne doute pas que nous trouverons l’occasion de reprendre là où nous nous sommes arrêtés, répondis-je, légèrement embarrassé.

Enfin, des paroles qui avaient du sens, ce n’était pas trop tôt. Étant celui qui avait été chargé de veiller à ce qu’il n’y ait aucun incident lors de son séjour – c’était tellement mieux que dire que j’étais là pour la surveiller – il n’y avait aucun doute que je la reverrais de nouveau. Toutefois, pour je ne savais quelle raison, on dirait que j’agissais de nouveau comme un adolescent. Était-ce la soudaine réalisation de la proximité que j’avais eue avec la jeune femme – la raison qui reprenait le dessus sur les émotions – qui me faisait perdre mes moyens? Le fait qu’Aka soit arrivé de façon inopinée et entende la moindre de mes paroles? Peu importe ce que c’était, cela avait rompu le moment que nous avions Yuki et moi en nous ramenant brutalement à la réalité. Cette dernière caressait machinalement la fourrure du ninken, l’esprit occupé par ses propres pensées, lorsque je la vis frissonner lorsqu’une brise passa à travers le boisé dans lequel nous étions cachés. Cela ne fit pas long qu’elle me demanda de changer de place pour aller quelque part où le vent serait moins fort. Lorsqu’elle proposa de retourner à ses appartements, je secouai lentement la tête.


- Pas question, il y a tant de choses à voir à Konoha! Et la température est si belle que cela serait un gâchis de retourner se cloîtrer à l’intérieur.

Peu à peu, je reprenais mon aplomb et laissais ma gêne infantile derrière moi. Au lieu de me concentrer sur cet événement, je devais plutôt penser à tous les moments à venir avec la Samui. Tranquillement, je nous guidai jusqu’à l’extérieur de boisé et nous retournâmes dans la rue pour se diriger vers le Centre-Ville. Maintenant que nous n’étions plus sous le couvert des arbres, le soleil nous apportait une chaleur qui devait réconforter la jeune femme. Même si ce n’était pas sa première fois à Konoha, j’étais persuadé que j’arriverais à lui faire découvrir un ou deux endroits où elle n’avait jamais mis les pieds. Cela ne pris peu de temps que cela tourne en compétition à savoir si la Samui connaissait bien Konoha ou non. Le Soleil commençait à sa coucher et à teinter le ciel de pourpre lorsque j’escortai finalement Yuki jusqu’à ses appartements. Nos au revoirs furent particulièrement gênants ce soir-là et j’étais persuadé qu’on n’avait même pas besoin d’être Inuzuka pour sentir qu’il y avait quelque chose qui était en train de se passer.
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