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 Quand le cristal rencontre la chaleur (Akisa)

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Toshiro Ogami
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Message(#) Sujet: Quand le cristal rencontre la chaleur (Akisa) Quand le cristal rencontre la chaleur (Akisa) EmptySam 2 Mai 2015 - 14:31


Musique:

Il y a quelques jours ma route avait croisé celle de Saibogu Lina, ce fût évidemment une rencontre intéressante bien que la jeune femme soit une catastrophe ambulante. J'avais eu le temps de me reposer entre-temps après presque un jour entier sans fermer l’œil. Enfin, c'était le risque de croiser une Saibogu dans ce village. Elle n'était pas la première ni la dernière de son clan à causer des problèmes. Je parlais de problèmes mineurs et même plutôt amusants, je ne faisais en aucun cas référence à la récente attaque sur notre Kazekage.

Chose qui avait touché le village entièrement, je ne pouvais me retirer les images de cette scène assez spéciale. Un filet de sang avait jaillit du corps de la dirigeante du village suite à une détonation lointaine. La foule paniquée, nous nous étions efforcés d'évacuer les civils d'après les règles établies. En tant que Genin, j'avais fait simplement mon travail même si j'aurais préféré de loin aller à la recherche de l'ennemi pour l'appréhender. La justice m'était finalement importante, je pensais pouvoir tout résoudre par la force et vouloir éliminer tous nos opposants-.. Mais peu à peu et grâce à mon entourage, mon avis avait considérablement changé.

Je n'aspirais plus à une paix dérisoire mais totale, je voulais mettre mes services au pays tout entier. Il y a quelques temps encore, je n'étais pas contre le fait d'ôter la vie à des personnes menaçant mon village -même si elles pouvaient être épargnées- et je ne pensais plus de la sorte. Dorénavant, la lame me servira seulement éliminer ceux qui doivent être éliminés, elle sera comme la justice.

Pour pouvoir prétendre à des objectifs comme ceux-là, je devais acquérir du pouvoir et il n'y avait pas de secret : il fallait s'entraîner. J'avais comme première possibilité de me rendre aux terrains d'entraînements du quartier général des Midorhato. Sauf que c'était devenu lassant à force, je voyais les mêmes personnes et donc les combats se répétaient encore et encore. J'étais en quête de nouveautés car mis à part Ema, il n'y avait plus d'entraînement attrayant pour moi.

Si je souhaitais un combat un peu plus violent, je pouvais toujours aller à la rencontre de ma grande-sœur mais en tant qu'intendante de l'unité spéciale, elle n'avait pas beaucoup de temps à m'accorder. De plus, je ne souhaitais pas vraiment repartir perdant une nouvelle fois. En principe, je ne gardais aucune séquelle de nos combats car étant une Kunoichi médecine, à chaque fin de combat elle essayait de panser nos blessures.

Donc mon choix se porta naturellement sur les terrains d'entraînements sablés publics. Il y avait des gradins et quelques parcelles au milieu délimitées. Le complexe était assez grand et se trouvait non loin de la voie illusionnée. Il se situait entre le quartier apprentissage et le quartier Ketsueki. J'avais du traverser tout le village pour le rejoindre mais cela ne me dérangeait pas en soit. Finalement, j'arrivai à bon port pour observer quelques terrains déjà utilisés. J'étais content de voir cela, j'allais sûrement opté pour réclamer un entraînement ou un duel avec une personne déjà présente. Avant ça, je devais veiller à m'échauffer. Après quelques tours de terrain et des étirements, je rejoins un endroit à l’extrémité des terrains où se trouvait des mannequins. Ils étaient en bois et sur roulettes, on pouvait donc les disposer à notre guise.

Pour ma part, je les plaçai seulement en ligne avant de me placer derrière une délimitation. De quelques signes, je créais une dizaine de Kunaïs en Shôton. La couleur de mon cristal était semblable à celle des mes yeux, Azur. Je fermai alors les yeux en me retournant. J'imaginais la position des mannequins sur un fond noir dans ma tête. L'objectif n'était pas de se retourner pour prendre son temps, il fallait les jeter instinctivement dés que possible.

Finalement, mes projectiles n'avait pas tous atteint leurs cibles. J'en avais planté environs huit sur les dix. Ce n'était pas suffisant et pas toujours très précis. La cible était pourtant mobile, il fallait que je m'entraîne encore sur cela. Malgré l'évidence dont cela pouvait paraître, en pratique c'était tout différent. Je réitérais encore et encore, jusqu'à que je décide de changer d'exercice. Maintenant je voulais combattre une personne. J'observai alors les alentours à la recherche d'une personne disponible. Certains étaient déjà plusieurs, certains n'étaient pas là pour le combat ou d'autres regardaient simplement des gradins. Mon regard se porta alors sur une jeune femme au loin à la chevelure ayant des reflets violets. Une couleur assez jolie en soit, je m'approchai donc d'elle doucement avant de m'annoncer.

«  Je me nomme Toshiro Ogami, je vois que vous êtes seule. Est-ce que ça vous dit un entraînement ? »

J'abaissai légèrement le haut de mon corps pour la saluer dans les formes avant de me redresser pour planter mes yeux dans les siens, affichant une mine sérieuse.
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Message(#) Sujet: Re: Quand le cristal rencontre la chaleur (Akisa) Quand le cristal rencontre la chaleur (Akisa) EmptyMar 5 Mai 2015 - 20:53

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Cela faisait quelques temps que la Godaime Kazekage n'était plus. Tout comme l'ensemble du village caché du sable, Kioshi était en deuil. Ayant soupçonné que rien ne pouvait, pour l'instant, être en mesure d'atténuer ni même de soulager le chagrin de ce dernier, la rose avait renoncé à aller lui parler en tête-à-tête. Ne serait-ce que pour lui faire savoir que s'il le souhait, elle deviendrait dorénavant sa source de réconfort le temps qu'il parvienne à surmonter une fraction de sa peine. Ou pour simplement lui dire que s'il avait besoin d'une épaule sur laquelle se reposer, il pouvait compter sur elle. Elle serait toujours là pour le réconforter ainsi que pour éponger ses larmes. Qui elle se doutait, allaient très vite devenir intarissables. Étant donné ce qu'il ressentait. La dernière fois qu'Akisa avait aperçu son cousin, elle lui avait adressé un simple « mes condoléances ». Elle s'en était ensuite allée pour ne pas le déranger plus qu'elle ne pensait l'avoir déjà fait juste en lui adressant quelques mots.

La rose savait que ce n'était pas le moment qu'elle aille jouer le rôle de la cousine plus que protectrice voire même charmante. La perte d'un être étant cher à notre cœur, était une chose qu'Akisa connaissait bien. Un peu trop bien même. Voilà pourquoi, elle avait préféré rester quelques temps en retrait. Loin de toute l'agitation qui s'était déclenchée après l'assassinat de Zanshi. Des personnes ne comprenant rien à la demoiselle au corps ardent pouvaient penser qu'elle était un être dépourvu d'émotions, mais ils n'y seraient absolument pas. Même si elle ne les exprimait pas comme Monsieur et Madame Tout-le-monde, des émotions la belle rose en avait. Une montagne qui plus était. Voilà pourquoi, elle n'avait pas pu rester au cœur du sujet qui était sur toutes les bouches des résidents de Suna. Elle avait vu des aimés partir vers un lieu probablement obscur, froid et inhospitalier. Où rien ne pouvait être semé. Un endroit lointain, où la réjouissance ne devait certainement pas être de mise.

Là où se rendaient les personnes qu'elle aimait, la rose des sables se doutait d'avance qu'elle ne pouvait les accompagner. À moins de se laisser séduire par ce sombre et délicat personnage répondant au doux nom de La Faucheuse. Se laisser emporter par cette dernière afin de rejoindre ces personnes qui lui manquaient tant, était une perspective, qui avait plus d'une fois séduite Akisa. Celle-ci s'était plusieurs fois vue s'abandonner dans les bras de la Faucheuse pour finalement rouvrir ses yeux et se retrouver dans les bras de son père. La dernière fois qu'elle avait failli partir à la recherche de la Faucheuse, remontait à il y'a quelques temps maintenant. On lui avait appris qu'un ami qui était plus que cher à son cœur était porté disparu. Après cette terrible annonce, la rose des sables avait couru à s'époumoner jusqu'à aller s'échouer aux grottes du temps. Là-bas, elle avait pu laisser exploser toute la peine qu'elle ressentait.

Par la suite, elle était partie chercher la Faucheuse en plein milieu du désert aride de Kaze no Kuni. Où elle avait rencontré un groupe de brigands avec lesquels, elle n'avait pas hésité à croiser le fer dans le seul et unique but de rejoindre l'au-delà. La force de lutter l'ayant quitter, la rose avait ouvert ses bras pour accueillir avec grâce la Faucheuse. Elle s'était faite sauver, à la dernière minute par son ami Kotarô. Qui lui avait ensuite demandé si elle voulait vraiment mourir. Comme elle n'avait pas répondu, Kotarô avait supposé qu'il avait touché une corde sensible. Il avait put remarquer ses yeux rouges et gonflés, témoignant qu'elle avait versé une quantité colossale de larmes. Afin qu'elle se reprenne, le jeune samurai avait du lui dire de se souvenir des mots que son père lui avaient offert sur son lit de mort. « Une histoire qui se termine, ne signifie pas la fin de tout ». Dès lors que cette phrase avait réussi à atteindre son inconscience, Akisa s'était relevée pour regarder le ciel au-dessus d'elle. Elle avait à cet instant aperçu l'image de son père. Cela l'avait ravi au point de lui faire abandonner l'idée de vouloir rejoindre l'au-delà.

Cela faisait longtemps que la rose des sables, ne s'était pas laissée accaparée par la grisaille. Après la disparition prématurée de la Godaime, Akisa qui avait plus ou moins retrouvée une certaine joie de vivre auprès de sa famille ainsi que de ses camarades, replongea à nouveau dans l'abysse de ses pensées macabres. À quoi bon s'attacher aux personnes si c'est pour les voir s'en aller ensuite vers un lieu où il nous serait impossible de les suivre ? À quoi bon ? Alors qu'elle se posait ses questions, la rose des sables serra si tant l'un de ses poings de colère qu'elle finit par se blesser la paume de sa main. Au départ elle ne sentit pas la douleur mais très vite, elle se préoccupa de sa blessure. Lorsqu'elle ouvrit sa main, elle aperçut du sang. Elle retira ses mitaines puis serra et desserra son poing avant d'attraper son petit sac. Farfouillant dedans, elle sortit un rouleau de compresses qu'elle enroula autour de sa main.

Dès qu'elle eut terminé, Akisa soupira de lassitude en regardant devant elle. Ce matin, elle s'était levée de bonne heure pour effectuer quelques exercices de mise en forme avant d'aller courir. Voulant à tout prix retrouver une forme qui lui permettrait de se réintégrer sans peine dans le monde shinobi voire d'attaquer les missions, elle effectuait depuis quelques temps un rituel très rigoureux. Qui bannissait les distractions. Sous les conseils d'un de ses oncles, elle multipliait désormais les entraînements pouvant lui permettre de fortifier un peu plus son corps et de le rendre plus résistant. Et surtout le réhabituer tout doucement à effectuer des tâches qu'on lui avait dépossédé durant de nombreuses années. « La débauche est une chose formidable mais il ne faut pas oublier qu'il y'a d'autres choses plus formidables encore, mon trésor », voici ce que l'oncle d'Akisa lui avait sorti pour la motiver. Sa première approche avait évidemment été mal vue par la rose, qui n'avait pas manqué d'user de son don pour essayer de faire taire son oncle.

Les choses avaient failli tourner mal ce jour-là, heureusement pour l'oncle que Hanae était dans les parages. La jeune mère était facilement parvenue à dissuader sa fille de faire une erreur. À la fin de toute cette histoire, l'oncle s'excusa et Akisa en fit de même. Ce qui permit ensuite aux deux de repartir sur de bonnes bases. Les jours suivants, c'est en tant que Précepteur/Disciple, que la rose et son oncle se virent. Pensant à son oncle, qui était parti quelques instants auparavant, Akisa arbora un visage serein. Au moment où elle attrapa sa lance à tête de dragon, elle discerna une présence. Relevant sa tête, elle aperçut un jeune homme à la chevelure semblable à la sienne. À la seule différence que sa chevelure à lui possédait des reflets bleus et non violacés comme la sienne. Au vu de ses traits, il n'était pas difficile de conclure qu'il était plus jeune qu'elle. Elle l'avait certainement déjà aperçu quelque part, ou juste croisé. Allez savoir ! Vu qu'elle ne retenait pas toujours les visages, il lui était impossible d'être certaine de ce qu'elle avançait.

La rose des sables continua à regarder avec curiosité le jeune homme qui vint à sa rencontre. Dès qu'il fut à sa hauteur, il fit preuve d'une extrême politesse à son encontre. Il déclina tout d'abord son identité puis lui demanda si elle voulait bien s'entraîner en sa compagnie ? Quelque peu surprise par la proposition mais fortement intéressée de pouvoir s'exercer avec un confrère, Akisa ne se fit pas prier longtemps.

« Enchanté de faire ta connaissance Ogami-kun. Elle attrapa sa lance puis se leva. Akisa, Yamada Akisa. C'est avec plaisir que j'accepte ta proposition d'entraînement. »

À son tour, la demoiselle au corps ardent inclina légèrement sa tête devant le dénommé Ogami en signe de respect avant de la redresser pour le regarder. Au bout de quelques secondes, elle passa devant lui et dès qu'il fut derrière son dos, elle fit un signe de tête voulant dire « allons-y ».
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Message(#) Sujet: Re: Quand le cristal rencontre la chaleur (Akisa) Quand le cristal rencontre la chaleur (Akisa) EmptyLun 11 Mai 2015 - 22:53



Musique:

Je m’étais dirigé vers une jeune femme en espérant qu’elle approuve l’idée d’un entraînement à mes côtés. J’y étais allé peut-être un peu trop brusquement, nous nous connaissions pas et mes premiers mots étaient alors pour qu’on se combatte. Elle avait à ses côtés une arme plutôt jolie, à tête de dragon. C’était une lance qui montrait alors peut-être son habilité au corps à corps. Pour ce combat, j’allais peut-être pouvoir utiliser ma lame Azura. Elle se présenta en mimant mon geste, je retins alors son nom de famille : Yamada. La jeune femme nommée Akisa avait donc la possibilité d’utiliser la chaleur à sa guise. Un outil incroyable et aussi incroyablement dangereux, il permettait de tenir à distance ses ennemis et en un revers de les découper par la même occasion. Évidemment, nous n’allions pas nous découper mais je devais tout de même faire attention. J’étais tout de même content de son approbation, j’allais pouvoir affronter une Yamada pour la première fois. Akisa passa devant moi, je tournai alors la tête sur son passage pour l’observer avant de desceller le signe me disant explicitement de débuter le combat.

Dans la même optique, je haussai la tête de haut en bas avant de me mettre face à elle en ayant reculé. Une distance d’environ vingt-mètres nous séparait. Suffisante pour essayer de palier à son élément puissant qu’était la chaleur. J’avais du mal à trouver une stratégie, sa lance me faisait croire à une combattante au corps à corps et expérimentée. Ses coups pouvaient être dévastateurs, je me voyais déjà essayer de résister à une chaleur bien trop supérieure à celle du désert. Dans ce cas-là, je devais sûrement garder une distance suffisante avec celle-ci en utilisant mon Ninjutsu. Mais à contrario, je ne pouvais juger que par cela. Elle s’entraînait aussi peut-être à la maîtrise de son arme et rien n’était dit qu’elle était experte. Je n’avais pas pu l’observer tant que ça. La seule façon de donner réponse à mes hypothèses était de débuter le combat contre la jeune Kunoichi de Suna. Je dégainai de façon concise mon Katana Azura avant de laisser la lumière refléter sur celui-ci. La particularité de mon arme était qu’en fait, elle n’était qu’une lame avec comme garde un simple tissu. Il était enroulé autour de Azura pour me permettre de le tenir correctement.

Je n’avais pas voulu rajouter une garde, ce n’était pas pour le fait de payer un artisan mais seulement question d’envie ; Je l’avais trouvé comme cela et je la trouvais parfaite, je n’avais rien à redire sur cela. Elle m’accompagnait tous le temps et ne m’avait jamais trahi. Finalement une simple lame –que je considérais beaucoup- était peut-être bien plus fiable que les humains. Je plantai alors mes yeux de glace avec un air impassible sur ma partenaire de planter soudainement mon Katana au sol.

« Commençons. » Dis-je rapidement.

Je plaçai aussitôt ma main gauche derrière moi pour laisser tomber un fumigène faisant office d’écran de fumé. Cela me faisait gagner quelques secondes pour effectuer des signes, j’en profitais alors pour joindre mes mains et le faire. De gestes, j’invoquai quatre clones à mes côtés. Nous étions donc cinq contre ma partenaire et elle ne savait pas qui était le bon. J’avais interverti ma place avec un d’eux. J’étais en ligne aux côtés de mes doubles, je récupérai ma lame de ma main. J’étais le seul armé, mes clones ne l’étaient pas. Je n’avais aucun moyen de savoir si elle allait penser que ça pouvait être bien moi l’homme armé ou alors un de mes doubles. Je posai alors à nouveau mes yeux sur Akisa avant de prendre une petite seconde à me concentrer. Utilisant mon chakra correctement, je pouvais permettre à mon cerveau et à mes muscles à se concentrer et donc améliorer mes réflexes. C’était une technique comme une autre me permettant de mieux analyser les gestes de mes adversaires. J’étais paré aux deux éventualités, si elle venait au corps à corps j’avais mes réflexes pour moi. Si elle m’attaquait à distance, je pouvais me défendre avec mes clones. J’étais impatient de la voir agir.

« Montre-moi le pouvoir des Yamada, je suis impatient. »

Cela pouvait paraître hautain mais ce n’était pas vraiment mon cas. J’aspirais à devenir le plus fort et la théorie n’était pas la meilleure des choses. Je connaissais les clans et leurs pouvoirs –à Suna du moins- mais je n’avais pas eu l’occasion de les voir véritablement en combat ; Pas tous. Dans ce cas, je me devais donc de m’opposer à ces mêmes clans pour en connaître plus à leur sujet. Si ce n’était pas pour les contrer, c’était pour mieux travailler à leurs côtés.

Et même si j’avais du mal à interagir avec les autres, j’essayais de faire des efforts pour réussir. Je n’étais plus seul, cette triste époque était révolue. Je me complaisais dans la solitude sauf que ce n’était pas la meilleure des choses, ce n’était pas la bonne solution. J’y voyais de plus en plus clair et cela, grâce à mes amis et ma nouvelle famille. Je ne pouvais l’avouer, je n’y arrivais peut-être pas à cause de ma fierté mal placée mais je ne pouvais plus me passer d’eux.

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Message(#) Sujet: Re: Quand le cristal rencontre la chaleur (Akisa) Quand le cristal rencontre la chaleur (Akisa) EmptyJeu 21 Mai 2015 - 19:12

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L'idée de pouvoir s'exercer avec quelqu'un d'autre que son Oncle, enchanta grandement Akisa. Qui croyait préalablement qu'elle allait rester assise là à regarder les heures ainsi que les nuages défiler sans qu'il ne se produise quoi quoi que ce soit d'intéressant. Conclusion, elle pensait que sa journée se terminerait sur une note monotone. Fort heureusement pour elle, ce ne fut pas le cas grâce à l'intervention du jeune homme répondant au nom de Toshiro Ogami. Après qu'elle se soit convenablement présentée à ce dernier, elle accepta sa proposition puis lui emboîta rapidement le pas. Passant un peu devant lui, elle fit quelques pas puis alla se placer en plein milieu du terrain d'entraînement pour attendre l'arrivée de son camarade qui ne mit pas longtemps à venir vers elle. Akisa arbora ensuite un visage dépourvu d'expression en toisant du regard le jeune homme, qui venait de mettre de la distance entre eux.

Tout en continuant d'observer avec attention chaque mouvement qu'il faisait, elle fit habilement tournoyer sa lance entre ses mains puis autour d'elle-même avant d'interrompre son action. Le peu de temps qu'elle prit pour observer Ogami, lui permit de savoir qu'il n'était nullement ce genre de garçon qu'on pouvait se permettre de surnommer « simplet ». Vu sa façon de faire les choses, on voyait clairement qu'il s'agissait-là de quelqu'un d'adroit. La rose qui en avait pas mal vu, savait d'avance que juger un adversaire par son apparence n'était pas une idée judicieuse. Surtout si le dit opposant s'avère avoir l'aspect d'un gringalet. Ne jamais juger un livre par sa couverture, ce proverbe s'appliquait bien à la situation. Poursuivant son évaluation sur son confrère, la rose posa ses yeux sur le katana qu'il venait de dégainer. Celui-ci avait une garde des plus rudimentaires et surprenantes, néanmoins sa lame ne manquait pas de magnificence.

Akisa fut assez vite captivée par la splendide lumière qui émana de l'arme au moment où les rayons du soleil vinrent se choir dessus. La brillance qui lui parut être une merveilleuse couleur céruléenne semblable à celle de ses prunelles lui rappela l'époque où elle était enfant. Elle aimait beaucoup s'entraîner aussi bien avec les armes blanches qu'au combat au corps-à-corps. Aujourd'hui, elle avait un peu voire beaucoup perdu de cette passion dévorante qu'elle éprouvait envers le maniement des armes blanches. Ce n'était pas la seule chose qu'elle avait perdu d'ailleurs... Soit, ce n'était plus important désormais. Elle finirait par se refaire une belle renommée dans un autre domaine comme celui du maniement de la gracieuse lance à tête de dragon qui avait jadis appartenue à sa mère, par exemple. S'étant décidée à garder son statut de femme au foyer, la mère d'Akisa, avait cru qu'en lui offrant un tel objet cela la motiverait à reprendre les arts martiaux et tout ce qui s'en suivait comme à l'époque où elle était adolescente.

Hanae n'avait pas hésité une seule seconde à confier à sa fille l'arme qui était un cadeau d'une valeur inestimable. La jeune mère l'avait elle-même reçu de son père, elle en avait bien pris soin. Elle espérait aujourd'hui que sa fille en ferait de même et l'offrirait à son tour à son enfant. Si elle décide d'en avoir un, un jour. Cela était loin d'être gagné car la rose tressaillait d'effroi rien qu'à l'idée de devenir mère. Son esprit qui fut à nouveau effleuré par cette pensée terrifiante, déclencha en Akisa un frisson d'une épouvantabilité à couper le souffle. Cela obligea la rose des sables à secouer vivement la tête. L'instant qui suivit, elle souffla longuement puis mit en pratique une technique qu'elle savait fructueuse dans une situation comme celle dans laquelle elle se trouvait. Le vide de l'esprit. Inspirant donc légèrement, elle souffla puis inspira pour ainsi vider son esprit de toute idée superflue. Dès qu'elle parvint à mettre de côté toute superficialité, elle prit une position défensive, un pied en avant puis l'autre en arrière.

Par la suite, elle reporta toute son attention sur Ogami. Ce dernier planta son katana au sol puis annonça à la demoiselle qu'ils pouvaient débuter l'entraînement. Il effectua ensuite de nombreux actes qui confirmèrent les doutes de la rose. Ce jeune homme n'était point quelqu'un de crédule. Voilà qui était fort intéressant. Passionnée par tout cela, Akisa prit à nouveau une grande inspiration, puis commença à concentrer son chakra. Étant donné qu'elle n'avait pas été obligée d'en user de toute la journée, la quantité en sa disposition était tout à fait correcte. Étudiant le terrain pour la unième fois, la rose chercha en même temps un moyen qui lui permettrait d'avancer jusqu'à Ogami sans avoir de mauvaise surprise en route. L'écran de fumée avait beau ne pas être très impressionnant, il n'était était pas moins handicapant. La jeune rose n'y pouvait pas grand chose avec son affinité. Si seulement elle avait été de type fûton, il y'a longtemps qu'elle s'en serait débarrassée pour ensuite avancer vers le jeune homme pour débuter les hostilités.

Réfléchissant un court instant, sans pour autant baisser sa garde, la rose prit la décision de jouer la carte de la prudence. Au lieu de se lancer dans un stratagème qui serait vain et lui coûterait du chakra pour rien, pourquoi ne pas converser avec son compagnon ? Histoire de non seulement gagner du temps, en attendant que l'écran de fumée se dissipe toute seule, mais aussi prendre le temps de faire connaissance avec Ogami. Prenant la décision de se lancer sur le chemin pouvant lier l'utile à l'agréable, Akisa plaça sa lance devant elle, de façon à pouvoir répliquer si jamais son confrère se décidait à venir l'attaquer pendant qu'elle s'adresserait à lui.

« Que sais-tu du pouvoir du Clan Yamada, Ogami-kun ? »

Demanda-t-elle d'un ton calme en mettant un pied en avant comme si elle voulait avancer. Attaquer immédiatement la demoiselle n'avait pas l'intention de le faire, néanmoins elle était prête à repousser une attaque.

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Message(#) Sujet: Re: Quand le cristal rencontre la chaleur (Akisa) Quand le cristal rencontre la chaleur (Akisa) EmptyLun 25 Mai 2015 - 14:34


L'entraînement avait débuté, sans plus attendre j'avais malaxé mon chakra afin de l’insuffler dans certaines parties de mon corps pour me rendre beaucoup plus réactif. Les Sunajins connaissaient les risques de la chaleur et cette fois-ci j'étais face à une membre pouvant la manipuler. Je ne pouvais donc pas la laisser m'approcher avec sa lance à tête de dragon, si elle avait la capacité de faire chauffer la lame, un seul coup pouvait à lui seul me causer des dommages; Je réfléchissais de façon peut-être un peu trop sérieuse, cela dit malgré que le fait que ça soit un entraînement, il fallait se mettre en condition et imaginer de tas d'hypothèses. Suite à cela, j'avais invoqué quelques clones pour pouvoir réagir à ses attaques, de plus j'avais échangé ma place avec un des leurs. L'écran de fumé se dissipa peu à peu et je pus voir avec stupéfaction la garde de mon interlocutrice se baisser. J'étais pour dire étonné de son action, que cherchait-elle à faire? Peut-être me faire croire à quelque chose pour ensuite m'asséner un coup plus puissant. J'utilisais le clone du milieu, celui qui était sensé être moi pour répondre à sa question.

Sa question concernait son clan, elle me demandait quelles informations je détenais sur sa famille. Je connaissais à vrai dire les frasques de celui-ci, ils pouvaient maîtriser la chaleur à leur guise. Une chaleur environnante pour pouvoir l’élever à un certain degré. Je manquais bien sûr d'informations, peut-être pouvait-elle m'apporter celle-ci? Pendant ce temps, j'utilisais du chakra pour me concentrer et donc j'en perdais. Cela dit je pouvais encore tenir une bonne dizaine de minutes, si le combat devait reprendre, j'étais prêt à la recevoir.

« J'avoue ne connaître que ce qu'on nous apprend dans les livres, j'ai combattu avec le dirigeant de ton clan mais malheureusement je n'ai pu le voir utiliser ses capacités. »

Cela faisait remonter quelques souvenirs et par ailleurs la blessure qu'un homme m'avait affligé. Nous étions avec Kioshi face à Oniri et un autre homme, cet homme inconnu après une charge éclair m'avait asséner un coup qui se pouvait être mortel. Sa main était imprégnée de Raïton et grâce à cela, il avait traverser mon corps me laissant presque pour mort. La blessure avait été traité pendant de longues semaines mais de temps en temps j'en ressentais encore les mauvais effets, je ne pouvais maîtriser ceux-ci. Lors des missions, je pouvais avoir quelques vertiges, c'était malheureusement déjà arrivé. Ma main gauche était posé sans même que je ne m'en rende compte à l'endroit de ma blessure, sur mes vêtements.

Ceci avait ensuite mené à une expédition au Pays de la Neige, seulement je ne pouvais pas oublier le fait d'être aux portes de la mort. J'avais beau être quelqu'un ayant des difficultés au niveau social, j'avais vécu un triste moment. Lors de l'attaque, j'avais vu ma vie défiler devant mes yeux. Je pensais aux bons moments comme aux mauvais, je pensais aussi à la possibilité de perdre mon entourage, mes proches que j'avais eu tant de mal à acquérir. Je ne voulais pas être éloigné d'eux, depuis que je connaissais cet amour et l'amitié, ce n'était plus possible. Ma fierté faisait que je ne pouvais pas le dire ouvertement, seulement je n'en pensais pas moins. Je relevai alors mes yeux pour planter mon regard Azur dans le sien. Elle me laissait des ouvertures et c'était peut-être fait exprès, elle voulait sûrement me faire comprendre que ce n'était pas un piège, que ce n'était pas fourbe. Je croisai les bras pour montrer à mon tour que je n'étais pas prêt de lancer l’assaut.

« Il est vrai que je n'en sais pas beaucoup à votre sujet, peux-tu m'en dire plus? Si tu le ne souhaites pas, je ne peux t'en vouloir. Pour être honnête ça me permettrait de mieux parer tes coups mais je suis aussi très curieux à ce sujet. »

En effet, c'était comme expliquer un "plan" à un ennemi. En me donnant des informations, je pouvais mieux les comprendre et donc mieux les parer. Mais finalement, ce n'était peut-être pas le but de la manœuvre. Je pouvais peut-être faire connaissance avec cette personne, ce n'était pas exclu que je puisse compter sur elle dans le futur. Mon père m'avait inculqué des valeurs et je pensais donc être un homme de principes et de valeur, dans ce cas là je devais aussi donner des informations sur mes capacités. Ce n'était qu'un juste retour des choses et c'était surtout une question d'honneur. Après l'esquisse d'un sourire, je repris la parole en créant de ma main droite un Kunaï en Shôton. La couleur de mon cristal était semblable à celle de mes yeux, il était d'un bleu magnifique et le soleil soulignait son aspect. Je pris celui-ci par la lame avant de l'envoyer à ma partenaire en faisant bien attention à qu'elle le récupère par le manche.

« Comme tu peux le voir, je maîtrise le Shôton. Il n'est pas juste d'apprendre des choses sur toi si en retour tu n'en apprends aucune sur moi, n'est-ce pas? »


J'attendais maintenant ses réponses.

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Message(#) Sujet: Re: Quand le cristal rencontre la chaleur (Akisa) Quand le cristal rencontre la chaleur (Akisa) EmptyDim 7 Juin 2015 - 20:59

L'entraînement avait commencé d'une drôle de manière. En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, Ogami avait réussi à mettre en place un remarquable stratagème. Ce dernier obligea la rose des sables à jouer la carte de la prudence. Foncer tête baissée sous prétexte qu'il était question d'un simple entraînement, ne serait guère prudent de sa part. Ceci Akisa le savait déjà. Par conséquent, elle choisit de miser sur la patience, qui elle se doutait d'avance lui serait bien plus avantageux. Sans compter le fait qu'elle lui permettrait de gagner du temps. Pour que la fumée se dissipe, il faudrait au moins cela. Une fois que la fumée se sera dispersée, la belle rose prévoyait d'immédiatement lancer une offensive. Celle-ci ne ferait naturellement pas partie du genre d'assaut qu'il attendait provenant d'elle ou plutôt d'un membre du clan Yamada.

Songeant au procédé qu'elle allait utiliser pour la suite, la rose des sables baissa sa lance en même temps que ses bras pour ainsi indiquer qu'elle n'allait pas attaquer. En tout cas pas tout de suite. La seconde d'après, elle posa son regard sur son confrère, qu'elle pouvait désormais distinguer clairement, la fumée s'étant dissipée. Le regardant, elle tendit tendit l'oreille pour l'écouter lui donner la réponse à la question qu'elle venait de lui poser. Tout d'abord il lui avoua ne rien connaître du clan Yamada en dehors de ce qui était marqué dans les livres ensuite il lui révéla avoir combattu aux côtés de son cousin Kioshi, qu'il n'avait malencontreusement pas pu voir se servir de son aptitude innée. Après qu'il ait terminé de formuler ceci, il posa sa main gauche contre lui. Cette action emmena la demoiselle au corps ardent à conclure que le jeune shinobi se rappelait d'un autre événement, sans doute plus marquant, s'étant déroulé le jour où il a livré combat en compagnie de Kioshi. Qu'est-ce que cela avait-il pu être ? Elle n'en savait rien mais vu la façon dont avait agi le jeune homme, ce n'était point un fait anodin en tout cas pour lui.

Malgré qu'elle voulait savoir de quoi est-ce qu'il était question, la rose ne s'attarda pas sur ce qu'elle venait de voir. Elle prit une grande inspiration puis balada un peu sa lance qu'elle ne tarda pas à planter devant elle. L'instant qui suivit, elle reporta son attention sur Ogami, qui avait les bras croisés. Voyant cela la demoiselle comprit que lui non plus n'allait pas lancer d'attaque. Du moins pas dans l'immédiat, car pour sûr, ils ne resteraient pas là à échanger une montagne de mots encore moins à se regarder dans le blanc des yeux pendant des heures sans faire ce pourquoi ils étaient venus là. Durant l'instant de relâchement, Ogami demanda à Akisa si elle pouvait lui en dire davantage concernant son clan. Il ajouta ensuite que si elle n'avait pas envie de lui en parler, il ne lui en voudrait pas. Il sortit ensuite une phrase qui fit beaucoup sourire la rose des sables qui remarqua que son collègue aussi souriait. C'était comme s'ils s'étaient donnés le mot.

Après ce bref moment de rigolade, Ogami créa avec sa main droite un kunai fait de cristal. Il envoya ce dernier vers Akisa en prenant soin à ce qu'elle rattrape sans se blesser. Faisant à son tour attention, la rose attrapa le kunai de cristal par la manche. Elle fut rapidement accaparée par sa somptueuse teinte, elle était semblable à celle des yeux de son créateur. Contemplant l'objet, la belle rose l'effleura de toutes parts tout en écoutant le jeune shinobi, qui termina sa phrase par une question remplie de pertinence. Naturellement que ce ne serait pas équitable qu'elle soit la seule à montrer ses capacités. Continuant de caresser le kunai, Akisa hocha légèrement la tête. Par considération pour son confrère, elle ne pouvait point se garder d'user d'une technique faisant appel à son aptitude de manieuse de chaleur.

« - Je dois avouer que tu possèdes une capacité bien plus extraordinaire que la mienne, déclara-t-elle en malaxant à nouveau son chakra. Le fait de pouvoir contrôler la chaleur à sa guise n'est pas si impressionnant que tu sembles le penser. Sans compter que comparé à certains membres de mon clan, je ne possède pour l'instant aucune jutsu fabuleux. Contrairement au commun des mortels, il nous est possible à nous les Yamada de supporter une température transcendant l'ordinaire. »


Dès qu'elle eut fini de concentrer son chakra, Akisa employa une technique demandant l'utilisation de son don inné. La demoiselle au corps ardent n'avait pas l'intention d'attaquer le jeune homme mais bien de lui montrer une partie de son aptitude en tant que Yamada.


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Toshiro Ogami
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Message(#) Sujet: Re: Quand le cristal rencontre la chaleur (Akisa) Quand le cristal rencontre la chaleur (Akisa) EmptyMer 10 Juin 2015 - 14:00



Musique:

Je ne doutais pas une seule seconde qu'elle puisse rattraper mon Kunaï mais par précaution je l'avais lancé en sa direction de façon à ce qu'elle le réceptionne sans encombre. Mon interlocutrice observa ma création avant de la caresser de ses doigts. Peut-être trouvait-elle cela joli, j'en étais content. Je m'attelai à rendre mes sculptures esthétiques, en soit cela n'apportait rien en combat mais c'était juste pour apporter un petit plus. Je m'y entraînai encore de temps en temps, cela dit ma dernière « vraie sculpture » remontait à quelques mois. Je l'avais offerte à Yami, celle-ci avait été livré directement à son domicile et j'avais pu la voir avec fierté en me rendant au manoir des Ketsueki.

La détentrice du pouvoir de la chaleur m'étonna quelque peu en me disant que ma capacité était plus impressionnante que la sienne. Je pouvais créer une matière résistance mais il y avait des limites, je voyais bien plus d'avantages à son pouvoir héréditaire. Elle me confia alors que contrairement à certains membres de son clan elle ne maîtrisait aucun jutsu fabuleux. Je ne savais pas vraiment ce qu'elle sous-entendait et à quelle échelle. Elle finit donc avec une information, il leur était possible de supporter la plus puissante des chaleurs. J'imaginai que cela l'était grâce à leur maîtrise et donc à leur chakra, sans ça ils pouvaient périr. Le chakra était le pilier de tous ou presque, finalement il était peut-être possible pour un Yamada de mourir de froid comme de chaud si celui-ci n'avait plus une goutte de chakra.

Akisa n'en avait pas terminé, si bien qu'elle utilisa un jutsu. J'eus le temps de voir mon interlocutrice malaxer son chakra, son corps commençait à se teintait et peu à peu je pus voir sa peau changer. Elle devenait légèrement rosée et une petite fumée se dégageait d'elle. Cela témoignait évidement d'une chaleur certaine et je n'étais pas tenté de m'essayer à toucher sa peau. Au final nous avions fait un échange d'information et de technique, j'étais content. De plus son compliment avait eu le don de me faire sourire, c'était toujours plaisant d'entendre que mon Shôton était joli.

Il était peut-être temps de commencer le combat, je plantai Azura devant moi avant de me mettre en position.

«  Merci Akisa, je veux bien m'essayer à cette chaleur.  »

En une fraction de seconde un double s'élança après avoir malaxé son chakra brièvement. J'utilisai une technique utilisant mon corps et mon chakra avant d'améliorer grandement ma vitesse pouvant même me permettre de me déplacer à une quinzaine de mètres par seconde. Ce double arriva donc très rapidement à Akisa pour lui asséner un coup de poing et de débuter un enchaînement. Cet enchaînement était nommé de façon modeste « Le décret des dieux ». Après avoir recouvert certaines parties du corps de mon clone, il pouvait asséner une trentaine de coup assez violent à Akisa. Je voulais en effet vérifier comment ma matière pouvait réagir à la chaleur dégagée par la Yamada. Ce n'était pas tout, si j'apprenais beaucoup sur elle je voulais voir comment elle réagissait. De ma main droite je créai cinq Senbons en Shôton à nouveau. Ils avaient la particularité d'être plus puissant et de mieux pénétrer les cibles. Une fois dans ma main, je mouvai mon corps de droite à gauche et balançant mes mains pour tenter d'atteindre Akisa.

Je me demandai comment allait-elle contrer deux attaques en même temps. Elle pouvait détruire mon clone facilement mais il en restait trois et moi encore, ce n'était pas une tache facile à aborder. L'entraînement avait débuté.

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