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 Négoce pour un Arrêt Maladie [Yami]

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Konoha
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Message(#) Sujet: Négoce pour un Arrêt Maladie [Yami] Négoce pour un Arrêt Maladie [Yami]  EmptySam 11 Avr 2015 - 15:27

L’hôpital de Suna commençait petit à petit à souffler. Suite à une catastrophe naturelle ou terroristes, généralement les bâtiments étaient détruits et des familles entières sans le moindre abri, livrées à elles-mêmes. Ainsi, généralement, les médecins avaient beaucoup de travail. Mais ce n’était guère le cas avec l’attaque de Rei. Certes, la Voie Illusionnée et quelques rares lieux avaient subi des dégâts, mais rien d’insurmontable ou d’affreux. L’hygiène sanitaire était toujours là, épargnant les virus et maladies contagieuses, et plus d’un pouvait se protéger de l’aridité de la journée et du froid du soir.

Dorénavant, l’hôpital n’avait droit qu’à ses traditionnels malades ou à ses blessés, Shinobis ou Civils. Cependant, plus que jamais, les airs graves et tristes pesaient dans la salle d’attente, les esprits semblaient ailleurs, songeurs – sûrement à penser à la famille perdue. Son propre père avait perdu son épouse – soit sa belle-mère – et il s’était tout bonnement terré au fin fond du désert, ne désirant plus faire partie d’un village qui sonnait davantage comme un cimetière que comme un lieu de vie. Le temps qu’elle l’apprenne, il était déjà parti.

Il l’avait abandonné. Encore.

Enfin, le médecin du jour – Ketsueki Yami – salua son patient précédent la Blonde et finit par l’appeler. Etait-ce une coïncidence que ce soit elle ? Absolument pas. Elle avait fait ses prises de sang et différents examens – le check-up normal et traditionnel – auprès d’un autre médecin et avait, sous fausse excuse, prit rendez-vous pour une interprétation de ces examens pour un autre jour. Le jour où Ketsueki Yami travaillait.

- Bonjour, comment vas-tu ? J’espère que l’hôpital ne t’épuise pas trop … finit-elle par dire, en souriant faiblement devant le teint blafard de la Ketsueki. Je suis ici pour l’examen habituel, dit-elle en étirant ses bras et en s’asseyant sur une chaise en face de Yami. Mais également pour te parler d’un sujet … important.

Les sujets de discussion étaient nombreux avec elle également. Les patients allaient devoir patienter, voire s’orienter vers un autre médecin. Cependant, elle comptait sur leur compréhension et « absence ». Tsukiko avait à mettre les points sur les « i », à s’expliquer sur certaines choses ou encore à faire une demande spécifique.

Elle se tut, attendant patiemment que Yami lise ses différents examens.

- Shinji était comme un frère pour moi, elle se tut, s’étranglant. Il me manque des jours.

Même si entre temps il y avait eu l’attaque de Rei, la perte d’un ami était tout aussi brûlante que la perte de la vie de ces nombreux civils ou voir l’inutilité de son projet … La Mort et la Destruction ne cessaient de la suivre partout, une ombre constante dans son existence, des êtres qui ne cessaient de la tourmenter à leur guise.

- Je suis désolée ... de ne pas l'avoir annoncée moi-même. J'étais ... Je n'étais pas apte à ce moment.

Elle se tut, attendant de voir la réaction de Yami.

Spoiler:
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Négoce pour un Arrêt Maladie [Yami] Négoce pour un Arrêt Maladie [Yami]  EmptyDim 12 Avr 2015 - 18:49

Je passais plus de temps à l'hôpital pour m'occuper des patients et pour mon propre compte qu'au Kakumeigun ces derniers temps. Depuis l'attaque de Rei, les lourdes pertes que nous avions tous encaissés ainsi que les nombreux blessés, avait demandé des renforts pour le personnel soignant. Puisque Kioshi avait déjà suffisamment à faire en tant que Chef de l'Unité Spéciale, je me chargeais de revêtir la blouse de médecin que j'arborais de plus en plus souvent ces derniers temps.

Mes bras étaient bleuis à cause des transfusions sanguines répétées que je m'étais infligée ces derniers jours au vue de la dégénérescence de mon corps qui prenait peu à peu de l'ampleur mais tout cela était dissimulé sous ma tenue.

J'étais en compagnie d'un patient qui venait me voir pour que je puisse suivre l'évolution de sa guérison. Ce civil avait été admis pour une fracture du bras et plusieurs tissus endommagés ou sectionnés que nous étions parvenus à reconstituer au bloc opératoire pour lui permettre de garder toute sa mobilité d'antan. Bien que l'opération avait eu lieu il y avait de cela une semaine, j'avais à cœur de revoir les patients pour être certaines que tout était bien rentrés dans l'ordre. L'os était toujours cassé mais cela allait déjà beaucoup mieux et tant qu'il ne forcerait pas sur son bras comme je le lui avais demandé, l'os devrait se ressouder normalement. Je lui avais concocté une décoction à base d'herbes médicinales pour calmer ses douleurs qui lui causait des soucis du sommeil et ainsi apaiser son corps meurtri.

Lorsque tout fut en ordre, je raccompagnais mon patient en dehors de ma salle d'auscultation et accueillait la suivante : Tsukiko. Ces derniers temps, l'hôpital était si complet qu'il n'y avait pas de prises de rendez vous si bien que j'étais surprise et à la fois heureuse de la revoir alors que la dernière fois remontait à l'attaque de Kyoshi Rei.

« Entre Tsukiko, je t'en prie. »

Lui demandais-je en lui désignant mon bureau devant lequel elle s’installait tandis que j'en faisais de même, face à elle.

« Que puis-je faire pour toi ? »

Me contentais-je de lui demander alors qu'elle me saluait tout en me demandant si tout cela ne m'épuisait pas trop. Je me contentais de lui répondre par un sourire alors que j'étais certaine que des cernes étaient visibles sur mon teint de porcelaine.

Elle m'expliquait ensuite la raison de sa venue en prétextant une visite concernant les examens habituels qui étaient de rigueur ces derniers temps pour contrôler que tout allait bien. Toutefois elle voulait également me parler d'un sujet important et je n'avais aucun doute quant au fait que sa motivation de me voir était avant tout pour cette dite raison : je voyais en effet assez mal Tsukiko venir en consultation pour un examen de routine... Peut-être qu'au temps où elle avait encore sa chevelure rose peut-être mais plus maintenant...

Alors que j'attendais qu'elle poursuive, je commençais à analyser les différentes analyses sanguines qu'elle me tendait ainsi que les autres examens médicaux qu'elle avait passé tout en me retenant de froncer les sourcils à la lecture des résultats. Cependant, je fus tirée de ma concentration, relevant mes yeux des feuilles pour les planter dans les siens alors qu'elle me parlait de Shinji afin de m'exprimer à quel point il lui manquait de temps à autre et qu'elle le considérait comme un frère. Elle s'excusait aussi de ne pas avoir pu annoncer sa mort d'elle même...

Je posais les feuilles sur mon bureau et soupirais tout en avisant la Kawaguchi :

« Tu n'y est pour rien. Je peux te comprendre... Et puis de toute façon, tu n'aurais jamais pu me l'annoncer aussi rapidement que je l'ai su de la bouche du Nidaime. Il m'a même montré son âme pour me prouver du fondement de ses paroles... »

Évoquer cela me rappelait des faits douloureux... Je me revoyais au manoir, pleurant toutes les larmes de mon corps tout en étant emplie d'une infinie tristesse que je ne parvenais pas à faire taire... Mon regard se perdait un instant dans le vide, suivant le fil de mes pensées alors que je m'efforçais de revenir bien vite sur terre pour ne pas me laisser rattraper par les chimères dont mon père m'avait demandé de me défaire.

Je reposais les yeux sur les analyses et l'observais un instant avant de reprendre la parole :

« Tsukiko... Que t'arrive-t-il ? »

Je laissais cette question en suspend avant de reprendre :

« Tes analyses de sang montre que ton hémoglobine est saturée de substances qui ne sont pas bonne pour ton organisme : caféine en excès, des compléments alimentaires en surplus notamment des vitamines qui, je suppose, te permette de maintenir le cap et il semble même y avoir des composants peu légaux. Pourquoi en arriver à de telles extrémités ? Ton bilan indique que tu prends également un traitement contre les angoisses et l'anxiété... Je pense avoir déjà été claire là dessus par le passé et je ne m'adresse pas à toi en tant que médecin mais en tant qu'amie sur ce point : tu es entourée, tu as des proches qui sont là pour t'écouter si tu en éprouves le besoin. Tu ne dois pas éprouver de honte à t'ouvrir à eux pour leur expliquer ce qui nuit à ta vie. »

Mon regard était empli de sincérité et aussi ponctué de mécontentement. Je n'étais pas là pour la juger, elle le savait. Je lisais ensuite le diagnostique de l'un de mes confrères qui la suivait et qui préconisait du repos.

« Ecoute. Voilà ce que l'on va faire. Tu as besoin de repos. Tu es fatiguée aussi bien physiquement, comme l'atteste tes résultats d'analyses, que psychologiquement comme le prouve le psychologue en charge de ton dossier. Evade toi. Fais ce qu'il te plaît. Prends du repos. Mais surtout : ne reste pas seule. »

La solitude était le pire des poisons gangrenant l'âme : je l'avais appris à mes dépends.
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Konoha
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Message(#) Sujet: Re: Négoce pour un Arrêt Maladie [Yami] Négoce pour un Arrêt Maladie [Yami]  EmptyLun 13 Avr 2015 - 10:39

La réponse de Yami ne la mettait que davantage mal à l’aise. Personne ne savait exactement – hormis l’équipe de recherche envoyée par Suna – comment il était mort. Et enfin, personne ne savait – absolument personne – qu’elle en était la fautive. Tout son être lui hurlait de se confier mais elle n’osait guère. Honteuse et coupable, le cœur meurtri à l’idée de toutes ces dernières paroles à l’égard du défunt borgne. Cependant, voilà des pensées perturbées par l’étrange déclaration de la Ketsueki au sujet du Nidaime.

- Le Nidaime … Comment a-t-il pu savoir cela ? Et comment ça montrer son … âme ? demanda-t-elle, surprise et curieuse à la fois.

Elle se souvenait, lointain souvenirs, qu’un certain vieil homme était un Nécromant. Comment ? Lors de l’enquête sur la mort – et disparition des corps – des Conseillers, elle avait pu éplucher quelques fiches de Ninjas et elle avait pu rapidement tomber sur des rapports ou d’observations. L’obtention de cette information lointaine et incomplète n’était guère le point crucial. Non, ce qui importait était de savoir comment il avait pu le savoir.

Manier les corps des défunts ne signifiait pas qu’il maniait les âmes. Un court instant, elle fit l’hypothèse qu’il aurait été le tueur. Cependant, une telle hypothèse avait une grande faille : il suffisait qu’il soit aux côtés de Yami au moment même où Shinji était mort. Ainsi, meurtrier ou non, il pourrait peut-être l’aider à mettre la main sur le coupable en lui montrant, à son tour, l’âme de ce frère perdu.

- Tsukiko... Que t'arrive-t-il ?

Perdue dans ses pensées, elle en avait totalement oublié le but de la visite : un examen médical. Relevant la tête, les yeux ronds, elle fixait la Brune avec incompréhension. Qu’avait-elle ? Que lui arrivait-elle ? En voilà des questions qui avaient des réponses multiples et nombreuses. Retenant un tantinet son souffle, elle attendit la suite qui arriva bien vite.

Au fur et à mesure que la Ketsueki parlait, la Kawaguchi n’était que plus perdue … et triste. Non, elle s’attristait guère pour les conseils ou la morale donnés par celle aux yeux rouge sangs mais précisément pour cette sincérité qui cachait une part un brin trop sombre. Qui se jouait, inconsciemment, de son entourage.

Finalement, la Ketsueki proposa exactement ce que la Kawaguchi désirait : du repos.

- Du repos … Tant que je suis sur Suna, je ne peux pas me reposer. Il y a beaucoup de choses à faire. Beaucoup de choses auxquelles je ne veux pas forcément penser. Et donc je ne veux pas forcément parler.

Elle se tut, repensant aux derniers événements ou au départ aussi soudain qu’inattendu de son père. Ce dernier l’avait abandonné avant de connaître son existence mais également après avoir connu son existence. Elle ne savait guère quelle situation était la pire actuellement.

- J’étais venue pour … demander ce repos précisément. Je voudrais quitter Suna quelques temps et profiter d’un voyage pour régler certaines affaires, penser à autre chose … Un gros ménage dans mon existence si tu veux.

Bien entendu, ses voyages ne seront pas de simples voyages touristiques. Elle se rendrait à Konoha pour visiter la tombe de sa famille mais également voir les amis « restants ». Elle en profiterait pour apporter le traité d’alliance entre Suna et Konoha. Après cela, elle irait visiter deux ou trois lieux comme ce fameux temple des moines Kiezan. Elle était plus que curieuse de savoir qui était ce moine qui venait et disparaissait dans sa vie.

« Et puis il prétend vouloir régler des choses là-bas… » se dit-elle, curieuse.

Enfin, si ses souvenirs sont bons, Ta no Kuni est un Pays Neutre à l’agriculture abondante. Elle pourrait obtenir des graines et conseils et même une « formation » pour sa future serre agricole au sein de Suna. Il y avait, encore, beaucoup de travail mais au moins, cela n’était pas question de meurtres ou de missions ou de désastre ou de complots entre quatre murs.

- Et toi … et ta maladie ? Je risque sûrement de voyager dans tout le Yuukan, je rencontrerai peut-être des médecins de génie. Dis-moi seulement ce que tu as exactement, que je puisse apporter mon aide pour ta guérison.

Après cela, et à contre cœur, elle aura à aborder certains sujets un tantinet plus dur … Mais avant cela, elle allait s’assurer que ce fameux « arrêt maladie » allait être signé.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Négoce pour un Arrêt Maladie [Yami] Négoce pour un Arrêt Maladie [Yami]  EmptyMar 14 Avr 2015 - 13:49

Tsukiko semblait surprise à propos du Nidaime. Il était vrai qu'elle n'avait pas été le témoin de ce qu'il était capable d'accomplir... Cette simple idée me fit frémir de dégoût : à mon sens, les morts devaient restés là où ils étaient.

« Il m'a expliqué qu'il était lié à son âme. Ce qui, je suppose, signifie que Shinji avait déjà eu affaire à lui. De ce fait, il a ressenti lorsque la mort l'a frappé. Il n'est pas seulement Nécromancien : c'est aussi un Mamoru. En plus de ramener les morts à la vie, il peut entrer en contact avec les âmes. J'en ai fait les frais pour avoir été enfermé dans un puissante genjutsu de son cru dont Kioshi à dû me sortir... »

Rien que de repenser à ces âmes qui pénétraient mon corps pour me communiquer toute la rage, la souffrance et le désespoir qu'elles ressentaient me faisait déglutir.

« Il m'a transporté dans le « monde » des âmes si on peut appeler ça ainsi. Elles étaient très nombreuses mais il m'a mené jusqu'à celle de Shinji... Il m'est apparu dans un halo fantomatique : c'était lui, il souriait alors que l'univers s'écroulait autour de moi... »

J'avais eu beaucoup de mal à m'en remettre... Encore aujourd'hui c'était douloureux. Les dernières paroles que nous avions échangé avec le borgne étaient loin d'être sympathique : notre relation avait pris un tournant qui n'aurait pas pu dévier pourtant, je n'avais de cesse de me rappeler des bons souvenirs que j'avais en sa compagnie.

« Le monde change et il nous change... »

Les épreuves que nous traversions nous forgeaient ou nous enfonçaient. Au final nous en ressortions différents : en bien ou en mal. J'avais certaines chimères qui me hantaient toujours, pourtant, j'étais parvenue à en annihiler là plupart. Je mesurais les responsabilités qui m'incombaient pour mon village depuis que j'avais rejoint le Kakumeigun et encore plus depuis que j’œuvrais à l'hôpital pour aider le personnel débordé. Pourtant certaines choses ne changeraient sans doute jamais... Ce tableau lumineux que je dressais de moi même comportait des zones d'ombres non négligeable qui gangrenaient la lumière peu à peu. Moi aussi j'avais besoin de repos mais je n'en avais pas le temps...

Tsukiko m'expliqua alors qu'elle souhaitait ce repos mais que celui là lui serait impossible si elle restait à Suna : elle avait besoin de changer d'air. Je l'observais tout en arquant un sourcil avant de lui répondre :

« Et tu comptes voyager seule donc ? N'est-ce pas risqué vu ton état ? Je veux dire par là que tu n'as retrouvé ton chakra que depuis peu de temps et ta fatigue aussi bien émotionnelle que physique pourrait te porter préjudice en cas de mauvaises rencontres. »

Je marquais une pause avant de reprendre, exprimant un regard plus détaché :

« Cela dit, tu fais ce que tu veux. »

Là dessus, je tirais une feuille blanche et de quoi écrire et commençais à rédiger le dit arrêt maladie pour qu'elle puisse s'octroyer le temps de repos nécessaire, sans cesser d'arrêter de l'écouter malgré tout. Je stoppais mon écrit lorsqu'elle me parlait de ma maladie, relevant les yeux de ma feuille pour l'observer attentivement alors qu'elle m'évoquait la possibilité de quérir un médecin capable de me soigner durant son voyage.

« J'apprécie ta compassion mais cela ne sera pas nécessaire. »

Je lui adressais un sourire affirmé qui montrait mon assurance :

« Je me sens beaucoup mieux et je connais déjà un moyen pour me guérir. Je suis en train de franchir les obstacles qui se dressent sur ma route pour y accéder. »

A vrai dire, rien n'allait mieux c'était même de pire en pire mais j'avais ma fierté. De plus, je parvenais à mieux maîtriser ma maladie et ses effets si bien qu'il me devenait plus facile de reconnaître les prémices d'une nouvelle crise pour la calmer ou la dissimuler. J'avais questionné mon père à ce sujet : je ne méritais pas encore d'atteindre l'apogée Ketsueki. J'étais trop faible pour y parvenir pour le moment.

Je finissais d'écrire et signais la missive pour la rendre officiel, apposant même le sceau de l'hôpital. Je tendais finalement cette dernière à Tsukiko, que j'avais écrit dans une calligraphie parfaite, propre aux institutions de bonne famille. Il y figurait les raisons de la prise de repos en ma qualité de médecins a travers les analyses et les diagnostiques de mes confrères pour une durée d'un mois.

« D'ici un mois tu reviendras me voir pour que l'on dresse le bilan et voir si l'arrêt mérite d'être poursuivi dans le temps ou non. »

Au moins, par ce procédé, j'étais sûre qu'elle revienne pour que je puisse constater de son état. Pour ma part j'en avais fini mais son regard inquisiteur me laissait penser qu'elle avait d'autres choses à me faire part...


Dernière édition par Ketsueki Yami le Mer 15 Avr 2015 - 17:00, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Négoce pour un Arrêt Maladie [Yami] Négoce pour un Arrêt Maladie [Yami]  EmptyMer 15 Avr 2015 - 11:41

« Il faut que je le rencontre » pensa-t-elle, suite à l’explication de Yami au sujet des capacités « mystiques » ou « surnaturelles » du Nidaime. Peut-être qu’elle pourrait également voir l’âme de Shinji, et ainsi lui demander qui était son meurtrier – ou lui donner une description plus ou moins précise - … mais également se faire pardonner. Elle pourrait aller s’excuser auprès du monde entier que cela lui semblait vain. C’était au borgne qu’elle voulait les présenter, à sa sépulture et non au vide.

- Je ne serais pas vraiment seule au début de mon voyage. Quelqu’un m’accompagnera … de confiance. Je suppose, se contenta-t-elle de dire, sans trop détailler.

Certes Howaito avait grandement aidé Suna mais elle ne savait toujours pas si elle aurait raison de lui faire confiance, ou d’évoquer son nom à droite et à gauche, se liant indirectement à lui et à ses futures mystérieuses et inconnues actions. Avant de le citer dans ses conversations, elle souhaitait savoir qui il était. Elle espérait sincèrement le découvrir – avec ou sans lui – durant son voyage.

- Si tu es certaine … finit par dire Tsukiko, peu convaincue.

Elle prétendait allait mieux mais son visage blême ne montrait que le contraire. Plus les jours passaient, et plus cette figure effrayante et carnassière laissait place à une figure malade et proche de la mort. Elle n’était plus la flamboyante et terrifiante Ketsueki Yami rencontrée sur les remparts du village, sous une claire de lune. On aurait pu prétendre que c’était à force de la fréquenter mais non. Elle avait vraiment cet air maladif. Ou plutôt un air en sursis.

- Dans un mois ? demanda-t-elle, surprise d’un délai si court. Soit … si tu insistes.

Dans un mois, elle pouvait revenir comme ne pas revenir dû à certaines mauvaises, ou bonnes, surprises durant ce voyage. Rien n’était écrit à l’avance après tout. Elle ne promit donc pas, préférant seulement dire – ou sous-entendre – qu’à priori, elle sera là. A priori.

Elle se tut soudainement, réfléchissant sur la suite. Comment introduire les sujets qui la tracassaient affreusement, sans « trop » fâcher la brune. Pendant qu’elle réfléchissait, cette dernière put définitivement finir ce fameux arrêt maladie qu’elle tendit à l’intention de la blonde. Cette dernière s’en empara, quittant ses profondes réflexions.

- Je m’inquiète pour maître Kioshi. Si je ne suis pas partie sur un coup de tête, c’est surtout par égard pour lui. Tu as dû bien t’en rendre compte, en tant qu’intendante au Kakumeigun, qu’il n’était guère dans son assiette ? demanda-t-elle d’un ton des plus sérieux. J’aurais voulu que Kibo soit là, pour veiller sur lui. Mais il n’est pas là. Et … mes connaissances, en commune avec lui, se réduisent à toi.

Elle releva la tête et le fixa droit dans les yeux.

- Je voudrais vraiment compter sur toi pour prendre soin de lui, s’assurer qu’il ne fasse de bêtise … M’envoyer de temps en temps des lettres, pour savoir si tout va bien.

Elle se tut à nouveau, réfléchissant à sa dernière phrase.

- Penses-tu que j’ai raison de te faire confiance ?
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Négoce pour un Arrêt Maladie [Yami] Négoce pour un Arrêt Maladie [Yami]  EmptyMer 15 Avr 2015 - 17:21

Tsukiko arguait qu'elle irait avec quelqu'un de confiance... plus ou moins. Instinctivement, je pensais à Howaito qui devait encore se trouver à Suna depuis l'attaque de Rei et qui m'avait semblé un peu trop proche de la Kawaguchi pour ne pas avoir d'idées derrière la tête... Que se tramait-il entre ces deux là ? Ce n'était pas mes affaires et je n'en avais que faire.

Elle avait écouté et acquiescé mes décisions même si je me doutais qu'elle ne me disait pas toutes ces intentions et qu'il était fort probable qu'elle ne daigne pas repasser par mon bureau pour un nouveau diagnostic ultérieur. Finalement, après un silence qui s'installa quelques instants, elle reprenait la parole, m'avisant d'un air sérieux tout en m'exposant sa requête. Elle s'inquiétait pour son sensei qui n'était autre que mon supérieur, mon ami et depuis peu mon amant. Il était d'ailleurs ironique qu'elle me demande si je m'étais rendue compte qu'il n'était pas en grande forme en soulignant que j'étais après tout son intendante au Kakumeigun. Elle aurait voulu que Kibo veille sur lui mais puisqu'il était absent elle pensait à moi, ajoutant même que je devrais la tenir au courant de son état par lettre. Je lui adressais un sourire un rien amusé à cet annonce alors qu'elle me demandait si elle avait raison de me faire confiance :

« Ais-je seulement une seule fois trahi ta confiance Tsukiko ? »

Je l'observais un instant dans les yeux avant de reprendre :

« Bien sûr que j'ai remarqué que Kioshi n'allait pas bien: je le vois chaque jour. Je suis son intendante certes mais je suis avant tout son amie. Il sait qu'il peut compter sur moi tout comme l'inverse est vrai : nous nous le sommes déjà prouvés à plusieurs reprises. »

Je marquais une pause avant d'affirmer :

« Je veille déjà sur lui chaque jour alors tu n'as pas besoin de me demander faire ce que je fais déjà. Je l'aide à remonter la pente et à traverser les tempêtes de sa vie tout comme il m'a aidé pour les miennes. Si tu veux que je te fasse part de son état soit, je le ferais mais en échange, tu dois me promettre de revenir me voir dans un mois pour évaluer de nouveau ton état sans quoi je me souviendrais de ton mensonge... »

J'arquais les sourcils sur mes derniers mots, mon regard se montrait plus dur et plus sombre.

« Si là sont tes seules craintes : tu peux partir tranquille. Je veille sur lui, comme toujours depuis que j'ai rejoins le Kakumeigun... »

Notre relation avait pris un nouveau tournant il y avait peu. Avant cela, il n'était question que d'un soutien amical qui était devenu légitime : il était hors de question qu'il souffre. Je tenais à lui et jamais mes proches n'auraient à souffrir en silence puisque, si j'étais si méfiante envers ceux dont je n'avais aucune confiance, ceux que j'estimais en revanche, pouvaient compter sur moi. Ceux qui faisaient souffrir ceux que j'aimais avaient signé leur arrêt de mort...
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Message(#) Sujet: Re: Négoce pour un Arrêt Maladie [Yami] Négoce pour un Arrêt Maladie [Yami]  EmptyMer 15 Avr 2015 - 18:22

Les paroles de Yami ne mettaient que davantage de doutes dans l’esprit de Tsukiko. Son maître n’avait cessé de dire qu’il cherchait une amie … S’il en avait, pourquoi continuait-il ? Se jouait-il de la brune ? Ou alors était-il aveugle à certaine chose ? Ou alors était-elle dans une autre catégorie ? Un tel soupçon était compréhensible car le ton ou l’air de la Ketsueki portait clairement à confusion. Jamais Tsukiko n’avait vu une telle expression ou entendu un tel ton …

- Je vois, je serais … J’aurais pu être heureuse qu’il a pu trouver une amie en toi. Tu sembles… vraiment tenir à lui. Je peux au moins être sûr que personne ne le blessera, n’est-ce pas ?

La Kawaguchi ne pouvait s’empêcher d’arquer les sourcils devant les propos de la Ketsueki. Son malaise n’allait que grandissant au fur et à mesure qu’elle parlait, finissant par faire secouer la tête de la blonde négativement suite à un petit soupir exaspéré. Elle avait vu quelque chose, et s’était rendu compte d’une tout autre chose … ne rendant son départ que plus incertain, et que plus problématique. Plus que jamais, elle désirait voir une tête blanche à Suna, véhiculant des idées de paix et de bonheur … Plus que jamais. C’était lui qui était fait pour rester là, pas elle.

- Le rôle d’une amie est d’accompagner, de soutenir, de conseiller la personne et l’empêcher de faire des bêtises. C’est … censé être, une définition conventionnelle et traditionnelle, une sorte de second avis pour déterminer le bien du mal. Plus ou moins …

Et voilà où elle voulait en venir … Elle sentait que la suite de la conversation risquait fortement d’être houleuse mais il le fallait, pour faire « comprendre » deux ou trois choses. Cependant, si aucune des deux parties n’acceptaient la vision de l’autre, si aucun compromis n’était fait, et si Kioshi n’était guère de son avis … Soit, cela ne signifiait qu’une chose : elle n’était clairement pas adaptée pour Suna. Elle ne déserterait pas, loin de là, mais un long voyage ne sera que plus nécessaire pour recentrer certains principes, revoir certaines choses faites …

- Par exemple, dire qu’emprisonner une jeune demoiselle extrêmement séduisante au milieu d’une bande de criminelles n’ayant pas vu un vagin depuis des lustres n’est « peut-être » pas une bonne idée, finit-elle par dire en regardant droit dans les yeux Yami.

Tsukiko ne cherchait pas à éveiller une quelconque culpabilité pour la simple et unique raison que Yami était inapte de ressentir un tel sentiment. Voilà le problème. Cette demoiselle avait des règles et des conventions bien trop « décalées » de la réalité, à son sens, et ne ressentait nullement le mot « Culpabilité » comme beaucoup. Pourtant, c’était ce sentiment même, déguisé sous forme de « conscience » qui aidait chaque être à prendre les bonnes ou mauvaises décisions. En être dépourvu ne conduisait, toujours à son sens, qu’à la perte de beaucoup de choses.

- Elle est une espionne. Mais … elle n’avait rien fait, encore. Un tel traitement n’était pas justifié. Et je l’ai rencontré … Une petite faible. Un peu d’attente, un peu de faim … et elle aurait fini par avouer. Mais violer … Après avoir déjà bien torturé sous un soleil ardent ? Etait-ce nécessaire ? finit-elle par demander.

Elle regardait toujours Yami. La Ketsueki ne montrera aucune compassion ou compréhension vis-à-vis de cet acte. Non, ce petit air «presque » amoureux qu’elle avait décelé bien avant avait suffi pour lui faire comprendre que la brune était encore bien inhumaine. Tsukiko pouvait péter un câble, voire perdre les esprits, mais elle avait encore une bonne notion des « sentiments » et de « l’horreur humaine ».

- Je veux en venir au point suivant : vas-tu le laisser faire des conneries inhumaines comme ça, encore ? « Banaliser » de tels actes sous … euh … Je ne sais quelle excuse bidon ?

Elle se tut. Et un doute s’insinua soudainement en elle. Et si Kioshi n’était pas celui qu’elle pensait ? S’il était un autre Shinobi inhumain et monstrueux parmi tant d’autre ? Un autre être complètement brisé par cette vie militaire ?
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Message(#) Sujet: Re: Négoce pour un Arrêt Maladie [Yami] Négoce pour un Arrêt Maladie [Yami]  EmptySam 18 Avr 2015 - 19:46

Tsukiko semblait presque décontenancé par mes paroles... Etait-ce si étrange de dresser le constat selon lequel je pouvais tenir à des personnes ? Ne savait-elle pas à quel point j'étais proche d'Oniri et ô combien sa vie, tout comme celle de tout ceux auxquels je tenais, m'étais précieuse ?
Ses paroles me faisaient étirer un sourire alors que je la rassurais :

« Personne ne pourra le blesser. Si tel est le cas, ce quelqu'un aura affaire à moi. »

Un sourire malsain s'était dessiné sur mon visage tandis que la lueur de mon regard s'était ravivée bien qu'il était noir. Il était incontestable que les ennemis de mes amis étaient mes ennemis et que je n'hésiteraient pas à nuire à ces derniers un seul instant.

Finalement, la Kawaguchi partait dans une sorte de remontrance ou de conseils avisés pour m'expliquer ce qu'était l'amitié alors que je savais plus que quiconque de quoi il s'agissait tant j'avais dû faire un travail sur moi pour parvenir à tisser ce genre de lien avec autrui. Toutefois, je la laissais poursuivre pour voir là où elle voulait en venir. Cependant, son discours ne se porta que sur l'affaire de l'espionne, évoquant les faits dont elle avait finalement eu connaissance et qui lui paraissait déplacé si ce n'était outrageant à voir la mine déconfite qu'elle m'adressait. Mon regard restait impassible, comme si elle m'évoquait la pluie et le beau temps bien que je prenais la peine de rester concentrée sur ses propos, cherchant encore une fois là où elle souhaitait mener la conversation.

Toutefois, la raison de tout ce monologue ne concernait qu'une seule et unique chose : le comportement de Kioshi et sa prise de décision. Elle me demandait mon avis sur la question et sur le fait de le laisser agir ainsi une fois ultérieure... Dès lors je croisais les mains et posais mon menton dessus tout en observant la Kawaguchi dans les yeux pour lui expliquer le fond de ma pensée sur cette affaire :

« En effet, le viol n'était pas nécessaire. A sa place, je n'aurais pas agit de la sorte. En revanche, la torture était tout à fait louable. Les choses se sont faites par étape. D'abord la preuve par des senseurs qu'elle mentait puis une interrogatoire pour connaître ses intentions. Plusieurs interrogatoires banals d'ailleurs. Puis finalement la torture pour lui faire cracher le morceau. Les méthodes de Kioshi son discutables mais elles ont fini par porter leurs fruits : et je ne parle pas du viol qui, excepté la détruire elle n'a rien apporté de plus au fondement de l'enquête. »

Je marquais une pause avant de reprendre :

« En ce qui concerne Kioshi pour le fait de le laisser agir ainsi ultérieurement sache que j'exécuterais toujours ses ordres s'ils me conviennent. Il est mon supérieur. S'il m'ordonne d'accomplir une tâche et que je la trouve juste ou justifiée alors je l'exécute. »

Un nouveau sourire s'étirait sur mes lèvres.

« Etre shinobi implique de faire des choix, d'ailleurs pas toujours plaisants, mais qui doivent tout de même être fait. Kioshi n'a pas décidé de la torturé par sadisme mais parce qu'il lui fallait mettre en application les méthodes a sa disposition pour obtenir des résultats : il en allait de l'avenir de Suna au vue des informations qu'avait ou qu'aurait pu récolté l'Espionne. Je suis sûre qu'aujourd'hui il le regrette et même qu'au moment de sa sentence il était rongé par la culpabilité mais il se devait de faire appliquer sa loi et imposer son titre pour ne faire preuve d'aucune délicatesse et lui faire comprendre qu'elle avait plutôt intérêt à parler sur ce qu'elle voulait et qui l'envoyait. »

Je n'éprouvais aucune compassion. Je ne parlais pas non plus du viol que je trouvais pour le coup totalement hors sujet puisqu'il n'avait mener à aucun résultat et que je n'aurais jamais ordonné à sa place : je parlais de la torture et de la pression qu'il avait dû resserrer sur elle.
J'avisais Tsukiko, le sourire toujours figé aux lèvres malgré mon air plus maladif qu'autrefois :

« La seule chose qui nous différencie Kioshi et moi, et tu le sais toi même au fond de toi Tsukiko, c'est que moi je n'aurais éprouvé aucun remord... J'aurais même aimé ça... »

La torture, la violence envers nos ennemis. Divulguer notre puissance dans la loi du plus fort : j'aurais pris plaisir à la torturer tout comme j'en ai pris en lui récoltant son sang et en la baignant dans mon aura meurtrière. Je l'avais bien vu dans le regard de la Koken, entre moi et Kioshi c'était moi qui lui avait infligé le moins de mal mais pourtant, c'était moi qu'elle craignait le plus...

Je reposais mon dos sur le dossier de ma chaise tout en ajoutant :

« Je n'ai aucune honte à l'avouer. Je n'ai aucune honte quant à ma nature. Mes alliés ne risquent rien avec moi. Je suis loyale et servile à ma nation. En revanche, mes ennemis ne doivent pas se jouer de moi ou de ceux auxquels je tiens... Tout comme Hasu qui s'est joué de Suna... »

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Message(#) Sujet: Re: Négoce pour un Arrêt Maladie [Yami] Négoce pour un Arrêt Maladie [Yami]  EmptyDim 19 Avr 2015 - 12:12

Elle écoutait patiemment et calmement. Son regard n’était ni noir, ni surpris, ni scandalisé pour la simple et unique raison qu’elle ne pensait à rien. Elle ne voulait penser à rien pour être bien plus précis. L’idée que son maître ne soit pas, pour un sous, un homme différent de tous les êtres côtoyés jusqu’à aujourd’hui était décevante. L’idée que cette femme puisse l’accompagner sans cesse, sans se rendre compte des dégâts de chaque acte sur la personne du blond n’était que davantage insupportable. L’idée qu’au final Suna ne soit qu’une bande de barbare parmi tant d’autre … était amère.

« J’ai abandonné un enfer pour un autre » se résuma-t-elle. Le pire était qu’elle avait donné sa parole d’être une obéissante Shinobi, protégeant le Pays du Vent et Suna. « Mais je protégerai à ma manière » conclut-elle, finissant par offrir un air résigné à Yami.

- Si tu le dis. Tu as toujours été un bien meilleur et obéissante Shinobi que moi, conclut Tsukiko en lançant un regard plein de sous-entendu à la demoiselle. Cependant, si tu veux bien, assumes d’être le monstre de Suna et soit la seule à faire ces tâches plutôt que les laisser à des gens qui seront rongés par la suite.

Etrange à dire mais Yami ne l’effrayait plus. Elle n’était plus qu’une de ses personnes qui dégoutait Tsukiko pour cette servitude aveugle, dont l’esprit critique était cloisonné à une et unique solution et domaine. Effectivement, ce qui faisait que la brune était une bonne ninja était cette obéissance même. Chose qui faisait défaut à Tsukiko qui ne cessait de tout remettre en question.

- Je te le demande car il reste le second du village, un dirigeant en soit. Il faut être « humain » pour diriger un groupe d’humains, et non être un monstre. A mon sens. Cependant les avis peuvent diriger et je n’ai guère le temps de philosopher. Comme toi, j’ai aussi du travail.

Elle se leva.

- Merci pour l’arrêt maladie, il semblerait que j’en ai plus que besoin. Je te confie Suna, je ne doute pas un instant que ce sera un bon lieu de vie avec des Shinobis aussi doués que toi
, finit-elle par dire en récupérant son fameux arrêt maladie, et en quittant la pièce sans un regard supplémentaire au médecin.

Dans la salle d’attente, certains attendaient. Tsukiko lança un rapide regard, empreint de tristesse. Pourquoi attendaient-ils donc d’être reçus par une meurtrière ? Comment pouvait-il laisser une telle femme toucher à leurs précieux bambins ?

« Je n’ose même pas avoir un enfant … M’imaginer en avoir » se dit-elle, en pensant à quel point elle était faible ou encore les mains plein de sang ou encore la conscience si lourde… Autant dire que l’idée de confier un innocent à un coupable lui donnait la nausée, pour une raison inconnue. Malheureusement, haïr était inutile. Etre en colère tout autant.

C’était une Shinobi. Comme tant d’autre. L’arrêt maladie tombait pile au bon moment, à un moment où plus que jamais tout lui pesait tant en terme de révélation qu’en terme d’événements …
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