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 Les trésors du clan Kawaguchi

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Konoha
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Message(#) Sujet: Les trésors du clan Kawaguchi Les trésors du clan Kawaguchi  EmptyMer 25 Mar 2015 - 2:30

Les bâtiments tenaient debout, et donc les survivants pouvaient rentrer chez eux sans craindre la faim ou le manque de toit si caractéristique suite à des attentats ou attaques. Cependant, le peuple ne rentrait pas toujours chez soi, mais se rassemblait dans une seule place pour discuter des défunts, pour faire leur deuil à leur façon ou encore tromper cette brusque solitude. Tsukiko faisait partie de ces groupes-là, se contentant plus d’écouter que parler. Tantôt elle voulait comprendre la mentalité du village, tantôt elle voulait exorciser son propre deuil des civils mort en tentant de savoir pour qui elle pleurait. Elle voulait pleurer pour des hommes et femmes avec un nom et une histoire et non sur des corps anonymes.

Ensuite, elle buvait à ne pas s’en arrêter, vomissant dans les ruelles déjà couvertes de vomis ou d’autres matières non identifiées, rentrait chez elle, s’endormait, se réveillait, prenait sa douche, et allait au chevet du moine encore endormi ou secoué par des spasmes.

Ce soir allait être une autre de ce genre de soirée. Normalement. Mais ce ne fut pas le cas. Elle n’avait pas fini aussi vaseuse et bourrée, et était donc parfaitement consciente de son environnement et de ses propres pensées. Lorsqu’elle mit pied dans son appartement, elle pensait terminer un travail mi- achevé en descendant les bouteilles en stock. Sauf qu’elle n’avait plus de bouteille.

- Merde ! dit-elle avec une rage peu commune.

En réponse à ce sentiment fort, son sable enroula le réfrigérateur … et le tordit jusqu’à le rendre inutilisable. Le temps que Tsukiko se rende compte de cela, qu’elle tente de stopper le processus, il était déjà trop tard. Elle se mit à même le sol, dépitée, et désespérée de sa mauvaise maîtrise. Selon le chef du clan, elle devrait retrouver sa maîtrise petit à petit, en prenant contrôle doucement mais sûrement de sa sensorialité ou de ses émotions.

Malheureusement, cela prenait du temps. Trop de temps. Or les récents événements avaient montré qu’il fallait à tout prix être efficace et utile … et non s’entraver le chakra, et tant d’autres bêtises made in Tsukiko. Il fallait mûrir, il fallait accepter ses colères et ses démons … Il fallait qu’elle se reprenne.

- Mais impossible, dit-elle, pensant déjà à mettre fin à sa propre vie misérable. Hormis faire du mal à autrui, ou le conduire à la mort sous forme de sacrifice, qu’avait-elle apporté ?

A la recherche d’une lame ou du moindre outil mortel, ses yeux tombèrent sur un sac de voyage et plus particulièrement sur un bout de parchemin. Curieuse, ne se souvenant plus de ce que c’était, elle le prit pour le déplier. A sa grande surprise, c’était le parchemin d’invocation du clan Kawaguchi. Elle ne se rappelait qu’à cet instant de la seconde option du chef du clan : soit elle prenait son temps pour maîtriser sa sensorialité exacerbée, soit elle accélérait le processus en confiant une partie de ses capacités à une invocation.

- Et plus important … Ils sont fidèles.

Elle réfléchissait soudainement, pesant les pour et contre d’apprendre la sensorialité, se suicider ou encore se lier à un pacte.

La sensorialité ferait d’elle une parfaite Kawaguchi, mais cela nécessitait un apprentissage long et laborieux avec un passage sur la maîtrise de ses propres émotions. En une demi-année, elle avait à peine réussi à en comprendre le concept … alors « maîtriser ».

- Et surtout, si je suis en colère. Ou heureuse. Ou triste. Je veux qu’on le voit, quitte à ce que des têtes éclates. Ils n’avaient qu’à pas me faire chier. Elle pouvait prétendre pouvoir éclater des cervelles mais elle ne le ferait pas. Cependant une ou deux hospitalisations pouvaient être causé pour les impertinents tapant sur son système pour un bras ou une jambe un tantinet – partiellement – broyé.

Le suicide pouvait lui permettre de mettre fin à cette misérable vie. Cependant, cela nécessitait pouvoir passer le cap de se couper les veines, ou avaler beaucoup de médicaments ou oser faire un pas du haut d’un toit. Elle ne pouvait pas se faire mal physiquement car, en raison de l’instinct de survie et la peur naturelle de chaque homme face à la mort, son sable la défendrait automatiquement. Enfin, l’idée d’éventuellement regretter son acte avant la seconde fatale … l’ennuyait. En somme, sa volonté n’était pas là. Ce n’était qu’une option jetée en l’air, sans sérieux.

- Et puis, la vie apporte plus de surprise que la mort, conclut-elle en lançant un autre regard sur un bout de papier tombé lorsqu’elle avait récupéré son parchemin. C’était le mot mystérieux pour petit garçon aux cheveux argentés du nom d’Hiko. Elle ne souhaiterait guère mourir alors qu’elle avait raconté cela à un gamin. Il fallait donner l’exemple, pardi.

Quant à l’invocation … Elle n’en voyait que les avantages. Un compagnon fidèle dans un monde envahi de traître, une seconde arme qui pourrait encaisser son incapacité à maîtriser sa sensorialité, une autre besace pour ses fardeaux et tant d’autre chose. Mais surtout, et voilà le point crucial, la possibilité à ce que l’invocation puisse l’aider dans sa maîtrise de ses sentiments.

- Il est temps … de prendre une bonne décision, conclut-elle.

Elle se coupa le doigt et inscrivit son nom et prénom sur le parchemin où plusieurs autres Kawaguchi avaient signé. Aussitôt après, trois invocations firent leur apparition.

- Paresse et Volonté ! commença le plus énergétique du trio. Et nous sommes jumeaux ! indiqua-t-il fièrement en montrant son « frère », allongeait à même le sol, à peine intéressé par ce qu’il se passait.Et voici Numiluna !
- Numiluna ? fit la petite boule de poil. Contrairement aux deux autres qui semblaient « adultes » ou du moins d’une bonne taille pour un fennec, Numiluna pouvait tenir dans la paume d’une main, et avançait en se traînant littéralement.

Quant à Tsukiko … Elle ne pouvait qu’arquer les sourcils.
Elle doutait sincèrement de sa « bonne » décision. Une invocation … ne devait-elle pas se limiter à une seule ? Elle regarda le parchemin, à la recherche des petits caractères du contrat. Il n’y en avait pas. Du moins, il ne semblait pas.
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Message(#) Sujet: Re: Les trésors du clan Kawaguchi Les trésors du clan Kawaguchi  EmptyMer 25 Mar 2015 - 2:55

Les Kawaguchi avaient toujours été présent dans le désert, bien avant la création des villages dans le Yuukan entier, et bien – bien – avant les conflits de clan. A cette époque, c’était avant tout des êtres passionnés par leur maîtrise naturelle des grains de sable environnants et non les farouches et orgueilleux guerriers d’aujourd’hui. La seule obsession – et sûrement la plus dangereuse pour tout Kawaguchi qui se respectait – était le sable même, et toutes les possibilités qu’il pouvait offrir.

Il y avait eu les Bâtisseurs tout d’abord. Ces Hommes et ces Femmes avaient été dotés d’une imagination sans limite pour des constructions allant du plus simple au plus sophistiqué. Les concours pouvaient varier du bâtiment le plus haut au bâtiment le plus profond dans le sous-sol du Pays du Vent. Si les bâtiments à l’air libre furent détruits pour plusieurs raisons, plus vestiges persistaient dans les sous-sols même du Pays. Malheureusement, par manque d’entretien, chacun tombait un à un au gré des caprices du temps ou des mouvements du sol.

Il y avait ensuite les Sculptures. Ces êtres étaient particulièrement pour recomposer un visage humain, une forme animale ou encore florale avec une précision et une beauté sans précédent. Aujourd’hui, nous avions les photographies et peintures … à cette époque, c’était les sculptures. Ils étaient ceux qui sculptaient les copies des familles établies dans l’un des bâtiments des Bâtisseurs, ceux qui également immortalisaient un mort en immortalisant les traits de ce dernier en offrant une seconde peau dure faite de sable, soulignant parfaitement les traits. Certains écrits prétendants que l’effet était si … bluffant que plus d’une famille croyait que le défunt allait ouvrir ses yeux d’un moment à un autre.

Il y avait également des Braves parmi ce clan. Ce groupe-là était principalement constitué de jeunes, pleine d’énergie et d’idées pour leur avenir si simple. Ils passaient leur journée à ne cesser de parcours de grandes distances sur des plateformes de sable, à explorer les limites du désert, à prévenir des dangers ou inviter d’autres clans nomades pour une soirée qui se voulait conviviale et chaleureuse. La méfiance n’était pas dans la nature de quiconque, car les conflits et l’opportunisme étaient exclus dans ces relations simples et amicales.

Parmi cette ribambelle de personnalité, il y avait les sages qui ne cessaient de prodiguer expériences et sagesses aux nouvelles générations, ceux qui apportaient leur aide aux jeunes enfants à révéler leur talent naturel pour le sable, ou encore de simples hommes et femmes qui se chargeaient de la vie de tous les jours.

Malheureusement, ce découpage si simple, et cette vie si primaire prit fin. La paix venait d’être perturbée par les premiers conflits d’intérêts.

***

Les Bâtisseurs ne construisaient plus pour la beauté et l’art. Non, ils ne faisaient que creuser toujours plus profondément dans le sable et la terre afin de créer un réseau complexe mais efficace sous le Pays, pour protéger les Kawaguchi. C’était un système de labyrinthe dont seuls les connaisseurs pouvaient espérer en voir un bout. Autrement, ce n’était que la mort qui attendait l’impudent.

Les Sculptures ne créaient plus pour immortaliser un moment, mais pour détruire. Certains alliaient leur affinité avec d’autres éléments pour cracher du sable, piéger l’ennemi à distance… et ainsi de suite. Lorsqu’un allié tombait, il était abandonné ainsi, grossièrement recouvert de sable avec de la chance.

Les Braves … devenaient bien vite les combattants. Ils allaient perpétuer les traditions même qui allaient se perpétuer tout au long des siècles. Ils arpentaient les labyrinthes tortueux sans crainte, piégeant l’ennemi et le tuant sans aucun scrupule.

Tantôt des rats, tantôt des nomades, la vie n’était plus comme avant. Akuzu, Yamada ou étrangers … Chacun voulait un bout de territoire, chacun voulait s’approprier de la puissance des clans volant femme et enfant si nécessaire pour reproduire. Cela pouvait paraître fou et pourtant, c’était ainsi.

L’un des Braves finit par arrêter cette errance, et proposa quelque chose.

- Faisons de nos nouveau-nés des Braves ! Des Combattants ! Nous ne pouvons plus nous terrer ! Nous sommes le Sable ! Nous respirons, entendons, sentons et parlons par Lui.

Il continua sur un discours toujours aussi enflammé, et toujours aussi fort. Petit à petit, les Kawaguchi abandonnèrent leur passivité, oublièrent leur passion pour le sable, et s’orientèrent exclusivement sur la puissance brute même du sable en initiant leurs enfants à cette seule et unique option.

***

- Nos entraînements prennent du temps à former nos jeunes recrues, commença un vieux Kawaguchi.

Les années s’étaient écoulées. Les jours étaient devenus des siècles, et les Sculpteurs comme les Bâtisseurs avaient disparu des mémoires. On ne gardait plus que le passé de combattants des Braves – ou plutôt Combattants dans le langage moderne. Les écrits étaient là, mais plus aucun Kawaguchi ne s’y intéressait, bien trop préoccupé à devenir une force brute très vite au service du clan. « Clan », voilà une « nouveauté ». Avant, chaque membre se considérait faire partie d’une « famille » ou « communauté » et non être sous la tutelle rigide et militaire d’un « clan ». Des changements profonds qui s’étaient doucement mais sûrement.

- Nous ne pouvons pas accélérer davantage le procédé. Nous risquons de les tuer, conclut le chef du clan.
- Je ne pense pas. Une des éducatrices a une idée innovante, qui nous épargnera grandement les accidents. Ou d’éventuels morts. Et nous pourrons accélérer notre formation, pour arrêter de se faire écraser par les « autres ».

Les autres étaient les autres clans ou étrangers.

- J’écoute.

Il écoutait comment faire des nouveaux Kawaguchi de véritables armes à tuer. De véritables soldats. Plus personne ne se souvenait de la beauté et de la magie qu’opérer le sable aux Kawaguchi à une certaine époque. Ils avaient également oublié les folies dans lesquelles s’enfonçaient certains … pour l’amour du Sable.
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Message(#) Sujet: Re: Les trésors du clan Kawaguchi Les trésors du clan Kawaguchi  EmptyMer 25 Mar 2015 - 3:31

Kawaguchi Guna était une femme que beaucoup avait dénigrée au sein du clan pendant une grande partie de sa jeunesse. En effet, pendant que les gens de son âge s’entraînaient pour maîtriser parfaitement le sable – par exemple la technique du sarcophage du sable -, elle passait des journées entières à méditer, à l’écart de tous. Lors d’une des nombreuses cérémonies où on évaluait la force et la technicité du Kawaguchi, tout le monde s’était attendu à ce qu’elle perde. A la grande surprise générale, elle gagna. Pire, elle n’avait aucune blessure. Elle anticipait chaque coup ou ne cessait d’engouffrer cette technique à même le sol en travers d’un sceau.

Par la force des choses, malgré qu’elle n’ait aucun talent en Ninjutsu, elle sut gagner le respect de ses pairs. Le respect n’allait que grandissant lorsqu’elle mit au point un système de formation extrêmement performant et novateur, mêlant Genjutsu et Fuinjutsu. En somme, grâce à un puissant Jutsu, un sceau ne cessait d’activer un même et inlassable Genjutsu. La seule échappatoire pour ces jeunes n’était pas de « Kai » - l’illusion était généré encore et encore par le sceau – mais de desceller le sceau appliqué à même leur peau. Ce qui était impossible. On apprenait le Ninjutsu avant tous les autres arts pour les jeunes Kawaguchi.

A chaque sortie de ce fameux procédé, les recrues avaient gagné en sensorialité et en maîtrise de leur sable. Ils suffisaient qu’ils imaginent ce qu’ils désiraient pour qu’elle ait tout de suite lieu. A nouveau les bâtiments somptueux se construisirent, ainsi que les plus belles sculptures. Malheureusement, chaque médaille avait son revers et dans le cas de ce procédé, c’était la « Folie ».

En effet, personne n’eut l’idée de savoir l’Illusion que Guna imposait aux recrues. Quant à ses derniers, ils étaient bien trop sous le « choc » - ou ayant essuyé un trop grand lavage de cerveau – pour aller se plaindre du traitement inhumain. En effet, l’éducatrice les prenait avec elle dans un long voyage dans l’une des anciennes ruines des Bâtisseurs, apposait le sceau et attendait des jours et des jours, nourrissant les enfants qui étaient dans un véritable cauchemar. Ils se voyaient enseveli sous un sable qu’ils ne contrôlaient pas, et totalement inapte à générer le moindre grain à travers leur chakra pour survivre. Ils ne cessaient d’être à l’étroit, toujours plus à l’étroit, à manquer d’air à chaque seconde écoulée.

Guna maintenait cette illusion deux à trois semaines, jusqu’à ce qu’elle s’assure d’une chose : que chaque enfant comprenne que le sable n’était pas une simple arme, ni leur éternel ami.

- Nous ne sommes pas deux êtres distincts. Nous sommes le Sable. Nous respirons, entendons, sentons et parlons par Lui. Nous serons de fiers Combattants. Je vous guiderai ... pour être le Sable.

Soit les mêmes paroles qu’un certain Combattant qui avait voulu encourager sa « famille » à ne plus se terrer face à l’ennemi. Malheureusement, les mots avaient été retournés et usé à une fin bien, bien plus différente. Ce n’était plus pour protéger les siens ou un territoire qui leur appartenait, mais pour créer de véritables Combattants du Sable, leur personnalité totalement annihilé dans le « Sable » même.

L’acte a été perverti car ces « parfaits » soldats étaient soit tué, soit se suicidait. Cette année-là fut une véritable hécatombe en termes de morts par les mains des Kawaguchi. Les familles pleuraient, les sages s’accusaient mutuellement incapable de remonter jusqu’au Genjutsu de Guna. Cependant, petit à petit, chacun se méfiait des éducateurs ayant usé de la méthode de Guna, et de cette dernière. Malheureusement, les témoins étaient morts, les éducateurs ne révélaient rien, et les rares survivants se terraient dans un silence total, se contentant d’accomplir honorablement leur travail ou encore s’enfoncer dans une très profonde dépression.

Ces derniers, las des querelles des clans à accuser l’un et l’autre ou encore leur propre folie à vouloir créer de merveilleux soldats, s’exilèrent. Malheureusement, tout le monde ne suivit pas. Pouvait-on appeler cela le syndrome de Stockholm mais une large part des survivants – les meilleurs combattants du clan, les favoris de Guna et autres éducateurs, les plus crains par tous les Kawaguchi- avait une confiance aveugle envers Guna. Cette dernière avait littéralement la force militaire du clan entre ses mains, d’où l’incapacité des sages à ne pas la contredire.

Des « déserteurs », il n’y avait eu qu’une femme et un homme. La première était une simple Kawaguchi sans talent particulier, et le second avait été le préféré même de Guna. A eux deux, ils allaient mettre fin à une décennie de procédés barbares, tuant chaque année une quantité incroyable de pauvres âmes.

Leurs périples qui durèrent dix années – Guna n’était qu’une femme d’une trentaine d’années – laissa du temps à cette dernière pour changer les mœurs du clan. Petit à petit, habitués aux morts de ces jeunes ou encore subissant les attaques des autres clans, l’idée que ce procédé dangereux était « nécessaire » et même « bon » pour tout le monde s’imposait dans les esprits.

En parfaite autarcie, loin des autres us et coutumes des nomades, non ouverts, vivant sous la domination d’une poignée d’éducateurs asservissant sans cesse les meilleurs guerriers à leur coupe, ils installèrent une véritable folie. Le clan ne se défendait plus mais allait directement attaquer les autres clans, gagnant petit à petit une réputation sanglante et impitoyable.

« Nous sommes le Sable. Nous respirons, entendons, sentons et parlons par Lui ». Voilà leur devise.
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Message(#) Sujet: Re: Les trésors du clan Kawaguchi Les trésors du clan Kawaguchi  EmptyMer 25 Mar 2015 - 12:23

- Qui a donc construit ses galeries ? demanda-t-elle la demoiselle ayant fui le clan aux côtés de son amant.
- Les Kawaguchi, répondit celui avec amertume.

Si pour lui ces sous-sols n’étaient synonymes que d’emprisonnement ou encore d’une torture mentale sans fin des mains de Guna. Jusqu’à ce qu’il rencontre son Ame-sœur, jamais il n’avait vu et compris la servitude dans laquelle Guna l’avait plongé. Cette éducatrice savait mieux que quiconque manier les esprits … Dans le cas des jeunes, elle les plongeait dans un Genjutsu prétextant que c’était pour leur bien, qu’elle avait pris soin qu’ils soient protégés et nourris par leur Sable et la nourriture fournit par Lui. Enfin, et plus important, elle promettait sans cesse qu’elle ne cesserait de les guider pour être le Sable, et ne plus le craindre, ne plus finir enseveli.

Il lui obéissait non pas par « amour » mais par « peur ».

- Ne t’approche pas de moi, ordonna-t-il à celle qui se nommait Aya.

La jeune femme ne disait rien, gardant une distance bien précise. Elle sentait la nervosité de Suno et actuellement, elle le « voyait » en travers d’une épaisse couche de sable bougeant tel un serpent, prêt à happer le premier à approcher de son « maître » ou de sa « moitié ». Elle pourrait prétendre que l’amour pourrait l’empêcher de ressentir une telle chose mais peine perdue. Il avait réussi à la blesser une fois, et encore à cause de cette blessure elle boitait. C’était d’ailleurs cet « accident » même qui avait « ouvert » les yeux du garçon : lui qui se pensait être le meilleur des « Sables » ou « Combattants », il avait perdu le contrôle de lui-même. Dès ce jour, il avait compris que Guna n’avait jamais été une guide. Juste une escroc qui manipulait sans cesse les esprits.

Ils avancèrent encore et encore, dans un silence oppressant.

- Je ne savais pas qu’on était capable de faire de telles choses … ne put-elle s’empêcher de commenter la jeune fille lorsqu’ils débouchèrent sur une large salle d’eau où d’anciennes maisons étaient creusées, tombant pour la majorité en ruine. Cependant certaines tenaient assez debout pour montrer l’ingéniosité des premiers Bâtisseurs. Regarde donc cela ! C’est … on dirait un vrai humain !

L’art des tout premiers Kawaguchi imprégnaient ce lieu. Le meilleur des Kawaguchi de cette pièce était aveugle à la beauté et à la technicité des premiers manieurs, se contentant de claquer la langue, se rendant compte qu’ils s’étaient perdus. Pendant ce temps, celle qui était considéré comme une véritable honte – n’ayant pas subi le « Procédé » - tant ses capacités étaient au plus bas s’émerveillaient sur chaque construction.

- On devrait rester ici Suno !
- Nous n’avons pas le choix. Nous sommes perdus… Et c’est peine perdu que tenter de se retrouver dans leurs labyrinthes !
- Nos labyrinthes tu veux dire. Ils étaient les premiers Kawaguchi …
- Oui, voilà,
dit-il évasivement, inspectant les fondations les plus solides.

Cette nuit-là, un long mécanisme se mit en marche. Tout commença par la rencontre avec un Fennec aux grandes oreilles.

***

- Perdus ! Nous sommes perdus ! s’énerva Suno.

Aya ne disait rien, préférant se taire et avancer. Elle ne pouvait que le comprendre, et ne pouvait que partager l’anxiété. Ce réseau était une véritable fourmilière, les galeries se rejoignaient, se séparaient, menant tant à une autre, tantôt à une impasse. Les vivres allaient bientôt manquer et rebrousser le chemin était impossible tant les chemins se ressemblaient tous, soit poussiéreux et sombre. Dans un accès de colère, Suno boucha accidentellement avec le sable un chemin. Ils perdirent encore quelques précises minutes à bouger ce sable épais.

Après avoir balayé, eux qui pensaient avoir droit à une autre galerie interminable, eurent la surprise de tomber sur un Fennec. Sans un mot, la bête fit demi-tour et courut. L’un pensait que si une bête survivait ici, c’était qu’il y avait une sortie. L’autre pensait que ce Fennec était très étrange, les yeux brillant d’une étrange lumière.

Ils furent menés dans une grande « salle » après un long et interminable chemin sinueux où, de temps en temps, il fallait penser à ramper. A leur grande surprise, contrairement aux précédentes, les bâtiments de cette « pièce » rocheuse était intact, et peuplé par une multitude de Fennecs tantôt habillé, tantôt tatoué, tantôt silencieux, tantôt papotant.

- Des Invocations, susurra le manieur des sables.

Rapidement les conversations se turent, et on lançait un regard terrible aux deux nouveaux arrivants. Aussitôt, les accusations fusèrent à l’encontre du Fennec qui les avait guidé ici-même, disant qu’il avait mal agi et qu’il avait la Plaie même des Kawaguchi, des Originaux, dans leur dernier refuge, témoin d’un passé glorieux et paisible.

- TAISEZ VOUS, hurla soudainement l’un des Fennecs. C’était le plus imposant, et le plus vieux.

D’un seul bond, il atterrit devant le couple, reniflant chacun. Un seul geste de tête vers Suno suffit pour que des jumeaux viennent mordiller les bras et immobiliser ce dernier. Aya hurla, et ouvrit grand les yeux lorsqu’elle vit les sang couler le long du bras de son bien-aimé. Elle voulut dire « stop » mais se tut lorsque ses yeux plongèrent dans ceux du canidé.

- Nous ne tuons pas les faibles, mais ceux qui ont cette Rage qui a mené les Kawaguchi à leur propre perte.
- Nous vivons ! Je suis …
- Connais-tu ton passé ?


Aya et Suno se rendirent compte que non. Ils tentèrent tout de même, indiquant qu’ils étaient de fiers combattants du désert … Mais les premiers mots suffirent pour que le canidé feule bruyamment, les intimant au silence.

- Vous avez vu les vestiges des premiers Kawaguchi, mais hormis toi jeune fille, rare sont ceux à admirer les arts du passé. A une époque, le sable n’était guère un moyen d’ôter une vie, mais d’assurer une vie.

Et il raconta les Bâtisseurs, les Sculpteurs et les Braves.

- Mais il n’y avait pas qu’eux. Il y avait aussi les Compagnons, les Gardiens même de la connaissance et de l’intégrité de la Famille.

Plus d’un Kawaguchi se laissait porter par sa folie. Des maisons toujours plus hautes ou plus profondes, des sculptures toujours plus vraies, des attitudes toujours plus folles … On pouvait détruire les bâtiments d’autrui, on pouvait user du corps humain même pour en faire une sculpture vivante ou encore tuer sans cesse d’autre clan pour élargir le territoire. Ceux-là étaient ceux qui avaient perdu leur esprit, et détruisait la paix de la communauté ainsi que les liens amicaux avec autrui.

Les Compagnons étaient ceux qui se chargeaient de maintenir l’ordre. Ils étaient d’anciens Bâtisseurs, d’anciens Sculpteurs ou d’anciens Braves, guère passionné par le sable mais ayant une grande affinité avec la vie du désert, ses plantes et ses animaux. Chacun avait son pacte, un animal totem qui était son plus fidèle allié et sa « conscience ». Ce dernier ne cessait de prodiguer les bons conseils, ou empêcher de dévier vers les extrêmes, ramenant sur le droit chemin le Compagnon tenté. Enfin, dû à l’immortalité des invocations, ces derniers étaient également le Gardien du savoir et des valeurs comme des trésors du clan.

- Nous tuons ceux qui oublient l’essence même d’être un Kawaguchi, ceux qui crachent sur un héritage aussi ancien que ce désert. C’est ceux-là même qui ont détruit tout cet héritage.

En effet lorsque le Brave avait appelé à se rebeller contre les ennemis qui ne cessaient d’oppresser « la famille », les Compagnons ne s’étaient pas opposé, certains qu’on ne se limiterait qu’à repousser. Très vite, repousser devenait une conquête, se protéger devenait attaquer. La folie du pouvoir s’était répandue comme une trainée de poudre, comme l’orgueil et une fierté démesurée. Les Compagnons pouvaient tenter de ramener à la raison mais peine perdue. On les ignora. On les isola. On les malmena. Un clivage s’opéra et ces derniers se réfugièrent dans ces anciennes ruines. Malgré tout, ils n’avaient cessé de transmettre un seul et même ordre : préserver la volonté, la vraie, des Kawaguchi et la beauté de ce clan.

Petit à petit ils moururent, les Braves supplantèrent tous les autres arts Kawaguchi, et l’histoire fut oublier. Tout n’était plus que question de puissance, de territoire et de sang.

- Nous n’autoriserons pas la fin de ce dernier refuge. Nous sommes les Gardiens restants, et nous respecterons l’ordre du dernier Compagnon. Nous préserverons l’honneur et la volonté des premiers Kawaguchi.

Il voulut donner un coup de patte fatal mais Aya s’interposa, et argumenta.

- Comment préserver si elle n’existe plus ? Le clan va droit à sa perte, nous l’avons fui pour cela… Nous avons … besoin d’aide ! Nous pensions trouver là des parchemins … pour nous aider. Pour l’aider. Pitié.

Effectivement, comment préserver une chose qui n’existait plus ? Pourquoi ne pas construire ? Aya continuait encore et encore d’argumenter. Le chef se retira, libéra Suno, et fit attendre les deux Kawaguchi dans l’une des maisons. Pour les jours qui suivirent, on surveilla chaque fait et geste. Si Aya attirait la sympathie, Suno n’attirait que l’animosité. Il était tout ce que les Invocations détestaient, tout ce qui avait tout détruit.

- Nous allons aider à reconstruire l’honneur de la Famille, annonça l’ancien après deux semaines. Cependant, nous n’accepterons que lorsqu’il sera guéri de son mal. Kawaguchi Suno, abandonne ton passé de Brave pour devenir un Compagnon. Kawaguchi Aya, tu seras un Compagnon car telle est ma décision.

Les années qui suivirent ne furent synonymes que d’entraînements, de connaissances de l’histoire de la Famille Kawaguchi … Plus les jours s’écoulaient, plus ils s’émerveillaient, plus chacun reprenait une existence « normale ». Suno reprenait le contrôle de sa vie grâce à son lien des plus forts avec l’un des Fennecs, et Aya ne pouvait que gagner en puissance.
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Message(#) Sujet: Re: Les trésors du clan Kawaguchi Les trésors du clan Kawaguchi  EmptyMer 25 Mar 2015 - 12:53

Les années qui suivirent furent un profond changement au sein de la Famille. Les éducateurs utilisant le « Procédé » se reposaient sur leur influence importante sur les « parfaits » militaires qu’il en résultait. Ceux qui refusaient de soumettre leurs enfants à ce procédé barbare changeant drastiquement chaque personne, conduisant à une grande partie des cas à la mort, étaient considérés comme les plus faibles du clan.

Petit à petit, certains commencèrent à s’exiler dans certaines régions du Pays du Vent, devenant de plus en plus méfiant à l’égard du noyau dur des Kawaguchi. Aya et Suno profitèrent de ce clivage pour « recruter » la Famille et les faire adhérer à une seule et unique idée : rétablir l’honneur et la gloire d’antan de la Famille, revenir à cette époque où le sang ne tâchait pas le quotidien.

L’histoire du clan, les changements profonds de Suno – qui était considéré comme le meilleur « produit » de Guna – ou encore la prestance naturelle des derniers Gardiens des Kawaguchi séduisirent plus d’un. Aussitôt, ils migraient vers les ruines secrètes et s’entraînèrent, devenant à nouveau des Bâtisseurs, des Sculpteurs ou des Braves – et non des combattants ou des barbares comme dirait le sage Fennec -, ou encore des Compagnons. La paix se répandait, la vie …

- Il faut que j’arrête ce Procédé, annonça Suno au vieux Fennec. J’ai besoin de votre aide. Je ne veux pas y parvenir en travers d’un combat sanglant, en tuant mes cousins. Ma Famille.

Le Fennec sourit, satisfait de voir que l’impétueux brave était devenu un Compagnon sage. Il acquiesça, et invita tous les Kawaguchi – les vrais – à quitter leur refuge pour marcher droit vers le reste de la Famille. Il était plus que temps de rassembler la Famille sous une même bannière et idéologie.

L’accueil ne fut guère chaleureux. Mais non violente non plus. Les éducateurs voyaient mieux que quiconque l’impact de chaque parole sur les esprits, ou encore la paix que chaque invocation apportait à l’âme torture des survivants des Procédés. Suno n’accusait pas directement Guna, désireux de ne pas briser tout de suite la fragile et nouvelle paix qui s’imposait parmi les membres au fur et à mesure qu’il parlait.

Une année d’une violente bataille d’idéologie eut lieu. L’un maintenait que le Procédé permettait d’avoir de merveilleux soldats et efficaces contre les ennemis, et les autres prétendaient que ce n’était pas des soldats mais des fous pouvant se retourner à tout instant contre leur propre Famille ou eux-même. Face à ces conflits d’intérêt, les enfants « Miracles », ceux ayant survécu au Procédé, prirent un parti : celui de la paix. Ils ne souhaitaient pas faire subir les mêmes pratiques à leur enfant. Ils n’y pensèrent que lorsqu’ils en eurent, et qu’il était de temps de faire un choix pour eux.

- Nous ne sommes pas le Sable mais son allié, son maître, sa moitié. Nous ne respirons pas, n’entendons pas, ne sentons pas et ne parlons pas par Lui.

Certes, la sensorialité de beaucoup était exacerbée mais il voulait, par ces paroles, mettre fin à une décennie de barbarie et de folie. Voilà une histoire qui s’était déroulée il y a une cinquantaine d’années et qui était petit à petit oublié. Le village caché de Suna fut créée, les Kawaguchi s’y installèrent et les pratiques dangereuses bannies. Guna restait, sous surveillance, mais espérant toujours pouvoir « créer » son « Kawaguchi parfait », celui qu’elle n’a pas pu être dû à son manque de maîtrise pour le Ninjutsu.

Et Guna était très patiente.
Suno qui le savait et qui gardait un œil sur elle n’abandonna pas les Fennec et ne cessait de développer lui-même des procédés pour prévenir d’un futur désastre pour des générations futures. Encore aujourd’hui, il était celui qui se chargeait de protéger les esprits malmenés par Guna. Malheureusement, cette dernière réussit à échapper à sa surveillance, et mettre en œuvre – encore – le Procédé sur une jeune Kawaguchi. Il ne tarda pas à communiquer son précieux pacte, certain que c'était ce dont la petite avait besoin. Par la suite, jusqu'à sa prise de décision, il n'avait cessé de la suivre et de surveiller chaque fait et geste.

***

- Comment tu t’appelles, dis dis ! demanda avec une grande énergie celui qui se disait appeler Volonté.
- Kawaguchi Tsukiko …
- Tsukikoooooooooooooooo !
- Numiluna !!!!!
- Rmhf.


Tsukiko soupira une énième fois, fatiguée soudainement par une telle population animale dans sa petite demeure. La soirée se passa sans grand incident, les Fennecs profitant de la légère ébriété de leur nouvelle maîtresse pour connaître son histoire et la raison pour laquelle ils ont été appelés. Les Fennecs avaient juré fidélité à ce clan, et hormis apporter le savoir ou la paix, ils n’étaient guère les combattants comme les Braves.

- J’ai … peur du sable. Enfin, j’avais. Et j’ai … J’ai du mal à garder mon calme. Donc je m’énerve et le sable fait des siennes. Dû à une stupide tradition oubliée. Votre mission, si j'ai bien compris, est de m'épargner la sensorialité ridicule et ...

Elle se tut et se concentra sur son monde. Elle n'entendait, ne sentait rien. Ni les sentiments des voisins, ni ceux des voisins. Oui, en se liant avec ces bêtes, elle avait abandonné une possibilité d'être la "parfaite" Kawaguchi... Mais elle ne regretta pas. Elle pouvait enfin s'entendre penser ou encore écouter le silence même. Le silence tout en gardant son chakra, voilà quelque chose qui lui avait bien manqué. Elle esquissa un léger sourire.

- Qui a donc eu l’idée de faire un truc si vieux ? demanda Volonté.
- Kawaguchi Guna, mais vous connaissez pas sûrement.

Les Fennecs connaissaient mais ne disaient, se contentant de se fixer avec un regard étrange. Si c'était Guna elle-même qui s'était chargée du Procédé, les dégâts pouvaient être bien plus profondes et bien plus longues à guérir. Cependant, ils ne perdaient pas espoir. Suno avait été un cas bien, bien plus désespéré et insupportable.

Pourquoi parlait-elle de tout cela ? Etait-ce dû à Numiluna s’étant logée dans son cou, et ne cessant d’envoyer un discret Genjutsu pour mettre en confiance la demoiselle ? Les Fennecs de l’époque ne s’étaient pas contenter à accompagner les âmes torturées ou à partager le fardeau, mais à apporter et à manier habillement ces cœurs et esprits brisés afin de le construire, l’orientant doucement mais sûrement vers la Paix.

- Nous serons tes fidèles alliés Kawaguchi Tsukiko. Cesse de réfléchir ou d’avoir peur, nous sommes enfin là. Dors maintenant, finit par dire Paresse avec un grand sérieux.

Elle s’endormit.
Pour la première fois de sa vie, Kawaguchi Tsukiko dormit en paix et se permit même de rêver.
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