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 Flashback A-8: La mémoire du monde

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Nishouri Emishi
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Message(#) Sujet: Flashback A-8: La mémoire du monde Flashback A-8: La mémoire du monde EmptyVen 6 Mar 2015 - 10:57


Je prenais l’eau du puits. Mes mains avaient grandi et je regardais ces dernières extraire l’or bleu via une corde tirant l’auge contenant le breuvage. Le soleil était haut et les rayons étaient forts mais les épis de blés jaillissant de l’aster n’atteignaient plus ma peau devenu inapte à consacrer un tant soit peu de ma physiologie à ces lueurs. Il n’y a rien en ce monde d’immuable et ma via aura basculé jusqu’à cette existence. Ma mission fut remplie et je rapportais au campement la précieuse eau. Elle serait conservée par les nomades présents. Nombreux d’entre eux étaient des shinobis qui avaient eu vent de la création de Suna. Un pourparler avait été engagé pour que la petite troupe rejoigne ce village du désert. Je n’en pensais pas grand-chose, les combats continuaient, moins intenses mais, toujours aussi meurtri par le sang et la hargne de nos adversaires. De fait il était possible que ces même personnes que nous avions combattus deviennent nos camarades d’ici peu. Comment mettre de côté la hargne et la rage qui s’empilaient en ces terres.

Mes pas résonnaient tandis que je regardais mon père assis confortablement dans sa chaise en bois. Un homme inutile aurait dû être abandonné mais c’était sans compter sur la bonté des gens qui nous avaient recueillis. Nous mourrions de faim, ils nous apportèrent à manger. Nous avions soif, ils nous abreuvèrent. Nous n’avions rien, ils nous donnèrent tout. J’étais maintenant un nomade de la tribu des griffes jaunes. Cet ancien clan méconnu aurait dit-on conquis ces terres il y a longtemps mais maintenant ce n’est plus qu’un vestige du passé composé de shinobis de toutes parts et ayant perdu leur famille et leur raison de vivre. Une ère de paix se profilait mais je ne connaissais rien à ce terme. Je ne savais même pas lire à vrai dire et il aurait fallu que je m’y mette mais cette tâche ne serait accomplie que plus tard. Ignorant petit soldat que j’étais apprenait les gestes de la vie qu’auparavant mes sœurs faisaient pour nous.

Je revivais sans cesse le passé sanglant et les batailles, la perte de mes sœurs au loin et notre exode dans le désert aride. Ces moments avaient faits de moi un garçon bien plus mature qu’à l’accoutumé mais pourtant il me manquait quelque chose. On me disait souvent que j’étais fort mais je n’en comprenais pas le sens. En quoi étais-je fort ? D’autre ne me comprenait pas, certains même me trouvaient inhumain. Je n’arrivais même plus à pleurer. Cela faisait tellement longtemps que j’avais perdu la notion de tristesse ou d’amour. Ces sentiments étaient partis en fumée au moment même où une arme me tomba entre les mains et que je ne tue mon premier ennemi.
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Nishouri Emishi
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Message(#) Sujet: Re: Flashback A-8: La mémoire du monde Flashback A-8: La mémoire du monde EmptyVen 6 Mar 2015 - 11:16


Suna souhaitait reconquérir les terres du désert. La tribu n’avait pas voulu céder le peu de terre qu’ils avaient. La diplomatie et les pourparlers n’avaient mené à rien. La tribu ne comprenait pas l’intérêt d’un amas de personne amoncelé en un point et encore moins les bénéfices qu’elle tirerait du village sans aucun don héréditaire ou puissance supérieure. Pour les nomades que nous étions cette vie sédentaire où nous serions potentiellement soumis à la volonté d’être plus fort n’était pas envisageable. Suna prit donc les armes. A feu et à sang la tribu tomba. A nouveau je m’engageais dans cette bataille perdu et à nouveau je dû fuir avec mon père sur le dos. C’était sans compter une technique dôton qui vînt à nous barrer le chemin. Nous aurions dû mourir ce jour-là mais notre bonne étoile nous avait guidés sur les pas d’une kunoichi faible qui en vînt à nous ramener en tant que prisonnier de guerre à Suna au lieu de nous tuer. Surement avait-elle pris pitié de l’état de mon père et cela me dégoûtait encore plus. Ma première impression de Suna resterait gravée en moi comme l’écho de mes bruits dans une salle où la lumière ne m’atteindrait pas. Ayant été amené en ce lieux mes yeux couvé par un bandeau de soie noir je n’avais pu admirer que le cachot du village caché du sable.

Ce séjour ne dura qu’une semaine avant que nous ne soyons convoqués. Notre histoire fut écouté avant que l’on ne nous propose encore de rejoindre les rangs de tous ces shinobis cruels ou victimes, assassin ou médecin, qui s’étaient rallié à la bannière de Suna. Mon père prit la décision pour nous deux… Peut-être était-ce pour le meilleur mais c’est là que je compris la raison. En cet espace clôt existait la notion de paix et je l’appréhendais avec effroi. Allant à l’école ninjas et avoir une éducation décente j’y apprenais les bases ainsi qu’à lire, écrire et même compter. Mes notions étaient vastes mais je n’étais pas très bon dans les domaines du shinobis. En effet j’avais été assigné à une classe de recomposé comme il en existait encore pour les anciens soldats comme moi. Finalement j’obtins ainsi le grade genin avant de rejoindre une équipe shinobis et d’avoir un sensei chuunin. A l’époque mon père gérait l’un des premiers restaurants d’okonomyaki du village et le succès fut au rendez-vous bien trop tôt à mon goût.

Je m’entendais mal avec mes camarades mais mon sensei était compréhensif. Néanmoins l’entente fut de courte durée puisque pour nous sauver des vers du désert celui-ci donna sa vie. Pourquoi avait-il donc fallu qu’il se sacrifie ?! Ce jour-là pourtant je ne pleurais pas et je ramenais mes camarades sains et saufs afin que sa mort ne soit pas vaine. Encore maintenant ces gestes altruistes me dégoûtent. A quel point fallait-il être con pour sacrifier ses jours pour un autre ? Seul notre survie devrait nous inquiéter, n’est-ce pas ?

Avec la montée en gamme du restaurant et la perte de mon sensei j’aidais dorénavant au restaurant et mon destin serait tout tracé. Mon avenir de shinobis était fini et anéantis. Il n’y avait plus rien à espérer si ce n’est de continuer à vivre en paix factice mais je nourrissais l’espoir que ce fut le cas pour les générations à venir et que cela se généraliserait au niveau mondial. C’était sans compter les guerres dont Suna s’enorgueillirait ou encore l’attaque des Furyous qui s’ensuivraient et maintenant l’homme masqué.
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