Le soleil tapait sur le sable chaud. Le ciel bleu n’avait aucun nuage avec qui jouer. De l’extérieur, Suna était beau, resplendissant et loin d’être ce qu’il était à l’intérieur… en panique. Les suspects étaient tout désignés, et parmi eux il y avait la fameuse taupe. La trouveraient-ils ? La débusqueraient-ils ? Non. Howaito avait quant à lui été surveillé et il était arrivé à la veille au village. Jugeant qu’il avait attendu pour laisser le temps à ce dernier de parler à la Kazekage, il s’était décidé à bouger.

L’Homme Masqué apparut au milieu du désert.

Rapidement, il vit avec intérêt que les frontières du village avaient toutes été renforcées. Pas seulement le sud du village comme annoncé, mais tous les côtés. Kyoshi Rei sut, en cet instant, que l’arrivée de Sunajins n’était plus qu’une question de temps. Il aurait pu s’enfuir, il aurait pu faire autre chose, mais il patienta. Car il savait qu’il allait réussir. L’échec n’était pas permis, pas dans son esprit. Perverti et aveugle en son intelligence, l’homme au masque blanc patienta, jusqu’à leur arrivée, cinq minutes plus tard.

Trois shinobis, qu’il ne reconnut pas vraiment. Ce n’était pas important. Mais s’il les passait, nul doute qu’il pourrait porter une attaque sur le village. Sous sa capuche noire, le soleil marquait ses reflets sur le masque blanc de l’homme qui, jadis, avait été le maître de ceux qu’il allait affronter.

« Bonjour. »

Il retira les mains de ses poches et ouvrit ses paumes, comme pour accueillir un combat inévitable. Sa tête s’inclina très légèrement.

« Préparez-vous à mourir. »

L'attentat contre Suna... était inévitable.

Spoiler:

Le village était en alerte, Howaito avait prévenu la Kazekage qu'une attaque sur Suna allait avoir lieux, les défenses du village avaient été renforcés, des suspects avaient été arrêté. C'était important, certes. Mais pour l'homme que je suis, une seule chose importait. Une rencontre avec Kioshi Rei, avec l'homme masqué. Il incarnait à la fois la voie que je souhaitais suivre mais aussi un homme que je ne pouvais laisser vivre. Puisque comme lui je souhaitais apporter à ce monde paix durable, même si je considérai ma manière d'y parvenir meilleure que la sienne puisqu'elle comportait moins de pertes humaines. Mais je ne pouvais le laisser vivre puisqu'il était l'assassin de mon petit-fils Saï, il était l'homme qui l'avait décapité avant de me montrer sa tête. Mon sang bouillonnait ainsi lorsque l'on m'annonça qu'il était enfin là. Je venais de bondir afin d'arriver en premier sur les lieux, suivi de près par deux autres personnes. Il s'exclama d'un simple bonjour avant d'écarter ses paumes nous laissant comme une invitation pour le combat.

Il s'exclama ensuite en nous annonçant que nous devions nous préparer à mourir. Il ne me reconnaissait pas, il ne savait pas qui j'étais sous cette apparence, mais j'allais le lui rappeler, oh que oui, il ne partirait pas de ce monde sans savoir quel est l'homme qui le tuerait. Ce jour est celui qui sonne le glas pour un de nous deux, pour ma famille. Je m'exclamais alors à voix haute afin qu'il entende bien mes propos qu'il sente le sentiment de colère qui m'habitait en ce moment précis. Voici les paroles que je lui délivrai.


« Cela fait sept longues années, Rei. Sept longue années que nous ne nous sommes pas vu. A cette époque tu as épargné un vieil homme handicapé et tu lui as laissé un souvenir, la tête de son petit-fils. Ce jour là, tu as fais une erreur. Tu aurais du prendre une vie de plus. Je ne ferais pas cette même erreur. Même si ce village devait brûler et si je devais brûler avec lui, tu ne repartiras pas d'ici vivant. »


Je dégageais alors du chakra, je voulais qu'il sente à travers celui-ci les émotions qui me parcouraient. Ça allait être la fin de cet homme, j'expédierai le combat quoi qu'il en advienne. La colère, j'étais habité par celle-ci. J'essayais tant bien que mal de garder les idées les plus claires possibles. Mais vous savez comment c'est, lorsque l'on est face à quelque chose qui nous rend complètement hors de nous, même si on sait que l'on doit vider sa tête de toute frustration, il est toujours très dur de le faire pour de vrai.

Le combat était lancé, tout d'abord je lançais une technique permettant de d'anticiper les mouvements des âmes autour de moi, ceci me permettant de voir venir des actions plus rapides que la normal. Mais ensuite je joignais mes mains afin d'invoquer un homme, le cadavre d'un homme plus précisément. Je devais d'abord le combattre ici, afin de m'assurer qu'il s'agit bien du véritable homme. Je sais que Saï m'avait dit de me méfier de son intelligence, il peut très bien avoir fait passer un laquais pour lui.

Voilà que Myriade apparaissait du sol, ou du moins son cercueil qui s'ouvrait afin de lui laisser la place, l'homme jugea la situation dans son ensemble avant de décocher Trois flèches en direction de notre adversaire. En direction de Kyoshi Rei. Au même moment où il fit cela, je lançais pour ma part un Genjutsu visuel sur l'homme. Mon Kanashibari me permettant de l'immobiliser. Pour sa part, il verrait des pieux se planter dans son âme. C'était un combo des plus basiques mais terriblement efficace. Qu'allais-tu faire Rei. Mourrais-tu dans les premières secondes de ton apparition ?

Spoiler:

- Tu les vends combien tes pommes ?

- Pour 3 ryos vous en avez deux m’sieur !

- Et pour un ami ?

- De quoi ami ? On a pas élevé les chèvres ensemble ou comment qu’on dit !

- Bon j’vais y aller autrement… Tu m’fais un prix ou j’te spoil la fin de Paradis du bafoutillage.

Il m’avait pas laissé le choix. Comme chaque heure de cette journée de marché, ces vils sacripants de marchands ne voulaient pas lâcher une miette. Du coup fallait marchander, marchander marchander et encore marchander. Oui ça fait beaucoup de « marche ». Et quand ça suffisait pas, fallait passer au next level, m’voyez. Cela dit cette fois, j’y étais allé un peu fort avec les menaces… Après tout on parlait du best-seller érotique de l’année. Quoique, si il se vend à dix copies dans le monde, ça reste un best-seller on est d’accord ? La foule confirma rapidement mes pensées, des cris d’apeurements s’élevant de part et d’autre. Les femmes et les hommes s’affolaient et paniquaient… Ma déclaration avait fait l’effet d’une bombe.

- Impossible…

- Oh non… Vite venez les enfants partons d’ici !

- Hélas, ce jour devait arriver.
 
- Bibi viens manger ce soir on fait des merguez !

Oui, tout le monde était en panique. En un brin de temps, le marché fut évacué, le marchand de pomme se sauvant lui aussi. Bah voilà, c’est tout c’que j’demandais moi ! Alors alors… Deux pommes, ça devrait suffir. C’pas tout ça mais j’ai d’autres trucs à faire… Comme rien faire, par exemple. J’prends la ruelle à gauche, et j’déboule sur la grande rue, aussi bondée qu’une… Bah qu’une grande rue quoi. Sauf qu’elle était encore plus bondée qu’d’habitude, et les gars étaient tout aussi paniqués. Y’avait beaucoup de personnes que j’avais vu au marché. Merde, mes menaces avaient fait le tour du village en un instant… Attaques, Suna, attentats, homme masqué, j’arrivais à entendre des bribes de mots qui se perdaient dans l’essaim noir que constituait la foule. Bizarre ça…

- Non mais le livre parle pas d’homme masqué les gars hein… Bon à part un passage chaud mais bon.

J’étais vraiment dégouté de ce que je pensais être un complot qui visait ma personne. Alors ces personnes là ne parlaient pas de mon livre… Elles parlaient de cet homme masqué, et de ce soi disant attentat. Des personnes avaient été arrêtées et les défenses renforcées… Mais quelle est donc cette sombre fumisterie ?

Plus sérieusement. Ce qui se passait avait apparemment l’air dangereux. Du coup j’ai arrêté de faire le mongole deux secondes, et j’suis allé glaner des informations, faire quelques inspections par ci par là. Bref, mon boulot de jônin. J’étais à la bordure du village quand on m’a fait parvenir l’information.

Ce guignol d’homme masqué m’intriguait. Tout comme les autres shinobis, d’ailleurs. Toujours cette soif de sang et de cadavres. Ces nindôs extravagants et inexpliqués. « Voie du ninja » ouais. Je voulais comprendre, parce qu’il avait encore plus sombré dans la folie que mes compères. Alors quand j’ai appris qu’il était à proximité de ma position, j’ai sauté. Je connaissais les risques, et j’avais une p’tite peur, comme n’importe qui dans ma position, j’imagine. Protéger non pas le village, ça j’m’en bats allégrement les reins, mais les personnes qui en faisaient partie, et surtout en savoir plus m’animait. J’vous épargne le long speech du gus près de moi où j’ai fait que dire « etgnananana même que d’abord j’vais t’tuer parce que j’suis plus fort souviens toi de moi» et autre conneries du genre à basse voix. Non mais oh, on sait jamais avec ces psychopathes là, on est dans le même camp mais ça peut vite dégénérer.

Du coup moi j’ai pas attendu trop longtemps, j’ai sorti l’artillerie lourde vu que c’était à nous d’entamer les hostilités. Ener fit son entrée , déformant les dunes de sable tandis qu’un jutsu assez spécial fonçait, ou donnait l’illusion à l’ancien kage qu’il fonçait sur lui. Une véritable illusion d’optique qui allait peut être forcer Kioshi Rei à sérieusement entamer ses réserves de chakra.

- Dites moi, avant que je n’meure, pourquoi faites vous tout ça ? Oh, j’ai pas grand espoir et ça doit sûrement être un truc débile, genre on vous a volé votre gouter à l’académie, ou j’sais pas quoi, mais dans l’doute je demande. Pourquoi êtes vous obligé de faire de la mort une nécessité dans le monde ninja ?

D’habitude j’aurais chargé au corps à corps, directement. Mais là, c’était pas n’importe qui, la contre-attaque peut être mortelle. Espérons qu’avec les flèches du squelette et mon jutsu, l’homme masqué claque une bonne partie de sa réserve de chakra, ou qu’il s’en prenne quelques unes, vu qu’il était apparemment immobilisé. Mais j’avais l’impression que le vrai combat ne se déroulait pas ici… Se pourrait-ce que ce soit une diversion ? Quel bénéfice avait il à apparaitre au milieu du désert pour nous attendre ?

Spoiler:

Musique:

Citation :

Ce RP est placé quelques jours après mon arrivée à Suna et donc à mon retour du voyage. (Je n'ai pas encore posté mon retour, ça se fait d'ici ce soir j'attends quelques formalités)

J'étais rentré il y a de ça quelques jours, la route avait été longue et difficile, mon corps en avait souffert mais je m'en étais plus ou moins remis. Mes capacités n'étaient pas au plus haut point mais il me semblait pouvoir prêter main forte à mon village. Cela tombait bien car celui-ci était en alerte, le village entier était en émoi à l'idée d'une possible attaque. Pour ma part j'étais en train de faire mon travail et je veillais à la sécurité prêt de nos frontières. Les informations circulaient et il fallait en juger la pertinence, il était difficile en temps de crise. Je n'avais pas peur de combattre, je redoutais sûrement la mort mais j'y étais préparé. En portant fièrement le bandeau de son village, on porte les couleurs et les valeurs de notre village. Un Shinobi n'étant pas prêt à se battre pour son village n'a pas lieu d'être un tel homme, le sang devait couler et même si il était mien, je n'en serais point gêné. J'étais parti quelques mois, je revenais bien plus fort de mon périple. L'impatience, voilà oui, j'étais impatient d'essayer mes nouvelles capacités en combat réel.

Vint alors le moment où j'entendis une information, émanant d'un haut-gradé j'écoutais attentivement cela. La position d'une homme était signalée, un homme suspect donc. Je vis au loin deux autres hommes se dirigeant en direction du signalement, sans réfléchir je pris la même route que ces deux-là.

J'étais à quelques mètres d'un Sunajin dont je connaissais rien, à contrario l'homme qui avait pris les devants je le connaissais « bien » -si je peux dire-, il m'avait une démonstration de force il y a quelques temps. Suite à cela il m'avait même proposé le pouvoir absolu qu'est l'éternité, je ne pouvais que croire aux mots du Nidame. Je réfléchissais de temps à temps à cette proposition qui se faisait plus intéressante dans la situation où on se trouvait. On arrivait finalement devant un homme masqué, nul doute la cible était confirmée. Je m'arrêtai aux côtés du Nidame et de l'autre Sunajin. Un masque blanc et une aura meurtrière à couper le souffle, j'avais bien face à moi Kyoshi Rei, une abomination de la nature.

Cependant l'aura dont je parlais précédemment n'émanait pas seulement de notre ennemi commun, je sentais la même chose à mes côtés et cela du Nidame. Il avait beau être de mon côté que j'avais quelques appréhensions rapport à sa personne, il était doté d'une puissance extraordinaire et je le savais que trop bien. Il ne fallait pas que ce combat dérive, il fallait nous comporter comme des Shinobis de Suna et travailler en équipe. L'homme au masque avait dans le passé tué une personne chère aux yeux de mon camarade, je comprenais alors la raison de son comportement.

Quant à moi j'avais plusieurs raisons de me battre, premièrement je le faisais pour la pérennité de Suna. Deuxièmement j'allais combattre avec mes convictions, mes valeurs. Il y a longtemps j'avais pu voir le regard d'autrui sur le clan Ketsueki, ce qui ne laissait pas sans marque. Le mal qu'avait fait cet homme perdurait et cela sans même sa présence, il avait laissé une trace indélébile. La Ketsueki que je considérais comme ma sœur subissait encore à cause de cela. « Démons », « Créatures » et j'en passe, voici comme on les nommait ici depuis l'avènement de cet abjecte Kyoshi Rei. Si il n'était pas du clan des buveurs de sang, il les avait amené et dans ce cas là certains étaient vu comme des traîtres. Aujourd'hui, le monde me laissait la possibilité de laver ces méfaits une bonne fois pour toute. J'avais la chance de pouvoir aider le clan Ketsueki et donc ma grande sœur, tout cela à ma manière. Je n'étais lié aucunement à ce clan que je trouve magnifique mais cependant je pouvais en être le porte-parole une seule fois.

Avec humour, mon deuxième coéquipier commença à parler d'académie et de vol de goûter. Tout cela pour finir avec une question intéressante. Il demandait alors les motivations de cet homme, pourquoi voulait-il causer la mort dans le monde Shinobi. Si ses premiers mots étaient un peu bêtes, il avait fini en beauté comme on pouvait le dire. Il était peut-être temps que je parle à mon tour, je n'allais peut-être pas être aussi charismatique que les autres mais j'avais deux trois mots à dire.

«  Tu as fait du mal à Suna et malgré ton absence des problèmes ont perduré. Suna va te tuer ici même dans ce si beau désert, on va en finir avec tout cela. »

Peut-être était-ce un jeu de mot de pas très bon goût. Je n'avais jamais été très fort avec tout cela. J'observais alors les attaques de mes partenaires. Un cercueil sortit du sol pour laisser place à un cadavre tireur de flèche. La puissance du Nidame allait s'abattre sur le champ de bataille. Tandis que l'homme à mes côtes invoqua un familier, j'allais suivre les attaques de mes coéquipiers. L'homme masqué allait pouvoir goûter à mon Shôton.

Je joignais mes mains et en essayant d'être plus rapide que d'habitude je formais quelques mudras en terminant avec l'esquisse d'un sourire. J'avais nommé cette attaque « Épines du dieu », cela était peut-être prétentieux. Cette attaque avait pour but de faire jaillir du sol d'énormes pics de Cristal pouvant empaler au premier toucher. Il y en avait trois au total et elles apparaissaient à droite, à gauche et derrière la cible. Il se devait d'éviter nos attaques ou sa mort serait inévitable, seulement face à nous, ce n'était pas un amateur.

Résumé:

Au loin, des corps semblaient être pendus. Le regard de Kyoshi Rei se fit perçant lorsqu’entre ces quelques personnes il reconnut celui de sa taupe. Cette personne était-elle vraiment morte ? Mais dans ce cas qui étaient les autres ? Des suspects ? En tout cas cela ne voulait dire qu’une chose : Howaito avait dit plus qu’il n’en aurait fallu. Et cela aurait forcément des conséquences.

Difficile de croire que le village de Suna, faisant partie des plus hautes et grandes instances du monde shinobi, ait pu ordonner le meurtre de ce petit groupe comme ça, sans preuve. Car déjà qu’il était très difficile d’imaginer qu’ils en aient trouvé une à propos de la taupe, pour les autres c’était mission impossible : car de tout son plan initial, il n’y avait qu’un personne interne à Suna qui était censée l’aider.

Mais il avait en face des gens susceptibles de l’intéresser. Forcément, car il y avait en premier lieu Araakoa Aare, l’ancien Kazekage. Il n’aurait pas cru possible que ce soit lui, dans un corps si jeune, si le Kyoshi lui-même n’avait pas fait moult expériences sur des corps. Et ce qu’il avait dit, il était le seul à pouvoir le faire. Des retrouvailles qui ne firent ni chaud ni froid à l’homme qui, derrière son masque blanc, regardait avec pitié ceux qui s’étaient dressés sur son chemin. Encore plus celui qui voulait jouer la carte de l’humour. Les shinobis avaient vraiment des cas dans leurs rangs. Konoha, Kiri, Suna… Souvenirs.

« Les gens ne changent pas, Nidaime. J’ai trahi Suna, et je suis de retour. Tu l’as trahi, et tu es comme par hasard de retour ici. Je ne crois pas que ce soit un hasard. Non, je n’ai pas fait d’erreur. Car j’ai laissé la vie d’un traitre qui pourra continuer de faire du mal aux shinobis qu’il a déjà blessés. »

Un autre énergumène était apparu, plus étrange que les autres. Son arc était d’ores et déjà pointé vers le shinobi au masque. Un énorme singe avait également été invoqué. Ils étaient donc cinq, désormais. Paralysie rapide, son esprit fut tourmenté. Aussitôt, un Fûinjutsu s’activa de par la volonté du criminel, de fait libéré d’un probable Genjutsu. Par qui avait-il été lancé ? Qu’importe.

Rei s’envola et esquiva le shinobi qui fonça vers lui et les quelques flèches qui fusaient en sa direction tout en composant quelques mudras avec une extrême et accoutumée rapidité. Les épines qui sortaient du sol le rattrapaient dangereusement, et il serait inconcevable de s’en remettre à la chance.

« Alors ne gâche pas la chance que je t’ai donnée vieil home. »

Des éclairs sortirent à profusion des bras de l’Homme Masqué et s’abattirent sur toute la zone, réduisant les piques en cendre et se préparant à s’écraser contre les quatre humains et le singe.

Spoiler:

Les gens ne changent pas avaient-il dit ? Certes je le rejoignais sur ce point on ne changeait jamais totalement, mais l'homme était une espèce capable d'évoluer et de tendre vers le mieux. Je lui répondrai en temps et en heure mais d'abord je devais m'occuper des éclairs qui parcouraient les cieux afin de venir nous embrocher comme de vulgaires insectes. Un sourire se profilait sur mon visage. S'il utilisait des techniques de si haut rang dès l'entrée de jeu, c'était qu'il nous craignait, il craignait ce que plusieurs shinobis pouvaient lui faire. Malgré tout, je me sentais toujours posséder par cette rage, celle qui me donnait envie de tout dévaster. L'attaque arrivait et Myriade lançait alors :


« Laissez moi retourner à trépas maître, je ne suis qu'un cadavre. »


Mais je ne l'écoutais de toute façon pas. Je tendais ma main vers la foudre et je concentrais mon chakra vers le sceau. Il se mit à absorber toute l'énergie qui vint vers moi tandis que d'autres éclairs déchiquetaient le corps de mon serviteur à ma gauche. L'attaque était passée. Il souhaitait se prendre pour un oiseau, que c'était ridicule. Je profitais de la latence entre nos attaques pour lui signifier quelque chose. Quelque chose d'important. Du moins à mes yeux.


« L'Homme ne change pas mais il évolue. Tu peux apprendre aux hommes à s'entraider, tu peux apprendre aux shinobis à rester humble. Ta quête de destruction a toujours emprunté une voie erronée. Quant à ma trahison, j'ai payé le prix de cette dernière, handicapé pendant six longues années. Et toi quel prix as-tu payé pour la tienne ? Je n'en vois aucun. Nous allons donc rectifier ce tir, ici et maintenant. »


Je rajoutais au passage afin de l'inciter à se préoccuper de moi.


« Grâce à mes nouveaux pouvoirs, je peux rendre un corps à chaque shinobi que tu tueras, tu avoueras qu'il s'agit d'une épine plutôt grosse dans ton pied. Que dirais-tu de venir t'ôter l'épine, Yondaime. »


Sur ces mots le sceau d'une de mes mains s'était mis à briller. Si le premier permettait l’absorption d'une technique, le second par logique permettait le renvoie de la dite technique. Voilà que des éclairs fusaient donc en direction de Kyoshi Rei. Il allait goûté à sa propre puissance. Je ne voulais pas dépenser trop de chakra à cet instant précis. L'économie était là aussi un facteur important de ce combat. J'avais tendance à l'oublier mais nous étions trois, il s'épuiserait logiquement bien plus vite que nous. Même s'il possédait bien plus de chakra.

Spoiler:

Bon maintenant que j’y pense, le coup du gouter c’était un peu bof comme intervention. Un peu trop faux, trop scripté.

- On peut la refaire s’il vous plait ? J’me suis trompé dans mon texte.

C’est vrai quoi. Y’avait plus drôle à dire, et limite j’aurais pu faire dans la provoc. Ouais, ça marche toujours la provoc’. La provoc sur les mamans. Oui, un bon coup à lui faire peter les plombs… Quoique, en fait c’est pas l’effet recherché. Bon sinon, je passe sur le fait que le troisième ninja présent sur les lieux est tout aussi « sombre » que les autres. Ma parole ce truc c’est devenu une signature. « T’es moche, tu sers à rien, t’es pas capable d’avoir une personnalité forte et attrayante ? FRONCE LES SOURCILS, PARLE DE VENGEANCE ET TUE DES GENS ! »

- Bon, tu m’explique la situation ?

- Oui bien sur alors… NON J’DECONNE TU SAURAS RIEN HAHAHAHA !

- D’accord, bonne chance alors.

Et il croisa ses bras géants en signe de boudage. Bon, c’était pas le meilleur des scénarios mais en même temps, il me tend la perche quoi… J’suppose qu’il veut des excuses… Bah il les aura pas. Pour le moment. On sait jamais, si ça dégénère hein. De toutes les façons la plupart du temps ça s’passe comme ça. Mais en même temps il veut que j’lui explique la situation alors que… OH MERDE ! Une véritable déferlante de foudre s’abattait sur nous, menaçant shinobis et invocations présentes. J’ai pas trop réfléchi, j’ai utilisé la première technique défensive qui m’est venue en tête. A savoir la main géante de je sais plus qui. Après tout c’est tous des singes. Et en plus il est mort. Le dôme, me couvrant moi et le darkos à l’œillade céruléene, céda cependant sous la puissance de la technique, non sans contenir une bonne partie de sa puissance. Une autre main géante fit son apparition, in-extremis. Je ne craignais ni pour Ener qui avait esquivé la vague avec brio ni pour l’autre, et j’avais assez contenu de puissance pour que l’autre se prenne le reste de la déferlante sans crainte. Il s’en sortira avec quelques égratignures, tout au pire.

- Monsieur l’arbitre j’avais pourtant demandé un temps mort.

Face à cette terrible mascarade, j’allais moi aussi devoir tricher. Vous voyez, moi j’suis un mec réglo et fair play, mais j’pouvais, tout comme Kyoshi Rei, ruser. Avec un peu de mise en scène et de la coopération de la part d’Ener… Oui bon oublions le. Avec la coopération de mes deux alliés, donc, cette technique lui serait peut être fatale.

- Les deux clones !

C’que j’aime bien dans cette technique, c’est qu’elle est très simple. Et qu’elle pouvait facilement passer pour une vraie technique, avec un peu de maquillage. Si l’ennemi y croit, il reste immobile et perd en plus du chakra pour essayer de se défaire des clones qu’il croit réels alors qu’ils sont bien sûr, fictifs. Alors bien sûr au bout de quelques temps, si on est pas totalement cons, on se rend compte du subterfuge. Mais quelques secondes, c’est tout ce dont j’avais besoin de faire gagner à mes compères pour gagner cette bataille. Juste quelques secondes à essayer de déceler le vrai du faux…

Spoiler:

Musique:

Nos attaques étaient lancées et ne demandaient qu'à éliminer notre cible. Cela dit les rumeurs sur Kyoshi Rei n'était pas erronées, il me laissa le plaisir de le voir de mes propres yeux. Il esquiva comme si cela n'était que formalité les flèches du cadavre du Nidame avant de détruire d'une puissance inouï mon offensive Shôton. Seulement son attaque de type Raïton ne s'arrêta pas seulement à réduire en poussières mon jutsu, l'attaque continuait sur sa lancée pour venir nous déloger. Nos sens étaient à toute épreuve et il fallait réagir rapidement et de façon précise. Je joignais mes mains avant de voir que mon partenaire -Le comique- m'avait devancé. Je lui en devais bien une seulement l'attaque était si puissante qu'il fallait que je contribue à notre défense. Il me semblait normal de travailler en équipe et j'appréciais le geste de cet inconnu. Contrairement au Nidame qui lui était fou de rage et empli de colère.

De mes mains, j’exécutai quelques mudras qui invoquèrent un gardien de Cristal brandissant un bouclier dans la direction voulue. Cela nous protégea quelques secondes avant qu'il ne cède à son tour laissant quelques éclairs se planter dans le sable si chaud. Je tournais ma tête vers mon camarade qui avait lui aussi trouvé le temps de discuter avec son invocation. D'un simple geste de la tête je le remerciais pour son action avant de déposer mon regard vers le grand Nidame. Il n'avait rien utilisé d'extravagant comparé à nous, il avait seulement amorti l'attaque avec un sceau. Je ne connaissais pas grand chose à cet art, juste les bases à vrai dire. Le Fuinjutsu était quelque chose que je voulais apprendre dans le futur, je trouvais ça tellement intéressant et je m'étais déjà employé à faire quelques recherches sur la chose.

Plus important, il fallait peut-être réfléchir à une façon de travailler en équipe et de coordonner nos attaques. Le fait de renvoyer bêtement des attaques à l'adversaire en même temps ne faisait pas de nous des coéquipiers. Le seul geste de coopération était pour l'instant à l'initiative du comique. Je pouvais déjà connaître les possibilités de certains. Le Nidame ramenait les morts à la vie, je m'en doutais bien sûr. Il contrôlait aussi le Suiton et utilisait l'art des sceaux. Je pouvais utiliser ces informations. Le comique lui utilisait ses familiers afin d'attaquer et de se protéger et ensuite il avait le talent de faire sourire, ce n'était pas très utile soyons honnête mais ça avait le mérite d'être cité. Il me semblait encore plus nécessaire de jauger la puissance de notre adversaire. Elle était bien sûr bien au dessus de nous individuellement mais si nous arrivions à travailler ensemble, sa défaite serait assurée. Je fermais les yeux quelques secondes avant de regarder mes partenaires. Je n'étais pas l'homme à prendre des initiatives comme cela face à des puissants Shinobis, je ne m'avançais pas trop non plus mais quelques mots n'étaient pas de trop. Je voulais surtout faire passer le message au Nidame qui était contrôlé par la rage et la colère. Je pouvais comprendre la perte d'un proche mais nous nous battions au nom de Suna à ce moment là, nous nous devions de protéger notre village.

«  Nidame et vous, je suppose que nous devrions travailler en équipe dorénavant. Comblons nos faiblesses pour en faire ressortir nos forces, battons-nous au nom de Suna et rien d'autre. Soyons simplement des Shinobis de Suna. »

À seize ans il n'était peut-être pas commun de donner une leçon ou même simplement d'encourager les troupes. Seulement l'ennemi commun que nous combattions était si puissant que seul j'aurais été tétanisé face à sa puissance phénoménale. Et puis même face à lui avec deux autres Shinobis expérimentés pour être honnête, j'avais encore peur. Cependant je ne pouvais laisser un sentiment comme celui-là prendre le dessus. Tout autant que la colère et la rage, il fallait enfouir cela et se concentrer sur notre cible.

Le déferlant de nos attaques ne se faisaient pas attendre, la riposte était lancée. Le Nidame avait renvoyé une attaque similaire à celui de l'envoyeur tandis que l'humoriste était aussi en mouvement. Il était donc à mon tour d'attaquer, je ne demandais que à remplir ma mission. Je dégainais alors Azura pour la faire briller au soleil si accablant du désert. Une petite lueur se faisait voir avant que je ne concentre mon énergie Raïton dans ma lame. Il avait utilisé la foudre et j'allais faire de même, retour à l'envoyeur comme on dit. Il me suffit de quelques secondes pour mettre à exécution ma technique, je visais alors de ma lame l'homme masqué. Un éclair des plus puissants émana de ma lame écartant le sable dans sa lancée, sa direction était tracée et j'allais essayer de percer le corps de cet homme.

Suite à nos interventions, je baissais ma lame le long de mon corps avant de la regarder brièvement.

* Merci Azura. *

Résumé:

Un cadavre ? Des mots étranges, qui révélaient certains pouvoirs à propos de son invocateur, qui ne pouvait être que cet Araakoa Aare. Les éclairs dévastèrent le sable et l’assaut toucha les shinobis, qui néanmoins se protégèrent avec une certaine efficacité. Dômes, invocations spectaculaires… Mais le Nidaime lui avait utilisé quelque-chose d’autre, presque invisible. Du Fûton ? Peut-être. Néanmoins, son soldat ramené d’entre les mots n’était plus. Le singe quant à lui si, ayant réussi par un mouvement assez impressionnant compte tenu de son imposante taille.

Vu ce qu’il avait vu avec cet archer, Kyoshi Rei n’eut aucun mal à comprendre les paroles prononcées par son adversaire. Mais il eut le malheur de parler de faute et de prix à payer. La colère montait d’un cran chez l’ennemi public numéro un.

« Crois-moi, j’ai payé il y a bien longtemps. »

Sa voix avait pourtant été assez calme et faible en volume. Quelques souvenirs affluaient, aussitôt évaporés par de nouveaux assauts. Sans chercher à comprendre ou à s’attarder sur les éventualités qui s’offraient à lui, un mudra lui suffit à s’entourer d’une sphère de métal épais, sur lesquels s’abattirent les éclairs qu’il avait envoyé plutôt. Le vieil homme s’était donc contenté de les aspirer pour les renvoyer ? Intéressant.

Mais l’Homme Masqué ne s’était pas arrêté de composer des signes incantatoires. Au contraire, il en avait fait suffisamment pour invoquer un clone devant lui, tandis qu’il continuait d’accumuler du chakra. Ses bras se chargèrent de chakra de foudre. Puis une nouvelle détonation vint heurter le dôme de métal, qui se fissura à vue d’œil. Il explosa même dans un nuage de fumée, qui s’évapora sur les paroles du clone.

« Tu en es sûr ? »

Le clone s’arrêta net, victime d’un Genjutsu qui l’immobilisa dans les airs.

Rei avait à agir. Car aussitôt que ce combat avait commencé, le temps comptait de façon importante. En rajoutant à cela l’imposante carrure de l’invocation animale, la portée et l’agressivité des premières techniques, les renforts arriveraient dans quelques minutes. Et il le savait. Et si jamais il ne pouvait pas compter sur sa taupe au sein du village, il fallait tenter le tout pour le tout…

« Voyons ça. »

L’original homme au masque blanc était au sol, ses mains remplis d’un chakra Raïton impressionnant tant par sa puissance que par sa concentration. Le tout était dirigé vers le village.

L’attentat sur Suna, il allait avoir lieu.

Spoiler:

De la colère ? Voilà ce que je venais de ressentir dans l'âme de mon adversaire. Mais il était trop tard pour travailler ce sentiment, pour travailler cette faille. Je pouvais juste retenir qu'elle était dû à mes paroles, lorsque j'avais évoqué le concept de prix à payer. Je n'en saurais jamais plus j'imagine. Il bloqua mon attaque et celle d'Ogami à l'aide d'une sphère noire semblant assez résistante. Lorsque celle-ci se brisa un clone apparu, mais il ne semblait rien faire et j'avouais que je n'en comprenais pas vraiment la raison mais je ne pouvais m'en occuper pour le moment.

Pourquoi ? Simplement car mon ennemi juré était en train de réaliser quelque chose de titanesque. Le village ? Il allait viser le village. A vrai dire j'en avais pas grand chose à faire car je voulais la vie de cet homme avant la sécurité du village. Même s'il y avait une personne à l'intérieur que je ne souhaitais pas voir mourir. Tchh. L'autre point négatif c'est que quand bien même je projetais une attaque assez puissante sur cet homme, je n'aurai pas le temps pour contrer le surplus d'énergie dégagée et donc j'allais certainement mourir.

J'étais tiraillé entre ma colère et cette énergie menaçante pour le village tout entier. Je n'avais pas de choix précis, je n'avais pas de plan pour me débarrasser de lui à ce moment précis. Je devais donc même si ça allait contre mes paroles précédentes, je devais protéger ma nation, une fois encore. J'allais faire un sacrifice, plus important que l'on ne l'imagine. Aujourd'hui je sacrifiais ma vengeance pour la sérénité de mes compatriotes. J'affichais une mine contrariée et lâchais ce mot, pourtant rarement dans ma bouche.


« Merde. »


J'utilisais mon Genjutsu, une technique très puissante que j'avais maîtrisé il n'y a pas si longtemps que ça et elle me permettait de faire une chose tout à fait folle. Emprisonné ma cible dans une boucle infinie la torturant tant que l'illusion n'était pas brisée. Je ne savais combien de temps ça durerait mais cela devait être suffisant pour nous permettre d'ériger une défense. Je lançais donc à mes compatriotes. Et à Ogami en particulier


« Gamin, tu as su me tirer de ma torpeur et je t'en remercie. Bien vous deux, écoutez moi. Cet homme est actuellement la proie d'un de mes genjutsus les plus puissant. Cependant toute technique a une faille et nulle doute que cet homme parviendra à trouver la mienne. Mais cela implique aussi son jutsu. Je pense que si nous chargeons et mettons fin à sa vie, elle explosera. Il nous reste qu'une chose à faire, unissez vous à moi et formons une barrière qui empêchera cette technique d'atteindre le village. »


Sur ces mots je me positionnais entre le jutsu de Kyoshi Rei et le village puis je me mordais le doigt afin de laisser mon sang activer un sceau. Ce sceau était celui du Sanjuu Rashoumon. Je plaquais ma main au sol afin d'invoquer cette légendaire technique. Trois murs successifs apparurent entre Kyoshi Rei et le village. Sur ces portes, un autre sceau était apparu. un sceau permettant d'absorber des techniques, le même que sur ma paume. Avec ces trois Jutsus je venais d'assurer à mon sens la défense de notre village. Je m'exclamais alors en direction de mes coéquipiers.


« Aujourd'hui, je sacrifie ma vengeance pour Suna. Si jamais il possède encore la force de se battre après ça, fuyez rejoindre les renforts. Il est hors de question que quelqu'un meurt de la main de cet homme aujourd'hui. Je couvrirai votre fuite. »


Cela sous entendait que je ne mourrais pas si je devais l'affronter en un contre un. Mais c'était bien entendu un mensonge, j'avais consommé tout ce qu'il me restait de chakra sur ces actions. C'est simple, s'il sortait de son genjutsu et que cette technique ne l'avait pas vidé de son chakra. La partie était terminée.

Spoiler:

L’adolescent c’était tiré du reste de l’offensive et contre-attaqua en même temps que nous. C’était une vague d’illusion et deux déferlantes (oui j’aime bien ce mot) de foudre qui s’abattaient sur l’ennemi numéro 1 des ninjas. D’ailleurs, c’est drôle cette appellation. J’me demande qui en a eu l’idée. Mon ennemi numéro un c’est le marchand de ramens depuis qu’il veut plus faire de crédits ! Et ça devrait être la même chose pour tout le monde ! Putain, bravo le sens des priorités. Sérieux, qu’est ce qui est plus dangereux entre un psychopathe surpuissant rang SSSSSS qui veut tuer tous les ninjas et probablement mettre un terme à la vie humaine toute entière et ne plus pouvoir manger de ramens si on a pas d’argent… Les jutsus se heurtèrent à une épaisse boule de fer qui contenait l’homme masqué, tandis que je rompais mon genjutsu, m’apercevant que l’original n’avait pas été pris dedans, et que le vrai était entrain de condenser un jutsu delamorkitu en direction du village. Je regardais la scène tout en me curant le nez avec la queue du singe, et pas celle à laquelle tu pense, espèce de sale pervers.

- Mmmh, senteur bambou, j’adore.

J’en profite pour le faire à chaque fois que j’l’invoque. Des fois j’l’invoque même en pleine nuit. Bon j’ai dû refaire la toiture de la maison deux ou trois fois mais franchement… Un poil aussi soyeux et lisse qui parcourt vos cavités nasales, pour les nettoyer en profondeur… Ca n’a pas de prix. Bon si, quand j’l’invoque la nuit j’paye le prix cher mais t’as compris alors fais pas genre derrière ton écran sale mongole… Attends il vise le village là ? COUPEZ COUPEZ ON LA REFAIT. Bon, pas le temps. Et puis, diable, quel est donc ce language. « Merde » ? Depuis quand j’avais le droit à de tels mots devant ma sainte personne.

- Faites preuve de gentlemanerie, putain de merde. Ca se dit gentlemanerie, hein ?

S’en suivit quelques secondes de dialogue tandis que mes compères étaient déjà entrain d’exécuter leur jutsus. Ca parle de vengeance, de suna, d’union et de shinobis, j’vous avoue que j’ai entendu qu’à moitié. Aucun de ces mots n’étaient intéressants pour moi, ma priorité était juste de protéger les personnes dans le village, pas les shinobis en particulier. Et si le village en lui-même devait être détruit, ça m’était tout autant égal. Tant que les vies étaient épargnés. Parce que si y’a trop de morts, va y’avoir encore plus de darkos. Et moi les darkos j’y suis terriblement allergique. Et là en l’occurrence, ça fait un bon moment que je suis en compagnie de trois d’entre eux. C’est vous dire ; j’crois même qu’il y’a un début de cloques. Sauf que voilà, c’est bien beau de vouloir défendre le village, mais je n’avais plus aucun jutsu pour. Avant même que je ne me tourne vers Ener, ce dernier avait bondit rejoindre la statue qui venait de faire son apparition, se plaçant juste derrière elle. L’heure n’était pas à la déconnade et on l’avait tous les deux compris. Le roi des singes allait lui aussi faire office de bouclier humain, ce qui allait probablement lui valoir quelques mois inapte à bouger si l’ancien Kazekage se défaisait de nos illusion et que la statue géante n’était pas assez. Je laissais Oga’ se joindre à nous tandis que j’utilisais encore une fois mon genjutsu, et une technique de télépathie.

*Restez sur vos gardes, surtout toi le pas kazekage. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que le vrai combat ne se passe pas ici. Soit prêt à faire un compte rendu complet aux renforts si ça tourne mal.*

Spoiler:

Musique:

Notre adversaire créa une sphère de métal autour de lui pour résister à la première attaque du Nidame, la suivante -la mienne- explosa la défense crée. Celle-ci avait déjà été affaibli par l'attaque de l'ancien dirigeant du village, je n'avais fait que terminer quelque chose de déjà commencé. Seulement, je n'aspirais pas à détruire du métal, je voulais seulement détruire l'homme masqué, rien d'autre. La peur commençait à me prendre peu à peu, ma respiration devenait de plus en plus forte et j'avais du mal à me concentrer. Il fallait que je me reprenne, je ne travaillais pas seul et des vies dépendaient de nos actions face à ce monstre. Je ne devais pas être le maillon faible, la main sur mon torse j'essayais de penser à des choses bien plus joyeuses que je pouvais épargner en me battant férocement. C'était déjà tout réfléchi, je pensais à une seule personne et j'étais comme requinqué. Tournant mon corps ainsi que ma tête, j'écoutais les paroles du Kazekage.

J'avais émis l'obligation de travailler en équipe un peu plus tôt, le grand homme de Suna m'avait entendu et je ne pouvais que en être fier. Il me remercia même de l'avoir sorti de sa torpeur, l'heure n'était pas aux remerciements mais j'étais tout de même étonné que cette légende me remercie. Un seul hochement de tête suffit à répondre à cela, j'étais attentif à la suite de ses indications.

L'ennemi était sous un Genjutsu soit-disant le plus puissant, nous avions alors quelques secondes à nous pour nous préparer. Oui en effet nous devions nous préparer car des mains de Rei jaillissait une énergie sans pareille. La puissance de celle-ci était si écrasante qu'elle pouvait sûrement être ressentie dans proches comtés. Je m'étais ressaisi et donc je pouvais faire face à sa prochaine offensive, pas seul mais avec deux Shinobis de Suna.

«  Compris.  »

Il ne suffisait que de quelques secondes pour que l'homme à mes côtés invoque trois murs successifs. Des murs imposants et montrant la vraie puissance de l'ancien Kage, je ne pouvais que être impressionné par cela mais il fallait que j'établisse moi aussi une défense. L’humoriste fit de même en se positionnant comme il le fallait, je me joignais alors à eux dans cette dernière défense. Il avait parlé d'union, il avait parlé de protéger le village. Mes mains l'une contre l'autre, je me concentrais au plus au point avant de commencer la série de signe qui allait être longue. Je devais exécuter trois fois la même série sans ne me tromper, sans ne faillir. Et tout ceci en étant rapide, l'attaque était imminente. Après un petit soupir, je commençais à exécuter les mudras. Le premier gardien brandit son bouclier dans la direction souhaitée, il venait de bondir de nulle part pour protéger le village. Le deuxième ne saurait tarder mais cela prenait du temps.

* Plus vite, plus vite, plus vite !*

Habituellement, je ne fixais pas mes mains mais pour être des plus sûrs cette fois je les regardais tout en faisant le nécessaire avant d'invoquer mes deux autres gardiens. Ils arrivèrent quelques grosses secondes plus tard, trois gardiens avec de grands boucliers. Ma respiration était saccadée et ce n'était pas lié à la peur cette fois-ci, ni même à l'angoisse, je venais d'utiliser une certaine quantité de chakra et avec une certaine concentration.

Nos défenses étaient maintenant établies, le choc était inévitable. La mort était peut-être proche, si nous barrières ne tenaient pas, nous serions emportés par la puissance de son attaque. J'avais promis de protéger le village, je voulais devenir fort pour cela. Mon père était mort dans un attentat lié à Makka et je ne voulais pas que ça se reproduise pour personne. Même si je rejetais avec froideur certains, je n'en voulais pas pour autant leurs morts-.. Si avec chance on s'en sortait, l'ancien Kazekage avait prononcé l'idée qu'on aille rejoindre les renforts. Je ne pouvais peut-être pas refuser son ordre mais j'avais une autre alternative dans le cas où ça serait inévitable. J'entendis alors une voix dans ma tête pendant l'attente du choc final, c'était l’humoriste qui disait de rester sur nos gardes. Il pensait à une diversion, cela n'était pas impossible après tout. Hochant la tête à nouveau, je dirigeais mon regard vers l'homme masqué.

Résumé:

Les shinobis de Suna se montrèrent extrêmement rapides dans l’exécution de leurs dernières techniques. Certaines visaient à invoquer des protections, probablement afin de protéger le village de l’attaque destructrice qui se préparait. Et d’autres visaient l’Homme Masqué. Mais ce dernier resta concentré, aussi bien pour continuer d’accumuler du chakra que pour activer un par un les quelques sceaux de Fûinjutsu qui pourraient créer en lui des kaï à répétition. Mais petit à petit, il sentait le poids des illusions insoutenable.

Derrière les orifices de son masque, ses yeux se pliaient de douleur. Son visage transpirait comme rarement. Si Rei avait été accoutumé à l’élaboration de plans et stratégies aussi complexes que longues, il n’avait pas été habitué à une telle pression spirituelle. Son esprit était tiraillé, à tel point qu’il en oubliait presque sa condition physique. Les illusions, il n’arrivait plus à les enrayer.

Dans un dernier effort, il lâcha toute l’énergie accumulée. Puis tomba.

Sa chute abaissa sa ligne de tir. Le trait de chakra Raïton caressa avant d’écraser littéralement le sable qu’il traversa. La puissance de la technique était impressionnante, mais tous les shinobis avaient ressenti que ça ne serait pas suffisant. Kyoshi Rei lui-même le savait. La cité de Suna ne serait pas détruite.

La foudre s’abattit sur les différentes protections, en détruit certaines, échoua sur les autres. A quelques dizaines de mètres du village, les derniers éclats lumineux s’échouèrent.

Tout comme les genoux de l’homme qui avait un espoir aujourd’hui anéanti. Son regard faible parcourut les différents visages qu’il avait en face de lui. Continuer de combattre ? Il lui restait si peu d’énergie. Battre en retraite ? Possible : ses adversaires étaient au moins aussi esquintés que lui.

L’Homme Masqué se retourna, trébucha et tomba allongé dans le sable. Il gratta ce dernier pour se relever. Mais il était trop tard. Les renforts étaient arrivés.

Regarde-toi, tu fais pitié.

Il était arrivé le premier, du moins en ce qui concernait les renforts. Apparu derrière l’homme au masque blanc, le Ketsueki avait comme beaucoup d’autres était appelé pour venir contrer la menace de l’attentat, qui au final avait été empêché grâce à ces trois shinobis. Parmi eux, le Nidaime Kazekage, à qui on n’aurait pas demandé autre chose. Il avait fait ce qu’on attendait de lui, comme tous les autres Sunajin qui s’étaient placé tout autour du village, à des points stratégiques.

A ses pieds, l’homme qui avait un temps été le pire criminel du monde shinobi pataugeait dans le sable. Il était comme un enfant qui apprenait à nager. Des grains s’attachaient à ses vêtements pleins de sueur. Cet assaut qu’il avait préparé, il aurait pu être meurtrier s’il était allé jusqu’au bout. Mais il s’était finalement lamentablement échoué.

Qui d’autre que moi pourrait apporter cette symbolique ? Le représentant du clan que tu as ramené ici…

Il soupira. Son corps ne réclamait même pas de sang. Ses quelques pulsions meurtrières s’étaient évaporées devant l’état pathétique de l’ancien Kazekage. Sous le corps de ce dernier, un sceau s’était dessiné.

… sera celui qui te ramènera au village. Pour y être jugé.

Le chef des Ketsueki adressa un regard et un hochement de tête sous sa capuche à chacun des trois shinobis qui avait affronté le criminel. D’autres Sunajins arrivèrent peu à peu. Le corps immobile de Kyoshi Rei disparut, comme plusieurs membres importants du village.

L’heure du jugement était venue.