[Trafic de Drogues] – 1ère Partie - Ecraser la concurrence

Cela faisait déjà quelques jours que ce cher Takayanagi avait été expulsé dans les abysses environnantes de Tahori. Le cadet du clan Sanada après cela avait donc prit la place de patronnât de ce petit marché illégal. La drogue n’était pas vraiment la meilleure chose pour faire commerce, mais c’était l’une des choses les plus rentables dans ce monde. La drogue ne connaissait pas la crise, et la concurrence pouvait rapidement être réduite à néant, par la force et/ou la diplomatie. Bien entendu, Yashiro ne désirait pas seulement régner sur ce petit trafic, mais lui voyait beaucoup plus loin. C’était un homme ambitieux, digne héritier du clan Sanada, marchant dans les traces ensanglantées de son paternel Byakuren Sanada. Pendant ces quelques jours, Yashiro avait réceptionné les colis qui arrivaient clandestinement par bateau en informant les chargés de la logistique que Takayanagi avait quitté son poste pour l’offrir à Yashiro. Bien entendu, ceux qui se chargeaient du transport faisant leur blé avec ce commerce, ils n’allaient pas poser de questions, Yashiro le savait et avait jouer là-dessus pour s’assurer la loyauté des marins.

Cependant, alors que les rayons du soleil se levaient lentement sur Ta no kuni, un jeune homme roux se précipita dans les marches de cette demeure, anciennement de marin, où Takayanagi logeait avant sa disparition. Oui, Yashiro avait non seulement prit son business, mais aussi son ancien logement. Rapidement, il enfonça la porte, brutalement, cependant, sans l’abimer. Il s’arrêta alors, le souffle extrêmement haletant, légèrement plié sur lui-même, il respirait fort afin de reprendre son souffle. « C’est Di Brando, il est revenu du village d’Entei avec le visage complètement en sang. ». Les sourcils du Sanada se froncèrent, ils avaient donc osés refuser le marché de Yashiro. L’homme qui était à la base de cette attaque se nommait Sasori. Un autre homme, étrange, mais assez intelligent pour s’apercevoir qu’il y avait un souci avec son ancien ami d’enfance, le défunt Takayanagi. Malheureusement pour Yashiro, celui-ci n’avait pas prit en compte, lors de la défection de Takayanagi, ses associés. Une lourde erreur qu’il devait rapidement rattraper avant d’être mis hors d’état de nuire. Après une intense recherche sur le territoire ces derniers jours, Sasori faisait partit de la famille Ieyasu, une illustre famille au sein du pays des rizières. Voulant leur soutien, il avait envoyé Di Brando, l’homme le plus lettré de tous afin de s’assurer de l’entente entre Sanada et Ieyasu. Son état actuel en disant long sur la réponse de la famille opposée. Se levant de son couchage, il enfila son long manteau avant de se diriger directement vers la demeure de Di Brando.

Quelques dizaines de minutes plus tard, il frappa à la porte avant d’entendre un « entrer » féminin. Cette femme se trouvait être la sœur de Di Brando, celle pour qui l’homme avait trahit son ancien employeur. Elle se portait assez bien, visiblement, l’avance que lui avait fourni le Sanada avait portée ses fruits. En arrivant Yashiro vit que trois hommes se trouvaient déjà sur les lieux, avec sa sœur qui épongeait le sang du visage et du corps de Di Brando. Ils ne l’avait pas tué, pas blessé, mais sérieusement amoché. En arrivant, la sœur de l’employé amoché se retourna vers l’homme à la croix en lui jetant un regard noir, signe qu’elle savait qu’il était l’auteur de son envoi dans le petit village d’Entei. Mais il n’y prêta pas attention, salua correctement la jeune femme avant de se pencher, accroupi, près de son compagnon. « Racontez moi tout ce qui s’est passé monsieur Di Brando et j’arrangerai ça ». Dit-il en attrapant l’éponge que la jeune femme venait de poser dans le sang d’eau rougissante. Lentement, il fit couler l’eau sur le visage de son compagnon, en tapotant doucement pour lui éviter quelconque douleur. Ce dernier vit son employeur et tendit la main. Immédiatement, Yashiro la lui saisit. Le Sanada traitait ses hommes avec le plus grand respect, tant que cela était réciproque. Si la partie contractante respectait ses termes, il n’y avait pas de soucis, dans le cas adverse, ils rejoindraient Takayanagi.

« Je suis allé voir Sasori comme vous me l’avez demandé. J’ai expliqué la raison de ma venue, j’ai parlé de vous, comme vous me l’avez dit. Mais ce Sasori à prétexté que vous étiez un usurpateur, que si Takayanagi avait fait défection, ce n’était pas pour partir, mais parce qu’il était bel et bien mort. Sous prétexte qu’il connaissait Takayanagi comme sa poche, depuis petit, ils se sont rués sur moi. Et j’ai comme message : Yashiro, ce que tu vois sur le visage de ton compagnon, c’est ce qui t’attends dans quelques jours ». dit-il faiblement, avec une grande difficulté d’expression. Il fallait le dire, il avait du souffrir. Ses deux arcades étaient ouvertes, il avait de nombreuses contusions au visage ainsi que deux yeux aux beurres noirs. Mais, par miracle, son nez était intact. N’insistant pas d’avantage, et sa sœur leur demandant de faire de l’air, le Sanada se redressa, salua respectueusement la sœur de Di Brando avant de sortir avec tous ses hommes. Il fallait que quelqu’un fasse payer à cet homme sa cruauté et son manque de discernement. Comme disait toujours son paternel : soi pacifique dans un temps, et si cela ne marche pas, montre aux prochains que le premier temps est toujours le meilleur. Autrement dit, soi diplomate, et si cela ne marche pas : tue-les, et prouve aux prochains qui voudront te défier de quoi tu es capable en cas de rejet. C’était exactement ce qu’il allait faire.

Deux jours plus tard, il se trouvait, lui, en compagnie d’Ichigo et de quelques autres hommes, portant tous des armes dissimulées sous de grandes capes noires, près du village d’Entei. Voulant la jouer stratégique, lorsque le cadet des Sanada avait prévu son plan pour attaquer le marché de Sasori, il avait compté un détour au sud du village afin d’arriver de l’autre côté, pour surprendre son adversaire. Cependant, alors que le soleil se couchait sur le pays des rizières, les hommes se trouvant dans les champs de riz au sud du village d’Entei entendirent du bruit venant de derrière. Qui cela pouvait-il bien être ? Les hommes commencèrent à s’affoler en voyant que le plan ne se déroulait pas comme prévu, alors il leva la main, d’une poigne ferme, demandant à tous de ne pas brandir les armes, de rester cachés dans les cultures de riz. Désormais, Yashiro était seul debout, dans les cultures de riz, à attendre que le bruit qui avait attirer son attention de se montre. Au déplacement, ce n’était pas un animal, mais un homme. Et de par sa vitesse : un shinobis ?