Lorsque l'on était un shinobi de passage aux portes de Konoha, l'avis que l'on pouvait se faire du poste occupé pouvait être plutôt péjoratif, caractérisant se dernier de barbant, où jamais rien ne se passe, et des surnoms du style "Les Glandeurs des Remparts" pouvaient être donnés à ceux qui occupaient les postes de garde de manière récurrente.
Pourtant, le discours tenu par les habitués de cette zone stratégique, vous tiendrez un discours complètement différent.
Avançant même qu'être Garde était plus palpitant que d'être un Glandeur flânant dans le Parc du village en attente d'une mission qui pourrait ou pas survenir de manière imprévue.

Non. Garder les Portes du Villages est un rôle clefs dans la défense de Konoha qui demande beaucoup de sang-froid, de patience, de diplomatie, de clairvoyance, mais également beaucoup de fermeté. En y réfléchissant bien, c'est en se trouvant aux portes du village que l'on pouvait trouver la meilleure formation possible et devenir un Shinobi accompli.
Satochi l'avait comprit dès ses premiers tours de gardes qui remontaient à l'époque où il était encore qu'un simple Genin et où il avait fait face à des personnes de hautes importances ou alors tout simplement bien plus fortes que lui.
Le Chûnin ne regrettait pas ses nombreuses heures passées à attendre que quelqu'un veuille bien se présenter, car l'expérience était juste folle en retour lorsqu'une personne qui en valait le détour venait frapper à la porte du village de la Feuille.

Mais comme toute personne normale, les gardes s'ont naturellement autorisé à prendre des pauses dans leurs services, afin de se reposer ou bien tout simplement pour s'aérer l'esprit autour d'un bon café. Et c'est justement lors d'une de ces fameuses pauses que Satochi allait finalement rencontrer une personne qu'il n'aurait jamais pensé croiser.
Après une longue nuit de surveillance et une matinée relativement tranquille en omettant bien entendu les marchandes venues de l'extérieur pour le marché du village, Sato' avait mérité son petit temps de repos et s'était retiré des portes pour rejoindre une petite pièce dissimulée dans les remparts où se regroupaient tous les Shinobis en pause. Les discussions allaient de bons trains, lorsque soudainement un senseur du groupe sentit un Chakra phénoménal s'approcher de Konoha.

L'information fut relayée et en quelques secondes tout le monde étaient sur le qui-vive. Finalement, une Gamine arriva devant les portes accompagnées d'un Konohajin, un jeune Génin que Satochi n'avait absolument jamais croisé, peut-être un nouveau toute juste sortie de l'académie. Qu'est-ce qu'il pouvait bien foutre avec une personne avec autant de Chakra ? Une explication ultérieure serait certainement OBLIGATOIRE. La jeune femme elle, ne tarda pas à prendre la parole auprès d'un Chûnin posté non loin d'elle.

Le Chûnin relaya la surveillance à un jeune Genin qui députait les prises de position aux portes. Il manquait d'assurance et affichait clairement son malaise face à tant de chakra. Ce qui était compréhensible. Mais le temps que le Chûnin se libère pour allait chercher un supérieur voilà que l'intrus prenait ses aises et taper la discute avec le Genin prénommé Genkichi. Lui donnant des conseils sur la façon dont il devait faire son boulot. Cette fois, il fallait que cela cesse. Le Genin était peut-être trop effrayé par cette fille et les autres autour bien trop occupé à surveillé ses mouvements, mais le Rakuzan lui n'avait pas manqué d'identifier cette kunoichi sans attache.

- Tu as bien raison, Amaterasu... Annonça le Rakuzan alors qu'il apparut derrière le Genin grâce à une technique de déplacement instantané.

L'attention se focalisa, le silence se fit. Quoi ? Pensait-elle passer inaperçu pendant combien de temps ? Après tout, elle était mondialement connue non ? Et puis bien qu'un temps dépressif, Satochi avait depuis rattrapé son retard et avait épluché sans sourciller les archives traitant les sujets des "Ennemis du Monde Shinobi". Et cette jeune femme, malgré ses apparences de jeune fille du même âge que Satochi figurait dans ces archives.

- Et bien ? Maintenant que tout le monde est au courant de ton identité, j'imagine que nous sommes capables de te vaincre, c'est ça ? Dit-il avec un sourire où se mêlait sarcasme et effronterie. Plus sérieusement . Que nous vaut la visite par chez nous de l'alliée de Gogyou Makka ?

Décidément, Satochi flairait vraiment les bons coups ces derniers temps, il y a encore peu de temps, il avait accueilli un émissaire kumojin, aujourd'hui, il faisait face à l'une des nombreux alliés du plus grand fléau du monde shinobi. Un monstre ayant engendré de nombreuses batailles et la mort de beaucoup de personnes.
Mais si généralement le Rakuzan se montrait accueillant, cette fois, l'hostilité avait prit possession de ses yeux desquels émanaient un sentiment enfoui depuis longtemps. La Rancœur. Après tout, son père avait trouvé la mort lors d'un affrontement contre Makka. La jeune Amaterasu espérait-elle vraiment mettre le moindre centimètre de ses orteils souillés par le sang d'une multitude konohajin dans l'enceinte du village ? Elle était plutôt optimiste, mais la réalité viendrait très certainement la ramener sur terre très prochainement. Et maintenant ? Qu'allait-il se passer ?

NB:

Jamais, Satochi aurait pu penser avoir un jour à traiter avec un allié de la défunte Makka. Il avait toujours pensé que ces derniers s'étaient probablement terrés dans les régions reculées du monde afin de sombrer dans une vie monotone et sans plaisir comme il le méritait grandement après le mal qu'ils avaient fait. Pourtant, Amaterasu l'une d'entre eux était bien là, ici à Konoha agissant comme si elle était à la maison son petit panier de plante à la main et demandant sans le moindre scrupule à se diriger vers l'Hôpital de Konoha. Une farce ? Une bonne blague de jeunes imbéciles ? Le Rakuzan n'avait même pas pensé à ces possibilités. Non ... La jeune femme était décidément et simplement sure d'elle.
Sans rire ! Elle avait vraiment pensé pouvoir rentrer dans Konoha sans se présenter ? En justifiait seulement sa présence pour une un simple livraison au centre hospitalier du village caché des Feuilles.
Les gardes n'étaient pas si naïf, contrairement à ce qu'elle avait surement cru penser.

Satochi lui fit face sans montrer le moindre signe de peur contrairement au jeune Genin nerveux qui à l'annonce du simple nom de la kunoichi s'arma de son kunai. Le brun lui fit signe de baisser son arme, lancer un combat ici même si près des villageois n'était pas une option envisageable. Les Sentinelles de Konoha n'étaient pas naïfs, mais ils n'étaient pas des monstres attaquants à la première occasion venue. Pourtant, les coups se perdaient face à cette kunoichi dont le regard flamboyant traduisait son sérieux alors que ses paroles exprimaient autant de sarcasmes que ceux employés par le Rakuzan quelques instants plus tôt.

- Oh ... Mais j'imagine que tu oublies d'ajouter également le meurtre de Hyō Misory à ton prestigieux palmarès

Le plus tragique dans cette histoire, c'est que la jeune femme semblait fière de ce qu'elle avait fait, sans remords. Pensait-elle que le monde aurait oublié son existence ? Que le temps aurait effacé son allégeance d'antan ? Si tout pouvait être si simple sur cette terre. Le monde se porterait peut-être mieux. Mais au final Konoha n'était peut-être pas le village de Bisounours que tout le monde pensait. Makka avait laissé de profondes cicatrices dans les esprits et les cœurs des habitants, des cicatrices très certainement à jamais ouvertes.
Cependant, l'attitude d'Ama montrait aucun signe d'hostilité envers la feuille. Hélas pour la Nukenin, Sato' ne pouvait ni affirmer, ni infirmer ses réelles intentions. Et dans des cas similaires, prendre la décision visant à protéger Konoha était LA bonne solution.

Néanmoins, Satochi constata avec étonnement la bonne coopération de la Sennin, qui d'elle-même jeta ses armes au sol et y déposa son panier de plantes également avant de présenter ses mains au Rakuzan. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire sérieusement ? Pensait-elle que se rendre de cette manière allait lui éviter de douloureuses épreuves ? Ne trouvait-elle pas ?

- Je n'aurais absolument aucun plaisir à te conduire dans une cellule. Du moins pas de cette manière. Et rien ne dit que te mettre en cage est quelques choses que je souhaite.

Elle parla de manière légèrement arrogante, ou disons plutôt sarcastique. Mais elle évoqua une éventuelle visite en cellule du Rokudaime Hokage, elle était drôlement confiante pour penser recevoir la visite d'Onpu. Une attitude qui força Satochi à pousser un profond soupir.

- Il faut être drôlement sûr de sois pour assurer avec tant de conviction que le Rokudaime va accepter de se déplacer pour venir te rendre visite en cellule. Mais je comprends mieux, c'est donc ça la raison réelle de ta venue ? Un entretien à le Hokage ? Demanda-t-il avec persistance.

Il écouta cependant la requête de la kunoichi, il ne pouvait garantir où allait finir les plantes de cette dernière néanmoins, il avait lui-même une requête à formuler.

- J'ai pour ma part une requête pacifique à te proposer. Retournes d'où tu viens sans faire d'histoires et aucune poursuite ne sera effectuées. Si tu souhaites réellement avoir une discussion avec notre Hokage, alors je t'invite à rédiger et à envoyer depuis l'extérieur un message lui étant destiné comme le font toutes personnes désirant une discussion diplomatique avec lui. Débarquer aux portes d'un village à l'improviste, un charmant petit panier de plantes en sa possession est certes une démarche assez sympathique, mais c'est également une démarche facile. Trop facile même.

Satochi laissa quelques instants à Amaterasu, il n'était pas particulièrement pressé, et le choix que ferait la kunoichi serait déterminant.

- A présent, la situation tournera plus ou moins à ton avantage en fonction de ta décision, mais si tu n'es pas venu pour nous nuire alors repart sans faire d'histoires et de mon côté, je ferais en sorte pour que personne ici se lance à ta recherche.

Après, ils pouvaient toujours rester là à discuter, ainsi le Rakuzan pourrait encore quelques minutes contempler le résultat d'une jeune et jolie jeune femme dont la vie future ne serait pas forcément rose uniquement à cause du camp qu'elle avait choisi jadis.

Sérieux ? Y en avait un qu’allait être content ! Enfin pas spécialement content non, c’était pas le bon mot … Enfin si, il sautillerait de joie à tous les coups, tout content de revoir la gamine aux portes. Peut-être même qu’On’ ne serait pas le seul, si ça se trouvait Ninigi aussi serait intéressé de voir la célèbre Nukenin qui l’avait confié à son étrange famille. Alerté par le remue-ménage qu’avait créé l’arrivée d’une kunoichi dont le colossal chakra avait dû être capté de loin par les senseurs sur les remparts, Iji s’approcha, bousculant une ou deux personnes. Les esclandres aux portes ça rameutait toujours les curieux ! Ouais bon ok il en était un aussi …

« Oh salut !! Ama c’est bien ça hein ? ‘Tin t’as pas changé … »

Réalisant que pour sortir ça cela voulait dire qu’il l’avait forcément déjà vu alors qu’en vrai il l’avait déjà reluqué via le cerveau des autres, le jeune adulte se rattrapa de justesse.

« … T’as la même tronche que sur les portraits robots qu’on a fait de toi à Konoha à l’époque ! »

Petit moment de réflexion avant de voir le parchemin dans sa main qu’elle tendait au garde … ah mais … c’était Satochi … ok.

« Tu grandis pas ?»

En vrai la question était adressée à Ama vu que c’était elle qu’il regardait. C’était plus intriguant quoi. Lui aussi n’aurait pas voulu grandir, maintenant il commençait à faire vieux.

« Y a un soucis ? T’as pas prévenu On’ que tu venais c’est ça ? Hmm … Avec l’histoire des Furyous les surprises c’est un peu galère, mais il sera bien content de te voir ! Tout comme Ninigi. »

Tout sourire, il se tourna vers Satochi avec un haussement de sourcil.

« Au pire si ça pose problème vous pouvez sortir la totale hein, genre scellement du chakra, surveillance des ANBU, c’est pas la première fois qu’y a des invités de ce genre à Konoha … Et puis j’pense pas qu’elle va faire quoique ce soit, elle a changé maintenant c’est quelqu’un de … mieux ... J'pense. ‘Fin j’dis juste que quelqu’un qui défend les intérêts d’un petit pays et fonde un hôpital c’est pas foncièrement une mauvaise personne. »

Se retournant vers leur hôte, le psychologue s’inclina un peu en faisant quelques tournoiements de sa main droite histoire de s’introduire avec le maximum de classe. Bon la révérence n’était pas parfaite mais bon quand même.

« Au fait, j’ai oublié de me présenter, Iji Yamanaka… Du clan Yamanaka. Jonin de Konoha. Et oui pour info j’connais Ninigi, un gamin trop génial ! »

Enfin pas toujours. C’était peut-être pour ça même que Maïka essaierait sûrement de rendre le gosse à la doctoresse en prétextant auprès d’On’ qu’il fallait qu’il arrête de jouer les nounous.

Spoiler:

La situation aux portes était assez tendue, combien de temps encore la situation resterait sous contrôle ? Telle était la question que se posait le Chûnin lorsqu'il faisait face à la Sennin. Une Sennin qui au passage commençait à montrer des signes de mécontentement fusillant de son regard meurtrier Satochi. La situation semblait lui déplaire, le sarcasme du Rakuzan aussi. Pourtant, elle sembla confesser ses péchés assurant ses regrets par rapport à cet acte en ajoutant un discours plutôt bien fondé sur la malédiction de la Guerre. Elle avait raison dans un certain sens, mais regretter ses actes n'est pas non plus la solution à tous les maux qui ont pu être faits. Car nos choix doivent être assumés. Satochi aussi était un meurtrier, mais il ne regrettait pas. Car cela avait été un geste nécessaire. Amaterasu assumait-elle ses actes, mais les regrettait-elle ? Ou bien, est-ce qu'elle se cherchait simplement des excuses ? Le brun ne voulait même pas prendre l'initiative de le lui demander.

- Telle est la Malédiction des Shinobis répondit-il d'un ton plat. Cependant, malgré les douleurs du passé, nous parvenons à nous entendre aujourd'hui, mais en aucun cas, nous nous déplaçons et arrivons dans un village en demandant sans méfiance le chemin à travers le village en question. Surtout par les temps qui courent argumenta-t-il ensuite calmement.

Mais la situation n'était pas moins tendue pour autant, les deux shinobis se faisaient toujours face alors que la brise venteuse s'installa dans le tableau rendant la scène digne des plus grands film de Western alors qu'Ama' éclata tout bêtement de rire lorsque le Chûnin lui proposa de simplement tourner les talons et de partir sans faire d'histoires. Le brun ne trouva pas d'explication à cet éclat. Qu'avait-elle contre le fait qu'il s'engage à ce qu'aucun konohajin ne tente de la retrouver ou de se présenter à elle où qu'elle puisse être ? Là encore, il préféra rester silencieux.
Elle sortit alors de son kimono un parchemin vierge et commença un atelier d'écriture improvisé, genoux contre sol munit d'un pinceau qu'elle avait sorti de sa pochette d'arme. Ce geste aurait pu paraitre provocateur, mais arrivé à cette instant de la conversation, Satochi espérait juste qu'elle fut effectivement née de la dernière pluie et qu'elle ignorait vraiment comment rentrer dans un village rendant ainsi cette provocation simplement innocente et porteuse de bonnes volontés.

Une fois terminé, elle tendit le dit parchemin à Satochi, ses paroles auraient pu être évités puisqu'elle n'était pas ici en position d'exiger quoi que ce soit. Mais avec cette lettre Satochi allait pouvoir, faire bouger les choses. Mais si elle tenait à effectivement rentrer dans le village alors oui... Elle attendrait là qu'une réponse lui soit retournée.
Réceptionnant la lettre de la Nukenin, c'est à ce moment précis qu'une voix s'éleva dans son dos. Une fois bien connue, une voix qui lui fit simplement penser : "Pas lui !!"
Il détourna faiblement son regard et aperçu ce blondinet qu'il aimait si peu. Un petit casse pied qui n'aimait pas recevoir la vérité en pleine tronche et qui pour se venger prodiguait des séances de torture mentale lors d'un Examen, mais afin que la situation ne dérape pas, le brun n'accorda aucun mot au Jônin qui venait de faire son apparition. En dehors de cette relation difficile entre les deux konohajins, le blond restait un Jônin qui débloquerait surement la situation d'autant plus qu'il semblait connaitre lui aussi la jeune femme. Il était temps que les deux parties accordent leur shuriken et prennent des décisions.

Le Rakuzan se contenta d'écouter le discours du Yamanaka. Visiblement, Ama semblait connaitre On', ce qui n'était pas une grande surprise lorsque l'on connaît la réputation du Rokudaime. Il parla également de Ninigi... Pour le coup, Satochi ignorait de qui il pouvait bien s'agir. Mais ensuite, c'est l'attitude du Yamanaka à son égard qui faillit le faire tressaillir, lui qui jusqu'à présent avait toujours gardé son calme même face à Amaterasu.
C'était vraiment à croire que ce mec pensait que le Chûnin ne savait pas faire son boulot... Il aurait pu ressortir la bonne vieille histoire du Clan Yamanaka. Mais ce n'était ni le lieu ne le moment. Mais l'apparition ce Jônin venait de rappeler au Rakuzan qu'il ne l'avait pas encore fait plonger pour ses actes.

- C'est ce qui était prévu. Mais tu l'as dit toi-même avec le Furyous, je préfère par mesure de précaution m'opposer à l'entrée des gens ayant un passif trouble avec Konoha tant que je n'ai pas reçu l'ordre de le faire. Je ne m'excuserai pas de faire tout pour protéger mon village, tu peux donc garder tes remarques pour toi. Ceci dit, il semblerait que ce que tu viens de dire tend à prouver qu'elle a changé. Mais je préfère encore une fois par mesure de prudence me dire qu'un ennemi reste un ennemi tant qu'on n'a pas prouvé qu'il était un allié. Et au passage. Bonjour conclu-t-il purement et simplement.

Iji se présenta ensuite à la jeune femme et parla une nouvelle fois de ce Ninigi. Pour le coup, il était vraiment largué à plusieurs dizaines de kilomètres de distance, mais il commença à comprendre lorsqu'il observa la jeune femme s'écrouler en sanglot la tête entre ses mains. Remerciant encore et encore d'une voix tremblante et c'est alors qu'elle commença simplement à faire ses affaires avant de se tourner vers nous en s'excusant des dérangements qu'elle avait pu causer à Konoha avant de décider de partir. Au final, il semblait qu'il y avait un gosse dans toute cette histoire, mais qu'elle ne semblait pas prête à voir tout de suite. Cette histoire semblait bien compliquée, mais Sato' tâcherait d'être informé pour la prochaine fois.

-sama. corriga-t-il lorsqu'elle parla de Onpu. C'est Myakudou-sama dit-il avec sourire afin d'apporter un peu plus de précisions. Et tiens ajouta-t-il alors qu'il tendit à son tour sa main contenant la lettre qu'elle avait écrite plus tôt. Ça te sera surement utile la prochaine fois si tu acceptais d'être moins mystérieuse en te présentant et en indiquant les raisons de ta venue.

Il la regarda ensuite partir avec le sentiment d'avoir aujourd'hui réussi à protéger son village, mais également d'avoir était capable de changer son fusil d'épaule lorsque la situation l'avait rendu nécessaire.

NB: