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 The Artist [Rang C]

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Samidare Kyoji
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Message(#) Sujet: The Artist [Rang C] The Artist [Rang C] EmptySam 21 Mar 2015 - 20:08

Because you are...

Craig David ft Sting - The Rise and Fall


Deux ans, c’était le temps qu’il m’a fallu pour devenir un shinobi digne de ce nom. Commençais en bas de l’échelle ne me dérangeais pas, après tout, j’étais préparé à endurer les pires tourments pour devenir une légende dont les aventures seraient chanté par-delà les frontières du monde connu. Je prouverais, quoi qu’il advienne au monde, que même les infirmes peuvent devenir des mythes. Si je vous raconte tout cela, c’est qu’à l’origine, j’ai intégré les forces armées du Shukaï dans l’espoir qu’il m’aide à atteindre mes rêves. J’avais déjà tracé mes plans pour le Triumvirat, je voulais intégrer la branche armée, celle qui part au front, partir en première ligne pour réaliser des exploits. Mais depuis peu, beaucoup de chose ont changé. En bien, en mal ? Je ne saurais le dire et à vrai dire, je m’en branle. Pour faire simple, le capitaine de l’intérieur a fait un coup d’état et ce qui était une république à trois leaders c’est transformé en Empire. Au final, les ordres restes les ordres et avoir de l’empathie ne m’a jamais aidé dans ma vie, personne n’en a eu pour moi.

Ce qui nous amène à ce matin. J’ai un appartement situé en plein cœur de la capitale, je loge dans le quartier militaire où les immigrants comme moi peuvent trouver un abri pour pas trop cher, car il faut le dire, l’endroit et lugubre et étroit, mais c’est ma demeure et je m’y sens bien. Je me suis habitué à l’espace, j’ai trouvé mes habitudes. Je ne suis qu’un Genin et aujourd’hui, je vais accomplir ma première mission. J’ai reçu l’ordre de mission ce matin, comme quoi malgré le putsch, les habitudes ne changent pas. J’ai ouvert la lettre et le papier, en braille, m’est apparu clairement. J’ai laissé mes doigts parcourir les mots et j’ai souris à son contact. La mission n’était pas vraiment glorieuse, je n’allais pas recevoir de louange, mais il fallait bien débuter quelque part.

J’entrais dans la douche et laissé l’eau chassé mon excitation puérile, j’étais un homme à présent, un guerrier et je devais me comporter comme tel. Les cheveux devant le visage, je réfléchissais à la meilleure façon de répondre aux attentes. Arpenter les rues, mon bandeau du Shukaï bien en vue ne m’aiderai pas, la prudence, la patience et la dissimulation était donc la meilleur des stratégies à adopter. Une fois lavé, je m’habillais simplement, sans aucune protection où signe distinctif. J’avais pu constater, comme partout dans les grandes villes, le nombre de mendiant croissant et personne ne se méfierais d’un simple aveugle faisant la manche. Mon bandeau sur les yeux, je fermais la porte et m’enfonçais dans les rues de la capitale. Je décidais de chercher d’abord les lieux dégradés pour me faire une idée.

Le ciel était couvert, je ne sentais pas les rayons du soleil sur ma peau. Je n’utilisais que rarement mes capacités de Samidare, trop habitué à me diriger dans le noir total. Mes sens restant étaient sublimé depuis le temps et je me repérais dans la foule grâce à mon ouïe. Je traversais le marché et ses sonorités affolantes. Les odeurs d’épices et de fritures me donnaient le sourire, je m’imaginais souvent la texture et l’aspect des fluides parfumés. Je le traversais sans marqué d’arrêt et continuais vers les quartiers plus précaire, où les gens étaient souvent artisans, démunis et solidaire. Je n’imaginais pas les fauteurs de troubles loger dans les beaux quartiers, nourris de mets délicieux et élever dans l’espoir de devenir des notables de la société du Shukaï.

J’avais amené ma guitare, elle se balançait dans mon dos, prête à chanter lorsque le moment serait opportun. Une fois les odeurs épicés évaporé, remplacé par la crasse, le moisi et l’âpre, je marquais une pause, debout au milieu d’une rue moins fréquentée. Je joignis mes mains silencieusement ; Jigokugan. Le sceau sur ma poitrine s’encra dans mon être et les veines sous mes yeux se gonflèrent. Le monde m’apparut alors, dans des nuances de rouges et de bleu. Les gens marchait d’un pas rapide, plongé dans leur pensée et les rares discutions tournaient autour du travail, des mœurs décadents de la jeunesse ou bien entendu, du récent coup d’état. Je m’aiguillais avec facilité ici et pour être franc, je préféré ce quartier à tous les autres. Malgré les odeurs incommodantes, la bonté d’âme des occupants me rappeler mon village natale. La courtoisie, l’entraide, la vie à la dure, je partager nombre de valeur avec ces gens. Malheureusement pour eux, j’étais aujourd’hui un shinobi en mission et tout signe de rebellions devait être enrayé et éradiqué, même si je n’étais pas vraiment d’accord.

Le plus gros des graphitis condamnable se trouvait sur le poste de police du quartier. Je marchais vers lui et constatait la dégradation. Je ne distinguais que le changement de couleur, rien ne me permettait de voir les détails du dessin, mais les passants souriaient à sa vision et pouffaient de rire. Je bouillonnais intérieurement, comment ces gens pouvaient être aussi ingrats ? Au bout du troisième, je me décidais à demander des comptes à ces parias. Je m'approchais de deux jeunes filles, en pleine contemplation.

Excusez un aveugle ignorant, mais pourquoi riez-vous ?

C'est le graph sur le mur, il est... Comique.

Comique ? Comment un act de vandalisme pouvait être drôle ? J'évitais de laisser parler ma rage et tournais les talons, sans adresser de remerciement. Je devais trouver les ados qui s’amusaient à rependre leurs mensonges sur le Shukaï. Mais comment faire ?

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Samidare Kyoji
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Message(#) Sujet: Re: The Artist [Rang C] The Artist [Rang C] EmptySam 21 Mar 2015 - 21:31

The Artist

Dusty Kid- Nemur


Mon esprit toujours embrumé de question, je cherchais la meilleur façon de dénoué le problème. Je n’avais que 24h pour trouver les coupables et les traduire devant la justice. Je mettais à plats les éléments que je possédais. Une petite bande de jeunes s’amusait à tagguer des messages de haine sur les murs du quartier et défiait par la même la nouvelle autorité de l’Empereur. Il y avait en tout plus d’une dizaine depuis une semaine… S’il ne s’était pas fait attraper, c’est qu’ils devaient opérer de nuit, où la surveillance est moins accrue. Ils avaient commençaient par des murs quelconque et au fur et à mesure, voyaient plus grands, s’attaquer aux officiels jusqu’à hier soir et le commissariat. Il fallait trouver leur prochaine cible.

Quel bâtiment représentait l’ordre dans le quartier, l’autorité ? Mais bien sûr… L’avant-poste de l’Empire, le bâtiment qui organisait le recrutement et où logeait les officiels du nouvel ordre. Gardé en permanence, ce serait une cible difficile à atteindre, mais d’après leur schéma opératoire, c’était à coup sur leur prochaine cible. Je pris donc la direction de la bâtisse alors que l’après-midi avançait à grand pas. Une fois en face de l’édifice, je fis le tour, me mettant à la place des vandales, cherchant le meilleur angle d’attaque, le moins gardé, celui où un mur assez grand pourrait accueillir mes méfaits. Je le trouvais rapidement, coincé dans un angle mort des patrouilles, difficilement accessible, entouré de barbelé, il fallait une bonne paire de co… pour y venir.

La nuit n’étant pas là, je m’assaillais contre le mur et relevais ma capuche. Je fis glisser ma guitare et laissa mes mains se balader dessus. Le temps passa, les heures s’écoulèrent lentement, mais ni la faim, ni la soif ne me détournèrent de mon objectif et puis, j’avais ma fidèle moitié pour m’aider à tenir le coup. Aux rythmes des balades, je laissais mon esprit vagabonder par-delà cette ville, par-delà ces montagnes, bien loin des horizons limités des voyants. Le soleil déclina dans le ciel et l’air se fit plus frais. Les bruits de la journée se transformèrent, on entendait crépiter les feu dans les cheminées, les conversations tardives, les travailleurs rentrant à leur domicile, remplit de joie ou abattu par une sale journée. Les cris d’enfants se firent moins nombreux et bientôt, le quartier fut silencieux. Sous son bandeau, le Genin continuait de faire jouer ses mains sur les cordes. J’avais l’habitude de tuer le temps. Je jouais simplement moins fort pour ne pas m’attirer de problème, il ne fallait pas griller ma couverture.

Au-delà des notes virevoltantes, j’entendis bientôt les prémisses du crime. Derrières les barbelés, on s’attelait, le bruit lourd des pas d’ado résonnèrent à mes oreilles. Je ne m’étais donc pas trompé. Deux garçons passèrent les premiers, suivit de deux filles et d’un dernier mâle, plus jeune que les autres. Une fois qu’ils eurent franchit la barrière coupante, l’une des filles se stoppa à ma vue.

Arrêtez ! C’est qui lui, on doit pas se faire chopper.

On s’en fout, c’est un mendiant et d’après ce que je vois, il est aveugle alors on est tranquille, hein l’ancêtre ? Lança-t-il à mon encontre. Je faisais silence.

Apparemment, les mots du jeune homme avaient rassuré les autres et tous s’activèrent, ne me prêtant pas attention. Ils scotchèrent des bout de carton au mur, surement le pochoir, puis j’entendis la peinture s’abattre sur le béton. Ils ne faisaient pas de bruit et sous mon Jigokugan, ils semblaient concentrés. Leurs rythmes cardiaques étaient stables et il ne dégageait pas de chaleur excessive… Impossible ! Enfreindre la loi, se jouer de l’autorité devrait au moins les plongés dans une excitation palpable, dans une forme d’adrénaline, cherchant dans l’interdit un frisson. Mais non, rien, leur silence faisait échos à la peinture, tous appliqué à produire le meilleur d’eux-mêmes, dans une transe créatrice… Merde, ils faisaient de l’… Non, c’est des vandales Kyo, pas des artistes, à toi de jouer.

Je fis crisser ma moitié sous mes mains et les notes furent beaucoup plus assourdissante, déstructuré, j’alertais les patrouilles et bientôt, des lueurs de lampes éclairèrent la bute derrière les jeunes.

On se casse !

Dans un bond, ils passèrent la barrière, laissant derrière eux le matériel. Je me levais et bondit à leur suite. Dans le silence, je suivis leur fuite avec soin. J’espérais qu’ils me guideraient vers une cache de la rébellion. Mais non. Au lieu de ça, j’atterris dans un sous-sol éclairé. Lorsqu’ils s’aperçurent de ma présence, le plus âgé parla.

Putain mais qu’est-ce que tu fous là toi ?! Tu vois pas que c’est de ta faute si on a dû courir !?

Il s’avança, l’air menaçant. Les jeunes étaient tous essoufflés par la course, paniqués de leur fuite. Je levais les yeux sur le leader.

Je ne voulais pas qu’il m’attrape, je ne savais pas où aller.

Et tu t’es dit que tu pourrais nous suivre ? D’ailleurs, comment t’as fait pour nous…

Arrête laisse le, tu vois pas qu’il galère autant que nous. Le coupa la fille de tout à l’heure. Allez viens, on va se poser, boire et manger. Tu pourras dormir ici ce soir et demain, tu partiras.

Non mais je rêve là Yuki, tu vas pas le laisser ici ?!

Ah non ? je dois te rappeler grâce à qui tu as un toit ?

Non mais…

Mais rien du tout, il reste et il partira demain, un point c’est tout !

La conversation ne continua pas. Devant le caractère autoritaire de Yuki, tous s’étaient tut. Elle semblait diriger la troupe. Tout le monde s’occupa à sa manière, on fit chauffer un reste de riz et les portions furent distribuées. On me donna comme convenu une ration du plat. J’étais perdu, je mettais montré dans l’intention de les arrêter et de les ramener au commissariat, mais maintenant que j’étais là, je ne voyais plus les choses de la même façon. D’après les conversations, ils étaient pour la plupart orphelin de guerre et le dernier n’avait jamais connu ses parents. Yuki faisait office de matriarche et le jeune méfiant, qui se nommer Akio, celui de grand frère. Ce n’était pas la tendresse qui les avaient unis, mais bien leur gouts pour la peinture, son côté envoutant.

Assis sur un coussin, je leur avais joué un air de guitare que m’avait enseigné Yatano et je laissais cette atmosphère apaisante envahir mon cœur. Une fois terminé, je levais la tête à l’encontre d’Akio, celui qui avait le plus de mal avec moi.

Pourquoi faite-vous cela ? Vandaliser les bâtiments, au détriment du risque ?

Vandaliser ?... Mon pauvre, si tu pouvais y voir, tu comprendrais pourquoi. On se fout de l’Empire, on se fout des autorités, on ne fait pas ça pour les emmerder, on fait ça pour l’Art !

L’art ? Il venait de toucher une corde sensible. La seule chose qui pouvait me détourner de ma mission, de mes objectifs guerriers, c’était l’art. A l’origine, je détestais la peinture, j’étais aveugle, alors à quoi bon essayais de la comprendre, de l’imaginer, mais Akio avait l’air passionné et sa rancœur contre moi s’évapora lorsqu’il aborda le sujet.

Si on prend l’Empire comme sujet, c’est parce que ça fait parler les gens, mais nous, on s’implique dans la création, dans le détail, on rend la chose amusante pour faire oublier aux gens les tracas de la vie. Nous sommes des Vendeurs de Rêve.

Ils ne pouvaient pas le savoir, mais sous mon bandeau, je distinguais les formes et tous étaient calmes, apaisé, en symbiose avec les propos tenu par leurs « frères ». Je n’eus pas besoin de réfléchir, je n’allais pas les arrêter, quitte à échouer, à rater mon envol et tacher ma carrière, je m’en foutais. Ces jeunes n’avaient rien de criminel, rien de suspect, ils avaient déjà du mal à survivre, seul l’art les avait sauvé, comme moi par le passé. Malgré ma décision, il fallait quand même que je fasse quelque chose, car si ce n’était pas moi, quelqu’un viendrait les chercher tôt ou tard.

Je dois vous dire quelque chose. Je suis un shinobi du Shukaï et on m’a chargé de vous arrêter. Ils tressaillirent devant la nouvelle. Ne vous inquiétez pas, je n’en ferais rien. En fait, vous me rappelez mon enfance… Mais soyons honnête, vous vous ferez un jour attraper, vous n’êtes pas si prudent que ça et votre petite famille sera déchirée, les ainés seront même condamnés à la prison, c’est ça que vous voulez ?

Je laisser le poids de mes mots faire leur effet. Je comprenais les raisons, je comprenais le sens de leurs actes. Yuki coupa leur hésitation.

Tu nous demandes de ne plus laisser parler notre créativité, de tuer la seule chose qui nous permet de tenir ?!

Non, mais au lieu de l’utiliser à mauvais escient, pourquoi ne pas rejoindre officiellement le Shukaï et servir la ville, créer en toute légalité, sans surveillance et en liberté, pouvoir en vivre.

Si c’était aussi facile, on l’aurait déjà fait.

C’est pour ça que je vais vous aider.

Ils furent stupéfiés de ma réponse. J’étais décidé à les aider. Leurs arts allaient servir l’armée. J’allais les faire engager comme acteur de la propagande. Ce n’était peut-être pas très morale, mais au moins ils auraient un travail, une vrai maison et de quoi s’acheter un vrai repas. Le reste de la nuit ne fut que rire et chanson (Oui, comme la radio) et nous ne trouvâmes le sommeil que tôt le matin. Une fois réveillé, je me dirigeais avec ma troupe vers le QG le plus proche et les présentais comme des artistes de rues très talentueux. J’argumentais avec mon chef de secteur en leur faveurs, l’implorant de leurs laisser une chance de prouver leurs talents. Finalement, il accepta et ils purent faire une toile pour le recrutement. Je ne sais toujours pas ce qu’ils ont peint, mais tout le monde à rit dans le bâtiment et ils furent embauché comme dessinateur. Les tags furent nettoyés et la vie reprit son cour. Je ne sais pas si réussi ma mission, mais quel que soit la finalité, je suis heureux d’avoir pu aider ces jeunes.

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