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 Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami]

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Suna
Meïka A. Oniri
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Message(#) Sujet: Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] EmptyVen 2 Jan 2015 - 21:49

La force pernicieuse et implacable du vent sévissait désormais depuis plusieurs jours sur le désert. Le sable étant victime de ses pérégrinations, les dunes n'avaient de cesses de changer continuellement. Les principales voies d'accès menant au village étaient bloquées. De nombreux Shinobi avaient été dépêché aux quatre coins de la régions pour venir en soutien aux voyageurs et marchand itinérant du désert. Les journées à Suna s'avéraient des plus sinistres. Nul animation, nul vie ne s'en dégageait. Les volets étaient rabattu, les portes demeuraient closes, peu d'individus osaient s'aventurer dans les rues par crainte d'être blessé par des débris volants décrochés de leur socle. Seul les shinobis s’affairaient plus que jamais à maintenir la cohésion ainsi que l'ordre face à cette menace naturelle. Elle devenait presque coutumière lorsque l'automne atteignait les portes du crépuscules, se retrouvant alors à mi chemin avec l'aube printanière. Cette période précise de l'année était particulièrement redoutée car, elle en appelait à ces nombreuses tempêtes de sables qui secouaient le pays.

Nous avions beau avoir vécu toute notre vie dans le désert, nous n'étions jamais parfaitement préparé à cet avènement. Toujours il y avait des victimes, toujours des noms venaient à s'ajouter à la longue liste de ceux disparues, engloutis par ce désert aux vents mugissant. Dans un tel contexte, les actes les plus ordinaires se transformaient en véritables épreuves. Dès lors, j'avisai la mission que l'on venait de me confier avec nervosité. Il s'agissait de ma toute première en tant que chuunin, et, plus que de raison, en tant que chef d'équipe. J'allais devoir faire équipe avec Toshiro Ogami. Au moins ne m'était-il pas totalement inconnu. Son intervention lors de la réunion sur les futurs systèmes de défenses du village me revenait à l'esprit. Il maîtrisait l'art du cristal qui était un pouvoir assez peu répandu notamment dans notre pays.

Nous serions probablement mené à travailler ensemble si le projet du tunnel devait aboutir. Ses capacités seraient d'une grande utilité dans un premier temps. En soit, cette mission tombait plutôt bien car, nous pourrions apprendre à nous connaître tout en m'apportant la possibilité de le recadrer d'avance s'il s'avérait être un gêneur. Cette fois-ci je ne pus m'empêcher de penser à Shinji ainsi qu'à son intervention pittoresque durant la réunion. Tous deux avaient l'air de bien s'entendre ce qui en soit n'était pas nécessairement de bonne augure. Au moins cette mission allait-elle me permettre de le tester.

Nous avions pour ordre d'intercepter une bande de pilleurs de tombes sévissant dans le pays. La version officiel voulait que tous ces trésors dérobés soient rendu à qui de droit, à savoir aux défunts. Mais quelque chose me disait que la version officieuse, dont nous étions tenu à l'écart, se présentait comme bien moins honorable. En effet, il était de réputation que la plupart des tombeaux enfouis dans le désert renfermaient d'immenses richesses. Il s'agirait d'une aubaine pour Suna que de pouvoir mettre la main dessus notamment dans le contexte économique actuel qui ne jouait guère en notre faveur. Du moins il n'était que question de supposition, mais je voyais mal d'autres raisons justifiants que cette mission soit de rang B et organisée dans un tel cadre.
J'attendais mon coéquipier juste avant l'entrée de la voie illusionné, derrière une bâtisse. Ici les vents étaient d'autant plus violent, ces derniers grognaient de tout leur saoul entre les parois rocheuses du mur. Vêtue de mon poncho, le capuchon de ce dernier était fermement rabattu sur ma tête, tandis qu'une longue écharpe venait cacher le bas de mon visage. Je portais également d'épaisses lunettes de protection. Tout cet accoutrement avait pour but de me protéger des intempéries. Les pans de mes vêtements claquaient dans l'air. Malgré tout la puissance qui déferlait sur moi je pouvais encore entendre le moteur vrombissant de ma moto allumée juste à mes côtés. Quitte à devoir traverser le désert dans de telles conditions autant le faire rapidement.

Quelques minutes après mon arrivée je vis une silhouette se détacher au milieu de la tempête. Il s'agissait probablement d'Ogami dont je ne pouvais apercevoir le visage car, lui aussi portait une tenue destinée à le protéger des intempéries. Lorsqu'il s'approcha de moi je lui tandis un micro-casque. Cet équipement nous permettrait de communiquer sans difficulté.

« Heureuse de constater que cette tempête ne t'a pas découragée »

Dis-je dans mon micro caché son mon écharpe.

« Nous ferions bien de nous dépêcher. Monte sur mon véhicule, nous discuterons des détails en cours de route »

Au vu des circonstances, je ne tenais pas spécialement à prendre racine ici. Malheureusement ce qui nous attendait à l'extérieur du village ne risquait guère d'être des plus accueillants.
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Message(#) Sujet: Re: Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] EmptySam 3 Jan 2015 - 13:28



Le temps n'était pas en notre faveur en ce jour. Je me trouvais dans ma petite chambre, au quartier général des Midorhato. Je n'avais pas fermé les volets et je pouvais observer un village mort à travers la vitre. Ce n'était pas un temps favorable à une petite balade ou alors à un repas improvisé sur le toit cette fois-ci. De plus aujourd'hui était un grand jour, j'avais pour la première fois, était affecté à une mission de rang B. Je n'en étais pas malheureux, ça voulait dire que j'avais fait du bon travail précédemment. J'avais fait un bout de chemin depuis mon entrée dans la vie active, les missions s’enchaînaient et étaient soldées par un succès. Mon nom commençait donc peu à peu à se faire entendre en mauvais comme en bien, après tout je n'étais pas susceptible aux avis des autres. J'ai des objectifs et disons que je ne fais que en fonction de cela, je n'ai que faire des remontrances. Enfin, pour revenir à la mission j'allais devoir l'effectuer avec une personne que j'eus le plaisir de rencontrer lors d'une conférence : Cette conférence destinée à réunir des idées pour la défense du village. Saibogu Oniri, elle m'avait clairement désigné lors de celle-ci.

 Ordre de mission:


Mon souvenir le plus fort n'était pas tant que ça la critique mais plutôt son attitude ce jour-ci. Si je devais qualifier son air, je dirais hautain. De plus, préciser être la fille d'un chef de clan, n'était-ce pas un peu trop. C'était donc une fifille à un grand homme car même si ça me faisait mal, son clan de dégénéré était en effet réputé et très important au sein du village. Donc je pouvais en conclure que elle était tout aussi importante. Sans oublier que j'eus vent des nouveaux diplômés et qu'elle avait obtenu récemment un nouveau grade. C'est sûrement grâce à son accompagnement que le gestionnaire des missions avait confié une mission de rang B à un Sunajin genin. Si ce n'était par le rang, je ne devais douter de la force de cette femme aux cheveux blancs. Un grade n'était pas donné à n'importe qui, je ne pouvais le nier.

Enfin, la mission était plus importante que mon avis sur la jeune femme. J'avais donc lu attentivement l'ordre, on devait s'occuper d'une bande de pilleurs. La classification B voulait tout dire, ce n'était pas une expédition à prendre à la légère. Les combats étaient sûrement inévitables, pour sûr. De plus, je détestais ce genre de voleurs. Ils profitent des morts en dérobant leurs tombes. C'est une classe de personne détestable, je n'osais imaginer ma réaction si j’apprenais que la tombe de mon père était pillée. Bien sûr nous n'avions point de trésor dans la famille mais certains objets valent plus que des trésors et je voulais un repos éternel pour mes parents et ma sœur. Dans cette optique, je n'avais aucune pitié à régler ce problème. Je comptais donc faire mon maximum pour anéantir ces personnes et remplir la mission donnée. Cependant, le temps n'avait pas apparemment voulu nous faire de cadeau. Une tempête assez violente, fréquente en cette période mais disons qu'on était jamais vraiment content de s'y confronter.

Je mis le papier dans ma poche droite, j'avais décidé de ne pas mettre mon kimono noir aujourd'hui. C'est en survêtement noir, orné de bande blanches à quelques endroits. Seulement, ça ne pouvait combler mes attentes, alors je pris une cape à capuche toute aussi noire pour couvrir mon corps. J'étais fin prêt à rejoindre ma partenaire, honnêtement en appréhendant nos conversations qui s'annonçaient probablement mouvementées. Le lieu de rendez-vous se situait à proximité de la voie illusionnée. J'avais du mal à discerner les formes, le sable était remué et je m'étais arrêté mainte fois pour reconnaître certains bâtiments et m'assurer être sur la bonne voie. J'entendais un petit bourdonnement, malgré la puissance de la tempête qui tentait de le camoufler. Après ça, je discernais alors une silhouette et en me rapprochant je pouvais clairement confirmer que c'était Oniri. Les présentations étaient déjà faites, il ne me semblait pas nécessaire de le faire à nouveau donc je me contentai juste de me mettre à ses côtés. Elle était heureuse de ma venue, bien sûr en rapport avec les intempéries. Cependant, j'avais du mal à cerner ces mots si simples, peut-être était-ce ironique. Avant ça, elle me donna un micro-casque, je suppose que c'était du fait-maison.

Les Saibogu sont les rois de la technologie après tout, ils avaient à leur disposition tellement de moyens et de cerveaux de génies. Cela n'empêchait leurs bêtises récurrentes. J'avais donc pris l'objet pour le mettre correctement et c'est à ce moment là, que j'entendis les mots prononcés par ma partenaire de mission. Peut-être devais-je essayer le micro et savoir si elle entend ma voix. Non, après tout elle avait du tester son matériel alors je n'avais rien à y faire. Malgré ça, je répondis à la belle jeune femme.

« Il en faut bien plus pour me décourager. »


Le micro-casque était le bienvenue, la moto d'une si belle apparence produisait tout de même un gros bruit. Je n'étais pas si habitué à voir des engins de la sorte, j'en connaissais l'objectif mais pour dire honnêtement j'étais plutôt impressionné même si je ne montrais rien. Mon visage était simple et vide en toutes situations. Elle me demanda alors de monter sur une invention Saibogu, je n'étais pas réticent à essayer de nouvelles choses alors je m'y attelai comme je le pouvais. Elle disait vrai, il fallait se dépêcher, le climat ne nous permettait pas de rester ici. Elle se mit alors aux commandes, je devais me tenir quelque part. La selle était plutôt étroite aussi, je mis mes mains sur les hanches de la jeune femme, en étant un peu gêné. Le voyage débuta, je faisais confiance à ma partenaire pour le cap choisi. Je supposais que je ne pouvais avoir plus mauvais conducteur que Akuzu Shinji, celui qui étant bourré nous avait fait « prendre un raccourci » d'après lui. Je dis donc quelques mots au micro, je n'entendais pas ma voix vu que mes oreilles étaient gênées et que la tempête faisait rage.

« Dis moi, fille de Saibogu Satoshi chef actuel du clan.. Je suppose que tu as réfléchi à une idée pour sceller définitivement la caverne. A quoi as-tu donc pensé ? »

Sur ces mots, je me cramponnais à ma partenaire, le désert n'était pas plat et les turbulences avaient le don de rendre instable ma position.


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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] EmptyDim 4 Jan 2015 - 17:44


Music ♫:

Je pressai sur l'accélérateur et le monteur à galet cinétique s’actionna en nous propulsant nous et notre véhicule à vive allure à travers la tempête. Nous franchîmes la voie illusionné en un rien de temps, là où le vent était d'autant plus fort et dangereux. Guidée par la boussole intégrée à mon tableau de bord, nous filâmes à l'aveugle vers notre destination qui n'était d'autre que le nord. La puissance des vents immémoriaux du désert mêlée au sable nous assaillait de toute part. Même avec mes lunettes de projections il m'était impossible à voir à plus de quelques mètres devant moi. Ainsi, ne pouvais-je que me fier à mes systèmes de détections pour nous repérer. Les mains posées sur ma taille, mon coéquipier ne semblait pas des plus à l'aise dans cette situation. En même temps qui l'aurait été ? Malgré ce climat désastreux cela n'empêchait point mon véhicule d'avoisiner les quatre vingt kilomètres-heures. Peut-être cherchait-il a s'occuper l'esprit ou bien à me brimer, toujours fut-il que les mots que j'avais énoncé lors de la réunion l'avait marqué. Ces propos soulignaient la différence d'éducation que nous devions avoir ainsi que la façon d'aviser les différentes marques de respect. J'en fus amusée. Ce fameux Ogami semblait tout ignorer de la haute société, mais il ne ressemblait pas non plus à un ivrogne comme un certain auquel je n'osai plus penser. J'avouai être assez curieuse de voir comment il allait se comporter durant le restant de cette mission, car pour le moment, bien qu'il faisait probablement tout pour ne rien laisser paraître, il ne devait guère payer de mine. Je pouvais sentir ses doigts mal à l'aise crispé contre-moi.

« Remonte tes mains, si tu ne tiens pas à les perdre. » Dis-je dans mon casque.

Pour l'occasion, il avait sans doute milles raisons valable d'avoir accidentellement laissé ses mains dérivé force de virages et de sueurs froides, vers le bas, néanmoins dans le cas présent il s'était aventuré un peu trop loin à mon goût. Cela fut remit en ordre dans la seconde qui précéda ma remarque ce qui me fit décocher un sourire amuser de sous mon écharpe. Mon attention fut soudainement attirée par les voyant de ma moto ce mettant en marche. Les vents ne cessaient de lacérer et fouetter nos visages. Le sable s’engouffrait dans nos tenues, brûlant nos chairs sur leur passage. La tempête faisait rage et semblait s'épaissir un peu plus à chaque instant. J'avais confiance en mon véhicule, ce dernier étant fabriqué spécialement pour ce genre d'occasions. Cependant, jamais je n'aurais pus prévoir ce qui s'apprêtait à nous tomber dessus. Oui, ce petit voyant allumé signifiait que quelque chose de particulièrement ennuyeux allait nous tomber dessus. Cela se déplaçait à grande vitesse et arrivait droit sur nous de toutes les directions.

« Oui j'ai bien réfléchi à un moyen de sceller le tombeau, malheureusement ce n'est guère notre priorité actuel. De gros problèmes sont en train de nous foncer dessus. Attention, cela risque de secouer »

Ainsi coupais-je la communication de mon micro avec de lui permettre de me répondre. Tandis que nous continuions de fendre le désert orageux à vive allure, j'actionnai le mécanisme permettant d'ouvrir le compartiment d'armes latéral de ma moto. J'attrapais d'une même main SpineBreaker ainsi que mon Scouter Sayen que j'accrochai immédiatement à mon oreille en le superposant sur mon talki walki. Le compartiment se referma automatique et je gardai mon fusil en main, tandis que celle de libre maintenait fermement l'accélérateur du véhicule. A l’affût, il ne se passa rien durant quelques secondes alors que le moniteur s'affolait. Puis, finalement, mon Scouter Sayen détecta la présence ennemi juste à notre droite. Une silhouette imposante se propulsa hors du sable à une vitesse phénoménale pour directement fondre sur nous et ce malgré la vitesse à la quelle nous avancions. Pointant le canon de mon arme dans sa direction, j'appuyai sur la gâchette, laissant le déluge de grenaille éjecter la « chose » en arrière. Les pourtours longiformes de cette horreur disparurent dans l'instant qui suivit en s'enterrant sous le sable. Durant la manœuvre je n'avais pas décélérée un seul instant, usant alors de la dernière cartouche dans mon arme pour maintenir à distance une autre de ces créatures qui nous fonçait droits dessus. Celle-ci parvint cette-fois-ci à se rapprocher suffisamment de nous afin que nous puissions la discerner avec dégoût. Avec un long corps composé d'anneaux aussi dure que de la pierre surmonté à son extrémité d'une immense gueule repliée en six parties sur elle-même.

« Des Vers-de-Sables. Ils semblent émerger du sable durant les tempêtes. Moi qui pensai que ces choses n'existaient pas. En rentrant au village il faudra que l'on mette à jour l’encyclopédie faunique du désert » Dis-je avec ironie.

J'espérai détendre un tant soit peu l’atmosphère face à notre situation légèrement désespérée, mais cela n'était guère gagné. N'ayant aucunement le temps de recharger je rangeais mon fusil dans son compartiment pour le remplacer par un pistolet de plus petit calibre.

« Quoi qu'il arrive ne tombe surtout pas dans le sable. Je vais avoir du mal les repousser tout en conduisant. Aucune toi de les maintenir à distance tandis que je m'efforce de nous sortir d'ici. Ne t'inquiète pas, je t'avertirai de leur position avant qu'ils nous attaquent. »

Parmi les idées les plus stupides que j'avais pu avoir au cours de ma vie, et dieu savait qu'elles étaient nombreuses, j'estimai que celle de traverser un désert en pleine tempête devait décrocher la palme d'or. Néanmoins, je n'aurais jamais pus m'attendre à tomber sur de telles choses qui, visiblement n'aspiraient qu'à nous dévorer. Nerveuse à souhait et grinçant des dents, j'enfonçais un peu plus mon poignet sur l'accélérateur élança ma moto à sa vitesse maximal en de telles conditions. Son moteur hurlait presque aussi fort que la tempête autour de nous. Nous avions fortement intérêt à nous échapper de là avant que mon véhicule ne draine tout mon chakra, auquel cas, je préférai ne pas imaginer ce qui allait arriver de nous. Ce fut alors que mon radar détecta jusqu'à six présences enfouie dans le sable se diriger droit sur nous..

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Nukenin
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Message(#) Sujet: Re: Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] EmptyDim 4 Jan 2015 - 20:42




La cape ne suffisait point, le sable face à nous nous fouettait les seules parties de corps visibles. La vitesse du bolide n'arrangeait rien, le temps était contre nous. Il n'était pas agréable d'être à l'arrière, alors je n'osais pas imaginer l'état de la conductrice. Elle devait bien plus subir, du moins je supposais. Accidentellement, mes mains se trouvèrent un peu plus bas que prévu, elles étaient descendues bien plus bas que les hanches. Disons que c'était la faute à la vitesse, aux turbulences ; Je n'étais pas habitué à cette technologie. De plus, elle ne me connaissait pas donc je ne pouvais lui en vouloir. Mais j'étais loin d'être le genre d'homme à profiter de quelconques occasions pour pouvoir toucher le corps d'une femme. Je me considérais comme un homme d'honneur, même si certains à seize ans me diraient que je ne suis pas un « vrai homme ».

J'avais eu l'occasion, il y a quelque temps de pouvoir flirter avec une damoiselle payée pour cela. C'était un présent gracieusement offert par mon ami Shinji, j'étais un peu gêné de sa façon d'agir mais dans tous les cas je ne pouvais laisser faire. J'avais donc refusé de profiter d'une femme de joie prétextant que je me réservais à une seule femme. Quelque chose qui avait choqué, par ailleurs, mon compagnon le borgne. Je ne répondis d'ailleurs pas à sa remarque, je remis juste en place mes deux mains en me tenant plus fermement à celle-ci.

J'avais émis bien plus tôt une question concernant la façon de sceller le caveau. C'était un des objectifs de la mission et j'avais réfléchi moi même à quelques idées, je voulais connaître les siennes. Elle me prévenait donc d'un danger imminent, malheureusement la vision était réduite. On ne pouvait pratiquement pas discerner les formes à travers la tempête de sable. Je mis ma tête au-dessus de son épaule droite pour essayer à nouveau d'observer le dit problème, mais je ne vis rien. La seule chose qui surprit mes yeux était quelque chose sur le panel de commandes qui clignotait. Il ne fallait pas être un expert des technologies pour comprendre qu'un danger était signalé. De plus, elle avait précisé que ça fonçait sur nous, je pouvais m'attendre à tout avec ce désert imprévisible.

« Ça tombe bien car peu importe le poids des problèmes, je les soulève. » Dis-je à travers le dispositif prêté par Oniri.

Une bonne occasion de placer ma phrase favorite, mon nindo. Mais pas non seulement bonne à cela, la conductrice s'affola en sortant des objets que je n'avais jamais eu la chance de voir auparavant. Un d'eux vint s'ajouter à son visage alors que l'autre, elle le tenait en main. Tandis que les écrans du véhicule ne cessaient de s'affoler, elle, elle s'apprêtait à combattre tout en conduisant. Je n'eus pas tant peur que ça, à ce moment-là. J'avais tout de même confiance en les capacités d'une Chuunin qui semblait maîtriser la situation. C'est alors qu'après un bruit assourdissant surgit du sable une si grosse créature. Je ne pouvais en connaître la nature, mais celle-ci s'apprêtait à nous emporter dans son passage, à une vitesse extraordinaire. Dans cet élan d'action, ma partenaire avait réagi avec un timing parfait, un timing à toute épreuve. Je m'accrochai de plus en plus à ma partenaire sans trop en faire, par peur de déranger son attaque. Des projectiles s'échappèrent de son arme, contrant l'attaque de la bête. Celle-ci vint s'éclater au sol d'une force considérable. Une autre suivit et par la même technique et la réaction de Oniri, elle fut détournée.

J'étais surpris, je supposais une aide de sa technologie pour le repérage, mais tout de même son niveau était élevé. On put apercevoir à ce moment-là, l'assaillant de plus prêt, c'était une créature imposante et longue. Je ne pouvais que saluer avec respect l'intervention de la Saibogu, qui me fit même l'honneur de plaisanter. Je répondis donc à travers le micro-casque.

« En tout cas, tu ne sais pas que utiliser des mots. Tu te combats aussi bien, je dois le reconnaître. »

Musique:

C'était d'un ton plutôt calme malgré la situation plus que dérangeante, elle changea alors d'arme avant de m'avertir. Je ne devais absolument pas tomber de la moto, ça semblait tomber sous le sens mais en cette situation c'était bien plus dur à faire que à dire. Elle me demanda alors de les tenir à distance. C'était une réelle chance que celle-ci puisse m'avertir de la position des ennemis, Je devais donc me fier à ses mots et à ses indications. Je devais être aussi rapide, il y avait un grand nombre de composantes à prendre en compte. La vitesse du véhicule, ma position, la position des ennemis, mon temps de réaction, le temps d'activation d'une technique.. Je devais tout prendre en compte et si rapidement. Dés lors je mis mes mains sur les épaules de la folle de la gâchette pour pouvoir m’élever sur la moto. Grâce au chakra et à mon équilibre, j'arrivais à tenir malgré la vitesse. J'essayais de faire le vide en moi pour n'écouter que la voix de ma partenaire, mais c'était difficile entre le bruit de la tempête, le bruit de l'engin mécanique. Tant bien que mal, ma position semblait stable.

« Je suis en position, j'attends les indications, je me fie entièrement à toi !»

Après avoir vu brièvement les bêtes, une courte analyse je dirai. J'ai pu en effet confirmer que la bête était bien solide, malgré la puissance des coups infligés par ma partenaire. Elle semblait avoir une peau solide. Il fallait donc que je m'emploie à utiliser les bonnes techniques aux bons moments. J'entendis donc la belle voix de Oniri à travers le casque me disant qu'une bête fonçait sur nous à deux heures. Je ne sais pas si elle avait tout prévu, mais j'eus le temps de réaliser rapidement la première technique. La gueule de la bête sortie du sable s’élevant dans les airs pour retomber sur nous mais elle ne comptait peut-être pas prendre une attaque Raïton de plein fouet. Après avoir effectué les mudras, un trait rectiligne et lumineux électrique vint se heurter à la créature. L'attaque eut le don de dévier la trajectoire de la bête et de la blesser, mais malheureusement je ne pensais pas l'avoir tué.

Peu importe, je devais rester calme même si c'était difficile dans une situation comme celle-ci. La tempête semblait être à mon encontre, il m'était difficile d'avoir les yeux ouverts dans ce cas. Le sable chaud, le vent, la douleur se faisait ressentir. Nouvelle indication imminente, cette-fois-ci c'était non pas un ver mais deux se dirigeant face à nous. D'après ma coéquipière, un était plus en retrait que l'autre ce qui me laissait l'occasion de pouvoir effectuer une technique supplémentaire. J'étais sous pression tout de même, je ne devais mettre ma vie et celle de ma partenaire en jeu. Je devais les tenir à distance mais ce n'était pas si facile.

Le premier sortit de son trou me laissant le temps de reproduire la technique précédente pour l'envoyer valser dans le décors, une secousse vint même me déséquilibrer je mis ma main droite sur l'épaule droite de Oniri pour ensuite me relever aussitôt. J'avais perdu peut-être deux précieuses secondes, j’exécutai alors une technique un peu plus faible créant deux orbes électriques dans chacune de mes mains. Aussitôt crées que je les avais lancé sur la bête enragée, les deux vinrent s'écraser contre celle-ci mais disons qu'en vu de la puissance elle ne fût dévié que très légèrement. Assez pour ne pas nous éclater dessus mais un des anneaux à la fin du corps du ver vint heurter mon épaule gauche m'expulsant à l'arrière en me provoquant des dommages mineurs. In extremis, je me rattrapai à la partie dorée situé à la fin du siège. Je soufflais fort, j'avais émis un petit cri étant surpris par le choc.

« Argh-.. Je ne vais pas pouvoir m'occuper du prochain client ! Évite le ou anéantis le, ne t'occupe pas de.. de-.. moi je vais réussir à remonter seul »
Dis-je avec mal et intermittences.

J'avais confiance en l'agilité et la dextérité de Saibogu Oniri, elle m'avait prouvé quelques temps avant qu'elle en était capable. Le vent du à la vitesse du véhicule et au temps m'empêchait de me remettre rapidement. Je transpirais, j'avais chaud et mon cœur battait très vite. Elle s’exécuta donc suite à mes paroles et pendant ce laps de temps je réussis à me remettre sur la moto. Me concentrant et utilisant le chakra à travers mes pieds pour me maintenir, j'étais à nouveau prêt pour en découdre.

« Je suis opérationnel Oniri ! J'attends la suite ! » dis-je d'un élan de courage et de sérieux.

La clientèle était pressée, qu'un autre sortit du fin fond du sable pour surgir à notre gauche. La gueule grande ouverte, il aspirait peut-être à nous engloutir. Pendant ce temps, je réussis à utiliser ma plus puissante technique qui invoqua un dragon de cristal bleue aux yeux rouges. Celui-ci était d'une beauté sans nom, orné d'écailles. Le combat des bêtes débuta alors, le dragon planta ses crocs peu après la bouche de la bête pour le déstabiliser. Je contrôlais cette technique parfaitement, j'avais utilisé une bonne trajectoire mais le vent contre nous avait légèrement ralenti ma technique. Le dragon n'était pas aussi rapide, cependant la bête fut décapitée.

Les échanges entre Oniri et moi étaient importants, à chaque indication j'avais répondu « D'accord » « Oui », « J'attaque », j'affirmais pour établir un certains lien entre nous deux. Malheureusement, je ne pouvais continuer à utiliser tant de chakra, j'étais beaucoup plus stable sur la moto dorénavant mais il fallait trouver une autre solution. Je me remis en position assis en sautant légèrement pour me rattraper sur ma camarade avant de rétorquer.

« Je te remercie pour les indications, si il y a d'autres dangers il faut trouver une solution alternative. Je ne peux user tout mon chakra de la sorte, si d'autres ennemis suivent après ces vers.. Je ne pourrai plus être utile. »

Il fallait le reconnaître, j'avais utilisé plusieurs techniques qui me coûtaient en chakra. On devait donc réfléchir à une autre solution.


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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] EmptyDim 4 Jan 2015 - 23:44

Malgré la situation devenant critique, Ogami fit preuve d'un sang froid sans faille. D'un certain côté il n'avait guerre le choix, auquel cas nous étions tous les deux morts. L'idée de finir broyée et digérée par une plâtrée de vers géants ne m'enchantait guère. Le cœur battant, les muscles crispées, l'esprit à vif centré sur mon environnement, je m'efforçai de conserver mon calme quoi qu'il en coûte. Malgré mon grade de chuunin je n'étais pas encore habituée à ce genre de situation extrême. Cependant, j'étais la chef de cette équipe et mon coéquipier comptait sur moi, l'échec n'était donc pas envisageable, ne serait-ce qu'un instant.

Continuant de lui indiquer la position de nos assaillants, je n'avais de cesse de chercher à m'orienter dans ce désert tempétueux au nul issue de sortie ne semblait s'offrir à nous. Il ne m'était point autorisé à maintenir une telle vitesse trop longtemps au risque d'y laisser tout mon chakra, ce dernier dont j'avais fermement besoin pour combattre. Durant certaine action, je tentais de venir en aide à Ogami en tirant sur la même cible que lui avec mon arme. Les cinq balles vinrent à fuser et le chargeur se vida rapidement. Malheureusement la peau de ses créatures semblaient particulièrement résistante ce qui n'annonçait rien de bon.
Music ♫:

L'avant dernier assaut nous mit à mal. En effet, l'un des vers parvint à heurter violemment mon coéquipier ce qui me fit brutalement perdre le contrôle de mon véhicule qui se mit à effectuer une série de cercle sur lui-même. Il me fallut mettre en œuvre l'ensemble de mes talents de pilotes pour éviter de nous faire éjecter et ainsi reprendre la trajectoire en main. Jetant un bref regard en arrière, je vis Ogami en mauvaise posture. Ce dernier m'incita à le laisser se débrouiller tandis que je devais m'efforcer à repousser le prochain ennemi. Quel pauvre sot. C'était vraiment mal me connaître, encore une fois, sa bêtise le rendait presque mignon, enfin presque....

A l'instant même où un énième ver fonçait sur nous je me penchai en arrière sur ma moto de sorte à me cambrer afin de pouvoir attraper le poignet de mon coéquipier. Mon autre main de libre pressait avidement sur la gâchette de mon deuxième pistolet jusqu'à en vider le chargeur. Quand à mes pieds, l'un me maintenait fermement accrochée à la carrosserie de la moto tandis que l'autre donnait un brusque coup dans le guidon afin de nous élancer dans brutal dérapage forcé. Ogami fut éjecté sur le côté, mais je le maintenais fermement de la main, tant et si bien qu'il décolla, tandis que je manquai de partir dans les airs à sa suite. Je dus faire un violent effort pour le tirer à moi évitant ainsi un accident qui ce serait probablement révélé mortel pour nous deux. Avec l'élan il effectua un demi cercle autour de moi et il retomba debout sur la selle dans mon dos tandis que je donnais un brusque coup de guidon pour nous remettre sur le droit chemin, une fois encore.

« Tu me refais un coup pareil et la prochaine fois je te laisser vraiment. » Dis-je d'un ton qui se voulait ironique, mais qui trahissait tout l'émoi dans lequel j'étais. Nous venions de passer à deux doigts de la catastrophe.

Tremblotante, je resserrai mes mains sur le guidon tout en tentant de me ressaisir. Après ce qui venait de se passer mon cœur s’emballait dans ma poitrine. Des perles de sueurs froides coulèrent le long de mes tempes et ceux malgré la tempête qui continuait de faire rage. Lorsque un énième ver surgit pour nous attaquer, Ogami ce décida à sortir le grand jeu. Un gigantesque et majestueux dragon de cristal se forma à nos côtés pour venir réduire notre assaillant en miette. S'il en fallait autant pour en venir à bout, je pouvais dès lors estimer que nous nous trouvions en singulière mauvaise posture. Au comble de la consternation, mon coéquipier m'expliqua qu'il ne pourrait tenir longtemps à un tel rythme. Cela tombait plutôt mal étant donné qu'un nouvel ennemi s'apprêtait à surgir. Les données recueillit par mon radar s'emballait dans tous les sens. Je ne parvenais pas à obtenir d'informations concrètes sur ce qui allait nous tomber dessus.

Ouvrant le panneau droit de ma moto, je n'eus d'autre choix que d'en sortir un module de cartographie. Je lançai la sphère dans le sable tout en continuant de conduire. L'analyse en détaille de la zone ainsi que les données acquise en surface comme en profondeur ne tardèrent pas à être acquise. Cela ne pouvait ce voir sous mon capuchon, mais je me sentis blêmir à la vue des résultats obtenus.

« Heu... Je crois que la "mère" arrive... »

Ces simples mots suffirent à me balancer un frisson qui me secoua l'échine. Jamais je n'aurai osée l'avouer, mais j'étais morte de trouille. La situation devenait de plus en plus désespérée au fil du temps et cela n'allait guère en s'arrangeant. Dans l'immédiat, je ne voyais aucune alternative pour échapper à ces maudites créatures.
Music ♫:

Puis vint alors le moment que je redoutai temps. Le sable sous nos pieds se mit à trembler et je braquai instinctivement sur le côté afin de changer brusquement de direction. Le sol commença alors à se soulever dans une série de secousse tout bonnement dantesque. Malheureusement le véhicule se mit soudainement à patiner. Je tournai la tête et constatai, avec la plus grande des horreurs, qu'un véritable typhon de sable venait de se former et que nous étions pleinement prit à l'intérieur. En son centre se trouvait un immense gouffre, où plutôt une immense gueule des plus immondes. Elle s'apparentait à un immense trou sertit de multiples rangées de crocs réparti entonnoir qui tournaient invariablement autour de la paroi interne de la bête. Cela évoquait en moi l'image d'un gigantesque broyeur, franchement plus dégueulasse. Une odeur nauséabonde de décomposition exulta alors dans l'air. Un son guttural particulièrement répugnant s’échappa de la gueule de la créature.

« S'il te plaît, dis-moi que tu peux soulever le poids de ce problème là... »

De notre côté nous étions piéger dans ce typhon qu'elle venait de créer pour nous engloutir.

« Pour ce qui est des mensurations c'est du six mètres de large sur du soixante-douze de long... »

Oui, cela faisait beaucoup de chiffres, contrairement à nos chances de succès, qui plongeaient inexorablement dans le négatif. Nous étions totalement piégés. Il nous était impossible de mettre pied à terre sans nous faire directement aspirer et ma moto était notre meilleur espoir pour fuir cette maudite tempête. Je ne voyais pas beaucoup de solution pour échapper à ce piège. Encore me restait-il de quoi gagner du temps. Ainsi, je décrochai deux grenades à ma ceinture pour les lancer directement dans la gueule du Ver Titanesque. Les explosions retentirent à l'intérieur, ce qui n'eut guère l'air de lui plaire sans pour autant l'affecter.

« Bon maintenant si tu as une idée, c'est le moment de t'y mettre ! »Dis-je cette fois-ci d'une voix qui laissait transparaître toute la panique qui me gagnait.
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Message(#) Sujet: Re: Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] EmptyLun 5 Jan 2015 - 20:31



Je ne fonctionnais pas comme ça non, j'avais peine, sûrement par fierté, à reconnaître les prouesses d'une personne ; Surtout que celle-ci se trouvait avec moi en mission. Cependant, je ne pouvais nier le fait, que malgré mes indications elle n'avait pas hésité à me secourir. C'est avec une agilité sans précédent qu'elle réussit à me faire remonter sur le véhicule. J'avais vraiment mal jugé ma partenaire, je ne me sentais pas coupable ni n'avais aucun remords. Mais pour être honnête, elle semblait avoir un mauvais caractère mais pas un mauvais fond. Je pouvais m'en sortir seul, je pense mais elle n'avait pas hésité à risquer nos deux vies pour me secourir. Je voyais Saibogu Oniri d'un nouvel œil suite à ça, elle eut même le temps de dire une petite phrase ironique mais qui ne pouvait cacher nos peurs. J'étais à nouveau en sécurité, je souriais sans ne rien répondre. J'aurais pu donner suite en effet, mais ces mots auraient été rythmé par de multiples claquements de dents. Je n'avais pas eu le temps de profiter cette sensation, celle d'être satisfait de la bienveillance d'une partenaire car je devais m'occuper de la suite.

J'avais donc réglé le cas de quelques bêtes avec plus ou moins de difficultés mais je m'étais ravisé. Selon moi, j'avais utilisé une trop grosse quantité de chakra et je prévoyais une certaine inutilité dans la mission après cette dure épreuve. Je ne voulais pas faire l'homme désiré, ni même être un fardeau. Je n'étais pas comme ça et ne le serais jamais, mais à contrario je ne pouvais me risquer à utiliser plus de chakra. Disons que je pouvais et voulais le faire, mais seulement en dernier recours ; Et je ne croyais pas si bien dire.. la suite s'annonçait sans aucune doute plaisante et passionnante. Les instruments n'avaient pas l'air d'être d'accord avec mes dires, ils ne voulaient sûrement pas que je m'arrête. Ils s'affolaient de plus en plus, ce qui devait légèrement inquiéter la conductrice. C'est alors, qu'elle sortit une nouvelle fois une technologie de pointe. Après avoir jeté sur le côté un objet, elle vint à déterminer un nouvel objet pouvant entrer en collision. Du moins, j'en concluais ça. Elle parlait d'une mère, une mère-.. Alors, les mères en principe chez les insectes, elles sont plutôt effrayantes n'est-ce pas ? Elles pondent par centaine, sont féroces.. J'avalai ma salive avant de dire quelques mots comme pour essayer de nous rassurer.

« Oh, ça ne peut sûrement pas être pire que toutes les précédentes bêtes réunies.. »

Je finis avec quelques mots en marmonnant dans ma barbe imaginaire.
«  Du moins.. je nous le souhaite. »

Je le souhaitais de tout mon cœur, mais pour être honnête, à ce moment je doutais de la véracité de mes propos. Le décor changea, le sol se mariait au danger imminent. Le véhicule n'était plus stable et je supposais alors qu'on avait perdu le contrôle. Je ne le supposais pas, j'en étais sûr car en regardant dans la même direction que ma partenaire je compris. Pris dans un typhon, on ne pouvait plus s'en sortir, nous débarrasser du véhicule n'était pas la meilleure idée. M'accrochant fermement à ma partenaire, je ne voulais pas tomber de celui-ci. J'avais les larmes aux yeux, bien sûr le sable y était pour quelque chose mais disons que j'avais une trouille énorme. Je ne pouvais garder mon sang-froid dans cette situation. Moi qui aimait toujours garder un visage vide, ne laisser transparaître aucune émotion.. Je me contredisais en tous points. Le typhon était le problème numéro un et le deuxième étroitement lié était ce qui était en son milieu. Une belle bête nous attendait avec sa magnifique mâchoire et ses dents acérées. L'odeur en sortant n'était pas des plus bonnes, il ne devait pas avoir mangé que des légumes ce démon.

Oniri reprit alors ma phrase « fétiche » si je peux dire celle qui dit « Peu importe le poids des problèmes, je les soulève ». Disons, que ce n'était en général ma façon de voir les choses. Mais alors là, c'était demander la lune. J'étais désemparé face à cette situation. Je sentais qu'on perdait le contrôle et je ne pouvais accepter ça. Elle enchaîna avec les mensurations de la bête et c'était confirmé « Le poids du problème était élevé ! »

D'une voix hésitante, je répondis.

« Disons que ce pro-problème.. est plutôt gros.. » J'avais annoncé en regardant l'immensité du typhon et de la mâchoire de la bête.

Musique:

J’espérais au fond de moi, qu'elle sorte à nouveau un gadget miracle pouvant nous sortir de l'impasse. Elle essaya donc quelque chose qui eut simplement le don d'attiser la créature bien plus qu'il ne le fallait. Elle était sûrement passée de l'état « Je protège mes enfants et j'ai faim » à « Je protège mes enfants et je vais vous déchirer vos mignons petits corps ». Je pouvais arriver d'habitude à me détendre, intérieurement, mais la pression actuelle dehors était bien plus forte. Oniri communiqua à travers le micro une nouvelle fois avec moi pour m'inciter à faire quelque chose. Malgré le bruit environnant, j'entendis dans sa voix une hésitation. Sa voix même lisse semblait trembloter, elle n'était pas du tout rassurée par la situation et moi non plus. Je devais me ressaisir autant qu'elle, j'en revenais donc à l'utilisation de mon chakra. Je ne devais plus lésiner sur les moyens. Peut-être était-il dans mon devoir de nous rassurer tous les deux, je pris alors ma main droite sur l'épaule à Oniri avant de rétorquer.

« Je vais essayer de nous frayer un chemin, ça risque d'être difficile et peut-être pas très solide vu la quantité de Shôton à générer. Je compte sur toi pour faire le plus rapidement possible, après ça je m'en remets à toi car je ne vais plus pouvoir assurer quoi que ce soit. »

Je ne pourrais peut-être même plus tenir sur mes jambes, en effet je concentrais du chakra dans mes pieds mon tenir tant bien que mal en équilibre sur la moto une nouvelle fois. J'allais utiliser mon chakra jusqu'à épuisement et me maintenir ne pouvait plus être possible. Je n'avais plus le luxe du temps, je ne devais plus perdre de temps. Le vent et la stabilité de la moto me faisait légèrement paniquer, cependant je me devais de faire le vide. Ma cape prit le large à cause des secousses et de l’intempérie.

« J'y vais ! »


J'exécutai les mudras pour créer un chemin de cristal bleu à travers le précipice. Le cristal n'était certainement pas des plus raffinés et peut-être pas le plus stable que j'eus crée. Mais disons que ça devait le faire. Il se créait progressivement le long du typhon. Je sentais peu à peu ma force s'envoler, mes yeux se fermer. Je ne vis que quelques images avant de m'endormir, seulement le fait qu'on avait pu au moins avancer un petit peu. Disons que j'étais peut-être en état de semi-conscience, j'entendais les mots de ma partenaire et le brouhaha général. Je ne sais même pas comment j'étais retombé, peut-être même que j'avais fait un bain dans le sable.. Ma part de boulot étant faite, je comptais entièrement sur Oniri pour la suite.

Je m'étais complètement endormi, pour combien de temps je le ne savais pas. Avant de me réveiller une image me vint, celle de ma mère. C'était une photo que j'eus l'honneur d'emporter et de garder, je ne l'avais jamais vu qu'à travers une pierre tombale. C'était la seule photo me montrant sa beauté éternelle. Mes yeux s'ouvrirent alors peu à peu, on était à l'abri du moins je n'avais plus ce satané sable en travers de ma route. J'étais collé à une paroi sans doute, je pliai légèrement mes jambes tout en posant mes bras sur celle-ci, ma tête s'ajouta au lot en se situant dans le creux de mes bras.

« Est-ce que.. j'ai été à la hauteur de la situation ? Dis moi Oniri.»
Dis-je d'une voix hésitante.

Après tout il y avait un rapport qui suivait et je me devais de protéger ma partenaire comme elle l'avait si bien fait auparavant. Je n'avais que des frasques de souvenirs, j’espérais avoir gardé un minimum d'honneur et ne pas avoir fait honte à l'organisation Midorhato en second lieu.

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Message(#) Sujet: Re: Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] EmptyMer 7 Jan 2015 - 22:25

La panique augmentait à mesure que je voyais la fin arriver pour nous. Je n'aurais jamais cru mourir ici. Mais ce fut sans compter sur l’intervention avisée de mon coéquipier qui parvint à dresser un chemin de cristal sous les roues de ma moto afin qu'elle n'ait plus à s'enliser dans le sable. Dès cet instant je pressai l’accélérateur pour remonter à tout allure le typhon, un instant plus tôt, aurait eut raison de nous... Le véhicule bondit dans les airs, quittant la route préétablit pour ré-atterrir entre les dunes. La tempête continuait de déverser sa rage pandémique tout autour de nous. Je sentis le corps d'Ogami retomber sur moi, telle une masse sans vie. Le pauvre venait de tout donner, mais je craignais que cela ne soit pas suffisant pour nous sauver. Sa tentative n'avait permit de régler qu'un seul problème parmi tant d'autres, me laissant seule face à tous ces monstres des temps oubliés qui n'aspiraient qu'à nous dévorer. Je pouvais désormais l'avouer, j'étais totalement morte de trouille. La peur nourrissait un creux enfoncé dans ma poitrine tant et si bien que je pensais finir littéralement écrasée par ce dernier. Le souffle haletant et le cœur battant, je repartis de plus belle, usant de mon chakra pour faire avancer ma moto de sorte à nous éloigner le plus loin possible de cette horreur titanesque.
Mes mains crispées sur mon guidon, je tremblais plus que jamais d'effroi et m'efforçai de tant à autre de mieux caler Ogami sur mon dos afin qu'il ne chute pas en cours de route. Poursuivant ainsi mon avancée, je senti la terre même se mettre à trembler. Mes détecteurs s'alarmèrent à l'unisson et je sus que la « Mère » approchait. Pourtant rien, jamais ô grand jamais je n'aurais pus me préserver de cette vision de cauchemar. De ce qu'il m'était possible de percevoir, le désert se soulevait littéralement autour de nous, laissant l’immense corps longilignes du ver émerger du sable. Il me fallut une fois encore faire appel à tous mes talents de pilote pour ne pas finir ensevelit. Mon effarement fut des plus total lorsque je compris que la bête se lança à notre poursuivre. Tournant la tête, la peur au ventre, je pus voir sa gueule béante gavée de crocs foncer sur nous à une vitesse des plus redoutable. Elle gagnait du terrain par rapport à nous. Malgré l'accélérateur pressé à fond, la surconsommation de mon chakra raiton injecté en continue dans les deux moteurs commençaient à m'épuiser.

Je pouvai sentir le sang pulser violemment dans mes tempes tant et si bien qu'un goût ferreux se fit sentir dans le fond de ma gorge. Avec tous ces émois le sable bouillant s'était engouffré sous ma peau. Ce dernier me brûlait la chair. Mes lunettes de protections s’avéraient en piteuse état et diminuait grandement mon champ de vision. Nerveuse, je me mordis la lèvre inférieure qui, complètement desséchée, craqua, laissant un mince filet de sang couler le long de mon menton. L'air était devenu si dense, qu'il m'était difficile de respirer convenablement, même protégée par mon écharpe. La seule chose qui me maintenait encore en état à cet instant étant mes nerfs à vif et mon instinct de survie mu par le désir de vivre. Je savais qu'en continuant ainsi nous courrions droit à notre perte. Il me fallait trouver une solution. Nous ne pouvions pas mourir ainsi. Je devais à tout prix trouver une solution pour nous sortir de là. Aussi fermais-je les paupières l'espace d'un instant, concentrant exclusivement mon attention sur mon souffle et ma respiration. Je compris qu'il ne me fallait point d'idée, mais davantage de sang froid. Suite à cela je n'aurais su dire si j'avais vraiment réussi à me calmer, toujours fut-il que me m'estimait prête à passer à l'action.

Mucic ♫:

Rouvrant les yeux, je m'empressai de désactiver le second moteur de ma moto relié à la roue arrière pour ensuite inverser la polarité des galets cinétiques de sorte à les faire tourner en sens inverse. Ce dernier fonctionnait alors dans le vide sans être connecté à la roue. Durant ce temps j'envoyais davantage de chakra dans le premier moteur de sorte à palier à ce soudain manque de puissance. Bien évidemment, cela n'était pas suffisamment, et je sentais que nous perdions de la vitesse tandis que l'immense gueule du ver se rapprochait de nous. Lorsque ce monstre ce fut assez rapproché, j’effectuai un détournement sur cent-quatre-vingt degrés de sorte à me retrouve face à elle. Dans le même temps je désactivai le premier moteur de ma moto et refis la jonction entre le secondaire et la roue arrière. Cette action avait pour but de me permettre de passer brutalement d'une marche avant en une marche arrière sans perdre de vitesse. L'énergie précédemment emmagasinée dans le deuxième moteur faisait dès lors tourner la roue arrière en sens inverse tout en verrouillant l'allure. J'avais pris soin de placer Ogami contre mon dos de manière à ce qu'il ne me dérange pas durant la manœuvre.

Désormais, j'étais en mesure de contre attaquer face à cette abomination sans nom et sans âge. Les deux compartiments latéraux de ma moto s'ouvrirent et j'en sortis mes deux dernières invention à savoir Reaper et Jackal, deux pistolets de calibre bien supérieurs à ceux que j'avais pour habitude de manier. Chacun d'eux tiraient des balles à tête explosives et leur canon étaient en ce moment même pointé sur la gueule de la bête. Je fis feu dans un immense bruit assourdissant tandis que le déluge de balles s'abattait sur le montre. Les dents qui recouvraient une partie de son intérieur éclatèrent dans des gerbes d'un liquide noirâtre des plus abjectes. Une fois vidés, j'éjectais les deux chargeurs de mes armes pour les remplacer et de nouveau faire feu. Chaque tir résonnait tel un coup de tonnerre au milieu de la tempête rugissante. Force étant de m'acharner sur sa gueule, la bête en vint irrémédiablement à ralentir, loin de l'avoir gravement blessé j'étais tout de même parvenue à la gêner. Je rangeais alors mes deux pistolets pour cette fois-ci sortir mon lance roquette que je maniais d'un bras. Verrouillant ma cible, l'obus parti à toute allure, s'enfonçant jusque dans les entrailles de la bête avant d'exploser. Cela eut pour effet d'arrêter définitivement le ver dans sa course qui régurgitait de véritable flots de pourritures tandis que des volutes de fumées s'élevaient par sa gueule.

Après avoir ranger mon arme et inversé le processus de ma moto pour nous retrouver en marche avant, je fis, dès lors, en sorte de m'éloigner le plus loin possible de cette immonde chose ainsi que du cataclysme qui s'apprêtait à balayer la zone. Car non, quand bien même mes réserves de chakra était bien entamées après ces assauts successifs, je n'en avais pas pour autant terminé avec notre ennemi. En effet, avant de m'éloigner, j'avais pris soin de laisser sur cette chose une balise émettrice. Cette dernière était relié sur le pack de six missiles encastrés dans deux autres compartiments à l'arrière de mon véhicule. Une simple pression sur un bouton suffit à les ouvrir et à laisser les projectiles partir dans les cieux dans une série de sifflement sourd. Déjà je ne pouvais plus les distinguer en raison des intempéries, mais je savais qu'il était dans notre intérêt à ce que je ne décroche pas de l'accélérateur. Puis enfin, le feu du ciel fit son office, un gigantesque fracas retentit dont l'onde de choc provoqua un puissant déferlement de sable qui fonçait droit sur nous. Pour peu, nous aurions pus finir happé à l'intérieur, mais mon dernier scan de cartographie m'avait permit de repérer un amas de formation rocheuse situé à quelques centaine de mètres de-là. Je parvins à m'y engouffrer de justesse, mais le dérapage ne fut pas des plus fins qui soit. Je fus éjectée sur le côté et atterris directement sur le sable.

Si, à cet instant, je n'avais pas su que rester ainsi m'aurait coûté la vie, j'aurais sans doute volontairement perdu conscience. Néanmoins, il n'était pas encore temps pour-moi de me reposer. A bout de force, j'attrapais Ogami en faisant passer son bras pardessus mes épaules de sorte à le soutenir. Suivant aveuglément la carte artificielle qui m'était donnée de voir, je parvins à trouver une anfractuosité dans laquelle les rochers s'amoncelaient de sorte à former une sorte de petite alcôve de pierre partiellement à l’abri de la tempête. Après avoir mit mon coéquipier en sécurité, je repris la direction de la sortie afin de ramener ma moto.

A l'intérieur d'un de ces compartiments se trouvait du matériel permettant d'ériger une tente. Je m'emparai de la toile pour la clouer sur l'entrée de l’alcôve de sorte à nous enfermer complètement à l'intérieur. De la sorte, la tempête ne pouvait plus nous atteindre. Ce fut un immense soulagement que d'achever cette opération. Aussi m'écroulais-je littéralement contre l'une des parois. Haletante, la gorge comme le corps complètement desséché à cause de la tempête. Je retirai mon poncho, mon écharpe, mes mitaines ainsi que mon gilet, comme s'il avait s'agit de véritable fardeau. Ma peau me brûlait tout comme mes yeux, mes lèvres et mes narines. Du sang coulait sur mon visage en raison de la chair qui avait finit par se craqueler par endroit. Je sortis une gourde et en bus lentement le contenu avant de m'asperger le restant au visage, poussant un long soupir de soulagement. Mes nerfs comme mon corps étaient à bout. J'avais également utilisé beaucoup trop de chakra durant cet épilogue. Actuellement il ne me restait plus rien pour continuer. Il me fallait prendre du repos. Cependant, je n'osai céder ma place aux songes, me demandant s'il était judicieux de nous laisser ainsi aussi vulnérable.

Mon regard se posa un instant sur Ogami, lui qui venait de nous sauver la vie et qui m'en avait tant fait baver pour le maintenir sur mon véhicule. A cet instant, j'eus une étrange pensée, jugeant qu'il était, en effet, plutôt mignon quand il dormait. Je secouai la tête, chassant cette curieuse notion de mon esprit. Quelques mèches de mes cheveux attaqués par le sable retombèrent devant mon visage. Décidément la fatigue ne me réussissait vraiment pas.

Ainsi compris-je qu'il n'y avait plus grand chose à espérer de mon esprit martelé par les événements. Je devais me reposer et réfléchir après. Sortant une deuxième gourde, je la posai aux côtés d'Ogami, jugeant qu'il n’hésiterait pas à se jeter dessus à son réveil. De mon côté j'utilisai mes affaires comme d'un drap que je plaçai sur le sol rugueux avant de m'allonger-dessus. Totalement à bout de force je plongeai sitôt dans un profond sommeil.

Mon réveil fut des plus abrupte. Étrangement, cela ressemblait fortement à un lendemain de cuite avec le mal de crâne inclu. Je me redressai lourdement pour m'appuyer contre la paroi. Après avoir de nouveau pris la peine de boire quelque gorgée d'eau j'essuyai mon visage ensablé tout en tentant de remettre un tant soit peu d'ordre ta ma chevelure, en vain... Ce fut à cet instant que mon coéquipier se décida à reprendre conscience. La première chose que cet idiot eut à me dire fut de savoir s'il avait assuré durant cette bataille.

-Probablement... Sans doute... Mais sûrement pas autant que moi... Dis-je en lui adressant un regard couplé d'un sourire épuisé.

Je n'avais pas finis de totalement récupérer et je savais qu'il me faudrait encore quelques heures de repos avant de pouvoir envisager de faire quoique ce soit. Rejetant la tête en arrière, je plaquai l'arrière de mon crâne contre la paroi chaude. Un petit soupir s'échappa d'entre mes lèvres. Soudainement, l'ensemble des compartiments de ma moto s'ouvriren automatiquement pour laisser couler de toutes parts de longs filament sableux. Cela dura une bonne dizaine de seconde durant lesquelles nous restâmes tels des demeurer à fixer se spectacle grotesque. Lorsque le dernier grain fut versé je décidai de m'exprimer quand à la situation.

-Bon sang... Je crois qu'on a frôlé la vie...

Je quittais du regard un instant mon véhicule pour le concentrer sur Ogami. J'eus un ossement de sourcil pensif à son encontre. Il ne le savait pas, mais d'une certaine façon, tout ce que nous venions de vivre me rappelait de vieux souvenir lors de ma première mission avec Shinji et Yami.

-Tu me croirais si je te disais que j'ai déjà vécu pire ?

Dis-je avec ironie tout ne sortant des provisions d'un sac pour en lancer quelques unes dans sa direction.
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Message(#) Sujet: Re: Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] EmptyJeu 8 Jan 2015 - 13:31



Des images me revenaient, des sensations, des sentiments. J'étais en état de semi-conscience, mon réveil plutôt brut m'avait permis pendant quelques secondes, de me remémorer l’événement passé. Il me semblait tout d'abord être un poids, je ne contrôlais plus mes muscles si ce n'est à peine mon cerveau. Collé à ma partenaire, il m'était facile de me comparer à un fardeau à ce moment là. Je ne pouvais le reconnaître publiquement, mais je le pensais au plus profond de moi. Malgré l'odeur nauséabonde de la créature surnommée « La Mère », j'avais réussi à sentir une douce odeur à travers la surcouche de vêtement de ma partenaire. Ma tête, mon nez collé à elle je n'avais pu que ressentir cette douce odeur. Cependant, ce ne fut qu'un bref instant mais c'est ce dont je me rappelais à mon réveil.

Oui, je me rappelais du vacarme, du brouhaha général. Si un œil sur deux avait fonctionné, j'avais eu la chance ou la malchance de voir ce qu'avait vécu Oniri. Le cri de la bête, on avait l'impression qu'elle était torturée tellement celui-ci était violent. Le moteur, le vent semé par la tempête, il y avait tout pour déstabiliser. Je me souvenais de tout ça, non pas lorsque j'utilisais les techniques debout sur la moto ; Mais lorsque j'étais en quelque sorte en demi-conscience. Une nouvelle fois, j'avais cru comprendre que l'agilité de ma partenaire était à toute épreuve. Elle devait me supporter et en même temps, faire un tas d'actions que je jugerais maîtrisées. On ne pouvait espérer mieux, en tant que partenaire je ne pouvais demander mieux en effet. Je n'avais pas eu l'intégralité de la scène de sauvetage, mais la dernière chose dont je me rappelais était un son très fort. Celui d'une explosion sans pareille, quelque chose qui avait propulsé le sol même. Ce sol s'était tout autant vengé en nous envoyant une vague de sable phénoménale.

Musique d'ambiance:

C'est tout ce dont je me rappelais, après quelques bousculades je m'étais finalement retrouvé ici, dans une petite grotte à l'abri. Je ne sentais pas le vent ni le sable pénétrant pour la bonne raison que j'avais pu après un regard, voir une protection installée. Décidément, elle avait pensé à tout. Une gourde à mes côtés, elle avait prévu que j'allais être mort de soif après mon réveil. D'une certaine façon, elle me dorlotait. Je ne savais pas à ce moment là, si je devais conclure à une bonne chose ou à une mauvaise. Pour m'expliquer, je me trouvais vraiment dépendant d'elle lors de cette mission. Je ne suis pas de nature à apprécier être dépendant d'une personne, j'aime savoir que je peux me débrouiller seul même en mission. A contrario, je me sentais en sécurité à ses côtés, ce qui apparaissait comme une bonne chose. Après avoir dit quelques mots, je pris la gourde pour boire quelques gorgées. Si j'étais seul, c'est comme un viking que j'allais vider celle-ci. Elle me répondit donc avec un sourire, ce sourire non pas forcé mais plutôt démontrant son épuisement me rassura sur ces mots.

« Peut-être pas ou bien peut-être, après tout je n'étais pas vraiment conscient hein. »


C'était un mensonge gentil, je ne mentais jamais mais pour rendre une situation plus confortable ça ne me dérangeait absolument pas. Posant la gourde à sa place, je me mis mon bras sur la paroi pour me relever doucement. Je sentis alors toutes les douleurs oppressantes, mon dos, mes jambes et mes bras. Ma peau me brûlait, j'avais perdu ma cape lors de la création du chemin de Shôton. Alors bien sûr, le sable avait eu le temps de me déguster à petit feu. Ce n'était rien comparé à ce qu'avait traversé ma coéquipière pendant mon « sommeil ». En effet, il y avait des traces de sang encore sur son visage. Sa peau semblait aussi brûlée, elle n'était pas sortie indemne de cette histoire. Je me mis donc mon corps droit avant de me pencher légèrement en avant, en signe de respect.

« J'aime à penser, que je suis un homme de valeurs Saibogu Oniri. J'ai eu piètre opinion de toi suite à ton intervention à la conférence sur les défenses du village. Une opinion non fondée que je retire. Je ne sais pas si ça s'apparente à des excuses, prends le comme tu veux. » Dis-je en laissant mes yeux dans les siens.

Je la regardais avec insistance, ne voulant louper une once de réaction de sa part. De plus, son regard mignon légèrement fatigué m'amenait à la fixer. Je pris à nouveau position contre la paroi en me déshydratant une seconde fois. Un son nous interpella tous deux, nous invitant à contempler la moto Saibogu. Des compartiments s'étaient ouverts automatiquement, stupéfiant ! Un mot si fort, car le sable s'écoulait de ceux-ci. Un système Saibogu qui me paraissait logique, mais derrière cette logique il devait y avoir des choses bien ingénieuses. Ce clan contenait en effet certaines personnes avec de mauvais caractères, mais leurs intelligences n'étaient pas à contredire. Un niveau technique hors du commun qui ne se trouvait pas ailleurs dans le monde. Les Sunajins, la nation avait de la chance de les avoir.

On avait en effet frôlé la mort, les intempéries ne nous avaient pas épargné et les démons encore moins. Je ne pensais jamais avoir à faire avec des bêtes comme celles-ci, c'était une première. J'allais dans son sens, je dis quelques mots en m'étirant. J'avais l'impression que mes muscles étaient atrophiés.

« Oui, je suppose. Je dois t'avouer, que je n'avais jamais vécu ça auparavant. C'est ma toute première fois. »

Du haut de mes seize ans, je n'avais pas eu vraiment le plaisir de vivre des aventures passionnantes autant à Suna que à l'extérieur du village. Son regard posé sur moi, un sourcil se levant elle avait peut-être une idée ou une remontrance à faire ou même.. un compliment peut-être ? Après tout, j'avais le droit d’espérer. Elle me lança quelques provisions empaquetés, je pris la totalité pour les mettre entre mes jambes. Penchant légèrement ma tête pour la remercier sans dire le mot que j'avais peine à dire. Je répondis alors à ses dernières paroles.

« Vraiment, tu as déjà vécu pire ? Dis moi comment ça s'était passé et surtout comment ça s'est soldé. Je n'ai jamais eu l'occasion de pouvoir vivre de tels événements. Tu as du être surprise précédemment mais en quelque sorte, tu étais déjà vacciné haha-.. »


Peut-être que je n'étais pas marrant, j'essayais tout de même de faire une petite blague en rapport avec la situation qui ne nous permettait pas de rire tant que ça au final. Esquissant un petit sourire au coin des lèvres, mon regard n'avait plus bougé depuis mes paroles. Ses yeux m'incitaient à les regarder pour une raison que je ne connaissais pas, je m'y attelais donc sans chercher à comprendre.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] EmptySam 10 Jan 2015 - 19:36

Le voici qui se redressa dans le plus pur respect des règles avant de me présenter ses excuses. Osant dire qu'il m'avait jusqu’alors mal jugé. Je l'avisai avec de grands yeux, ne m'attendant guère à un pareil comportement en de telles circonstances. Décidément j'en faisais des rencontres et chaque ninja de mon village me semblait plus perché qu'un autre. En soit, son attitude solennelle était assez mal venue dans ce genre de situation. Nous venions d'échapper de peu à une mort certaine, nous étions épuisés, blessés et enfermés dans une anfractuosité rocheuse au milieu d'un désert en pleine tempête et il trouvait encore le moyen de jouer des courbettes pour s'excuser, alors que de simples mots auraient suffi. D'un autre côté, j'étais assez mal placée pour ainsi le juger, moi qui avait toujours et continuai encore d'avoir une éducation des plus strictes. Pourtant, depuis que j'étais devenue Kunoichi, j'avais l'impression peu à peu de me détacher de mon ancien monde gorgé de luxe, de richesse et de mille facéties. Au lieu de cela, je me retrouvai désormais face à la dure réalité, lorgnant fréquemment avec la mort et ses affres belliqueuses.

-Ce n'est pas la peine de prendre un ton aussi respectueux. Nous sommes entre nous et nous avons tous les deux faillit mourir. Inutile d'y aller par quatre chemin, mais je te remercie, je ne refuse jamais un peu de considération...

Ce faisant je bus une nouvelle gorgée d'eau avant d'en revisser fermement le goulot. Désormais, il valait mieux que nous conservions nos réserves de vivres. Nous ne pouvions deviner quand est-ce que la tempête prendrait fin. En attendant nous étions bloqués ici. D'une certaine façon cela ne me dérangeais pas, j'étais loin de me trouver en mauvaise compagnie et surtout, j'avais tout à loisir de reposer mon corps poussé à bout par mon dernier affrontement. Mes réserves de chakra venaient de toucher le fond et il me faudrait encore du temps avant de récupérer. Je m'installai un plus confortablement contre la paroi rocheuse, tentant vainement de trouver une position en tant soit peu confortable.

-Enfin, tu n'as pas besoin de t'excuser pour cela. J'y suis habituée. L'éducation que j'ai eu m'oblige à traîner un certain... savoir vivre qui ne convient qu'à peu de monde.

J'avais prononcé ces mots avec une certaine fatalité dans la voix, comme si l'héritage que je portais depuis mon enfant, commençait à trop peser sur mes épaules et que je ressentais le besoin de m'en décharger. Malheureusement il m'était impossible de renier tout ceci. Tant était-ce par choix que par crainte, j'ignorai ce qu'il en retournait. Il s'agissait en quelque sorte de ma grande question existentielle. En soit, peut-être avais-je fais le choix d'avoir peur... Ce point de vu ne me plaisait guère et je préférai ne pas y penser. De plus, l'intérêt que semblait porter Ogami à mon vécu « professionnel » fournissait déjà un nouveau sujet de conversation tout établi.

-Oui, il s'agissait de ma première mission en groupe durant laquelle j'ai rencontré Shinji.

Je levais alors les yeux dans sa direction, haussant un sourcil accompagné d'un sourire en coin qui n'en était en réalité pas vraiment un. A constater sa réaction, je compris que nous étions sur la même longueur d'onde. Il s'agissait en quelque sorte d'une loi devenue universelle en partant de l'équation simple qui était que « Shinji égal gros ennuis »

-Nous faisions également équipe avec une amie. Une Ketsueki du nom de Yami. Nous avions pour mission d'explorer des ruines antiques enfouies sous les sables du désert afin de récupérer une certaine statuette. D’événements, en conséquence, en comptant sur la monumentale maladresse de Shinji et de son étonnant potentiel pour mettre en danger autrui, nous avons fini enfermés dans ces dites ruines à plus d'une vingtaine de mètres sous-terres dans des salles remplit de piège mortels et sans la moindre issue de secours.

Il était vrai que je ma montrais un peu mauvaise à l'égard de mon coéquipier. En même temps il y avait eu de quoi et l'envie de l'étriper sur un des nombreux pieux qui parsemaient les salles s'était à plusieurs reprises révélée alléchante. Ce dernier avait cependant, et heureusement, finit par apprendre de ses erreurs pour mieux se rattraper par la suite.

-Et nous n'avons eu d'autre choix que de nous enfoncer toujours plus dans les profondeurs, manquant de nous faire tuer à chaque salle traversée.

Les souvenirs glissaient sur moi comme de l'eau, dont seules quelques micro-particules parvenaient à immiscer au travers des pores de ma peau. Tout me paraissait si lointain, j'avais la sensation que cela remontait à une autre vie. A dire vrai tout ce qui remontait à avant ma tentative de suicide me faisait cet effet-là. Je redressai soudainement la tête quand un des faits les plus étranges de cette mission initiatique me revint à l'esprit.

-Ha oui... Les momies. Il y avait aussi des momies. Trois il me semble... heu non quatre... Bref. Quoiqu'il en fut nous sommes finalement parvenu à en réchapper. J'en suis sortie avec cinq côtes et un bras cassés, une entorse à la jambe, de nombreux hématomes et une sacrée histoire à raconter.

Dis-je avec une certaine ironie. Je ne parlais évidemment pas des quelques cauchemars et autre nuits blanches que cela m'avait coûté. Tout du moins, il me semblait que cela s'était ainsi passé par la suite. Bien que j'en conservai les grandes lignes tous ces événements demeuraient comme flouté dans mon esprit. Tout en écoutant sa réaction, je retirais mes mitaines avant de prendre la peine d'avaler quelques rations dont le goût s'avérait aussi immonde qu'elles en avaient l'air. Épuisée, mes paupières redevenaient lourdes. Je sentais mon corps comme mon esprit défaillir à nouveau. Je ne m'étais pas suffisamment reposée.

-Au moins, c'est à ton tour d'être vacciné. Dis-je en fendant un nouveau sourire couplé à un regard fatigué.
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Message(#) Sujet: Re: Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] EmptyDim 11 Jan 2015 - 19:48

Le ton respectueux que j'avais auparavant employé n'avait l'air guère de lui plaire. Disons, que l'idée lui plaisait mais non pas la façon de faire. Peut-être s'attendait-elle à que je sois un peu plus familier, ça ne me dérangeait pas à vrai dire. Il est vrai que c'est en traversant des épreuves aux côtés d'une personne qu'il peut y avoir rapprochement et créer des liens. En réponse à cela, je ne lui affichais qu'une simple esquisse de sourire. Elle me remerciait, donc j'avais en quelque sorte réussi à faire passer le message. Malheureusement nous n'avions pas le plaisir d'être loti dans de bonnes conditions, en preuve ma partenaire avait l'air d'avoir quelques soucis à trouver une position qui soit qu'un peu confortable pour ensuite reprendre la parole. Je dois avouer, que discuter avec une damoiselle comme Oniri était fort plaisant. Les mots venaient spontanément et même si j'avais du mal à montrer quoi que ce soit ou déchiffrer certaines expressions, j'appréciais. Continuant ensuite, elle me parla de son éducation et de mon excuse. Malgré que je ne sois pas un expert, je sentis que ses mots n'étaient pas prononcés si aisément que les autres.

«  La question je suppose, qui me semble importe est est-ce que toi ça te convient ? Le reste n'importe que très peu »

J'avais tout de même ressenti le malaise à travers ces mots, je ne pouvais pas laisser sans rien dire. Je n'avais eu que très peu d'éducation, les valeurs et les traditions m'étaient inculquées en effet ; Mais pour le reste, je m'étais forgé un caractère et une façon de me comporter avec les autres moi même. Chose qui ne m'avait certainement pas aidé et qui me fait encore défaut au jour d'aujourd'hui. J'avais le plaisir de déguster une de ses provisions tout en regardant sur le côté. Je ne voulais pas qu'elle croit que je la soutiens, disons que je n'étais pas préparé à une quelconque réponse à cela. La conversation qui devait reprendre, reprit. Après quelques secondes, j'avais décidé de déposer à nouveau mon regard sur le sien. Je n'étais plus gêné de mes mots, alors il n'y avait plus de raison de regarder le sol si piteux. Répondant à ma question, j'eus le plaisir d'entendre le prénom Shinji. Mon expression changée, elle avait l'air de comprendre que je l'avais déjà rencontré. De plus, elle m'avait clairement regardé à la réunion et elle devait nous avoir vu discuter.

Sans même un mot, on se comprit mutuellement sur cet homme. Déjà rien que d'évoquer son prénom, on en comprenait la suite. Un sourire que je ne pouvais empêcher vint, je me souvenais de cette soirée si délurée en tant que compagnon. Sans oublier la mission de nature si risible que j'eus le plaisir d'effectuer en coopération avec le borgne. Un deuxième prénom vint alors me rappeler quelques souvenirs, celui de Yami. Une fille sadique et spéciale mais avec qui j'avais pu apprécier la mission confiée. Une histoire passionnante que j'avais le plaisir d'écouter, j'étais très attentif absorbant chacun de ses mots. Je montrais mon regard sérieux, il était intéressant d'entendre les récits d'une coéquipière. Je pouvais peut-être en apprendre plus d'une. Shinji était tout de même une source de problèmes d'après ses dires, ce n'était pas étonnant. De plus, je crus comprendre que cette mission était fort périlleuse et qu'elle n'en était pas sortie indemne. Après ces mots, j'observais attentivement le corps de ma partenaire pour essayer de voir si je pouvais déceler la moindre marque. Je ne voyais pas grand chose mis à part un peu de sang séché et la peau légèrement abîmée par nos aventures.

Prenant mes provisions et mon conteneur d'eau, je me déplaçais pour m'assoir à côté de ma coéquipière. Il me semblait plus aisé d'être proche pour parler ou pour simplement essayer de créer un lien. J'appréciais sa compagnie alors je n'en étais pas gêné. Je pris alors la parole.

« Une mission très mouvementée on peut dire, j’espère qu'aujourd'hui tu ne gardes plus de séquelles des blessures dont tu m'as parlé. Des vers je trouve ça effrayant et tu me parles maintenant de momies, je dois avouer que je n'avais jamais entendu d'histoire réelle à ces sujets. »


Je fis un petit rire amusé, décidément elle en avait vécu des choses plutôt dangereuses. Je pouvais en rire maintenant, mais c'est vrai que sur le moment on ne peut afficher un sourire si ce n'est un sourire forcé. Les situations précédentes avaient réussi à me mettre dans un état que je ne connaissais pas.

« Je crois que juste un regard nous a suffit à communiquer pour le sujet Shinji ! Pour ma part, je l'ai rencontré récemment et il m'a fait découvrir des expériences assez spéciales. Bien sûr, il m'a amené de nombreux problèmes-.. »

Je lui fis alors un petit sourire, la fixant dans les yeux avant de reprendre.

« Je lui avais fait part de mon envie de sociabiliser, n'étant pas très fort dans ce domaine. Il a du mal me comprendre car on s'était dirigé dans un établissement peu recommandable. Seulement, je ne suis pas du genre à faire n'importe quoi avec les femmes donc j'avais réfuté ses propositions à aller plus loin.

Et quand vint son tour, il refusa aussi la compagnie d'une femme. Je compris alors que son cœur n'était plus à prendre, du moins je suppose. C'est un homme spécial, mais je dirais appréciable. »


Je bus une gorgée et mis de côté mes provisions restantes, suivant l'exemple de ma partenaire.

« Le monde est petit car j'ai aussi eu le plaisir d'effectuer une mission avec Yami. Une femme tout autant appréciable. Je me suis bien entendu avec elle, je crois. On a du résoudre une sorte d'énigme et se débarrasser de quelques moines véreux. Mais tout s'est bien passé globalement. 

Et maintenant, je suis vacciné comme tu dis et je pense que pour l'instant on s'en est plutôt bien sorti tu ne trouves pas ?»


Je m'étais endormi un peu plus tôt donc j'avais repris quelques forces à l'aide des provisions si gentiment apportées. A contrario, je voyais que ma partenaire était fatiguée. Son expression et ses yeux ne faisaient qu'en témoigner. Je détournais alors mon regard en direction de la sortie bâchée avant de rétorquer.

« Si tu es fatiguée, repose toi quelques heures. Je veille sur toi, tu peux avoir confiance en moi. »
Dis-je d'une voix rassurante et un regard avenant.

J'étais prêt à monter la garde, je ne voulais surtout pas qu'elle soit dans un mauvais état pour la suite de la mission. Et puis j'avais un peu de peine d'avoir été un fardeau pour elle. Elle m'avait traîné jusqu'ici sans l'aide de personne. De plus elle avait tout mis en place pour nous garantir un minimum de confort. Si je pouvais l'aider qu'un petit peu, j'en serai très heureux.
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Message(#) Sujet: Re: Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] EmptyLun 12 Jan 2015 - 20:25

Mucic ♫:

Il me retourna alors cette question plutôt étrange que je n'avais jamais vraiment prit la peine de me poser. A savoir si mon état, ma condition bourgeoise liée à toute cette haute société me convenait ? J'avais ainsi été élevé par mes précepteurs, dans le plus grand luxe qui soitn obtenant toujours tout ce que je souhaitai avec toute une ribambelle de serviteur pour céder à chacun de mes caprices. J'avais pour moi tout ce que de nombreuses personnes auraient toujours rêvé d'avoir. A savoir l'argent, la sécurité, le pouvoir, un avenir prestigieux tous tracés. Mais à côté de cela on m'avait arraché ma mère, mon père n'était qu'un inconnu à mes yeux. Je ne savais pas quoi penser de lui. A mon sens il n'avait jamais été d'autre qu'une figure d'autorité corrective.

Pourtant, il avait prit la peine, d'après les dires de Yami, de me rendre visite à l'hôpital durant mon coma. Elle avait prétendu y lire de la tristesse et de l'inquiétude sur son visage. Pouvais-je seulement la croire ? Elle qui, si peu de temps avant, ignorait tant de chose vis-à-vis des émotions humaines. Quelque part, à force, j'étais parvenu à me faire à cette idée, en pensant que mon père ne serait jamais rien d'autres qu'une icône accessible. Cependant cette révélation avait bouleversé cette conviction tant et si que je ne savais désormais plus quoi en penser. En somme il s'agissait de l'histoire de ma vie et je n'aurais su dire si j'aimais cette dernière ou non. Peut-être au final avais-je finalement peur ; peur de me risquer à autre chose, peur d'une nouvelle vie, peur de faire des choix...

-J'ignore ce qui importe vraiment. Je me contente seulement de vivre avec, c'est tout... Fis-je d'une voix rêveuse.

Lorsqu'il s'approcha pour venir s'asseoir à mes côtés, j'arquai le sourcil tout en lui adressant un regard interloqué. Qu'essayait-il de faire ? De me draguer ? Si tel était le cas, il n'avait sûrement pas choisi le bon lieu, le bon moment, ni la bonne personne. Je me grattai le sommet du crâne, un rien gênée par la situation, sans que je ne comprenne vraiment pourquoi. Lorsqu'il me demanda si je ne gardai aucune séquelle physique, je ne pus lui répondre, posant instinctivement ma main sur mon abdomen. Si, il y avait cette immonde cicatrice et tout ce qu'elle pouvait impliquer. J'ignorai d'où elle provenait ou plutôt étais-je incapable de m'en rappeler.

Je l'écoutai ensuite déblatérer une suite de propos, m'expliquant qu'il connaissait Shinji, mais également Yami. Sans doute les deux personnes qui comptaient le plus dans mon existence. Je me demandai d'ailleurs où pouvait en être leur relation. A en juger par leur deux caractères respectifs, cela devait être sacrément folklorique...

Les propos qu'employaient Ogami m'amusèrent, on aurait dit les mots d'un enfant qui racontait une histoire banal aux allures sensationnels à sa mère. Il en ressortait une certaine candeur, une certaine innocence, cela me redonna le sourire.

-C'est tout à ton honneur très cher. Lui dis-je comme pour englober l'ensemble de son récit dans cette seule réponse, autant pour son comportement respectueux envers les femmes que pour sa pseudo vaccination.

Puis j'hésitai un instant lorsqu'il me proposa de monter la garder pour me laisser l'occasion de me reposer. Je lui adressai un regard, puis tournais les yeux vers la bâche masquant l'entrée de notre refuge improvisé. Celle-ci continuait de claquer sous les tumultes de la tempêtes. Nous en avions encore pour un moment.

-D'accord, je te fais confiance.

Je sortis mes deux pistolets pour les reposer à mes côtés avant de m'allonger sur mes affaires posées à même le sol. Ce fut à cet instant que je réalisai à quel point j'étais épuisée car je crus m'endormir dans les secondes qui suivirent et ce malgré mes craintes à l’égard de notre situation actuelle. Je dormais d'un profond sommeil dénué de songe et me réveillai sans doute quelques heures plus tard.

Ogami fut la première chose que je vis lorsque je rouvris les yeux. D'une certaine façon cela m'apaisa. Il était rassurant de savoir que je n'avais pas été seule, isolée du reste du monde durant cette tempête. Je me redressai lourdement, l'esprit encore embrumé par le réveil. Échevelée, le visage fade et bedonnant, je ne devais guère paraître après tout ce qui venait de nous arriver. Mon coéquipier continuait de me fixer, aussi décidais-je d'anticiper sa réaction.

-Je t'interdis toute remarque. A la moindre, je te laisse ici au milieu du désert.

En parlant de ce dernier, j'adressai un coup d’œil en direction de la sortie. La bâche se trouvait dans un salle état, mais elle laissait filtrer des rayons de soleil annonçant que la tempête venait de passer. Aussi me relevais-je péniblement avant de ranger mes armes dans leurs holster, et revêtit ma veste après l'avoir, au préalable, époussetée.

-Est-ce que j'ai manqué quelque chose ?

J'espérai qu'il me réponde que non et que nous n'aurions guère d'autre ennuis jusqu'à notre arrivée sur le lieu de mission qui, elle, n'avait même pas encore commencée...

-Les vers semblent ne sortir du sable que durant les tempêtes, ce qui nous laisse un temps de répit. A notre retour nous rédigerons un rapport au village à ce sujet.

Nous débarrassâmes la tenture pour la ranger dans ma moto avant de nous préparer à nouveau à partir. J'enroulai mon écharpe autour de mon cou tout en m'équipant d'une paire de lunette de soleil on ne peut plus classique. Un fois remonté avec Ogami sur ma moto je poussais l'accélérateur pour filer à toute allure dans le désert. Je n'avais pas encore put récupérer tout mon chakra, mais j'estimai qu'il me resterait assez pour clore cette mission. Un soleil ardent inondait le ciel azuré, déversant ses rayons qui se reflétaient sur le sable en une symphonie d'or miroitante s'étendant à perte de vue.

« A part cela, merci... Tu te débrouilles plutôt bien pour un coéquipier. La prochaine fois, ce sera toi qui aura une histoire à raconter... » Lançais-je dans mon micro tandis que nous filions, plus rapide que le vent lui-même, vers notre lieu de destination.
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Message(#) Sujet: Re: Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] EmptyMar 13 Jan 2015 - 19:47



Musique:

Le dialogue avec ma coéquipière devenait intéressant, j'avais pris place à ses côtés pour donc être plus proche d'elle. Je n'avais pas l'habitude d'apprécier une compagnie aussi facilement, la sienne plaisante je ne pouvais que m'y plaire. Sa vision des choses n'était pas si inattendue, elle me disait se contenter de vivre avec tout simplement. Je ne pouvais pas la comprendre entièrement, n'ayant pas reçu une éducation similaire. Seulement, aujourd'hui je n'apporte plus d'importance à des choses insignifiantes, ce qui me gène je l'élimine pour ne garder que le bon. Je ne pensais pas être en position de lui donner un conseil de ce type. De plus, je ne voulais passer non plus pour l'homme trop attentionné. J’espérais ne pas paraître de la sorte, l'entourage était important mais je n'en oubliais pas mes buts primaires. Il me semblait avoir appuyé sur des séquelles possibles, après ma demande elle posa une main sur son abdomen. J'avais une réponse, il n'y avait pas besoin de mots quand les gestes étaient présents. J'arrivais à faire sourire Oniri, décidément je devais m'améliorer en ces temps. Moi de nature froide, j'avais réussi à faire rire aussi mes précédents partenaires. Puis disant que c'était tout à mon honneur, je ne savais pas si c'était de l'ironie ou si elle le pensait vraiment. Je répondis avec un sourire et quelques petits mots.

«  En effet !  »

Voyant son air fatigué, je l'avais invité à se reposer quelques heures avant de reprendre la route. Son corps ne devait avoir supporté tant d'épreuves. Après tout, je trouvais ça logique elle avait du endurer encore et encore pour au final arriver à cette grotte. La moindre des choses et en tant que homme que je pouvais faire, était de répondre à ses désirs de se reposer. Après un petit regard vers la bâche protégeant notre somptueux appartement, elle accepta retirant son attirail. Le sommeil vint assez rapidement, son état n'était pas une comédie. J'avais des heures à tuer et je n'avais pas grand chose à faire pendant son sommeil. Bien sûr je ne perdais pas en vu mon objectif de veiller sur notre sécurité, de faire le garde en quelque sorte. Ma réserve de chakra n'était plus si vide, je pouvais donc m'atteler à m'exercer sans non plus abuser. Je me mis à côté de la bâche et donc de la moto pour faire ceci. Mon Shôton jaillissait, j'essayais de lui donner des formes les plus lisses et belles possible. Mon objectif était de faire un kunai avec une petite emblème au manche. Après quelques essais je réussis plus ou moins à en faire un, ne voulant pas m'attarder et utiliser de chakra je stoppai cette activité.

* Que faire maintenant ? * pensais-je avant de m'étirer.

Oui, il me semblait avoir épuisé le stock d'idées. Les heures passaient plutôt lentement, il ne me restait plus qu'à prendre place en face de ma partenaire en attendant son réveil. Je faisais attention à mes pas et mes gestes, si le vent dehors était puissant je ne voulais pas en rajouter. Posant mon regard sur Oniri, je l'observais dormir. Elle était encore plus mignonnes dans ses songes. Il ne manquait plus qu'un petit peu de bave et un doudou et j'aurais pensé à ma petite sœur. Incomparable physiquement, mais c'est cette idée qui me vint. Enfin bon, par intermittence je regardais une fois notre porte d'entrée puis ma partenaire. J'assurais les deux rôles à la fois, si je pouvais dire. Le temps passa et elle se réveilla. Mon regard posé sur elle, je ne voulais pas lui jeter un air froid dés son réveil j'essayais donc d'arborer un petit sourire. Ce sourire était d'autant plus naturel quand je vis la tête qu'elle faisait. Elle n'était pas dans ses meilleurs jours et c'est pour cela qu'elle me dit de ne pas faire une seule remarque. Levant mes deux mains vers elle, je lui répondis.

« D'accord, il n'y a aucun problème. Quoi que-.. »

Mes paroles ne continuèrent pas, je n'avais pas envie de me retrouver avec un doigt en moins. Je ne pensais pas qu'elle était aussi sadique que la Ketsueki mais vaut mieux prévenir que guérir. Elle se demandait si elle avait manqué quelque chose, mise à part les rafales de vent et mon entraînement il n'y avait pas grand chose à vivre ni même à raconter. Je n'avais pas eu la chance de décapiter quelques bandits voulant s'emparer du colis Oniri donc grossmodo, rien de particulier. Je haussai les épaules avant de répondre.

« Tu n'as rien raté, ne t'en fais pas. »


La tempête n'était plus, le temps c'était donc calmé. Quel soulagement de ne plus prendre des claques de sable, on ne pouvait que en être heureux. La bâche enlevée on pouvait observer le soleil accablant et un désert si calme, il n'y avait plus aucune trace de tempête. Tout était recouvert, les dunes hautes comme d'habitude, on retrouvait notre désert de bonne humeur. Elle m'avait appris quelque chose plus tôt, les vers ne sortaient que en pleine tempête d'après elle. C'était une bonne chose, je ne voulais pas spécialement être confronté à nouveau à de bêtes immondes. Me voilà rassuré, un sourire en guise de réponse on était fin prêt à mettre les voiles. Montant sur la moto, je me sentais des plus à l'aise maintenant. Après quelques péripéties, je semblais pouvoir me lier d'amitié avec cet engin. Le micro-casque enfilé, on commençait alors à suivre le bon itinéraire. Elle me remerciait et même me complimenté, décidément c'était mon jour.

« Avec plaisir, je ne fais rien à contrecœur. Je n'ai pas pour habitude de complimenter, mais tu te débrouilles aussi, tu es une femme assez forte Oniri. »

Pour ce qui est de l'histoire à raconter, oui il me semblait maintenant pouvoir avoir un nouveau sujet de discussion. J'allais aussi devoir faire un rapport au dirigeant des Midorhato, celui-ci s'annonçait bien long ! Puis j'étais en quelque sorte baptisé dés à présent, on avait pas toujours la possibilité de se confronter à d'horribles créatures ayant pour but de nous dévorer. Je décidais alors de revenir sur le thème de la mission, pour bien se remettre dans le bain. Il y avait quelques points que je voulais éclaircir avec la Chuunin de l'équipe.

«  Dis moi en ce qui concerne la mission, elle est classifiée en tant que -B- et pas pour rien. Mais de ce fait est-ce que ce sont les ennemis qui sont dangereux ou alors c'est que l’enjeu lui même est important ?

Peut-être les deux même, je ne sais pas trop quoi penser sur cet ordre. Quel est ton avis ? »


De ces mots, m'accrochant à elle, j'observais les alentours regardant dunes après dunes. Je n’espérais pas revoir un démon mais je restais tout de même sur mes gardes. Cependant en cas de danger, je pouvais être sûr que les machines Saibogu nous avertiraient.
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Message(#) Sujet: Re: Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] EmptyVen 16 Jan 2015 - 22:39

Nous reprenions désormais notre route, allant vers le nord, espérant cette fois-ci parvenir sur le lieu prétendument-dit de notre mission. Malgré toutes ces intempéries cela n'empêchait guère au désert de resplendir plus que jamais sous ce soleil ardent qui nous était si familier. La températures venaient de remonter en flèche, chose à laquelle nous étions habitués. Par chance, la vitesse nous octroyait une certaine fraicheur sous la brise malgré que la chaleur venait à galvaniser l'atmosphère. Du sable, des dunes, un ciel bleu s'étendant à perte de vu sur l'horizon lointaine et puis l'astre diurne, encore lui et toujours. Second souverain de notre nation après le vent, il avait été témoin des temps immémoriaux ainsi que de l'apogée et du déclin des différentes civilisations qui s'étaient succédées au sein du désert. Soulevant des gerbes granuleuses sur nos passages dans une longue trainée poudreuse et évasive, nous parvenions lentement à destination. Après plus d'une heure de trajet nous pûmes enfin à apercevoir les pourtours de notre objectif. Au premier abord on aurait crut qu'il s'agissait d'une simple et vulgaire falaise s'élevant en une masse rocheuse hors du sable, mais en regardant de plus près, nous pûmes apercevoir une cavité creusée à même la roche. Ainsi se présentait l'entrée du tombeau dans lequel avait élu domicile notre groupe de pillard. Je ne pus que froncer les sourcils au constat de l'architecture finement taillée à même la pierre qui ornait la cavité. Cette dernière s'avérait bien trop familière à mon goût. Dès lors, je comprenais pour qu'elle raison on m'avait assignée à cette mission ainsi que ce qui justifiait son rang.

-Je pense que cette mission n'a pas finit de nous révéler son lot d'imprévus. Il est probable que le rang ait été fixé ainsi car son niveau de risque demeure indéterminé.

Ce faisant, je garai ma moto non loin de l'entrée de la grotte, la camouflant derrière quelques rochers de sorte à ce que nul ne puisse nous voir. Une fois à l'arrêt je retirai aussitôt mes lunettes de soleil pour les remplacer par mon scouter sayen. Ouvrant l'un des volets de mon véhicule, j'entrepris de choisir judicieusement mon armement. Je m'équipais de mes quatre pistolets que je rangeais dans les holsters attaché à mes cuisses et dans mon dos, puis fixai à ma bandoulière mon fusil ainsi que divers explosifs. L'expérience m'avait apprise que les parois qui constituaient ces ruines étaient particulièrement résistante aux détonations ce qui allait me permettre d'user de ce genre d'équipement sans risquer de déclencher d'effondrements. Désormais prête, j'adressai un regard à l'encontre d'Ogami qui semblait tout aussi décidé que moi à l'idée d'accomplir notre mission.

-Ne prenons aucun risque inconsidéré. Je passe devant en premier lieu afin de détecter tout éventuel danger. Si un affrontement éclate, tu prendras les devants avec ta maitrise du shoton, tandis que je te soutiendrais avec mes armes en arrière.

Avança à pat de velours vers l'entrée du tombeau je pris la peine de scanner l'intérieur afin de desceller la présence d'éventuel ennemi. Je me mordis la lèvre inférieur en constatant de ce résultat.

-Rien... Mes appareils ne détectent aucune forme de chakra à l'intérieur...

Quelque chose me disait que cela n'annonçait rien de bon. Ce à quoi nous continuâmes, faisant preuve de toujours plus de prudence en nous engouffrant dans la gueule obscure de la falaise. A l'intérieur tout était extrêmement sombre au point où les ténèbres finissaient par opacifier toutes lumières après quelques mètres. Il nous était désormais impossible de voir quoique ce soit et mon scouter sayen continuait de ne rien détecter. Pourtant, nous ne pûmes rester indifférent à cet air nauséabond. Les lieux empestaient la mort, le sang et la décomposition. Un haut-le-cœur me traversa la poitrine. Je réprimai une grimace dans l'ombre avant de finalement me décider à claquer deux tubes fluorescent qui déverse une douce lueur tamisé d'un bleu vif autour de nous. J'en confiais un à mon coéquipier et nous pûmes constater de toute l'horreur de la scène. Les vestiges du campement des pillards se trouvaient là, encore occupé par les cadavres mutilés et gisant de leur propriétaires. Du sang séché parsemait le sol ainsi que les parois. Nous avions affaire à un véritable charnier. Pas moins d'une douzaine au bas mot. Tous découpés, tranchés, ou transpercés par ce qui semblait être un sabre. Le silence pesant couplé à cette ambiance des plus moribondes rendait la situation des plus oppressantes. Une perle de sueur coulai le long de ma tempe. J'avai beau prétendre être une Kunoichi, j'avais encore du mal à m'accommoder de ce genre de spectacle. Plus méfiante que jamais, j'épais les environs, Ivory en main, mais ne trouvait aucune trace de l'auteur de ce carnage. Après coup je rejoignis Ogami qui venait de mener sa propre enquête de son côté.

-Je n'ai aucune idée de ce qui à put faire cela, mais je sais cependant que nous nous trouvons dans le même type de ruines que lors de ma première mission avec Yami et Shinji. Tu sais, celles avec les momies...

Mes derniers mots furent teinté d'une certaine ironie. Non pas que je me moquai de la situation, mais je m'efforçai de dédramatiser un peu. L'idée de me retrouver à nouveau fasse à l'une de ces choses ne me réjouissais guère et je priais intérieurement pour que cela ne soit pas le cas.
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Message(#) Sujet: Re: Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] EmptyDim 18 Jan 2015 - 21:01



Musique:

La mission pouvait reprendre son cours, une question m'était venue par rapport au grade de la mission. J'avais réfléchi à cela dés lors la communication de l'ordre par le centre des missions. Seulement, je n'étais pas apte à juger quoi que ce soit, par contre je pouvais en parler avec ma coéquipière. Sillonnant le désert sur la monture Saibogu, on avait pris la direction du caveau. La chaleur pouvait être accablante, mais c'était sans compter le léger vent qu'on avait la possibilité de sentir sur nos peaux grâce à la vitesse de l'engin. Ce moyen de locomotion était simplement parfait, je ne pouvais rêver mieux pour ce genre de mission. Lors d'une mission avec le Akuzu, on avait pris les chameaux pour se rendre à la ville portuaire. Il était agréable de ne pas marcher pendant des heures mais par contre la chaleur était épuisante, je l'avais remarqué en tenant les rennes du traîneau. Enfin, Oniri me donna une réponse satisfaisante et qui pouvait être véridique. Si le rang avait été fixé pour cette raison, on était peut-être pas non plus sûr qu'elle soit réellement de ce niveau. On pouvait imaginer un tas d'hypothèses sur la chose, mais on était pas attelé à ça, nous avions autre chose à faire. Une masse rocheuse se faisait voir à l'horizon, c'était l'objectif de la mission. Nous avions roulé une heure peut-être plus et on était enfin devant l'objet de la mission.

« Enfin, il était temps. Cela dit, sans ton engin il n'aurait pas été évident de traverser le désert. Surtout lors de la tempête. »


La Saibogu s'occupa de cacher son engin derrière quelques bons rochers, la moto n'était pas perceptible et en cas de problème on pouvait la retrouver facilement. Si il faut, ça pouvait être la moto qui allait venir à nous. Je ne connaissais pas l'étendu des pouvoirs de ma coéquipière et de son clan si renommé. La moto en place, elle s'équipa de tout son attirail dont j'avais vu une démonstration de puissance un peu plus tôt. De mon côté, je n'avais pas vraiment à m'équiper. Je m'étirais juste un peu, le voyage m'avait engourdi donc mettre les pieds à terre m'avait fait un certains effet. Oniri se tourna vers moi pour me parler, j'écoutais attentivement ses dires. Après tout, elle était la dirigeante de la mission, la gradée. Elle voulait passer devant pour repérer des éventuels dangers, en cas de problème je devais faire barrage avec mon Shôton avec un support efficace de la Saibogu. Hochant la tête de haut en bas, je ne pouvais que acquiescer ses dires qui étaient simplement sensés.

« Compris. »

Nous étions devant l'entrée et Oniri utilisa un de ses engins pour ensuite m'informer qu'il n'y avait aucune source de chakra à l'intérieur du tombeau. J'étais perplexe, on devait avoir à faire à des brigands, des voleurs. Même si ils avaient un faible niveau, on aurait pu déceler ne serait-ce qu'une poussière de chakra grâce aux instruments. Du moins je supposais ce fait. Je ne voulais pas me sentir apaisé ni même en sécurité, tout autant que je ne voulais pas voir ma coéquipière au front se blesser.

« D'accord, restons tout de même sur nos gardes. Je veillerais à assurer tes arrières et tes devants que cela sera nécessaire. »


Nous fîmes alors notre entrée en scène, plus nous avancions et plus nous n'avions aucune chance de déceler un rocher d'un humain. Une odeur comme emportée par une légère brise vint à nos narines, une odeur de charogne. En effet, il semblait y avoir des morts pas loin et l'odeur forte suggérait qu'on avait pas un seul corps sur nos bras. Je mis ma manche sur mon nez pour éviter de sentir cette odeur très désagréable. Sur ce je pris un objet tendu par ma partenaire, cet objet avait le don d'illuminer d'une lumière bleue. Ce n'était que très utile dans un cas comme celui-ci, je la remerciais avant de l'utiliser comme il se doit. Des morts, des cadavres récents gisaient sur le sol. Un spectacle horrible mais je ne paraissais pas pour autant effrayé. J'étais sur ce bien plus concentré, un danger venait de s'ajouter à la mission. J'observais cette sanglante scène, certains membres étaient éparpillés, le sang avait coulé à flot et cela récemment. Je n'étais pas horrifié de la scène même si c'était très désagréable de se trouver devant une du genre, je ne voulais que percer ce mystère. Je m'approchais alors de certains corps dépecés pour analyser les objets avoisinant. Il y avait des colliers, des lingots, des verres en or. Si la couleur de l'or était camouflée par celle du sang, je savais alors que c'était le trésor tant convoité.

Ma partenaire me rejoignit, elle était surprise un tant soit peu et peu rassurée par la situation. On se trouvait alors dans le même type de ruine dont elle avait parlé plus tôt, les ruines où avaient surgi des momies d'un autre monde. Cela n'était en rien rassurant, c'était donc l’œuvre d'une entité sûrement pas humaine. Une créature qui pouvait cependant utiliser un sabre en vu de la précision de démembrement, c'était la seule hypothèse. Je mis une main sur l'épaule de ma camarade qui se disait rassurante avant de marcher autour du campement détruit. La voix légèrement obstrue par la manche devant ma bouche, je dis quelques mots.

« Si c'est le cas, il est fort possible qu'on tombe sur une entité inconnue. Il faut redoubler de vigilance, je compte sur ta force car il est vrai que tu as déjà affronté une situation similaire. Ton expérience va nous être très utile, je le prédis. »

Autrement dit, j'ai de la chance d'être à tes côtés pour certaines raisons. Je n'allais pas m'exprimer de la sorte, je me débrouillais pour faire autrement. Qu'est-ce qu'on pouvait bien faire dans ce cas là, on ne pouvait pas simplement reboucher le caveau et le sceller à jamais. Il fallait faire en sorte d'éliminer la source. Je sentais quelque chose approcher, je n'étais pas sensoriel mais une menace se faisait ressentir. Je regardais ma coéquipière d'un air sérieux plus que déterminé. Je pris le kunai que j'avais modelé en Shôton dans ma main gauche tout en me rapprochant de Oniri.

« Oniri, je ne sais pas ce qui ce trame dans l'obscurité, mais cela n'a rien de bon. »


J’espérais que ses instruments puissent nous apporter des informations sur la situation.
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] EmptyMar 20 Jan 2015 - 18:58

Mes détecteurs s’alarmèrent soudainement. Quelque chose était en train de se rapprocher de nous, enfin non, elle n'était pas seule, mais bien multiple. Les indicateurs de mon Scouter Sayen s'alarmèrent m'indiquant des flèches dans toutes les directions. Nous étions totalement encerclés dans le noir. Seuls les éclats de nos tubes fluorescents nous procuraient une maigre lueur tamisée dans l'ombre. Nous ne pouvions pas combattre dans de telles conditions. Tentant alors de garder mon sang froid, je me demandai s'il ne serait pas préférable pour nous de rejoindre la sortie. Malheureusement celle-ci se trouvait loin derrière nous. Et les informations que je reçus de cette direction m'apprirent que nos antagonistes bouchaient également l'issue. Nous étions totalement pris au piège. Je ne comprenais pas ce qui se passait, du chakra s'était soudainement mit à émaner de toutes les directions à la fois alors que rien n'avait été détecté un instant plus tôt. L'odeur infecte semblait redoubler d'intensité au point de me brûler les narines. Ogami et moi nous retrouvions dos à dos, protégeant mutuellement nos arrières ainsi que nos flancs.

-Ils sont nombreux, partout autour de nous avec un faible niveau en chakra.

Je m'efforçai de donner des informations courtes et concises pour mon coéquipier. Nous ne pouvions nous permettre de baisser notre garde un seul instant. Une idée me vint alors, pour palier à l'obscurité qui entravait notre vue. J'allumais une cigarette dans une série de geste lent et méticuleusement calculés. Une fois cela fait, je me rapprochai un peu plus des ruines du campements tandis qu'Ogami continuait de veiller sur les différents fronts. De multiplies bruits de pas long et saccadés commençaient à se faire attendre. Éclairant avec ma torche je parvins à trouver une flacon d'huile parmi les décombres du campement pour en déverser le contenu un peu partout autour de nous autant sur les tentes que sur les cadavres découpés des pilleurs de tombes. Je jetais alors ma clope dessus pour finalement y mettre le feu. Les flammes se rependirent en un instant autour de nous éclairant la salle dans laquelle nous nous trouvions. Extrêmement haute sous plafond, maintenue par de multitudes de colonnes alignées sur trois rangées, elle s'avérait également très vaste. Ses parois étaient à même creusées dans la roche, mais se composaient d'immenses plaques de pierres finement taillées encastrées les unes dans les autres. Cependant, dans l'immédiat, l'architecture des lieux ne faisait guère partie de mes priorités. Mon attention était davantage rivé esur la vingtaine de morts-vivants qui marchaient dans notre direction. Il s'agissait visiblement des cadavres réanimés d'une partie des pilleurs de tombes. Certains étaient armés de sabres, d'autre de piolets ou encore de pelles.

Un frisson de dégoût me traversa en constatant leur visage mutilé et en décomposition. De longues séries de râles vinrent alors ponctuer leur avancer tout autour de nous. Les flammes se rependaient rapidement. Bien que les lueurs dégagées par l’incendie nous permettaient désormais de voir très clairement nos adversaires elle n'en dégageait pas moins une fine couche de fumée asphyxiante. Heureusement, en sachant que nous allions explorer ce genre de ruine je m'étais préparée à une certaine éventualité. Moi ainsi que mon équipe avions jadis failli mourir noyés dans une salle inondée lors de notre périple. J'avais donc sur moi un jeu de masques à oxygène qui ferait tout aussi bien son office pour nous protéger de la fumée. J'en offrais un à Ogami, tandis que je m'équipai du second.

« On suit le plan tel qu'il a été initialement prévu. Il faut qu'on se débarrasse d'eux. » Ordonnais-je dans mon micro relié à mon masque à oxygène.

Je dégainai alors subitement Reaper & Jackal de leurs holsters pour commencer à tirer plusieurs rifles de balles à tête explosive sur nos zombies de service. Dans le même temps, Ogami s'assurait de les maintenir à distance avec son Shoton. Malheureusement je compris assez rapidement que la mort ne pouvait les atteindre une deuxième fois aussi facilement. Qu'il s'agisse d'un crâne explosé, d'un membre découpé ou arraché, ces immondes créatures continuaient de s'acharner sur nous. Rien ne semblait pouvoir être en mesure de mettre un terme définitif à leur assaut. Malgré les blessures que nous leur infligions, ils revenaient sans cesse à la charge, toujours plus agressives. Je profitai alors d'une brève seconde de répit pour recharger mes armes.

« Putain, qu'est-ce que je peux détester la nécromancie... »

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Message(#) Sujet: Re: Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] EmptyMer 21 Jan 2015 - 11:55

Le danger était imminent, les instruments de ma belle coéquipière permettait d'en savoir la provenance. Cependant, on avait aucune visibilité, ce qui pouvait éventuellement poser quelques problèmes lors d'un combat. On se plaçait alors dos à dos pour avoir la possibilité de contrer le danger à 360 degrés. Ce qui était une bonne idée en soit, Oniri me dit que le danger venait de toute part. Entre adrénaline, excitation et appréhension, je ne savais que choisir. Ils disposaient d'une réserve de chakra de faible niveau, donc le seul point positif à la situation. Cependant, il y avait encore quelques problèmes à régler avant de pouvoir écraser les ennemis. Je joignais mes mains, le kunai toujours présent, pour prévenir une attaque rapidement. Disons que j'étais assez perplexe sur le fait que les tubes fluorescents me permettaient de voir à quelques mètres et le temps de réaction devait donc être très petit. Je devais assurer mon rôle, de les tenir à distance pour avoir un soutient sans faille de la Saibogu. Je ne voulais pas être un faible, un poids pour la jeune damoiselle qui semblait si forte extérieurement.

Je jetais un regard sur ma partenaire et tournant légèrement, voyant qu'elle était en train de s'activer. L'idée qui lui était venue était celle d'allumer une cigarette pour ensuite mêler la fraise à l'huile du camp. En soit ce n'était pas la meilleure situation pour notre santé, mais la seule qui restait plausible. Je vis alors la véritable apparence de la salle, si majestueuse. Les corps n'étaient que détails maintenant, je pouvais admirer une architecture si belle. Et dire qu'on avait affaire à un tombeau, un caveau. Je n'avais pas la chance d'avoir une maison si spacieuse alors que j'étais vivant, peut-être fallait-il trouver une logique à cela. La vive lumière émanant du feu permis de voir nos ennemis, horribles. Ils étaient en effet dégoûtants et si on avait vu un massacre, on en voyait des revenants maintenant. Je n'eus pas peur mais par contre, je fus surpris par l'apparence hideuse de nos adversaires. Je collais mon dos à ma partenaire, me serrant le plus possible à elle. La fumée n'était pas bonne pour nous, elle pouvait nous étouffer assez rapidement. Pour pallier à ce nouveau problème, ma partenaire me tendit une protection. Faisant comme elle, je le mis à ma bouche en me remettant en position.

« Merci pour l'outil, on maintient le plan je m'occupe de les tenir à distance et toi tu t'occupes de mettre fin à leur seconde vie. »


Elle dégaina deux de ses armes pour exploser les magnifiques têtes de nos morts-vivants. Ceux-ci malgré la tête manquante se relevait encore et encore. Qu'est-ce qu'on pouvait faire face à ça, seulement leurs pas étaient plutôt lents et on pouvait facilement discerner leurs attentions. Après avoir effectué quelques mudras, je fis apparaître tout autour de nous un mur de cristal de petite taille. Je voulais laisser dépasser les têtes pour qu'elle les détruise. Je l'accompagnais dans ses actions, essayant de les détruire avec mon Raïton en lançant un espèce de laser rectiligne. J'avais beau détruire un bras, une tête, une jambe qu'ils revenaient. Mon mur était donc problématique, on ne voyait plus certains ennemis. Sauf que maintenant, ils étaient inoffensifs. Je fis disparaître mon mur pour reprendre le combat acharné avec les revenants. Oniri semblait recharger son arme et pendant ce temps, je continuais à nous couvrir de toutes parts. Il fallait par contre trouver un plan et cela rapidement, nous n'avions plus le choix.

« Je n'apprécie pas trop non plus ! »
Dis-je entre deux boules électriques envoyées sur les adversaires.


Musique:

Il fallait maintenant réfléchir plus sérieusement à la situation, ils pouvaient mouvoir leurs membres déchiquetés. La putride odeur nous assiégeait malgré les masques, je repris alors une tactique à ma partenaire pour établir un nouveau plan. On né poussière et on meurt poussière, n'est-ce pas ? Je regardais l'incendie incessant en décidant de l'utiliser à nouveau. Je fis apparaître dans ma main une épée de Shôton finement dessinée. Il pouvait y avoir quelques imperfections mais je m'évertuais à rendre mes créations plus belles à chaque fois. Je n'allais pas l'utiliser au corps à corps cette fois, je voulais seulement quelque chose d'assez massif pour projeter un mort-vivant sur les flammes. Je me décalais légèrement sur ma droite pour ne pas déranger ma partenaire avant d'envoyer de toute mes forces l'épée sur une charogne. Le brigand réanimé eut été touché au ventre et restait bloqué contre la paroi. Je regardais le feu le consumer assez rapidement. Il était dans l'incapacité de bouger mais ma théorie si simple se vérifiait. Il manquait peut-être encore du temps avant qu'il soit totalement annihilé, mais cette expérience me suffisait. Il n'avait pas la capacité de se régénérer.

« Je pense qu'on va devoir faire comme ça, on doit envoyer toutes ces créatures au feu. Il faut les consumer et profiter de notre vive flamme. »

Je mis ma main gauche sur la hanche à Oniri avant de tourner circulairement, toujours dos à dos. Je voulais une vision entière de la pièce pour connaître les positions exactes. Le combat continuait malgré toutes mes réflexions et mes paroles. On n'avait pas une seule seconde de répit. Tout à coup, deux ennemis tombèrent du ciel pour m'attaquer. J'en parais un avec mon kunai de Shôton et l'autre je le tenais par le coup, tout ceci de justesse grâce à l'indication soudaine de ma partenaire. Mon temps de réaction avait été plus précis cette fois-ci. Ma surprise et mon adrénaline permit une réaction rapide et concise. Cependant, ils avait le force et je ne pouvais m'occuper des deux en même temps au corps à corps. Utilisant ma main gauche, je projetai un des deux ennemis sur ma gauche.

« Oniri je te laisse celui-.. »

Je ne pouvais finir ma phrase que l'autre -celui paré avec le kunai- me tira en avant ainsi rompant la précieuse formation. Je tombais à la renverse sur lui et me débattait pour éviter qu'il me découpe avec son épée rouillée. Jusqu'à que je réussis à lui couper les mains incisivement, je lâchais un soupir avant de vouloir me relever. La fatigue commençait à se faire sentir. Je croyais avoir résolu le problème mais je sentis une affreuse douleur à mon épaule, comme si quelque chose s'amusait à la traverser. Je vis alors une main dépassant des décombres, c'était un brigand qui n'était décidément pas mort. Il m'avait planté un couteau dans l'épaule et on avait pu le repérer plus tôt car de lui n'émanait pas une goutte de chakra. Un cri de douleur que j'essayais de retenir au maximum se fit entendre dans le caveau, l'écho allait de plus en plus loin. De ma main libre, je plantais mon arme dans son avant bras pour le faire lâcher prise et d'un autre effort en poussant les décombres rapidement, j'insérais mon arme dans le cou du brigand déjà bien amoché. Sa mort fut instantanée mais ma douleur bien plus longue. Ma partenaire nous avait débarrassé des ennemis en utilisant les flammes. Je me mis contre la paroi en lançant un regard à celle-ci.

« Je ne l'avais pas vu venir, même sa dernière action fût méprisante. »

Je mis le col de ma veste de ma bouche avant d'extirper le couteau de la plaie. Mes dents serrées, les larmes aux yeux je ne pouvais que souffrir. Aussitôt j'appuyais ma main sur ma blessure.

« Ne t'occupe pas de ça, couvre moi.. le temps que je répare cette bêtise. »


Il n'était pas si aisé de discuter tout en souffrant d'une blessure de la sorte.
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Message(#) Sujet: Re: Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] EmptyJeu 22 Jan 2015 - 14:53

Musique ♫:

Les balles fusaient, faisant éclater la chair des morts tandis que ces derniers continuaient de ramper inlassablement vers nous. Flot pernicieux de la désolation, cette assemblée maudite ne pouvait espérer qu'un seul exutoire en passant par une annihilation pur et simple. Celle-ci devait alors par l'ancestral rituel de la purification par les flammes qui, dès lors, nous entouraient de toute part. Ogami l'avait bien compris et usait de ce stratagème pour se débarrasser de nos opposants. Constatant que mes tires, aussi puissant soit-il, se révélait inefficace contre ces monstres, j'abandonnai les quatre chargeurs qu'avait totalisé mes deux armes pour les ranger dans leurs holster. Je ressorti alors SpineBreaker pour faire feu sur un groupement de zombie qui tournait le dos au brasier. Le déluge de grenailles les propulsa aussitôt dans le purgatoire. Je tirai un nouveau coup afin d'en éjecter deux autres.

Déploya mon bouclier fixé à mon poignet, je parai plusieurs coups de lames avant de les frapper violemment avec ma défense de sorte à les repousser en arrière.Je sautais ensuite en arrière, acculée, n'ayant d'autre choix que de rompre notre formation alors qu'Ogami se retrouvait aux prises avec de nombreux ennemis. Me retrouvant alors appuyée contre un mur à plusieurs mètre au-dessus du sol, usant de mon charka pour adhérer au paroi, je rangeais mon équipement, pour ensuite dégoupiller plusieurs grenades que je lançai au loin, dans le plus gros de l'attroupement de morts-vivants. Les explosions retentirent et firent trembler l'immense salle, mais passé la secousse initial absolument rien n'avait bougé si ce ne fut les multitudes de membres en putréfactions arrachés qui jonchaient à présent en grande quantité sur le sol.

Je constatai alors avec horreur que tout ceci n'avait pas servit à grand chose. Ces immondices continuaient de se relever inlassablement. L'incendie se faisait de plus en plus oppressant au point de brûler les yeux. Les morts continuaient d'affluer en masse, laissant pour certain leur corps éparpillé se ré-assembler. De ma hauteur, j'essayai de jeter un œil en direction de la sortie et remarquai, au plus grand des désarroi, qu'elle était désormais bloquée par une imposante stèle de pierre. Nous étions en plein cauchemars... Je devais faire moult effort pour conserver mon calme et ne pas prendre de respiration haletante dans mon masque à oxygène au risque d'en consommer l'intégralité des réserves.

Des perle de sueur coulaient le long de mon front tandis que j'avisai Ogami tenter de retirer une lame planté dans son épaule par un de brigand rescapé. Il était blessé, ne pouvait plus se défendre et mon chakra recommençait à me faire défaut. Je pestai intérieurement de ma bêtise. Je n'avais pas fait ce qu'il fallait, ni agit comme il se devait. En tant que responsable de cette épique, c'était à moi qu'il incombait d'estimer les risques à prendre. Au lieu de cela, je nous avais précipité directement dans la bouche de l'enfer... Non, je ne voulais pas laisser ces maudites ruines m'avoir une fois encore. Cette fois-ci je devais me montrer forte, être en mesure de protéger mon équipe et ce quoi qu'il m'en coûte. A situation désespérée, il ne me restait plus qu'à employer des mesures désespérées. J'allais devoir utiliser cette technique, j'avais jusqu'alors préféré ne pas y avoir recours car, ils ne n’agissaient que d'une forme de prototype et je craignais, qu'à défaut de se débarrasser de nos adversaires, ils risquaient davantage de m'exploser à la figure. Cependant, comprenais que je n'avais plus vraiment le choix. Ogami se trouvai juste en dessous de moi et n'était, dans l'immédiat, plus en mesure de se défendre contre quoique que ce soit. Je me mordis la lèvre inférieur, laissant un peu de sang couler dans mon masque puis repris Reaper et Jackal en les armant chacun avec ces chargeurs contenants des munitions de dernière génération.

Je sautais ensuite sur le sol de sorte à m'opposer entre lui et l'armée de mort. Pointant les canons de mes armes sur l'armée sombre, j'expirai lentement, clignant des yeux un instant puis pris fermement appuie sur mes jambes pour me préparer à ce qui allait suivre. Pressant sur la gâchette, un véritable déluge de balles se déploya des canon de mes armes. Tel était la concrétisation de tant d'heures de travail pour finalement parvenir à ce fuinjutsu viable. Une série de sceaux était initialement implanté dans chacune de mes balles qui en invoquaient d'autre et en invoquaient d'autre ainsi de suite, déployant alors une gigantesque rafales de projectiles qui fusaient dans une énorme vacarme, rasant littéralement tout ce qui se trouvait sur son passages. L'attaque se déploya en cône ravageant, détruisant, annihilant tout sur sa route. Je tournais alors mes armes de sorte à balayer toute la salle dans son ensemble, laissant de nombreuses traces d'impacts sur le sol, les colonnes et les murs. Les morts-vivants quant à eut se retrouvèrent littéralement anéanti sous la puissance de la technique tant et si bien qu'il ne restait plus rien d'eux si ce ne fut de minuscules amas de chairs calcinés. Le brasier fuit lui-même fut emporté par l'attaque et s'éteignit aussitôt.

Lorsque la déferlante cessa enfin, les chargeurs de mes armes heurtèrent le sol dans un bruit sourd tandis que les canons dégageai d'épais nuage de fumée alors que quelque décharges électriques les parcouraient, signifiant qu'ils étaient devenue totalement inutilisable. Les membres tendues et crispés, jusqu'alors figée dans ma position d'attaque, je me laissai soudainement retomber à genou, le souffle haletant et les entrailles crevées par le manque de chakra. Alors que l'incendie s'était tu et que les ombres reprenaient lentement leur droit, j'arrachai le masque à oxygène de mon visage pour prendre une grande inspiration. Ce fut une mauvaise idée, l'air était encre saturé de toutes ces émanations et je manquai de m'étrangler, toussant violemment et recrachai un peu de sang sur le sol.
Me gorge sèche me faisait terriblement mal. Je me sentais soudainement si épuisée. Haletante, je trouvai malgré tout le courage de claquer un nouveau tube de lumière fluorescente pour l'orienter en direction d'Ogami.

-Je vais finir par croire que tu me portes malheur ! Au moins tu as pu constater de toi-même ce que donne une technique de rang A chez les Saibogus. Lançais-je avec une certaine ironie.

Je lui adressai un sourire peu convainquant, mais l'important était que nous avions survécu. A cet instant je ne me sentais plus la force de bouger. La lanière de cuir qui retenait mes cheveux avait cédé durant mon attaque, laissant ces dernier retomber dans mon dos ainsi que sur mes épaules. Je renvoyai quelques mèches, collées par la sueur, en arrière, avant de parvenir à me décider, après une longue pause silencieuse, à me relever en chancelant. Rejoignant mon coéquipier, je posai une mains sur son épaule indemne et lui attrapai le bras afin d'examiner sa blessure.

-Comment te sens-tu ? Ne me fait pas croire que tout va bien. Je commence à te connaître.

Ce faisant, j'écartai le tissu de son vêtement afin de mieux apercevoir sa plaie. Ce n'était pas spécialement beau au voir, mais j'avais déjà vu pire.

-Essai de bouger les doigts.

Je voulais avant-tout savoir s'il s'agissait d'une blessure superficiel ou plus grave, espérant qu'aucun nerf n'avait été touché. Auquel cas, il ne pourrait plus utiliser son bras sans soin avancé à l’hôpital. Le problème étant, qu'au vu de notre situation actuel, l'hôpital se trouvait loin, très loin...

Puis survint un événement des plus étranges. Une aura de couleur ocre s'éleva dans toute la salle, éclairant cette dernière durant quelques instants. Elle semblait directement émaner des restants de cadavres de l'armée de morts. Cette dernière parut alors se faire violemment aspirer par une ouverture à l'autre bout de la salle. Nous pûmes alors assister à de véritables élans de fluctuations spirituels qui donnait l'impression d'être littéralement drainé par la salle adjacente. Avant de disparaître totalement pour nous plonger à nouveau ans la pénombre, mon scan eut le temps de calculer la quantité total de cette énorme masse de chakra. Pourtant, je ne ressenti aucune peur à la vu de ces résultats plutôt alarmiste. Je pensai alors que tout ce que j'avais vécu jusqu'à présent avait finit par m'endurcir, cependant, ce soupçon de crainte face à l'inconnue demeurait toujours aussi inaliénable. Non, je n'avais pas peur, mais cela ne m'empêchait pas de redouter ce que nous nous apprêtions à affronter.

-Je crois qu'une pause sera la bien venue. Nous devons récupérer au mieux avant que cette chose ne rapplique...

Ma priorité consistait désormais à apporter les premier soin à mon coéquipier, car, je savais que les choses sérieuses allaient véritablement commencer sous peu. Aussi sortis-je d'une de mes sacoches un petit rouleau de bandages, ainsi qu'une fiole d'alcool afin de désinfecter sa plaie puis le forçai à s'asseoir tout en lui demandant de tenir de son bras valide, s'il le pouvait, mon tube fluorescent. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi est-ce que je me montrais aussi attentionnée envers lui. S'agissait-il simplement d'une ligne directrice que je m'imposai en tant que chef d'équipe ? Prendre soin de celui qui était sous ma responsabilité ou bien était-ce autre ? Il y avait quelque chose en lui que je parvenais pas saisir et qui le rendait étrangement attachant. Sans doute que sa candeur positive finissait par me toucher et que, désormais, je m'efforçai de prendre soin de lui afin de la préserver...
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Message(#) Sujet: Re: Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] EmptyJeu 22 Jan 2015 - 23:01

Je m'étais lâchement fait blessé par un brigand utilisant son dernier souffle pour me planter son poignard dans l'épaule. Je n'étais plus en état de combattre pour le moment et ma partenaire, excellente, ne mit pas longtemps à réagir. D'un saut athlétique, elle se retrouva entre les créatures et moi, dans l'optique de me protéger. Si j'étais concentré à me maintenir la plaie, je pouvais observer le spectacle se déroulant sous mes yeux. La Saibogu utilisa une technique bien à elle et attaqua en cône les ennemis se rapprochant de notre position. Je n'étais peut-être pas un expert dans l'art de son clan, mais cette technique dévastatrice avait eu le don de m’impressionner. Elle avait sûrement pour but de ne laisser aucune trace de son passage, hormis bien sûr des murs détruits, troués. Le son dégageait par son attaque aurait pu me détruire un tympan, le vacarme était tel qu'on avait sûrement réveillé les morts une nouvelle fois. Bien sûr, ce n'était que ironie tant je regardais Oniri se battre pour me protéger. Une honte, simplement, je n'étais pas fier de moi, je me répugnais. Étais je le faible dans la mission ? Oui, certainement. Je m'étais tant entraîné pour avoir un bon niveau, au final je me retrouvais poignardé par un simple brigand. En combat réel et singulier, une attaque aurait suffit pour le mettre à genoux. J'observais toujours ma camarade attentif lorsque je la vis retomber sur jambes.

Le feu éteint, la visibilité redevenait peu à peu nulle et elle palliait à ça en m'envoyant une tube fluorescent. Et si ce n'était pas suffisant, un peu plus tôt elle avait craché du sang en enlevant son masque. L'air n'était pas respirable, il fallait certainement attendre que ça se calme. Du sang coulait sur ma main serrant la plaie avec mon vêtement, j'en perdais de plus en plus. Cela dit Oniri trouva le temps d'ironiser la situation, encore, je n'en étais pas mécontent.

«  Je pense en effet que tu es avec un coéquipier n'apportant que des problèmes. Cependant il est-.. est vrai que c'était impressionna-nt-.. »

Elle se rapprocha de moi en mettant une de ses mains à mon épaule encore valide. Elle essayait de rester positive malgré la situation, l'expérience parlait. Pour ma part, c'était la première mission dangereuse que j'eus l'honneur de faire. Elle examina alors ma blessure en poussant le superflu de côté. J'étais blessé certes, mais je n'en étais pas handicapé et je n'allais pas mourir. La lame n'avait pas été bien en profondeur étant donné que le brigand avait utilisé le peu de force qui lui restait. Moi j'avais utilisé la moitié de la mienne pour lui assener le coup de grâce. Oniri m'avait posé une question à laquelle je devais répondre, elle prenait en quelque sorte des nouvelles de mon état. Je ne voulais surtout pas dire que ça me prenait violemment, je ne voulais pas me faire plaindre. Avait-elle lu en moi comme dans un livre ouvert, elle m'avait cerné avant même que je puisse répondre à sa question. C'est la moitié d'un sourire que je lui offris pour m'avoir pris de court.

«  Oui ça va, il y a pire comme blessure. »


Sous sa demande, j'essayais alors de bouger les doigts. J'y arrivais, à chaque micro-mouvement je sentais une douleur et mes doigts étaient lents et non réactifs. Mais ce n'était pas un problème majeur, je me sentais même d'effectuer des techniques. Bien sûr à vitesse réduite mais je n'étais tout de même pas invalide.

«  J'y arrive, lentement et avec une légère douleur, mais j'y arrive. »

La douleur n'était pas aussi légère que ça, mais je ne devais pas encombrer l'esprit de ma partenaire pour un détail aussi futile que celui-ci. L'infirmière m'examinait quand un aura de couleur ocre envahit une salle du caveau. Les yeux écarquillés, on assistait à cette scène bien étrange. Je lançais un regard interrogatif à celle-ci, j'émettais des doutes sur la suite de nos aventures. Une pause, c'est ce que proposa l’aventurière. Une pause opportuniste pour moi, il fallait réparer ma précédente bêtise et je devais m'y atteler seul. Je ne voulais pas porter la honte sur mon nom, une seconde fois. Seulement, elle n'avait pas l'air de l'entendre de cette oreille. Elle me tendit un tube pour éclairer l'opération pendant qu'elle allait commencer à désinfecter la plaie. J'allais souffrir et pour sûr, j'attendais le moment où le liquide allait rentrer en contact avec ma chair. J'imaginais la douleur, je l'appréhendais. Elle débuta alors les opérations, une horrible douleur me vint alors. Je me crispais, faisant dévirer quelques gouttes du liquide sur le côté. Je n'étais pas un bon « éclaireur », le tube ne faisait que bouger. Les dents serrés, j'émettais de petit gémissements de douleurs. Face à ma partenaire, je venais heurter ma tête à mi chemin entre son épaule et sa poitrine. J’exerçais une pression forte sur son corps, seulement par douleur, crispé tout autant. La puissance du sérum se dissipait peu à peu, me laissant le temps de retrouver ma position initiale. Je fis un grand soupir avant de planter un regard un peu sonné à ma coéquipière. Elle continua alors ses soins en m'appliquant le bandage, recouvrant ma blessure. J'essayais de bouger mes doigts, il n'y avait aucune amélioration et c'était bien sûr normal, néanmoins je pouvais me battre.

«  Tu n'as pas été très douce mais je te suis reconnaissant. »

J'essayais de trouver un petit morceau de mon vêtement non sali par le sang ou l'environnement, je le passais alors sur mon visage transpirant. Je comptais rester quelques minutes à me reposer pour ensuite continuer la mission en cours. Ce n'était pas fini, on le savait tout deux. L'énergie ocre, elle était malfaisante et puissante. La mission ne pouvait être considérée terminée, si on n'arrivait pas à ôter ce problème.

«  Je pense qu'il nous reste encore une autre chose à régler et bien pire que les précédentes. Par contre, je ne ressens aucune peur, je n'ai pas une idiote en partenaire. »

Les minutes passèrent, on s'était sûrement reposé un peu trop et il ne fallait pas faire attendre notre prochaine épreuve. Je me levais en me tenant à la paroi et j'essayais de faire des petits mouvements circulaires avec mon épaule endommagée. J'y arrivais tant bien que mal, je mis alors ma main au dos de ma partenaire, dans ses cheveux lâchés pour la tapoter. Si ce n'était pas un remerciement officiel, elle allait peut-être comprendre le message. Il était temps de reprendre la route et on s’exécuta. On suivait la direction de l'énergie, celle-ci nous avait conduit face à une vieille porte, moisie par les années. Il suffit d'un coup de pied pour l'éclater en morceaux. Je laissais dépasser ma tête du trou formé pour observer le contenu de notre prochaine pièce. Ce n'était pas une pièce à proprement parlé, c'était un escalier nous menant dans les profondeurs de ce caveau. Je poussais alors les restes de la porte pour emprunter cet escalier torsadé. Je tenais toujours ce petit joyaux de tube dans ma main, je n'avais donc pas du mal à mettre un pied devant l'autre. J'en profitais pour ôter mon masque.

«  Fais attention, les pierres sont usées, attention aussi à ne pas glisser. »


Musique:

L'escalier descendait encore et encore, nous amenant dans les sous-terrains de ce monde. On arriva enfin à un couloir tout aussi sombre les autres salles. J'avançais alors ma main tenant l'objet lumineux pour essayer d’apercevoir le fond de ce couloir. On en voyait pas le fond, je remuais alors le tube pour voir les dimensions de ce sordide couloir. Après avoir fait quelques mouvements pour vérifier qu'il n'y avait aucun piège à l'entrée, je continuais à marcher tout droit en réitérant pour prévoir un potentiel danger. Quelques minutes après, on trouvait une sortie. Une grande pièce s'offrait à nous, le plafond était en voûte tandis que les pierres taillées formaient de multiples sculptures. Au milieu de cette somptueuse architecture, on apercevait un trône d'une hauteur de deux hommes. Sur ce trône, un armure était installée. L'énergie ocre rodait autour de l'armure, tournoyant encore et encore autour du siège royal. Avec crainte, on s'avançait en direction de celle-ci. La pièce s'illumina aussitôt, les torches s'allumèrent automatiquement. A ce moment là, le fluide s'introduisit dans l'armure. On était à une bonne trentaine de mètres du danger quand celui-ci prit vie.

«  Et voilà que maintenant, on se trouve face à une énergie ayant opté pour une armure. Restons sur nos gardes, le fluide semblait émaner une puissance effrayante. »

L'armure à tête de lion s'éleva et on aperçut la beauté de son équipement. La poussière s'écroulait en même temps qu'il s'était levé, laissant place à la beauté. L'armure était entièrement en or, de la tête au pied. La seule arme dont il disposait, était un Katana d'une forme simple avec une garde rouge. Notre ennemi fit quelques pas en notre direction, on entendait le bruit anormal de l'armure, les pièces se touchant entre elles, un bruit métallique se faisait ouïr. Il brandit alors son arme, nous incitant à se battre. Il voulait se battre n'est-ce pas, je n'y voyais aucun inconvénient. Je voulais me venger, le détruire, lui faire payer pour toutes les précédentes épreuves. La colère prenait sur moi, je lançais un regard démoniaque à une coquille vide. En faisant quelques mudras, je créais donc deux clones se positionnant à nos côtés. On était donc maintenant quatre contre un, qu'allait-il répondre à cela ?

«  Je suis prêt à recevoir de nouvelles instructions. Je pensais à utiliser mes dragons de côtés opposés pour le défaire, mais ne connaissant pas les capacités de notre adversaire je ne vais pas utiliser tant de chakra pour cela. »


La tête de lion chargea en notre direction, il était très rapide et il fallait réagir promptement. J'attendais le plan, les idées de ma partenaire. Ça pressait mais à la seconde où elle me dirait, je suivrais sans réfléchir. Elle disposait de ma confiance.
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Message(#) Sujet: Re: Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] EmptySam 24 Jan 2015 - 21:05

Ogami passa un très mauvais moment tandis que je m'attelai à opérer les premiers soin sur sa blessure. Une fois encore, il chercha à cacher son mal-être, mais les marques de souffrances qu'il exprima lors de son traitement curatif le trahirent. Se tordant de douleur, il ne manqua de se cramponner à moi ce qui me crispa, m'interrompant un instant dans ma tache. Les contacts physiques inattendus n'étaient vraiment pas mon truc et cela ne semblait guère s'arranger. avec le temps. Je parvins tout de même à panser sa blessure alors qu'il parvenait à bouger les doigts, ce qui en soit était un bon signe. Il aurait cependant été étonnant de constater qu'il puisse encore combattre dans un état pareil, ce qui n'était guère rassurant au vu des circonstances. Je ne pouvais pas compter sur lui, mais il ne pourrait plus compter sur moi bien longtemps. J'avais quasiment usé de la totalité de mon chakra ainsi que de mes munitions restantes durant notre dernier combat. La raison aurait voulut que nous rebroussions chemin, malheureusement l'entrée du tombeau demeurait scellée et je savais, d'expérience, il nous serait impossible de déplacer ou détruire la stèle. Finalement paré et bandé, Ogami ne manqua pas de faire une petite remarque ironique quant à mes méthodes d'infirmières. Je lui adressai un petit sourire ironique, au moins gardait-il le moral.

-Tu t'es montré très douillet, mais ne t'en tien pas rigueur !

Je tournai alors la tête en direction de la cavité située à l'autre bout de la salle et par laquelle l'aura ocre s'était « enfuie ». Il ne nous restait plus qu'à la rejoindre pour l'affronter. Je commençai à comprendre le mode opératoire des Précurseurs ou plutôt de la suite de systèmes de défenses qu'ils employaient afin de protéger leurs secrets. On y retrouvait toujours cette « volonté » parvenue à transcender les âges dans le but de devenir la gardienne des lieux auxquelles elle était enchaînée. Une fois débarrassée de cette dernière, les ruines se retrouvaient alors dépossédées de cette volonté protectrice et il nous était dès lors possible d'accéder à leurs secrets tout comme de rejoindre la sortie. Si tel était une fois de plus le cas nous n'aurions d'autre choix que de combattre à nouveau sans quoi nous serions à jamais enfermés entre ces murs. Je pris soin de garder cette hypothèse pour moi afin de ne pas en inquiéter mon coéquipier. Il était déjà assez difficile pour-moi même de gérer la tension qu'imposait les événements, ce n'était non plus pour la lui refiler.

-Non, il n'y a pas à avoir peur. N’oublies pas que nous sommes des Shinobis. Nous devons être en mesure d'aborder n'importe quel situation avec sang froid et ce en toutes circonstances.

Je disais cela pour lui, mais tout autant pour moi, essayant de me rassurer par ces paroles, de concentrer mon attention sur notre objectif et non sur la crainte avenir de l'inconnue qui nous guettait de ses yeux pernicieux. J'allumai mon dernier tube fluorescent pour ensuite prendre la direction de la seule issue qui s'offrait à nous. L'air devenait lentement plus respirable, ou peut-être était-ce moi qui commençait à m'accoutumer à cette atmosphère impropre. Ma gorge me brûlait, mais je n'avais pas prit la peine d'emporter de gourde avec nous. J'allais devoir faire sans, jusqu'à ce que tout ceci soit définitivement terminé, ou jusqu'à ce que nous mourrions. L'un dans l'autre, on pouvait aisément se dire qu'il aurait s'agit d'une mission éprouvante jusqu'au bout. Alors, sans que je ne le sente venir Ogami tapota le bas de mon dos de la main. Décidément, il commençait à devenir un peu trop tactile à mon goût.

-Retire ta main de là si tu ne veux pas perdre ton deuxième bras...

Lui lançais-je d'un ton plus acerbe et mauvais que je ne l'aurais voulut. Ce à quoi je ne pus m'empêcher de m'en vouloir, d'une certaine façon, pensant, qu'au final, il n'avait rien fait de mal. Se contentant dès lors de subir les affres de mon mauvais caractère.

Après cela, nous empruntâmes un long escalier en colimaçon. Durant la descente de ce dernier je fus prise d'un vertige causé par mon manque de chakra et du prendre appuie sur une des parois humide pour ne pas tomber. Ogami eut donc tout à loisir de se rendre compte de ma faiblesse, celle que je cherchai justement à cacher depuis le départ. Haletante, je continuai d'avancer en faisant de mon possible pour reprendre contenance. Puis, lorsque nous arrivâmes dans cette grande salle circulaire au plafond voûté je m'empressai d'activer mes scan afin de récolter un maximum d'information, tandis que l'aura ocre venait à pénétrer dans une armure d'or à tête de lion. Les yeux de cette dernière s'illuminèrent et je ne pus m'empêcher de repenser au quatre statues des divinités gardiennes des Précurseurs. Les données s'affichèrent alors sur l'écran de mon Scouter Sayen

« SCAN... ESTIMATION DU CHAKRA:
-68 UNITÉES
SCAN... DÉTECTION DE L'AFINITÉ :
-AUCUNE AFINITÉ DÉTECTÉE
SCAN... DÉTECTION D'UNE APTITUDE :
-AUCUNE APTITUDE DÉDETECTÉE »

Avec ceci, je pouvais dire que nous étions bien avancé. Tout du moins, le katana dans ses mains témoignaient d'une potentielle maîtrise du sabre. Et puis, il y avait ces soixante-huit unités de chakra... C'était pratiquement deux fois plus que ce qu'un juunin pouvait posséder. Autrement dit, cela n'annonçait rien de bon. Mon coéquipier vint à réagir instinctivement en créant deux clones pensant sans doute que la supériorité numérique nous donnerait l’ascendant, mais je savais que c'était peine perdue contre un ennemi de cette envergure.

-Soit, nous allons garder nos distances en attendant d'en apprendre davantage à son sujet. Mes capteurs n'ont rien donnés, mais il possède une très grande réserve de chakra. Contrairement à la mienne qui est pratiquement à plat. Ce sera donc à toi de le finir.

Sur ces mots je dégoupillai un grenade que je lançai directement sur le gardien. L'explosion claqua dans un tonnerre de fracas souleva un épais nuage de poussière. Je vis alors à la dernière seconde la lame de notre ennemi fendre l'air, manqua de peu de me trancher la gorge, mais je pus heureusement compter sur l'un des clones d'Ogami qui encaissa l'attaque ma place. Le double disparu sans laisser de trace, taillé net dans le vif. Je profitai alors de cet instant pour dégainer Ebony & Ivory afin de le mitrailler tout en bondissant en arrière. Les balles heurtèrent l’armure de plein fouet qui demeura totalement indifférent à mon attaque. Le gardien fusa alors sur moi arme en main, agissant ainsi comme je l'avais souhaité. Je ne voulais pas que mon coéquipier ait directement affaire à une chose pareil.

-Ogami c'est le moment. Profites-en pour l'avoir !

Criais-je tout en laissant tomber mes armes sur le sol afin de dégainer SpineBreaker. Je fis alors feu lorsqu'il fut à bout portant pour lui asséner un déluge de grenailles qui le frappas en pleine poitrine. Sous le choc, il eut un mouvement de recul, un simple mouvement de recul... Et moi je tombai alors brutalement à genou, sentant mon corps céder sous la fatigue. Le Katana fendit l’air découpant le canon de mon arme en morceaux, pour ensuite fondre sur-moi. Mise à terre et prise de court, haletante, je ne pouvais désormais plus rien faire pour me défendre contre cette attaque...
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Message(#) Sujet: Re: Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] EmptyLun 26 Jan 2015 - 11:32



Musique:


L'ennemi semblait fort et le combat se n'annonçait pas si aisé. J'avais crée deux clones pouvoir réaliser quelques enchaînements . Ma coéquipière m'expliqua que ce fluide, cette entité, possédait une grosse réserve de chakra. On pouvait donc en conclure qu'il était impossible de venir à bout d'un adversaire comme celui-ci rien qu'à l'usure. Il fallait donc être ingénieux, c'était la seule solution. La première attaque fût celle de ma partenaire, lançant un objet sur notre adversaire. Une explosion et une fumée épaisse émanèrent de l'objet. J’espérais que le lion soit au moins à terre mais il en fallait bien plus apparemment. Instinctivement, j'envoyais un de mes clones devant Oniri en ayant perçu l'ombre d'une attaque. Celui-ci prit une attaque à la place de la Saibogu. J'eus l'impression que mon cœur allait exploser tant le coup de Katana m'avait surpris. Il me restait donc un clone. J'étais content d'en avoir prévu assez pour pouvoir répondre mais aussi la protéger. Profitant d'une ouverture, je vis les deux armes de Oniri pointées sur notre ennemi. Je me plaçais alors derrière celle-ci -avec mon clone- pour ne pas recevoir un projectile dévié par l'armure. Elle tirait encore et encore essayant sans relâche de créer une brèche. C'était à moi de faire ma part de travail, j'y étais plus que déterminé.

« Oui ! »

Je voulais effectuer une action, mais je n'étais pas sûr de le faire sans dégât. Je me trouvais en effet derrière la Saibogu et je voulais envoyer un dragon de Cristal au dessus de sa tête pour s'élancer sur le plastron de l'armure. Si je déviais ne serait-ce qu'un peu mon attaque, je pouvais emporter la tête de celle-ci. Je n'avais pas le temps de réfléchir, il fallait que je le fasse rapidement et avec précision. Celui-ci détruisit une arme avec un seul coup pour ensuite se préparer à en enchaîner un deuxième. Ce coup pouvait être fatal, après avoir expiré un bon coup j’exécutai les mudras nécessaire à l'invocation de mon dragon de Shôton. Cette créature fonça droit sur sa cible, raflant légèrement les cheveux de la damoiselle pour s'écraser sur le plastron de notre ennemi commun. J'avais crée une brèche et je l'avais fait reculé de nouveau. C'était maintenant au tour de mon clone de faire l'autre partie du travail, pendant que le dragon s'était décidé à plonger, le clone accourait. Dans son élan, il créa une épée en Shôton.

Le timing était important, je devais être précis si je voulais nous sortir de la situation. C'était enfin à moi de briller, je ne m'étais que trop reposer sur les épaules de Oniri. Le clone se glissa sous le bras du fluide en armure pour ensuite planter l'épée dans la brèche précédemment ouverte. D'une flexion, il s’éleva pour transpercer le reste de l'armure et finir bien sûr par la tête. Sous la pression des coups, l'arme de cristal se brisa et mon clone retombait au sol. L'armure réanimée vint à se tortiller dans tous les sens, s'écartant de nous. Je décidai de rejoindre le groupe pour pouvoir écarter Oniri de là. Pendant ce temps, c'était comme si l'armure se compressait. Des trous se faisaient apparaître aux endroits intacts, je sentais le danger venir et une explosion était imminente. Je me mis devant ma partenaire face à elle, tandis que le clone restant faisant de même pour ma part. Il arriva ce qui devait arriver et le fluide ocre expulsa l'armure de façon omnidirectionnelle. Le reste du casque compressé vint détruire mon clone pour atterrir sur mon dos, je n'étais pas blessé vu que le projectile fut amorti. Une petite rougeur, un hématome c'est tout ce que j'avais encouru lors de ce choc. J'étais très fatigué, exténué, je tournai ma tête pour confirmer la suppression de l'ennemi. Je vis alors le fluide s'évaporant, peu à peu.

Je laissais alors mon corps tomber sur le sol.

« Je crois que.. je n'ai pas retiré ma main toute à l'heure mais par contre, j'ai retiré celle de notre ennemi. J’espère que tu ne m'en veux pas. »

C'était avec difficulté que je prononçais ces mots, mon visage sale, mes vêtements sale tout autant que ma partenaire, il était facile de comprendre qu'on sortait d'aventures unique. La mission était peut-être terminée, j'en étais presque sûr. Le fluide avait du d'une façon ou d'une autre réanimer les morts par contre l'origine du fluide m'était inconnue. Il fallait peut-être trouver des résidus, faire des analyses mais ce n'était plus de mon ressort. Le caveau était peut-être protégé par une malédiction à quinconce oserait le profaner. Je ne pouvais que émettre des hypothèses, je n'étais pas devin. Je me redressais alors, toujours assis, pour connaître l'état de ma partenaire.

« Ce n'est pas que je m'en soucie, mais est-ce que tu vas bien ? »

Je m'en souciais quand même, elle m'avait tant aidé avant ça, qu'il était normal pour moi de vouloir prendre de ses nouvelles. Le Katana n'avait pas disparu, il était à quelques mètres de nous. Je me relevais alors très difficile pour aller en sa direction. C'était un beau Katana avec une garde rouge, je le pris alors dans ma main. Dés lors, la garde tomba en poussières par je ne sais quel miracle. Je me retrouvais avec une lame simple dans la main. Je mis celle-ci dans mon sac, la lame dépassait.

« Si ça ne te dérange pas, le Katana m'intéresse et je le prends comme revenu de la mission. Après tous nos efforts, c'est la moindre des choses. »

Je m'approchais donc de la Saibogu pour lui apporter mon aide, je tendis ma main droite. Il fallait peut-être que je l'aide jusqu'à qu'on remonte à la surface.

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Message(#) Sujet: Re: Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] EmptyMar 27 Jan 2015 - 19:32

Musique ♫:

Le dragon ainsi que la lame de cristal firent leurs œuvres. Je ne m'attendais pas à tant venant de la part d'Ogami, tout du moins, pas à ce qu'il parvienne à vaincre cette armure à lui seul. Peut-être l'avais-je sous-estimée, peut-être n'avais-je pas su prendre cas de sa réelle force tant mon rôle de chef pour cette mission me tenait à cœur. A trop vouloir le protéger, j'en étais venue à le négliger. Pourtant, en cet instant, alors que le gardien s'apprêtait à abattre son arme sur moi, j'en étais venue à espérer qu'il vienne à mon secours. Ce qu'il fit brillamment. Je pus alors constater, avisant de mes yeux se spectacle de désolation dans laquelle s'empêtrait l'armure endommagée. Dès lors qu'une brèche venait d'être ouverte dans sa carcasse d'acier, l'énergie cumulée n'avait plus lieu de s'y contenir. Nous pûmes entendre de sordides gémissements en émaner. Puis toute cette puissance accumulée s'apprêta à céder.

Ogami fit rempart de son corps aidé par son clone pour me protéger. La lumière fut aveuglante et l'explosion retentissante. Je couvrais instinctivement mon visage en levant mon bras, mais tout était déjà terminé. L'aura continua d'émaner dans l'air dans un ultime râle avant de disparaître, s'évaporant dans le néant. Cet étrange phénomène m'interloqua. La chercheuse en moi désirait percer les mystères de ces événements, mais l'autre part, la Kunoichi que j'incarnai, n'aspirait plus qu'à un long repos après tant d'épreuves. Puis il y eut cette main tendue qui m'invitait à le rejoindre. Toujours à genoux, je l'avisai avec de grands yeux. Salle, échevelée, épuisée et blessée, j'avais l'impression que mes périples dans les ruines des Précurseurs se terminaient toujours de la même manière. Je lui adressai un sourire de compassion rapidement transformé en un d'arrogance puis attrapai sa main dans la mienne afin qu'il m'aide à me relever.

-Je vais sans doute mieux que toi. En soit pas trop mal. Enfin, je peux t'en être reconnaissante pour cela.

Tout en prononçant ces mots et sans un regard pour sa personne, je m'avançai vers le centre de la pièce reposant un genou à terre afin d'examiner les restants de l'armure sous toutes les coutures. A l'intérieur du plastron je remarquai un étrange symbole qu'il m'avait déjà été possible de voir dans un livre. A dire vrai, je n'aurais jamais cru qu'une telle chose puisse exister, enfin c'était un peu comme les vers des sables... Ce sceau était donc à l'origine de l'antique pouvoir qui protégeait ses ruines.

-Homoncule, une âme créée artificiellement par un savoir probablement lié à celui des Mamoru...

Dis-je en me tournant vers mon coéquipier. Après tout ce que nous avions vécu, ce dernier avait le droit de comprendre ce qui venait de se passer et ce que nous étions en quelque sorte parvenu à accomplir. A savoir le rétablissement à son origine de l'ordre continuel des choses.

-A présent puisse t-elle reposer en paix... Lançais-je d'un ton solennel, tout ne fixant un point vide vers le plafond au-dessus de nous.

Cette histoire était terminée. Ces ruines n'avaient plus de gardien, mais encore restait-il à les explorer. Cependant, il ne s'agissait pas de notre mission. Les pilleurs de tombes étaient tous morts. Nous devions désormais rentrer au village afin d'effectuer nos rapports respectives et prendre un long repos bien mérité. Avant de partir pour rejoindre la surface, je récupérai quelques pièces de l'armure jugeant le matériaux qui la composait plus que prometteur. Nous prîmes une longue pause qui dura plus d'une heure dans l'ombre de la falaise. Assise sur le sable frais, je me perdis dans la contemplation du casque à tête de lion que je m'amusai à faire tournoyer sur mon index.

-A chacun sa paie ! J'ai toujours eu un faible pour tout ce qui est en or massif...

L'ironie était aisément perceptible dans mes mots tous comme l'honnêteté de mon sourire à l'égard de mon coéquipier. Je lui était reconnaissante pour tout ce qu'il avait fait, pour sa détermination ainsi que l'aide qu'il m'avait apporté durant cette mission. Mais également pour cette importante leçon qu'il m'avait inconsciemment apprit. Ce faisant, j'attrapai la tête du lion entre mes mains et l'avisai longuement.

-Elle n'a toujours put compter que sur elle-même durant tout ce temps et voici où tout ceci l'a amené. A nous deux, à une seule journée, nous sommes parvenu à la défaire d'une longue agonie de plusieurs siècles...

Ces mots pouvaient s'adresser à bien des personnes en bien des circonstances et je n'y faisais guère exception. Cependant, en ce jour, j'avais acquis davantage qu'une simple armure. J'avais rencontré une autre personne sur qui compter.

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Message(#) Sujet: Re: Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] Heart of the storm [Rang B. Ft Ogami] EmptyMar 27 Jan 2015 - 21:28




Ce n'était plus qu'un simple caveau funéraire, il y avait bel et bien un trésor et bien protégé. Oui on pouvait en déduire que la sécurité n'était pas si élevée mais en y regardant de plus près, les brigands avaient été tous éliminé par l'énergie ocre. Une énergie qui avait été capable de réanimer les morts pour ensuite se loger dans une armure majestueuse à tête de lion. Nous l'avions affronté vaillamment et c'était l'armure qui avait trépassé, pas nous.

La fatigue nous avait assiégé, il nous restait que très peu de force. Nos attaques, nos efforts avaient permis de se défaire de l'ennemi et de se libérer de ce cauchemar. La damoiselle accepta la main que je lui tendais avant de me répondre. Elle disait être reconnaissante, j'étais content de le savoir. Je l'étais aussi réciproquement alors ce n'était que chose rendue, elle m'avait bien plus aidé que moi dans cette mission. Peut-être que dans le futur, je serai plus performant et je lui montrerai mes capacités améliorées. J'avais des questions, des hypothèses sur notre combat. Oniri mit fin à mes doutes en m'expliquant la nature du fluide, c'était donc une âme artificielle. Elle n’oubliait pas d'évoquer un pouvoir, celui des Mamoru. Je n'en connaissais que les frasques, les récits mais il était vrai, que en y réfléchissant on pouvait aisément faire le lien entre ces événements et ce pouvoir.

Si j'avais profité de l'occasion pour trouver une arme, ma coéquipière fit de même en récupérant une partie de l'armure en or. Il était vrai que nous avions eu beaucoup de problèmes, ce n'était que maigre paiement que de nous accorder ces deux objets. Je répondis à son sourire par un autre, elle avait un faible pour l'or massif ? C'était bel et bien une femme camouflée par cette épaisse poussière.

« Ce n'est que mérité. »

Ses paroles étaient belles et justes, je ne pouvais que hocher la tête pour approuver ses dires avant de reprendre.

« Il est temps d'y aller Oniri, marchons doucement. »

On ne pouvait que marcher doucement, nos états ne nous permettaient pas de courir jusqu'à l'entrée de la caverne. Le chemin, on le fit dans le sens inverse en faisant attention à n'avoir rien oublié. Sur le retour on ne voyait ni corps, ni vestiges de ceux-ci. Les âmes comme les corps avaient été consumé par les flammes. Notre pas était lent mais on arriva au final devant le caveau. Il nous restait une chose à faire. Le soleil à son habitude accablant et une légère brise se faisait sentir, nous regardions tous deux l'entrée du tombeau qu'on devait sceller à tout jamais. Il fallait trouver une solution, il n'était pas simple de faire cela. A la base il n'y a qu'une entrée et la paroi n'était pas si épaisse. Voilà comment ils étaient arrivés à ouvrir le tombeau, il n'y avait qu'une entrée possible. Il fallait donc se débrouiller pour détruire le tunnel d'entrée.

« Je ne suis pas un expert dans la destruction comparé à toi, je te laisse faire. Je pense qu'il faut quelques dispositifs pendant quelques mètres le long du tunnel. Et encore quelques uns à l'entrée même pour que la roche au dessus de celle-ci s'y effondre. »

Elle avait déjà eu l'idée de le faire, je n'en doutais pas une seule seconde cependant je donnais mon avis comme tout coéquipier pouvait le faire. Oniri plaça les explosifs aux endroits indiqués avant qu'on se retire à la position où nous avions laissé la moto. J'avais une petite idée sur sa façon de faire, je commençais à la comprendre tout de même. On s'équipa des casques avant de reprendre la route, une fois à une cinquantaine de mètres elle pressa un bouton sur le tableau de bord de sa moto. Si le bruit ne suffisait pas, on sentit une légère secousse malgré la distance. Je me tournais pour voir l'étendu des dégâts, les rochers montaient au ciel pendant qu'une épaisse fumée grise était repoussée par l'explosion. On continuait alors notre route, il était l'heure de rentrer chez nous. Il n'y avait plus la tempête, on n'avait plus à craindre les vers.

«  Le voyage s'annonce bien plus calme, n'est-ce pas ? »


Ces mots, je les disais avec humour mais j'en connaissais le poids. On avait bien failli y passer un peu plus tôt, je n'avais pas été gravement blessé lors de cette mission. Si ce n'est une grosse plaie au bras, je n'étais pas amputé tout de même. J'allais juste devoir faire un petit examen en rentrant, je pouvais le faire au quartier général des Midorhato.

Les heures passèrent et on se trouvait enfin à la si belle voie illusionnée. Il était temps qu'on se sépare, je descendais de la moto en rendant l'équipement prêté si gracieusement. Les engins Saibogu nous avaient été tellement utiles, je ne pouvais le nier. Je m'inclinais alors légèrement en avant pour la remercier.

«  Je dois te remercier pour cette mission riche en émotion, si tu as besoin de quoi que ce soit, tu peux me trouver au quartier général des Midorhato. »

Sur ces mots, je levais ma main droite en me retournant pour lui dire au revoir.
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