Il est vrai que j’ai passé ces dernières années à travailler encore et encore pour pouvoir acquérir certaines compétences. Je ne peux perdre du temps à m’amuser, à traîner alors que les entraînements eux, apportent de vraies récompenses. Le résultat? C’était de pouvoir être promu Genin si facilement, je sais ce n’est pas grand-chose pour certains. Mais le fait est que de pouvoir porter fièrement l’emblème du village du sable peu importe le rang est en soit, un honneur. Mes objectifs étaient clairs et pour y accéder il fallait bien évidemment travailler et encore travailler. La suite logique après être promu Genin est de rejoindre une équipe. Une équipe est composée de plusieurs Genins et d’un maître, celle-ci se doit de remplir des missions pour le bien du village. Ces missions qui apportent de la renommée à Suna et qui permet à l’équipe de travailler en coopération et d’acquérir elle aussi une certaine réputation.

Il est donc évident que rejoindre une équipe était plus que primordial, je suis que très peu à l’aise avec les personnes je suis de nature difficile. Pendant environs 14 ans je n’ai eu aucun amis, je n’en voulais pas trouvant cela absurde. Ce choix m’a causé et me causera certainement de nombreux soucis car il est vrai que je suis zéro niveau social. Je ne sais pas comment faire une rencontre, ni comment apprécier des blagues, ni exprimer mon affection. Ce genre de choses me dépassent totalement, ce qui représentera réellement un gros préjudice dans le futur. J’espère pouvoir y remédier par exemple avec ma future équipe. M’enfin, j’avais donc obtenu un rendez-vous pour pouvoir intégrer une équipe nommée Midorhato. Aujourd’hui et comme habituellement j’étais habillé en survêtement noir, toujours avec une écharpe blanche autour de mon cou. Je voulais donner une bonne impression au dirigeant de l’équipe même en survêtement et c’est pour cela que j’étais tout propre tout parfait.

J’étais enfin arrivé devant le QG de Midorhato et donc l’endroit du rendez-vous. Quel bâtiment magnifique, j’étais étonné de voir une chose aussi belle seulement pour une équipe. Ce bâtiment, typiquement de Suna me donnait l’impression d’être comme à la maison dés la première impression. Il est vrai que tout cela n’est que ressenti mais juste à l’extérieur de celui-ci, je me sentais déjà bien. Je ne savais pas pourquoi mais le stress montait en moi, j’étais un peu comme dirait angoissé. C’était très rare de me mettre dans cet état la, je me l’expliquais que par le fait que je jouais sûrement mon avenir. Un avenir rempli d’objectifs que je ne pouvais qu’atteindre grâce à une précieuse équipe et donc à un sensei performant. Après être entré dans le Quartier Général, on m’indiqua la direction pour rejoindre le bureau du chef de l’équipe nommé Kibō. Je ne connaissais que ça de la personne avec qui j’avais rendez-vous, ce qui m’intriguait, j’en attendais beaucoup de ce rendez-vous. Une fois la porte tant attendue trouvée et après un grand soupir je tapai à la porte quand on m’invita à rentrer.

Une fois à l’intérieur je me mis à regarder premièrement la personne qui dirigeait cette équipe puis ensuite brièvement le bureau de celui-ci. Je ne voulais surtout pas montrer mon stress à Kibō, je ne voulais évidemment pas, paraître faible. En effet je ne suis pas le meilleur en relation sociale mais je connais les bases et surtout le respect des supérieurs. Ce fût avec un grand plaisir et un honneur que je tendis ma main à Kibō pour répondre à son geste avant de m’asseoir devant lui. Il se présenta alors et me posa quelques questions. Je ne pouvais m’empêcher de regarder ses yeux bleus qui étaient si similaires aux miens, ces yeux qui étaient si beaux mais aussi effrayant à la fois. Après l’avoir écouté, je répondis donc.

Bon-bonjour Kibo, mon nom est Toshiro, Toshiro Ogami. Je suis ravi de vous connaître et je vous remercie de vos félicitations. *dis-je avec un sourire avant de reprendre*

Il me parla du passé ce qui m’interpella un petit peu. Je n’avais presque jamais parlé de celui-ci aux autres, ces douleurs je les gardais pour moi. Mais je ne voulais manquer de respect à ce qui pouvait être mon futur sensei et donc qui allait me faire évoluer et m’amener à accomplir mes objectifs. Après avoir avalé ma salive, je repris.

Je suis né dans une famille qui elle-même a vu naître Suna. Nous sommes discrets et n’avons pas spécialement de talents comme certaines d’ici, néanmoins l’amour qu’on porte à notre village est tout aussi fort. Malheureusement je fus évincé de celle-ci étant vu comme une malédiction. Ma mère est morte en me mettant au monde, ma sœur par la maladie et mon père par Makka. Je ne sais comment mais on m’a lié à ces drames. *dis-je en me retenant de ne pas lâcher quelques larmes*
Aujourd’hui j’ai une nouvelle famille, ils n’ont pas mon sang mais ont mon Amour. Mais il est temps de prendre mon envol, ce qui est impératif pour atteindre mes objectifs.

Pour parler de mes rêves je veux principalement aider à ériger une village fort pour que le genre d’évènements tragiques comme le décès de mon père ne se reproduisent plus. Je veux devenir fort pour créer un village fort. J’ai d’abord pensé à la paix, mais toute paix est temporaire on ne peut plus avoir confiance en cela. Peut-être que le temps et la force me donnera la réponse de comment créer une paix durable, je ne le sais pas. Un jour je pense que je me tiendrais à vôtre place et à celle de nombreuses personnes, je ne veux que progresser.

Enfin mes capacités, je maîtrise donc le Raïton et le Shôton. Le Raïton est présent dans ma famille alors que le Shôton n’était jamais apparu. Je m’entraîne presque tous les jours pour maîtriser ces deux là correctement mais ce n’est pas facile du tout.

Et euh.. Très beau bâtiment vraiment!

J’avais fini sur ces petits mots, le genre de chose qu’on dit pour montrer qu’on a fini. Je respirai un bon coup après avoir tant parlé; J'avais parlé de choses que je n'aurais jamais cru dire, ça m'avait un peu remué. Cependant j'attendais avec impatience la réponse de mon interlocuteur.

On me dit souvent que je ne parle pas comme un jeune de mon âge, n’ayant que très peu fréquenté ceci je ne peux pas vraiment dire comment étaient leurs façons de parler. J’avais donc fait un petit monologue racontant un peu tout de moi. Je m’étais moi-même choqué de la façon et de la facilité que j’avais à communiquer toutes ces informations. Finalement il n’y avait pas que le bâtiment qui était chaleureux mais aussi Kibō qui me mettait en confiance peu à peu sans même avoir à me parler. J’avais réussi aisément à tout lui raconter. J’espérais vraiment ne pas avoir trop parlé ou même pas assez, cela pouvait être déterminant car au final allais-je être reçu dans son groupe? Ce n’était pas comme si c’était sûr en fait. Il se leva alors après m’avoir remercié de m’être exprimé et de l’avoir complimenté. Il se dirigea aussi vers la porte, je le regardais d’un air surpris ne sachant pas trop pourquoi il faisait cela. Il me demanda donc de le suivre. Je ne sais pas pourquoi mais ces mots-là à cet instant m’ont rassuré, ce n’est pas comme si il allait me raccompagner mais je savais que c’était plutôt bon pour mon adhésion à l’équipe. C’est alors avec plaisir que j’allais le suivre.

Il me demanda alors de le tutoyer, wow. J’étais légèrement choqué je ne m’attendais pas à entendre ça d’un supérieur car je vouvoyais certains membres de ma famille alors des personnes hiérarchiquement au dessus de moi.. En effet après l’avoir regardé je pouvais dire qu’il n’avait pas trente ans de plus que moi il paraissait légèrement plus âgé que moi. Mais de tout de même, on m’avait clairement interdit de tutoyer quelque un au dessus de moi et cela c’était mon défunt père qui me l’avait inculqué. Mais le pire ou devrais-je dire le meilleur c’était qu’il m’avait dit de le considérer comme un membre de la famille. Décidément mon futur sensei était spécial et j’étais heureux de savoir que dés le début après quelques mots échangés il me disait de le considérer comme un membre de la famille. Logiquement il est un petit peu plus vieux que moi, donc je pourrais le considérer comme mon grand frère. J’ai toujours été le grand frère alors ça me faisait quand même beaucoup plaisir. C’est bien ce que je pensais mais après pour l’exprimer c’était tout autre chose..

D’acc-d’accord, si tu me l’accordes alors je te tutoierai *dis-je en baissant la tête légèrement*

Alors je le suivais pour me faire découvrir le bâtiment. J’étais vraiment content de visiter celui-ci, de l’extérieur il était déjà magnifique. On commença par une salle de réunion se trouvant à côté de son bureau. C’était vraiment très bien, je me voyais déjà assis pour discuter de l’avenir du groupe, d’une mission voir plus. Décidément j’avais peine à me reconnaître ça faisait bien longtemps que je n’étais pas aussi joyeux et content. Bien sûr je voulais pas le montrer alors je restais simplement avec un petit sourire. J’étais assez pudique pour ça, ce qui peut sembler étrange en effet mais je déteste montrer mes émotions aux personnes. Les montrer dans certaines situations pourrait alors faire découvrir des faiblesses chez moi. Après cette salle on se dirigea donc au rez-de-chaussée et mon nouveau sensei me parla. Devrais-je dire plutôt il se présenta, je l’écoutais donc attentivement pour ne pas rater un mot.

Il avait été donc abandonné au Pays du Bois et comptait faire des recherches pour retrouver ses origines. C’était normal, je n’étais pas dans le même cas que lui mais à sa place je ferais de même. Moi j’avais connu mon père et avait eu pendant quelques années une famille, celle qui était mon sang. Ensuite j’avais été recueilli par une formidable famille qui est pour moi aussi ma famille adoptive. On avait déjà quelques points en communs, des yeux bleus et une famille adoptive. Il continua alors, ne lâchant pas une miette j’étais vraiment concentré à l’écouter. Il parla ensuite de paix et se présenta de manière plus précise. Il veut instaurer la paix dans la monde, un objectif tellement louable mais peut-être trop utopique à mon goût même si j’y croyais.. Le point qui m’avait choqué était essentiellement qu’il était du Kakumeigun. L’unité spéciale, l’unité d’élite. Moi qui disait avant que j’allais prendre sa place j’étais bien loin du compte. J’étais vraiment impressionné qu’une personne de son niveau allait être mon maître. Et pour le bonus il contrôlait le Raïton tout comme moi. J’avais vraiment de la chance que mon grand-frère soit si formidable. J’avais du mal à penser qu’il était comme ça dés à présent mais il fallait que je me le rentre dans le crâne.

L’unité Kakumeigun, en fait vous-. Mince non, tu es vraiment impressionnant. Je suppose que ce rang n’est pas offert et en plus tu es d’affinité Raïton. J’espère avoir l’occasion de m’entraîner avec toi, même de réapprendre complètement le Raïton si il faut.

Quelle chance, pouvoir côtoyer une personne ayant de si bonnes qualités et une affinité similaire. J’avais l’impression d’avoir fait un pas en avant pour réaliser mes objectifs. J’avais maintenant un maître pour réaliser mes rêves, le destin me souriait enfin, merci. Il me montra donc le reste en passant par les dortoirs, il y avait donc des chambres. J’allais alors sûrement m’installer ici pour être plus proche des centres d’entraînement et pour mieux pouvoir réaliser les missions. On monta alors sur le toit qui nous offrait une si belle vue de notre village. Cette fois-ci je n’étais pas le seul à apprécier une si belle vue, je n’étais pas le seul à avoir des étoiles dans les yeux. J’aime mon village, je ne suis peut-être pas le plus sociable ni le plus compréhensif mais il n’empêche que j’aime Suna, j’aime tout ce qui vient de Suna.

Il me parla alors de Midorhato, de ses objectifs. Il voulait exprimer ses rêves par l’intermédiaire de l’équipe mais aussi les rêves des autres. Ce membre de l’unité Kakumeigun était vraiment une personne exceptionnelle. Je ne comprenais pas tout à fait comment d’autres personnes, comme mes futurs équipiers allaient pouvoir m’aider à réaliser mes rêves. La seule chose que je savais c’était que Kibō m’avait dit que Midorhato allait m’aider. Je sentis dans ses mots qu’il me mettait en confiance, qu’il essayait peu à peu de m’inculquer l’optique du groupe et sa vision des choses. Il le faisait d’une façon des plus admirables. Je me sentais vraiment en confiance après ses paroles, je me mis à regarder le village une nouvelle fois. La prochaine étape allait de rencontrer mes partenaires, j’allais donc devoir les apprécier et lier des liens avec eux. Et dans la continuité des choses j’allais devoir les aider à réaliser leurs rêves. Mais c’était dans la suite des choses, je ne savais pas comment avait fait Kibo mais suite à ses paroles il m’avait redonné espoir et m’avait fait avancé dans mes objectifs et dans mon caractère. Je lui répondis alors en souriant.

Vraiment, ces objectifs sont louables et très intéressants . Je vais alors mettre tout en œuvre pour pouvoir aider l’équipe Midorhato à réaliser ceux-ci. Je vais vous aider, vous tous à donc réaliser vos objectifs personnels. Je ne saurais être satisfait qu’une fois qu’il y aura une conclusion à tout cela.

Et évidemment, tu dis être de ma famille donc quand tu seras prêt à faire des recherches sur tes origines je serais là. Même si cela implique d’aller dans un pays lointain ou de retourner tout un désert.

Je finis avec ces quelques mots, j’étais un peu gêné d’avoir parlé comme ça. C’était vraiment pas dans mon habitude de dire ce genre de choses. C’est le genre de chose, je suppose, qu’un ami, qu’un frère dirait à un autre et juste le fait d’avoir sorti ces mots spontanément m’étonnait.

Je me sentais bien sur le toit avec mon futur sensei, celui que je devais considérer dés à présent comme de la famille. Je ne sais pas comment aller se passer la suite mais j’étais vraiment motivé à rejoindre cette équipe qui semblait correspondre exactement à mes attentes. Après avoir parlé quelques peu il mit sa main sur mon épaule pour ensuite me répondre. Il m’expliqua donc que ses rêves passaient après, c’était son choix. Si il me disait de cette façon que ses recherches étaient secondaires alors je devais juste le comprendre car il y avait du y réfléchir. Cela n’a pas dû être facile tous les jours à vivre, m’enfin maintenant il est devenu un Shinobi expérimenté et bien gradé. Je pense que rien ne peut l’abattre. Je lui fis un sourire pour approuver ses paroles avant qu’il ne reprenne. Il m’expliqua alors que je n’étais pas officiellement des Midorhato, je ne sais pas pourquoi mais à ce moment là il n’y avait pas une seule once de surprise. C’était trop facile de parler pour rejoindre une équipe, il fallait que je démontre quelque chose à Kibō pour exprimer mes motivations.

C’est alors qu’il m’amena au sous-sol, nous étions au toit donc cela avait mis quelques minutes à rejoindre. Je savais où on allait en effet car on l’avait visité quelques peu avant, j’allais donc faire quelque chose de physique. Peut-être allait-il me faire affronter un membre de son équipe ou alors devrais-je lui faire un démonstration de ma force? Il me demanda de rester à une place pendant que lui se plaça face à moi de l’autre côté. Je crois qu’à ce moment là, je compris que la suite n’allait annoncer rien de bon. J’allais devoir peut-être combattre contre lui? Je n’exprimai rien à travers de mon visage ou mes gestes mais j’étais vraiment surpris. Je suis un simple Genin et lui un membre de l’unité spéciale, évidemment je ne suis pas bête, je savais très bien qu’il n’allait user de toute sa force. Sûrement, même qu’une goutte de sa force, c’est pour dire.

Peu importe, je n’avais pas le temps de réfléchir à ce qu’il allait me faire ou alors si il allait être cool ou même brutal avec moi. Après tout je ne savais pas grand-chose de lui mais à travers ses paroles et ses gestes je ne voyais pas quelque un de sadique ni d’excessif. Je me sentais dés lors un peu rassuré ce qui allait m’attendre. Kibō détacha alors le bandeau sur sa tête pour le mettre dans la poche arrière de son pantalon. Je devais donc le récupérer, tache difficile je devais donc arriver au corps à corps avec une personne de son rang. Je ne suis pas très fort en Taijustu malheureusement c’est même un de mes objectifs dans le futur de pouvoir me perfectionner à celui-ci. Même si mon père m’avait appris une technique de Raïton nécessitant d’être au corps à corps j’avais du mal à me rapprocher des adversaires en temps réel. Pour couronner le tout, Kibō fit apparaître cinq clones. Il est possible que les femmes aimaient se trouver avec six Kibō au final, mais moi dans ce cas là ça ne m’arrangeait pas le moins du monde. Je fis quelques pas en arrière tout en les regardant après l’apparition de ceux-ci.

C’était donc sa première technique et cinq clones qui ne bougeaient pas se trouver de l’autre côté. Il fallait que je fasse des choix rapides et réfléchis. Donc logiquement pour atteindre le vrai Kibō il fallait d’abord anéantir les clones. Sauf que cinq clones d’une personne ayant un niveau tel que celui-ci à détruire, ce n’est pas tâche facile. Mon regard changé, j’étais beaucoup plus sérieux et je fixai mon adversaire. La première chose était de ne pas paniquer, de toujours montrer résistance et d’imaginer en temps réel ce que j'allais faire. Bien sûr on était pas en vrai combat, mais juste le fait de penser cela pouvait me porter préjudice. Je devais me mettre dans la tête que ce test était quelque chose de sérieux; De plus je jouais sûrement mon avenir alors même si il fallait retourner le bâtiment j’étais décidé à récupérer ce foulard. Déjà pour moi-même mais aussi pour ma famille adoptive, leur montrer que je peux faire quelque chose de ma vie.

Le problème est que ce Shinobi est loin d’être bête et peut contrôler aisément des clones. Je pouvais faire comme lui et faire apparaître cinq clones à mon tour; Sauf que moi je ne pouvais utiliser la logique de cinq vs cinq et me lancer sur le Kibō pour récupérer le foulard. Ça serait absurde vu la différence niveau entre nous. La première attaque pourrait avoir un impact sur le reste, il fallait que je regarde comment il allait riposter à mon premier geste; Je préfère dans un combat la contre-attaque, analyser les mouvements de mon adversaire pour ensuite pouvoir juger et contre-attaquer. Si je pouvais l’amener suite à une technique à m’attaquer, que cela soit au corps ou même à distance je ferais déjà un grand pas en avant. Mon but donc de jauger la puissance (réduite évidemment) de mon compagnon.

Bien, de toute façon peu importe le poids des problèmes je les soulève Kibō. J’espère être à la hauteur de ton examen. *dis-je d’un ton sérieux*

Je me mis donc en position pour attaquer, mon premier objectif était de faire bouger ses clones pour trouver donc des ouvertures et aller récupérer le foulard le plus vite possible. Au final je ne pourrais peut-être même pas détruire tous les clones mais au moins j’allais essayer de récupérer l’objectif. Il fallait que j’exécute rapidement les techniques choisies pour pouvoir atteindre mes objectifs. Une clone reste un clone quelque soit le niveau, si j’envoie une attaque il bougera automatiquement et c’est à ce moment là que je pourrais penser à une contre-attaque. Il fallait quand même que je me rapproche un petit peu pour pouvoir avoir plus de précisions dans mes actions. Je positionna mon corps légèrement en avant pour courir vers les clones.

C’est à ce moment là que je pris deux kunais un dans chaque main pour les lancer sur les clones les plus à droite de Kibō selon mon point de vu. J’enchaînai avec une technique Raïton en prononçant le nom de la technique . Je fis apparaître dans mes deux mains aussi deux boules électriques avec une énergie pas très concentrée. Ces deux boules je les lançai sur les deux mêmes clones. J’avais essayé de faire en sorte que les kunais et les boules électriques soient positionnés afin d’encercler les deux clones. Après cela, je fis un bond en arrière craignant une réplique des clones.

HRP:

J’avais donc envoyé deux attaques sur les clones de Kibō. J’espérais un résultat satisfaisant, même si je ne pensais pas vraiment détruire ses clones, ce n’était pas mon but. Créer une ouverture, analyser sa prochaine attaque c’est ce à quoi j’aspirais. Finalement l’effet escompté ne fût pas, il utilisa une technique qui lui permit de se revêtir d’un genre de manteau électrique. Cela stoppa net mes attaques, j’avais en effet envisagé un déplacement de sa part mais pas un contre avec une autre attaque. C’était assez logique au final, détourner des attaques si simples.. Mais je ne m’avouais pas vaincu et j’analysais sérieusement la scène. C’était ma première attaque et malheureusement elle fût détournée aussi facilement qu’un bonjour. Cet examen n’allait pas être une chose facile et j’avais confirmation qu’il n’allait pas me laisser trop d’ouvertures. Mais il fallait que je m’approche de lui, le but était ce foulard. Il ne fallait pas m’arrêter aux clones. Je réfléchis donc à une façon, une stratégie pour réussir cela.

Mais il ne fallait que quelques secondes pour voir le bras de mon futur sensei se lever. Il claqua ensuite des doigts et son armée de clones se jetèrent sur moi. Je mis mon pied droit en arrière pour prendre un appui. Je ne pensais vraiment pas qu’il allait lancer d’un coup les clones sur moi. Je me sentais un peu oppressé, le problème dans ces cas là c’est qu’il faut très rapidement faire un choix. Je pense que c'est ce qu’il voulait m’apprendre peut-être. En mission des vies dépendent d’une décision juste et rapide, du moins c’est ce qu’on m’avait dit. Alors si j’échouais à une telle attaque ou si je prenais une trop mauvaise décision pour quoi allais-je passer? Quel piètre gamin je serais? Je les regardai s’avancer sur moi. J’avais quelques idées maintenant sur la façon de répondre à cette attaque frontale.

Peut-être fallait-il que j’exécute donc une technique pour faire apparaître cinq clones à mon tour et répondre au frontal par le frontal mais c’était trop brusque et irréfléchi. Peut-être que avec une équipe cela pourrait se faire mais seul cela était impossible. Une défense? En effet au final il me donnait l’opportunité d’une contre-attaque alors il fallait la saisir. Oui, c’était décidé! J’allais faire comme ça et en profiter pour essayer de me rapprocher le plus du jeune homme à la crinière blanche. Son foulard dépassait de sa poche, il m’attendait, il n’attendait que ça que je le saisisse. J’avais l’impression que c’était si possible et si impossible à la fois, j’en étais perplexe, très perplexe. Peu importe, dans un combat on a pas le temps de s’occuper ce genre de chose. Les états d’âmes, la peur, il ne faut pas les prendre en compte.

C’était décidé, j’allais donc attendre qu’ils soient assez proche de moi. Mon objectif était donc de créer mon mur de cristal ce qui pouvait permettre de me protéger pendant quelques secondes. Le problème est que ce mur de cristal avait une faille. Cette technique me protège à 360° autour de moi mais sûrement pas au dessus, en effet il y a un trou au dessus de ma tête à chaque fois que je l’utilise. Il faut bien sûr être en hauteur ou alors sauter pour le voir, mais c’était une faille. Il fallait donc que j’utilise une faiblesse pour la transformer en une qualité. Concentration, concentration , c’était primordial; Il fallait avoir un très un bon timing pour le faire au bon moment. Je voulais que ses clones soient assez proches de moi pour être surpris par ma défense et me laisser une intervalle de quelques secondes.

J’allais donc essayer de me défendre pour attaquer, plus que quelques secondes je regardais l’allure des clones et juste à temps j’exécutai ma technique. Suite à deux ou trois mots un mur de cristal se forma autour de moi, derrière la paroi il y avait les clones de mon futur maître qui ne demandaient qu’à m’extirper je devais donc faire très très vite. Il pouvait même tout exploser vu sa force, j’en étais sûr. Je fis alors une deuxième technique. Celle qui consiste à créer cinq clones, cette technique n’a pas d’affinité elle est de type neutre. Le vrai Kibō avec son foulard était de l’autre côté, je devais donc me projeter sur lui. On était donc six confinés dans ce mur de cristal. Une clone saisit le bras à un autre et un autre clone saisit mon bras. Je voulais qu’ils me jettent par-dessus le mur pour me retrouver plus éloigné de celui-ci. Et au final arriver plus proche de Kibō et derrière les clones. Je m’exécutai et donc je fus projeté avec un de mes clones en direction du vrai sensei. En même temps les quatre clones eux sortirent du mur pour faire diversion et sauter dans des endroits différents.

On était plutôt proche de Kibō, mon clone et moi, j’avais déjà fait un grand pas en avant;Celui de me retrouver le plus proche possible de mon adversaire. Je le regardais de mes yeux bleus très déterminé. Bien sûr il est très loin d’être dupe je m’attendais à que certains de ses clones reviennent en arrière. C’est dans ce cas que j’ordonnai au clone qui était à mes côtés de se retourner pour exécuter une de mes techniques favorite. Celui-ci posa sa main sur le sol pour faire un 360°, jaillit autour de lui de tous petits éclairs ayant pour seul but de repousser en cas de retour d’une partie de son armée. Mon plan avait l’air de se dérouler comme prévu, même si j’attendais vraiment à qu’il me surprenne à nouveau. Je m'élançai sur lui à toute vitesse, j'avais utilisé une bonne partie de mon chakra en quelques attaques je devais donc reprendre mon souffle. Je collai mes deux mains pour me préparer à utiliser une de mes meilleures techniques contre Kibō pour réussir. Si cette action ne marchait pas, j'allais sûrement avoir de gros ennuis avec ses clones. Mais c'est très concentré que je fonçai sur le Kakumeigun. On pouvait voir sur mon visage ma détermination à vouloir ne serait-ce qu'empoigner ce foulard.

Même en rampant, je vais venir le chercher ce foulard Kibo! *dis-je d'un ton sérieux*

HRP:

Quel examen, je pense m'en souvenir toute ma vie. Pour intégrer une équipe j'avais l'impression de devoir déplacer une montagne. Le mot montagne était clairement approprié à mon nouveau frère. Insaisissable, indestructible c'est ce que je ressentais rien qu'en le regardant. Comment réussir à récupérer une chose que la montagne protège ? Une stratégie, oui mais ce n'était pas si facile. Je n'avais pas à faire à un genin, j'avais à faire avec un membre de l'unité spéciale.. Rien que ça. Néanmoins j'étais motivé et je voulais lui faire passer le message. Je pouvais peut-être rater l'examen mais au moins, je pourrais me regarder dans une glace. J'avais réussi à passer au-dessus de ses clones, à m'approcher de quelques mètres de l'objectif mais c'était trop magnifique pour que ça marche.

Mes deux mains prêtes à exécuter une technique je regardais dans les yeux Kibō tout en courant. Et c'est là que je compris, juste en échangeant nos regards. Il utilisa une technique de type Raïton qui détruisit tout ce qui se trouvait derrière moi. Une telle puissance, cette puissance m'arrêta net. Je me retournai quelques instants pour regarder le résultat il n'y avait plus rien, le néant. Stupéfiant, je me retournai à nouveau pour regarder le jeune homme à la crinière blanche. Je pense que c'est à ce moment là que je saisis qui j'avais en face de moi. Il avait tout anéanti, je suppose que ça aurait une formalité de m'abattre avec cette même technique. Alors il voulait juste se contenir;Quelle honte je me sentais tellement nul par rapport à ça.

Il y a une différence d'âge je le sais, mais si petite et pourtant il dispose de tant de compétences. Je suis si loin de lui, si loin qu'en se retournant il ne pourrait m'apercevoir. A des années lumières de cet homme, le décor devint noir et je ne vis que lui avec sa main qu'il venait de lever. Ses yeux bleus me fixaient, j'avais l'impression d'être face à un ennemi. Ne pouvant bouger, je m'étais arrêté. Je ne sentais plus mes jambes, je ne sentais plus rien la peur prit le dessus. J'avais peur de quelqu'un qui n'allait pas me tuer, certes il disposait d'un pouvoir phénoménal mais alors qu'est-ce que ça serait en mission ? Quelle honte..

Je baissai les yeux, j'avais l'impression d'être tellement une tache. Le destin faisait peut-être de moi un raté et de lui l'avait fait devenir si fort. J'étais dans un moment de panique, pétrifié il fallait vite que je me reprenne. Mais quand je pensais qu'il m'avait tout montré, il me démontra à quel point il s'amusait de moi. Je sentis sous mes pieds une force tellement puissance, elle me leva à dix mètres au dessus du sol. J'avais les larmes aux yeux en voyant tout ça, j'étais perché sur un caillou sur une hauteur d'environs dix mètres. Il me maintenait en l'air avant de dire une phrase. Il me demanda si je savais voler, en effet je ne le savais pas non.

Mais le fait qu'il me sorte quelque chose à ce moment là me rassura. En effet ça devrait me faire peur de voir un maître aussi sadique mais au final rien que le fait d'entendre sa voix le replaça dans la réalité. Il fallait que je me reprenne, je fis un petit sourire avant de sécher les très petites larmes qui osaient sortir de mes yeux. Et tout à coup, coup de grâce il fit disparaître le peu de chose qui me maintenant à dix mètres du sol. Ses précédentes paroles alors prenaient leurs sens, il voulait m'apprendre à voler de force peut-être. Dans ces moments là il ne faut pas trop réfléchir, il faut faire quelque chose de censé et rapide.

Force contre la force, j'allais m'écraser sur le sol alors il fallait quelque chose pour amortir ma chute. La technique de mon père Yakou Toshiro prenait alors un autre sens. Cette technique me permettait de relâcher une forte énergie Raïton à travers un de mes poings. J'allais donc essayer de retomber sur ce poing et donc sur le sol pour contrer la force du sol. Le sol contre mon poing armé de mon Raïton le combat s'annonçait pas si facile. La physique jouait contre moi même si le plus grand joueur ici était Kibō. Je fis quelques signes et donc exécutai la technique .

Le choc fût violent, une douleur qui partit de mon poing jusqu'au haut de mon corps se fit ressentir. Le sol était tout explosé mais je pense que je souffrais bien plus. Je ne sentais plus mon bras, il saignait quelques peu. J'avais un peu mal à mes jambes mais j'avais mis toute ma force sur mon poing alors c'était plutôt mon bras gauche qui avait tout pris. J'avais très très mal, je me repliai sur moi même. J'étais en boule, j'essayais de ne pas trop crier mais ça sortait malgré moi. Une si grosse douleur me tenaillait. Il devait y avoir de multiple fractures dans ce bras, de grosses mêmes. Mais je n'avais pas lâché, même si j'avais eu un coup de mou j'avais pu montrer à mon frère que je n'étais pas un faible. La douleur ne voulait pas, ne pouvait pas passer. J'avais si mal que tout ce qui s'était passé avant s’effaça. Je me retrouvais à un ou deux mètres de lui, si près du but.

Je me mis sur les genoux avant de prendre un Kunai de ma main droite, malgré tout la douleur se fit sentir et avec cette même main armée je maintenais mon bras blessé. Je crois que c'était la fin de mon examen, je le sentais, je le savais. Mais par dessus tout je ne voulais pas abandonner, je m'attendais à ce qu'il arrête ou alors qu'il continue. Mais dans les deux cas j'étais prêt . Je le regardais d'un air si sérieux, mes yeux bleus se confondaient aux siens. Je lui montrais ma détermination, malgré un bras si endommagé et du sang coulant de celui-ci. On pourrait croire que j'en faisais trop, mais cela représentait tellement pour moi. J'avais des valeurs et des rêves, je devais me respecter.

HRP:

Je dois avouer une chose, c'est que dans toute ma vie je n'aurais jamais pensé passer un examen tel que celui-ci. Je n'ai que très peu pratiqué de combat dans ma vie si ce n'est des entrainements "gentils" pourrais-je dire avec mon père. Donc c'était une première de combattre plus ou moins réellement et d'autant plus avec un membre de l'unité spéciale de Suna. D'une hauteur de dix mètres je devais retomber sur le sol, une chose pas si facile en effet. J'avais choisi une technique qui n'était peut être pas la meilleure mais c'était la seule façon pour moi de ne pas prendre trop de dommage. J'avais réfléchi de façon logique je pense, en exerçant une force contre une autre peut-être que j'aurais pu éviter quelques dommages; Même peut être avec de l'espoir inverser la tendance, mais je n'y croyais pas trop vu l'intensité de la technique. Ce qui comptait vraiment, ce qui me tenait à cœur, c'était le fait de me retrouver devant Kibō. Peut-être je ne pouvais plus utiliser mon bras mais j'étais face à lui avec un kunai. Bien sûr je lui démontrais ma combattivité mais en aucun cas je n'aspirais à récupérer le bandeau dans ce état là et avec mon niveau actuel. J'attendais donc patiemment la réaction de mon possible, futur maître.

Le chef de Midorhato se trouvait devant moi et me lança un petit sourire en me voyant me tenir avec le kunai. Il n’espérait peut être pas que je fasse d'une certaine façon le bourrin comme ça. J’espérais surtout ne pas le décevoir, moi qui en si peu de tant avais été conquis par son charisme. Je le fixai avec détermination quand je le vis remettre son bandeau à sa place. Je ne savais pas comment prendre ce geste, j'avais donc échoué certes mais allais-je être refusé pour autant? Suite à cela il me dit que c'était fini sans même m'en dire plus il se rapprocha de moi. "C'est fini", je ne répondis pas. Il me disait donc que c'était fini alors peut-être simplement que j'avais raté l'examen? Une équipe avec de si bons objectifs et un chef aussi bon n'était pas si facile d'accès et je m'en rendis compte à ce moment là. Je croyais déjà avoir perdu, je croyais avoir tout raté. Pourtant j'avais beaucoup donné, beaucoup. La différence de niveau entre moi et lui était telle, que dans un combat réel il lui aurait suffit d'une attaque pour m'abattre. Je n'aurais eu sûrement pas l'occasion de lever mes deux mains pour utiliser une technique. Quelle déception, je ne pouvais en vouloir qu'à moi même d'avoir raté mon examen. Kibō n'était pas dur, il m'avait donné un objectif et je ne l'avais pas relevé, le problème venait de moi en effet.

Il me prit dans ses bras, j'avais mal mais je ne disais rien. Je ne voulais pas dire un mot de plus, je m'étais assez ridiculisé pour encore me geindre. D'un éclair on se trouva dans une nouvelle pièce. Il avait utilisé une technique pour se téléporter d'un endroit à un autre, rien ne m'étonnait plus avec lui. C'était impressionnant de voir avec quelle agilité et facilité il exécutait les techniques. On se trouvait donc dans l'infirmerie, je pense que la blessure n'était pas si grave que ça. Dix mètres en effet ça fait quelque chose, mais j'avais réduit la casse je n'étais surtout pas en danger même si il fallait soigner ça. Sur le lit je posai ma tête de côté en regardant l'homme à la crinière blanche s'éloignait peu à peu. C'est quand tout était fini selon moi qu'il me dit quelques mots qui suffirent à me soigner (mentalement bien sûr). Je pouvais donc emménager ici et rejoindre l'équipe, j'étais accepté. Quel soulagement, j'étais tellement heureux. Je ne sais pas si je méritais le fait d'être accepté, je n'étais sûrement pas le meilleur genin de Suna mais alors qu'est-ce que j'étais content. Je me concentrai à ne pas trop exprimer ma joie avant de dire quelques mots.

Merci Kibō..

La blessure me faisait souffrir, les médicaments me calmaient et la fatigue m'endormait.