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 Noir désir... [Pv: Yami]

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Suna
Meïka A. Oniri
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Message(#) Sujet: Noir désir... [Pv: Yami] Noir désir... [Pv: Yami] EmptyDim 30 Nov 2014 - 21:53

    Music ♫:

    J'avais longtemps hésité et médité sur le moyen de parvenir à mes fins, envisageant les scénarios les plus fantaisiste et sensuel. Une étreinte torride devant à la cheminé sur un immense tapis de fourrure duveteux ? Dans une île privée paradisiaque à l'autre bout d'une monde ? Dans l'eau même d'un oasis au cœur du désert sous la nuit chantante ? Toutes ces idées s'avéraient plus délicieuse les unes que les autres, pourtant aucune ne me satisfaisait réellement. Peut-être était-ce parce que je les avais déjà expérimenté par le passé. Non, pour ma belle, pour ma merveilleuse princesse, je désirai quelque chose de simplement authentique qui serait parfaitement à sa convenance. Je ne souhaitai pas la perturber, je voulais qu'elle se sente comme dans son élément pour sa première fois. Bien qu'à première vue cela pourrait paraître difficile la solution m'était venue d'elle-même. Après-tout, l'une comme l'autre n'avions jamais eut le privilège de nous délecter de cet échange fugace et pourtant si significatif pour l'obscure indolente qu'incarnait ma bien aimée. Je le savais, le liquide écarlate qui coulait dans mes veines pouvait éveiller en elle moult émois dont il était difficile de soupçonner l'existence. Pourtant j'avais pus le constater de mes propres yeux, cette passion dévorante qui enflammait son regard alors qu'elle s'abreuvait d'une proie fraîchement cueilli. Cela ressemblait à si méprendre à du désir. Voilà qui était d'une simplicité troublante. Ainsi, il en serait l'égide de notre union, pacte de sang, pacte charnel, qu'importait pour peu que nous soyons réunis à jamais.

    La nuit était tombée depuis des heures, je me préparai à cet avènement depuis tout aussi longtemps avec un engouement à peine dissimulé. Je voulais être parfaite pour elle, je voulais être belle, plus que jamais. Robe de soie immaculée et corsage orné étaient donc de mise. Je portais également un maquillage discret mettant mes traits en valeurs. Quelques bijoux, boucles d'oreilles, bracelets, au final ce n'était pas aussi extravaguant que je l'aurais cru. Pourtant, je parvenais à me complaire dans cette modestie troublante. Cela ne me ressemblait pas. Du moins cela ne ressemblait pas à celle que j'étais autrefois. Face au miroir, dévisageant mon reflet, alors que j'accrochais une fleur dans mes cheveux, je me surprenais à me demander à quel point j'avais changé depuis notre rencontre. C'était étrange, j'avais le sentiment qu'une vie entière nous séparait de cette première mission avec elle. Tant d’événements avaient eut lieux depuis lors, aussi merveilleux qu'horribles. Pourtant nous nous en étions ressortis plus forte et plus proche que jamais. Désormais elle était mienne et je comptais passer cette nuit à lui témoigner de toute l'affection et du désir que j'éprouvai pour elle. Ces derniers que j'avais réprimé durant tout ce temps. Je fus parcouru d'un léger frisson à cette pensée. Je me rendis compte que tout ceci me rendait nerveuse. S'il n'y avait qu'elle pour me plonger dans de tels états, alors je savais qu'il s'agissait de l'élue de mon cœur. Qu'importait de toute façon, je ne voulais pas qu'il en soit autrement...

    Mon regard se détourna de mon reflet pour aviser ma chambre. La pièce, dans toute son entièreté, avait totalement rangée et débarrassée de la plupart de mes affaires de Kunoichi. Il fallait dire qu'a force d'investissement mes appartements à finit par se transformer en véritable petit atelier ce qui, en somme, n'était absolument pas romantique. En effet, je voulais que notre première fois ait lieu dans ma chambre. Cela manquait peut-être d'originalité, mais il n'y avait pas de lieu plus intimiste pour moi. Il s'agissait de mon refuge, de mon sanctuaire et j'éprouvai à présent le désir de le partager avec elle. Pour l'occasion, j'avais allumé et disséminé dans toute la pièce une trentaine de bougies. En les laissant pour seule source de lumière, elles dégageaient une aura tamisé dans l'atmosphère des plus envoûtante. L'ample et unique fenêtre de ma chambre gardait ses volets ouverts, laissant paraître dans son sillon l'éclat argenté de la lune qui venait contraster de sa froideur avec la chaleur galvanisante des bougies. Je me levais. Mes pieds nus se posaient agilement et silencieusement sur le parquet jusqu'à rejoindre ma table de chevet, de laquelle de sorti d'un tiroir une écrin de velours vermeille.

    Je portais ce dernier à ma hauteur en le tenant à une main pour soulever le couvercle avec celle de libre. A l'intérieur se trouvait une fine dague en tout point raffinée. La lame d'argent miroitait à la lueur des étoiles éphémères qui parsemaient la pièce. Je fus interrompue dans la contemplation de cet objet cérémonial par l'arrivée de ma princesse vampirique qui frappa à la porte. Elle ignorait tout de mes manigances ainsi que de mes prévoyances. Je lui sommai d'entrer tandis que le reposai l'écrin sur ma table de chevet. Ce fut alors qu'elle entra, aussi naturelle qu'elle pouvait être, mais aussi toujours aussi belle. Alors qu'elle m'adressai un regard incrédule de ses deux merveilleuses pupilles couleurs rubis, je m'empressai alors de la rejoindre, interrompant toute éventuelle question par un long et langoureux baiser. A ce contact je sentis mon cœur se mettre à tambouriner dans ma poitrine. Une subtile sensation de chaleur commençait à envahir tout mon corps. Lorsque nos lèvres se séparèrent je lui adressai un regard emplit de malice tout en posant le bout de mon index afin de lui intimer le silence dans une caresse des plus sensuels. Ce même index, je le plantai sur la pointe de la dague encore lovée dans son linceul de velours. Un mince filet de sang se mit alors à couler le long de mon doigt que je lui présentai en guise d'appétence.

    -Oups... Il semblerait que je me sois ouvert le doigt. Voudriez-vous bien m'aider à me débarrasser de ce sang ?Dis-je d'une voix pleine de promesse.

    Elle qui n'avait jamais eut le privilège d'y goûter. Moi qui n'avais encore jamais put y succomber... L'appel du sang, se faisait sentir. Je pouvais le voir dans son regard saisi par l'avidité et le désir. La nuit allait enfin pouvoir commencer...
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Noir désir... [Pv: Yami] Noir désir... [Pv: Yami] EmptyLun 1 Déc 2014 - 16:49

Music ♫:

    Ce soir était une soirée comme les autres : du moins c'était ce que je pensais...
    J'avais dialogué un long moment avec Méphisto pour en apprendre davantage sur sa présence en ces ruines et comme d'habitude, notre conversation s'était éternisée puisque avec lui, mieux valait prendre son mal en patience. Nous avions dérivé a de nombreuses reprises sur différents sujets, tous plus saugrenus les uns que les autres.
    Je l'avais finalement laissé vaqué a ses occupations, lui qui n'avait pas vraiment de sanctuaire a lui et qui passait la majeure partie de son temps à déambulé dans les couloirs de la demeure d'Oniri. Tout cela n'était pas vraiment conventionnel pour les kuchiyoses mais où pouvais-je le renvoyer de toute façon ? Il avait passé suffisamment de temps enfermé dans ses ruines et avait le droit de goûter a la liberté désormais : je ne savais que trop ce que cela faisait d'être retenue contre son gré.

    Ce quasi monologue avait eu don de me fatiguer en plus de me prendre du temps si bien que je n'avais aucune idée de ce que faisait Oniri. Voilà plusieurs heures maintenant que nous ne nous étions pas vues et ma curiosité l'emportait, me forçant a me diriger vers sa chambre comme ci je sentais que quelque chose d'inhabituelle ce passait. Je ne devais pas être très loin de la vérité car elle m'avait bien dit aller dans sa chambre et aucune lumière ne filtrait en dessous de sa porte... Dormait-elle déjà ? Si tel était le cas, quelque chose ne devait pas aller.
    Je frappais donc a sa porte et sa voix qui m'invitait à entrer confirmait qu'elle était bien là, dans le noir. Enfin pas dans la plus grande obscurité non plus car, plusieurs bougies allumées étaient disséminés un peu partout dans la pièce et la fenêtre, grande ouverte, laissait les rayons lunaires filtrer a l'intérieur, baignant le tout dans une ambiance des plus mystique...

    Oniri était vêtu d'une grande robe de soie digne d'être sortie pour une fête mondaine et raffinée. Je la regardais incrédule alors qu'elle se hâtait de me retrouver pour me donner un baiser langoureux que je ne comprenais pas... Je la regardais dans les yeux, cherchant a y trouver une pointe de tristesse vu le reste mais il n'en était rien. Au contraire, elle affichait un sourire satisfait et un regard espiègle.

    « Quelqu'un est mort? »

    Lui demandais-je alors que l'ambiance qui régnait ici semblait laisser croire à un quelconque rite occulte. Elle m'intimait de le taire en posant un doigt sur ma bouche, doigt qu'elle s'amusait a piquer sur la pointe d'une dague d'argent enveloppée dans un écrin de velours rouge. Un mince filet de son sang s'échappait alors et mon univers bascula brutalement. Mon regard n'avait de cesse de fixer cet élixir divin qui semblait presque m'appeler... Oniri me tendait son doigt comme pour m'inciter a me laisser guider par mes instincts. Que manigançait-elle ? Je me méfiais un instant mais ce doute s'envola aussi vite qu'il était apparu, me laissant le loisir de goutter son hémoglobine encore jamais goutté... Si je pouvais l'aider a se débarrasser de cette gouttelette... Bien sûr que oui !

    Mon pouls s'accéléra et je restais sans voix devant ce magnifique carmin. Mes yeux luire dans la pénombres, d'une avidité sans nom si bien que j'attrapais son doigt, ne fixant que lui avant de le porter a ma bouche et de le faire jouer avec ma langue qui ne perdait pas une goutte de ce précieux fluide. Mes yeux papillonnèrent un instant d'extase à la découverte de sa son arôme. Son goût ferreux abritait une saveur peu commune qui réchauffait mon être : si la passion devait avoir un goût c'était précisément à cela qu'il ressemblerait ! Le sang d'Oniri était saturé en hormones délicates qui conféraient des propriétés inédites et appétissante : j'en voulais encore !
    Plus rien n'existait dans mon univers si ce n'était elle ! J'avais enfin pu goûter son sang et je ne comptais pas m'arrêter a une simple goutte.
    Sans lui demander son avis, je me collais a elle et traçais un sillon ensanglanté sur le haut de son épaule avec ma bague a pointe puis y posais mes lèvres pour en aspirer le nectar.

    Je déglutissais en me délectant de son arôme, profitant de chaque gorgée qui me plongeait dans une euphorie et une envie de convoitise. Elle était a moi et si quelqu'un venait nous interrompre dans cet échange solennel, je le tuerais sur le champ !

    Chaque rasade, chaque goutte m'enivrait et m'embarquait dans le flot tumultueux du désir. Le sang avait toujours été ma plus grande passion et ma plus grande faiblesse. Je prenais toutefois garde de ne pas la blesser plus que de raison, m'incisant légèrement la gencive pour laisser mon sang se mêler au sien et soulager la douleur que procurait cet acte intimiste. Je laissais mon propre élixir s'engouffrer dans ses veines, usant des endorphines dans mon sang pour anesthésier la douleur et la rendre même supportable voir très agréable...
    Ma respiration devenait plus lourde alors que j'étais gagnée par la frénésie de l'instant. Tout en continuant la récolte de son fluide vital, je la faisais reculer pour mieux la pousser sur le lit : j'avais envie de prendre de son sang à différents endroits et voulais qu'elle soit installée le plus confortablement du monde pour cela...

    Notre étreinte écarlate cessa un instant alors qu'elle était étendue sur ses draps de satin et que je me tenais toujours debout devant son lit, contemplant les sillons ensanglantés, mes suçons et la contemplant tout simplement elle. J'étais habitée par une envie incommensurable de m'abreuver d'elle encore et encore. Mes pupilles sanglantes brillaient dans l'obscurité avec plus de vivacité qu'auparavant, des traces de son sang barbouillaient mon menton et ma bouche. J'inclinais la tête, dans mon monde où elle se trouvait, et souriait en lui murmurant d'une voix suave et empreinte de désir :

    « Tu as bon goût Oniri... »

    Pourquoi avait-elle consommé toute ses drogues ?! Sans cela, j'aurais pu goûter à ce nectar bien avant !
    Là dessus, je m'approchais nonchalamment du lit et m'y asseyais, ne la perdant pas un instant du regard. J'avais envie de me permettre des excentricités dans mon art que je ne m'étais jamais permise avec quelqu'un d'autre... J'attrapais sa jambe droite d'un main et remontait le pan de sa robe pour révéler son mollet de l'autre avant d'y laisser couler un nouveau filament écarlate où je portais mes lèvres pour réitérer ma manœuvre avec une impatience non dissimulée comme ci me séparer un court instant d'elle me faisait déjà ressentir les affres du manque...
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Noir désir... [Pv: Yami] Noir désir... [Pv: Yami] EmptyLun 1 Déc 2014 - 21:33

    Music ♥:

    Comme je l'avais prédit, elle ne pouvait plus s'y tenir. Mon sang était-il savoureux à ce point ? Tout portait à croire que oui. En soit, cela ne pouvait que me satisfaire. Voir dans ses yeux ces lueurs d'avidités insatiable ne faisait qu'attiser les feux de mon être. Elle me désirait tout autant que je la désirai. Nous n'étions pas encore parvenue au même stade, mais cela n'était à présent plus qu'une question de temps. Je fus cependant surprise de l'avoir ainsi s'approcher de moi après que je lui eu offert quelques goûtes de mon sang. Usant de sa bague, elle entailla le haut de mon épaule. Je dus réprimer une légère grimace de douleur. Tout ceci en valait bien la peine quand je savais ce qui nous attendait. Alors, comme un rêve devenant réalité, ses lèvres se posèrent sur ma chair pour en aspirer le sang dégoulinant. Ce faisant, je l'enlaçai de mes bras pour l'attirer un peu plus contre moi, enfouissant mes doigts dans sa longue chevelure d'ébène pour la caresser soigneusement. Son contact me fit frémir d'extase. Il y avait ce quelque chose d’inexplicablement incomparable dans cet échange. A mi-chemin entre le plaisir et la souffrance, il offrait une sensation de délectable qui ne faisait qu’accroître mes pulsions de désirs. Rapidement une sensation de chaleur, partant de ma plaie caressée par ses lèvres, vint se répandre dans tout mon corps. Je poussai un long soupir de satisfaction tout en continuant de l'étreindre contre moi, laissant mes mains parcourir son dos mit à nu par sa robe écarlate.

    Puis elle me fit reculer pour me rejeter brusquement en arrière. Je retombai sans bruit sur le matelas vide, la respiration lourde, les pommettes rougissantes et des bouffées de chaleurs commençant à siéger mon être. Quelques mèches de mes cheveux retombais devant mon visage, assombrissant dès lors mon regard d'un noir désir. Mes yeux demeuraient rivés dans les siens. Ces derniers resplendissaient d'avidité à un point qui en dépassait toute mes espérances. Ces propos laissèrent un sourire espiègle se dessiner sur mon visage. Qu'il pouvait être plaisant de la voir agir ainsi. J'avais presque peine à la reconnaître, elle qui en temps normal se montrait si discrète. La voici qui désormais se présentait comme l'incarnation même de la luxure et de la débauche. Je la voulais toute entière... Si elle désirait de mon sang il lui faudrait céder autre chose en retour...

    -Vous n'avez pas idée très chère...

    Répondis-je d'un ton tout aussi suave à son encontre. Tandis qu'elle me rejoignit sur le lit, j’essayai de me redresser, mais elle s'empressa de soulever ma robe tracer une entaille sur mon mollet. Je l'observai avec des yeux interloqués tandis qu'elle portait une nouvelle fois ses lèvres sur ma blessure se délectant de mon sang comme de ma chair en prenant un délicieux plaisir à faire courir sa langue dessus. Je pris tout autant de plaisir à la laisser faire. Elle l'ignorait sans doute, mais son appétit naturel pour l'ambre carmin lui conférait une sensualité des plus exquises. Rejetant la tête en arrière et me laissant retomber sur le matelas, je poussais un léger et quasiment imperceptible gémissement de plaisir. Cela ne faisait que débuter, mais je commençai déjà à m'enflammer. Lorsqu'elle eut finit, je me relevai en l'attirant contre moi pour l'embrasser langoureusement comme jamais, laissant nos langues s'entremêler dans un ballet des plus érotiques. Mes mains glissèrent sur son corps, la couvrant de caresse. Je m'arrêtai un instant, le sourire aux lèvres, laissant mes doigts effleurer sa joue. Je me mordis la lèvre inférieur jusqu'au sang de sorte à lui laisser profiter de ce spectacle avant de l'embrasser de plus belle. Je voulais que chacun de ses instants restent gravés dans sa mémoire. Ses lèvres se refermèrent sur plaie, susurrant le liquide vermeille directement à sa source. Je répondis de même avant de m'écarter soudainement, interrompant ainsi son repas, de sorte à attiser encore davantage les flammes qui imprégnaient son regard. La voir ainsi, si sauvage, si passionnel aiguisait à vif chaque fibres de mon être qui ne demandaient qu'à la recevoir. Pourtant cela ne m'empêcha pas de reculer dans mon lit jusqu'à retrouver la place de mes oreillers.

    Ma robe jusqu'alors si saine, si immaculé venait à se couvrir d'écarlate, témoignage des meurtrissures sensuels dont j'étais la proie. Elle qui semblait si bien s'en sortir, je ne tenais nullement à l'interrompre dans sa fougue, au contraire je désirai l'aguicher encore davantage. Ainsi attrapais-je ma dague en la tenant par l'extrémité du manche, m'amusant à la faire ballotter dans un léger mouvement de balancier. Je laissai alors sa pointe sillonner ma peau dans une fine blessure qui partait du haut de mon cou jusqu'à descendre dans mon bustier en passant sur un de mes seins. Le sang glissa plus luisant que jamais à la lueur des bougies sur ma peau diaphane.

    -Venez-donc...

    L'invitais-je d'un geste de la main aussi gracile que provocateur ce à quoi elle s'empressa de réagir. Je me laissai retomber sur le dos alors qu'elle fondait sur moi faisant parcourir sa langue sur ma peau en laissant dans son sillage de multiples pressions de chaleurs. J'en profitai alors pour plonger ma dague de sorte à trancher une à une les attaches de la robe de ma bien aimée de sorte à ce qu'elle ne tienne quasiment plus à rien. Lorsque sa langue passa sur mon sein, je posai la paume de ma main sur sa chevelure pour l’inciter à insister sur cette partie de mon corps. Ma respiration se fit plus lourde tandis qu'elle pressai cette zone érogène de ses lèvres chaudes. Je ne dissimulai nullement tout le plaisir que j'éprouvai par son acte. Bientôt, mon corps n'était plus qu'une torche enflammée. Mes doigts effleurèrent sa nuque et je soulevais son menton pour l'embrasser une fois encore, désireuse cette fois-ci de prendre les devants en la faisant basculer en arrière. Je me retrouvai alors sur elle, sa robe ne tenant plus par quelques bouts de tissus dérisoires. En poursuivant dans notre étreinte, je descendis pour faire parcourir ma langue le long de son cou, mordillant ce dernier avec envie alors que mes mains glissaient dans les siennes de sorte à la maintenir dans cette posture tout en entrelaçant nos doigts les uns entres les autres. A mon tour je m’évertuai, avec toute la sensualité qui mettait du, à lui procurer sensations et plaisirs dont elle ignorait jusqu'alors l'existence...
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Noir désir... [Pv: Yami] Noir désir... [Pv: Yami] EmptyMar 2 Déc 2014 - 16:22

Music ♫:

    Mon avidité avait l'air de satisfaire Oniri qui rejetait la tête en arrière et semblait s'embraser face à mes baisers carnassiers... Ses yeux ambrés luisaient dans la nuit de toute la malice que je lui connaissais mais quelque chose d'autre venait s'ajouter ce soir à ce cocktail mirifique.

    Je n'avais jamais imaginée que ma passion saurait la consumer de la sorte. Notre échange indéfectible me galvanisait de satisfaction. Jamais je n'avais cherchée a me repaître de la sorte ! Mes ennemis mourraient de mes mains sous mon joug écarlate alors que je jouissais d'une bestialité sans nom à leur encontre, ne me privant pas de les déchiqueter pour mieux ingurgiter leur fluide vital : prenant leur vie lentement toujours un peu plus après chaque gorgée. J'aimais ça ! Cela me donnait entière satisfaction et m'entraînait dans le torrent de la folie sans limite ! Avec mes alliés, cela était très différent car même si je prenais plaisir a me servir à leur cou, je devais garder à l'esprit que quelques rasades seulement, étaient possibles. Avec Oniri, cela s'exprimait encore d'une autre façon. Je ne cherchais pas a la blesser mais je n'avais pas a me contrôler autant : je restais naturelle tout en gardant ma douceur.

    Après avoir terminé de prélever son nectar depuis son mollet, ma langue et mes lèvres quittaient sa peau diaphane et ma main venait essuyer ma bouche d'un revers, me débarrassant du liquide vermeil qui y perlait généreusement, léchant ce dernier pour ne pas le gaspiller. Au même instant, ma belle Oniri se redressait pour mieux m'attirer a elle, nos lèvres s'unissant pour un nouveau baiser langoureux emplies de toute la passion qui nous dévorait respectivement : bien que pour des raisons différentes.

    Le goût ferreux de son élixir présent dans ma bouche se mêlait à la sienne, rendant le ballet de nos langues plus somptueux encore ! Le contact de ses doigts sur ma peau me faisaient frémir et ses caresses, laissaient sur son passage une sensation de chaleur incroyable qui s'éparpillait à travers tout mon corps. Le souffle coupé par ces ressentis nouveaux et par mon appétit insatiable, je conservais mon sourire pernicieux qui décupla lorsque je vis Oniri se mordre volontairement la lèvre au sang. Mon avidité était perceptible face a ce geste provocant car non seulement elle témoignait qu'elle aimait mes morsures mais en plus elle en redemandait !

    J'emprisonnais sa lèvre blessée entre les miennes et laissait courir ma langue dessus, récoltant goulûment l'écoulement carmin qui y apparaissait. Elle se retirait soudainement, ce qui n'eut pour effet que d'accentuer ma convoitise et ma bestialité : comme ci la gazelle que je tenais a ma merci entre mes griffes osait s'en défaire pour me narguer... C'était frustrant mais cela rajoutait du challenge et j'adorais cela !

    Mon allure prédatrice la couvait d'un regard de désir : je la voulais pour moi et moi seule.
    Elle se jouait de moi en zébrant sa peau d'un sillon ensanglanté qui partait de son cou et descendait jusqu'à sa poitrine avant de m'inviter a me servir. Je fondais sur elle en un instant et remontait le long de sa blessure avec la pointe de ma langue qui, en plus de récupérer le précieux nectar, caressait sa chair. La voir se blesser pour mieux me laisser profiter du festin avait le don de m'exciter de façon incommensurable...

    Sa dague glissa sous les pans de ma robe qu'elle déchira petit à petit et je comprenais où elle voulait en venir même si, je devais bien l'avouer, je m'en doutais quelque peu... Non loin de me perturber, je continuais mon office alors qu'elle souhaitait que j'insiste davantage sur sa poitrine que je cajolais de mes lèvres et que je mordais légèrement. Cet acte avait l'air de lui plaire tout particulièrement car déjà sa respiration se montrait plus lourde et ses joues s'empourpraient de rouge...

    Elle m'offrait son corps, que je pouvais goûter à divers endroits, il était normal qu'elle obtienne le mien et même si l'expérience qui s'annonçait allait me faire découvrir l'amour charnel que je n'avais jamais pratiqué, je ne ressentais aucune appréhension : je la laisserais simplement me guider comme elle se laissait faire pour moi... Mon excitation était telle que je ne voyais aucun inconvénient à poursuivre à sa manière et j'étais même curieuse de voir ce que cela donnait : moi qui n'y trouvait aucun intérêt.

    Elle renversa bien vite la tendance, se redressant pour capturer mes lèvres et me faisant basculer en arrière alors que ma robe n'était plus qu'un amas de tissus décousus qui ne faisaient presque plus leur office... J'étais en position de soumise et j'avouais ne pas vraiment aimer cela mais je me ravisais bien vite de le lui prouver lorsqu'elle mordilla mon cou et le caressait avec sa langue laissant là encore des points de chaleurs plus fulgurants qu'auparavant sans que je n'y puisses rien. Mon corps réagissait de lui même sans que je n'ai rien à lui dire et cette sensation était tout a fait déstabilisante tout en étant délicieuse...

    Je la laissais faire et me délectais de ce qu'elle me prodiguait alors que son arôme ferreux emplissait toujours ma bouche. Je portais une main derrière sa tête et caressait ses cheveux d'ange avant de me redresser pour m'amuser moi aussi avec son cou que je gratifiais de baisers tantôt fugaces, tantôt emprunts de sensualité...

    Je reculais ma tête et l'observais un instant, cherchant a comprendre l'objet de ses convoitises et de ses désirs : nul doute que son regard m'indiquait dans ce rôle. Ses iris dilatées a l'extrême et luisantes dans la nuit glacée ne pouvaient pas indiquer autre chose. Essayant de réfléchir comme elle, j'en concluais que voir plus de parcelle de mon corps l'intéressait, bien qu'elle l'avait déjà vu sous la douche.
    Sans aucune pudeur, j'arrachais ce qu'il restait de ma robe, désormais en lambeaux, et l'envoyais sur le sol, me dévoilant un peu plus pour elle sous un nouvel aspect que je ne me connaissais pas moi même, nullement gênée de lui révéler ma peau claire et mes sous vêtements de dentelles noires. Elle me dévorait plus du regard encore...

    Elle avait su s'amuser avec moi pour me torturer psychologiquement et je comptais bien en faire de même avec elle... Je l'observais avec un air un brin provocateur et attrapais l'un de ses poignets avec ma main pour faire courir ses doigts sur un trajet que j'étais la seule a décider. Je les laissais glisser au creux de mon cou et capturais son index blessé plus tôt dans ma bouche en espérant dénicher une gouttelette restante, avant de lui faire effleurer mes lèvres...
    Le chemin se poursuivait : descendant vers ma poitrine puis sur mon ventre... Et si son désir était perceptible dans ses yeux : mon plaisir devait l'être tout autant...
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Message(#) Sujet: Re: Noir désir... [Pv: Yami] Noir désir... [Pv: Yami] EmptyVen 26 Déc 2014 - 19:16

    Music ♫:

    Avec une certaine vulgarité non dénuée de sensualité, elle ôta sa robe. Bien qu'il me fut déjà à loisir de contempler son corps dénudé, je ne pus m'empêcher de l'aviser avec une avidité décuplée car ce dernier, désormais, face à moi, au milieu de cette myriade d'étoile flamboyantes disséminées au quatre coin de ma chambre, exultait de mille désirs, de mille passions. Elle m'appelait plus que jamais, elle et sa peau diaphane, elle et ses long cheveux noir de jais, elle, celle que j'aimais à en perdre la raison. Cette même raison d'être qui ne s'animait, ne battait plus que pour elle. Elle incarnait tout ce qui restait de mon existence déchu et parvenait, par sa simple prestance, à la galvaniser d'un nouveau souffle salvateur. Mon regard glissait sur ses courbes généreuses qui se présentaient telles une multitudes d'invitations plus affriolante les unes que les autres, mais le tout se faisait sublimer par son regard ténébreux, emplit de complaisance ainsi que d'une certaine luxure qui brûlait si fort dans ses pupilles carmins au point de me consumer.

    Sa main vint saisir mon poignet, puis dans une méticulosité bestiale, elle promena mes doigts sur sa chair bouillonnante. Je la laissai me guider dans se brasier passionnel. Source de toutes mes convoitises, je n'aspirai plus qu'à la saisir contre moi afin de laisser toute la chaleur de son corps se déverser dans le mien. Je finis par céder lorsque ma main caressa le bas de son ventre. Dans une étreinte possessive, j'empoignai son flanc pour mieux l'attirer à moi, envoyant mon autre main plonger dans sa chevelure tout en la gratifiant d'un long et langoureux baiser. Mes mains se promenèrent dans son dos, la couvrant de caresse,s partant à la découverte de chaque parcelle de son être. Je m'en délectai avec un plaisir certain. Serrées l'une contre l'autre, je regrettai alors ma robe, tandis que ma belle se pavanait dans un plus gracile apparat. Avec ces maudits bouts de tissus qui nous séparaient, nous ne pouvions pleinement savourer l'instant. Ce fut pourquoi, alors que notre enlacement ce faisait de plus en plus fougueux, de plus en plus osé, à mesure de nos langues et nos lèvres communiaient avec passion, je prenais ses mains dans les miennes afin de les guider jusqu'aux attaches de ma robe l’intimant ainsi de les défaire pour mieux me les ôter. La dague eut rapidement raison de mon bustier et ce dernier retomba sur le matelas, révélant ainsi ma poitrine immaculée.

    Ma bien aimée s'arrêta un instant, perplexe dans la contemplation de mon corps à demi-nu. Je sentis comme une légère sensation de gêne m'envahir. Peut-être alors, que mes joues étaient-elles encore en mesure se s'empourprer davantage. Néanmoins, je ne comptais pas laisser ce genre de sentiments gâcher un seul instant notre ébat. Dès lors je repris sa main pour l'inciter à me saisir le sein tandis que je me penchai sur elle pour pincer ses lèvres avec les miennes encore une fois, toujours plus. Je renvoyai une mèche de cheveux derrières ses oreilles pour mieux caresser sa joue. Ses mains exploraient désormais sans la moindre hésitation mon corps tandis que je me plaisais à en faire de même, laissant mes lèvres comme la langues vagabonder au gré de nos pulsions sulfureuses tantôt dans son cou, tantôt sur sa nuque puis sur ses épaules.

    Je défis discrètement l'agrafe de son sous-vêtements sans qu'elle n'ait le temps de s'en rendre compte. Lorsque ce dernier se détacha légèrement d'elle, j'en profitai pour passer ma langue sur sa poitrine, mordillant son mamelon tout en parcourant ses hanches du bouts de mes doigts. Je m'écartai légèrement et poussai un léger soupir emprunt d'appétence avant de la faire basculer en arrière. M'extrayant des restants de ma robe, je m'allongeai sur elle, laissant ainsi nos corps s'entrelacer en une étreinte charnel des plus torrides. Tout mon être s'enflammait littéralement pour elle. J'avais chaud, terriblement chaud, comme jamais. Et j'en désirai toujours plus. Je voulais la dévorer tout entière, me délecter de chaque baiser, chaque caresse, de la moindre part de sa personne. Et comme tout s'embrasait en moi, une partie venait à assaillir le creux de mon bas ventre en une série de picotements des plus ineffables.

    Allongée sur elle, je promenai ma langue sur tout son corps, partant du haut de son cou, jusqu'à descendre avec une infinie lenteur le long de son buste, de sa poitrine, puis de son ventre. Mes mains glissaient suaves et emplit d'attentions tandis que je prenais un plaisir perfide à lui faire découvrir moult sensations, moult plaisances dont elle ignorait jusqu'alors l'existence. Son corps était mien, tout comme j'aspirai à prendre possession de son cœur tout et de sa jouissance. Je l'aimais éperdument, elle le savait, je désirai le lui témoigner par tous ces actes, car en cet instant, nous n'étions plus qu'une et son bonheur, son plaisir m'importait plus que le mien.
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Message(#) Sujet: Re: Noir désir... [Pv: Yami] Noir désir... [Pv: Yami] EmptyVen 26 Déc 2014 - 19:17

Music ♫:

Je ne savais pas vraiment à quoi je jouais mais je me laissais simplement portée par la mélodie qui se déroulait devant moi. J'étais face à une nouvelle Oniri, une Oniri intime que je ne connaissais pas. Bien sûr je l'avais déjà vu me dévorer des yeux mais jamais je n'avais constater d'une si grande avidité dans son regard. Elle avait cette lueur qui laissait supposer qu'elle me voulait, que j'étais sa proie, sa cible et que ce n'était moi et personne d'autre. Cet aspect me faisait sourire dans l'obscurité car je pensais exactement la même chose bien que mon désir impétueux s'apparentait bien plus à la dévorer au sens propre du terme... toutefois, je ne pouvais nier que la curiosité et le désir qui m'habitait pour sa personne me poussait vers une voie que je ne connaissais pas mais dans laquelle elle saurait me guider.

J'avais vu juste lorsque j'avais pensé que lui faire découvrir les parcelles de mon corps de ma main aurait su attiser sa flamme... Je me jouais de son désir qui n'avait de cesse de décupler le mien. Cette sensation nouvelle était des plus plaisantes... si bien que je me laissais emporter par son tourbillon chaleureux, empli d'émotions.

Elle m'attirait a elle et me gratifiait d'un baiser langoureux qui symbolisait sa possession sur mon être. Je n'étais pas adepte du fait d'appartenir à quelqu'un mais pour Oniri, pour qui j'avais des sentiments, je l'acceptais volontiers. Cette ultime étreinte scellait le début d'autre chose, un je ne sais quoi qui parvenait a me galvaniser tout en apposant sa marque incandescente sur ma peau diaphane qui bouillonnait d'envie. L'avidité que j'éprouvais pour son sang était couplé a ce désir grandissant qui se montrait hors de contrôle, me plongeant dans une frénésie certaine.

A mesure que nos lèvres se rencontraient et que nos langues se mêlaient entre elles, ce sentiment ne fut que décuplé : je perdais complètement pieds face à toutes ces sensations nouvelles. Je la découvrais sous un nouveau jour moi qui ne connaissait pas le sens de la pudeur tant un corps demeurait un corps pourtant, face au sien qui semblait m'appeler avec insistance, j'obtenais une nouvelle perception de la chose. J'inclinais la tête pour mieux la contempler, lui faisant monter le rouge aux joues malgré moi alors qu'elle était déjà empourprée de désir. J'observais sa peau de porcelaine et m'imaginais mille idées pour la couvrir de baisers écarlates passionnés... Je souhaitais goûter son nectar et encore pour mieux le redécouvrir comme si c'était ma première gorgée...
Son sang était emprunt d'une saveur toute particulière et reconnaissable entre tous : il était empli de passion et jamais je n'avais bu pareil nectar... Je me demandais un instant si mes sentiments à son égard n'avait pas influencé le met raffiné que j'en avais tiré... Ce n'était pas le moment pour ce genre de palabre.

Je n'hésitais pas le moindre instant dans la découverte de son corps gracile, passant mes mains sur sa poitrine et le bout de mes doigts dans son cou jusque sur son ventre. Ma langue suivait de près le sillage de ces derniers, insistant particulièrement sur ses seins que je devinais sensibles. La sienne parcourait elle aussi mon corps, me gratifiant du sensation de chaleur unique et d'un extase peu commun.
Soudainement, et sans que je ne m'en rendes compte, elle dégrafa mon soutien-gorge pour mieux laisser courir sa bouche sur ce qu'il dissimulait jusqu'alors... Mon cœur accélérait ses battements sous d'affriolants ressentis dû à cette démonstration plus intimiste encore que tout le reste. Elle se retrouva étendue sur moi, sa robe retirée entièrement, nous laissant seins contre seins et seulement de maigres bouts de tissus qui dissimulaient encore nos parties intimes.

Cette étreinte torride m'enflammait plus que jamais, me laissant face à des désirs inavoués et refoulés que j'avais plus qu'envie de franchir sous l’œil avisé et pernicieux de la tentation. Je voulais me consumer à ses côtés jusqu'à ce que nous aurions décidé de mettre fin à cet infini bonheur, me délecter de ses caresses et ses baisers pour mieux les lui retourner et lui infliger ce torrent d'émotions jusqu'à lui faire perdre pieds !

Je caressais son dos avec convoitise, lui embrassait le cou, les lèvres, avec la plus grande douceur tout en étant langoureuse et fougueuse de désir l'une pour l'autre. J'explorai son corps dans les moindres détails, risquant même un main sous son sous vêtement pour caresser ses fesses du bout des doigts...

Ma soif de sang s'étiola peu à peu, laissant davantage de place au plaisir charnel que j'éprouvais pour elle. Une chaleur flamboyante m'assaillait le bas ventre alors que je savourais toujours un peu plus les échanges dont nous nous faisions profiter. J'avais envie d'elle...
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Message(#) Sujet: Re: Noir désir... [Pv: Yami] Noir désir... [Pv: Yami] EmptyVen 26 Déc 2014 - 19:17

    Je la sentais contre moi qui s'enflammait un peu plus à chaque instant. Chaque fibre de nos êtres semblaient vibrer à une communion certaine, exposant le moindre des ressentis de l'autre à l'ivresse charnel et à la chaleur que nous procurait cette longue et langoureuse étreinte. J'en venais à souhaiter que jamais elle ne s'achève. Nos corps, notre amour qui se consumait, tous deux perdus dans le temps n'auraient alors de cesse de s'entrelacer encore et encore. Aussi ne me priais-je pas pour prolonger notre étreinte en réitéra les multiples marques d'affections envers elle. Je voulais la voir se laisser dévorer par le désir. Je voulais la voir comme jamais elle n'avait été. Ainsi, ma bien aimée se laissai peu à peu se dévoiler sous un nouveau jour, celui que j'estimai enfoui en elle. Enfin nous pouvions nous exprimer pleinement, l'une envers l'autre, sans la moindre mesure. Je me sentais comblée comme jamais en partageant tous ces somptueux instant avec elle.

    Entre deux baisers, entre deux caresses, je laissai ma langue courir dans son cou prenant alors un malin plaisir à le lui mordiller comme si les rôles étaient inversés. Delà, j'appréciai les battements de son pouls battre à vive allure en véhiculant volubilement son sang à travers son corps si chaud que je pouvais sentir contre moi. Ainsi lovée dans un tel confort je n'aurais pas hésité à m'y perdre de longs moments, mais l'intense frénésie qui nous éprenait toutes deux me poussait à en vouloir davantage. Je la découvrais un peu plus à chaque seconde et ne comptait pas m'arrêter là. Brûlante comme jamais, chaque parcelle de mon corps me donnait la sensation d'être en profond éveil. Plus réceptif, plus sensible, les courses de ses lèvres et de ses mains déversaient sur moi milles impactes de chaleur. Cela en était si plaisant que je ne pouvais tantôt m'empêcher de réprimer quelque gémissement, comme si l'attention sulfureuse et passionnelle qu'elle me portait parvenait sans mal à outrepasser ma volonté.

    Attrapant un de ses seins dans ma main, je laissai glisser mes lèvres entre ces derniers jusqu'à descendre sur son ventre avant de remonter pour lui en mordiller le mamelons, prenant ensuite plaisir à jouer avec en promenant ma langue dessus. Pendant ce temps mon autre main sillonnait sa peau, glissant avec tendresse, parcourant sa nuque, effleura sans joue, découvrant et redécouvrant encore et encore la douceur de ses hanches, de ses cuisses. Ainsi penchée sur elle, mes fesses galbées vers l'arrière, ma princesse, ne se fit pas prier pour glisser ses doigts afin de mes les caresser. Plus que l'acte en lui-même, ce fut le fait de constater qu'elle osait initier certaines choses qui décupla mon excitation car, cela signifiait qu'elle prenait tout autant de plaisir que moi à notre échange à notre découverte mutuelle. Un sourire mesquin fendit mes lèvres alors que je cessais de jouer avec sa poitrine pour retourner mon attention sur ses lèvres. Pourtant, je fis en sorte de lui dérober un baiser, ne lui laissant pas le temps d'y répondre et me redressai à califourchon sur elle. Je renvoyai ma chevelure en arrière, non sans sensualité, avant de déposer mon regard pétillant d'avidité sur ma bien aimée.

    Je fis glisser mes mains sur elle, comme pour réaliser que tout ceci était bien réel, qu'elle se trouvait bien là, si belle, si authentique. Elle m'observait de son air espiègle. Sa longue chevelure d'ébène s'éparpillait en un magnifique voile de jais sur le lit. Je pouvais voir ses pommettes teintées par l'engouement. Elle que je n'avais jamais vu rougir une seule fois et ce après tout ce temps. J'étais la seule, l'unique privilégiée à la voir ainsi. Cette pensée ne fit qu'accentuer mon besoin, mon désir, de lui en faire découvrir davantage. Elle pouvait s'estimer chanceuse de m'avoir comme préceptrice. Je voulais la voir heureuse plus que tout au monde. Mon excitation pétillait d'avance à la simple idée de savoir ce que je lui réservais et qu'elle étonnement se serait pour elle d'apprendre à connaître toutes ces sensations.

    A cet instant je me laissai retomber sur le côté, souriante, pour mieux me rapprocher de ma dulcinée. Elle ne me lâcha pas du regard une seule seconde. Savoir que j'étais le centre de ses convoitises se révélaient en tous points délicieux. Nos lèvres se joignirent à nouveau tandis que je promenai subtilement mes doigts sur ses hanches et ses cuisses ,puis, quand vint le moment où elle s'y a attendait le moins, je glissai discrètement ma main sur son entre jambe. Seul son sous-vêtement humide de désir séparait ma main de son intimité, mais cela demeurait amplement suffisant. Aussi commençais-je à la caresser avec douceur pour laisser exulter tout le plaisir que pouvait procurer cet acte intimiste. J'avais agis de la sorte dans l'espoir qu'elle se laisse surprendre par ce nouvel émoi. Alors je rompais nos lèvres pour me délecter de sa réaction tandis que je promenai mon autre main sur sa joue. La voir ainsi galvanisée de plaisir me comblait tant.
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Message(#) Sujet: Re: Noir désir... [Pv: Yami] Noir désir... [Pv: Yami] EmptyVen 26 Déc 2014 - 19:18

Music ♫:

Elle se jouait de ma personne, me faisant frémir sous ses caresses malgré moi. Toutes ces sensations nouvelles me submergeaient et me grisaient si bien que je perdais pieds, impuissante face au propre réactions de mon corps insatiable qui en quémandait toujours plus.

Oniri se redressait à califourchon sur moi, m'avisant d'un regard entendu et emplit de malice comme si me voir dans cet état la plongeait dans une euphorie et une satisfaction des plus vicieuse... Elle semblait apprécier sa position de dominatrice alors que j'étais contrainte de me laisser guider pour appréhender toute les subtilités du plaisir charnel. J'espérais qu'elle profitait pleinement de son avantage car bientôt, lorsque je maîtriserais le sujet, je ne me ferais pas prier pour renverser la tendance et adopter le même position qu'elle me subtilisait en cet instant.

Il se dégageait d'elle une sensualité certaine, ses cheveux d'ange contrastant nettement avec son air enjôleur et aguicheur. Les joues empourprées, elle se laissait glisser sur le côté pour mieux se rapprocher de moi alors que je ne la lâchais pas du regard, suivant le cours des choses d'un œil avisé et emprunt de désir pour sa personne.
Le goût de son sang, toujours présent dans ma bouche, m'emplissait d'un profond abandon face à toutes ces émotions nouvelles qui m'assaillaient de toute part.

Elle scellait une nouvelle fois nos bouches, s'évertuant à faire courir la pulpe de ses doigts sur mes hanches et mes cuisses, laissant un frisson de plaisir sur ma peau diaphane corrompue par la flamboyance sulfureuse de notre acte intimiste.
Sa main venait se poser sur mon entrejambe, lieu de toute convoitise. Prise par surprise, j’eus un soubresaut de recul face à son geste qui s'avérait être la consécration de notre nouvelle relation. Les caresses de la belle sur mon bas ventre, même à travers le bout de tissu qui dissimulait cette partie de mon anatomie, me faisaient l'impression d'être traversée par milles picots électriques qui laissaient mon bassin onduler au rythme de leurs impulsions pour mieux accompagner cet extase.
Mon corps se raidissait sous ces sensations nouvelles, si bien que je ne pus étouffer quelques gémissements de plaisir tandis que notre échange langoureux prenait fin.

Oniri poursuivait son jeu tout en observant mes réactions alors qu'elle contrôlait absolument tout. Entre deux râles de plaisir, je portais ma main sur elle au même endroit, préférant toutefois le contact charnel et passant outre le tissu qui la recouvrait. J'explorais sous mes doigts cette partie de son corps, bouillant d'excitation tandis que j'usais du mimétisme pour reproduire a l'identique ce qu'elle m'infligeait à elle même. Je prenais un malin plaisir a voir son air de surprise quant à mon initiative et sur ce qu'elle en ressentait.
Nous étions sur un pied d'égalité...



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Message(#) Sujet: Re: Noir désir... [Pv: Yami] Noir désir... [Pv: Yami] EmptyVen 26 Déc 2014 - 19:20

    Music ♫:

    Elle se tordait de plaisir face à la découverte de son propre corps, ce qui parvenait de temps à autre à lui arracher des gémissements. La voir ainsi désemparée à ma merci complète, se laissant totalement aller à l'abandon par mes actes était particulièrement excitant. J'aimais ainsi la voir dans cette posture, s'adonnant pleinement aux déluges de la jouissances. Tout en continuant de caresser son intimité, je collais mon front contre le sien, de sorte à ce que nous demeurions l'une contre l'autre, à portée de baiser, mais aussi, pour qu'il me soit gré de profiter de chacune de ses exclamations. Malgré tout cela, malgré, ma position avantageuse, je tombai dénue lorsqu'elle prit à elle seule l'initiative de passer outre mon sous-vêtement pour directement aller caresser mon intimité du bout de ses doigts. Je me recroquevillai légèrement, fermant un tant soit peu les cuisses sous l'effet de la surprise. En agissant par mimétisme, elle se mit à son tour à jouer avec ma féminité. Des picotements assaillirent cette partie de moi si bien, que de nouveaux râles d'extase s'échappèrent d'entre mes lèvres.

    Dès lors, il n'était plus question de faire dans la moindre mesure. Après lui avoir maladroitement retiré le peu de tissu qui lui restait, je glissai, avec délicatesse, deux de mes doigts en elle tout en m'appliqua à caresser son bouton des plaisirs. Elle se raidit sur le moment, dans cet instant, où la surprise, la douleur et la béatitude bataillait en elle. Bien entendu je fis en sorte que cette dernière l'emporte pour la submerger entièrement, la gratifiant également d'un long baiser afin de la rassurer, lui faire comprendre que j'étais présente pour elle. Je ne souhaitai à présent que son plaisir, mais elle ne manquait pas de m'imiter une nouvelle fois. Ces doigts oscillant en moi déversaient de multiples décharges qui se répandaient sur toute la surface de mon être et bien plus encore, tandis que je déhanchai mon bassin pour mieux suivre la courbe de ces mouvements. Le plaisir nous galvanisait.

    Durant de longue minutes, dans notre étreinte sulfureuse, au milieu de cette chambre pavé de bougie, seules s'élevaient nos gémissements mutuelles. Il me devenait difficile de tenir le rythme et à continuer à m'occuper d'elle avec toutes ces sensations qui enflammaient mon bas ventre. J'avais terriblement chaud, chaque partie de mon corps, à vif, voyait ses ressentis décuplé. Désormais le simple contact de sa peau contre la mienne suffisait à me faire frémir plus que de raison. Néanmoins, je ne voulais pas que cela se termine ainsi. Je voulais qu'elle en ressente d'avantage, encore... Nos regards n'étaient plus que des brasier incandescents qui se consumaient l'un envers l'autre. Je m'écartai alors d'elle afin de mettre fin à notre échange puis pris son visage bouillant entre mes mains pour l'embrasser, laissant alors courir ma langue le long de son corps, jusqu'à la glisser entre ses cuisses.

    Désireuse de découvrir son innocence, avide de sa jouissance, je commençais alors par jouer délicatement avec, passant à intervalle régulier ma langue sur elle. Je m'évertuai ainsi durant de long instant à ce qu'elle puisse s'habituer avant de nouveau glisser mes doigts en elle tout en posant mes lèvres sur le cœur de son intimité, la gratifiant de nombreux coup de langue. Elle qui peinait jusqu'alors à garder un tant soit peut de contrôler sur notre ébat finit par s'y perdre totalement. Son plaisir décuplé se répercutait sur le bien tant et si bien que mon attention redoublai envers elle avec toujours plus d'engouement. La savoir heureuse me comblait plus que tout. J'avais tant attendu de pouvoir partager tous ces délicieux instants avec elle. Elle qui représentait tout pour moi, elle qui était ma raison d'être. Je voulais la rendre heureuse, je voulais la faire jouir, encore et encore. Je voulais qu'à partir de cet instant, toutes nos nuits soient réservées à nos ébats.


Dernière édition par Saibogu Oniri le Ven 16 Jan 2015 - 12:21, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Noir désir... [Pv: Yami] Noir désir... [Pv: Yami] EmptyVen 26 Déc 2014 - 19:24

Mon excitation était à son paroxysme alors qu'elle insérait ses doigts en moi. D'abord raidis par la surprise de cette immersion nouvelle, je me détendis peu à peu en savourant chacune des sensations qu'elle me procurait. Jamais je n'aurais pu imaginer que mon corps me cachait de telles choses quant à ses réactions face au supplice délicieux que me faisait vivre Oniri. Alors qu'elle explorait mon intimité, je me découvrais moi même. Apprenant que certaines zones de mon corps semblaient beaucoup plus sensibles que d'autres et que mon amante étaient visiblement douée pour les débusquer.

Des gémissements et des râles de plaisirs s'élevaient depuis mes cordes vocales sans que je n'y puisses rien. Il était à la fois grisant et frustrant de ne pas parvenir à contrôler son propre corps, comme-ci le plaisir charnel le mettait dans un état d'euphorie tel, qu'il ne parvenait plus à nous jurer allégeance.

Les baisers d'Oniri m'apaisaient et me rassuraient sur la situation où tout était nouveau pour moi. J'étais encore un peu perdue avec tout cela mais j'apprenais à prendre mes marques au fur et à me mesure, trouvant une satisfaction certaine dans le plaisir que je parvenais à donner lui donner à elle. Je l'imitais encore une fois, découvrant a mon tour sa féminité dans des gestes emprunts de douceur et de tendresse tout en exerçant un rythme régulier de va et viens pour tenter de lui procurer davantage d'extase. Je ne devais d'ailleurs pas si mal m'en sortir que cela puisqu'elle gémissait à son tour, ondulant du bassin pour mieux suivre mon mouvement.

Très vite, je ne parvenais plus qu'à lui prodiguer un rythme irrégulier tant je goûtais avec béatitude au plaisir que je ressentais. Je serrais les cuisses convulsivement, sentant la température grimper encore alors que je l'imaginais avoir déjà atteint son point culminant.
Front contre front, nous observions notre jouissance mutuelle face à nos caresses respectives.
Mon corps était en feu et mes sensations n'était plus qu'impulsions électriques. Ces décharges laissaient dans leur sillage un flot de sensations mirifiques.

Alors que mon corps se consumait toujours plus en réponse aux attentions d'Oniri et que je commençais a perdre pied au point d'en avoir le tournis, mon amante choisissait de tout interrompre pour mieux me contempler et laisser courir sa langue sur mes lèvres, dévalant le long de mes seins et descendant à mon bas ventre jusqu'à parvenir entre mes cuisses. La pointe de sa langue bouillante d'excitation s'évertuait à s'amuser toujours plus avec moi ce qui rendait mon plaisir et mes râles plus puissants encore alors que je ne tenais plus en place face à de tels ressentis. Et lorsqu'elle coupla l'acte précédent avec la pression de sa langue, je défaillis complètement !
Une vague de chaleur fulgurante s'emparait de mon corps en se concentrant majoritairement sur mon entrejambe. Je fus parcouru de soubresaut incontrôlable alors que la moindre de ses intentions me procurait un plaisir infini. Je me raidissais une fois de plus, cherchant a la chasser de mes cuisses pour mettre un terme a ce supplice délectable. Elle s’exécuta, gardant toutefois ses doigts en moi alors que je faisais de même, cherchant à jouer en même temps avec son bouton des plaisirs avec mon pouce.

Bien vite, je fus submergée par une vague déferlante de plaisir, mon corps se contorsionnant un instant pour mieux accueillir cette jouissance sublime qui me procurait une extase infinie et passionnée et pour le moins indescriptible tant ce que je ressentais dépassait l'entendement : mes gémissements s'unissaient en cœur avec ceux d'Oniri, déchirant la nuit éthérée.
Le souffle court et haletante, encore galvaniser par les sensations tout juste ressenties, je reprenais peu à peu contenance aux côtés d'Oniri.
Je la regardais un instant puis lui souriait...


Dernière édition par Ketsueki Yami le Ven 16 Jan 2015 - 12:16, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Noir désir... [Pv: Yami] Noir désir... [Pv: Yami] EmptyVen 26 Déc 2014 - 19:24

    Ses râles étaient à mon ouïe telle une douce mélodie contemplative. Elle ne put que succomber à l'extase du plaisir. Je la sentais prête à venir alors qu'elle me repoussai avec douceur pour mieux m'éteindre à nouveau. Jouant mutuellement avec l'intimité de l'autre, je sentais peu à peu mon corps se convulser, se tordre sous les suppliques du désir. Serrée contre elle, je pouvais sentir son souffle court effleuré ma nuque, tandis que nos râles s'élevaient dans la pièce, toujours plus fort, toujours plus fébrile. Cette décharge qui me submergea le corps survint juste après la sienne, alors que la jouissance consumait son être cette dernière se répercuta sur moi, me faisant venir à mon tour. Le sang bouillonnant et l'entre jambe en feu, je laissai ces picotements accompagnés de vagues de chaleurs m'envahir au point de perdre pied. Après un ultime gémissement je me laissai retombée, le corps décontracté et galvaniser par tant de délice. Haletante, je fixais ma bien aimée qui m'adressai un sourire que je ne lui connaissais pas. Un sourire heureux, mais aussi tellement serein. Collant mon front contre le sien, je lui rendis de même avant de l'embrasser comme pour sceller définitivement notre union. Enlacée l'une contre l'autre, nous nous glissâmes sous la couette pour plus de confort, laissant peu à peu passer les pulsions sulfureuses qui embrasaient nos intimités. Cela ne m'aurait guère déranger de recommencer presque aussitôt, mais je ne voulais pas brusquer ma bien aimée, elle qui venait d'en découvrir tant en cette merveilleuse nuit.

    Je mis un long instant pour parvenir à me détendre, tant mon corps demeurait encore crispé par l'excitation. Les caresses ainsi que les baisers sensuels que nous nous échangeâmes par la suite, relevèrent alors avant tout et pour tout de l'affectif que du désir sexuel. Au travers de la pénombre fendu par les maigres lueurs des bougies, je pouvais apercevoir ses yeux vermeilles luisant de mille flamme. A cet instant, j'eus presque du mal à reconnaître ma bien aimée. Comme si quelque chose venait de brutalement changer en elle. Je n'aurais su dire s'il cela était négatif ou positif, mais restait, au demeurant, si magnifique. Elle qui se présentait jadis comme une rose sanguinolente pavée d'épines, avait finit par les rétracter pour finalement s'ouvrir à moi. Désormais je la connaissais mieux que quiconque et la comprenais ce qui me permettait d'autant plus de l'aimer à sa juste valeur.

    Lentement, la nuit s'écoulait, le sommeil venait alors réclamer son dû sur nos êtres aussi bien épuisés que comblés par la jouissance. Les yeux clos, mon visage collé contre le sien, je laissai machinalement mes doigts courir le long de sa joue en d'affectueuses et délicates caresses. Tant de choses avaient changé depuis notre rencontre. Je réalisai enfin à quel point j'avais été sotte d'aviser ma dulcinée de la sorte. Sans doute mes sentiments envers elle avaient-ils toujours été sincère, seulement mes intentions premières n'étaient jadis guère louable. Dans la mécanique perfide de mes nombreux caprices je ne la voyais que comme un trophée de plus à acquérir. La faire mienne comme s'il aurait s'agit d'un vulgaire objet, beau, mais sans réelle valeurs. Néanmoins, le temps, sa présence, ainsi que toutes les épreuves par lesquelles nous étions passées avaient finit par ouvrir mon cœur. Dès lors, j'avais appris à l'aimer comme il se doit et à souhaiter son bien être et son bonheur quitte à ce que cela se fasse au détriment du mien.

    -Vous souvenez-vous ma chérie ? Le jour de notre première rencontre ? Vous disiez ignorer ce qu'était l'amour.

    Ma voix était calme, affectueuse, un rien rêveuse. Elle résonnait d'un son cristallin au milieu de la chambre tandis que les bougies commençaient à s'éteindre une à une. Mes doigts continuaient de caresser délicatement sa joue. Mon autre bras entourait sa taille et je l'attirai un peu plus contre moi, pour profiter un peu plus de sa chaleur ainsi que du savoureux contact de nos peaux nues.

    -Je m'étais alors rendu compte que j'étais incapable de répondre à cela, ne l'ayant jamais moi-même connu... Mais le temps passe et les gens changent. Nous aussi nous avons changé. Et je suis désormais à même de vous répondre.

    Le ton de ma voix se faisait de plus en plus évasif. J’enfouissais légèrement mon visage dans son cou de sorte à pouvoir sentir son odeur qui m'apaisait temps. Elle avait un parfum de beauté, délicat, savoureux, mais avec d'imperceptibles nuances impossible à reconnaître, à comprendre... Il lui sied tant..

    -L'amour est un sentiment profondément égoïste voyez-vous ? Il se joue de nous, influe sur nos cœurs et nos perceptions de sorte à ce que notre seul moyen d'être heureux consiste à faire en sorte qu'il en soit de-même pour l'être tant aimé. Comprenez-vous ma chérie ? Être comblé par le bonheur de l'autre. Voilà ce qu'est véritablement l'amour...

    Lui murmurais-je dans le creux de l'oreille.



Dernière édition par Saibogu Oniri le Ven 16 Jan 2015 - 12:22, édité 1 fois
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Suna
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Message(#) Sujet: Re: Noir désir... [Pv: Yami] Noir désir... [Pv: Yami] EmptyVen 26 Déc 2014 - 19:26

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Les baisers et autres attentions que nous nous portions après coup avaient une saveur différente. De passionnés et enflammés, ils demeuraient davantage affectueux et emprunts de douceur maintenant que l'excitation retombait peu à peu. Il était donc important de souligner que notre comportement venait à s'altérer de lui même lorsque nous étions soumis à l'envie.
Oniri cherchait à me couvrir de caresses comme pour me prouver encore et toujours son affection bien que notre plaisir charnelle eut été passé : je trouvais ça beau... Il était magnifique de se rendre compte que l'amour et l'affection que l'on portait à quelqu'un perdure au delà d'un acte intimiste. J'imaginais que peu de personnes pouvaient se vanter de voir une telle lueur briller dans le regard de l'autre même après avoir unis leurs corps... Pourtant, c'était le cas des yeux ambrés d'Oniri. Elle semblait exprimer tout on attachement à mon égard par ce simple biais comme si les mots n'étaient pas suffisants ou nécessaires pour dévoiler tout ce qu'elle avait sur le cœur... Je me sentais touchée par cette démonstration d'amour : enfin des personnes me considéraient comme leur amie ou plus... sans forcément manifester de la peur ou de la méfiance envers moi dont le simple nom de clan suffisait à faire frémir...

Cet élan d'émoi m’amenait à éprouver une certaine nostalgie : me remémorant les événements passés. Je me souvenais alors de comment je considérais Oniri au tout début... Lorsque je l'avais rencontré en mission, elle m'avait tout de suite parût intéressante : sachant s'affirmer et ayant un caractère capable de soulever des montagnes. Ces traits de sa personnalité m'avaient tout de suite interpellés puisque c'était le genre de comportement que j'aimais. Je n'appréciais pas les faibles et si avant je ne leur aurais même pas adressés la parole par perte de temps flagrant, j'avais appris à les tolérer et même les aider à s'endurcir comme c'était le cas avec Tsukiko.
Oniri, quant à elle, savait déjà où elle allait et lorsqu'elle me proposa de m'aider à m'ouvrir au monde pour me faire découvrir l'amitié, j'étais curieuse de voir ce que cela pouvait être et pouvait faire ressentir. Bien sûr, avec le recul, j'imaginais sans grande peine qu'elle cherchait déjà à m'attirer à elle pour parvenir à une relation comme celle que nous entretenions aujourd'hui.
J'avais accepté son offre à condition qu'elle ne me fasse pas perdre mon temps sans quoi je la menaçait de représailles : je ne voyais en elle qu'une servante de ma magnificence et complètement fanatique de ma personne. A défaut de gagner une amie, rien n'était perdue puisque je pensais gagner une servante ! Bien entendu, j'avais une vision biaisée de qui était réellement Oniri. Je pensais pouvoir affirmer sans me vanter que je la connaissais mieux que quiconque à l'heure actuelle, bien qu'il n'en fut pas toujours le cas...

En effet, lorsque Blake était passée a trépas sous ses yeux, la voir si marquée par le chagrin m'avait quelque peu déçue... Elle avait eu l'air d'être finalement attachée a cet aveugle du désert dont on ne savait rien ! C'est pourquoi, lorsqu'elle venait une lutte sans merci contre elle même, j'avais pris soin de la secouer pour qu'elle avance tout en oubliant toute cette histoire ridicule : elle n'était pas la Oniri battante et forte que je pensais qu'elle était. J'avais bien remarqué depuis lors, que tout ceci n'était que des faux semblants dissimulant un profond mal être : oui je le savais... Mais l'encourager dans cette voie n'était clairement pas ce que je voulais pour elle puisque cela la mènerait en direction de la faiblesse et comme je l'avais déjà dit : j'avais horreur de faible. Oniri était la personne qui me ressemblait le plus parmi toutes celles que j'avais rencontré : je ne voulais pas la voir changer.

Je pouvais dès lors constater que nous étions chacune dans un débat similaire lorsque je l'entendais me demander si je me souvenais de notre première rencontre. Je lui adressais un fin sourire et un hochement de tête en guise de réponse, alors que le cocon de plaisir qui m'avait enveloppé durant des minutes d'extases, s'étiolait peu à peu.
Oniri caressait ma joue et m'enserrait davantage pour accentuer notre étreinte bouillante. Elle se remémorait nos discussions a propos de l'amour et du fait que je disais ne rien y connaître. Oui nous avions changé mais je n'étais toujours pas vraiment sûre de savoir définir l'amour... J'étais profondément attachée à elle... Était-ce cela l'amour ? Oniri affinait ma définition en concluant pour moi et pour elle même qu'il s'agissait d'un partage et qu'il s'agissait d'être comblé par le bonheur de l'autre... Cette vision des choses éveillait mon questionnement car si cela était bien le cas, cela signifiait qu'en plus d'être un sentiment profondément égoïste, il pouvait également être à l'origine d'une profonde tristesse... Une personne pouvait être amoureuse d'une autre sans que cela ne soit réciproque, créant alors un mélange de bonheur que de voir l'être aimé heureux couplé au désarroi de ne pas voir son propre bonheur exaucé... Si l'amour signifiait faire passer l'être aimé au premier plan, je ne pensais pas être un jour réellement amoureuse... En effet, j'aimais trop ma liberté et mon libre arbitre acquit seulement quelques année plus tôt : lorsque j'avais quitté l'orphelinat de Suna, et je ne me voyais pas me couper les ailes en plein vol pour une histoire de sentiment... non … Je n'étais décidément pas prête à vivre ce genre d'enfermement car si l'amour était synonyme de partage soit mais s'il en allait de ma liberté et donc sans cesse penser aux conséquences de mes actions pour mon couple, je ne saurais avancée dans la direction que j'affectionnais sans tomber dans la faiblesse que je méprisais tant...

« Je vois... »

Me contentais-je de répondre à celle pour qui j'avais des sentiments profonds.
Là dessus, je me posais à ses côtés, profitant de sa présence et de sa chaleur qui réchauffait mon cœur face à la solitude par laquelle j'avais toujours été accompagnée. Mes yeux se fermaient pour marquer l'apaisement dans lequel je me trouvais en sa compagnie dans la nuit éthérée que nous avions déjà bien entamée...
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