Ce sentiment d'avoir été trahi, rabaissé, me hantait depuis trop longtemps et le moment était venu de changer tout cela. Ma première cible était Arashi, et il allait payer pour ce qu'il m'avait fait subir, quant à l'autre, j'allais m'occuper de lui bien plus tard, je n'avais pas encore le niveau nécessaire pour pouvoir le vaincre, mais Arashi lui oui.

Cependant avant de partir, je devais expliquer la situation à mes nouveaux coéquipiers et amis. Ils devaient savoir, sinon ils allaient croire que j'ai déserté le village tout en les abandonnant.

Matsudaï

À destination de Satochi Rakuzan, Hakaze Inuzuka et Nara Natsuki, équipe Matsudaï, Konohagakure No Satô.


Mes Chers Amis, je dois partir à la recherche d'Arashi, le savoir en liberté alors que je souffre me fait du mal, de plus c'est un traitre et les traitres doivent périrent. Quant à moi, j'en profiterais aussi pour récupérer mes esprits et revenir de mon voyage plus mûr, à mon retour, je vous promet que je changerais, et cela ne sera que bénéfique pour vous, cette fois, j'aurais peut-être confiance en vous. Comprenez aussi que je fais ça pour ne pas mettre en péril Konoha et Matsudaï, je ne veux pas me déconcentrer pendant une mission importante ou devant un adversaire puissant cela risquerait de nous tuer.

Vous n'allez surement pas comprendre mon écriture car pendant que je vous écris, je tremble cela me tourmente de plus en plus pourtant, j'ai fixais la mort mainte fois et de près, mais cette fois-ci c'est différent je ne sais pas pourquoi mais je n'y arrive plus, mes pulsions meurtrières augmentent et je préfère m'exiler pour ne pas mettre en danger plusieurs personnes ou villageois de Konoha ou d'autres villages.

Mon encre se vide, ne vous inquiéter pas pour moi, je reviendrais très vite, comme je l'ai dis plus haut vous n'allez surement plus me reconnaitre à mon retour, alors je laisserais sur cette feuille une marque de mon chakra qui vous permettra de me reconnaitre quand je reviendrais. Il est interdit pour tout Genin de quitter le pays du feu, je ne le quitterais donc pas, mais je serais dans les alentours, si vous me trouvez, ne venez pas me voir.

Cordialement Shiya Okasaki...

Par une belle après-midi, Satochi se désaltérait et profitait d'une journée de libre pour se poser tranquillement dans le jardin de sa maison au sein du tout petit Quartier Rakuzan. Sirontant un jus de fruit tandis que le soleil frappait son visage de ses rayons.

Un petit oiseau vint se poser non loin de lui, un oiseau messager portant au Rakuzan une missive lui étant destiné. Sirotant un jus de fruit tandis que le soleil frappait son visage de ses rayons.

Un message d'Okasaki où le jeune Genin faisait part de ses frustrations dissimulées derrière son désir de vengeance. Un désir de retrouver Arashi le poussant à bout de nerfs. L'idiot n'avait donc rien compris ? Lui mettre en danger Konoha pour des pulsions qui auraient pu être calmées d'une simple gifle ? Avait-il une haute opinion de lui-même pour se croire au-dessus de l'influence de ses coéquipiers ? Enfin ... bref. C'était le chemin qu'il avait choisi, tout comme les chemins d'Arashi et Matawa étaient les leurs. Satochi se devait de les accepter tant bien que mal.

D'un shunhin, il arriva dans sa chambre feuille de papier et stylo en main, prêt à répondre à cet imbécile.

Okasaki,

Tu n'écouteras donc jamais ce que les autres te disent, quand comprendras-tu que la vengeance et le meurtre ne sont pas à prendre à la légère. Je te l'ai répété mainte et mainte fois et tu peux me croire sur parole tuer un homme n'est pas une chose aisée.

Tu as choisi un chemin bien sombre alors que l'on pouvait t'apporter la lumière, tu as choisi de mettre un terme à une vie, alors que tu aurais pu en sauver tant. Je ne cautionne pas ton choix, mais comme je l'ai fait par le passé, je suis forcé de l'accepter malgré moi en tant que coéquipier et ami.

J'espère que ton voyage apportera à tes yeux enivrés par la haine un peu de lumière et qu'à ton retour tu seras celui que tu prétends dans ta lettre. Si ce n'est pas le cas, alors je mettrais personnellement un terme à ta haine et te montrer le droit chemin.

Ne meurs pas Bakayaro.

Sato'