En se réveillant se matin la, le Rakuzan n'aurait jamais espéré que la journée prendrait une telle dimension. Même s'il avait ressentit, une drôle d'atmosphère qui planait au dessus du village de la feuille.
Mais jamais ! Jamais il n'aurait pensé que l'on en serait arrivé là. Dans un premier lieu, les Rakuzan avaient tous reçu une missive de la part d'un Anbu. Une lettre rédigé par le Hokage lui même en personne.
Cela ne laissait présager rien de bon, car les échanges de courriers entre l'Ombre du Feu et les villageois étaient quelques choses de très rare, s'il agissait ainsi c'est que le sujet devait être alarmant.

Et alarmant le contenu fut, Sabakyo Seito l'un des trois ninjas ayant été désigné comme Intendant, était accusé coupable de meurtres sur civils et sur bien d'autres maléfices. Satochi n'avait jamais eut l'occasion de le rencontrer en personne mais ses premières pensées allèrent pour Matawa, apprendre de telles nouvelles sur l'homme qu'il idolâtrait devait être un choc... Le brun essayait de se mettre à la place de son ami et de comprendre ses peines, mais il n'y parvenait pas. Le blond avait caractérisé Seito comme d'un homme extraordinaire qui lui avait apprit énormément de chose. Cela devait pas être facile à encaisser.
Il rejoignit le toit de sa maison afin d'être un peu, seul il avait besoin de réfléchir, c'est alors que le principal accusé prit la parole à travers sa tête. Il s'adressait même à tout les villageois expliquant les raisons de ses actes. Dans le fond on y découvrait un homme prêt à tout pour son village, mais mes premières préoccupations n'étaient pas là. Je pensais à Matawa, non seulement son Sensei était traité comme un criminel, mais en plus de cela ce dernier décidait de déserter. Toutes ses révélations me plongèrent dans un état confus, au final je me demandais ... Matawa es tu réellement bouleversé par tout ça ?

C'est alors que mon ami apparu sur mon toit, et comme j'avais commencé à me l'imaginer il semblait naturel et imperturbable. Et la première phrase confirma mes inquiétudes, il idolâtrait tellement le Sabakyo, qu'il allait désespérément le suivre même dans la criminalité... Que devait faire le manipulateur de lave ? L'en dissuader ? Lui briser les membres pour l'empêcher de commettre l'irréparable?

- Pourquoi ? Tu n'y es pas obligé, il laisse le choix à tout le monde, tu n'as rien à voir avec ce qu'il a fait.

Après tant d'année de séparation, et leur récente retrouvailles, le moment était chargé de ressentit, qui s'entrechoquaient en apesanteur au dessus de leurs têtes.
Mata' lui fit alors une proposition, était ce là la réelle raison de sa venu ici ? Faire de son ami un déserteur ? Aussi proche qu'ils étaient, le blonde devait se douter que la réponse du brun serait nette et sans appel.

- Non. dis je sèchement en fronçant mes yeux. Je peux comprendre l'admiration que tu portes à ton mentor. Mais ce ne sont pas mes idéaux à moi. Devant les tombes de tout les Rakuzan mort au combat je me suis juré de servir ce village jusqu'à la mort. J'arrive cependant à entre concevoir les motivations qui ont poussé Seito.

Le Rakuzan s'interrompit un instant avant de reprendre.

- Tu m'as dit un jour "L'abandon n'est pas une option" ... des mots sorties de la bouche de son Sensei. Mais je vais te demander quelques choses, pendant que tu parcourras le monde traqué comme un criminel pose toi la question suivant: "Est ce que le fait de tuer des innocents et mettre cela sur le dos d'un ennemi qui n'en ait pas un, n'est pas une forme d'abandon face à notre impuissance ?"

De toute évidence, Satochi ne parviendrait jamais à le raisonner, alors autant lui demander de continuellement se demander tout au long de sa vie de vagabond s'il avait réellement suivit les bon idéaux. Sato' se fichait qu'ils deviennent rivaux, ils l'étaient déjà...

Ramassant le Kunai lancé par Matawa, le brun le garda en main tout en le faisant tourner autour de ses doigts. Il avait bien comprit le message.

- Je te retrouverai un jour, j'espère que ce jour là ta vision se sera éclairait et que ton coeur de sera plus prit au piège des ténèbres. Car si je te retrouve un jour, cela ne sera pas pour vous rejoindre mais pour te ramener au village de grès ou de force.

Sur cette dernière déclaration, des ailes d'encres majestueuses entourèrent Mata' qui tourna le dos de son ami avant de plonger dans l'inconnu du monde des déserteurs.
Satochi ignorait combien de jours, de mois ou même d'année allait séparer cette instant à leur futur retrouvailles, mais il ne pouvait détourner son regard, gardant la tête haute et observant son meilleur ami disparaître dans le ciel de Konoha.